Articles de yugcib

  • L'amertume est inféconde

    .. Si l'amertume est inféconde, ne produisant que du ressentiment ayant tendance à s'exacerber et de la nostalgie le plus souvent douloureuse, inscrivant des bémols sur la partition musicale qu'il nous reste à écrire (et avec de moins en moins de dièses)...Autrement dit pour les jours qui nous restent à vivre...

    En revanche l'amertume est féconde dans l'expression de notre vie par l'art ou par la littérature...

    Et je ne suis pas sûr, pas sûr du tout, que l'amertume exprimée par l'art ou par la littérature, même avec beaucoup de talent et de la meilleure facture, et avec de l'humour... puisse impacter, émouvoir, sensibiliser des personnes que l'on a connues et qui un jour ou l'autre nous ont déçu pour telle ou telle raison... Et encore moins impacter des personnes que l'on aimerait bien avoir pour lecteurs, pour visiteurs, spectateurs -et si possible, amis...

    C'est dans le domaine de la relation humaine que l'amertume, inféconde et ne produisant que du ressentiment avec de la nostalgie douloureuse, est le plus difficile à évacuer, d'autant plus que la relation a été "rapprochée" et a duré...

    En fait, l'écriture, la poésie, l'art, n'évacuent pas au sens d'éloigner ou de faire disparaître... L'écriture, la poésie, l'art, évacuent l'infirmité qui serait la nôtre, à ne pouvoir exprimer...

    Parce que l'on a su exprimer (ou que l'on a cru savoir exprimer) il nous semble que l'on a, d'une certaine manière, surmonté... Mais l'amertume est toujours là, bien réelle...

     

     

  • Dans un grand vent de pleurs

    ... Dans un grand vent de pleurs tourbillonnent, poussés par des tristesses infécondes emplies de nostalgies et d'amertumes tout aussi infécondes, des chagrins craquelés, fendus et recroquevillés dont les fines nervules tordues ne portent plus en elles qu'une sève gelée... Et dans le grand vent, des gouttes de lumière ne mouillent que des rêves décolorés...

    Dans une longue parole silencieuse et enfouie, les pleurs sèchent et leurs traces ne sont pas visibles sur les chemins où courent d'autres chagrins, d'autres tristesses, d'autres amertumes...

    Guillotiner nounours dans un grand rire bleu et peler des mandarines sans plier un pouce ou un majeur qui l'un ou l'autre de son articulation crie, en faisant glisser le couteau sous l'écorce de la mandarine...

    Et mettre à la place de la tête du nounours, la grosse bouille citrouille d'un quinquin de carnaval, ou un grand cou de girafe en carton avec des arc-en-ciel enroulés dessinés dessus...

    Alors dans le grand vent tourbillonneront, poussés dans les défilés des carnavals, les chagrins devenus quinquins...

     

  • Quels propos dans les conversations et par les médias, contre les dominants ?

    ... Et tant, oui tant, autant dans les conversations en famille et avec ses connaissances autour de soi, que sur les réseaux sociaux et les blogs sur internet, que sur ce que diffusent à longueur de journée les médias sur les radios, les télés et dans les journaux ; l'on ne parle que d'islamisme, de voile, des musulmans en général, d'insécurité et tout ce qui touche à des thèmes d'actualité qui divisent les gens et fait l'ojet de polémiques à n'en plus finir... Tant que l'on parle de ces grèves à répétition et de ces mouvements sociaux qui "plombent l'économie" et "gênent les gens dans leur déplacements, leurs activités, leur travail"... Jamais l'on ne parle du "vrai problème" qu'est la dominance des puissants, des lobbies, des banquiers, des actionnaires et de leurs revenus indécents, du capitalisme prédateur et dévastateur, de cette économie de la croissance qui ruine et pollue la terre, l'air, l'eau, les océans, la santé des gens ; de cette puissance démesurée des géants du numérique que sont Google, Amazon, les data center de milliards de données... Comme si une sorte d'"omerta" du silence et de la résignation, de l'indifférence, de l'abdication, jetait un voile sur ce qui pourrit la vie de centaines de millions de gens de par le monde... Comme si cette injustice des inégalités sociales, cette domination des puissants, parce qu'elles ont de tout temps existé depuis l'antiquité, le Moyen Age, cela était "de l'ordre naturel et incontournable des choses" !

    Eh bien, NON, NON et NON! Ce pas "l'ordre naturel des choses" (qui est un ordre fait en vérité de relation et d'interdépendance ou de symbiose ou de complémentarité ou d'opposition de forces et de nécessités entre les êtres vivants, les végétaux, les minéraux, les éléments de toute matière, atomes, molécules, assemblages)... Mais un ordre instauré par les humains et leurs sociétés avec des codes, des lois, des principes, enfin tout un ensemble de systèmes, un ordre qui n'a rien à voir avec la manière dont fonctionne la nature, l'univers, que l'on qualifie d'injuste alors que l'injustice réelle résulte de ce que font les humains dans les seuls intérêts qui sont les leurs, et en particulier les intérêts des humains les plus dominants et les plus possédants...

     

    Le problème, c'est... Ce sont :

     

    -Les géants du numérique et du Web sous l'appellation (l'acronyme) GAFAM... Dont Google, Apple, Amazon, Microsoft...

    -Les géants de l'économie agro-alimentaire, industrielle, équipements, communication, loisirs, transport, énergie, marchés de la consommation tous produits :

    Monsanto, Bayer, Sanofi, BMS-Upsa, Total, AXA, Véolia, Vinci, Vivendi, L'Oréal, LVMH, Alcatel, Areva, Colas, Eiffage, Lagardère Média... Pour ne citer que ceux-là parmi tant d'autres...

    Un problème que l'on ne peut résoudre que par un ensemble de révolutions, de révoltes, de tous les peuples du monde, d'un changement de choix et de comportements du plus grand nombre possible de gens dans la vie quotidienne, la manière de se nourrir, de s'habiller, de s'équiper, de se loger, de communiquer, de se déplacer...

    Ce sont tous ces géants du Web et de l'économie de marché, de l'énergie et de la santé, qu'il faut mettre à terre, déposséder de leurs centaines de milliards, des revenus indécents de leurs actionnaires et de leurs dirigeants (qui est de l'argent qui ne finance jamais ce dont les populations ont besoin pour se nourrir, se loger, se soigner, s'instruire, se déplacer, dans un système public de gestion, mais qui ne profite qu'à une minorité de possédants, soit 1% des gens sur Terre...

     

    Le problème, ce n'est pas tout ce dont les médias, les télés, l'internet, nous "chauffent les oreilles" à longueur de journée... Ou qui caressent l'opinion publique bien dans le sens d'un poil hérissé à la vue de quelque "bête à abattre" qui fait qu'on ne voit qu'elle et pas le monstre pourtant bien visible qui est le vrai ennemi...

     

     

  • Mon chien stupide, de John Fante

    Mon chien stupide

    ... Le livre de John Fante est un roman dans la pure tradition autobiographique, style, écriture, de l'auteur, où sont abordés entre autres thèmes privilégiés de l'auteur ; les relations familiales et la place de l'artiste dans la société.

    Déjanté, débridé, irrévérencieux, brut d'émotion et d'humour, sur un fond d'amertume, de cette amertume dont John Fante dit qu'elle est la pire chose qui puisse arriver aux gens...

    ... Le film dont le titre est le même "Mon chien stupide", réalisé par Yvan Attal lui-même dans le rôle de Henri Mohen le personnage principal, avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle de Cécile la femme d'Henri, et de Ben Attal le fils du réalisateur dans le rôle de Raphaël le fils d'Henri, est une adaptation proche du roman de John Fante, un écrivain américain du 20ème siècle fils d'immigrants italiens qui a grandi dans une famille croyante et conservatrice dans un environnement qui lui fut hostile et dans lequel il a été incompris...

    Pour reprendre une expression de Frantz Kafka, le film "Mon chien stupide" et surtout le livre de John Fante, est, par son style, par son écriture, et dans tout ce que le livre évoque, un "coup de hache sur la mer gelée"...

    Mon sentiment est que, dans l'époque où l'on vit en ces années d'autour de 2020, bien plus encore que la pesanteur des croyances et des habitudes avec tout ce que les croyances véhiculent de crispations et de violences ; bien plus que l'absence de repères dans les relations familiales et que la place incertaine et aléatoire de l'artiste dans la société ; bien plus aussi, que l'indifférence, que l'incompréhension, que le renoncement -ou que le radicalisme dans un engagement politique ou religieux... C'est le recul -ou le repli- de l'intelligence dans la relation humaine, sur fond de ce qui imite l'amour à s'y méprendre (ce que j'appelle "l'ennemour") ; c'est le recul de la réflexion, le remplacement de la bienveillance par la complaisance, la substitution de l'affirmation par l'outrance, la domination de l'apparence et de l'effet immédiat sur l'authenticité et la réalité vraie... De telle sorte que le "coup de hache sur la mer gelée" devient un "coup d'épée dans l'eau"... Et qu'en tant qu'artiste, écrivain, poète ; en tant qu'être de réflexion et de pensée, en tant qu'être "ordinaire" -mais purement humain... Ça devient, comme pour le petit renard des sables vivant et se déplaçant dans un désert de rocailles de ci de là habillé d'un peu de verdure... De plus en plus difficile, de plus en plus aléatoire... Avec le difficile qui pèse plus que l'aléatoire...

     

    http://yugcib.forumactif.org/t74-john-fante

     

     

     

  • Les violences dans leurs dimensions

    ... Si je fais une comparaison entre :

     

    -La violence que l'on peut constater en milieu urbain, exercée par des manifestants ayant en leur rang des "individus qui veulent -comme on dit- en découdre" (contre des forces de l'ordre, contre l'ordre établi, contre ce qui représente le pouvoir, l'autorité et les puissances d'argent) et par les "casseurs" qui s'attaquent à des boutiques de luxe (comme par exemple sur les Champs Elysées lors des manifestations de gilets jaunes en décembre dernier), et d'une manière générale toute forme de violence de rue, de grève, d'occupations de lieux tels que postes de péage d'autoroute, dépôts d'essence, usines, sites de production, entreprises menacées de fermeture, violences exercées par des gens en colère, des gens qui vont perdre leur emploi ou voir leurs conditions de travail se dégrader...

    -Et la violence des dominants (les puissances d'argent, les lobbies de l'agro-alimentaire, de l'industrie, du numérique, de l'énergie, du commerce mondialisé, avec leurs dirigeants tous multimilliardaires avec leurs cohortes d'actionnaires qui se gavent de dividendes et dont les revenus progressent plus vite et plus fort que les revenus du travail), et la violence des gouvernements qui soutiennent les intérêts des dominants, avec leurs politiques diamétralement opposées aux aspirations des populations...

    Je dirais que la violence que j'ai décrite en premier lieu est de la même dimension que celle par exemple d'un gros caillou (ou d'un pavé de rue) de l'ordre d'une dizaine de centimètres d'envergure en longueur et épaisseur...

    Mais que la violence que j'ai décrite en second lieu est d'une dimension de l'ordre de celle d'un astéroïde ou d'une météorite -ou d'un bloc rocheux- de deux ou trois dizaines de mètres d'envergure en longueur et épaisseur...

    -Il est encore une autre dimension de violence, absolument incomparable avec la première et la deuxième que j'ai définies, qui pourrait aussi être comme celle du bloc rocheux ou de l'astéroïde, mais un bloc ou un astéroïde celui-là, hérissé d'aiguilles, déchiqueté, d'une forme ne pouvant être décrite, d'une envergure en longueur et épaisseur non mesurable du fait de ses prolongements... Cette dimension là, de violence, englobe le terrorisme de groupuscules extrémistes et de fanatiques religieux commettant des attentats blessant ou tuant des gens (soit dit en passant les victimes de ces actes de terrorisme ne sont jamais les dominants au sein de leurs sièges de gouvernance, jamais les assemblées d'actionnaires, jamais les multimilliardaires dans leurs demeures bunkérisées)... Englobe, outre le terrorisme, les guerres de marché et d'économie entre grandes puissances, les guerres locales, où des armées s'affrontent, où des bombardements détruisent des villes et où les gens par milliers fuient les zones dévastées...

    Si cette violence du terrorisme et des guerres peut être aussi comme un bloc rocheux ou un astéroïde s'abattant sur les gens de ci de là, l'on peut se demander s'il n'y a pas une "force d'attraction ou une force gravitationnelle", entre la violence des dominants et la violence des armes par le terrorisme et par les guerres...

     

     

    ... En définitive faites les comptes entre la violence des mécontents et la violence des dominants :

    D'un côté quelques vitrines brisées, des postes de péage d'autoroute saccagés, des pneus qui brûlent à l'entrée d'une usine, un dirigeant par ci par là, molesté, des rond-points occupés, des barrages sur des routes et des voies ferrées, des façades de préfecture noircies, des magasins pillés, des grèves qui n'en finissent pas avec des manifestations à répétition, des dépôts d'essence investis, quelques millions d'euro de perdus pour l'économie de croissance...

    Et d'un autre côté, des dizaines de milliers de vies brisées par la perte d'un emploi, des suicides par centaines, des millions de gens qui souffrent, qui galèrent, dans un quotidien de vie de plus en plus difficile, des gens aux urgences dans les couloirs d'hôpitaux qui attendent des heures, des jours et des nuits allongés sur des brancards... Cela en fait, de la misère, de la souffrance, de la précarité, des morts même... Du côté qu'écrasent et que violentent les dominants, les financiers, avec l'aval des gouvernants...

    Et ce n'est pas -cela ne sera d'ailleurs il faut le dire- jamais, au grand jamais les partis dits "populistes" qui "feront mieux" que les gouvernants en place... Ils feront pire et avec, au départ et surtout tant qu'ils sont en campagne, une "olive bien huilée bien mirobolante dans le fondement" (ou une main bien caressante dans le sens du poil) !

     

     

  • Algérie, la guerre des appelés

    ... Film documentaire en deux parties, réalisateurs Thierry de Lestrade, Sylvie Gilman.

    Sur France 5 dimanche 3 novembre 2019 à 20h 50.

    Le bourbier, puis l'héritage (les deux parties de chacune environ 1heure)...

    ... Pour moi qui fus, à l'âge de 12, 13 et 14 ans, à Blida (52 km d'Alger, au pied de l'Atlas Tellien qui surplombe la plaine de la Mitidja) de 1959 à 1962, un jeune témoin de cette dernière phase de la guerre d'Algérie, et que j'étais en classe de 6ème puis de 5ème au lycée Duveyrier de Blida... Et qui avait des copains "pathos" (fils de métropolitains qu'on appelait alors "Français de France"), des copains "pieds noirs" (fils de "Français d'Algérie" depuis 1, 2 voire 3 générations) et des copains Arabes (dont l'un était avec moi premier à égalité, de la classe, et l'autre dernier de la classe)... D'avoir revu ce film m'a "replongé" dans le souvenir qui m'est resté et m'a accompagné ma vie durant, de ces années 1959-1962 que j'ai vécues là bas, avec mes parents...

    De tous les films et les documentaires que j'ai vus jusqu'alors, sur la guerre d'Algérie, c'est celui que j'ai vu ce dimanche 3 novembre 2019, que j'ai trouvé le plus vrai, le plus poignant, celui qui retrace ce qui fut durant ces années de 1954 à 1962, avec le plus d'exactitude, non seulement les événements par eux-mêmes mais aussi dirais-je, "l'atmosphère" de l'époque...

    Certes, nous avons là le témoignage des appelés (aujourd'hui âgés d'environ 80/90 ans, donc nés vers 1935/1940)... Et qui furent en huit ans, de 1954 à 1962, deux millions de jeunes Français des villes et des campagnes, de toutes les régions de France... Toute une jeunesse de cette époque ! Tous, en âge pour le service militaire -à partir de 18 ans- envoyés en Algérie après quelques mois d'instruction en "métropole"... Vingt-neuf mois en tout (je l'écris en toutes lettres)... C'est dire les deux ans et demi les plus "marquants" du passage de l'adolescence à l'âge adulte... Et avec dans toute la durée du "service" en Algérie, une seule permission -forcément très courte...

    Jamais encore à ce point, en tant que témoin de l'actualité du monde, de tout ce que je vois, de tout ce que j'ai pu exprimer jusqu'à ce jour... Jamais à ce point, en ayant vu ce film documentaire, je n'en ressenti aussi fortement ce qui relie cette époque là, de 1954 à 1962, à l'époque que nous vivons aujourd'hui (état du monde, société, dominations, cultures, religions, conflits, racisme, violences, exacerbations, crispations, prédations, guérillas et révoltes urbaines, misère, inégalités, attentats et terrorisme, tensions entre grandes puissances, guerres au moyen orient et en Afrique -pour résumer une véritable décomposition, une déliquescence tragique de notre civilisation, au 21 ème siècle)... Une époque actuelle, reliée aussi au passé, un passé de 130 ans de présence française en Algérie de 1830 à 1962, et de plus de 150 ans de présence européenne (surtout française et britannique) depuis le 18 ème siècle en Afrique et en Asie...

    Et je me dis que le monde d'aujourd'hui c'est comme un héritage empoisonné qui nous a été légué... Et dont nous allons finir par mourir comme d'un "cancer vache"... Avec toute la "chimiothérapie" des nouvelles technologies et tous les "suppositoires" que sont les "olives dans le fondement, bien huilées et bien pénétrantes " dont les effets secondaires sont ceux que l'on subit pour certains, et imprévisibles pour les autres...

     

     

  • L'Atlantide, de Pierre Benoît

    L atlantide

    ... Lors d'une mission d'exploration au Sahara dans le massif du Hoggar, deux officiers Français, André de Saint Avit et François Morhange, se retrouvent prisonniers d'Antinéa, descendante des Atlantes, la souveraine de ce petit paradis merveilleux situé dans ces montagnes du Hoggar, un territoire en fait, qui, dans le récit de Pierre Benoît, serait un "reste" de ce que fut l'Atlantide, ce continent mythique évoqué par Platon dans le Critias et le Timée, entre la fin du 5 ème et le début du 4 ème siècle AV-JC.

     

    ... L'intérêt véritable, dis-je, de ce livre, réside tout d'abord dans sa forme littéraire, dans la beauté de l'écriture...

    Ensuite sur ce qu'il y a de crédible, historiquement et scientifiquement parlant... À savoir que les Grecs du temps des Mycéniens et des Minoens (le monde Egéen de 1700 à 1200 AV-JC) et les Grecs du temps de Platon au 5 ème siècle AV-JC ; avaient mené des expéditions d'exploration jusqu'au fin fond du Sahara, dans le massif du Hoggar, et étaient même allés jusqu'au cœur de l'Afrique subsaharienne... Et de même ont fait les Égyptiens anciens de l'âge du Bronze, qui sont allés jusqu'en Ethiopie actuelle, jusqu'à l'extrémité de la mer rouge, et aussi vers l'Afrique subsaharienne (le Soudan actuel)... Et encore les Romains dès les 2ème et 3 ème siècles AV-JC, eux aussi jusqu'en Afrique subsaharienne...

    Les deux officiers Français en mission font la découverte d'une insciption en forme de croix, d'un dessin très régulier, avec des caractères entaillés dans la roche (du Grec traduit dans une langue locale d'un peuple qui vivait là, dans cette région du Sahara il y a plus de 2500 ans)...

    Mais là où s'arrête la science commence la légende et le mythe... Déjà, première constatation : autant du côté des Grecs anciens que des Égyptiens anciens, la présence dans cette région (le Hoggar), des uns et des autres, datent de l'âge du bronze c'est à dire, en gros, entre 3000 et 1200 AV-JC ; et ensuite de l'âge du fer après 800 AV-JC...

    L'Atlantide étant située dans le temps à plus de 9000 ans avant notre ère, il est absolument impossible qu'une civilisation méditerranéenne proche orientale comparable à celle qui a existé après 1700 AV-JC, ait pu s'épanouir à cette époque là vers 10/9000 AV-JC... Et donc, entrer en contact avec cette civilisation Atlantide... L'on sortait à peine du Néolithique au proche orient vers 9000 AV-JC...

    En supposant que cette civilisation Atlantide ait encore existé au delà de 9000 AV-JC, reste à savoir comment et quand elle aurait disparue, aurait été engloutie ou détruite ou étant tombée en décadence...

    Il me semble difficile d'imaginer une "jonction" entre "ce qui resterait encore d'une civilisation Atlantide" et la civilisation Egéenne par exemple vers 1500 AV-JC.

    Autant dans ce livre de Pierre Benoît j'ai été intéressé par le début, jusqu'au récit de la découverte des inscriptions, autant par la suite je n'ai plus du tout adhéré au récit faisant état d'un "paradis" au cœur du désert saharien, avec ce personnage d'Antinéa descendante de Neptune, un dieu des Atlantes, ni à cette description d'un paysage merveilleux avec sur les cimes des montagnes environnantes, de la neige! ... Même si parfois -cela peut arriver- à plus de 2000 mètres dans le Hoggar, en hiver, des passages de fronts et des dépressions peuvent provoquer des chutes de neige sur les sommets...

     

     

     

  • Petite histoire : Hectorion s'inscrit sur le forum Bleu Gazette

    ... Il s'appelle Hectorion Trousseroupette. Il habite Sainte Radegonde les Angevins dans l'Hyèpvre.

    Il s'inscrit sur le forum Bleu Gazette, un forum de littérature et de poésie. (Soit dit en passant il en existe des dizaines de ces forums, qui n'ont pour chacun d'entre eux, qu'une trentaine de membres dont seulement deux ou trois sont vraiment présents et actifs dans les différents fils dédiés à la littérature ainsi qu'un fil de discussion générale du genre "que faites vous aujourd'hui chers Bleugaziens")...

    Il prend pour pseudonyme "Sapukangepète" et comme dans la liste des avatars il ne s'en trouve point un seul qui lui "ressemble" il en affiche un qui est un petit dessin d'un cul qui pète (un cul avec le nuage du pet)

    ... Et, dans la zone texte pour sa présentation sur le forum voici ce qu'il écrit : "Je me promène sur Internet sans déodorant, sans casquette ni bonnet, je n'ai pas de slip sous mon futal, j'ai une écriture de pirate, mon bateau prend l'eau mais pas assez pour que je coule ; j'avais sur le mât planté à l'arrière, un grand chiffon noir qui me servait d'étendard mais je l'ai enlevé ainsi que le mât car je me suis dit en définitive que mon étendard ne pouvait être autre que celui des mots que je pète et d'où les flancs rocheux des montagnes autour du grand lac que je squatte ne me renvoient jamais le moindre écho...

    Je ne viens pas parmi vous pour deviser bisouquer mamouriser avec des Séraphine ou des Maminounette qui seraient choquées quand je raconte comment je tuais les lapins chez mon arrière grand mère du temps de mon adolescence.

    Je pense que vous allez me virer quand vous lirez ma présentation, d'autant plus au vu de mon avatar et de mon pseudo...

    Peut-être que vous trouverez -je m'adresse à l'un ou l'autre de vos "admin" (ou modérateurs)- mon adresse IP, bien que j'indique dans mon "profil" une adresse e-mail qui n'est pas celle, la principale, que j'ai sur gmail, mais une autre dont je ne me sers jamais, celle de mon ancien fournisseur internet téléphonie ; hectorion@sfr.fr .

    Voilà pour ma présentation, je vous la pète bien de la pète d'un mec qui ne se la pète point mais piétinant sous les semelles de mes godaces toutes les hypocrisies crasses qui gambadotent autant sur internet qu'au coin des rues, dans les familles et les cercles de connaissances...

     

  • Les déformations par la nature, les déformations par la société

    ... Ce dont peut nous doter par hasard la nature à notre naissance, un défaut physique, une malformation, une déficience, une anormalité, qui nous déforme et nous handicape, nous empêchant ou nous limitant de faire ce qui est possible aux autres, si ce n'est pas par trop invalidant ou inacceptable... Nous pouvons cependant le tourner à notre avantage pour autant que nous ayons la capacité morale et intellectuelle, d'exploiter au mieux, avec le plus d'ingéniosité possible, notamment dans la relation que l'on a avec les autres, ce défaut, cette malformation, cette anormalité...

    En revanche, les déformations qui nous sont infligées par la société dans laquelle on vit et subit, d'autant plus si cette société dans laquelle on vit est en déliquescence, se fracture ou se décompose, ne peuvent en aucune façon être par nous-mêmes exploitées au mieux de nos intérêts, car elles sont perfides, sans nette visibilité lorsqu'elles se présentent masquées, et qu'elles font des êtres que nous sommes, des robots, parfois des monstres, le plus souvent des larves, des indifférents, des complices de ce que l'on ne déplore point et qui dans une certaine mesure nous arrange...

     

  • L'éternité à l'échelle des ères géologiques, l'éternité à l'échelle des civilisations

    ... Henry de Montherlant, romancier, essayiste, dramaturge et membre de l'Académie Française, né le 20 avril 1895 et décédé le 21 septembre 1972 ; a écrit sur l'une des pages de ses carnets :

     

    "Je me foutais pas mal d'être éternel dans mon œuvre. Ce que je voulais, c'est d'être éternel dans ma vie"

     

    ... Cette phrase d'Henry de Montherlant, est l'une des plus magnifiques que j'ai lues, dans ma vie, me renvoyant à ce que je pense de cette idée "d'être éternel"...

    Déjà, l'éternité au sens que l'on lui prête -sans forcément être croyant- et selon l'usage dont on fait de ce terme "éternité" en littérature et en art... N'est pas "éternelle" mais "provisoire"...

    Tout dépend de la durée du "provisoire". Par exemple, les grands auteurs et philosophes Grecs tels que Platon et Aristote entre autres, et si l'on veut, encore, Victor Hugo du 19 siècle littéraire Français, ont et auront une "belle éternité provisoire" devant eux...

    Dans la dimension de l'univers, des galaxies, et même dans la dimension des civilisations humaines depuis le Paléolithique Supérieur... C'est "une toute autre affaire" que celle de l'éternité -en ce sens que ce qu'il y a de provisoire dans l'éternité, se trouve "singulièrement raccourci"...

    "Etre éternel dans sa vie" me renvoie à cette idée me venant de la certitude que j'ai, de tous ces autres -du temps de ma vie, du temps d'avant ma vie et du temps d'après ma vie- qui, à peu près, pensent et ressentent les mêmes choses que moi, bien que l'exprimant chacun à leur manière -autrement dit, ces autres sont des sortes de "copies" de ce que je suis (bien sûr une copie différente)... C'est là, dirais-je, une "pluralité" (de similitude) dans un temps plus long que le temps de ma vie... Et cela sera vrai dans cent ans, dans plusieurs siècles, tant qu'il y aura des humains sur la Terre, ou "l'équivalent des humains" quelque part dans le cosmos...

    C'est cette idée là "être éternel dans sa vie" du fait de ce qui existe dans sa vie et dans ce qui précède sa vie et dans ce qui suit sa vie (et qui s'apparente et se renouvelle)... Qui, en quelque sorte, fait de la mort "un peu moins de néant"... (dans mon idée)...

     

     

  • Au nom de la terre, de Edouard Bergeon

    ... Avec, dans le rôle de Jacques le père de Pierre Jarjeau, Rufus ; dans le rôle de Claire l'épouse de Pierre Jarjeau, Veerle Baetens ; dans le rôle de Thomas, le fils de Pierre, Antony Bajon ; et dans le rôle de Pierre, Guillaume Canet.

    Un film d'un réalisme poignant, qui témoigne de ce qu'est l'évolution du monde agricole en France depuis 40 ans...

    Le film se termine (la dernière image) par cette phrase inscrite sur toute la longueur de l'écran :

    "Aujourd'hui en France un agriculteur se suicide tous les jours"

    En 2018 il y avait en France, 448500 chefs d'exploitation agricole. Avec un suicide par jour cela veut dire que durant ces 10 dernières années, plus de 3600 agriculteurs en France, ont mis fin à leurs jours...

    Les gens que nous sommes, femmes et hommes du commun exerçant toutes les professions, activités, en tant que salariés d'entreprises privées et publiques, en tant que patrons de PME, de travailleurs indépendants, de tous métiers et emplois, donc, autre que l'activité de chef d'exploitation agricole... Ne sont pas dans la réalité au quotidien, de ce que vivent les agriculteurs. Ils ne savent que ce dont ils entendent parler autour d'eux, ils se font tous, chacun, une idée du monde agricole et de la terre, en fonction d'une sensibilité personnelle...

    Edouard Bergeon dans son film montre au fil de séquences significatives, ce qu'est la vie de famille, ce qu'est le lien familial dans le monde agricole, ce qu'est la solidarité entre agriculteurs (liée à des intérêts et des soucis communs)... Ce sont des femmes et des hommes qui, quoiqu'on en dise, aiment leurs animaux, éprouvent des sentiments... Mais qui, dans le système de production (gigantisme de l'exploitation et des machines, financement, investissements nécessaires, diversité d'activités entre élevage de divers animaux de bouche, culture de céréales)... Sont pour ainsi dire obligés de "mettre leurs sentiments dans leur poche", prisonniers qu'ils sont d'un système implacable, un système où les banques, où les lobbies sont les véritables maîtres...

    Quand nous voyons des vaches sous la pluie, dans le vent et le froid, qui broutent de l'herbe saupoudrée d'une première neige ; où quand nous voyons des poulets par milliers confinés dans des hangars géants et alimentés par des robots, de l'informatique et de l'électronique... L'on se dit que le monde agricole, que les "paysans" comme on les appelle encore, n'ont plus comme jadis, le souci de la qualité de l'environnement naturel, de leurs animaux qu'ils traitent telles des marchandises...

    A dire vrai est-ce qu'ils le "vénèrent", ce système ? Est-ce qu'il y adhèrent de leur plein gré? NON, NON et NON... Ils le subissent "par la force des choses" (c'est à dire par la domination des banques et des lobbies)... Et, il faut le dire aussi, et c'est peut-être là le pire ; par la pression qu'exerce des millions de gens, de consommateurs, par le genre de vie qu'on mène dans notre société du profit, de la jouissance, de l'offre de produits et services, du paraître, de l'instantanéïté, de trois repas par jour avec viande et charcuterie, de congélateurs et de frigos archi pleins, de campagnes promo dans les grandes surfaces commerciales, de crédits et de cartes bancaires...

     

     

  • Un tout petit pas ...

    ... De Dieu à Allah, il n'y a qu'un pas...

    Le pas d'une longueur de temps de 622 fois le tour qu'a fait la Terre autour du soleil entre l'époque où il avait eu le Dieu des Juifs puis des Chrétiens, et l'époque où il a eu l'Allah des musulmans qui est en fait, Allah, l'autre nom de Dieu, Dieu que l'on a aussi appelé l'Eternel...

    Cela dit, dans le cosmos, il y a le pas que font entre elles, les nébuleuses et les galaxies...

    Et si Dieu ou Allah, il fallait l'aller chercher dans ce que les scientifiques appellent "l'ère de Planck", ce temps indéfini, non mesurable, situé avant que l'univers ait pu avoir la dimension (le diamètre) de... 1,62.10 puissance moins 35 mètre (la plus petite longueur connue, de l'univers) ? ...

    Dans le temps indéfini et non mesurable, qui précède le temps qui commence quand l'univers mesurait 1,62.10 puissance moins 35 mètre, jusqu'à aujourd'hui 13,7 milliards d'années plus tard ; c'est là, j'imagine -à défaut de savoir- que s'est élaborée "l'œuvre de Dieu ou d'Allah ou de l'Eternel -ou du Créateur" (enfin, de quelque nom qu'on l'appelle)...

    Vu sous cet angle là, les églises, les mosquées, les synagogues, les religions; les pratiques, les signes, tout le décor qu'il y a autour, les guerres saintes, les djihads... Tout cela c'est comme des chaussures avec écrit "Nike" sur le côté, c'est comme des casquettes avec écrit "New York" dessus, ou comme des maillots avec écrit devant "Fly Emirates"... Quoiqu'il vaut mieux à vrai dire, des chaussures Nike aux pieds, des casquettes New York sur la tête, des maillots Fly Emirates sur le poitrail... Que des guerres saintes et des djihads qui font des morts...

    ... Bon, cela dit, encore, si les casquettes, les maillots et les chaussures sont fabriqués dans des usines où sont employés des enfants 12 heures par jour pour 30 euros ou dollars par mois, ça fait de la pauvreté et de la misère qui est de l'œuvre humaine sous l'œil de la religion...

     

     

  • Les grandes passions

    ... Les grandes réflexions, tout ce qui est de l'ordre de la pensée, de l'esprit, ainsi que les grandes passions que nous pouvons avoir dans notre vie, tout ce qui est cérébral ou qui même, nous vient de ce que nous éprouvons, touchons, entendons, relié tout cela à notre activité cérébrale ; en somme tout ce qui fait notre âme, tout ce qui fonde notre culture; notre personnalité... N'est affaire, n'est réalité, ne s'exprime, ne se manifeste et ne se partage, que dans la mesure où l'on a -comme on dit- "le ventre plein", que l'on est désaltéré, que l'on a un toit au dessus de sa tête, que l'on est reposé, que l'on n'a point le souci de sa subsistance pour le lendemain, que l'on se sent en sécurité là où l'on vit...

    Cependant, tout ce dont on est privé ou exclu, et qui est essentiel dans la vie d'un être humain, notamment la nourriture, l'abri et la sécurité... Incite à développer l'énergie, l'intelligence et l'inventivité nécessaires afin d'obtenir cette nourriture, cet abri et cette sécurité...

    Outre la nourriture, l'abri et la sécurité, il y a aussi, tout autant essentiel et nécessaire, la liberté dont on peut être privé et qui diffère de celle dont on se sert si mal en l'ayant... Comme diffèrent la nourriture, l'abri et la sécurité (en somme le confort) dont on est privé, de la même nourriture, du même abri et de la même sécurité, dont on profite si mal en en bénéficiant...

     

  • À 30 km de Paris, une déchetterie à ciel ouvert, à perte de vue !

    Dechetterie ile de france

    ... Il faut en avoir été informé, et avoir vu cette image -à défaut de l'avoir vu en réalité, sur place- pour le croire !

    En France! Dans notre pays! À quelque 30 km de Paris! (Carrières sous Poissy, dans le département des Yvelines)...

    Chaque jour, depuis très tôt le matin et jusque dans la nuit, c'est un va et vient continu de camions, fourgonnettes, estafettes, véhicules avec remorque, qui déversent des tonnes de gravats, de déchets industriels, de divers matériaux de rebut, de ce qu'en langage populaire on appelle "les monstres" (tout le fourbi de gros ou moyen volume dont on se débarrasse en vidant sa cave ou son grenier ou son cabanon de jardin), de tout ce que les entreprises de construction, de bâtiment, de peinture, de traitement de façades et de toitures, de rénovation de maisons et d'immeubles et d'aménagement intérieur, rejettent en vrac, dans cette immense déchetterie illégale et au vu et au su de tout le monde, de la municipalité, des instances de gouvernance territoriale...

    L'on y trouve en fait, de tout, là dedans, y compris et surtout des produits nocifs pour la santé des gens, et qui polluent les sols, l'air ambiant, les eaux souterraines et de surface... De l'amiante entre autres saloperies, des colorants, des pots de peinture par milliers, tout cela en séchant se transforme en poussières, en particules, que le vent emporte sur des dizaines de kilomètres dans toute la région Ile de France... Hallucinant ! Surréaliste ! Un véritable "champ de la mort" !

    Autour de Lima au Pérou, on ne fait guère pire !

    Honte à toutes ces entreprises du bâtiment, de travaux publics, de peinture, de réfection ou agencement de commerces, qui foutent toute leur merde en l'air en ce lieu, à Carrières sous Poissy dans les Yvelines !

    L'on tolère cela, l'on vit avec cela, en France, où l'on se targue de préservation de l'environnement, d'écologie, avec appel à la responsabilité de chacun et avec force leçons de morale !

    Cette "société de merde" d'hyper consommation, de fric qui pue, de gaspillage alimentaire et équipementier, du tout-jetable, ne mérite que ce qui lui va lui arriver en l'écrabouillant, en l'asphyxiant, en la faisant disparaître avant même la fin de ce siècle obscène, dément, d'une violence extrême !

    Si "ça" (ces déchetteries à ciel ouvert -car celle de Carrières sous Poissy n'est pas la seule dans notre pays)... Si "ça" c'est possible, alors tout est possible ! En particulier ce qui fait le plus peur à tout le monde, tout ce qu'on prétend contrôler et sécuriser mais qu'en réalité on ne maîtrise pas du tout ! (exemple : l'incendie de l'usine classée seveso à Rouen, dernièrement)...

    Et à côté de ça, on déclare péché du siècle un verre de ricard, une clope, un joint ! Merde !

    Comme si tous les colorants, les pesticides, les additifs, les conservateurs, dans ce qu'on bouffe et ce qu'on boit, ce n'était plus tout à fait ça le péché, dont on dit qu'il est "une nécessité regrettable" ... Et "qu'il faut faire avec" parce que sans ça, on pourrait pas produire pour satisfaire sept milliards d'humains! ... Soit dit en passant, sur les sept milliards d'humains, on produit surtout et trop et de l'inutile pour deux milliards qui font bien plus crever la planète que les autres cinq milliards !

     

     

     

  • Les élites

    ... Dans les partis dits "populistes" (dans leur "Saint des Saints" ainsi que parmi les adhérents ou sympathisants de ces partis dits "populistes"); on méprise les Elites et leur langue de bois, notamment ces intellectuels progressistes sortis des grandes écoles et si éloignés de ce que vit au quotidien le commun des mortels...

    Mais on ne dirige pas un pays, c'est vrai, avec des charcutiers, des épiciers, des coiffeurs et des tenants de bistrot qui n'émettent que des jugements à l'emporte pièce, quoique parmi les charcutiers, les épiciers, les coiffeurs et les tenants de bistrot il y ait -plus souvent qu'on ne le croit- de plus belles âmes que parmi ces Elites si éloignés d'un peuple que ces Elites méprisent...

    Cela dit, il faut bien plus que des idéaux pour diriger un pays, quand bien même ces idéaux en partie, "colleraient" à la réalité sur le terrain et dans le quotidien des gens... Ce qui, soit dit en passant, n'est point le cas loin s'en faut...

    En plus des idéaux et d'une vision de la grandeur d'un pays, en plus de l'intelligence qu'il faut pour diriger et gérer un pays, c'est de l'âme, c'est du cœur, c'est de l'esprit, c'est une conscience aiguë de l'existence d'un peuple et des aspirations de chacun quelque soit son environnement social et sa culture... Qu'il faut également...