Une image -entre bien d'autres- représentant la relation humaine

… C’est un océan, un grand océan unique recouvrant toute la surface d’une planète habitée par des êtres semblables à des humains de la Terre…

Une Terre en somme…

Et l’océan entoure des îles de taille et de paysages divers, les uns au relief, à la géographie tourmentés, les autres d’une géographie moins accidentée, d’espaces verdoyants, ondulés…

Sur l’océan navigue ce bateau qui est celui sur lequel nous font avancer, virer bâbord ou tribord, parfois revenir en arrière, les vents et les courants, proche ou éloigné que nous sommes de chacune de toutes ces îles, autour de nous…

Le bateau lui-même est une île…

Peu à peu, avançant dans l’océan, d’un côté, d’un autre, en arc de cercle, en ligne sinueuse ; nous voyons les îles, du moins certaines d’entre elles, parfois même beaucoup d’entre elles, se disloquer, se séparer en deux parties distinctes s’éloignant l’une de l’autre… Ou bien tout une partie de l’île disparaît en s’enfonçant dans l’océan, puis ensuite, ce qui reste de l’île disparait aussi…

Autour de ce bateau qui est le nôtre – une île aussi, en fait – tant que nous voyons autour de nous les îles de différents paysages chacune, nous paraissant être comme des “blocs de paysage d’un seul tenant”, ces îles alors, sont pour nous des repères, parfois des “havres” avec leurs ports accueillants, des visages, des bras tendus vers nous qui nous préparons à accoster, “faire relâche”…

Mais lorsque nous voyons peu à peu, autour de nous, les îles se disloquer, se séparer en parties s’éloignant l’une de l’autre… Ou une moitié de l’île s’enfoncer dans l’océan, puis ce qui reste de l’île disparaître ensuite… Alors les repères, les “havres”, de réels qu’ils furent, deviennent des rêves enfouis en nous, des souvenirs…

C’est fou, tragique, jusqu’à être désespérant, ce que ces îles, ces repères, peuvent aussi souvent autour de nous, disparaître par moitié d’entre elles… Ou en totalité…

Et quand on y entendait, sur ces îles approchées et visitées, des rires et des cris d’enfants, c’est encore plus “poignant”…

 

repères îles

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