Articles de yugcib

  • L'Australie en feu, et demain quels autres pays et continents ?

    Les gigantesques incendies qui affectent l'Australie depuis plusieurs semaines, n'ont pas de précédent d'une telle ampleur dans tout le passé historique de ce continent l'Australie... Certes il y eut par le passé de grands incendies, notamment lorsque l'Australie était très peu peuplée (avant le 19 ème siècle) et qu'il suffisait d'un impact de foudre lors d'un orage, pour qu'une forêt s'embrase et que les quelques humains installés de ci de là ne disposaient alors d'aucun moyen de lutte efficace pour circonscrire l'incendie, qui finissait par s'éteindre de lui-même...

    L'ampleur et l'étendue de ces incendies est même sans comparaison possible avec les incendies qui de temps à autre depuis déjà plusieurs années, dévastent la Californie autour de Los Angelès. En effet, ce sont des territoires aussi vastes que la Belgique qui sont ravagés, avec des villes entières dont il faut faire partir les habitants, des milliers d'habitations détruites...

    J'ai pu voir une carte mentionnant les différents foyers d'incendie disséminés partout sur le continent australien, c'est absolument effarant, un véritable cataclysme !...

    La cause ? Bien évidemment le changement climatique, plus rapide, plus brutal, que prévu par les « experts » et les « prévisionnistes » ! Avec des températures estivales supérieures à 40 degrés, et des vents sans doute renforcés par une « mécanique » circulatoire des masses d'air, perturbée dans l'emballement du changement climatique et par les activités humaines exercées sur les forêts, sur les sols, sur les différents environnements naturels, créant ainsi des déséquilibres irréversibles...

    Bon sang, à quoi servent tous ces « sommets » sur l'environnement, sur la « transition écologique » entre « grands de ce monde » si, dans des traités tels que le CETA ( Compréhensive Economic and Trade Agreement ) les textes comportent 96 fois le mot « concurrence » mais zéro fois le mot « réchauffement », zéro fois le mot « biodiversité » et où le grand absent est le climat -le changement climatique ?

    Et si la municipalité de Sydney en Australie, a maintenu pour la soirée du réveillon de la Saint Sylvestre, la « féérie » d'un gigantesque et très coûteux feu d'artifice, sous prétexte que cette « prestation » pyrotechnique avait été préparée depuis plusieurs mois et qu'il n'était donc plus envisageable de l'annuler ?

    Le monde, la planète dans son ensemble y compris les régions comprises dans les latitudes moyennes entre les 30ème et 60 ème degrés de latitude, et même les régions voisines des cercles polaires... Et à plus forte raison les régions situées autour des deux tropiques ; le monde dans lequel vivront -ou survivront- nos enfants (je pense à ceux qui sont nés entre 2000 et 2020, déjà, et donc à ces bébés de 2018/2019 dont on envoie les risettes qu'ils font en vidéos « mitraillées » à partir de smartphones à toute la « confrérie » de Facebook et d'Instagram)...

    Ce monde de très bientôt -bien plus tôt qu'on ne le pense- qui sera aux trois quarts brûlé, devenu impropre à toute culture, ce monde dévasté – mais avec « quelques oasis » pour les très riches et les privilégiés...

    Ce monde sera celui que l'on laisse à nos enfants, à ces bébés notamment dont on « face-de-bouc-que » ou « instagrammise » les expressions, les risettes, les pitreries et qui n'auront plus que les yeux pour pleurer quand ils seront devenus des adultes en regardant des jolis pandas en photo, animaux disparus parmi tant d'autres et en devant circuler à pied en vélo à cheval en tram en bus avec des masques de gaze sur la bouche et le nez et même chez eux avec un trou dans le masque pour la bouche afin d'ingurgiter des aliments insipides et chimiques et boire de l'eau minérale qui coûtera au litre, le prix d'une bouteille de pinard !

     

     

  • Parmi ces personnes qui ne m'ont plus donné signe de vie ...

    Et que j'ai essayé en vain de recontacter, qui n'ont pas répondu aux messages que je leur ai envoyés, et qui font partie désormais de ces gens dont je ne saurai plus jamais rien...

    Je n'inclue pas les personnes qui me connaissent, me lisent -et pour certaines m'apprécient- et qui d'ailleurs parfois émettent soit des réserves, soit des critiques en général justifiées et dont je m'efforce de tenir compte ; ceux et celles qui durant des périodes plus ou moins longues, ne me donnent plus signe de vie... Pour une raison ou une autre que je ne cherche pas à analyser et qui tient à vrai dire de ce qui se passe dans leur vie de tous les jours, je ne m'offusque donc pas de leur silence même prolongé de plusieurs semaines voire de mois... Ceux là, celles là, restent pour moi des amis et bien sûr lorsqu'ils se manifestent j'accueille toujours leur commentaire, leur réponse, avec plaisir (ils peuvent, eux, "tout me dire" -et d'ailleurs ils me sont par leurs propos, parfois, source d'inspiration, matière à développer quelque idée... Ils "m'entretiennent" en quelque sorte et je les en remercie... ).

    En revanche, là où je réagis avec une certaine violence exprimée à ma manière, avec ce langage qui est le mien, c'est lorsque des personnes qui m'ont "fleuri" -ou comme je dis "sacralisé" durant un certain nombre d'années et donc ont beaucoup compté question lien d'amitié, partage de joies et de peines, confidences, soutien... Ont du jour au lendemain cessé de donner signe de vie, que j'ai essayé en vain de contacter à plusieurs reprises et qui ne m'ont pas répondu : ces disparus là je les gratifie d'un énorme bras d'honneur ... Et s'il leur arrive de me lire quelque part sur la Toile... "Ils sauront de quel bois je me chauffe" (rire, gros rire, rire insolent) !


     

  • C'était bien chez Lorette ...

    … L'un des plus grands défauts, en France, de la plupart des restaurants -est-ce la même chose dans les autres pays Européens ?- c'est la concentration des tables, trop à mon avis, rapprochées les unes des autres, dans des salles qui cependant pour certaines dans des établissements importants en renommée et fréquentation, sont de dimension assez convenables pour permettre l'aménagement d'un espace on va dire décent... 
    Et j'utilise ce mot „décent“ à dessein, car il s'agit bien de „décence“ lorsque des couples ou des amis décidant de passer ensemble un bon moment autour d'une table de restaurant, gênés qu'ils sont, par une trop grande proximité de leurs voisins de table, sont contraints de mesurer -en le moins de décibels possible- leurs propos d'une part, et la teneur de ce qu'ils se racontent entre eux, d'autre part... Autrement dit „bonjour la discrétion“... 
    Lorsque la salle est comble, que toutes les tables sont occupées, je ne vous dis pas le brouhaha général, de voix, d'intonations verbales, de rires et parfois de cris, tout cela accompagné de bruits de verres, de couverts, de chaises,  de bouteilles de vin débouchées, encore tout cela aussi,  parfois sur fond de musique d'ambiance du genre succès de discothèque et airs à la mode... 
    Et les odeurs (ou plutôt les fragrances), mêlées et emplissant la salle, des plats servis... Et surtout des reliefs de repas fleurant le refroidi, dans des assiettes qui n'ont pas encore été débarrassées... 
    Oui, c'est bien là à mon sens, le plus grand défaut, de beaucoup de restaurants en France dans les grandes villes, notamment Paris, dans les villes de moyenne importance en province ; cette trop grande proximité des tables... L'on peut s'en rendre compte lors des fêtes de fin d'année, le jour de l'an, à Pâques, les jours fériés, et durant les vacances d'été dans les régions touristiques les plus fréquentées, enfin là où il y a du monde partout finalement en toutes saisons... 
    L'on pourrait aussi parler de la qualité, de la réactivité, de la rapidité du service qui trop souvent font défaut, et des mets à la carte, qui, de toute une évidence que l'on éclipse -faisant comme si ce n'était pas évident- sont quasiment tous préparés à l'avance, congelés puis décongelés avant d'être traités en cuisine, arrangés et servis … En effet, comment voulez vous que tout ce qui figure sur la carte en autant de variétés et de choix, puisse être cuisiné au fur et à mesure à la demande, sans avoir au préalable été préparé d'avance et stocké dans des congélateurs voire des chambres frigorifiques ? 

     

  • Souvenir d'un réveillon de la Saint Sylvestre à Paris

    C'était le soir et la nuit du 31 décembre au 1 er janvier, passant de l'année 1999 à l'année 2000, sur les Champs Elysées à Paris.

    J'avais pris, cette fin d'année là, quelques jours de vacances, une semaine, entre le 26 décembre et le 2 janvier où je m'étais rendu tout d'abord dans les Vosges et ensuite à Paris, avant de regagner les Landes où, à cette époque, depuis février 1999, je travaillais à la poste de Lesperon en tant que chef d'établissement (receveur).

    J'avais précisé, dans une autre évocation de souvenirs, de cette année là 1999, où je travaillais à la poste et finissait ma carrière jusqu'au 12 janvier 2005 dans les Landes, que j'étais, dans ce village de Lesperon au cœur de la forêt landaise, au bureau de poste, un „receveur très atypique, très anti système et en conflit quasi permanent avec ma direction du Groupement Postal de Dax.

    En cette fin d'année 1999, le 26 décembre une tempête carabinée avait balayé toute la partie nord de la France, et le lendemain, le 27, toute la partie sud de la France...

    Néanmoins, le 26, je m'étais risqué à entreprendre le voyage en voiture, une Volvo 440, entre Lesperon dans les Landes et Bruyères dans les Vosges.

    Le 30 décembre j'arrive à Paris, je gare la voiture dans un parking souterrain du 17 ème arrondissement, pour la durée de mon séjour jusqu'au 1 er janvier au matin, puis je me rends à l'hôtel où j'avais réservé une chambre, au prix de 550 Francs sans petit déjeuner, la nuit...

    En début de soirée du 31, je me trouvais sur les Champs Elysées en grandes illuminations et féeries et sur le coup de 23 heures et quelque, me voici pris dans une foule extrêmement dense et fort nombreuse (des milliers de gens femmes hommes et enfants agglutinés, pressurisés pire que dans le métro aux heures de pointe)...

    Suivant le mouvement nous avancions pas à pas, épaule contre épaule, dans une presse indescriptible, vers le Trocadéro et la tour Eiffel toute étincelante de lumières de toutes les couleurs où s'affichait le compte à rebours des dernières minutes du siècle finissant quoique le 21 ème siècle ne devait vraiment commencer à vrai dire, que le 1er janvier 2001...

    Au plus fort de cette mêlée humaine alors qu'il devenait difficile de respirer, de faire le moindre mouvement, et que l'on n'avançait plus tant la foule était compacte et dense, près de moi, j'aperçois un jeune de 19 ou 20 ans à l'allure de banlieusard de zone, et vêtu d'un blouson de cuir à clous... Ce jeune homme assez grand dont la tête dépassait par dessus ses voisins, se met à crier ou plutôt à hurler d'une voix brutale au timbre évoquant la résonance d'un gros tambour d'orchestre „cœur de pieuvre“, et en levant haut et à bout de bras tendu vers le ciel une canette de bière : „AN 2000! AN 2000 ! …

    Vingt ans plus tard, ce hurlement, cette vocifération brutale „An 2000! An 2000“, résonne encore dans mes oreilles...

    Une fois minuit passé, et la foule refluant en partie, toujours aussi serrés les uns contre les autres ; l'écharpe de ma femme se met à glisser, se défaire de son cou puis à choir sur le sol que l'on ne voyait plus, couvert de chaussures qu'il était de tout ce monde en compression extrême. Impossible et hors de question de me baisser pour essayer de récupérer l'écharpe, au risque de ne pouvoir me relever et de mourir piétiné étouffé...

    Nous cherchions, revenus sur les Champs Elysées, après cette dure épreuve du passage à l'année nouvelle devant la tour Eiffel, un restaurant car nous n'avions rien pris depuis le matin mais à cette heure là entre minuit et une heure, il y avait foule partout, toutes les tables étant occupées et des gens en files de dix quinze personnes attendaient devant les bars, les restaurants...

    Nous trouvâmes enfin vers 3h, dans une rue voisine des Champs Elysées, une brasserie où l'on servait encore des sandwiches et pour optâmes pour des croque-monsieur assez racornis aux tranches de pain visiblement rassies et à peine réchauffés... Accompagnés de demis de bière...

    Durant cette mémorable nuit de la Saint Sylvestre 1999/2000, je pensais -ayant eu des nouvelles de la tempête ayant sévi dans les Landes- au village de Lesperon et alentours sans électricité depuis une semaine, et au bureau de poste où les 2 ordinateurs étaient hors service, celui du guichet et le serveur à l'arrière pour la comptabilité et autres opérations... Je me demandais comment j'aurais fait dans une situation aussi précaire, avec toutes les difficultés que cela représentait.

    J'ai appris par la suite qu'au bout de 5 jours, mon remplaçant, un brigadier particulièrement féru de bricolage et très débrouillard, avait réalisé un branchement pirate sur le réseau EDF afin d'alimenter en électricité le bureau, et avait aussi „mamaillé“ dans les ordinateurs et le modem, ce qui avait eu pour résultat de rétablir partiellement le fonctionnement de l'ordinateur de guichet afin d'effectuer des opérations de base...

     

    Dix ans plus tard, la nuit du 31 décembre au 1 er janvier pour passer de 2009 à 2010, me trouvant encore à Paris pour les fêtes de fin d'année, j'ai passé toute la nuit du réveillon aux abords de la gare Montparnasse, après un krapahut assez sportif, à pied dans une traversée de Paris depuis Montmartre, et le lendemain matin 1 er janvier je devais prendre un train TGV à prix cassé pour Dax, qui partait à 7h 00...

    Cette nuit là, je l'ai trouvé très longue, en partie passée dans un bar ouvert toute la nuit.

     

     

  • Le numérique c'est 10% de la consommation électrique mondiale...

    Et 1% de l'ensemble des émissions de CO2 dans l'atmosphère de la planète, autant dire ce que rejette tout un pays tel que l'Espagne, rien qu'en vidéos mises et diffusées en ligne...

    75% du trafic mondial actuel sur Internet (et 82% en 2022), c'est le poids en circulation de données par les fournisseurs et serveurs, par 4,4 milliards d'internautes... En vidéos, téléchargements notamment de films et de musique, applications.

     

    Toutes ces images animées, petites vidéos par exemple du bébé qui fait des risettes ou du toutou qui joue avec une pantoufle... Que nous envoyons en rafales depuis nos smartphones, et je ne vous dis pas, plus encore, toutes ces „stories“ présentes et circulantes sur Facebook, sans cesse alimentées du „scoop du jour“... Exigent pour être consultées, pour se déplacer, de considérables quantités de matières et d'énergie, et aussi pour faire fonctionner les réseaux et les serveurs géants... Très énergivores...

     

    Ce sont des tonnes de métaux dont la plupart sont des métaux rares dont les réserves mondiales principalement en Afrique (Congo) s'épuisent... Qui sont nécessaires pour fabriquer nos téléphones portables, smartphones, tablettes, ordinateurs (dont la durée de vie de tous ces appareils, n'excède pas 5 ans en moyenne et qu'il faut donc périodiquement renouveler)...

     

    À noter que plus on force sur la vidéo en fréquence et en durée, ainsi que sur le téléchargement de films, de logiciels, d'applications, de jeux en ligne, de sites de centrales d'achat avec vidéos démo, publicités, annonces, animations ; de sites marchands d'offres de voyages, de réservations hôtelières avec images et vidéos en galeries de présentation etc. … Et plus le smartphone, la tablette ou l'ordinateur se „fatigue“ vite, d'autant plus que les composantes (pièces, fils de connexion) sont de moins bonne qualité afin que tous ces appareils puissent être achetés au moindre coût possible par un grand nombre de gens...

     

    L'évolution technologique, numérique et robotique, qui se profile à l'horizon des décennies 2020 et 2030, est d'autant plus préoccupante en consommation d'énergie et de matériaux et composants, avec l'arrivée de la 5G qui va permettre d'exporter, d'importer, donc de véhiculer dix fois plus de données en poids (Go, To) et en rapidité, et avec le développement considérable des objets connectés et de la domotique... Surtout quand on sait que tous ces milliers d'objets connectés (de tout ce dont on se sert dans la vie quotidienne, de l'autocuiseur au contenu d'un frigo et au faitout sur une plaque de cuisson à induction-entre des dizaines d'autres objets et appareils)... Auront une durée de vie de 5, 6 ans au maximum et qu'il faudra renouveler... Tout cela géré, commandé par smartphone avec des applications.

    L'on fabrique déjà de nos jours, chaque année, pour 4,4 milliards d'humains connectés à internet, 4 milliards de téléphones portables, i-phones et smartphones !

     

    Ne comptez pas sur moi, pour une story-scoop du jour-animation vidéo, que ce soit sur Facebook ou sur Instagram ou sur mon blog, tous les jours réactualisée et augmentée...

    Mes milliards de Ko et mes millions de Mo de texte mis en ligne parfois accompagné d'une petite image et, accessoirement d'une vidéo n'excédant pas même une minute, ne feront jamais des Giga-octets par dizaines et encore moins des Tera-octets !

    Mon seul „péché“ si je puis dire, qui contribue tant soit peu à la déterioration de la planète, c'est mes 97 textes audio enregistrés et mis en ligne sur Youtube (environ 600 Mo soit 0,6 Go)... Une paille ! (rire)...

     

    Toute cette connectivité d'objets et d'appareils, ainsi que cet univers de la domotique et de la robotisation, qui vont impacter désormais dans la décennie 2020, notre vie quotidienne en nouvelles habitudes, nouveaux automatismes, vont changer et faire évoluer notre vision du monde... Et nous rendre encore plus dépendants, en faisant de chacun de nous des cyborgs plus que des humains, en créant de nouveaux besoins ; contribuer à une pression croissante d'une activité humaine déjà très forte sur la planète en industrialisation, technologie, innovations, logistique notamment de transport (car il faudra bien acheminer jusqu'aux points de distribution et de destination, sur de grandes distances, par voie aérienne, maritime et terrestre, tous ces objets, produits, appareils, commandés sur Internet en quelques clics depuis un smartphone -Amazon étant devenu le plus gros pourvoyeur soit dit en passant... Quand ce ne seront pas des drones qui livreront devant votre porte, ce que vous achetez sur Internet)...

     

    Autant j'ai adhéré, personnellement, au passage à Internet, à l'informatique, au numérique, à ce que cela a pu changer, améliorer dans ma vie notamment dans le traitement, la production et la communication de l'image et de l'écrit... Dans cette mutation qui s'est faite en l'espace de deux générations -entre 1990 et 2020 ; autant en revanche je n'adhère plus à l'évolution qui se profile avec les objets connectés et la domotique ; et en conséquence je me sens „dépassé par les événements“ -c'est d'ailleurs ce que ressentent (cette impression de se sentir „largué“) les personnes de la même génération que la mienne, nées entre 1940 et 1960...

     

    Pour moi, le smartphone (ainsi que l'ordinateur ou la tablette) c'est bien pour lire mes courriels, accéder à internet occasionnellement (par exemple besoin d'une information afin d'acquérir une connaissance particulière sur tel ou tel sujet ou dans tel domaine de culture historique, scientifique, littéraire), c'est bien aussi pour envoyer de petits messages écrits -SMS, prendre et ou envoyer une photo, avoir le détail d'un itinéraire afin de se rendre en voiture quelque part, pour quelques applications utilitaires -par exemple podomètre pour les parcours de promenade à pied ; c'est bien aussi, le smartphone pour communiquer directement par la voix et ou par séquence vidéo Messenger... Mais ça s'arrête là ! … J'allume mon réchaud à gaz en craquant une allumette, je tourne avec mes doigts un bouton pour que la plaque de cuisson pas à induction de ma cuisinière électrique se mette à chauffer et je ferme et ouvre mes volets manuellement...

     

    Et afin de ne pas contribuer -à l'échelle de l'humain que je suis parmi 4,4 milliards d'internautes- à la pression croissante exercée par le transport par avion, cargo, camion, de toutes ces marchandises produits objets et leur distribution à domicile ou point relais ; je commande le moins possible de choses sur Internet... Bon c'est vrai vous m'direz : les boules que j'ai mises sur les branches de mon sapin de Noël, que je les ai achetées chez Gifi ou chez un boutiquier de la ville où je demeure... Elles viennent d'un pays d'Asie ou d'Afrique et ont été transportées par container avec d'autres „noëlleries“ sur des cargos géants...

     

     

  • Vos lectures et vos rêves vous appartiennent

    Personne ne peut s'approprier ce que vous lisez, personne ne peut s'approprier ce dont vous rêvez, ce qui peuple et emplit votre imaginaire, ce que vous exprimez et qui vient de vous et de personne d'autre...

    Bien sûr avec les CGU (conditions générales d'utilisation), puisque depuis le début de ce siècle avec Internet, les blogs, les réseaux sociaux, les plateformes gestionnaires, Google, Microsoft, vous devez afin de diffuser, de produire ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous écrivez... Accepter les CGU ; vous partagez votre droit de propriété avec Microsoft, Google, Facebook, la plateforme qui gère votre blog, le „machin-truc.org“ par lequel vous passez, ainsi qu'avec les partenaires précités dans les CGU, associés à Microsoft, Google etc. … Qui eux aussi, sont en partage de propriété, tous ces partenaires, avec vous-mêmes et Facebook, les plateformes de blogs, les „machin-truc.org“, Google et Microsoft...

    Encore „heureux“ -si l'on peut dire- si ce qui est en partage de propriété avec vous, donc, avec les partenaires précités, n'est pas revendu à des sociétés ou des entités commerciales ou des services marchands qui eux, ne sont plus des partenaires mais des clients... (à vérifier en lisant les CGU car la loi oblige à faire figurer dans le texte, si oui ou non les données peuvent être revendues)...

    Car tant que ce que vous produisez et diffusez demeure votre propriété partagée entre vous, Google-Microsoft etc. … Et les partenaires définis, vous conservez une partie de votre liberté et de vos droits, ce qui n'est plus du tout le cas lorsque les données sont revendues à des clients acheteurs...

     

    À noter qu'en ce qui concerne le partage de propriété, avant Internet, et donc, avant les blogs, avant Microsoft, avant Google et Facebook... Lorsqu'en tant qu'auteur, écrivain, vous produisiez un livre -et encore aujourd'hui avec Internet- vous passiez par une maison d'édition (compte d'auteur ou d'éditeur) et étiez soumis à un contrat... Vous partagiez votre droit de propriété en tant qu'auteur, avec la maison d'édition, elle même associée à des partenaires... À moins d'être vous-même le fabricant de votre ouvrage et en étant l'éditeur et le diffuseur...

    La règle est toujours la même : avec ou sans internet, quand il faut „passer par quelque chose qui offre un service“ , cela fait l'objet d'un contrat (ou de CGU)...

     

    Amazon, ce géant du Net qui produit outre des livres (du livre objet ou marchandise de consommation), des séries TV, de la musique en streaming, des pièces détachées de voiture, toutes sortes de produits et de services, et pourrait même devenir un opérateur de téléphonie mobile ; bouscule les règles établies par la puissance et par la domination de sa jurisprudence et des avocats à sa solde, rendant ainsi les règles ajustables et modifiables à merci...

    En tant que clients d'Amazon (trois cents millions de gens dans le monde et bientôt plus d'un milliard si son directeur et patron Jeff Bezos remporte le marché Indien, supplantant Ali Baba le géant Chinois du Net) nous cautionnons l'expropriation de tout ce dont nous sommes encore propriétaires -ou co-propriétaires...

    Déjà dépendants que nous sommes, de cette „prothèse“ qu'est le téléphone portable associé à l'ordinateur, à la tablette, à internet ; nous sommes devenus des cyborgs encore humains mais en passe de devenir des robots...

    Comment pouvons nous accepter, en tant qu'êtres humains que nous sommes encore, ce Nouvel Empire, cette puissance, cette domination, cet espionnage de nos vies et de nos habitudes qui bousculent, dénaturent, changent radicalement et à notre détriment, toutes les règles établies aussi bien les règles d'un pays, que les règles Européennes, que les règles internationales ?

     

    Cette brochure de 32 pages est vendue 3 euros dans les librairies... À rapprocher de Indignez vous, de Stéphane Hessel...

    Contre amazon

  • À Intermarché on tue le cochon, chez Paul on fait du gâteau pour Tous

    En observateur que je suis, de la vie quotidienne (du mode de vie) de mes concitoyens dans ce pays, la France, je me dis que la France d'aujourd'hui n'a jamais été aussi riche, aussi heureuse...

    C'est fou le nombre de gens de ces „classes moyennes“ toutes plus ou moins aisées les unes ou les autres, qui prennent des avions, des trains, vont passer une semaine de vacances aux sports d'hiver dans les stations alpines ou pyrénéennes, se pressent dans les grands centres commerciaux et leur galeries marchandes à perte de vue...

    Je me dis que cette France là, d'autant de millions de gens qui dépensent de l'argent par centaines voire de milliers d'euros, ressemble à un immense bateau de croisière...

    Et qui n'a plus rien à voir avec la France des révoltes paysannes du 17 ème siècle, la France de Philippe Le Bel ou des Rois fainéants...

    Plus rien à voir non plus avec ce que sont encore des pays comme la Birmanie, Haiti ou Madagascar...

    Cependant, l'observateur que je suis de tout ce que je vois, d'embouteillages automobiles autour des centres commerciaux ; et à la Télé, de toute cette foule dans les aéroports, dans les gares, dans les stades, sur les pistes de ski en hiver et sur les plages en été... Ne peut que prendre conscience d'une autre réalité qui, elle, ne fait jamais la Une des grands médias d'information... Une réalité bien moins visible pour ne pas dire invisible, celle de millions de gens qu'on ne voit jamais sur les pistes de ski, jamais dans les galeries marchandes, jamais dans les avions et dans les trains, ni non plus d'ailleurs là où l'on achète de tout à gogo... Car tous ces millions de gens qu'on ne voit pas, ils sont, là où ils demeurent, derrière des portes et des fenêtres fermées, dans de grandes barres d'immeubles à la périphérie des villes, dans des maisons qui se ressemblent toutes, de lotissements en zones rurales urbanisées...

    Bon, vous m'direz, que si ces gens là on les voyait, acheter, consommer ; devenus accédants s'ajoutant aux déjà à tous ceux qui ont, utilisent, renouvellent et jettent, alors les routes seraient plus encombrées encore, et l'offre n'arriverait plus à satisfaire la demande, autrement dit il faudrait „booster“ le gâteau quitte à mettre dans le gâteau, de quoi bien lui faire de l'abonde avec le moins de beurre possible... (Demandez à Jeff Bezos, le nabab d'Amazon, ce qu'il en pense)...

     

  • Mes "bons" vœux

    Je souhaite une année 2020 pourrie

    À tous les gros nababs qui dominent le monde et qui possèdent, un pour cent qu'ils sont de tous les humains de la Terre, la moitié de toutes les richesses en pognon et en biens immobiliers sur cette planète qu'ils mettent à sac et sont en train de détruire en faisant croire à plus de six milliards d'humains qu'ils sont responsables à cause de leur mode de vie et qu'ainsi ils culpabilisent pour un millième de ce qu'ils font eux, à grande échelle, les nababs...

    Je souhaite une année 2020 pourrie

    À tous les pédophiles

    À tous les pères, les oncles, les papys incestueux

    À tous les hommes qui battent et maltraitent leur femme

    Et d'une manière générale je souhaite une année 2020 pourrie

    À tous les vrais salauds dans le genre de ceux qui ont été guillotinés durant la Terreur en 1793 et 1794 -car „dans le lot“ de quelques milliers de victimes de cette „épuration“ il faut dire qu'il y en a eu quelques uns de raccourcis qui méritaient de l'être...

    Depuis que je suis sur Terre j'ai observé en voyant mourir les gens, que les pauvres bougres qui n'ont jamais fait de mal à personne, sont plus souvent que les salauds -les vrais salauds- victimes de cancers vaches et de maladies invalidantes...

    Mais bon, c'est vrai, y'en a quand même quelques uns, de ces vrais salauds, pas forcément des „riche-à-crever“ mais parfois aussi des pauvres que s'ils s'enrichissaient tant soit peu, ils seraient encore plus vaches que les riches qui te font suer le burnous... Qui chopent un cancer vache...

    Je souhaite une année 2020 pourrie

    Accessoirement“ on va dire – mais tout de même ostensiblement exprimé en faisant un grand bras d'honneur à m'en bleuir le creux du coude...

    À tous les klaxomerdeurs-appel-de-phareleurs... Qui sont il faut le dire, bien plus souvent des hommes que des femmes...

    Je souhaite une année 2020 pourrie

    Bien plus encore oh combien plus qu'à ceux et celles qui toute ma vie durant jusqu'à aujourd'hui et sans doute demain encore, m'ont laminé pied-au-cuté rageusement zappé précipité dans leurs enfers ; à tous ceux et celles qui durant dix ans et plus, m'ont mamourisé sacralisé et puis un beau jour basta plus rien je sais pas en vertu de quoi... (Ceux et celles là, le jour où je fêterai mon centenaire le 9 janvier 2048, avant de lever mon verre de ricard à la terrasse d'un café à la santé des amis qui m'accompagneront en ce jour, je leur ferais en pensant à eux, un grand bras d'honneur à risquer de me péter le coude)...

    Et dans les maisons de retraite, je ne souhaite pas la bonne année aux vieux qui quand ils étaient encore dans leurs jours les plus santeux, faisaient avaler des ronds de chapeau à leur entourage, à leurs proches, imbuvables qu'ils furent en pourrissant la vie de leurs enfants, de leurs proches, de leurs voisins...

     

     

  • Au Premier de l'An

    Au Premier de l'An

    Tout le monde il est mignon tout le monde il est gentil

    Ou plutôt tout le monde il fait des mamours

    Sauf les trublions les belzâmes-qué-pètent-volontaire-de traviole

    Sauf les Zacid'sulfuriques et les Zimbuvables

     

    Au Deux de l'An

    Ça recommence la klaxomerdance les zappel-de-phares

    Dans les ronds-points dans les voies d'présélection

    Pour un p'tit zig-zag de traviole pour une p'tite zésitation

    Mais soit-dit-en-passant ç'avait déjà recommencé la klaxomerdance

    Avec les Zimbuvables

    Dès tôt matin au Premier de l'An

     

    Au Quat' de l'An on tue le cochon à Intermarché

    Au 31 de l'An il est encore temps d'mamouriser bonané

    Et pour le dernier qu'a eu la fève dimanche 24

    De payer sa galette

     

  • Leur Henfer, leur Paradu ...

    Leur Henfer, c'est tout ce qu'ils rejetaient et en lequel ils me précipitaient...

    Mon Paradu, c'est tout ce là où je ne veux point aller et d'où, de l'Henfer où ils m'ont précipité, je continue et persiste à les agacer, ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline, et j'en passe des tristes, des perfides, des hypocrites, des zolive-dans-le trou de bale, qui m'ont pestiféré, écrabouillé, et dont les plus modérés d'entre eux (ou les moins virulents), ne m'ont fait que les gros yeux ou m'ont gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant, de quelque poncif de correct-pensance...

    Mais les pires, ce sont ceux et celles qui m'ont mamourisé, jusqu'à sacraliser mes loufes, mes impertinences, mes littératoqueries et mes bouffonneries, des années durant et puis un beau jour, m'ont claqué la porte au nez je sais pas en vertu de quoi...

    Du fin fond de cet Henfer où dans les grands regs à perte de vue, mes fleurs de sable et de roche, hérissées en chrysalides qu'un grand vent de ni sud ni nord ni d'est ni d'ouest cisèlera encore jusqu'à ce que traînes de poussière s'ensuive et disparaisse... Je maudirai vos Paradus où tout le monde veut aller...

     

     

  • Le pouvoir du regard

    Le regard que l'on porte sur un visage, sur une personne, que l'on croise dans un lieu public, là où passent tant de gens que bien souvent il faut dire on ne regarde jamais ou à peine et seulement si ce visage, cette personne en particulier évoque quelque chose en nous ou nous attire... Ce regard que l'on porte, s'il peut atteindre, ne serait-ce qu'en l'effleurant, la réalité intrinsèque de la personne, il nous délivre, dans l'instant où l'on porte ce regard, mais seulement dans cet instant, de cette solitude qui est la nôtre, sans cesse présente et enveloppante... En somme de cette „bulle“ dans laquelle on n'est et ne sera jamais que soi...

    La réalité intrinsèque c'est ce qui est inhérent à quelqu'un, à quelque chose, qui lui est propre...

    Cela peut être, outre un humain, un paysage, un ciel à tel moment, un objet, un arbre, une plante, une fleur, de la terre, un champ, un insecte, un animal familier, chien ou chat...

    Et il y a, dans cette réalité intrinsèque, d'un être vivant notamment, une immobilité momentanée ou un mouvement qui accompagne, que le regard perçoit et retient...

    C'est cette capacité du regard à pouvoir capter, fixer, comme on pourrait le faire avec un appareil de photo, ce qu'il y a de fugitif, de fragile, d'impermanent, en un être, en une chose, en un paysage...

    C'est une figure, une image, surgie d'au delà de la réalité visible, qui transparaît, s'ouvre sur un inconnu, éveille de l'imaginaire, construit en quelque sorte une histoire que l'on se fait, qui, inévitablement, est très vite engloutie dans la course du temps... Mais ne disparaît pas...

    C'est cet instant „magique“ où l'être, la chose, le paysage, se dévoile, en particulier la fragilité, l'impermanence, et cela quelque soit la condition sociale de l'être, la fonction ou l'utilité de telle chose, ce dont est fait le paysage...

    Il faut assurément, pour ce regard qui atteint la réalité intrinsèque, une habitude entretenue et „travaillée“, à observer ce qui se présente à nos yeux, plus ou moins associée à une capacité ou à une faculté naturelle que l'on a en soi depuis l'enfance...

    C'est ce regard qui déjà, rend la vie que nous vivons, supportable et qui, de surcroît, donne de la couleur et de la consistance à la vie...

    En somme c'est un regard qui nous sauve du désespoir... Et peut-être... De ce que l'on ressent en face de la mort...

     

     

  • Vous fêtez 3,5,11 ans d'amitié sur Facebook

    Ou ailleurs, sur le Net... Et dans la vie, avec des gens que vous connaissez, fréquentez ou avez fréquenté depuis 3, 5, 11 ans...

    Facebook et tout ce qui sur le Net fonctionne avec des automatismes de rappel d'anniversaire ou d'événement particulier ; comme tout robot ou entité d'intelligence artificielle ; réduit l'amitié, réduit la relation humaine, à un „principe mécanique“ dont les pièces ou les composantes interagissent entre elles dans un mouvement induit par le rôle que doit jouer telle ou telle pièce ou composante du mécanisme...

    Sauf que l'“horloger“ - si l'on compare le mécanisme à une horloge- est, dis-je, „un bien piètre maître d'œuvre“ ! (qui ignore tout ce qui fait la complexité – et le caractère aléatoire- d'une relation humaine et qu'aucune intelligence artificielle -ou robotique“- ne pourra jamais gérer autrement qu'avec des „principes moteurs“ censés faire fonctionner la relation)...

     

    Dix ans d'amitié, de relation suivie, d'échanges, de confidences, de proximité d'idées, de sensibilité -culturelle ou émotionnelle, de communauté d'intérêts, de partage de joies et de peines, de communication de photos, d'images...

    Dix ans durant lesquels l'un et l'autre, les uns et les autres quand on a été 3, 4, enfin pas plus nombreux que les doigts de la main... Se sont tout dit ou presque...

    Dix ans comme un seul jour sans durée, dont on ne sait si ce jour a eu un matin ou s'il a un soir...

    Dix ans comme si cela devait durer toujours -jusqu'à ce que la mort nous sépare...

    Dix ans...

    Et puis un jour... PLUS RIEN !

    Plus rien d'un seul coup...

    Plus rien à n'y comprendre ni pourquoi ni comment...

     

    … „Assez surréaliste“ dis-je, ces 3, 5, 11 ans d'amitié qui s'envolent, sur Facebook, sur un forum, ou dans la vie/la vraie vie donc autrement que virtuelle...

     

    Restent -car l'interrogation demeurant on recherche on farfouille de ci de là... Les moteurs de recherche Google et autres, un nom, une trace, un lien (une URL en jargon webien), une page Facebook (qui soit dit en passant continue d'exister mais muette depuis plusieurs années), ou même -car il faut bien envisager cette éventualité qu'est la disparition de la personne (accident, maladie)- des recherches sur des avis de décès couvrant une période déterminée dans telle localité, telle région voire la France entière mais alors bonjour la liste interminable de gens t'en as pour trois heures et au bout du compte tu trouves rien...

     

    Restent encore, ces tentatives que l'on fait de reprendre contact, en envoyant un courriel, un SMS, un message par Messenger... Si l'adresse en question est encore la bonne... Soit dit en passant, avec un SMS sur un numéro de téléphone portable ou mieux encore avec Messenger, là, tout de même, tu ne changes pas de numéro de téléphone ou de compte Messenger tous les ans !

     

    L'interrogation est d'autant plus forte, d'autant plus prégnante, d'autant plus lancinante, que la relation a eu de la constance, de la profondeur, de la densité, de la durée...

     

     

    Plus importante encore, que la durée de la relation (plus ou moins étendue dans le temps) c'est que fut la relation dans son intensité, dans ce qu'elle pouvait avoir d'unique, d'authentique et de densité (culturelle, émotionnelle et de partage et communauté d'idées) quand bien même elle n'aurait duré qu'un mois, un an... Qui est je pense, le repère ou la référence de premier ordre...

    Et qui fait l'interrogation d'autant plus forte, d'autant plus prégnante, d'autant plus lancinante... Après ce jour au duquel il n'y a plus rien...

     

  • Idéologies, athéisme et religion

    Je ne fais pas de l'athéisme dont je me sens proche, une religion, pas plus que je ne ferais une religion du communisme, du libéralisme ou toute idéologie partisane si je me sentais proche du communisme, du libéralisme ou de quelque idéologie... Ni même de l'anarchisme qui, il faut le dire, par toutes les formes qu'il revêt n'a rien à voir avec ce qu'est véritablement l'anarchie et qui demeure encore pour longtemps une utopie...

    Rien de ce que à quoi l'on croit n'est, ne peut être une religion et qui plus est, avec tous les signes ou les symboles, les mots d'ordre, les étendards, le caractère ostentatoire, revendicateur, souvent provoquant, qui caractérise ce à quoi l'on croit et auquel on se rallie dans une communauté d'idées, de sensibilité, de culture, rassemblant des gens...

    Bien que respectueux -dans une tolérance on va dire „Voltairienne“- de toutes les croyances notamment religieuses, des uns et des autres (à partir du moment, je précise, où la croyance religieuse ne s'invite pas de manière ostentatoire et provoquante dans le domaine public)... Je ne puis cependant me résoudre à ne point me moquer de ce qui est écrit dans le livre des Témoins de Jéhovah : „Dans le monde à venir, le loup se couchera auprès de l'agneau et le lion mangera de la paille“ …

    Une image que je qualifie d'idiote et d'absurde, très mal choisie pour „symboliser“ ce que doit être la non violence ou l'amour du prochain, d'un „angélisme“ qui n'a pas sa place dans la réalité intemporelle du monde, et qui ne peut que faire rêver les naïfs...

    C'est, cette image du loup et de l'agneau, du lion et de la paille ; comme ces „anges qui jouent de la trompette dans le ciel“ …

    Soit dit en passant, des ailes, de vraies ailes de grand oiseau dans le dos, ça, j'aurais bien aimé (rire), je n'aurais plus eu besoin de vélo, de bagnole ou de trottinette pour me déplacer, même si ça aurait été un peu difficile pour enfiler un pull over...

    Toujours soit dit en passant, quand il m'arrive de visiter l'intérieur d'une église -pour la beauté et pour la facture des vitraux- et que je vois le petit „nanange“ qui dodeline de la tête chaque fois que l'on met une pièce de monnaie dans la fente sur son poitrail d'un joli bleu céleste, je glisse une pièce d'un euro dans la fente et amusé, je regarde le „nanange“ dodeliner de la tête pour dire merci (rire)...

    Sans doute suis-je (comme d'ailleurs bon nombre de mes semblables) „trop culturel“ ou „trop intellectuel“ ou encore „trop rationnel“ et donc, imperméable à toute symbolique, à toute représentation imagée simplifiée et réductrice de la complexité du monde et de l'univers... Imperméable aussi à ce qui est proposé par les églises, par les religions, ou même encore par les empiristes, les occultistes, les „sorciers“ on va dire... En tant que „modèle“ ou pour réponse à certaines questions, ou explication de certains phénomènes...

    Il n'en demeure pas moins que j'ai pour les humbles, pour les simples, notamment lorsqu'ils sont méprisés, moqués, délaissés, voire exclus des „cénacles“... Une considération, une bienveillance que je n'ai point à l'égard des orgueilleux et des „pétant de leurs certitudes, de leurs possessions, de leur confort et de leur intelligence dans le sens du monde... Et que finalement, mon rire au nez du témoin de jéhovah, du lion qui mangera de la paille, n'est pas un rire „très méchant“...

     

     

  • Les derniers humains ayant connu le monde d'avant Internet

    Toutes les personnes nées avant 1990, celles qui furent des enfants de moins de 10 ans, donc nées entre 1980 et 1990 pour les plus jeunes d’entre elles aujourd’hui âgées de 30 à 40 ans au seuil des années 2020 ; celles qui sont aujourd’hui âgées de plus de 80 ans au seuil des années 2020, et surtout celles qui sont nées entre 1930 et 1980 en particulier les personnes que l’on désigne sous le vocable de «senior» (donc âgées aujourd’hui au seuil des années 2020, de 60 à 80 ans)…

    Sont de ces générations qui ont vécu une partie plus ou moins importante de leur vie, sans internet, sans le numérique, sans écrans d’ordinateurs, de téléphones portables, de tablettes, sans domotique ni robotique notamment dans la communication par boîte vocale et automatismes (je pense aux appels téléphoniques dont les numéros commencent par 08, pour prendre rendez vous chez un médecin ORL, dermatologue, cardiologue, etc., ou encore pour effectuer une démarche administrative, communiquer avec une mutuelle, des services de sécurité sociale, des prestataires de service)…

    Autrement dit sont de ces dernières générations dans l'histoire de l'humanité, qui ont connu le monde d'avant internet, d'avant le numérique... Puisque désormais, à partir du début du 21 ème siècle, tous les êtres humains nés après 1990 ne vivront qu'avec le monde d'internet et du numérique, de la robotique, de la domotique, des écrans d'ordinateurs, de tablettes, de téléphones mobiles...

    Nous avons donc, nous les derniers humains ayant encore connu le monde d'avant le numérique, une responsabilité importante et déterminante pour l'avenir des jeunes générations présentes et des générations futures : celle du témoignage de ce que nous avons connu, observé, vécu, notamment en ce qui concerne la relation humaine dans sa réalité -ou sa vérité- intemporelle, naturelle...

    Mais... Encore faut-il que notre témoignage soit objectif, pertinent, non fondé sur de l'émotion, sur de la nostalgie ou du regret, et exprimé, transmis, dans une dimension ou un espace de communication, ou encore avec un langage et sur un ton et avec le regard qui convient au mieux... Dans une dimension en somme, qui ne soit pas moralisatrice et fondée sur des comparaisons du genre « ce qui était bien-ce qui était mal/jadis on faisait comme ça c'était mieux »...

    Le monde du vinyle (des disques 45/33 tours), des machines à écrire, de la « poste pététique del signor El Factor », du téléphone à cadran et du télégramme, du 20ème siècle et de tous les modes de vie que nous avons connu avec la technologie de l'époque depuis le 19ème siècle notamment... N'était guère -humainement, « moralement », sur le plan social économique politique, meilleur -ou pire- que le monde dans lequel on vit aujourd'hui... Il y a seulement -et c'est peut-être là ce qui va faire le plus défaut dans l'avenir, certains savoirs -ou savoir-faire- qui risquent de disparaître et qu'il sera difficile de retrouver si l'on n'en préserve les vestiges, les traces, les plans...

    Si l'on peut se fonder -en partie- sur une dimension moralisatrice, je dirais que j'apparenterais cette dimension à l'image de deux troncs d'arbre éloignés d'une dizaine de mètres : l'un n'a pas de racines, pas de branches, n'est juste qu'un tronc creux ; et l'autre a des racines qui s'enfoncent dans la terre, et des branches qui se dressent vers le ciel...

    Le témoignage de ce que nous avons vécu, connu, observé ; la manière d'en témoigner, ainsi, peut faire ressortir la différence qu'il y a entre l'arbre qui n'est qu'un tronc creux, et l'arbre avec des racines et des branches...

     

  • La dimension moralisatrice dans la relation humaine

    ... Ce qui va mal dans un pays, dans une société, n'est pas de la seule responsabilité des politiques et-ou- d'une élite composée d'intellectuels imbus d'eux-mêmes et faiseurs d'opinions et de modes de pensée, mais aussi de la responsabilité des citoyens, de tous les gens d'un pays, de l'ensemble de la société...

    C'est, à tous les niveaux de la société, gouvernants, politiques, intellectuels, citoyens ; le sens de la relation humaine qui a été perdu ou dévoyé, dénaturé ; ouvrant ainsi une voie sans cesse élargie aux individualismes exacerbés, aux égoïsmes, aux abus, aux injustices, aux imprécations, aux violences, aux rejets, aux discriminations, à la recherche du mieux et du plus pour le moins possible de réflexion, de partage, de respect de la personne, de respect de l'environnement naturel...

    Dans le sens naturel et intemporel de la relation humaine, rejoignant d'ailleurs le sens de la relation entre les êtres vivants, entre les êtres vivants et tout ce qui environne les êtres vivants, il n'y a pas de "dimension moralisatrice"...

    La "dimension moralisatrice" a été introduite par les humains dans la société humaine, dans les civilisations humaines... Et c'est cette "dimension moralisatrice" avec notamment la religion, les codes, les lois, les principes, les concepts... Qui a perverti, dénaturé, le sens originel, le sens "cosmique" (ou universel) en somme...

    La "dimension moralisatrice" a été introduite dans la société humaine au bénéfice des dominants et des privilégiés, contrairement à ce qu'elle laisse croire à ceux qui la trouvent "juste" et adhèrent à ce qu'elle porte en elle mais qui, en fait, est subi par le plus grand nombre où beaucoup se trouvent écartés des quartiers privilégiés de la Cité...