démocratie

  • La démocratie est-elle en danger, mais surtout par qui et par quoi est-elle en danger ?

    … Michel Onfray : « On ne peut pas continuer à dire que Marine Le Pen est un danger pour la démocratie »…

     

    En « assez probable vérité », Marine Le Pen et son parti le Rassemblement National, sont vus par leurs opposants comme un danger pour la démocratie… Mais de quels opposants s’agit-il sinon d’opposants « de longue date » ?

     

    Rappelons qu’au printemps de 1968 s’est formé, faisant suite à des mouvements d’extrême droite issus des années 1930, un parti « Occident » dont le symbole était une croix celtique et qui a été dissous le 1er novembre 1968… Mais qui s’est reformé sous la dénomination de « Ordre Nouveau » dont le symbole était un cercle avec une croix, en 1969…

    Et en 1972 « Ordre Nouveau » est devenu « Front National » jusqu’en 2017 où il devint « Rassemblement National » avec pour symbole une flamme bleu-blanc-rouge.

    Au travers de ces dénominations – impliquant des orientations et des politiques définies – que furent Ordre Nouveau et Front National et qu’est aujourd’hui Rassemblement National, l’on assiste à une « évolution » si l’on peut dire, qui – dans une certaine mesure » cesse de susciter de la crainte à une partie des électeurs (une partie plus importante notamment depuis 2017)…

     

    En réalité la démocratie n’est en danger – de disparaître totalement – qu’avec le développement et l’implantation dans les sociétés dites « occidentales » ainsi que dans les sociétés « autres qu’occidentales », du fondamentalisme Islamiste radicalisé du Djihad et de la Charia, et cela depuis 2014 avec l’état islamique califat de Daesh en Irak Syrie capitale Mossoul, et ses groupes et cellules et formations de combattants faisant allégeance à l’État Islamique en Afrique sub-saharienne, Lybie et pays du Moyen Orient, Tchétchénie, Asie centrale, pays de l’Union Européenne…

     

    Les autres fondamentalismes religieux tels que par exemple le catholiscisme intégriste ne sont que des mouvements, aussi implantés et influents qu’ils soient, qui demeurent minoritaires et ne menacent pas réellement la démocratie…

     

    Hors fondamentalisme Islamiste, la démocratie est « encadrée, dirigée, orientée, soumise aux lois du marché et à la consommation de masse, aux décideurs économiques, aux puissances d’argent, aux lobbies et grands groupes industriels agro-alimentaires et pharmaceutiques ; ainsi qu’aux systèmes de contrôles et de surveillance, de robotique, de numérisation, intelligence artificielle, exploitation de données, technologies de l’information et de la communication, médias…

     

    Le Rassemblement National à la différence d’autres partis soit « plus modérés » ou « de gauche » ou de « de droite et centre traditionnel » ; renforce l’encadrement, le dirigisme, l’autorité de l’état… Et pérénise encore davantage la domination des puissances d’argent, des lobbies, des décideurs en laissant croire aux peuples qu’il œuvre (le Rassemblement National) « pour son bien, pour une meilleure reconnaissance des gens modestes, honnêtes et travailleurs, pour sa sécurité, pour restaurer des valeurs, etc. »…

     

    Le vrai et réel danger pour la démocratie, surtout depuis 2014, c’est le fondamentalisme islamiste radical djihadiste implanté dans les sociétés occidentalisées (et dans les pays arabes et d’asie centrale et africains)…

     

    Combattre le système économique (loi du marché, puissances d’argent, décideurs, dominants, milliardaires, possédants, consommation de masse) actuel tel qu’il est devenu et s’est imposé sur toute la planète… C’est difficile, de plus en plus difficile… Mais pas totalement impossible, du fait du pouvoir que représente et possède potentiellement, un immense ensemble de centaines de millions de gens dans le monde…

    En revanche combattre et détruire le fondamentalisme islamiste, ça c’est « une autre affaire » et ça demande une mobilisation du plus grand nombre autre que celle à la quelle on assiste et qui « fait la part belle » au fondamentalisme islamiste…

     

     

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    … Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Liberté Égalité Fraternité

    … Liberté – Égalité - Fraternité … Sur le fronton des mairies de France, dans nos cœurs, dans nos esprits… Qu’on nous apprend encore à l’école (en principe soit dit en passant)… Je veux bien et même j’adhère, je soutiens, je suis « archi pour »…

     

    MAIS… Dans la réalité de la vie au quotidien en France déjà, et « par extension » dans le « vaste monde » de ci de là (mais pas partout loin s’en faut) c’est surtout, surtout/surtout, « en principe »…

     

    Aux États Unis d’Amérique par exemple, les gouvernements autant « républicain » que « démocrate » mettent en avant et « subliment » la liberté, mais se soucient peu d’égalité ; quant à la fraternité aux USA c’est pour l’essentiel l’affaire des associations de bienfaisance…

     

    Dans la Russie du temps de l’URSS et de leurs alliés d’Europe de l’Est, et dans les pays d’aujourd’hui de type et de régime « démocratie république populaire » (ou qui se réclament comme tel) c’est l’égalité qui est mise en avant et prônée – mais pas, surtout pas la liberté… Encore faut-il, dans ces pays là, de « démocratie république populaire », que l’égalité soit réelle : or elle ne l’est pas, puisque ce sont les « privilégiés propriétaires de rien » qui tiennent les bonnes places et jouissent de tout ce que l’État leur fournit « au frais du peuple »… Quant à la fraternité, dans ces pays là, elle garantit à peine de quoi bouffer, encodé formaté planifié, sans qu’il soit besoin de porter secours à son semblable…

     

    En France où l’on voit écrit sur le fronton des mairies (encore que… pas toutes) « Liberté – Égalité - Fraternité »… Les partis de droite et du centre encouragent et permettent de s’exercer la liberté mais se soucient peu d’égalité, les partis de gauche vénèrent l’égalité sans forcément la rendre effective mais font fi des libertés… Quant à la fraternité, en France et en Europe, elle est surtout le fait des associations humanitaires, restaurants du cœur en France, des bénévoles du Secours Populaire ou Catholique, et, tout de même il faut le dire, d’un certain nombre de nos concitoyens qui, « pas si riches que ça », donnent ce qu’ils peuvent « de bon cœur » notamment dans les catastrophes climatiques qui ravagent des villages et des terroirs, ou pour les SDF, les réfugiés, les plus démunis, les handicapés…

     

    La fraternité ce « parent pauvre » a cependant bon nombre d’ennemis, dont toutes ces minorités agressives, revendicatrices de droits, qui manifestent dans la violence, dans l’ostentation, et qui ne se liguent entre elles que par opportunisme d’intérêts, toutes aussi nihilistes et faussement anarchistes libertaires les unes que les autres, qui se battent et se concurrencent entre elles…

     

     

  • La démocratie en danger

    … Le modèle des démocraties occidentales se fondait il n’y a encore pas si longtemps (l’espace d’une génération pour ainsi dire) sur des États pouvant décider par eux -mêmes (par leurs dirigeants et représentants élus), sur des partis politiques représentatifs de la société dans un pays, sur une économie productiviste d’échanges et de circulation libre des biens dans une relation entre patrons, producteurs, entrepreneurs, salariés et clientèle, dans un environnement local, régional ou plus élargi…

    En somme dans une économie qui n’était pas encore sous la domination des détenteurs d’énormes capitaux que sont de nos jours les financiers, les banquiers et les sociétés d’actionnaires, et non plus des patrons et des entrepreneurs, comme jadis (quoiqu’il en existe encore mais dans quelles conditions?)…

     

    La révolution numérique, les Géants du Net que sont Microsoft, Google, Amazon, entre autres avec leurs centrales de données ; la bio et nano technologie, la robotique, la vidéo surveillance et la reconnaissance faciale, ont fait disparaître le lien social auquel s’est substitué l’individualisme entretenu, provoqué mais aussi et surtout contrôlé, sur fond de consommation de masse notamment en produits standardisés de loisir et de culture…

     

    Le pouvoir est aux mains de personnages inidentifiables ou d’entités dirigeantes non élus par les peuples…

    Ainsi les révolutions de jadis, celles des soulèvements populaires dans la France du 17ème siècle, celle de 1789 qui a mis fin à la monarchie absolue et à l’Ancien Régime, celle des Bolcheviks d’octobre 1917 en Russie, et bien d’autres encore de ces révoltes des peuples contre leurs oppresseurs… Ne peuvent plus se faire de nos jours comme elles se faisaient, parce qu’il faudrait pouvoir opposer aux « entités » dominantes, des comportements (de chacun et de tous) plutôt que des mouvements de foule, des comportements assez relayés pour que les entités dominantes perdent leur pouvoir…

     

  • Automne 1792, automne 2022

    … Automne 1792, la patrie en danger, menacée par les forces contre révolutionnaires des armées étrangères et des ennemis de l’intérieur…

    Automne 2022, notre monde en danger, celui de nos démocraties, de nos libertés, de nos modes de vie dans une relative aisance et confort, de tout ce dont nous sommes habitués depuis plus de quarante ans ; menacé et déjà investi par les forces anti démocratiques des états autoritaires de dictature et de privation de libertés, de courants fondamentalistes religieux – en particulier l’islamisme ; menacé aussi, de l’intérieur par ceux qui contestent dans l’arrogance, dans l’agressivité, dans le déni de nos valeurs, dans le mépris, dans la complaisance avec les « Autres » (les anti libertés, les anti de toutes sortes) ce monde où nous vivons depuis plus de quarante ans, en fait depuis la fin de la seconde guerre mondiale)

    Car ces « Autres », en ces années de la fin du premier quart du 21ème siècle – ne vous en déplaise, arrangeants, complaisants, contestataires de tout poil, sinon même « collabos »- ces « Autres » veulent notre disparition de la surface de cette Terre ! Ni plus ni moins ! Et déjà, « ils ne font pas dans la dentelle » ! Et ils ont la bombe atomique, ils ont des armes, ils sont des foules et des foules, se comptent non pas par centaines de mille mais par milliards…

    Ces « Autres » tous ces « Autres » anti libertés, anti démocratie, anti républicanisme, pour les camps et les geôles et les enrolements de force, pour les « embrigadements », pour dominer le monde après notre disparition ! Et ça, c’est pas du fantasme, c’est pas du complotisme, c’est pas du pipeau, c’est ce qui s’avance, c’est ce qui nous investit, c’est ce qui en train de nous détruire, en commençant par nous détruire de l’intérieur par les « agents » que sont les complaisants, les arrangeants, les « qui ne veulent surtout froisser personne ne pensant pas pareil » !

    Le temps n’est plus, en 2022 – on pouvait encore le concevoir en 2010 – à la repentance, aux pleurs, dans le souvenir du colonialisme, dans la mise en avant des massacres et des exactions commises ( Madagascar, Sétif et bien d’autres )… Tout ça oui, cela a été, bel et bien été… Mais on ne peut plus en 2022 dans le monde actuel tel qu’il est devenu, se mettre sur le visage comme un voile de la honte afin de prouver qu’on regrette ce qu’on a fait !…

    Le temps est, en 2022, celui de la prise de conscience de ce qui nous menace et envisage de nous détruire, celui de la défense de nos libertés, de nos démocraties, de nos modes de vie, par la montée en puissance des forces anti démocratiques, religieuses, politiques, et leurs masses prêtes à se lever, armées – sans compter l’arme atomique qui pour « eux », pour les « Autres », est « plus que de la simple dissuasion » dans la mesure où elle peut vraiment servir…

    « L’argument massue » de tous les pays « des Autres », anti démocratie, anti libertés, de dictature, de nationalisme exacerbé, des pays dits « du Sud » ou « en voie de développement » (qui, soit dit en passant, « profitent bien » de ce qu’apportent, de ce que vendent, de ce qu’exportent de mode de vie, les pays occidentaux)… C’est d’affirmer haut et fort et unaniment, que l’Occident chrétien, catholique et colonisateur a dominé le monde pendant cinq siècles… Ce qui, bien sûr, ne peut être nié… Et que s’impose désormais, dans un monde « qui a changé », « comme un retour de bâton » cette fois, donné par les dominés de jadis dans une « revanche » jugée juste et nécessaire…

    Un « argument massue » cependant, qui peut être retourné contre ceux qui, aujourd’hui l’assènent, car , que je sache, que nous sachions, jadis, bien avant l’arrivée des « Blancs » Européens en Afrique, en Amérique et en Asie ; qu’ont fait à vrai dire, les anciens grands empires, ailleurs qu’en Europe, les anciens dominants, esclavagistes, guerriers, conquérants, sinon la même chose ? Et d’ailleurs, même durant les siècles de colonisation européenne, dans les pays d’Afrique notamment, les  gourous, marabouts, caïds, chefs de clan et de tribus, dominants et possédants dans ces pays africains, n’ont-ils pas collaboré avec les « Blancs » Européens, et contribué à la fourniture de milliers des leurs, pour le marché des esclaves ? (ils avaient commencé dès le 7ème siècle, en fournissant aux conquérants de l’Islam, des quantités d’esclaves)…

     

    La démocratie, même imparfaite et sapée, pervertie qu’elle est, avec ses « principes » souvent bafoués, ses hypocrisies, ses « leçons de morale aux autres », et aujourd’hui avec ses « neunœils » partout (fichage, surveillance, séquençage, profilage etc.)… La démocratie, oui, telle qu’elle est en son état dans les pays occidentaux… Et les libertés qui vont avec (même encadrées et limitées)… Est, qu’on le veuille ou non, un progrès civilisationnel, c’est aussi – c’est ainsi que je vois les choses - « une étape » ou un « passage obligé » en vue (ou dans le destin) d’un progrès encore bien plus important dans le sens d’un monde « meilleur » si l’on veut, ou tout au moins, différent de ce qu’il est encore…

    Ainsi les Droits de l’Homme (selon la déclaration de 1789), et l’égalité homme femme dans la condition de vie au quotidien, dans le travail, dans les reponsabilités et dans les pouvoirs partagés, dans la société… Sont – ils déjà rien qu’à eux deux, le fondement même des sociétés et pays de l’Occident… Et ne peuvent être niés, rejetés, parce qu’incontestablement ils sont les deux grands vecteurs de la démocratie en tant que « modèle » de gouvernement et de société…

    J’utilise le mot « modèle » bien que je ne crois guère à des « modèles », surtout des modèles du genre « prêt à penser, prêt à porter »…

    Donc, c’est bien la démocratie – même en l’état où elle se trouve aujourd’hui – qu’il faut absolument défendre contre tout ce qui s’oppose à elle !

     

     

  • Histoire d'un paysan, d'Erckmann Chatrian

    Histoire d un paysan 1

    … Dans la collection « contes et romans nationaux et populaires, ce livre, ici, de poche en 5 volumes tel que l’on en voit la couverture, existe en 2 grands volumes reliés en triple frappe dorure pâte rouge bordeaux et à froid sur un cuir bleu ardoise grainé mouton du cap.

    Les fers sont gravés ont été gravés par Michel Vincent. Cette reliure a été exécutée par les compagnons relieurs doreurs pour le compte de Tallandier éditeur à Paris depuis 1865.

    Ce sont ces deux livres, dans cette reliure, que je lis ces jours ci, comportant chacun 550 pages d’un papier blanc de très bonne qualité, avec toutes les dix pages environ, des illustrations (dessins à l’encre)… Livres que j’ai trouvés dans un vide grenier, pour un prix proposé par l’exposant, qui m’a paru bien inférieur à ce qu’il aurait du être…

     

    À la lecture de ce livre, Histoire d’un paysan, d’ Erckmann Chatrian, qui raconte 1789 les états généraux, la patrie en danger, puis l’An I de la république et le citoyen Bonaparte ; comme étant écrit par un jeune paysan de Lorraine, de Phalsbourg, engagé dans l’armée de la République après le 10 août 1792, témoin de son temps - les détails de la vie au quotidien ne manquent pas ! - je ne puis que prendre encore plus conscience de la dimension historique qu’a prise cette époque, de 1789 à 1795, d’abord pour notre pays, la France, puis pour l’Europe et par extension, après la guerre d’indépendance menée par les insurgés des 13 colonies britanniques de la côte Est de l’Amérique du Nord, au-delà de l’Europe et des océans…

     

    C’est bien en effet, la Révolution Française, précédée de la guerre d’indépendance des Insurgés en Amérique, puis les retombées et l’impact qu’ont eu en Europe et au-delà même de l’Europe, ces événements s’étant produits à la fin du 18ème siècle ; qui ont été à l’origine si l’on peut dire, de la civilisation occidentale dans sa nouvelle orientation fondée sur les droits de l’homme, sur la démocratie, en somme la civilisation occidentale dans sa version modernisée – ou si l’on veut « revue et corrigée »… Depuis la décennie 1790/1800…

     

    Avant 1789, la civilisation occidentale existait dans sa version « ancienne », d’Ancien Régime , Catholique et Chrétienne, conquérante, technologique, industrielle, avec ses capitaux et ses armées, sa marine de guerre et de conquête ; des rois, des princes, des royaumes, des empires, de l’aristocratie et des populations des villes et des campagnes, surimposées, surexploitées, maintenues dans l’ignorance, dans les superstitions et dans la soumission…

     

    Dans sa version moderne depuis 1789, la civilisation occidentale – en gros l’Amérique du Nord dont les populations actuelles sont issues en majorité de l’Europe et des pays Africains (esclavage) ; toute l’Europe de l’Ouest et du centre et du nord et du côté Europe du bassin méditerranéen, et l’Australie, et l’Afrique du Sud blanche et noire – a encore longtemps été une civilisation dominante sur la planète (et l’est encore quoique contestée et concurrencée) notamment durant le 19ème siècle et une partie du 20ème, avec les « empires coloniaux » et l’exportation diffusion de sa culture, de son christianisme (catholicisme), de ses modes de vie, de sa vision du monde et de la société en somme…

     

    Cet an I de la République, en fait depuis la prise du château des Tuileries le 10 août 1792, l’institution de la République le 22 septembre 1792 avec la Convention, jusqu’au 9 thermidor (27 juillet 1794), fut une période très difficile et très incertaine…

    En effet, la France républicaine et révolutionnaire, durant cette période d’un an, fut prise en étau entre les armées et puissances étrangères (l’Autriche, la Prusse, l’Angleterre, l’Espagne et les états allemands) et la résistance intérieure (régions rebelles combattant les armées de la Convention et la République, telles la Vendée, les pays de l’Ouest jusqu’à la Normandie, le sud est provençal et méditerranéen, le Lyonnais )… D’où la « patrie en danger », le comité de Salut Public, la Terreur, l’issue au départ, défavorable, des combats aux frontières Nord et Est de la France, menés contre les armées étrangères (surtout celles de l’Autriche) ; ainsi que des combats menés dans les régions rebelles en France même, contre les « ennemis de l’intérieur »…

    Ces hommes du Comité de Salut Public, de la Convention, en 1792, 1793 et 1794, avec l’appui d’une partie du peuple, quoique l’on puisse leur reprocher (la violence, la guillotine, les exterminations de populations en Vendée et dans d’autres régions en France, enfin toutes ces atrocités dans une guerre civile), si l’on se place dans le contexte de l’époque, de si grand péril pour la République Française, furent – j’ose le dire et l’assume – des hommes nécessaires aux commandes du Pays, à l’époque… Sans eux, sans les décisions qu’ils ont prises, sans leurs armées de citoyens tant aux frontières qu’à l’intérieur du pays, ç’en était fait de la Révolution, de la République, et deux siècles plus tard, nous en serions encore dans la civilisation occidentale version antérieure à 1789…

    Certes, tous ces massacres, guillotinades et exterminations – plus de 200 000 morts en Vendée et pays de l’Ouest, avec les villages brûlés… Je le déplore, oui, je le déplore… Mais… Je ne condamne pas la Terreur, Robespierre, Saint Just, Couthon, le Comité de Salut Public !

    Et de même de nos jours, bien que je ne sois guère un aficionado de la civilisation occidentale à cause de ses dérives (tout de même il faut le dire, fondée sur les droits humains et sur la démocratie – bien que souvent servant de façade) , à choisir si c’était absolument nécessaire de choisir, je défendrais et appellerais à défendre cette civilisation occidentale (même dans l’état où elle est) !

     

    « Petite question » : Est-ce qu’aux Etats Unis d’Amérique, au Canada, en France, aux Pays Bas, en Allemagne, en Italie, en Hongie, en Pologne, en Belgique, en Angleterre, en Australie, en Afrique du Sud, en Espagne… Enfin dans n’importe quel pays faisant partie de l’Occident politique économique social mode de vie culture… Est-ce qu’on pend, fusille, guillotine, condamne à mort un anarchiste, en 2022 ? Réponse : « au pire – et c’est d’ailleurs ce qui se pratique – on le zappe !

     

    En revanche, chez Poutine, chez Erdogan, chez Xi Jinping, chez Kim Jong-un, chez Ebrahim Raïssi ; l’anarchiste il est soit pendu soit enfermé dans un goulag !

     

     

  • Ce qu'interdit de dire ou de faire, la Loi ; est-ce une atteinte à la liberté ?

    … La liberté d’expression dans son essence et dans sa vérité – qui implique qu’effectivement on peut tout dire, tout écrire, tout montrer sur la place publique au vu et au su de tout le monde - implique aussi de la part de celui qui s’exprime, qu’il intègre dans son esprit la possibilité de réactions diverses et de conséquences fâcheuses à la suite de ce qu’il a dit, écrit, montré…

    Dans les pays de démocraties occidentales dont en particulier la France, il semble que beaucoup de gens n’aient point une idée exacte et juste de ce qu’est la liberté d’expression : ils croient que, libres de dire, d’écrire, de montrer tout ce qu’ils veulent – souvent d’ailleurs sans véritable réflexion et dans la précipitation – ils n’ auront pas à en payer le prix, de cette liberté qu’ils prennent. (Ou plutôt ils n’ont aucunement à l’esprit qu’ils devront en payer le prix, se sentant impunissables). Autrement dit l’idée de responsabilité leur échappe.

    Ce que la Loi interdit – dans les démocraties occidentales - est perçu comme une atteinte à la liberté, alors qu’en réalité ce que défend de dire ou de faire la Loi est une réaction à des libertés que l’on prend de dire et de faire ceci ou cela, dans un ordre social défini par des conventions et des principes…

    La responsabilité consiste en l’acceptation de la réaction. (L’acceptation étant toujours difficile cependant)…

     

  • Je hais la haine

    Dans un journal Sinézone que, soit dit en passant je préfère à Charlie Hebdo, et que de temps à autre j'achète ; je lis ce titre « Tout le monde déteste Macron »...

    À dire « plus vrai » cette détestation de « tout le monde » (enfin d' au moins environ 80% des Français)... N'est pas très loin de la haine, selon ce qui se lit dans les réseaux sociaux, selon ce que l'on entend dire autour de soi, de ce président qui décidément, est encore plus honni que Nicolas Sarkozy et que François Hollande en leur temps...

    Opposition, contestation, violence dans le propos et dans la caricature, résistance, manifestations, révolte... Tout cela oui, mais haine NON !

    La haine est un « cancer vache » de la société ! … Et de la démocratie... Lorsqu'elle se cristallise sur une personne (en l'occurrence le président de la république), sur un groupe de personnes (en l'occurrence des élus de la république), sur une communauté de personnes, sur une catégorie de personnes (en l'occurrence, des Juifs ou des Musulmans, ou encore des homosexuels)... La haine ne mène qu'à un régime de terreur ou de goulag si elle va jusqu'au bout extrême de son évolution... Ou à une dictature dans le « moins pire des cas » (qui est quand même une calamité)...

    Je hais la haine ! Vous ne me verrez jamais dans une manif brandissant un long bâton symbolisant une pique de 1793 avec au bout une pancarte dessiné dessus la tête de quelque personnage que ce soit ! … En revanche... quelques « écrits pirate et iconoclastes »... … …

     

     

  • La démocratie, en tant que "matrice" ou "passage obligé"

    Une démocratie malade, affaiblie, corrompue, attaquée, en perdition, sur le point de se déliter au risque de disparaître et d'être remplacée par un régime autocratique, une dictature, un pouvoir autoritaire auquel on se soumet et où l'on s'abandonne corps et biens et âme ; c'est comme un animal malade : au lieu d'euthanasier l'animal, on le soigne, et tant qu'il lui reste un souffle de vie, on le sauve, on l'empêche de mourir quitte à ce que sauvé, il demeure infirme...

    Parce que la démocratie est le seul « passage obligé possible » qui ouvre la voie à un régime ou à un système « politico-social » qui se fonderait sur le pouvoir réel du peuple se concertant et s'organisant en assemblées, en coopératives, en syndicats, en associations d'intérêts communs ou généraux, reliés et coordonnés dans leurs actions et assurant la sécurité, la liberté, le bien de tous...

    Une démocratie au sens de ce qu'est une démocratie en tant que système politique actuel, fonctionne avec un président élu, des députés, des institutions ; elle peut être « de droite ou de gauche ou du centre »... Mais elle demeure la seule « matrice » ou le seul « bouillon de culture » d'où peut sortir ce qui la remplacerait par le pouvoir réel du peuple et où il n'y aurait plus de gouvernement centralisé, plus d'élus mais des citoyens responsables et libres qui se concertent, s'organisent et gèrent...

     

    Lorsque la violence notamment par ce que l'on appelle des « opérations coup de poing » qui, au delà des manifestations de milliers de gens dans la rue, se multiplient et s'amplifient ; lorsque la violence s'exerce contre des permanences de députés (les élus de la Nation), contre un appareil politique, un pouvoir, un gouvernement et ses représentants (la force publique), un président de la République, contre un personnel politique que l'on voudrait voir disparaître (mais soit en passant pour le remplacer par quoi, par qui et comment, là s'en en finit plus de polémiquer dans une foire d'empoigne)...

    Cette violence d'opérations coup de poing, cependant, ne se canalise pas tout à fait dans la voie qu'il conviendrait, à mon sens... J'aimerais mieux que cette violence s'exerce contre ceux qui détiennent le vrai pouvoir, c'est à dire le pouvoir de l'argent, de la finance, du lobbying, des décideurs économiques, des multi milliardaires et des actionnaires, de cet ultra néo libéralisme prédateur assassin de notre planète...

    Certes, à un certain niveau de surdité et de mépris de la part d'un gouvernement, pour des millions de citoyens de la nation -on va dire dans la proportion de 2 sur 3- cette violence d'opérations coup de poing peut être vue comme un « passage obligé » qu'il faut bien se décider à franchir... Puisque les gouvernements et la force publique et leur appareil politique après tout, sont bien les « gardiens -ou les chiens de garde- du Temple »...

     

    La violence qui détruit et expulse sans la vision d'un monde différent de tout ce que l'on a pu connaître jusqu' alors en droite ou en gauche, sans la concrétisation de cette vision, est un terreau pour les dictatures, et donc une menace pour la démocratie, une renonciation à ce « passage obligé » qui est celui de la démocratie...

     

     

  • Image de couverture

     

    Galaxie

     

    C'est l'image que j'ai choisie pour écran d'accueil de mon ordinateur, à l'appui sur le bouton de mise en marche...

    Et le nom que j'ai donné à mon ordinateur est Cassiopée...

    Si je devais définir et mettre en ligne ma « story » sur Facebook, comme tant le font de 7 à 77 ans et même des « papy-mamy » de plus de 80 balais... Ma « story » aurait pour « scoop du jour » de jour en jour -pour ne pas dire d'heure en heure- des images du cosmos, de paysages de la Terre, de mes copains coléoptères, de mon ami le crapaud, et de bien d'autres créatures vivantes...

     

     

    Cet engouement généralisé et omniprésent pour les stories (et tout ce qui y ressemble ou s'en apparente) sur les réseaux sociaux Facebook , Instagram principalement ; participe à une conformisation de l'information standardisée, accélérée par la consommation de masse de produits et outils technologiques de traitement et diffusion de l'image (surtout de l'image animée)...

    Ainsi nous sommes donc, nous devenons donc implicitement d'accord avec cette conformisation ; nous nous laissons abuser car nous croyons être plus libres... Mais que « vaut » cette liberté, si notre réflexion, si notre pensée personnelle, si notre capacité intérieure à résister à ce qui nous conditionne, nous font défaut parce quelles sont uniformisées, laminées par cette uniformisation standardisée ?

    Le propre (ce qu'il y a de plus évident et de plus caractéristique) de la mise en place -mine de rien- d'une dictature (dictature de l'argent, de l'apparence, du marché... Et bien sûr dictature politique, de pouvoir, de type d'économie étendue au monde entier)... C'est cette « illusion de liberté » qui est donnée par le Pouvoir en place -en fait, organisé et planifié- mais qui incite à un tel abus, à un tel délitement de la liberté, que, dès le jour où s'instaure la dictature, la liberté se trouve mise sous verrou... Parce que, ce qui a tant choqué les uns et les autres, ce qui a tellement dérangé bien des gens... Finit par pousser l'autorité dominante parvenue au Pouvoir, à imposer une sorte de « moralisation » de l'expression publique (« moralisation » qui de fait, sert surtout de prétexte pour restreindre considérablement les libertés, toutes les libertés...

    Ainsi les dictatures qui s'avancent masquées sont plus pernicieuses que les dictatures qui s'avancent avec leur vrai visage quoique ces dernières soient en réalité impitoyables mais au moins on peut les combattre, les empêcher d'avancer... C'est bien plus difficile de s'opposer à l'obscurantisme qui se donne l'apparence de la lumière surtout si la lumière bien « flashante et bien pulsante, séduit et attire...

    L'obscurantisme dont les composantes sont la haine, la stigmatisation, le rejet, la violence des propos lapidaires, le racisme, le sexisme, tout cela diffusé sur les réseaux sociaux, et qui fait la Une quotidienne des radios, des télés, des médias grand public... C'est ce qui « fout en l'air » la démocratie, c'est ce qui prépare ces lendemains où l'on n'aura plus le droit de rien dire !

    Combattre la haine, la stigmatisation, le rejet, la violence des propos lapidaires, le racisme, le sexisme, c'est combattre pour le maintien de la démocratie ! … Et au contraire, s'y jeter dedans -ou même y être indifférent, c'est ouvrir la porte aux dictatures et aux dominants !

    Les armes, le « matériel de guerre » pour ce combat ? C'est dans la beauté du monde qu'il faut aller chercher ! Dans tout ce que nous offre encore la beauté du monde, dans tout ce dont on peut témoigner, de la beauté du monde ! …

    Et la beauté du monde apparaît en mille et mille petites touches de couleurs, de points de lumière, que le « tableau raté » dans son gigantisme de concrétions, de croûtes déchiquetées et de déchirures, de violences et d'obscénités, de pourpre, de bleu nuit, de vert, d'ocre et de jaune furieusement barbouillé, tout cela dans une fantasmagorie dantesque... Ne peut empêcher de surgir, d'étreindre le regard, d'émerveiller, de sauver du désespoir...

     

  • L'anti parlementarisme et le dégagisme lapidaire, désolantes réponses à un ordre contesté

    ... L'anarchie, au sens où je l'entends ( et que j'ai essayé de définir : en gros, un "ordre" fondé sur une "mécanique" universelle, un ordre naturel en somme, avec en tant que "principe fondamental" le principe de relation s'établissant entre les êtres et les choses -relation de symbiose ou d'opposition ou de complémentarité ou d'association entre les êtres vivants- comme ce que, par exemple on peut observer dans le monde végétal entre les plantes de toutes nature et qui est d'ailleurs d'une complexité dont on n'a pas idée ; comme ce que l'on peut observer pour une meute de loups ou d'animaux sauvages vivant en troupes, ou encore pour des chats ou des chiens vivant ensemble dans l'espace délimité mais assez vaste d'un refuge SPA, ou des fourmis en fourmilière... Un ordre naturel qui devait être ou plutôt ressembler aux sociétés humaines préhistoriques de la fin de la dernière époque glaciaire ; un ordre naturel dans lequel certes il y a entre les êtres vivants de chaque espèce, un rapport dominant/dominé mais "logique" ou nécessaire question cohésion et survie du groupe question reproduction et transmission de "savoir faire/savoir s'adapter")...

    C'est ainsi que j'ai essayé de définir l'anarchie, faisant ressortir de cette définition, la non nécessité pour les sociétés humaines, de gouvernance, de système politique, de loi écrite, de police, d'armée, de règlements, de religion, de morale, d'administration et de justice pléthorique, de toutes sortes de conventions, de modes dominantes de pensée ou d'idéologies...

    Il est bien évident que le monde humain dans l'évolution qui est la sienne, de ses civilisations et de ses sociétés qui se sont succédées à travers les âges... N'est pas prêt, n'est pas mûr, pour l'anarchie, et qu'il en est encore très éloigné... D'autant plus que lorsqu'il se "mêle d'anarchie" il dénature, dégrade, pervertit l'anarchie en des formes d'anarchie qui ne sont pas l'anarchie mais en gros l'expression et la manifestion de la violence avec des solutions ou des réponses alternatives sans aucun avenir durable...

    L'anarchie, au sens où je l'entends, ne pourra être, ne pourra devenir réalité qu'en passant par le principe démocratique, la démocratie étant un principe ou une forme de gouvernement constituant une "étape", une "étape incontournable" avec, en conséquence, des gens élus, choisis par le peuple pour représenter le peuple dans chacune de ses composantes sociales...

    C'est le seul moyen, la démocratie, pour parvenir un jour -si l'on y parvient- à l'anarchie, à l'anarchie dans le sens que je viens d'essayer de définir plus haut...

    C'est pourquoi je dis que le slogan "élections piège à cons" est une réflexion lapidaire, sans aucune envergure, sans fondement.

    C'est pourquoi je dis aussi "que la pire ou la plus exécrable des démocraties, on qu'une mauvaise démocratie, injuste, pervertie, avec des gens qu'on voudrait voir partir, qu'on conteste, auxquels on résiste et qu'on va jusqu'à conspuer, injurier, attaquer... C'est encore mieux -ou moins pire- que pas de démocratie du tout... D'ailleurs il faut dire -ce que l'on occulte- que même dans une démocratie pervertie et avec des gens au pouvoir qu'on conteste, il y a toujours "des choses positives et utiles qui se font même si ces choses ne profitent pas à tout le monde"...

    Quand j'entends parler d' anti parlementarisme délibéré je suis inquiet et effrayé parce que cela me fait penser à un retour de l'absolutisme tel qu'il existait du temps de l'Ancien Régime -d'avant 1789- ou tel qu'il existe dans les pays non démocratiques où règne un régime de dictature... Ou encore cela me fait penser à des formes d'anarchie qui sont des formes complètement dénaturées et perverties, de l'anarchie (loi du plus fort, "ôte toi de là que j'm'y mette", prédation, haine, rejet, stigmatisation, vengeance aveugle, arbitraire, chacun qui veut imposer sa vérité, "chacun pour soi et Dieu pour tous", "oeil pour oeil dent pour dent" .... Tout ce que je combats et dénonce...

    Non à l'anti parlementarisme et au dégagisme délibérés et lapidairement proférés...

    Non à "élections piège à cons"...

    Et on passe d'abord par la démocratie dans l'état où elle se présente et se réalise...

    ... MAIS "vive cette anarchie qui n'a rien à voir avec les mouvements anarchistes actuels, qui est encore du domaine de l'utopie, une utopie que je "chéris" si je puis dire...

     

     

  • La démocratie, serait-elle un leurre ?

         Le monde actuel, avec ses pays et ses peuples, avec la diversité de ses cultures, de ses croyances et de ses modes de vie ; n'est pas encore, loin s'en faut, prêt pour la vraie démocratie...

    Nous ne savons pas, d'ailleurs, ce qu'est la vraie démocratie.

    Le mot vrai a-t-il même un sens ? N'est-il pas, ce mot vrai, un mot vide de sens, un mot creux, un mot qui ne veut rien dire et tout dire ?

    Qu'est-ce qui est vrai, et qu'est-ce qui ne l'est pas ?

    Le mot démocratie vient de deux mots du Grec ancien : dêmos le peuple, et kratos le pouvoir.

    D'où le pouvoir par le peuple.

    Mais le peuple n'est pas un, le peuple est pluriel et divers... Ou, plus exactement, il est un en un grand nombre d'exemplaires et chacun de ces exemplaires est différent de l'autre.

    Alors comment le pouvoir peut-il être, peut-il se manifester, exercé par autant de un(s) si différents les uns des autres ?

    La démocratie serait-elle un leurre ?

    La démocratie, telle que nous la voyons et telle qu'elle semble instaurée dans un certain nombre de pays, est-ce que cela ne serait pas... « de l'anarchie organisée n'ayant rien à voir avec l'anarchie » ? L'anarchie qui serait la forme la plus élaborée, la plus évoluée, la plus avancée, de « gouvernement  et de pouvoir » ? … (Soit dit en passant, le monde, et chacun d'entre nous, on est très loin d'être prêt, d'avoir le niveau -d'esprit et de culture- pour « cette forme la plus avancée et la plus évoluée de gouvernement et de pouvoir)...

    Ce que l'on appelle démocratie aujourd'hui (et hier aussi) n'est autre que de l'anarchie organisée, autrement dit une triste parodie de l'anarchie...

    C'est un « ordre » dont la structure est identique à celle d'un ordre non démocratique.

    Toutes les révolutions ont été « récupérées » par des malins, par des profiteurs ou par des extrémistes ; et n'ont jamais engendré que des conflits, qu'une confrontation d'intérêts et de sensibilités, que de la violence...

    Les « petits » veulent « singer les gros » et sont les premiers à s'asseoir sur les valeurs fondamentales et sur la justice. Ce sont d'ailleurs les « petits » qui ont « fait » les gros, les gros qui, sans ce que font les petits dans leurs vies pour devenir plus gros sur le dos des autres petits, n'auraient jamais pu devenir gros...

  • Présidentielles 2012, bilan réel

    46 millions d'inscrits sur les listes électorales pour un pays de 65 millions d'habitants.

    9,2 millions d'abstentionnistes.

    2 millions de bulletins blancs ou nuls.

    Suffrages exprimés Hollande/Sarkozy : 34,8 millions.

    Suffrages exprimés Hollande/Sarkozy/blancs ou nuls : 36,8 millions.

    Hollande : 18 millions.

    Sarkozy : 16,8 millions.

    Le vote Hollande comprend : 10,5 millions de "pur Hollande" ; 1 million de voix Marine Le Pen ; 3,2 millions de voix Mélanchon ; 1,3 millions de voix Bayrou, et 2 millions autres (Eva Joly, Cheminade, Poutou, Arthaud, Dupont Aignan et indéterminés).

    Le vote Sarkozy comprend : 10 millions de "pur Sarkozy" ; 3,8 millions de voix de Marine Le Pen ; 1 million de voix de Bayrou ; 1,2 million autres et indéterminés.

    Hollande est donc élu par 18 millions de personnes en France, dont 10,5 millions de ce que j'appelle les "pur Hollande"...

    En face, juste en face de ces 10,5 millions de "pur Hollande", et l'on peut dire frontalement opposés, l'on y trouve "naturellement" les 10 millions de "pour Sarkozy" (il y a là à mon sens une véritable fracture, mais une fracture qui, selon les développements de l'actualité politique, évènementielle, sociétale et économique, est soit "à l'état latent" soit "en l'état de conflit")...

    En face, aussi, de ces 10,5 millions de "pur Hollande", l'on y trouve les 7,5 millions de personnes qui ont voté Hollande mais constituant en réalité deux forces d'opposition (l'une d'un million de personnes et l'autre d' 1,3 million) et une force de vigilance prête à se manifester, de 3,2 millions de personnes... Sans compter les 1,2 million "autres et indéterminés"...

    ... La démocratie est une expérience difficile et périlleuse, mais qui néanmoins, est essayée en tant que système de gouvernement et d'organisation de la société, depuis des temps immémoriaux, par quelques peuples sur notre planète, et cela en divers pays.

    Je pense que la démocratie ne peut évoluer vraiment "dans le bon sens", qu'au prix d'une expérience difficile et périlleuse... d'autant plus difficile, d'autant plus périlleuse...

    Nous sommes en 2012, après cette élection, en France... "dans une expérience difficile"...

    « Il y a dans la dureté du monde en dépit de sa violence et de tout le poids dont elle pèse sur nos existences, une certaine beauté.

    Cette beauté réside dans la faculté qu’ont les êtres vivants à survivre, s’adapter, évoluer, établir entre eux une relation intense et durable dans un environnement hostile.

    Qu’elle soit une fatalité ou non, la dureté du monde dans toute sa réalité est une nécessité. Sans elle, il n’y aurait jamais cette espérance si belle et si enthousiasmante d’un avenir meilleur, ni cette capacité qu’ont les êtres vivants à évoluer et à se perpétuer. »