Chroniques et Marmelades diverses

Textes généraux, atypiques ou particuliers, cri du coeur...
  • Oh'qu't'es laid Poutine à la Télé !

    … À la vue de Poutine sur l’écran de la télé, cela me fait le même effet que l’apparition d’une punaise – grise ou verte- dans mon assiette, que de voir par terre un escargot écrasé, ou une grosse mouche posée sur le rebord de mon verre…

    La seule vue de ce type, Poutine, à la télé, me fait tourner la tête de côté…

    Sans en avoir été le moins du monde étonné, j’ai été furieux d’entendre le Chinois Xi Jinping, le Nord Coréen Kim Jong-Un, l’Ayatollah d’Iran Ali Khameni… Féliciter le dictateur russe de son élection par 88 % des voix… Et d’apprendre que vingt chefs d’états africains avaient fait de même, considérant Poutine « guide » anti Occident anti démocratie…

    Quand on prend conscience du fait que plus de la moitié des pays de toute la planète (ce qui représente 5 milliards d’humains) soutiennent Poutine contre un monde occidental dont ils souhaitent la disparition, cela fait froid dans le dos et augure de l’évolution qu’il faut craindre, du monde, de la société, de la civilisation, des rapports humains, de ce qui nous attend dans notre quotidien de vie pour les prochaines années, à nous, européens en particulier…

    Non seulement il y a ce risque d’une 3ème guerre mondiale, nucléaire, mais en plus, ce qui ne vaut guère mieux, un autre risque (devenu celui là une réalité) : la dimension accrue des « cyber-attaques » paralysant les rouages des mécaniques logicielles dont le fonctionnement par internet, informatique, numérique et robotique, régit les activités industrielles, bancaires, économiques, militaires, ainsi que la quasi totalité de tout ce dont on se sert au quotidien, qui grippe les organismes publics, empêche les hôpitaux de fonctionner, etc. …

    Absolument effrayant tout cela !

    L’on en arriverait presque à souhaiter que le « navire Terre » tel le Titanic le 15 avril 1912, disparaisse d’un seul coup au fond le l’Abîme… Car tout ce qui voudrait tant être sauvé de la catastrophe, qui voudrait vivre autrement que dans ce cauchemar ambiant et démesurément amplifié ; car toutes les personnes de bonne volonté sur cette planète, minoritaires et perdues dans la masse qu’elles sont… Ne peuvent plus, au niveau d’horreur et de barbarie et d’obscurantismme et de violence et d’iniquités où l’on en est arrivé ; espérer quelque changement heureux ! Mieux vaut alors mourir, disparaître, que de vivre comme on nous obligera à vivre dans l’Ordre le plus scélérat, le plus abject qui ait jamais existé dans toute l’Histoire…

     

     

  • La norme, le convenu

    … Lorsque tu n’es pas dans la norme, dans le convenu, dans – comme pour les Mots Croisés et Fléchés en deux lettres « IN » autrement dit « à la page », « de ton temps ou de ton époque et dans la Moderntité ambiante »…

    Question comportement, pensée, opinion, langage, écriture ; habillement, coiffure, consommation alimentaire, arrangement du lieu où tu vis (à savoir ta maison, ton appartement), mode de déplacement (quelle sorte de voiture par exemple), rapport avec les nouvelles technologies de communication et d’information Internet Téléphonie Mobile…

    Lorsque tu déroges ou dénotes dans l’un ou l’autre ou plusieurs de ces domaines ; notamment et surtout dans le domaine de l’arrangement de ton lieu d’habitation et de ses abords ; que tu n’es donc pas dans le convenu, dans le « comme tout le monde autour de toi », dans le « comment ça doit être de nos jours »…

    Alors ta visibilité au quotidien parmi tes connaissances y compris dans ta famille, est d’autant plus réduite que tu diffères de la norme, du convenu…

    Une visibilité et une considération qui ne sont – au mieux – que de la condescendance ressemblant à de la reconnaissance (mais qui n’en est point)…

    Qui parmi tes connaissances, ose te faire part bien en face et « sans fioritures » de ses critiques à ton égard ?

    Les villes, les campagnes, les quartiers, les lotissements de maisons, les associations de diverses activités, les réunions ou assemblées publiques lors de festivités, de marchés, de manifestations locales ; les réseaux sociaux Internet, le monde de l’entreprise et du travail et du commerce ; le monde du sport, le monde de la culture – peut-être moins le monde des artistes… quoique… - Sont faits de tous ceux et celles qui, très majoritairement, adhèrent par habitude, par tradition en quelque sorte, par entraînement… À ce qu’il convient d’être, de faire, de dire, de penser, d’arranger sa maison ou son appartement, de « naviguer sur internet » notamment pour « acheter en ligne » des produits et des services, effectuer des démarches administratives…

    Il ne faut donc pas s’étonner que les « vues » (en nombre exprimé en « K »), que les « followers » ou « abonnés » ou « amis », que les commentaires « au kilomètre », que les « like »… Soient pour l’essentiel – à plus de 90 % - « du côté » des « IN » c’est à dire des gens « dans la norme du temps »…

     

    Il est clair ( et significatif et représentatif de notre époque ) que, question rapport aux nouvelles technologies de communication, rapport à Internet et aux réseaux sociaux et à tout ce qui se montre, se diffuse, s’affiche sur le Net… La très grande majorité des gens de toutes générations et plus encore les jeunes générations, « verse » dans ce qu’il convient de dire, d’exprimer, de montrer et qui suscite de l’engoûment, de l’adhésion, du partage, parce que c’est accessible, que ça impacte, que « ça en jette », que ça prend pas trop de temps à regarder, que «  ça te prend pas la tête »…

     

     

  • Un personnage qui n'a rien d'humain

    … Bien au-delà de tous débats et idées au sujet de la guerre en Ukraine : propos d’Emmanuel Macron et manière dont réagissent les dirigeants des pays de l’Union Européenne, des différentes opinions publiques en France et ailleurs, de ce qu’expriment dans un sens ou dans un autre les personnages politiques, les journalistes, les « spécialistes de la question » au sujet de cette guerre…

    Il y a une réalité – de taille – que quasiment personne ne semble prendre en compte : c’est que Vladimir Poutine n’est absolument pas un personnage avec lequel il soit possible de dialoguer, buté, figé sur la vision qu’il se fait de son pays, de la société, résolument anti démocratie, anti Occident… Autrement dit un « mur » infranchissable en face de tout interlocuteur n’étant point « de son côté »…

    Il n’y a – pour ainsi dire – quasiment « rien d’humain » dans ce personnage qui, sans être un « extraterrestre » en est quand même presque un !

    Il est, de tous les dictateurs et dirigeants autoritaires de cette planète, et en comparaison d’un Trump aux USA, d’un Xi-Jinping en Chine, d’un Erdogan en Turquie… Et avec « à peu de chose près » le président Iranien et Netanyaou d’Israël, le plus « radicalement impossible interlocuteur », à cent pour cent archi buté sur ses positions ! Il n’a d’égal qu’un Bachar Al Hassad, et que les ultra fanatiques islamistes !

    C’est – il faut le dire – Vladimir Poutine « l’homme à abattre » ! Vu la quantité de sang qu’il a contribué à faire verser aux russes (à son peuple donc) et aux Ukrainiens… Peut-être même qu’il « bat le record » en sang versé, par rapport à Bachar Al Hassad !

     

    « Il faudrait » au lieu de toute intervention (envoi de troupes au sol en Ukraine, comme le dit Emmanuel Macron), au lieu de continuer à envoyer du matériel de guerre à l’Ukraine (rendu HS en quelques jours), au lieu de continuer à croire que soit possible une « issue »… Qu’un kommando ultra préparé organisé équipé high tech en armement lourd, par surprise, prenne le Kremlin et tous les « sbires » de Poutine, d’assaut, et les élimine tous avec Poutine !

     

    Ou – sans doute plus réalisable (et probable) - que des dissidents résolus et équipés (donc des russes anti Poutine) mettent fin par une attaque en règle, à la dictature du Kremlin…

     

     

  • Perméabilité de la défense Russe

    … L’offensive menée par la Légion Liberté pour la Russie, et (ou) par le Corps des Volontaires Russes, qui sont deux organisations dissidentes dans l’Armée Russe de Vladimir Poutine, une action qui s’est située dans la province de Belgorod proche de l’Ukraine, et d’une importance encore inégalée depuis le début de la guerre, montre la perméabilité de la défense russe…

    Qualifiées – ce qui n’étonne personne en Europe – par le Pouvoir Russe, d’organisations terroristes, la Légion Liberté pour la Russie et le Corps des Volontaires Russes, soutenant les combattants ukrainiens, ont pour objectif de mettre fin à la dictature du Kremlin.

    Puissent ces organisations dissidentes de l’armée russe de Vladimir Poutine, se développer et parvenir à infiltrer les différents corps d’une armée du Pouvoir Russe constituée pour moitié de citoyens russes enrôlés de force, dont quelques uns sont des criminels sortis de prison…

    Toute l’espérance en un effondrement de la dictature du Kremlin, de la chute de Vladimir Poutine, et en conséquence de la fin de la guerre en Ukraine, ne peut venir – et ne doit venir- que de l’existence et du développement de ces deux corps dissidents de l’armée russe… Et cela d’autant plus, qu’armés tels qu’ils sont – avec du matériel lourd, des missiles, des chars de combat, des fusils d’assaut – en quantité non négligeable ; ils peuvent fournir en armes d’autres dissidents ainsi d’ailleurs que des civils déterminés à la résistance en face du pouvoir et des autorités du Kremlin…

    Souhaitons vivement que les jours de Vladimir Poutine soient comptés, avant la fin de l’année 2024…

     

    « On le disait, Vladimir Poutine, en 2022 et cela depuis plusieurs années, atteint d’un cancer (de la tyroïde?)…

    En 2024 il « se porte bien », il faut croire que son cancer n’est pas « un cancer vache » !

     

     

  • JO Paris, suite ...

    … Le citoyen Lambda, qui demeure dans un lotissement en zone péri urbaine, percevant un salaire mensuel compris entre 1800 et 2500 euro, marié, deux enfants ; deux voitures puisqu’il travaille à 30 km de son habitation et son épouse – ou compagne – à 20 km (deux lieux de travail différents et éloignés l’un de l’autrre), et prenant lui et son épouse et ses deux enfants son congé d’été de fin juillet à la mi août…

    Ne va pas, du 26 juillet au 11 août se rendre à Paris pour les JO 2024.

    « Réfléchissons 5 minutes » :

    Deux semaines d’hôtel ou de chambre d’hôte ou d’un petit appartement en location, ou « à la limite » chez l’une ou l’autre de ses connaissances en région parisienne « au noir »…

    Plus la restauration 3 fois par jour (cuisine en appartement de location ou restaurant « menu du jour » - ou « fast food »…

    Plus les transports ; voiture et énormes problèmes de stationnement, prix parkings – ou métro bus, RER (taxi hors de question)…

    Plus les billets (2 adultes 2 enfants) pour assister aux compétitions en stade olympique (placé sans doute loin en haut dans les tribunes on ne voit pas grand-chose)…

    Sans compter les « imprévus »…

    Déjà quand on sait qu’une chambre d’hôtel à Paris en août 2024 coûtera environ 300 euro minimum (faites le calcul sur 2 semaines) ; quand on considère « hors fast food » le prix d’un menu du jour dans un restaurant parisien, le prix des billets pour assister aux compétitions et cérémonies ouverture clôture…

    Cela représente en gros une dépense de plusieurs milliers d’euro, donc cette dépense, largement supérieure à la capacité budgétaire d’un couple avec 2 enfants au revenu moyen pour le couple, de 4000 euro mensuel (on est très largement bien au dessus du prix d’une croisière en méditérranée, d’un billet d’avion AR pour les Caraïbes, du prix d’un séjour en location vacances sur la côte atlantique)…

     

    Donc à mon avis, le citoyen lambda que je décris, multiplié par plusieurs millions, ne se rendra pas à Paris aux JO 2024.

    Mais alors QUI y sera, à Paris pour ces JO ? Sans doute de « très riches américains, chinois, qataris, saoudiens, quelques « hyper/hyper bobos parisiens » et toute la clique des personnalités – journalistes, organisateurs, entraîneurs, médias, etc. (et leurs suites en personnel)… Ce qui représente « pas mal de monde » (un bon potentiel on va dire, pour les chambres d’hôtel à 300 euro la nuit ou plus, pour les restaurants autres que ceux du « menu du jour », pour les boutiques de luxe grandes marques…)

     

    Quand… En ce qui concerne d’éventuelles « manifs » (de la CGT ou autres), « désordres ambiants », grèves … Probables entre fin juillet et mi août à Paris…

    Pour « l’image de marque de la France dans le monde »… Est-ce que « l’image que vont se faire tous les riches ultra riches venus d’Amérique, de Chine, d’Arabie Saoudite, des Emirats, du Qatar… Est si importante que ça, à nos yeux de « citoyens Français lambda aux revenus cent ou mille fois moins importants que ceux des « ultra riches venus d’ailleurs » ?

     

    Bon, d’accord, d’accord… Ça fait, ces JO, certes, du boulot – et donc « des sous » - pour beaucoup de gens qui cherchent à travailler ; ça fait « des retombées économiques » pour notre pays accueillant organisant…

    « On voit bien comment ça fonctionne, le Système » ! (plébiscité ou accepté par 90 % de la population de notre pays)…

     

    … Je propose pour « chanson et musique » en entrée officielle de la cérémonie d’ouverture de ces JO 2024 : « Paris au mois d’août » de Charles Aznavour … Avec une sono à la mesure de la dimension de l’événement ! (rire)…

     

     

  • Poulet Brésilien

    … Il est quasi impossible d’établir une liste des grandes surfaces d’alimentation – qui sont également de bien d’autres produits utilisés dans la vie quotidienne et de toutes sortes d’équipements et appareils – ayant dans leurs rayons viande, du poulet brésilien…

    Sont donc concernés les Leclerc, Intermarché, Carrefour, Lidl, Grand Frais, Shopi, Super U et tous les « Discount »…

    Et il est tout aussi impossible – à tout le moins difficile – de reconnaître parmi les poulets proposés en rayon (poulets « non bio » et dont le prix est inférieur à 8 euro le kg), ceux d’origine Française et ceux d’importation brésilienne, et cela pour la simple raison que seules, les viandes bovines, porcines, ovines, doivent être étiquettées avec mention du pays d’origine. Et donc, pour tout ce qui est volaille, notamment poulet, il n’y a pas d’obligation d’indication d’origine autre que « UE » (Union Européenne). Ainsi un poulet brésilien à 5,80 euro chez Leclerc, est étiquetté « d’origine UE »…

    Cent vingt mille tonnes de poulet brésilien sont importées en France actuellement…

    Il y a donc de « fortes chances » pour qu’un poulet à moins de 8 euro le kg soit un poulet brésilien (raison de plus à moins de 6 euro)…

     

    Les réseaux sociaux étant des « vecteurs de communication » à grande échelle pouvant toucher des centaines de milliers de personnes… Il pourrait être proposé et diffusé ceci :

    « Rendez vous, consommateur que vous êtes, dans votre supermarché habituel, achetez pour moins de six euro (à la fin du mois vous n’en serez ni plus riche ni plus pauvre) un poulet, sortez du magasin et sur le parking, après avoir récupéré un cageot vide ou un gros carton d’emballage servant de support, placez le poulet sur le support, mettez lui dessus une étiquette « poulet brésilien » et à côté (ou même sur le poulet) déposez des merdes de chien (au préalable recueillies entre 2 feuilles de sopalin – ce ne sont pas les merdes de chien qui manquent dans le coin)… Imaginez que vous êtes des milliers et des milliers, dans toute la France, à accomplir cet acte ! »

    Le seul « risque » c’est que le « malheureux poulet » de ci de là, ne soit pas brésilien, mais roumain ou portugais… (Mais à 5,80 le kg, vous êtes quasi assuré qu’il l’est, brésilien, le poulet)…

     

    Allez les « pauvres » (et surtout les « pas trop pauvres qui comptent à dix centimes d’euro près pour la bouffe)… Fendez vous du prix d’un poulet à moins de 6 euro le kg, du temps mis pour la récupération du cageot ou carton support, et du ramassage de deux ou trois merdes de chien !

     

    Une « autre solution » est celle d’envahir en « commando » une grande surface, de retirer des poulets à bax prix et de les jeter en vrac sur le parking… Mais venir en tant que consommateur responsable de ses choix et de ses actes – de ses propres deniers » - et donc acheter le poulet et l’exposer à la vue de tout un chacun, souillé de merde de chien… Je pense que « ça aurait davantage d’impact »…

     

    « Qu’on se le dise » ! « Allez, chiche ! …

     

    NOTE : chaque fois que tu achètes un poulet brésilien tu enrichis les gros producteurs multi milliardaires et grands prédateurs, et contribues au versement de dividendes aux actionnaires... Mais, ton poulet que tu achètes et que tu vas poser avec des merdes de chien à la vue des gens devant le magasin, il va tellement impressionner "hors normes et iconoclaste" que, du coup, y'aura beaucoup moins de gens pour acheter du poulet brésilien, ce qui ne fera plus trop l'affaire des gros producteurs milliardaires prédateurs...

     

     

  • Le RN en face de Trump et de Poutine

    … Si Donald Trump et Vladimir Poutine préfèreraient qu’en France en 2027 soit élue Marine Le Pen à la présidence de la république (ou Jordan Bardella), il y a bien là une raison…

    Et c’est ce que les électeurs du Rassemblement National (50,5/51 % des Français selon un sondage récent – mais encore éloigné dans le temps, de 2027) semblent « ignorer » ou plus exactement « ne s’expriment pas à ce sujet » (« silence radio »)…

    Et cela, ça me gêne beaucoup, de penser que la moitié environ de mes concitoyens, « font l’impasse » sur la position du Rassemblement National en face de l’élection probable de Donald Trump et du maintien de Vladimir Poutine…

    Que le Rassemblement National fasse l’objet – actuellement et depuis déjà quelques années- d’une « dédiabolisation » par rapport à ce qu’était l’extrême droite il y a vingt, trente, quarante ans et plus… Je veux bien essayer de le croire (« évolution oblige »)…

    Que le Rassemblement National ne soit pas un « parti anti juif » ou antisémite comme l’était le régime de Pétain en 1940… Je veux bien encore croire que ça peut être vrai…

    MAIS… Que le Rassemblement National en face d’un Donald Trump ou d’un Vladimir Poutine, ne se pose pas en opposant ferme (mais plus plutôt dans l’acceptation), là pour moi c’est la « ligne rouge absolue » infranchissable !

    En pensée « j’engueule donc haut et fort » la moitié de mes concitoyens qui regardent du côté du Rassemblement National, et je ne me reconnais plus, plus du tout, dans une France qui « penche du côté de l’extrême droite »…

    Je veux bien considérer (comprendre) ceux et celles qui « ont peur de voir la France envahie de migrants », en ont marre de trop de délinquence et d’incivilités et de perte de valeurs etc. … Mais de là à ce qu’arrive au pouvoir un parti qui convient à Donald Trump et à Vladimir Poutine, NON mille fois NON !

    Ne me dites tout de même pas, électeurs potentiels de Marine Le Pen, que vous êtes « pro Trump » et, pire, « pro Poutine » ! Car si c’est le cas pour quelques uns d’entre vous, vous ne pouvez pas être de « bonnes personnes » !

    Trump au pouvoir et Poutine gagnant la guerre, c’est pour vous (oui déjà pour vous en dépit de ce que vous pouvez croire) comme pour tous en France et en Europe ; une vie au quotidien qui n’aura plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui que vous vivez et dont vous déplorez les défauts et les dérives ( tout ce dont vous avez marre aujourd’hui, vous en arriverez à le regretter lorsque Poutine gagnera la guerre et que Trump aura fermé la porte à l’Europe !)…

     

     

     

  • Le Grand Temple avec ses gardiens et ses officiants

    … Le pèlerin Lambda vaquant à ses occupations et activités au quotidien, à l’intérieur et dans les nombreuses salles de loisir et de travail du Grand Temple, sous le regard et sous l’autorité des gardiens et des officiants du Grand Temple ; qui est en majorité, ce pèlerin – lambda, un pèlerin honnête mais qui parfois déroge quelque peu aux règles instaurées sans trop être inquiété par les gardiens et officiants… Et qui en a marre d’être emmerdé par des hordes de « plus que dérogants » autrement dit des « fouteurs de pagaille et de désordre dans la violence, auteurs de méfaits (vols, viols, agressions, rackett etc.) ; qui en a marre de vivre au quotidien, où qu’il se trouve dans le Grand Temple, dans un « immense foutoir  où l’on ne s’y retrouve plus », pèlerin honnête qu’il est – en principe - et se réclame d’être… Jeune trentenaire en pavillon lotissement Les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue, salarié, à son compte, chômeur, fin quinqua, retraité à mille euro par mois ou à deux mille cinq cent ou plus, citadin, un peu riche ou ayant du mal à joindre les deux bouts… Appelle de ses vœux – de tous ses vœux et le faisant savoir autour de lui – d’autres Gardiens et Officiants du Grand Temple « plus à même » de restaurer l’Ordre, de balayer le foutoir, de botter les fesses des fouteurs de désordre auteurs de méfaits, de pousser hors enclos tous les indésirables et malveillants dont la présence et dont les activités sont insupportables…

     

    Mais… Ce qu’il ne sait pas – ou plus exactement « sait sans le savoir » - le pèlerin lamda honnête qui « un peu déroge parfois »… C’est qu’avec ces nouveaux gardiens et officiants du Grand Temple, ça risque de tourner à la Grand Taule à ciel ouvert, aux files de passage en flux autorisés canalisés entre des barrières métalliques vers des guichets d’accès aux salles, au contrôle renforcé (il faudra être muni du bon visa dûment paraphé et validé)…

     

    Et de surcroît, les fouteurs de désordre, les auteurs de méfaits et tous les « qui marchent pas dans les clous » - « légions » d’exclus, de jamais pris, de zappés, d’inassimilables - en face des nouveaux gardiens et officiants du Grand Temple, ne vont pas se laisser faire, résisteront et agiront avec davantage de violence, de contestation – c’est prévisible…

    On n’ « apprivoise » pas l’araignée géante carnivore dotée d’énormes mandibules – c’est un fait – mais, on ne la réduit pas non plus à l’impuissance car repoussée autant que l’on y parvienne, elle revient toujours en force – c’est aussi un fait…

    On « ne fait pas rentrer dans le rang ni marcher au pas cadencé « une deux – une deux », des pèlerins toujours à l’écart de la troupe ordonnée – c’est un fait… Et si on les y force ils s’en écartent de nouveau – c’est aussi un fait…

     

    Cependant, les barrières métalliques pour canaliser les flux autorisés, les guichets d’accès et de contrôle, quand ils sont mis en place et renforcés… Ça reste bien installé dans tout le paysage – c’est aussi un fait…

     

     

  • Une question ...

    … Aux 50,5 – ou 51 % - de « sondés » ayant déclaré qu’ils voteraient Marine Le Pen – ou Jordan Bardella – si dimanche prochain avait lieu le deuxième tour des élections présidentielles…

    N’oublions pas cependant, que le deuxième tour des élections présidentielles – sauf imprévu – aura lieu fin avril ou début mai 2027, et qu’il reste encore 3 ans avant d’y arriver au printemps 2027…

    Ça ne vous gêne pas qu’au Rassemblement National (ex Front National) on soit favorable à l’élection de Donald Trump en novembre 2024 aux États Unis d’Amérique ?

    Ça ne vous gêne pas qu’au parti de Marine Le Pen on ne se soit pas un opposant systématique voire un opposant résolu à Vladimir Poutine et de « concevoir » que les Ukrainiens perdent la guerre ou se voient dans l’obligation de négocier en leur défaveur ?

    Ça ne vous gêne pas de penser que l’Union Européenne, affaiblie par la victoire de la Russie de Vladimir Poutine sur l’Ukraine, risque de se trouver – pour ainsi dire - « sous la botte de Vladimir Poutine et d’un pouvoir russe renforcé » et, en conséquence, qu’en France et en Europe les gouvernements « penchant du côté de l’extrême droite » pourraient être « collaborationnistes » du pouvoir russe ? (Un pouvoir qui n’a rien de démocratique et qui élimine ses opposants en les faisant assassiner ou en les emprisonnant)…

    Si c’est dur – et même « très dur » - dans le « système actuel, pour les déclassés, les exclus, les discriminés, les « qui marchent pas dans les clous », les réprouvés, les désobéissants, les inassimilables, les zappés, les jamais pris, les « allez voir ailleurs »… Ça sera « encore plus dur » - « bien plus dur » encore, pour tous ces gens que je viens de citer (liste non exhaustive) sous Marine Le Pen ou sous Jordan Bardella et avec une majorité à l’Assemblée Nationale, de députés du Rassemblement National…

    Et même, dis-je, pour ceux et celles qui dans le système actuel, « marchent dans les clous » il y aura, en plus des « clous actuaux » (ou des lignes blanches délimitatives), dans le passage… Des barrières ou des chicanes pour « canaliser » les flux autorisés…

    Bon, si c’est « ça » que vous voulez, les 50,5 ou 51 % de sondés qui déclarez voter au deuxième tour des présidentielles pour Marine Le Pen… Alors « y’a plus rien à dire  d’autre que – pour moi et pour ceux et celles qui sont d’accord avec moi - « Ça s’ra pas ma France que cette France des pro trump pro poutine et pro nouvelles élites » !

     

     

  • La Shoah

    … La rediffusion mardi 30 janvier 2024 sur France 2 à partir de 21h 10, de la Shoah, de Claude Lanzmann – rappelons que la première diffusion avait été faite en 1987 sur TF1 et que depuis, ce documentaire d’une durée de 9h, de Claude Lanzmann a été diffusé 7 fois – s’inscrit dans un contexte (ou un climat) actuel d’antisémitisme accru notamment depuis la réaction du Gouvernement de Benyamin Metanyaou aux attentats perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023…

    En effet, l’ensemble des pays arabes dont en premier lieu les palestiniens condamnent les destructions par bombardements incessants sur Gaza ; et en France, en Europe, les partis de Gauche qui soutiennent les palestiniens – du moins une partie d’entre eux et de leurs sympathisants et électeurs – refusent de qualifier de terrorisme les attaques et les assassinats perpétrés par le Hamas…

    D’autre part, en ce qui concerne l’audience, pour ce documentaire d’une durée de 9h, l’on peut se poser la question de savoir quels sont les téléspectateurs dans notre pays, qui vont regarder durant 9h ce documentaire, ce soir du 30 janvier 2024 et cette nuit jusqu’à l’heure, pour beaucoup de nos concitoyens, de se rendre au travail le matin de bonne heure…

    Sûrement pas les « jeunes générations » de moins de 40 ans ! Pour lesquelles ce qui s’est passé dans les camps de la mort entre 1942 et 1945, semble « hors du temps » et ne point en conséquence les sensibiliser outre mesure…

    Le « gros des troupes » de l’antisémitisme du 21ème siècle, se situe dans ces « jeunes générations » de moins de 40 ans…

    Et de toute manière, chacun qui le souhaite – n’envisageant pas de passer 9h à voir ce documentaire ce soir du 30 janvier – peut se le procurer en DVD (à visionner en plusieurs fois)…

    Si la rediffusion de la Shoah, dans le contexte actuel « anti juif », peut « emmerder les antisémitistes » - ou tout au moins les contrarier – alors, oui, cette rediffusion de la Shoah est la bienvenue, autrement dit l’occasion de lancer un pavé bien éclaboussant dans la mare boueuse et pestilentielle des antisémites !

    « Quand on est antisémite on ne peut pas être une bonne personne » … Dis-je… Affirm’je !

     

    … J’ai « imaginé »… Une « sentence » appliquée à l’encontre des personnes convaincues et poursuivies – et jugées – d’antisémitisme pour leurs propos diffusés sur les réseaux sociaux, pour leurs actes délictueux commis contre des Israélites…

    En sus d’une amende et – ou – d’une condamnation pénale (prison avec sursis ou prison ferme, de, par exemple 1 mois à un an)…

    J’ai donc « imaginé » que l’on rassemble ces personnes dans une salle, en station debout par rangs serrés, pieds et poignets liés, et à les obliger durant 9h, à regarder le documentaire de Claude Lanzman « La Shoah »…

    Dans l’impossibilité de se rendre aux WC, ces gens debout pieds et poings liés durant 9h, en seraient réduits pour certains d’entre eux, à « se faire sur eux » et à demeurer dans leur « mouillé » et dans leur « déféqué » jusqu’à la fin du documentaire…

    J’imagine aussi, la puissance de la sono, la dimension de l’écran, les paroles des témoins amplifiées, tout cela de telle sorte que les condamnés à regarder et à écouter, ne puissent à aucun instant, « s’endormir debout sur place » ou voir leur attention se défiler ne serait-ce que 2 secondes…

    Sans doute quelques uns au bout de six ou sept heures debout pieds et poings liés, de fatigue, tomberaient-ils par terre… Relevés de force par les « gardiens officiants », quitte à ce que un quart d’heure plus tard, ils retombent…

     

     

     

     

  • La grande peur des rien-pensants ?

    … Cette réflexion particulièrement outrageante et méprisante – à laquelle de toute évidence je n’adhère pas – de Paulin Césari, journaliste au Figaro, qui fustige « la grande peur des rien -pensants » …

     

    « Mille deux-cents fois personne ne font jamais quelqu’un. Que sont - « iels » ? Un troupeau de cultureux vertueux prêcheurs : « iels » veulent purifier la cité du mal qui vient. Comment ? En refusant que Sylvain Tesson soit nommé parrain du Printemps des Poètes 2024 »…

     

    … Si, selon Paulin Césari, journaliste au Figaro – et sans doute aux yeux des « Officieux de la Pensée qu’il convient d’avoir dans l’Ordre du monde », des « béni/oui/oui » et autres « consensuaux d’mes deux »… Et des « premier de la classe à l’école qui envoient aux Jurys du Printemps des Poètes un « joli texte »… Je suis un « rien-pensant », alors oui je le dis « je suis un rien – pensant et fier de l’être et avec un grand bras d’honneur aux Zautorités du Printemps des Poètes ! »

     

    Et je revendique le fait de ne point faire partie de ce « troupeau de cultureux vertueux prêcheurs » qui à mon sens « ne vaut guère mieux » que les « consensuaux de la Pensée qu’il faut avoir »…

     

    Et j’ajoute que « iels » me pèle ainsi d’ailleurs que quelques « nouvelles formes grammaticales » qui sont une insulte à la Grammaire Française !

     

    La « Cité du mal » n’est autre que celle, précisément, scandaleusement et ignomineusement, de cette culture des Officieux et des gardiens de l’Ordre « emmanchés » avec quelques Apaches bien côtés !

     

    Je me fous du Printemps des Poètes… Avec ou sans Sylvain Tesson…

     

     

  • La colère des agriculteurs

    … La politique économique de marché – et agricole – de l’Union Européenne, qui se décide à Bruxelles, soutenue par une élite politique et technocratique ; est établie (règles et directives) au profit (pour le plus grand profit) des grands groupes dominants de l’agriculture, de l’industrie alimentaire (les très gros céréaliers) … Et de leurs actionnaires ; au mépris programmé des producteurs locaux ou régionaux, et avec cette idée selon laquelle le consommateur « pourrait bénéficier de prix attractifs », ce qui en réalité n’est pas vrai puisque bon nombre de produits importés ne sont en aucun cas « meilleur marché » pour le consommateur… Ou, dans le cas le plus favorable, certains produits de grande consommation, sont proposés tout à fait occasionnement (une courte durée) à « un prix cassé » …

     

    Cette politique économique de marché, décidée à Bruxelles, qui profite pour l’essentiel aux très grands groupes producteurs (les maîtres du Marché), s’appuie sur la capacité que peuvent avoir des dizaines de millions de consommateurs des pays européens à se fournir en produits – les uns de nécéssité, les autres « de confort » ou correspondant à des besoins individuels…

     

    Si effectivement comme le constatent des millions de personnes dans notre pays et ailleurs en Europe, le pouvoir d’achat a diminué, il n’en est pas de même pour autant d’autres millions de personnes en France et en Europe, qui, elles, ont encore un pouvoir d’achat certes diminué du fait de la cherté des produits alimentaires et d’une baisse de leurs revenus mais qui demeure tout de même assez confortable, leur permettant ainsi de consommer ; ce qui par la même occasion conforte les dominants et décideurs du Marché (lobbies de l’agriculture et de l’industrie)… Et tout le système économique de l’Europe de Bruxelles…

    D’autre part les milliardaires et les actionnaires, contrairement à la très grande majorité des citoyens de l’Union Européenne, ont vu progresser leurs revenus, leurs dividendes d’actions, leur fortune, d’une manière considérable…

     

    Il ne faut donc pas chercher bien loin l’origine et la cause de la crise profonde qui pousse les agriculteurs mais aussi beaucoup de gens vivant dans la précarité, à manifester dans la colère…

    Comme le disent si justement des « sondés » : « je suis prêt à payer plus cher mes légumes, ma viande, mes fruits, afin que les agriculteurs gagnent mieux leur vie, mais je n’en ai pas les moyens »… (À vrai dire c’est une question de choix : « acheter meilleur et produit sur place mais moins souvent et au détriment d’autres produits moins nécessaires »)…

     

     

    … J’applaudis haut et fort, et avec un rire insolent, vengeur, iconoclaste, et du regard qui va avec tout aussi insolent, blasphématoire ; à l’arraisonnement de camions de transport de fruits et légumes venus d’Espagne et au déversement de tonnes de tomates, agrumes, sur la chaussée, au bord des autoroutes…

     

    J’applaudis aux actions menées par les agriculteurs dans les Grandes Surfaces alimentaires consistant à venir retirer des rayons tous les produits importés, bidoches, fruits, légumes balancés dehors, sur les parkings, ou devant les supermarchés…

    Tous ces produits importés qui font crever les producteurs locaux, que le consommateur « lambda » pense « payer moins cher » mais qui en fait coûtent quasi autant sinon parfois plus que des produits locaux…

     

    Que pourrissent à ciel ouvert toutes ces denrées acheminées sur des milliers de kilomètres : y’a pas de quoi hurler d’horreur à voir détruites toutes ces denrées venues d’ailleurs (je pense aux moralisateurs et aux bien pensants accros d’ordre et de respect de la nourriture : merde, quelle nourriture sinon celle frelatée, produite à gogo, soit disant « pour les pauvres »)… Au trou, au feu, aux chiottes, ces nourritures barbares qui viennent de l’autre bout de la planète… Avec les vaches, les agneaux, les poulets, les veaux, les cochons transportés dans des semi remorques bétaillers de 40 tonnes, dans des cargos de transport d’animaux… Des tonnes de cocktails molotov sur tout ça !

     

    Que s’enflamme, que se répande tel un immense incendie embrasant des pays entiers, la colère des agriculteurs, qu’en crèvent tous ces grands lobbies de l’alimentaire, que mordent la poussière les milliardaires et les actionnaires…

     

    Et, « tontons » Intermarché, Leclerc et autres « Discounts » LIDL, Aldi etc. … Qu’ils subisssent des pertes considérables à ne pas voir arriver dans leurs dépôts, tout ce qu’ils ont commandé à des Espagnols, à des Brésiliens, à des Chinois , à des amércains ! Anéantis, brûlés sur les autoroutes au grand dam des moralisateurs outrés et des soit-disant défenseurs du pauvre monde !

    Mais hélas non, parce que ces « tontons » Leclerc Intermarché et compagnie, ils vont se faire indemniser par les assureurs ! Alors, que capotent les assureurs , aussi ! Que la casse soit gigantesque ! Vive les agriculteurs ! Vive leur colère, vive leurs actions coup- de poing et de résistance et de révolte !

     

     

  • Deux kilomètres à pied à 0h 30 en ville ...

    … Se rendre à une soirée entre amis, à une séance de cinéma ou de théâtre, à un festival… Et devoir, minuit passé, se rendre à pied jusqu’à sa voiture garée sur un parking situé à 20 minutes de marche de l’endroit où l’on a passé la soirée… Est devenu dans la France d’aujourd’hui, en toutes agglomérations urbaines, péri urbaines et même rurales ; « une entreprise risquée » - pour ne pas dire périlleuse…

    Autant dire que devoir se trouver dans cette situation : rejoindre à pied à plus de minuit (ou même avant) sa voiture garée sur un parking, vingt minutes d’une marche accélérée… Est devenu inenvisageable…

    D’où la nécessité, si l’on demeure à, par exemple, une centaine de kilomètres et si l’on a fait le trajet pour se rendre à un festival ou à un concert s’étant tenu à la métropole régionale, d’avoir par avance réservé une chambre d’hôtel le plus proche possible du lieu du festival ou du concert et d’avoir choisi un hôtel avec parking (le parking de l’Hôtel en l’occurrence, c’est bien mieux que le parking du lieu du festival – s’il est prévu – ou du lieu du concert – qui lui est payant et limité à quelques heures)…

    Bon, peut-être qu’en faisant suivre un vélo, ou une trottinette, qu’il y aura moins de risque à effectuer à 23h 30 ou à 0h 40, un trajet de 2 kilomètres pour rejoindre sa voiture et pouvoir faire le retour chez soi, une centaine de kilomètres, de nuit, et ainsi économiser le prix d’un hébergement…

    Est-ce que sur un vélo ou sur une trottinette électrique, on a moins de risque de se faire agresser, qu’à pied ? Pas si sûr !

    Car dans ces heures là, tardives, nocturnes, rôdent en quête de « proies faciles » les malfaiteurs, les détrousseurs, agissant à plusieurs…

    Sur soi, l’on a toujours son portefeuille contenant documents identité, permis de conduire, carte bancaire, quelque objet de valeur, un smartphone… Et se faire arracher tout ça avec en plus recevoir un coup de couteau… Non, le risque aujourd’hui est devenu trop grand ( il y a de cela une dizaine d’années seulement, en France et notamment dans une petite ville, la question de l’insécurité le soir tard ou la nuit, ne se posait pas)…

    Bon c’est vrai, la France en 2024 c’est tout de même pas Mayotte, Madagascar, Mexico, Rio, Johannesburg… Mais « on en est pas loin » !

    Tous les cinémas du genre UGC et autres, ont leur parking, ainsi que les Parcs expos, les Zénith et autres lieux en salles de manifestations culturelles et artistiques…

    La plupart des hôtels notamment ceux de groupes hôteliers ACCOR et autres, ont tous, aussi, leurs parkings…

    D’où la nécessité si l’on se rend en un lieu où passer une soirée, ou dans un hôtel en ville, qu’il y ait là l’on va, un parking prévu et accessible, de manière à ne pas devoir effectuer ne serait-ce que 500 mètres à pied à plus de 23h…

     

     

    NOTE : « Sortir le soir » c’est toujours – et forcément – bien plus facile, moins problématique, et en conséquence bien plus envisageable (et heureux), quand on est à plusieurs, en groupe, avec des amis, et de surcroît pour les jeunes générations…

    Mais pour un couple, pour une personne seule, homme et surtout femme, c’est de nos jours « bien plus problématique – et risqué - » en 2024 qu’en 1970… À moins de disposer d’une voiture et que là où l’on se rend en soirée, il y ait un parking « sécurisé »…

    « Allez les poètes, les romantiques, les rêveurs… Le « joli clair de lune sur la Place de la Victoire à Bordeaux à 3 plomb’ du mat’ ! » en amoureux à deux ou tout seul » (par exemple) !

     

     

  • Serge Gainsbourg : "l'homme a créé Dieu, le contraire reste à prouver "

    … Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…

    La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…

    À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.

    Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…

    La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…

    C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…

     

    Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…

    Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…

     

     

  • Extrême droite, antisémitisme

    … Je me moque de savoir si le régime politique d’Israël de Benyamin Netanyaou est d’extrême droite…

    Oui sans doute l’est-il, d’extrême droite. Il y a bien – c’est une réalité – de par le monde, des pays de régime d’extrême droite… Et de dictatures…

    … Je me moque de savoir si Louis Ferdinand Céline est antisémite (soit dit en passant le médecin qu’il fut à Courbevoie dans les années 1930, qui a soigné gratuitement des Juifs pauvres devrait nous amener à réfléchir sur ce qu’est l’antisémitisme dans ses différents sens et visions)…

    … Je n’adhère ni à l’extrême droite ni à l’antisémitisme, je ne vénère pas loin s’en faut Benyamin Netanyaou (et le soutien qui est le sien aux colons grands propriétaires) et je n’ai pas non plus la photo de Louis Ferdinand Céline accrochée sur un mur dans ma maison…

    Mais j’adhère à l’idée selon laquelle, selon Louis Ferdinand Céline «  il faut mettre sa peau sur la table »… Notamment lorsque l’ on fait ou que l’on essaye de faire dans sa vie « œuvre d’écriture » (et de témoignage de tout ce que l’on observe – autant que possible en toute indépendance d’esprit par rapport à ce qu’il convient de penser et d’agir, ou par rapport à ce qu’il ne convient pas d’être)…

    De nos jours – mais « ça ne date pas d’hier » - « on fait, sur la table, avec la peau des autres plutôt qu’avec sa propre peau »… Dans un certain sens « ça me fait rire »… Et davantage « iconoclaster » que pleurer…

    Quand tu mets ta peau sur la table, il faut t’attendre à ce qu’elle soit battue, déchirée, ou laissée à sécher sur la planche indifférente aux regards ; c’est pour ça que tu l’engages pas, ta peau… Avec la peau des autres c’est bien plus confortable, et c’est ça qui te porte en scène, qui te fait les prix, la reconnaissance, les « followers » et tout le bastringue !

     

     

  • Le printemps des poètes

    … Un collectif « woke » de 600 poètes, artistes, éditeurs, libraires, bibliothécaires et acteurs culturels – dont beaucoup d’entre eux ne sont pas des personnages très connus du public et ne sont pas ou peu médiatisés – conteste le choix de Sophie Nauleau directrice artistique, de nommer Syvain Tesson parrain de la 25ème édition du Printemps des Poètes qui aura lieu du 9 au 24 mars 2024…

    Sylvain Tesson est qualifié d’ « icône réactionnaire » par ce collectif qui « se démarque de l’Ordre du monde en matière de culture »…

    Il est vrai que Sylvain Tesson a préfacé un ouvrage de référence de l’extrême droite « Le camp des Saints » de Jean Raspail, une dystopie (contre utopie) raciste de l’immigration et faisant état d’une « vision élitiste » de la société…

     

    Rappelons que pour les partis d’extrême droite tant en France que dans les pays de l’Union Européenne, la « priorité des priorités » n’est pas comme ces partis le laissent entendre, de « redonner l’argent et la parole au peuple » mais d’édifier une société de dominants, de décideurs, d’élites dirigeantes et de grands propriétaires et possédants. Et qu’en ce qui concerne la régulation, la limitation et la gestion des flux migratoires, les partis d’extrême droite dont on connaît bien le discours depuis de nombreuses années, ont en réalité une vision toute autre de celle qu’ils affichent, de l’immigration, puisque l’immigration – c’est évident- fournit une main d’œuvre « docile et bon marché » pour les propriétaires exploitants ; et qu’en ce sens, si l’immigré dérange, perturbe, s’il est un délinquant, un assisté qui « profite du Système » selon leurs dires ; il n’en demeure pas moins qu’il est « utilisable » c’est à dire « corvéable à merci » et donc, « rentable » du fait qu’il coûte peu en salaire…

     

    En quoi ce collectif de contestataires du choix de Sophie Nauleau de nommer Sylvain Tesson parrain du Printemps des Poètes, serait-il « woke » ?

     

    Anti woke, oui je le suis…

    Sans doute parmi ces poètes, artistes, acteurs culturels « peu connus du grand public » - quoique… - notamment sur les réseaux sociaux et sur Youtube ayant de milliers d’abonnés et de « followers » ; y – en – a – t -il de ce mouvement «woke » auquel je n’adhère en aucune façon et qui – je le dis - « me pompe l’air » …

    Mais il y a aussi – majoritairement je pense – dans ce collectif, les « non woke »… Que je soutiens et approuve… En « émettant cependant quelque réserve »…

     

    Qu’est-ce, au vrai, que ce « Printemps des Poètes » qui depuis 25 ans « fleurit » d’un bout à l’autre de notre « beau pays de France » ?

    Est-ce que par exemple, d’iconoclastes pestiférés, anarchistes de l’écriture et du dessin ou de la caricature, déjantés, atypiques, inclassables, inassimilables… (pour autant qu’ils aient quelque talent, quelque « facture ») peuvent avoir leur place sur les scènes, sur les podiums du Printemps des Poètes ?

    « Je ne crois pas vraiment » !

     

    Alors ce Printemps des poètes édition 2024, il a au-delà de ses participants et acteurs et concourants aux prix ; ses observateurs, ses indifférents, ses exclus… Une vingt-cinquième édition, en somme, semblable aux précédentes…

    Le « Premier de la Classe à l’école » qui enverra un « joli texte » au Jury du coin, se verra peut-être primé… Ainsi que – peut-être un peu moins mais pourquoi pas – le concourant atypique qui enverra une « œuvre originale »… Mais « ça changera pas grand-chose à l’affaire », avec ou sans Sylvain Tesson ; sous l’égide de Sylvie Nauleau ou de quelqu’un d’autre…

     

     

  • Personnes d'environ trente ans aujourd'hui...

    … Lorsque dans les années 2080 vous serez en EHPAD ou chez vous avec une aide à domicile, ou encore en soins dans un hôpital, un établissement de santé public ou privé… Vous aurez alors autour de vous à votre service des personnes issues de flux migratoires ; votre aide soignante sera sans doute (il y a de fortes chances) africaine musulmane, arabo-musulmane originaire de quelque pays du Moyen Orient…

     

    Du fait des flux migratoires qui vont s’intensifier dans les prochaines années, de telle sorte qu’à partir de 2050, plus de la moitié de la population en France sera composée d’Africains (qui seront cinq fois plus nombreux qu’aujourd’hui sur le continent Africain et dont beaucoup d’entre eux seront des migrants vers la France et les pays européens) et la moyenne d’âge des Français « de générations de terroirs de nos régions » sera de 48 ans ; autant dire que les moins de 40 ans seront Africains en majorité… Dont beaucoup musulmans…

     

    Votre aide soignante, aide à domicile, infirmière, garde de nuit, portera peut-être le voile – ou tout au moins aura la tête couverte jusqu’aux épaules, ne laissant apparaître que le visage – et… Il ne sera pas question pour vous de lui demander de vous couper la côtelette de porc servie en salle de restauration… D’ailleurs dans ces années là 2080, le porc ne sera plus en rayon boucherie des supermarchés, une denrée « de grande consommation » comme aujourd’hui…

     

    Cela dit, encore, il n’y aura plus en 2080 de « journées du Patrimoine » car les nouvelles générations en majorité d’origine Africaine n’en auront « rien à cirer » de nos vieux châteaux, de nos cathédrales, de nos églises délabrées faute d’entretien…

    En effet, nos aînés actuels qui sont âgés de plus de 50 ans et font partie d’associations s’occupant de travaux de restauration de châteaux, d’églises et de monuments historiques classés ; seront tous morts, dans les années 2080… Donc « pas de relève » !…

     

    Les partis d’extrême droite – et surtout leurs sympathisants et leurs électeurs – en dépit de tout ce que ces partis mettent en œuvre afin d’endiguer les flux migratoires, et de ce que manifestent autour d’eux et dans les réseaux sociaux, leurs électeurs « issus de nos terroirs »… Devront, contraints/forcés qu’ils seront, s’adapter à ce que sera devenu notre pays, la France, peuplée à partir de 2050, en majorité de personnes issues de flux migratoires, et donc devoir accepter de vivre dans une société multi ethnique et pluri culturelle encore plus marquée qu’elle ne l’est aujourd’hui…

    Ce sera peut-être « plus facile », cette adaptation, pour les personnes d’une « gauche » actuelle « plus conciliante » à l’égard de ce que la diversité multi culturelle et de mode de vie, nous force à accepter de voir paraître dans l’espace public…

     

     

  • Où est cette part claire et ensoleillée ? ...

    … Dans « Quelques pas dans l’en - deçà », entretiens mémoriels avec le docteur Michel Guenkine ; l’on peut lire ceci :

     

    « J’ai eu les pires patients, j’ai eu les assassins, j’ai eu tout ce qu’on veut. J’ai toujours été en quête d’une part claire ensoleillée d’eux-mêmes, dans les ténèbres les plus profondes. C’est une marque chez moi importante dont mes patients ont pu bénéficier, parce que cette conviction délirante que le plus désespéré, quelque chose d’autre puisse advenir, que le même puisse s’entendre différemment, c’est le bonheur ».

     

    … Je voudrais dire – et je le DIS – à ce docteur Michel Guenkine :

     

    Où est cette « part claire ensoleillée » dans un assassin du Hamas qui a mutilé arraché les seins d’une femme, le 7 octobre 2023…

    Où est cette « part claire ensoleillée » d’un pédophile assassin d’un enfant…

    Où est la « part claire ensoleillée » d’un Bachar Al Hassad ? …

     

    Où est la « part claire et ensoleillée » de chacun des pires représentants de l’espèce humaine, auteur des pires atrocités que l’on puisse commettre sciemment ?

     

    Je ne suis pas médecin… Et encore moins prêtre ou pasteur…

    MAIS – je le dis, je l’affirme, je le déclare : « si j’étais médecin ou chirurgien, et que l’on m’amène un « patient » tel que cet assassin du Hamas ou que Bachar Al Hassad lui-même en personne « pissant le sang » sur une civière, eh bien ce « patient là » je lui fracasse le crâne, je lui écrabouille le visage et toute sa tête, à grands coups de marteau !

     

    « Voir » une « part claire ensoleillée » dans un être abject, un assassin tortionnaire, c’est risquer, en ne l’éliminant pas, en le grâciant, en le soignant en tant que médecin… C’est risquer oui, de le voir tuer, torturer d’autres personnes encore… Et prendre un tel risque est à mon sens « une forme d’assassinat » (d’assassinat pouvant être un assassinat de masse)…

     

    Le « bonheur » qu’évoque dans sa réflexion, à la fin, le docteur Michel Guenkine, est « une idéologie bizounoursique » qui mène au malheur, au meurtre, aux pires des violences, et « en ce sens », il faudrait presque, ce docteur Michel Guenkine et ses semblables en croyance, les empêcher d’exercer puisqu’ils mettent en péril de nombreuses vies humaines, qui elles, « ont en elles la part claire et ensoleillée » …

     

  • Vacances d'hiver

    … Nul besoin d’un grand effort d’imagination pour savoir quel million et demi de Français se sont retrouvés récemment dans les gares parisiennes et autres grandes villes de notre pays, ont pris des Ouigo ou des Inoui à destination des lieux de vacances d’hiver, avec valises, sacs à dos, paire de skis… Et quels autres deux millions de mêmes Français sont partis en voiture, ont été pris dans des embouteillages sur les autoroutes à destination des mêmes lieux de vacances d’hiver en région de montagne ayant été fin novembre début décembre impactée par des inondations record, des affaissements de terrain et de ruptures de voies de communication…

     

    Ces Français là, pour ainsi dire trois millions et demi de personnes dont beaucoup en famille, ne sont certes pas -l’on l’imagine – ceux et celles, très nombreux, qui ont vu leur maison envahie par les eaux, dont les maisons et leurs intérieurs ont été endommagés, notamment dans les régions Haut de France, charente, Saintonge et autres dans les vallées alpines ou ailleurs partout où les rivières en crue ont noyé des paysages et inondé entièrement des villes… En effet le principal souci de ces gens n’était pas loin s’en faut celui d’un projet de vacances d’hiver…

     

    L’on peut d’ailleurs se demander par quel « miracle » autant de nos concitoyens – qui ne sont pas forcément des personnes très aisées question « compte en banque » - ont pu envisager une location d’une semaine en chalet ou résidence en station de ski, plus les équipements, plus la restauration, plus les frais de train et de voiture, entre autres dépenses tout cela représentant un budget conséquent, bien plus élevé que lors des années précédentes, dans un contexte d’augmentation généralisée des prix et donc de réduction de pouvoir d’achat…

     

    Cela dit, trois autres millions et demi – et davantage – de Français sont eux, « invisibles » en ce sens que l’on ne les voit pas dans les grandes surfaces commerciales, dans les trains, sur les autoroutes, en vacances d’hiver ou d’été, dans les salles de cinéma et encore moins de théâtre, ni dans les lieux où l’on dépense de l’argent pour s’acheter des produits qui ne sont pas de « première nécessité »…

     

    Il faut croire que « la France qui va et se porte bien » est encore une France assez conséquente en consommateurs, pour convenir aux grands groupes, grands lobbies de l’économie de marché, et aux actionnaires… Sinon, l’on ne verrait pas autant de gens dans les centres commerciaux, dans les lieux de vacances d’hiver ou d’été, dans les embouteillages sur les autoroutes, en foules immenses dans les gares et dans les aéroports…

     

     

  • Dans le temps très bref de la sixième extinction de masse des êtres vivants… Dont l’Homme est témoin – et acteur…

    … Dans le temps – cette fois ci très bref – de la 6 ème grande extinction de masse des êtres vivants sur notre planète (les extinctions précédentes se sont étalées sur plusieurs centaines voire millions d’années)…

    Que pensent de la disparition – en l’espace d’une génération d’humains – des hérissons, du lynx, du chat forestier, de l’aigle impérial, de l’abeille sauvage, de la libellule bleue, de l’éléphant, du rhinocéros, de l’ours polaire, d’un grand nombre d’invertébrés, d’insectes, d’oiseaux (ces derniers ayant longtemps peuplé nos contrées)…

    Oui, que pensent de cette disparition…

    Le garçonnet de neuf ans qui, hors temps scolaire passe quatre heures par jour sur sa console de jeux…

    L’actionnaire de Korian soucieux de l’augmentation de son dividende annuel…

    Le croisiériste obèse juché sur un âne chargé de surcroît de bagages en excursion en montagne crétoise…

    Le quadragénaire possédant 5 télés dans sa maison et autant d’appareils connectés tablettes smartphones lui sa femme et ses trois enfants (une télé dans son salon une autre dans sa chambre et dans chacune des trois chambres de ses enfants)…

     

    Sans doute… Sans doute l’homme de 70 ans qui dans sa jeunesse s’amusait à voir une grosse truie dans son cagibi happer un poussin égaré et aidait sa grand-mère à tuer et dépouiller des lapins achetés vivants à la ferme voisine… Est plus soucieux de la disparition du hérisson ou du chat forestier ou de quelque coléoptère commun ou encore du moineau… Que l’actionnaire de Korian, que le croisiériste sur un âne en Crète, que le quadragénaire et ses cinq télés… Ou même que la petite fille horrifiée par le récit d’une tuaille de volaille, mais aussi occupée que son frère à sa console de jeux…

     

     

  • La justice de mon pays

    … La justice avec un p’tit « j » de mon pays, ne me sied guère et à plus vrai dire m’exaspère et me révolte lorsque, outre ses aberrations, ses langueurs et ses attendus aussi douteux qu’ignomineux ; condamne un agriculteur pour le meuglement de ses cinquante limousines à sept plomb’du mat’ un dimanche matin, à proximité du pavillon d’un clampin grincheux qui déjà la veille, un samedi sacré de grasse matinée, gueulait comme un putois, réveillé en fanfare cocoricohante par les trois coqs Leghorn de la mère Tampon sa voisine volaillère et éleveuse de lapins en clapiers exhalant une odeur de crottin véhiculée par le vent tournant du côté des fenêtres du pavillon du dit clampin grincheux qui, offusqué et furieux, avait convoqué la gendarmerie locale pour faire constater la nuisance subie afin d’ester en justice et comptant obtenir gain de cause…

    Merde à ces grincheux que tout bruit de la nature gêne et offusque, jusqu’au chant même du rossignol ou du merle siffleur ou du geai cacardant, qui ne peuvent souffrir à sept plomb’du mat’ un dimanche matin le meuglement de cinquante limousines du proche éleveur et agriculteur, ou le chant du coq de son voisin volailler…

    Qu’est-ce que cette « justice de mon pays » qui donne gain de cause à des gens « chercheurs de poux » intentant des procès pour une odeur de crottin, un beuglement de vache, un cocorico ou autre nuisance animalière considérée trop bruyante, trop odorante ?

    Et « si ça se trouve » le même clampin grincheux dans un camping en vacances d’été, à 23h passé, se marre et discute très fort avec ses copains, peu soucieux de son voisin lève – tôt qui lui, veillera à cinq plomb’du mat’ à ne pas claquer la portière de sa voiture pour sortir le panier à provisions !

    Égoïsmes et individualismes forcenés sur fond de comportements exécrables et de cherchage de poux, d’agressivité, d’arrogance, d’intolérance crasse… Je vous hais, je vous écrabouille de toute ma rage, et, que le coup de pied à vos fesses d’une justice autre que celle des hommes – en l’occurrence la justice de la Nature dans ses colères – vous pète le coccyx !

     

    … Dans la violence et dans les agressivités aussi accrues que généralisées de la société du 21ème siècle, une société déséduquée, déculturée, obscurantée, sur fond d’ordres d’opinions vent en poupe, de consumérisme gabegique, d’égoïsmes, d’individualismes et de communautarismes de toutes sortes, préoccupée d’apparences, de bien être personnel au détriment des autres… Je ne suis solidaire que des humbles, des simples, des pelés, des tondus, des sans histoire… Et donc pas d’une majorité de mes concitoyens, notamment de ceux qui voudraient que les coqs et que les geais ne se fassent plus entendre…

     

     

  • Bâton à clous d'un côté et carotte rachitique de l'autre

    … Le Rassemblement National ex Front National qui compte 88 (ou 89?) députés à l’Assemblée Nationale élue en 2022, a voté CONTRE :

     

    -Le blocage des prix

    -L’augmentation du SMIG (d’ailleurs le RN est contre le SMIG)

    -Le milliard d’euros pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

    -Le retrait de l’impôt sur la fortune

    -Le gel des loyers

    -L’indexation des salaires sur l’inflation

    -La taxe sur les super profits

     

    … Alors que l’on ne me dise pas que le Rassemblement National « entend rendre l’argent au peuple » ! … Et redonne aux « gens simples, humbles et pauvres » leur dignité malmenée par les « bobos et intellos » d’En Marche, de la Gauche Bon Teint et de la Droite des Valeurs dans la Tradition !

    À vrai dire le Rassemblement National est POUR une Élite qui elle, ne sera pas très différente de l’Élite actuelle !

    Le Rassemblement National c’est les Dominants et les Décideurs et grands propriétaires avec plus de pouvoir, et, « un gros bâton à clous » du côté du bras armé… Et une toute petite carotte rachitique enrobée de terre pour faire naturel du côté du bras « généreux » (notez les guillemets à « généreux »)…

     

     

     

  • Entreprises toutes activités à "flux tendus"

    … Toutes les entreprises – en général des PME- dont les activités sont celles relatives à l’habitation – menuiserie, maçonnerie, charpente couverture, plomberie, électricité, sanitaire, chauffage, canalisations, aménagement d’intérieur (peinture, tapisserie, décoration, agencement)… Employant de cinq à dix salariés ou plus selon leur taille, leur implantation en zone urbaine et leur rayon d’action (local, régional), travaillant en partenariat pour beaucoup d’entre elles avec des sociétés d’assurance…

    Sont depuis ces dernières années et notamment 2022 et 2023, très sollicitées du fait des dégâts et dommages causés par les événements climatiques dévastateurs qui ont sévi en plusieurs régions de notre pays la France…

     

    Déjà en « temps normal » une entreprise qu’elle soit de menuiserie, pose de fenêtres, électricité, plomberie, charpente couverture… Privilégie (et on le comprend très bien) les « gros chantiers » qui lui assurent une activité dans la durée, et en conséquence, n’est pour ainsi dire jamais trop intéressée par de simples travaux de petites réparations comme par exemple, dans une pièce de la maison, une ampoule pourtant « bonne » qui ne cesse de vaciller, de s’éteindre, de se rallumer, alors que cela ne vient pas de l’interrupteur – sans doute un autre problème mais lequel ? Si t’es « un peu bricoleur » c’est « un peu limite » pour l’électricité !… Ou encore pour réparer une fenêtre endommagée à la suite d’un cambriolage, ou changer une partie rouillée et percée d’un chéneau, remplacer quelques tuiles, etc. …

     

    Plus aucune entreprise de nos jours, ne se déplace afin d’intervenir chez toi pour une « petite réparation » aussi urgente qu’elle soit. Et c’est la raison pour laquelle depuis ces dix dernières années, foisonnent en milieu urbain ou rural, autant d’« auto entrepreneurs » polyvalents en divers corps de métiers et dont l’activité est diversifiée afin de répondre à des demandes ponctuelles notamment de petites réparations… Mais « reste à savoir » dans quelle mesure faire appel à l’un ou l’autre de ces auto-entrepreneurs, peut être « pris en compte » par la société d’assurance…

     

    Le dernier automne 2023 particulièrement caractérisé par des pluies continues et diluviennes avec inondations de villes et villages, glissement effondrement de terrain, routes coupées, toitures endommagées par les tempêtes successives, réseaux électrique et internet impactés, habitations, commerces et entreprises sinistrés, tout cela étendu en plusieurs régions de France – façades maritimes, régions de montagne, abords de cours d’eau- a pour ainsi dire plus que décuplé le nombre de sinistres déclarés aux sociétés d’assurances, par rapport au nombre « normal » quotidien pour un pays tel que la France…

     

    Les entreprises sollicitées interviennent et travaillent donc à « flux tendus » et ne peuvent faire face à la demande qui « explose »…

     

    Comme je disais « si tu as une partie de ta toiture couverte provisoirement par une bâche de pompiers, tu vas rester trois mois au moins avec la bâche sur le coin de ton toit voire tout ton toit ! »…

     

    Chacun ayant son quotidien de vie plus ou moins impacté avec toute la gêne occasionnée, plus le souci, plus les difficultés rencontrées – jusqu’à ne plus pouvoir exercer son activité professionnelle, se déplacer pour se rendre à son travail… Chacun donc, se sent, s’affirme et se revendique prioritaire…

     

    Cela dit… En ce temps d’Avent, d’approche des fêtes de fin d’année Noël Nouvel An, de « consommation boostée » notamment bouffe loisirs cadeaux joujoux gadgets technologiques dernier cri… Les Grandes Surfaces commerciales s’activent et étalent leurs produits sur des kilomètres de rayons, les caddies sortent pleins à déborder, les parkings sont saturés, les embouteillages autour des espaces marchands péri urbains sont « monstres »… Mais… Tout ce que l’on voit et dont on est gavé, ne concerne que la partie « plus ou moins aisée et consomoloisirante » de la population française – environ 15 millions de personnes autant dire toute la France du temps de Louis XIV- mais « sûrement pas » en particulier 15 autres millions de gens que l’on ne voit jamais, « invisibles » qu’ils sont « comme s’ils n’existaient pas » ! …

     

     

  • Nombre accru de sinistres déclarés

    … Le nombre PAR JOUR en France, en 2020, de sinistres déclarés et traités par l’ensemble des sociétés d’assurance, était de :

    19200 automobiles, tous véhicules et acdidents de la circulation

    9750 concernant l’habitation – dégâts incendie, inondation, tempêtes, cambriolages etc.

    Et 3660 en entreprises et commerces mêmes raisons que pour l’habitation

     

    Dans les années suivantes 2021, 2022 et 2023, ce nombre est en augmentation du fait des dégâts causés déjà par les intempéries, et ensuite par les autres causes…

     

    L’on imagine sans peine chaque jour pour les sociétés d’assurance le nombre d’affaires à traiter avec ce que cela suppose d’expertises, de mobilisation d’entreprises pour les réparations, et de tout l’appareil administratif et gestionnaire et judiciaire assorti…

     

    Il ne faut donc pas s’étonner que pour les sinitres « mineurs » liés à des « froissements de tôle », à des fenêtres ou des portes fracturées lors de cambriolages, les dossiers n’étant pas prioritaires, un temps « interminable » s’écoule avant même le début du traitement de l’affaire, autrement dit si tu as une portière de ta voiture enfoncée lors d’un choc avec un autre véhicule, du moment que ta voiture roule, tu vas rester plusieurs semaines avec ta portière enfoncée… Ou qu’après un cambriolage ta fenêtre forcée avec un carreau cassé devra rester fermée sommairement (« les moyens du bord ») durant deux ou trois mois avant que ne vienne le réparateur agréé par ton assureur…

    Quant à une partie de ta toiture endommagée par une tempête, la chute d’un arbre, eh bien tu vas rester deux ou trois mois ou plus avec la bache des pompiers recouvrant la partie endommagée…

     

    Et que dire du nombre énorme de sinsitres déclarés – par centaines, par milliers même, dans tout un département (l’on pense au Pas de Calais depuis début novembre 2023 avec la dernière tempête accompagnée de pluies diluviennes sur plusieurs jours, des centaines de maisons devenues inhabitables, de voitures inutilisables, de commerces et d’entreprises devant cesser leur activité, ou très impactés par les dégâts causés)…

     

     

  • La clope plus stigmatisée et plus inconvenue que la shoote ?

    … Décidément selon le ministère de la santé publique, la clope n’est pas loin s’en faut la bienvenue dans la société française aujourd’hui qui, rappellons le, dans une « majorité significative » qui en aucune façon n’est décriée du moins pas officiellement ni ne faisant l’objet de décrets limitateurs, entre dans le quotidien de vie de millions de Français, et cela d’autant plus que les « produits » sont transformés (mélangés à des substances nocives de substitution), devenus plus accessibles question coût, sont de plus en plus consommés, entretenant un marché avec dealers et bandes organisées s’entretuant pour la suprémacie dans un quartier…

    Le paquet de clopes qui va passer à 12 ou 13 euro bientôt ! La clope qu’il faudra fumer le plus discrètement possible, éloigné de son prochain, donc, plus sur le trottoir ni aux abords du bistrot du coin, du restaurant, de la porte de sortie d’une gare, d’un cinéma, d’un théâtre, d’une bibliothèque, dans les allées d’un jardin public etc. … !

    Soit dit en passant la « vape » revient beaucoup moins cher, « semblant échapper à la stigmatisation mais c’est à voir », ne sent pas comme sent le tabac, se disperse vite dans l’air sans être une source de gêne à moins de souffler sa vape à proximité de son voisin, n’empuantit pas l’haleine…

    Du coup, la vape se substitue très bien au tabac de clope, elle peut même si interdite autant que la clope, se pratiquer « dans les chiottes » d’un espace public fermé (en ouvrant la petite fenêtre d’aération)… En train mais peut-être pas en avion à cause des détecteurs de fumées…

    Ah oui, « une société d’une monumentale hypocrisie aussi crasse que scandaleuse », que les décideurs, censeurs, donneurs de leçons de morale, régentent et prétendent assainir – d’un côté- mais d’un autre côté pourrissent en acceptant des pratiques, des habitudes de consommation et de comportements « permis » ou même encouragés au nom de la tolérance et de la considération de l’autre ! (Et surtout du « pognon que ça rapporte aux pédato-profiteurs »!)…

     

     

  • "Sortir le soir" ...

    … « Sortir le soir » est devenu de nos jours, à l’approche du second quart du 21ème siècle, de plus en plus difficile voire inenvisageable désormais, notament pour une personne vivant seule, ou pour un couple – de surcroît, la personne seule ou le couple, âgé de plus de 70 ans – ne serait-ce que pour se rendre dans un restaurant à par exemple 20h ou 20h 30, pour aller au cinéma séance de 20h, au théâtre ou assister à un spectacle, à une manifestation culturelle… Lorsque cette personne seule ou ce couple demeure en banlieue de grande ville, ou en « zone rurale urbanisée », ou « à la campagne »…

     

    En effet, pour le déplacement à l’aller mais surtout au retour tardif vers 23h, minuit, 1 ou 2h du matin, les transports urbains font souvent défaut ou sont moins fréquents en passage entre la ville (le centre ville) et la banlieue ; inexistants en « zone rurale urbanisée » ; et, si l’on prend sa voiture il y a le problème, en ville, du stationnement qu’il faut aller chercher sur telle ou telle place située à 500 mètres ou plus de l’endroit où l’on se rend en soirée et, « à la campagne » ou en « zone rurale urbanisée », le trajet aller retour à effectuer, plus le stationnement de préférence à proximité, ce qui n’est pas toujours le cas…

     

    Pour les personnes « aisées » - pour ne pas dire les « bobos parisiens, bordelais, Toulousains, Lyonnais etc. … De grandes villes, qui eux, peuvent « faire les frais d’un taxi » au retour (ayant emprunté un transport en commun à l’aller), « sortir le soir » est nettement plus facile, que pour par exemple le « retraité à mille euro par mois » ou le jeune adulte sans emploi ou payé au salaire minimum…

    Plus facile également, de « sortir le soir » entre deux ou trois couples amis, entre jeunes en groupes, entre plusieurs connaissances ou amis, assister à un spectacle en soirée, se rendre ensemble dans un restaurant…

     

    Et puis surtout – surtout- il y a le problème de la sécurité, car avec les violences, les agressions, les attaques de personnes isolées ou en couple, les bandes de voyous, de racketteurs, qui traînent dans les rues la nuit ; en sortant du cinéma ou du spectacle vers 23h 30 ou minuit ou plus tard encore, lorsqu’il faut rejoindre sa voiture garée à 500 mètres en passant par une rue, une avenue déserte où plus personne ne circule… Le risque de se faire « alpaguer », attaquer au couteau, se faisant voler son sac, sa carte bancaire, son portefeuille (en général on a dans son sac ou sa sacoche son trousseau de clefs – dont la clef de la voiture et celle de la maison – tous ses « papiers importants »), tout cela perdu volé, arraché ; sans compter pire encore les blessures subies lors de l’attaque…

     

    Et l’insécurité, le risque de se faire attaquer et voler, tard le soir notamment, est présent, devenu une réalité, non seulement dans les grandes villes, mais aussi bien dans des bourgades de deux/trois mille habitants…

    Pour toutes ces raisons, donc, « sortir le soir » est devenu de plus en plus difficile et inenvisageable pour près de la moitié – la moins favorisée – des habitants de notre pays la France…

     

    Bon, c’est vrai : la France c’est pas Mayotte… Mais « on n’en est plus très éloigné, de Mayotte »…

     

     

  • Un espace de communication de plus en plus réduit

    … Selon Albert Camus, dans tel ou tel pays, dans tel ou tel peuple, nous sommes partout en tout lieu, de toute origine, de toute culture, de toute religion, quelques uns à nous ressembler en tant qu’humains ayant de mêmes besoins essentiels ( nous nourrir, nous vêtir, nous loger, nous soigner quand nous sommes malades), de mêmes aspirations au bonheur, à regarder ce qui est beau, à écouter ce qui est agréable à entendre…

    Et qu’en conséquence de cela, nous ne pouvons pas accepter de détester un pays, un peuple, une culture, car ce serait rejeter ainsi, un pays, un peuple, une culture, en son entier…

    Nous ne pouvons pas non plus en entier, si on nous le demande – ou si nous nous y sentons inclinés, aimer un pays, un peuple, une culture…

     

     

    Mais cela, qui était vrai du temps d’Albert Camus, n’est plus aussi vrai aujourd’hui , parce que les crispations, les communautarismes exacerbés qui revendiquent et manifestent sur la place publique dans la violence, dans l’ostentation et dans l’outrance ; les fanatismes notamment religieux, la vulgarité ambiante, la terreur, la barbarie, les comportements inacceptables, l’inculture, les obscurantismes, les individualismes forcenés, dans toutes les sociétés, dans tous les pays, dans tous les peuples ; ont pris de nos jours tant d’ampleur, tant d’acuité, qu’il devient de plus en plus difficile – et incertain – d’être quelques uns de ci de là, à nous retrouver, à nous reconnaître dans ce qui nous rapproche, à nous tendre la main… De telle sorte que nous en arrivons à détester un pays, une culture, un peuple en son entier ou presque…

     

    Ou disons que l’espace de communication et de partage lorsqu’il peut exister de ci de là, est de plus en plus réduit… Ou s’il n’est pas aussi réduit que l’on peut le croire, il est assurément très dispersé, non relié comme le sont des territoires épars ou des pièces de tissu détachées les unes des autres.

     

     

  • Comment peut-on mesurer l'état d'une société humaine ?

    … L’un des principaux critères d’évaluation d’une société humaine de tel ou tel pays dans le monde, c’est celui relatif aux déchets et aux déjections de toutes sortes que l’on aperçoit dans l’espace public en ville répandus sur les trottoirs, au long des rues et des passages ainsi que sur les places et dans les jardins publics, à l’intérieur même de bureaux, de salles, de halls qui sont des lieux fréquentés par tous ; mais aussi et encore dans le paysage environnant, au bord de routes, de chemins, en forêt, sur les plages ; autour des containers de poubelles disposés en des endroits déterminés…

     

    Des déchets ménagers, boîtes de conserve, bouteilles en verre ou en plastique, papiers d’emballage, ainsi même que de gros objets usagés ou cassés tels que des appareils ménagers, des télévisions, du mobilier, de la vaisselle, des matelas, des seaux et récipients, des gravats, toutes sortes d’objets métalliques ou en plastique, dont les gens se débarrassent sur la voie publique ou au bord de chemins ou en forêt…

    Tout cela lié à des comportements de tout un chacun, de négligence, d’irresponsabilité, de mépris, d’irrespect, d’incivilité…

     

    Or qu’est-ce qu’une société humaine sinon un ensemble de toutes ses composantes c’est à dire d’une part les autorités civiles, d’état, gestionnaires de l’environnement urbain et paysager, et surtout d’autre part les citoyens que nous sommes tous chacun vivant en famille, en collectivités, ou individuellement – et avec nos comportements ?

     

    Une société dans tel ou tel pays – ce qui est le cas de la France mais pas seulement – qui rejette ses déchets dans l’espace public et dans les paysages, en une quantité ne pouvant pas passer inaperçue, dans les rues en ville, sur les trottoirs, au bord des routes et des chemins et en forêt, et qui de surcroit saccage ses poubelles et les laisse déborder sans tri sélectif en posant des sacs éventrés et toutes sortes de détritus en tas autour des containers de dépôt… Est une société déliquescente ou en déclin, qui ne « mérite » que ce qui lui arrive de fâcheux et la malmène « dans son ensemble » c’est à dire sans distinction entre les « bons » ou les « mauvais » citoyens…

     

    L’état d’une société humaine se mesure donc – entre autres – à la quantité de déchets et de déjections répandus dans les espaces publics et dans les paysages. Lorsque cette quantité de déchets rejetés ne peut plus passer inaperçue et qu’elle s’impose au regard là où nous nous déplaçons et en particulier au bord des routes et des chemins, alors cette société ne mérite plus la moindre considération, ne suscite aucune bienveillance…

     

    Et si l’on ajoute à ce que l’on fait de nos déchets, toute la violence, toute l’agressivité des uns et des autres, la somme de toutes les incivilités, de tous les individualismes forcenés – tout cela au quotidien – alors « bonjour et bienvenue dans le monde des années vingt du siècle 21 en France, dans l’Union Européenne et plus généralement de par le monde entier » … Une « préfiguration » de l’enfer qui nous attend – de notre vivant, de ce qui reste encore de notre vie à venir…

     

     

  • Violence et agressivité

    … Dans la violence et dans l’agressivité ambiantes au quotidien en de nombreuses situations conflictuelles, particulières et difficiles ; il y a un aspect de cette violence et de cette agressivité auquel on ne pense pas forcément mais qui explique en partie la violence et l’agressivité ambiantes au quotidien, entre personnes en relation les unes avec les autres…

     

    En effet, dans le cas de personnes ne se sentant pas ou peu acceptées par les autres du fait de leur différence en ce qui concerne ce qu’il est courant d’être, de paraître, de faire et qui est commun, habituel à beaucoup d’entre nous là où l’on vit…

     

    À force de se sentir observé, critiqué dans son mode de vie, dans ses habitudes de consommation, dans la manière d’arranger l’intérieur et l’extérieur de son habitation (ce qui est loin d’être la priorité des intéressés), dans la manière en somme de concevoir son existence au quotidien, dans ses activités, loisirs, déplacements…

     

    À force de se sentir « mis de côté » ou peu fréquenté ou évité par les autres (dont des proches) pour tout un ensemble de ces raisons évoquées de mode de vie, d’habitudes etc. … Et, à considérer certains regards qui en disent mieux et plus incidieux que des paroles prononcées, certaines réflexions et allusions faites « à propos » (et bien appuyées et de surcroît répétitives)…

     

    À force de tout cela l’on finit par arriver à devenir agressif, hargneux, violent, à l’égard des autres (dont des proches)  supposés enclins à nous éviter, à nous déconsidérer, à nous critiquer – et qui en aucun cas, ne nous acceptent tels que nous sommes…

     

    Bon nombre de ces personnes différentes des autres dans leur mode de vie, dans leur pensée, dans leur vision de la société et des rapports humains, ainsi que dans leur rapport avec l’argent et avec les « choses matétielles » (maison, voiture, biens que l’on possède)… Sont pour la plupart d’entre elles – avant qu’à force de… - des personnes « ni meilleures ni plus mauvaises que les autres », parfois même des personnes « paisibles » et ne cherchant à nuire à qui que ce soit… Mais, justement, « à force de... » ces personnes deviennent plus dures avec leurs semblables, plus rebelles, plus « retranchées dans leur intériorité »… Cela pouvant aller dans le pire des cas, à une forme de « suicide social » ; à tout le moins à un « silence relationnel » manifesté en réaction, à un refus de « faire le premier pas pour renouer »… (et à la place du premier pas, un « bras d’honneur »)…

     

     

  • Vivre et fonctionner au quotidien, différemment de ce qui est courant ou dans l'ordre des choses

    … Au travers de toutes les époques historiques, selon les modes de vie qui ont été ceux de la plupart des gens en tel ou tel siècle – et cela d’autant plus « marqué » de nos jours – le « commun des mortels » dans une immense majorité, a toujours « fonctionné » sur le plan de la pensée, des ambitions, des projets, de l’idée qu’il se fait de ce qui est matériel, pragmatique, de ce qu’il possède ou souhaite acquérir tout au long de son existence , de l’apparence des choses et des gens, en somme dans son mode de vie au quotidien et de son rapport avec les autres – sa famille, ses connaissances, ses amis, ses relations autant durables qu’occasionnelles… A toujours fonctionné donc, à peu près de la même manière selon ce qui, à telle ou telle époque était courant, habituel, commun à la plupart des gens…

     

    Aussi les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, en ce qui concerne les « choses matérielles de la vie », leur rapport avec les autres y compris les gens de leur famille, leurs propres enfants, dans leur pensée, dans leurs aspirations, dans leurs projets (pour autant qu’ils en aient), au sujet de ce qu’ils peuvent posséder ou envisager d’acquérir, de leur apparence (manière de s’habiller, de se montrer) ainsi que de l’apparence des autres, de l’activité ou de la profession exercée par un tel une telle, de ce que représente par sa place dans la société, un tel une telle, d’où il/elle vient… (Cest fou ce que l’argent, les possessions matérielles, maison, voiture, bijoux, objets de valeurs, c’est fou ce que les gens font d’important et de référent dans la vie, c’est fou ce que les apparences sont prioritaires dans l’esprit des gens)…

     

    Aussi, donc, pour les personnes qui ne fonctionnent pas comme les autres dans leur quotidien de vie, qui pensent, agissent différemment - dans un sens « diamétralement opposé à ce qui courant ou considéré « dans l’ordre des choses », qui ont un rapport différent avec ce qu’ils achètent pour se nourrir, pour s’habiller, pour s’équiper ameublement, appareils divers etc.)… La vie actuelle en ce premier quart de 21ème siècle, telle que l’on doit « en principe » la vivre, n’est-elle pas faite, pas du tout faite pour ces personnes là qui fonctionnent différemment du commun des mortels…

     

    Et… Soit dit en passant … Pour les handicapés, pour les maladroits, pour ceux et celles qui ne savent pas trop comment faire (surtout dans les procédures et technologies actuelles), pour les personnes devenues très âgées ; en dépit du progrès, des dispositions prises par les autotités civiles et des aides sociales… La vie actuelle au quotidien, en ce premier quart de 21ème siècle, n’est pas faite pour eux non plus, loin s’en faut !

     

     

  • L'évocation du journal d'Anne Frank dans les écoles

    … Dans les programmes scolaires en Histoire…

     

    … Notamment en France et en Allemagne – et dans les pays de l’Union Européenne « par les temps qui courent » - temps de montée de l’antisémisme « activée » par la défense de la cause palestinienne dans les milieux gauchisants » , serait, aux yeux de « certaines autorités » (et intellectuels) dans les milieux enseignants et au sein de partis politiques ayant des groupes dans les parlements des pays de l’UE « contestable » et « sujette à polémique » en ce sens que, du fait du nombre de migrants issus des pays du Moyen Orient et du monde Arabe, et donc d’enfants de migrants scolarisés dans les écoles des pays européens ; il ne serait pas « décent » de conserver dans les programmes d’Histoire, le récit dramatique de cette jeune Juive, Anne Frank, morte assassinée en déportation au camp de Bergen – Belsen.

    En effet, selon « eux » - ces salauds de « cafards antisémites » et de leurs « implicites soutiens » - les enfants et adolescents scolarisés, de parents migrants du monde arabe, ayant fui les bombardements et vécu des jours dans la terreur, dans la précarité, dans l’insécurité et dans la misère, trouveraient que « faire cas de cette jeune fille Juive martyre » ce serait déconsidérer leur souffrance, leur drame vécu, à tous ces enfants et adolescents scolarisés dans les pays de l’UE…

    « On en est là » aujourd’hui, et c’est « proprement scandaleux » de « ré-assassiner » une deuxième fois en 2023, la mémoire d’Anne Frank !

    Cela donne une idée qui fait « froid dans le dos », du niveau d’antisémitisme atteint aujourd’hui !

     

  • "Vision politique" ...

    … Ma « vision politique » - si tant est que j’en aie une, ou alors il faudrait la qualifier autrement que « politique » - (soit dit en passant un commentateur en 2009 ayant lu mon ouvrage « Voyage en Guyane » m’avait écrit « il n’y a aucune vision politique dans votre ouvrage »… Ce commentateur étant vraisemblement un trentenaire de formation universitaire « dans l’Ordre du monde » - le genre de personnage arrogant, bardé de certitudes confortables, aisé, sans doute propriétaire d’une voiture cossue et habitant une maison « de style 21ème siècle » avec « façade qui en jette », genre de personnage avec lequel je n’ai absolument et résolument « aucun atome crochu » et que je « bradoneurise à m’en bleuir le creux du coude » )…

    Ma « vision politique » donc, qualifiée autrement que « politique » serait assurément « de Gauche » - résolument de Gauche, de « Gauche très à gauche »…

    Mais seulement voilà, il y un « Hic », un « très gros Hic » : sur le terrain de la cause Palestinienne et du rapport à l’Islam, du voile des femmes dans l’espace public – notamment à l’Université, au Lycée, voire au collège pour les jeunes filles ; sur le terrain aussi mouvant qu’instable du rapport avec les Israélites (autant dire sur le terrain de l’antisémitisme sous couvert d’antisionisme), sur le terrain du conflit Israélo- Palestinien… Sur « ce terrain là » je n’y suis plus, plus du tout, à Gauche (la Gauche de LFI qui cependant « hors ce terrain là » serait « assez proche » de ma vision de la société)…

    Il y a cette « ligne rouge absolue » en matière de tolérance (de tolérance du genre « ouverture à l’autre » qui est pour moi une limite sur laquelle il est totalement hors de question que je pose ne serait-ce que la pointe d’une de mes chaussures, cette « ligne rouge » étant l’antisémitisme…

    « En vertu de quoi » l’ « homme de gauche que je suis - « écrivain chroniqueur sur la Toile » ne peut rejoindre « la Gauche de la Gauche » QUE hors, totalement hors du terrain de l’antisémitisme, de la cause palestinienne, du conflit Israélo Palestinien vu par « les » Gauches…

    Une « position » assurément « difficile » étant donné la dimension de la contradiction entre d’une part les « valeurs de Gauche » - auxquelles j’adhère – et cette question du rapport avec les Israélites, avec l’Islam, avec le conflit israélo – palestinien…

    D’un côté donc, ces « valeurs de Gauche » qui sont les miennes… Mais d’un autre côté ces entorses tolérées à la laïcité, cet antisémitisme latent ou même parfois nettement déclaré, qui ne peuvent à mon sens en aucun cas, être « de Gauche »…

    Et, il est aussi clair que, jamais au grand jamais, du fait de ce terrain sur lequel je ne suis pas la Gauche, je ne « lorgnerai » - et encore moins adhèrerai à l’extrême droite (ou à quelque totalitarisme à la Poutine, à la Xi Jinping, à la Erdogan)…

    « Voilà : je ne pouvais pas mieux préciser les choses en matière de vision politique personnelle si l’on veut » !

     

  • Les fous et les solitaires

    … « Seuls les fous et les solitaires peuvent se permettre d’être eux-mêmes. Les solitaires n’ont personne à qui plaire et les fous s’en foutent complètement de plaire ou pas » [ Charles Bukowski ]

     

    … Les solitaires qui, le plus souvent, sont ceux qui, ne plaisant à personne, plaisent encore moins, sont délaissés par leur entourage – de famille, de voisinage, de connaissances… Sont les personnes vieillissantes, notamment lorsque ces personnes vieillissantes ont vu disparaître les quelques amis, membres de leur famille et connaissances de leur génération… Il ne reste à ces personnes vieillissantes que les associations locales d’activités diverses… Mais il faut dire que la « moyenne d’âge » dans les associations locales d’activités diverses se situe entre 60 et 80 ans, ne pouvant être abaissée que par la présence de quelques personnes de moins de 50, 40 ou 30 ans…

     

    Il est clair que, de nos jours et surtout dans les années à venir, les « vieux », s ’ils bénéficient cependant d’aides organisées par les pouvoirs publics (municipalités, Conseil Général…) ils n’intéressent en aucune façon les jeunes générations – à l’exception peut-être de quelques « anciens » s’investissant dans des activités où leurs compétences, leur savoir -faire, leur connaissances en divers domaines leur permettent ainsi d’être reconnus et « pas considérés en tant que vieux »…

     

    Les solitaires dont le « cercle familial » s’est rétréci pour diverses raisons autres que des disparitions, des deuils, lorsqu’ils « prennent de l’âge » - et « plus ils prennent de l’âge » ne sont au mieux, vus par les jeunes, surtout par les plus jeunes générations, que « comme faisant partie du paysage social » et… Deux ou trois mois passés sans contact avec eux « ne pose aucun problème, ne suscite pas la moindre interrogation »…

     

    Les solitaires enfin, quelque soit leur âge, sont d’autant plus solitaires qu’ils sont et demeurent « fidèles à eux-mêmes » autant dire peu enclins à « faire comme tout le monde », à suivre des ordres d’opinion, de mode, de préoccupations… Mettez à ces solitaires de tous âges, quelques années en plus sur leurs épaules, et vous aurez « tout compris de l’air du temps qui domine dans la société d’aujourd’hui »…

     

    Quant aux fous, qui se moquent totalement de plaire ou pas… Il se trouve – et c’est heureux – que, sans se douter qu’ils peuvent plaire, quelques uns d’entre eux, plaisent vraiment – bien que l’on ne sache pas trop comment les aborder parfois…

     

  • Manifestations pour la défense de la cause palestinienne

    … Si, en pensant à toutes les victimes des guerres (victimes civiles), de part et d’autre des parties engagées dans la guerre, je déplorais qu’il y eût autant d’habitants de Gaza tués (« honnêtement » oui je le déplore mais en étant davantage sensibilisé – et outré – par les victimes israéliennes du 7 octobre dernier)… J’envisageais – mais en vérité je n’envisage pas – de me rendre à une manifestation de soutien aux palestiniens, l’idée même d’envisager ne tiendrait en mon esprit qu’un quart de seconde… Et il ne me faudrait pas un deuxième quart de seconde pour « entendre à l’avance » dans la manif (la « manouf » dans mon jargon), des propos haineux à l’égard des juifs, et ce cri entre tous abhorré « hala ou akbar »…

    Car c’est bien hélas, inévitablement et quand bien même ça choque « quelques gens de Gauche », ce que l’on entend dans ces « manoufs » de défense de la cause palestinienne, ces propos haineux à l’égard des juifs, ce cri entre tous abhorré « hala ou akbar »…

    C’est la raison pour laquelle l’on ne me verra jamais dans une « manouf » de défense de la cause palestinienne… « Je ne pouvais pas mieux dire, je ne pouvais pas être plus explicite »…

     

     

  • Apaisement, un terme à propos duquel que penser ?

    … Le terme « apaisement » dans la situation très conflictuelle du monde présent, avec notamment la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 et la guerre entre Israël et le Hamas depuis le 7 octobre 2023, plus la montée de l’antisémitisme et les explosions de haine, l’exacerbation des communautarismes, la violence accrue de la société et des individualismes dans leurs crispations et leurs revendications outrancières et agressives… Est un terme qui m’irrite, me fait penser à un placide gros crapaud, inoffensif, qui se tasse dans son trou, sans défense dans l’environnement hostile de garnements cruels dévastant les jardinets autour de maisons de lotissements, l’un de ces garnements se saisissant du malheureux crapaud pour le placer dans une boîte à chaussure emplie de papier journal et mettant le feu à la boîte à chaussures… Tous ces garnements à l’unanimité, pensant que le crapaud est un être malfaisant, dont l’urine est corrosive, la peau couverte de pustules et d’une laideur abominable ; un être que l’on peut torturer, tuer, sans que personne ne songe à lui venir en aide, à le secourir, à le protéger…

     

    Quel autre animal que le crapaud, en effet, par son comportement, son mode de vie, sa démarche, ses mouvements lents, par son apparence même ; peut-être aussi paisible, sans défense, et, ainsi « symboliser » le terme « apaisement » ?

     

    Comparativement parlant, le même terme en Allemand : Beschwichtigung ; en Néerlandais : Verzoening ; en Espagnol : Apaciguamiento ; en Italien : Pacificazione… Sauf en Anglais : Appeasement (qui ressemble au Français Apaisement) … Le terme Français apaisement évoque un animal placide, sans défense, inoffensif, exposé aux agressions…

     

    Dans un monde de violence et haines parvenues à leur paroxysme, l’apaisement n’est plus « à l’ordre du jour », il devient même dangereux car il incite l’agresseur à davantage de violence en face d’un interlocuteur qui lui, refuse de recourir à la même violence, s’évertue « en pure perte » à rendre l’interlocuteur agressif « enfin attentif et prêt à se résoudre au dialogue »…

     

    L’affreux garnement qui brûle le crapaud dans la boîte à chaussures remplie de papier journal, n’est pas un interlocuteur, n’est pas un « petit égaré », n’est pas comme on le dit « une victime de la société » par « intellectualisme humaniste »… C’est un « élément dangereux » pour la société, un assassin en devenir car plus tard ce sera non plus un crapaud la victime, mais des humains, de « paisibles humains »…

     

    Bon, c’est vrai, « cela dit » … Dans les guerres et dans les conflits actuels entre humains, en Ukraine, au Proche Orient ou ailleurs… Il n’y a pas de « paisibles humains », il n’y a « qu’au mieux », que des humains qui « prennent parti » pour une cause ou une autre, et en conséquence, sont les pourvoyeurs de combattants sur le terrain, dans les zones de combat…

     

     

  • Des "gens" ...

    … Des « gens » qui n’ont – et n’auront jamais – parmi eux, d’artistes, d’écrivains, de poètes, de philosophes, de penseurs, et plus généralement d’ hommes et de femmes « de bonne volonté »… Et qui sont déterminés à ne pas avoir parmi eux des artistes, des écrivains, des poètes, des philosophes, des penseurs… Ne peuvent être considérés comme des êtres humains, ne sont en aucun cas, des interlocuteurs, et, si un « statut » à la limite, devait leur être conféré, ce « statut » serait celui de « tumeur maligne et de métastases », c’est à dire d’organismes se développant en convertissant un tissu cellulaire en un autre tissu de structure différente -envahissant et prédateur, et en détruisant ce qu’il y a de vivant autour d’eux… Ils doivent donc être détruits, éradiqués, extirpés, éliminés totalement…

    Faut-il, ces « gens », les « nommer » ? Faut-il même, ces « non humains », leur conférer le « statut » d’êtres vivants ? … Sachant qu’une punaise, qu’un cafard, qu’un rat d’égoût, qu’une vipère… Est un être vivant ?

     

    Être « pour » ces « gens », ces « non humains », ou même sans être « pour » eux, « seulement » à leur égard « implicitement leur soutien »… C’est être pour le cancer, c’est être contre la lutte contre le cancer qui, « paraît-il », serait un combat faisant plus de mal que le mal lui-même…

    Ces « gens », ces « non humains », lorsqu’ils frappent, tuent, égorgent, décatipent, ne font aucune différence entre les « pro eux », les « anti eux », les « implicitement pro eux »…

     

     

  • N'être point propre sur soi fait obstacle à l'aide pouvant être apportée par les autres

    … Une pauvre femme, d’âge indéfinissable et vivant seule, demeurant dans un village ou plutôt un hameau, éloigné de 8 kilomètres de la plus proche surface commerciale, effectue très souvent à pied, le trajet entre la maison délabrée où elle habite, et le l’Intermarché de la ville voisine…

    En général cette femme, assez grosse, mal vêtue, dans le trajet de retour de 8 km, transporte au bout de chacun de ses deux bras, deux gros sacs emplis de ce qu’elle a acheté selon ses besoins, à l’Intermarché.

    Lorsque le temps est à la pluie et au vent, et à plus forte raison en hiver, elle tend le pouce levé, arrêtée au bord de la route, espérant être chargée par un automobiliste de passage.

    Selon divers témoignages de personnes l’ayant une fois ou deux prise à bord de leur voiture, elle dégage une odeur pestilentielle, de « putréfaction cadavérique » du fait qu’elle ne se lave jamais et qu’elle garde sur elle les mêmes vêtements sales et usés…

    Il fut un temps où elle effectuait le trajet sur un vieux vélo, mais elle a déclaré un jour à la personne qui l’avait chargée, que l’on lui avait volé son vélo…

    Les automobilistes qui passent, connaissent cette femme, et ayant entendu les témoignages accablants au sujet de l’odeur qu’elle dégage, ne s’arrêtent pas pour la charger… Il faut dire que – toujours selon les témoiganges – l’odeur reste et persiste un bon moment dans la voiture…

    Là où elle habite, il n’y a ni salle de bains, ni donc, de douche ou de baignoire, juste un évier dans la cuisine.

    Si cette femme a « assez de sous » pour s’acheter des légumes, de quoi manger, alors que n’achète- t – elle pas au moins un savon – « de Marseille » - pour se laver le corps – de la tête aux pieds – avec l’eau du robinet de l’évier, dans une cuvette ou une bassine ?

    Assister des gens démunis, dans la solitude, l’isolement, la détresse… Oui, mais encore faut-il que ces gens aient « un minimum de dignité », veillent à être propres sur eux, et donc ne pas puer comme des blaireaux sortis de leur terrier…

    L’odeur notamment lorsqu’elle est insupportable, et pour ainsi dire asphyxiante et de surcroît persistante… Est un obstacle « de taille » à la relation humaine, décourage les meilleures volontés d’aider son prochain dans le besoin…

     

  • "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs"

    … Dans toutes les guerres opposant deux ou plusieurs parties (armées, pays, union de pays) il y a toujours de part et d’autre des victimes civiles en plus des victimes du côté des combattants en armes…

    La question que l’on peut à juste titre se poser est la suivante : « fallait-il en 1944 et et 1945, raser sous des bombardements massifs, de grandes villes allemandes de 300 000 mille habitants ? » ou encore « fallait-il raser entièrement Grosny en 1999 » ou, plus actuel « est-il nécessaire de raser Gaza » ?

     

    Il y a « une réalité comptable » cependant, « absolument et mathématiquement certaine » : plus les destructions sont étendues et importantes en nombre de structures, de bâtiments, d’infrastructures routières, voies ferrées, centres industriels, ponts, habitations, et plus en conséquence le nombre de combattants en centres opérationnels, en unités, en formation, en concentrations locales, en postes de commande (combattants disséminés au beau milieu des populations civiles)… Est important… Ce qui fut le cas lors du débarquement allié anglo-américain le 6 juin 1944 sur les côtes normandes, où périrent de nombreux civils et furent détruites de nombreuses habitations…

     

    Cette « idéologie » ou ce « concept » purement abstrait, ou purement « moral » si l’on veut, nouvellement apparu à la fin du 20ème siècle, du « zéro mort » (parmi les civils et même parmi les combattants autant que possible) et de « frappes ciblées » (du fait d’une technologie permettant justement de mieux cibler avec précision), est une « idéologie battue en brèche » - et donc s’avérant irréalisable – depuis les guerres locales et régionales du 21ème siècle – Afghanistan, Irak, et depuis le 24 février 2022 Ukraine Russie… Et à présent depuis le 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas…

     

    Tout ce qui procède de l’assistance et du secours apporté aux populations civiles éprouvées, dans chacune des deux parties et pays combattants , relève de l’aide humanitaire en organisations et en unités d’action dotés des moyens dont ces organisations humanitaires disposent… Encore que les actions d’assistance et de secours aux blessés, aux victimes et à leurs familles soient selon la situation locale, difficiles et périlleuses à mener si tant est qu’elles puissent l’être…

     

    Plus l’ennemi est « cruel et fanatique » et plus il représente un vrai danger pour qui doit le subir, plus il représente une menace pour une société, pour un pays, pour un ensemble de pays ; et plus en conséquence les moyens à mettre en œuvre pour le détruire doivent être importants… Jusqu’à devoir « accepter » (par la force des choses) que, disséminé qu’est ce cruel et fanatique ennemi parmi les civils dont il se sert de bouclier ou d’otage, des hommes, des femmes n’étant pas eux, des combattants – et leurs enfants, soient victimes… (C’est ce qui s’est passé au débarquement anglo-américain du 6 juin 1944 en Normandie, c’est ce qui s’est passé lors de la réaction des Alliés à la contre-offensive allemande en automne 1944 dans les Ardennes, en Belgique et aux Pays bas , c’est ce qui se passe depuis le 24 février 2022 sur le front de guerre Ukraine Russie, c’est ce qui se passe depuis le 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas…

     

    « On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » … Sachant que dans les œufs, y’a pas que des œufs de poule mais aussi des œufs d’autres volatiles -que l’on aimerait bien ne pas casser… et que l’on casse quand même, ne pouvant faire la différence, puisque des œufs c’est des œufs…

     

     

  • Bien que "de Gauche et du côté des opprimés" je soutiens Israël

    … Je viens de voir dans le fil d’actualité de Facebook, une photo postée, absolument insoutenable, et d’une dimension d’horreur tout aussi insoutenable, inacceptable, que je me refuse à reproduire ici visuellement :

    L’on y voit le premier ministre Israélien, Benyamin Netanyahou, en chemise blanche pochette ensanglantée, des gants en caouctchouc aux mains et remuant devant lui sur un étal de boucher une masse de chairs déchirées sanguinolantes, avec sur la photo une inscription en Hébreu…

     

    Je suis sidéré que cette photo n’ait pas fait l’objet d’un repérage par les algorythmes de Facebook et d’une interdiction de visibilité et d’une suspension de publication pour au moins 30 jours de l’auteur de ce post abominable et absolument scandaleux !

     

    Soit dit en passant certaines de ces suspensions pour 30 jours, de ces ciblages de posts jugés « tendancieux » et « ne répondant pas aux critères requis », sont ainsi faits on se demande pourquoi et comment alors même qu’ils sont loin d’atteindre en horreur cette photo de Benyamin Netanyahou en chemise ensanglantée…

    Il est certain que la même photo, mais d’un dirigeant du Hamas couvert de sang et remuant des chairs déchirées sur un étal de boucher, m’aurait paru « davantage dans la vérité » et m’aurait donc moins choqué…

     

    Bon, cela dit si « dans cette affaire là » entre le Hamas et Israel – et avec le Hezbolah en sus plus l’Iran derrière, si ça débouche sur une guerre mondiale, on ne verra pas XI Jinping ni Vladimir Poutine soutenir le terrorisme islamiste (Ils déploreront pour les Palestiniens mais sans pour autant se mettre du côté des Occidentaux dont ils critiquent les régimes démocratiques)…

    Et quant à Erdogan, ce « faux jeton » là je suis moins sûr qu’il soit en cas de guerre mondiale, du côté des Occidentaux, d’ailleurs sa population majoritairement musulmane, soutient les Palestiniens – ainsi d’ailleurs que pas mal d’Occidentaux plus soucieux des palestiniens que des israéliens…

     

    Je suis « de Gauche  et du côté des opprimés, des pauvres, des exploités «  mais je suis du côté d’Israël, et bien que « déplorant pour les palestiniens » c’est pas pour autant que je vais « comme fermer les yeux » sur les atrocités du Hamas sous prétexte que le Hamas « représenterait et défendrait la cause palestinienne » (ce qui n’est absolument pas le cas) : la preuve c’est que l’hôpital bombardé à Gaza – des centaines de morts – c’est une roquette du Hamas qui a foiré et qui est tombée dans la cour de l’hôpital… Ce qu’« une certaine Gauche » n’a pas reconnu et s’est empressée d’accuser Israël d’écraser Gaza sous les bombes…

     

    Une question… Et même deux questions :

    A – t -on vu beaucoup de « musulmans de France » manifester contre les atrocités du Hamas ?

    Et que dire de ces ados dans les collèges qui contestent l’hommage rendu à Dominique Bernard assassiné le 13 octobre 2023 par un terroriste islamiste ?

     

     

  • Le plus grand de tous les génocides est "peut-être à venir" ...

    … Lors des deux guerres de Tchétchénie, de 1994 à 2003, toute la communauté internationale s’offusquait des bombardements qui ont rasé Grosny, des massacres de populations tchétchènes, musulmanes…

    C’est le 11 décembre 1994 que l’ordre fut donné à l’armée russe, par la Fédération de Russie présidée par Boris Eltsine, de marcher sur Grosny…

    Et, le 30 septembre 1999, Vladimir Poutine alors premier ministre de la Fédération de Russie, engage une offensive sur le territoire de tchétchénie…

    Et c’est le même Vladimir Poutine devenu quasiment « président à vie » de la Fédération de Russie, qui en 2022 engage dans son armée d’invasion en Ukraine, des troupes de ces Tchétchènes musulmans Islamistes radicaux… Des barbares, des exterminateurs…

     

    De 1994 à 2003, que n’ont-ils tous été exterminés, ces Tchétchènes qui, de nos jours, en 2023, du moins un certain nombre d’entre eux, sont installés en France depuis 1994, se sont radicalisés dans l’Islamisme, sont devenus des terroristes en puissance – et en acte !

     

    J’ose dire ceci « On n’a jamais fait les génocides qu’il fallait » ! Et « du coup » c’est « dans les cartons » de l’Islamisme Djihadiste et Salafiste, fanatique et radical, implanté non seulement en terre d’Islam (les pays du Moyen Orient et d’Asie Centrale) mais aussi en Europe et ailleurs dans le monde… Que se prépare, que s’inscrit dans les prêches, que s’organise… Le plus grand génocide à venir : celui de tous les peuples qui ne se soumettent pas, qui sont des mécréants, des athées, des chrétiens, des juifs, des artistes, des écrivains c’est à dire « tout ce qui existe sur cette Terre et qui n’est pas musulman fervent et combattant »…

     

    Car « ne nous trompons pas » : après Israël (Israël actuellement « forteresse armée » contre ses ennemis acharnés de toujours, que sont les Sunnites et les Chiites depuis l’an 622) c’est tout le monde Occidental dans son ensemble avec ses peuples, ses états et nations pour la plupart démocratiques, qui est expréssément visé et condamné à dispartition par éliminination…

     

    Les juifs d’Israël n’ont été « à peu près tranquilles » (du moins ceux qui vivaient en Palestine et n’étaient donc pas disséminés de par le monde en Diaspora) que du temps de l’Empire Ottoman qui « d’une main de fer » a maintenu de 1453 à 1919, son autorité et « une certaine concorde » entre les peuples de trois religions et d’origines diverses…

     

    À avoir laissé faire les génocides qu’il n’aurait pas fallu faire – entre autres celui des Juifs et celui des Arméniens, on a « comme mis en gestation » le plus grand génocide à venir, celui des peuples qui ne sont pas de l’Islam…

     

    Il faut déjà voir dans notre pays, la France, dans nos écoles, dans nos collèges et lycées ; dans nos associations sportives, amicales, culturelles, citadines et villageoises ; dans tous les milieux sociaux que nous connaissons autour de nous… Jusque parmi nos autorités civiles et étatiques… Ces jeunes -et moins jeunes » qui, ostensiblement, ne participent pas aux manifestations de soutien à Samuel Paty professeur d’Histoire assassiné le 16 octobre 2020 et à Dominique Bernard professeur de Français assassiné le 13 octobre 2023…

     

    Dans une classe de 30 élèves, en effet, de « collège difficile », que faire, comment se comporter, réagir pour un prof en face de 2 ou 3 voire jusqu’à 10 élèves qui « refusent de commémorer », qui adoptent une attitude résolument hostile ? Et idem, pour des responsables d’associations, de groupements de personnes, en face de silencieux au regard noir, ou d’irrespectueux déclarés et arrogants, à l’insulte au bord des lèvres ?

    Ceux là, dans les écoles, dans les collèges, dans les associations, dans tous les groupements de personnes, qui « ne commémorent pas », qui contestent, qui vont jusqu’à soutenir des organisations terroristes… Qui sont pour ainsi dire les « auxiliaires » des Islamistes du Djihad (auxiliaires « passifs » - mais pas très loin de participer d’une manière ou d’une autre)… Seront eux aussi, « génocidés » tout comme les autres !

     

  • Restaurants de grande fréquentation

    … S’il y a un métier, une activité, une profession pour laquelle j’ai, disons, « une considération, une reconnaissance, un avis relativement mitigé voire parfois assez critique », c’est bien la restauration dans son ensemble, le métier de restaurateur, en particulier lorsqu’il est proposé dans le menu et à la carte, par exemple une dizaine d’entrées au choix, et autant de plats – de viande, de poisson, accompagnés de légumes, pommes frites, riz, pâtes, etc. … Et que les établissements concernés sont quasiment tous fréquentés par une nombreuse clientèle – locale ou de passage, de touristes, de vacanciers en des endroits privilégiés tels que le long de la côte Atlantique ou Méditérranéenne…

     

    Dans un contexte de « consommation de masse » et de tourisme tel que celui qui existe depuis une trentaine d’années ou plus… Que dire de l’accueil, du service, dans ces restaurants très fréquentés… L’objectif premier des patrons de restaurants (et souvent, d’ailleurs, de ces grands propriétaires de chaînes de restauration qui mettent ici et là un gérant) n’est-il pas de « faire le plus de fric possible » au détriment de la qualité du service, de la qualité de ce qui est servi dans les assiettes ?

     

    Soyons clair : comment voulez vous que toutes ces entrées et que tous ces plats proposés à la carte – ou même dans le menu (trois entrées au choix et trois plats) – soient des préparations « fraîchement élaborées », sur demande du jour par le client, par un cuisinier attitré œuvrant aux fourneaux et sur plan de travail ?

     

    Soyons clair donc : tout est préparé d’avance sinon commandé en série chez un fournisseur en gros et conservé en chambre frigorifique et congélateurs, prêt à tout moment à être sorti des alvéoles, passé au micro-ondes ou sous vapeur ou au four, puis « artistiquement » présenté avec des enjolivures sur une grande assiette carrée, rectangulaire, aux coins tournés, voire sur une assiette triangulaire…

     

    Les seuls restaurateurs pour lesquels j’ai « quelque considération » (et reconnaissance) sont ceux déjà, qui emploient un « vrai cuisinier » de métier ou dont le patron est lui-même un « vrai cuisinier de métier » et qui ne présentent que le « menu du jour » avec au maximum 2 entrées et plats au choix, et qui donc, ne sort pas du congélateur du « tout préparé à l’avance » ! … Et qui n’ont qu’une clientèle locale de fidèles ou de gens de passage, de 20 ou 30 personnes par jour…

    Ceux là, oui, je les soutiens et suis un client pour eux… Mais pas les autres auxquels je fais un « bras d’honneur » à leurs assiettes carrées ou rectangulaitres avec coins retournés et à leurs quatre haricots verts en croix sur un tournedos rachitique 30 euro le menu service lent et compassé, pain mesuré au centimètre et pinard à 25 euro la bouteille…

     

    Les « salut les copains » et autres « à la marée » de Capbreton et d’Hossegor ou d’ailleurs partout dans les lieux « branchés et fréquentés » de milliers de touristes, vous n’aurez jamais ni en mots ni en vrai mon sourire et mon regard quand je passe devant vos terrasses qui débordent sur la rue, et que je vous vois plateau levé à bout de bras naviguant entre les tables, fiers comme Artaban et la recette de la journée fichée dans la cervelle !

     

    Je trouve que pendant le covid – deux ans de galère comme vous dites – le gouvernement vous a trop aidés, les opulents, les « tenants du haut du pavé » … En revanche les petits, les modestes, ceux qui congèlent pas, qui n’ont que le menu du jour et une petite clientèle, ceux là le gouvernement les a laissé tomber, ils ont dû fermer boutique !

     

    Et puis, la congélation parlons en ! Et les ruptures momentanées de la chaîne du froid ? Et les conditions dans lesquelles toutes ces préparations sont conservées ?

    La restauration, c’est difficile et ingrat pour qui exerce sérieux et soucieux du bien être du client ! Et il y a la gestion, prévoir de se fournir en produits nécessaires en quantités étudiées et suffisantes (ni trop ni pas assez), que faire des restes, du non consommé, combien de temps garder intact et bien conservé… Tout ça c’est compliqué !

     

    C’est vrai que les milliers de touristes – de « bâfreurs » en terrasse débordant sur la rue – j’en vois avec devant eux des plateaux de fruits de mer architecturés comme des palais babylonniens, ou devant des entrecôtes bordelaises aussi vastes que des roues de charrette – ne se posent jamais les questions que j’évoque au sujet de tous ces plats figurant en carte !

    Tiens, comme c’est curieux : les toutous des gros restaurateurs ils sont tous gras et opulents à souhaits !

    Et… Je serais curieux de voir le contenu des poubelles de ces restaurants hyperfréquentés !

     

     

  • Des croyants peuvent être pour moi des amis, mais à condition que ...

    … Si des croyants – des catholiques, des Chrétiens, des musulmans ou d’autres de diverses religions même s’ils sont pour certains d’entre eux des pratiquants c’est à dire se rendant régulièrement en leurs lieux de culte et « faisant la prière à table »… Peuvent être pour moi des amis, de « vrais amis » même… Ils ne sont, oui, pour moi des amis, QUE dans la mesure où ils ne nient pas les dinosaures et Néandertal, où ils ne doutent pas des vérités et réalités scientifiques de base, où ils ne remettent pas en cause les découvertes fondamentales de la Science, où ils reconnaissent les ères géologiques, l’histoire de la Terre telle que les scientifiques l’expliquent, la présentent…

    Un croyant qui me dit « la Terre a six mille ans, la femme a été créée à partir d’une côte d’Adam » ne peut pas être mon ami…

    Le même croyant qui, ayant pourtant été à l’école, au collège, au lycée et jusqu’en Fac, me dit «  je m’en tiens à ce qui m’a été expliqué par mes parents catholiques pratiquants quand j’étais gosse au sujet de la création du monde et de l’origine divine de l’Homme » (tout cela dans un contexte d’éducation religieuse, de cathéchisme)… Ne peut non plus être pour moi un ami… Et, si c’est quelqu’un de ma famille dans ma relation avec ce quelqu’un, il y aura toujours entre lui et moi, une « pierre d’achoppement »…

     

    Déjà, quand on me connaît, « avoir les dinosaures en horreur » et « ne pas vouloir entendre parler de Néandertal, des galaxies, du cosmos » ça favorise pas le dialogue et ça me fait prendre conscience d’un fossé infranchissable sur le plan culturel, entre cette personne réfractaire aux dinosaures et à Néandertal, et moi…

     

    « C’est pas que je me sente supérieur – intellectuellement parlant – du fait de mes « quelques connaissances scientifiques »… Mais – tout de même je le reconnais – je trouve les réfractaires aux dinosaures et à Néandertal, et les « avalants » que la Terre a six mille ans et non quatre milliards d’années – avec en plus l’histoire de la côte d’Adam pour faire la femme… « Un peu demeurés sur les bords » ! … Et vous savez, quand vous me connaissez, l’obscurantisme religieux, l’occultisme, les diableries, les démons et sorciers, l’horoscope, le « para normal » et autres « conneries en tube » auxquelles tant de gens sur cette Terre croient encore, tout ça ce sont mes « bêtes noires » et je souhaite voir tout ça disparaître de la surface de la Terre, et de l’esprit des gens !

     

     

  • Ces "colons" Israéliens, qui sont-ils, d'où viennent-ils ?

    … En ce qui concerne l’évolution des frontières et les plans de partage d’Israël et des pays Arabes au Moyen Orient, depuis les accords d’Oslo en 1947, et jusqu’en 1993 ;

    il faut se référer à l’Histoire, avec ce lien :

     

    https://www.lhistoire.fr/portfolio/israel-évolution-des-frontières-du-partage-de-lonu-aux-accords-doslo-1947-1993

     

    Selon ces différentes cartes l’on voit bien qu’il n’a jamais existé d’État Palestinien… À l’exception, depuis 1993, des territoires situés en Cisjordanie contrôlés par les Autorités Palestiniennes, ainsi que la bande de Gaza, elle aussi contrôlée par l’autorité palestinienne.

     

    De 1919 à 1947, ce qui allait être Israël en 1948, la Cisjordanie, la Jordanie, et une partie du Moyen Orient jusque dans la péninsule Arabique, tout cela se trouvait sous mandat Britannique ; le Liban et la Syrie sous mandat Français…

    Avant 1919 et depuis 1453, tous ces pays du Moyen Orient se trouvaient dans l’Empire Ottoman.

     

    Et du temps de l’Empire Ottoman et encore durant le temps du mandat britannique, les « colons » grands propriétaires exploitants de domaines de culture, étaient déjà implantés depuis plusieurs générations dans ces territoires que l’on dit être aujourd’hui « occupés » en dehors des frontières d’Israël.

    Ces « colons » pouvaient être, du temps de l’Empire Ottoman, aussi bien Juifs, que Chrétiens, qu’Orthodoxes, que Musulmans – en fait d’origines diverses… Ils n’ont jamais été, ces « colons » des rescapés des camps d’extermination nazis, ni leurs descendants actuels…

     

    Donc, dans ces « colonies » qui « posent problème » depuis 1948, il n’y a pas de rescapés de camps nazis ni de leurs descendants qui eux, comme d’autres Juifs disséminés, de la « Diaspora » dans le monde, venus s’intaller en Israël, ont fondé des « kibboutz » à l’intérieur des frontières d’Israël…

    De cela, de ce que je dis là, personne n’en parle… Tous les défenseurs de la cause Palestinienne, qui manifestent, protestent, soutiennent le combat du peuple palestinien pour le droit à un pays ; pensent tous, dans un « à priori » devenu « fait acquit et « entré dans les mœurs », que les « colons » sont tous des Juifs propriétaires exploitants possédants, spoliateurs de terres et de richesses en dehors des frontières, ce qui, évidemment « fédère » les défenseurs de la cause palestinienne et, par extension, leur fait hair les Juifs…

     

    Mon analyse et mon raisonnement « tiennent la route »… Si quelqu’un peut me proposer une autre analyse, une autre explication, au sujet de ces « colons » - et de l’occultation au traité de 1947, de l’existence d’un état palestinien, qu’il se manifeste, qu’il me fasse part de son analyse !

     

     

  • Vu, ce dessin, dans le fil d'actualité de Facebook

    Mur

    … Qui incite à soutenir implicitement le Hamas, voire à ouvertement soutenir le Hamas. Même si l’on reconnaît que le Hamas est une organisaton terroriste islamiste (mais en pensant que le Hamas est « d’abord » une organisation politique )…

    Dans la partie gauche du dessin, on est « dans la vérité », mais dans la partie droite du dessin on est dans une réduction simpliste et caricaturale…

     

    Mon « interprétation personnelle » si l’on veut, est la suivante :

    Déjà je supprime Israël et Palestine écrits en grosses lettres blanches dans le dessin. Et je dis que :

    À gauche c’est la représentation d’une partie de l’humanité quel que soit le pays, le continent, soit environ deux milliards d’humains très défavorisés, misérables, démunis, exclus de la consommation de masse de produits censés être accessibles au plus grand nombre.

    À droite c’est la représentation de la partie la plus favorisée de l’humanité : les très riches notamment les 1 % les plus fortunés et possédants (territoires, richesses)…

     

    Mais visiblement ce dessin ne renvoie pas loin s’en faut à mon interprétation personnelle.

    Le fait qu’il figure dans le fil d’actualité de Facebook montre que la liberté d’expression existe et « qu’on en fait ce qu’on en veut selon ses vues »…

    Personnellement ce dessin me gêne, du fait de voir écrit en grosses lettres blanches Israël et Palestine, je le trouve réducteur et simpliste…

    En revanche je ne crois pas que mon « interprétation personnelle » soit, elle, « réductrice et simpliste »…

     

    Ceux et celles qui partagent ce dessin ne sont pas, pour la plupart d’entre eux, « de mauvaises personnes » dans leur vie et dans leur environnement de relations au quotidien – à condition cependant qu’ils ne soutiennent pas, même implicitement, le Hamas… Mais ce dessin, non, vraiment je ne l’aime pas et ne le partage pas…

    En revanche ceux et celles qui « demeurent dans l’ambiguité » au sujet d’Israël et de la Palestine ou des Juifs et des Musulmans ( du genre « manifestant pour la cause palestinienne avec dans la manif quelque part « ala ou akbar » crié ) ça, ça m’horripile !

     

    Ceux et celles qui partagent ce dessin n’ont pas à l’esprit à quel point à Gaza, le Hamas au pouvoir depuis l’élimination du Fatah le 14 juin 2007, soumet très durement les Gazaouis, leur impose sa loi implacable, leur prend sur le peu qu’ils gagnent, bien plus que ne le font l’impôt et les taxes en d’autres pays, se sert d’eux comme « boucliers humains » et les assassine lorsqu’ils ne se soumettent pas ou qu’ils ne respectent pas rigoureusement les directives, commandements, interdictions, obligations…

     

    Quelle « différence de condition humaine » donc, pour les Gazaouis tout comme d’ailleurs tous les miséreux et démunis de la planète, y – a – t -il, sous la domination d’organisations terroristes de voyous, d’assassins et d’exploiteurs prédateurs… Ou sous la domination des riches et des puissants, qui tiennent l’économie et les marchés, décident tout à leur avantage ?

    C’est exactement la même domination, qui fait autant de victimes, autant d’injustice, autant d’inégalités… Sauf que… Dans l’idée qui court parmi les dominés, peut-être qu’avec les « vengeurs » que sont ces organisations terroristes, ça sera « moins pire » qu’avec les ultra riches grands possédants et décideurs tenants des marchés et des ressources de la planète et qu’alors tant qu’à faire autant rejoindre implicitement ceux qui prétendent défendre la cause des démunis, risquer d’avoir moins de libertés pour un peu de pain, de pain au goût amer !

     

    À noter que l’extrême droite laisse courir dans le peuple la même idée selon laquelle « il y aurait plus de justice et de reconnaissance du peuple » - sauf que, eux au pouvoir, par élections influencées ou par coup d’état, seront toujours du côté des très riches, des dominants, des possédants et des décideurs…

     

     

  • Israël ce n'est pas ton dieu qui t'appelle mais la société de ton pays qui te fait

    … Sans être un « modèle de société » (il n’y a pas à vrai dire de « modèle de société) il n’en demeure pas moins que la société Israélienne, que l’état d’Israël ( même qualifié de « droite dure » - ce qui reste à démontrer du fait de la diversité des sensibilités politiques dans la population, toutes ces diversités d’ailleurs, libres de s’exprimer – la société Israélienne donc, en dépit de ses inégalités entre « riches et pauvres » et « populations urbaines et populations rurales », reste fondée sur les valeurs qui étaient à l’origine les siennes au moment de la création de l’état d’Israël , à savoir la solidarité, la famille, la prépondérance du collectivisme sur l’individualisme et bien d’autres valeurs encore – si l’on excepte cependant le fanatisme religieux – en vérité minoritaire 6 % à peine de la population…

    Il y a en Israël un système de protection sociale (différent, certes, de celui de la France, peut-être plus efficace, mieux organisé) et une médecine de haut niveau et plus accessible aux populations parce que bien structurée et présente partout (pas de « déserts médicaux » en Israël)…

    Il y a des savants, des intellectuels, des artistes, des écrivains de haut niveau également…

    Dans les villes Tel’Aviv et autres, en un même immeuble, les gens connaissent leur voisin, se parlent, s’invitent les uns chez les autres, ne vivent pas repliés, isolés, uniquement soucieux de leur confort et de leurs aises comme beaucoup de gens chez nous en France, en ville comme à la campagne…

    Il y a chez eux, ce sens de la vie, de la fête, du partage… Et cela en dépit d’un état permanent d’insécurité, de crainte d’attentats… Comme si l’adversité ne devait pour autant « pourrir la vie » au quotidien…

    Je dis cela suite à des témoignages entendus qui tous, se recoupent, de personnes s’étant rendues en Israël et y ayant vécu…

    Qui soutient le Hamas au nom de la cause palestinienne, implicitement ou directement ne peut pas être « quelqu’un/quelqu’une de bien »…

    La « cause palestinienne » est une chose, le Hamas et les organisations terroristes islamistes c’est une autre chose…

     

  • Que les imposteurs, qui surnagent à la surface de la popote...

    ... soient écumés à la louche et précipités dans le trou de l’évier !

     

     

    … « Et j’ai tourné le dos aux dominateurs, lorsque je vis ce qu’ils appelent aujourd’hui dominer. Trafiquer et marchander la puissance – avec la canaille ! »

     

    [ Friedrich Nietzsche ]

     

    … P’tit gosse, déjà je me castagnais avec les cadors de la classe, forts en gueule mais dont le contenu des devoirs et des compos leur valait – je me demandais comment – une note au dessus de la moyenne, peut-être tout bonnement parce qu’ils savaient quoi faire de tout ce qu’ils entendaient autour d’eux, et comment asticoter tout ça, présentable aux yeux d’un maître qui n’était pas un découvreur de talents… Et ces cadors à la con, de surcroît, n’étaient pas, loin s’en fallait, des « bûcheurs », ça m’horripilait qu’ils obtiennent aux compos jusqu’à des 12, 13, 14, véritables branleurs qu’ils étaient…

    Autrement dit, les imposteurs, je ne pouvais pas les saquer… Et ça s’est accentué cette détestation des imposteurs et des frimeurs et des « parvenus on ne sait comment par la grâce de quoi et de qui » tout au long de ma vie…

     

    Depuis qu’avec les réseaux sociaux, youtube et compagnie et storie’s sur Facebook et autres scoops du jour des uns et des autres,portés par des courants d’opinion de mode d’engouements de n’importe quoi, plus les médias, qui font des « vedettes », des célébrités à tout va, avec des milliers de followers… Que du temps d’« On n’est pas couché » chez Laurent Ruquier on voyait se pointer gros plan sur les godaces, bonnet et coiffes à la con sur le crâne et interview à sensation… De voir tous ces personnages hommes ou femmes des milieux artistiques, de la chanson, de la musique, de la littérature, du cinéma, du théâtre, du comique, au talent « discutable » voire « surfait sinon inexistant, « tous plus ou moins « boostés » par des courants d’opinion et d’engouements (et bien « dans l’Système) et dont la réussite n’attend guère « le nombre des années » car ils ont presque tous entre 25 et 35 ans ces cadors des scènes et plateaux télé… Ça m’horripile, me porte à iconclaster « pas dans la dentelle » dans une détestation quasi à la limite de la haine… Je conteste leur réussite, je conteste la place qu’ils occupent dans l’actualité du divertissement et de la culture, je dis que leurs œuvres, que leurs productions c’est souvent de la merde et je déteste aussi, « dans la foulée » tous leurs admirateurs et « followers » ! J’achète jamais leurs bouquins, j’écoute jamais leur musique (surtout le rap)…

     

    Cela dit, les quelques uns qui ont réussi mais grâce essentiellement à leur talent, leur vrai talent, leur travail, travail de toute une vie, et qui « se sont fait » autrement que par les courants d’opinions, autrement qu’en se compromettant avec les dominants et en ayant jamais trop été dans l’Ordre du Monde, ceux là, oui, je les respecte et les applaudis et je m’intéresse à ce qu’ils produisent ! (Mais ceux là ils sont pas très nombreux il faut dire!)…

  • "Il y a quelque chose de pourri sur la Terre des Hommes

    … Le Qatar et l’Arabie Saoudite depuis l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, qui a ouvert l’ère des organisations terroristes islamistes dont nul ne sait quand cette ère prendra fin…

    Mais qui, si l’on remonte plus loin jusqu’en 1979 avec l’attentat à la Mecque et l’arrivée des Ayatollahs en Iran, était déjà pour ainsi dire ouverte…

    Ère au cours de la quelle ont sévi : la guerre en Afghanistan, puis la guerre en Irak à deux reprises, puis les guerres du « printemps arabe » (Lybie, Syrie), puis Daesh en 2014, Boko Haran en Afrique sub saharienne)… Ajoutant encore à ces guerres, celle du Yemen, du Soudan…

    Le Qatar et l’Arabie Saoudite ont soutenu financièrement et par envoi d’armement, toutes les organisations terroristes islamistes…

     

    Et La France qui a vendu des armes au Qatar et à l’Arabie Saoudite, a donc contribué à fournir en armes des combattants du Djihad, de telle sorte que nos victimes du 13 novembre 2015 entre autres celles d’ attentats commis sur notre sol, sont tombées sous les balles de nos armes !

     

    Récemment il est question d’un « rapprochement » entre Israël et le Qatar et l’Arabie Saoudite (et avec d’autres pays arabes)…

    Quel, oui quel rapprochement ? Dans quel dessein ? De quoi s’agit-il ? Je n’y crois pas beaucoup à ce « rapprochement » ! Je ne vois pas dans quel « intérêt » pour le Qatar, pour l’Arabie Saoudite…

     

    Il y a assurément « quelque chose de pourri » sur la Terre des Hommes en ce 21ème siècle qui ne ressemble plus à rien de ce qui fut jadis durant des millénaires (et qui pourtant « n’était pas beau à voir ») !

     

    La très grande majorité des victimes de tous ces attentats et guerres du 21ème siècle notamment en Israël et Palestine mais aussi en Ukraine, Russie, Yemen, Syrie, Lybie, Irak, afghanistan… Sont des victimes civiles, des travailleurs honnêtes, inoffensifs, des femmes, des enfants (bien plus que des voyous, des trafiquants, des prédateurs)…

    Qui peut « raisonnablement » penser que le Hamas c’est la « panacée » pour les Palestiniens ? Ou le Hezbollah, ou Boko Haran, pour les populations locales « toujours prises entre deux ou plusieurs feux » ?

     

    D’un côté ceux qui dominent, décident, exploitent (les géants de l’économie de marché, les financiers et affairistes, et leurs associés)… Et de l’autre côté les organisations terroristes qui rançonnent, assassinent…

     

    Et cette idée qui gagne dans les courants d’opinion – en général de Gauche, des classes populaires, des opprimés, des exclus, des méprisés, des « laissé pour compte » de tous les oubliés de l’économie de marché et de la consommation – cette idée selon laquelle la « cause palestinienne » est « mobilisatrice », symbolisant par extension d’autres causes au nom desquelles doit s’engager un combat sans merci…

    « Souscrire à cette idée là » c’est en arriver à accepter Hamas, Hezbollah, organisations terroristes… Et leur horde de « racailles » qui en aucun cas « œuvrent pour le bien de l’humanité » !

     

    J’espère vivre assez longtemps pour être témoin de la grande série – enchaînement de catastrophes (naturelles, écologiques et autres) qui mettra fin à la civilisation humaine en acceptant d’avance tout en étant témoin, d’être en même temps victime parmi des milliards de victimes…

     

    En tant qu’écrivain, poète, penseur et artiste non reconnu noyé dans la masse et sans likes, sans milliers de followers et n’ayant aucune chance de passer à quelque postérité que ce soit… Et donc, « n’ayant rien, absolument rien, rien de rien à perdre ni à gagner »… Puisque « tout disparaîtra », il me « siérait fort » d’être témoin du grand naufrage au moment du plongeon définitif…

     

  • Agressivité ambiante

    … Il était très exactement 17h05, jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc le long de la Meurthe, juste après la passerelle menant de l’autre côté de la Meurthe où les places de stationnement ne sont plus payantes…

    Sorti de ma voiture garée dans cet espace, je vois manœuvrer une femme en marche arrière, qui quittait sa place de stationnement, l’arrière de sa voiture avançant d’environ 50 cm sur la chaussée. Visiblement cette femme s’apprêtait à stopper avant de poursuivre sa manœuvre.

    Arrive, roulant à la limite de la vitesse autorisée en milieu urbain 50 km/h, un automobiliste seul dans son véhicule, qui, visiblement pouvait être âgé d’environ une trentaine d’années, et qui, énervé et gêné qu’il devait se sentir être par la manœuvre de la dame, a rageusement klaxonné…

     

    La « moindre des choses » aurait été, me semble - t-il, de la part de cet homme circulant sur le quai Jeanne d’Arc, de ralentir et de laisser la dame quitter sa place de stationnement…

    Au lieu de cela coup de klaxon rageur d’un imbécile hyper pressé n’admettant pas d’être gêné…

     

    Eh bien cet imbécile là, il y en a dans notre pays, la France, des dizaines de milliers « fanatiques » du coup de klaxon rageur, à la moindre fausse manœuvre, à la moindre hésitation d’un tel, d’une telle !

    Cet imbécile de 17h 05 à Saint Dié ce jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc… Si, prochainement sa maison est endommagée par une inondation, si un arbre écrase sa bagnole lors d’un fort coup de vent… Je ne serai en aucune façon solidaire de lui dans sa détresse !

     

    Que les agressifs, les « empêcheurs de tourner en rond », les crétins « klaxomerdeurs, les lapidaires et autres individualistes forcenés sûrs de leur bon droit et qui gueulent comme des putois dès que quelque chose les gêne… « Se le tiennent pour dit » « je ne suis en aucune façon solidaire d’eux le jour où ils se trouvent dans la détresse…

     

    Bon sang ! Ça c’est une réalité : les « pelés, les tondus, les laissés pour compte » qui eux, ne gueulent pas, souffrent en silence et ne demandent jamais rien, les « pauvres bougres » eux, qu’on voit jamais dans les « manoufs », dans les grèves, qui vont au resto du cœur en baissant la tête… Qu’on voit jamais nulle part où y a du monde plein les galeries marchandes et les lieux à boutiques où on dépense du fric… Tous ceux là, oui, les « oubliés et délaissés – et méprisés … Je suis solidaire d’eux et tout ce que je peux faire « à mon niveau » même si c’est « pas grand chose » je le fais de bon cœur…

     

    Mais les « autres » qui râlent tout le temps contre leur voisin, qui ne pensent qu’à leur pomme et à profiter et se foutent des gens dans la dèche… Eh bien que la Nature dans ses colères escagasse leurs belles baraques, leurs bagnoles à 30 ou 40 mille euro !

     

  • Une "géographie" de notre société

    … Dans la société humaine des « pays développés » (économiquement et mode-de-vie-consuméristement parlant) du 21ème siècle en dépit de tout ce qui à terme, menace cette société…

    Il existe, très majoritairement, et cela dans tous les « milieux sociaux » - sauf peut-être celui de ces milieux le plus défavorisé – quoique…

    Un « type de personnage tout à fait emblématique, reproduit à des millions d’exemplaires, dont la caractéristique essentielle – et très nettement visible – est d’être à la fois « dans son droit et dans une juste raison de faire, d’agir, de penser, de se comporter de telle ou telle façon » ET en même temps « de se présenter, de se manifester publiquement, de se définir aux yeux de tous comme étant une victime de ce que d’autres lui font subir et qu’en aucun cas il ne peut tolérer »…

    Autrement dit « le bourreau et la victime » en même temps !

     

    Dès lors que des dispositions sont prises par des autorités accréditées, que des règlementations sont stipulées, que des limitations sont précisées, que des faits et gestes et comportements, et dires sont encadrés… D’une part…

    Et que des « gêneurs », des « offusqués », des « moralisateurs », se font « empêcheurs de tourner en rond »… D’autre part…

    Ce « type de personnage emblématique de la société consumériste développée du 21ème siècle » s’estime atteint dans sa dignité et invoque ces « droits » que lui confère la communauté à laquelle il appartient… Sinon même le « droit » qu’il s’est lui-même octroyé au nom de « sa » liberté…

     

    Et ce qui accompagne cet « état d’esprit » dans la société humaine du 21ème siècle – mais qui à vrai dire existait déjà depuis un peu plus de 50 ans (1970)… Cet « état d’esprit » consistant à se sentir victime d’un côté, mais dans son droit d’un autre côté ; l’est, accompagné, soutenu, encouragé… Dans la tolérance, dans la complaisance, dans le « laisser faire », par les gouvernements successifs en place, dans un « ordre du monde » et de « consensus », et… Il faut le dire aussi « la Gauche dans ses diverses composantes – NUPES actuelle » s’est « nourrie » de cet état d’esprit… Ainsi d’ailleurs que les partis politiques dits « modérés » de la Droite et du Centre… Et avec à présent le Rassemblement National – ex Front National, qui « là dedans met son grain de sel » (mais à sa manière – en « bon gendarme » qu’il se prétend pour la sécurité et le bien être sinon la liberté du « citoyen lamda honnête et travailleur»)…

     

    Et si l’on ajoute à tout ce « merdier » ambiant les réseaux sociaux, les médias, toute la clique des intellectuels des plateaux de télévision tous auteurs de bouquins… « On n’est pas sorti de l’auberge » !…

     

    Ainsi, toute la violence du monde s’amplifie de cette « géographie des comportements individuels et sociaux » en laquelle les exigences et les aspirations des uns et des autres, se heurtent, se combattent, se refusent à s’entendre et à s’accepter…

     

     

  • Jusqu'où peut aller l'emprise des religions ...

    … Lorsqu’elles s’exercent par des communautés engagées dans la foi et dans la pratique, dans l’espace public, dans les mentalités de croyants fervents et de leurs sympathisants ; que leurs « missionnaires » font du prosélytisme, et que les chrétiens, les juifs, les musulmans, dans leurs intégrismes doctrinaires rallient à eux des communautés de fidèles convaincus, les uns et les autres, de « détenir la Vérité »…

     

    … Un ami à toi, qui a fréquenté dans sa jeunesse, les mormons, te raconte comment ça se passe chez eux  (mais cela se passe de même chez les Témoins de Jéhovah, les Évangélistes, les Catholiques intégristes, les musulmans se référant à la Charia, les Orthodoxes et les Juifs dogmatiques) …

    L’argument qui prévaut, en gros, et qui joue en faveur de la Religion, « tourne » autour d’une organisation de la société fondée sur le partage, la solidarité, la fraternité, la convivialité, l’assistance aux démunis et à ceux qui souffrent, une vie « plus morale », « moins injuste » - mais faite d’abnégation, de « fatalisme », de devoir, de contraintes, d’interdits, d’obligations (ce qui sied à beaucoup sauf que pour les contraintes c’est un peu « raide à accepter » tout de même)…

     

    Les mormons, donc :

     

    Le dimanche cela dure toute la journée : le matin de 10h à midi « école du dimanche » en deux sections séparées, celle des jeunes enfants jusqu’à 12 ans, celles des adolescents, jeunes adultes et personnes plus âgées… (Une sorte de catéchisme)

     

    À noter les différentes étapes de la « prêtrise » chez les mormons : les enfants ne sont baptisés (totalement immergés dans l’eau) qu’à partir de 7 ou 8 ans. À 12 ans on est « diacre », à 14 ans « instructeur », à 16 ans « prêtre – prêtrise d’Aaron, par laquelle on peut baptiser ; à 18 ans on acquiert la « prêtrise de Melchisédek » qui permet de baptiser ET d’imposer les mains (le « Saint Esprit »)…

    Les Noirs ne peuvent accéder qu’à la prêtrise d’Aaron, du fait de la « malédiction » prononcée par Yaveh (Dieu) lors du « péché » commis par Cham, l’un des fils de Noé qui avait découvert la nudité de son père (Cham devenu noir de peau)…

     

    De midi jusqu’en début d’après midi, repas en commun, tous réunis et en familles, dans une salle dédiée avec parfois, un coin cuisine avec ustensiles et fourneau et évier et frigidaire. Chacun apporte ce qu’il a préparé et (ou) cuisine si fourneau. Pour les boissons, de l’eau et des jus de fruits, pas de vin, ni de bière ni aucun alcool donc pas d’apéro (apéro oui mais sans alcool)… Ni non plus, de Coca Cola, et pas de café ni de thé après le dessert, pas de clope ni de vape !

    Après le repas, discussions libres…

     

    De 15h à 16h, société de secours pour les femmes ( assemblée des femmes – des « sœurs » - entre elles ) pour parler de problèmes féminins et d’activités d’entraide et d’assistance aux « pauvres ») ; et réunion de prêtrise pour les hommes.

     

    De 16h à 17h 30 « la Sainte Scène » (la messe en fait) durant laquelle un « frère » prononce un discours (par exemple un discours sur le saint esprit) à la suite duquel sont rapportés des « témoignages » de divers « frères et sœurs » notamment récemment baptisés, puis la « sainte scène »proprement dite où est distribuée à tous l’hostie avec moment de prière et recueillement de chacun… Et pour finir, si c’est le cas, proposition de nomination d’un « frère » à la prêtrise d’Aaron, de Melchisédek, ou à la fonction de « président de branche » ou autre « qualification », et cela sur vote à main levée de chacun (ou opposition – mais c’est très rare l’opposition)…

     

    Le premier dimanche du mois est « jour de jeûne » (durant 24h on n’absorbe que de l’eau, aucune nourriture). Ce dimanche là, à la Sainte Scène, les « frères et les sœurs » qui le souhaitent, racontent devant l’assemblée, leur témoignage (quelque situation dans leur vie quotidienne où « Dieu est intervenu »)…

     

    Le samedi (en général en soirée à partir de 19h et jusqu’à parfois tard dans la nuit) il y a la « SAM » (société d’entraide mutuelle) pour les jeunes de 18 à 26 ans (célibataires) avec pour animations des bals (oui, des bals – danses classiques tango, valse, slow et même rock ; sans doute afin de « faciliter » des rencontres entre jeunes gens en vue de fiançailles puis de mariage – ou pour tous publics (toute la communauté de la « branche locale ») une « soirée de talents » où chacun, doué pour la poésie, la chanson, la musique, ou pour raconter des histoires édifiantes, peut se produire sur une scène, et improviser, jouer une saynète…

     

    En semaine un soir ou deux, les « frères et les sœurs » se rendent visite à domicile pour passer ensemble une soirée de discussion portant sur leur vie au quotidien ; et tous les lundis soirs dans les familles avec enfants on fait « une soirée familiale »…

     

    Les obligations et prescriptions et devoirs et commandements :

    Pas d’alcool, pas de tabac, pas de boissons « échauffantes » thé et café, Coca Cola , sobriété ; la dîme (donner le dixième de tous ses revenus plus le don de jeûne) , pas de rapport sexuel avant le mariage, obligation sauf cause maladie ou handicap sévère ou événement familial exceptionnel, de se rendre à l’Église le dimanche…

     

    Il y a encore pour les jeunes de 18 à 26 ans, une fois par an en été (mois de juillet ou août) durant trois journées, un grand rassemblement « festif » mais surtout organisé en ateliers de travail de discussion et d’étude sur de « grands thèmes » relatifs à la relation avec Dieu, avec la prière, au rôle de missionnaire que doit être celui de chacun : c’est la « conférence de jeunesse » un « grand moment dans la vie d’un jeune mormon »… Tout cela dans une vie communautaire où tout est partagé, où l’on prend ses repas ensemble, où l’on dort la nuit dans des salles communes séparées garçons et filles… Ce rassemblement a lieu chaque année en un endroit différent, dans une région de France ou proche de Paris…

     

    À l’âge de 18 ans, ayant acquit la « prêtrise de Melchisédek », ou entre 20 et 30 ans ou plus pour les volontaires désirant accomplir une mission d’évangélisation quelque part dans un pays dans le monde, ou en Europe ou même en France, un jeune mormon (un jeune homme) est appelé – par son « président de Pieu » ou de « branche locale » ou de « mission régionale », à partir pour deux ans accompagné d’un autre « frère » et « à ses frais  ou aux frais de ses parents, de sa famille », afin de convertir le plus grand nombre possible de personnes de tous milieux sociaux, origines et conditions d’existence, et est logé assez souvent chez des « membres de l’Église », se déplace à pied, en bicyclette ou mobylette, passant toute la journée en « porte à porte », levé à 5h du matin, couché à 22h, habillé costume cravate et reconnaissable avec l’insigne sur la pochette du costume « Église de Jésus – Christ – des – Saints – des Derniers Jours », cheveux très courts, chemise blanche, « imperturbables » dans leur comportement et ayant à cœur de « montrer l’exemple »…

    Le mariage chez les mormons est « consacré » (validé par Dieu) au Temple. En Europe il y a deux Temples : à Zollikoffen en Suisse, et un autre à Madrid… Lorsque un jeune homme et une jeune femme se marient, après le mariage civil, se tient une cérémonie en l’église de la branche locale sous la présidence du « président de branche » ; la « consécration au Temple » ne se fait – si elle se fait – que plus tard, car Zollikoffen au Madrid, implique le voyage aller retour…

    Au Temple se font d’autre part les recherches généalogiques par des frères et des sœurs affectés à temps complet à ces recherches qui prennent des heures, des jours, des mois, des années, déjà dans le but d’identifier tous les morts de partout dans le monde (pour les baptiser) et d’identifier aussi leurs ancêtres à travers les siècles. C’est la raison pour laquelle en matière de généalogie, les mormons sont « champions », c’est eux qui disposent des données les plus précises et les plus complètes…

     

     

    … Comme l’on s’en doute avec ce « programme », la vie d’un mormon hors son activité professionnelle est entièrement prise par l’activité quasi quotidienne en tant que « frère ou sœur » au sein de la communauté des mormons…

    De surcroît comme « média » incontournable et principal il y a la revue mensuelle « L’ Étoile » organe de presse et d’image « obligé » et omni présent à la table de chevet dans la chambre à coucher – des enfants, des parents…

    Et la prière, à tout instant, dix quinze fois par jour, à la moindre interrogation venant, en dialogue avec Dieu à la recherche du bon conseil, de la Vérité, en toute situation « sensible » notamment…

     

    … Chez les catholiques intégristes, les Musulmans purs et durs, ainsi que les Juifs engagés dans la religion, les adeptes des branches dérivées du protestantisme (par exemple les évangélistes) c’est « à peu près la même chose » que chez les mormons…

     

  • Statistiques de visibilité

    Statistiques

    … « À votre avis » … Pensez – vous qu’un rappeur sur Youtube ou qu’un storyeuraconteur sur son blog ou site, tous deux « plébiscités » par plusieurs centaines ou milliers de « followers » - soit dit en passant « follower » ça rime avec « pullover » - verra sur sa page admin’ de statistiques pour sa chaîne Youtube ou pour son blog ou site, apparaître un tel tableau avec un nombre de vues compris entre 10 et 50, et un nombre de pages consultées de 20 à 50 ? … En imaginant une moyenne chaque jour sur un mois, de 15 visiteurs consultant 25 pages ?

    « Piètre tableau », en vérité, que celui présenté ici… (Et encore, le tableau ne mentionne pas les jours « proches de zéro »)…

    « Follower » oui, qui rime avec « pullover »… Ah le beau pull, bien à la mode – mais en faux cachemire - avec un grand logo qui en jette…

     

     

  • Grand Hôtel du Merdier

    … Vu sur la page du fil d’actualité sur Facebook, cette annonce : « créez des textes 10 fois plus vite pour vos activités… de marketing… MAIS AUSSI pour des posts et des histoires plus engageants sur les réseaux sociaux, des articles de blog accrocheurs »…

    Avec « Contents.com » générateur de textes en quelques secondes avec l’Intelligence Artificielle…

     

    À NOTER que « c’est à l’essai durant 15 jours  (donc, pas gratuit)…

     

    Je propose au « Grand Créateur » (ou au « Grand Lobby ») de ce « produit »… Que soit facturé plusieurs milliers d’euros (ou de dollars ou de yuans) ce « service » afin de décourager les crétins « qui veulent se faire mousser » en achetant « ça » comme on achète un paquet de clopes… D’une part…

    Et que d’autre part, les personnes fortunées se targuant d’être de grands écrivains, achetant « ça » comme un achète un sac Vuitton, puissent être démystifiées par d’autres personnes qui, elles, n’ayant pas recours à « contents.com » ont suffisamment de talent pour « battre à la course » en qualité d’écriture, l’Intelligence Artificielle…

     

    « À l’essai durant 15 jours »… « Ça me laisse rêveur » !

    Bon, cela dit… Pour des « activités de marketing », ça, je veux bien !… Du fait de la quasi absence totale de « découvreurs de talents » tels qu’il y en avait du temps où des producteurs dans les domaines de la musique, de la peinture, de la chanson, de la littérature, de la poésie, du cinéma, du théâtre… Repéraient de ci de là, quelque probable auteur, comédien, compositeur susceptible d’intéresser un large public…

    De nos jours, les « découvreurs de talents » ne sont autres que des courants de mode et d’engouements, portés par les réseaux sociaux, notamment Youtube pour les rappeurs et pour les « chieurs » d’albums plébiscités par des « followers », Facebook, Instagram et Tik Tok pour les « chieurs » de « storie’s » et de « scoop du jour »…

     

    Bah, l’Histoire dans son immensité cosmique, réduira en gravats et en poussière, le « Grand Hôtel du Merdier »…

     

     

  • Que vaut à nos yeux qui ne voient plus l'essentiel, tout ce qui nous semble si important dans nos vies ?

    … Le dernier séisme survenu au Maroc, en plus de ces dramatiques incendies de cet été 2023 en Grèce, au Canada, ainsi que d’autres événements climatiques dévastateurs (violents orages, inondations, cyclones, typhons, ouragans, tornades…) et sans oublier le séisme du 9 février de cette année 2023 en Turquie et Syrie, qui fit plus de 56000 victimes, et autres disparus et blessés ; le séisme certes moins dévastateur mais ayant occasionné tout de même pas mal de dégâts à de nombreuses habitations en Charente Maritime le 28 mars dernier, et encore le séisme du 17 avril dernier près de Bagnères de Bigorre… Et tout ce qui est à venir pouvant survenir à tout moment, en France ou n’importe où dans le monde, lié à des catastrophes naturelles…

    Tout cela fait que nous ne sommes plus en sécurité nulle part… Le séisme du 8 septembre au Maroc s’est produit dans une région du Haut Atlas qui, pourtant se trouve à 250 km au sud de la jonction plaque africaine plaque européenne ; le séisme en Charente Maritime du 28 mars s’est produit dans une zone peu sismique…

     

    Que « vaut » donc, en perspective des catastrophes naturelles qui se multiplient, dont la plupart sont liées au changement climatique et à ses conséquences, tout ce qui à nos yeux nous semble si important dans nos vies, à savoir : être en mesure d’habiter une belle maison, de posséder une voiture confortable, de pouvoir utiliser tous ces appareils technologiques dont ne sait se passer, pour nos loisirs, pour nos usages au quotidien ; que valent nos projets, nos aspirations, tout ce que l’on réalise… Qui peut, du jour au lendemain être détruit, disparaître, se trouver compromis, remis en question ?

    C’est bien là la question qui se pose… Bien sûr l’on peut éviter d’y réfléchir, mais il est impossible de ne pas savoir ce qui se passe dans notre région, dans notre pays, dans le monde, de demeurer en dehors de l’information qui vient et dont on ne peut se soustraire que dans le moment où l’on n’est « connecté à rien »…

     

    Cette insécurité liée à de violents événements climatiques et à des catastrophes naturelles, « devrait » nous porter ou nous inciter à revoir l’idée que nous nous faisons des rapports de relation qui sont les nôtres avec nos proches, nos connaissances, et avec bien d’autres personnes en général…

     

    Conditionnés que nous sommes à un mode de vie au quotidien où dominent individualisme et préoccupations personnelles liées à nos activités (travail, loisirs, entre autres), et cela dans une société de consommation et de profusion de biens, de services et de produits… Il n’est pas certain du tout que, si par exemple toute une région de notre pays, la France, devait subir un jour ou l’autre, un séisme de même intensité que celui survenu au Maroc le 8 septembre 2023 ; cela modifierait radicalement l’idée que nous nous faisons des rapports de relation entre nous… Même si les moyens mis en œuvre par le gouvernement, par les associations, par les pouvoirs publics, l’armée, par des centaines de personnes de bonne volonté venues aider sur place, seraient à la mesure de l’événement dramatique…

     

    Dans la région du Haut Atlas au Maroc, tout comme en Turquie et en Syrie , ce sont là des pays où le mode de vie des habitants n’est pas du tout le même que celui des populations qui vivent en France et en Europe, en ce sens que l’on n’est pas loin s’en faut, dans le Haut Atlas ou dans le sud est de la Turquie et le nord de la Syrie, dans une société aussi consumériste, aussi individualiste que l’est la société française et européenne…

     

     

  • Les cahiers de coloriage

    … L’Art… D’écrire, de dire, de peindre, de dessiner, de composer de la musique ; enfin toute forme d’Art qui, dans le temps d’une vie évolue, se réalise dans le travail, dans la recherche, dans la création pure… Et demeure toujours inachevé, ne dira donc jamais tout quoiqu’il ait pu dire, et sera un jour déposé, exercé qu’il fut dans tel ou tel domaine par son auteur, comme un bagage sur le quai lorsqu’il faudra prendre un train dont la destination est inconnue…

     

    L’Art en général, est étranger – et parfois suspect, souvent déroutant – aux personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne déviant pas de leur trajectoire par peur, par l’inconfort que ces personnes peuvent trouver en s’écartant de la route…

    Ce sont les mêmes personnes, celles qui suivent la voie tracée, qui entre autres loisirs, achètent des cahiers de coloriage…

    Les créateurs, les imaginatifs, eux, n’achètent pas ces cahiers de coloriage qui les ennuieraient à mourir  : ils conçoivent eux mêmes leurs paysages, leurs scènes, leurs personnages…

     

    Un imaginatif, un créatif, entre toutes les activités qu’il exerce, préfèrera toujours celles de ces activités qui incitent à l’imagination, à la création ; et délaissera donc, ou négligera tout ce qui n’incite pas particulièrement à imaginer, à créer… Par exemple colorier des motifs proposés sur des cahiers ou des revues de pages de coloriage, s’adonner à des jeux, suivre des émissions de télévision… À l’exception cependant de la lecture, car lire un livre, notamment un roman ou un récit, selon la description faite de personnages, de paysages, de situations, tout cela composant une histoire, c’est imaginer en les portraitisant en pensée, les personnages dans les situations où ils se trouvent, décrites par l’auteur du livre, comme si ces personnages seraient présents, bien vivants parmi nous…

     

    Les imaginatifs et les créatifs, pas tous cependant mais quelques uns d’entre eux, lorsqu’ils évoquent des personnages rencontrés et fréquentés, des choses vues et des situations vécues à un moment donné ou durant une époque de leur vie, non seulement se souviennent mais situent dans le temps et cela, par rapport à d’autres choses et situations vécues précédemment…

     

    Se souvenir seulement, sans pouvoir situer dans le temps, c’est comme « voir se dérouler en images » sur une surface plane, donc sans distinction d’hier, d’avant-hier ou d’il y a un an, dix ans, ce qui a été vécu, les situations, les scènes et les personnages en un même plan unique… (ou en un plan différent mais ne pouvant être situé par rapport à ce qui se trouve sur un autre plan)…

    D’où, pour un écrivain se faisant le biographe de sa vie, l’importance qu’il y a, à se souvenir et à situer ce dont il se souvient…

     

    À propos des personnes qui suivent les voies tracées et jalonnées, ne s’écartent pas de la toute suivie, soit par peur de l’inconnu, soit pour l’inconfort qu’elles craignent de devoir subir en s’écartant, ne sont pas enclines à produire quelque chose qu’elles imaginent… Ces personnes là, en général, sont en esprit, dans leurs activités quasimement toutes « pragmatiques » ou purement utilitaires, à « mille lieues » de comprendre ce qui motive et soutient la vie des imaginatifs, des créatifs, des artistes, des écrivains… Mais il faut porter au crédit de ces personnes leur faculté à se révéler « bons spectateurs » et parfois admirateurs des imaginatifs, des créatifs… Encore faut-il que les imaginatifs, que les créatifs soient « référencés » et « qu’ils aient fait leurs preuves »…

     

    … Si tu es un imaginatif, un créatif sans références, d’un rayonnement équivalent à la clarté de la lune sur la surface de la Terre… En face de la scène où tu te tiens, la salle sera sans spectateurs ou presque…

     

     

  • De beaux jours prometteurs, qui désenchanteront

    … Le fait de poser un drapeau de la France bien en vue devant sa maison, ou ostensiblement planté dans son jardin sur un mât, ou encore à sa fenêtre, comme cela se voit assez souvent dans les campagnes, dans des lotissements… Laisse supposer que l’on est « du Rassemblement National » (ou pour)…

     

    Ainsi, aurait-on laissé le Rassemblement National » s’emparer de notre drapeau, comme si n’étant ni du Rassemblement National ni de quelque parti que ce soit, l’on ne pouvait pas aussi, arborer notre drapeau, pourquoi pas, devant chez soi ? D’autant plus que la Loi n’interdit en aucune façon, d’exposer devant chez soi le drapeau de la France ?

     

    L’on arbore bien notre drapeau national, cependant, lorsque l’on assiste à une grande rencontre sportive de football ou de rugby ou de basquet ou de tennis ou de natation ; l’on voit bien après un grand succès sportif de la France, sur le rétroviseur des voitures, un drapeau de la France… Ainsi qu’en d’autres circonstances ou manifestations, cérémonies, etc. …

     

    Est-ce un hasard si l’on voit rarement un drapeau Français devant la maison d’une famille de musulmans, ou devant celle de quelque immigré récent venu d’un pays d’Afrique ou du Moyen Orient ? … Et si cela pouvait être le cas (pourquoi pas?) peut-être alors que l’immigré en question, qu’il soit Nigérien, Malien ou Syrien, ne se verrait pas suspecté par ses voisins…

     

    L’on peine à imaginer lors de la rentrée scolaire du 4 septembre 2023 en France, une adolescente de confession musulmane – que l’on va supposer non pratiquante et donc juste musulmane de tradition familiale – en abaya, vêtement « non prescrit par la religion » - et avec, bien en vue accroché sur son « petit dessus » (ou en logo sur son cartable) une cocarde tricolore, ou un mini drapeau tricolore imprimé…

     

    Décidément le Rassemblement National a « de beaux jours devant lui » très prometteurs (mais qui désenchanteront) ; et les autres partis NUPES en tête, un « vent en poupe » qui sied aux narines bien habituées aux fragrances en vogue chez les « aficionados » de la complaisance – tolérance – fanion – torchon agité !

    Ah, tant que ça durera !…

     

     

  • Des "marches blanches" oui mais...

    … L’on ne voit jamais, et l’on ne verra jamais des caïds de la drogue et leurs dealers, leurs rabatteurs, et les populations qui vivent des revenus de la drogue, faire des « marches blanches » en réaction à une balle perdue qui a tué un enfant de dix ans lors d'un règlement de compte entre bandes rivales... 

     

    Peut-on seulement « imaginer » cela : tout un « cortège » de ces populations vivant des revenus de la drogue, avec à leur tête les caïds, en manifestation de regret, de pleurs et avec des bouquets de fleurs dans les mains ?

     

    En revanche, pour un jeune de 15 ans qui a cessé de se rendre à l’école, qui gagne 100 euro par jour en « dealant », surpris par des policiers et s’enfuyant afin de ne pas être interpelé avec, dans son sac à dos, un couteau de grande taille, et qui, atteint d’une balle tirée par un policier, succombe à sa blessure… Il y aura une « marche blanche » de toute une population du quartier, de la cité… Il y aura une « traorérisation » de l’« événement », bien médiatisée, bien « résalsociée » !

     

    Certes, un jeune de 15 ans est « un jeune de 15 ans », une victime, quelque soit son « profil » et tout ce qui en apparence comme en réalité, détermine et « crédibilise » ce « profil »…

    Mais ce jeune, quelle sera en quasi vérité, sa vie, sa vie d’adulte, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’à ses « vieux jours »… Sinon une vie de galère, de prédation, une vie « de merde » , une vie dérangeante et dangereuse pour toutes les personnes qui devront subir l’agressivité, la violence de ce jeune de 15 ans qui aura 30 ans un jour, puis 50 un autre jour ?

     

    Une vie, oui, « est une vie »… Mais toutes les vies se valent-elles ? Que « vaut » une vie dont les autres vies ont peur et sont menacées ?

    C’est « triste à dire » et « ça soulève des tollés, des protestations… Et des « marches blanches »… Mais une vie qui est une menace sérieuse et qui ne deviendra quasiment jamais une vie à « considérer comme l’on doit considérer, humainement, une vie »… Est une vie qui, lorsqu’elle disparaît, ne se regrette pas…

     

    Cela dit, « rétablir la peine de mort », ou « mettre en place et en fonctionnement une justice implacable » ou encore « moraliser ou « remoraliser » une société en état de déliquescence, instituer et « constitutionnaliser » des droits et des devoirs, règlementer, « neunœilliser », « encadrer, formater »… Tout cela contribue à l’avènement d’un pouvoir autoritaire exercé par des partis d’ extrême droite (ou, comme cela est arrivé une fois en 1793, par un « comité révolutionnaire de terreur et de salut public »…

    « Là » n’est donc pas « la solution » !

     

    Peut-être qu’un regard et qu’une réflexion sur la façon dont fonctionne – notamment en ce qui concerne la relation entre les êtres vivants – la nature, l’univers, selon des « lois » et « principes » immuables… Ouvriraient-ils une voie possible ?

     

    « Ça fait peut-être pas dans la dentelle » - dans la nature – mais c’est sans doute ce qu’il y a de « plus juste » … Et qui « ferait moins de mal que tout le mal que font les humains sur cette planète »(à leurs semblables et aux autres êtres vivants)…

     

    … La peine de mort est une invention humaine, n’existe pas dans la nature où l’on tue par nécessité (dont se nourrir) et pour se défendre.

     

     

  • L'illectronisme

    … Il y aurait actuellement en France, environ 15 % de la population toutes générations confondues – mais surtout, ces 15 % de personnes, âgées de plus de 20 ans et ce jusqu’aux plus « vieux » d’entre nous – en situation d’ « illectronisme » c’est à dire qui, soit n’ont jamais utilisé Internet de leur vie et n’ont pas d’ordinateur ni de smartphone ni de tablette (ou bien peuvent posséder un ordinateur dont ils ne se servent que pour des activités de bureautique), soit se connectent à internet très occasionnellement (assez rarement en fait) et n’ont pas les compétences numériques de base pour pouvoir utiliser internet…

     

    Et ce sont à peu près les mêmes personnes qui n’ont pas de smartphone ou d’i-phone, et qui, pour communiquer à distance ont recours soit à un téléphone fixe, soit à un téléphone portable simple, ou à un smartphone ou à un i-phone sans internet… (en fait, souvent, plutôt un téléphone fixe)…

     

    Si l’« illectronisme » s’accroît avec l’âge, notamment pour les personnes de plus de 60 ans et encore plus pour les personnes de plus de 80 ans, il est aussi une réalité pour des personnes de moins de 20 ans, ou autour de 30-40 ans…

     

    Outre le handicap qu’il y a, de nos jours, dans la gestion de la vie au quotidien (démarches administratives, demande de service, etc.)… À ne point utiliser internet, pour environ dix millions de personnes, il y aussi le fait qu’aucune de ces dix millions de personnes n’est au courant de ce qu’untel ou une telle, produit sur la Toile (sur des réseaux sociaux tels que Facebook, sur un site, sur un blog… Notamment si ce qui est produit est « de qualité » ou « mérite d’être connu »… Que ces personnes là donc, ne verront, ne sauront jamais… (Il faudrait alors que les auteurs de ces productions sur la Toile, se résolvent à passer par des éditeurs classiques, pour publication de leurs ouvrages – on sait la difficulté qu’il y a à cela – ou à avoir recours à des « intermédiaires haut placés dans le show bizz, la chanson, la musique » pour publication d’albums, de CD)… Tout cela pour pouvoir toucher quelques lecteurs ou personnes intéréssées parmi ces dix millions de gens sans internet)…

     

    Il faut reconnaître – c’est une évidence – que par la Toile, par les réseaux sociaux, par les blogs et par les sites (de production d’œuvres), par You tube, il est bien plus aisé pour un auteur, pour un producteur d’œuvre en quoi que ce soit, de diffuser, de se faire connaître, d’avoir un impact, d’intéresser des gens… Ce qui, avant la fin des années 90 du 20ème siècle, était beaucoup plus difficile (et souvent onéreux)…

     

    Bon, c’est vrai, en contrepartie, il y a la médiocrité, la banalité, la vulgarité, la « non qualité », le « tout venant » ou, en somme, cet « océan immense » qu’est d’une part la masse et qu’est d’autre part la diversité de tout ce qui est porté à la vue et à la connaissance de tout un chacun … Et en lequel le « meilleur » est forcément noyé, souvent difficile à trouver…

     

     

  • Hijab

    Hijab

    … Si le hijab « protège » la femme du regard des hommes – regard des hommes supposé concupiscent alors que le regard de la femme peut être, à la vue d’un homme, tout aussi concupiscent… Les hommes devraient eux aussi, porter le hijab (hijab version homme)…

     

    Cela dit, du fait que le hijab laisse voir le visage, et que le visage peut être comme d’autres parties du corps, « attirant »… C’est le niqab qu’il faudrait alors… Autant pour les hommes que pour les femmes…

    Car, question concupiscence, la femme est l’égale de l’homme ( mais dans une société de type patriarcal et de dominance masculine, où la femme n’a pas le même statut social – et « moral » (peut-on dire) que les hommes, le regard qu’une femme peut avoir à la vue d’un homme, n’est pas pris en considération – ou jugé indécent…

    Absurdes, le hijab ou le niqab dans une société où s’imposent les apparences et où femmes et hommes sont égaux en désirs, en rêves, en besoins, en émotions, et faits l’un et l’autre de la même chair, du même sang et des mêmes capacités physiques et intellectuelles…

     

    Chez les catholiques du 19ème siècle et de la première moitié du 20ème, les femmes portaient un fichu sur la tête leur cachant les cheveux, quand elles sortaient de chez elles… Mais les hommes, eux, laissaient apparaître leur chevelure sous le chapeau, sous le béret, sous la casquette…

    Absurde cette « moralisation » dans la manière de se vêtir, que les religieux et leurs principes, leurs obligations, leurs contraintes et leurs prescriptions, imposent aux hommes et aux femmes (mais surtout aux femmes)… Que les non religieux également, par les modes qu’ils lancent, par les engouements ou au contraire par les dédains et dégoûts et réprobations qu’ils suscitent, incitent hommes et femmes, le temps d’une époque ou d’une saison, à se conformer à des manières de se vêtir, de se coiffer, d’apparaître en public, et cela dans une société « consumériste » de recherche d’un bien-être « individualisé »…

     

    Mais tout aussi absurde est ce qui découle des modes, des engouements et de l’individualisme encouragé par la société de consommation : ces extravagances, ces outrances vestimentaires (d’hommes et de femmes), et tout ce que l’on peut trouver sur le marché de l’habillement, de complètement déjanté, d’ostentatoire, de provoquant, qui fait de l’effet et « en jette », qui « singularise » et étonne, tant pour les coiffures, chapeaux, bonnets, casquettes, pantalons ultra moulants, etc.

    … Comme s’il n’était pas possible de concilier sobriété, simplicité et élégance… Dans une « adéquation » entre vêtement porté et « intériorité » de la personne que l’on est, femme ou homme…

     

     

  • Sensibilité en matière de bien-être animal

    … Ma sensibilité en matière de bien-être animal se fonde bien sûr en grande partie sur l’idée selon laquelle il serait convenable d’éviter à tout animal souffrance et maltraitance… Mais aussi sur l’idée que, par exemple, le poulet « a été créé par le bon dieu pour être bouffé et non pas pour faire joli dans la nature » (rire, rire athée et iconoclaste)…

    En effet, imaginons qu’un « décret mondial » stipulerait que l’on abandonne l’élevage de poulets, de vaches et veaux, de moutons et agneaux, et, de cochons et de dindes et de canards…

    Que ferait-on alors, du jour au lendemain, de vingt-cinq milliards de poulets, de quatre milliards de bovins, de deux milliards de cochons… Relâchés dans la nature ? Se fonderait-on sur la réalité de la sélection naturelle qui régulerait, du fait que tous ces animaux relâchés dans la nature devraient par eux-mêmes se nourrir et auraient forcément des difficultés pour se nourrir, en si grand nombre qu’ils demeureraient pour un temps ?

    Au risque de décevoir – sinon de choquer – mes « amis écolos/anti viande/amoureux de jolies cocotes/mignons petits cochons de lait »… Je déclare publiquement « adorer un bon poulet rôti, adorer voir tourner à la broche lors d’une foire gastronomique un petit cochon dont un bon morceau me sera servi !

    Est-ce que je suis « plus cruel/plus méchant qu’un autre » en disant cela ?

     

    … Très franchement, dites-moi si une truie « enfante autant dans la douleur qu’une femme ? » … Quand on sait qu’une truie « pond » - « chie » pour parler vulgairement- dix gorets à la fois deux fois dans l’année après avoir porté 3 mois ?

    Alors vous savez… Un petit cochon de lait qui tourne à la broche devant le public à l’entrée d’un stand restauration lors d’une foire gastronomique (ou d’une foire commerciale à Nancy par exemple)… ça me fait pas remuer les tripes autrement qu’en même temps l’estomac, et encore moins pleurer de compassion bizounoursique , et sans le moindre problème ou état d’âme, je prends place à la table où me sera servi un bon morceau du petit cochon que j’ai vu tourner en broche (rire)…

    Bon c’est vrai, par comparaison, une vache met 9 mois pour faire un veau et l’« accouchement » pour une vache c’est pas « une sinécure » ! (et idem pour une jument 11 mois de portance)…

    Du coup, pour le veau je suis « moins friand » ! Quant au poulet, n’en parlons pas, on fait des milliards de poulets sous couveuse artificielle…

     

     

    … Petite anecdote :

    Une certaine « Séraphine » sur « Notabene Forumactif » (un forum qui a disparu définitivement de la « circulation » fin août 2019)… Il y a de cela bien des années… Avait été scandalisée en lisant un « post » de moi sur le forum, où je parlais des lapins que ma grand-mère achetait vivants et me faisait tuer en leur ouvrant la gorge : je racontais – en détails- les tripes qui tombaient toutes fumantes par terre et les « petits pois noirs » qu’on voyait à travers la paroi de l’intestin…

    « C’est horrible, je me moque, yugcib, de la manière dont tu tues ces lapins »… Réponse de Séraphine… Suivie d’imprécations et d’une « condamnation sans appel » à mon sujet…

    Cette Séraphine tout comme bien d’autres du même genre qu’elle question « interlocuteur coup de bâton » fait partie de ces gens (de la Toile et de la vie) qui, à une occasion ou une autre « m’assassinèrent de première », ne seront jamais lecteurs de mes « œuvres », n’iront pas à mon enterrement… Et dont l’Histoire ne retiendra rien de ce qu’ils furent, de leurs imprécations, de leurs « leçons de morale », de leurs propos réducteurs à l’emporte – pièce, de leurs jugements fondés sur des à-priori, sur des courants d’opinion publique… (Ces personnes là, je crois que quand elles sont « bizounours » c’est encore pire question coup de bâton et jugement à l’emporte pièce)… (rire, rire insolent)…

    Séraphine, Séraphine bizounours ex petite fille sage bien obéissante et ayant peut-être eu un lapin apprivoisé , je ne saurai jamais ce que tu es devenue, si aujourd’hui tu es morte ou vivante et dans quel état… Mais saches (ou que ton âme sache)… Que j’adore le lapin en gelée, le lapin sauté avec des pommes rôties, le lapin « chasseur » (avec des spaetzel’s alsaciennes) et même le lapin (la partie avant du lapin) en pot au feu avec des haricots verts, des carottes et des navets… Et que ma grand-mère, si elle les achetait vivants les lapins, c’est parce que vivants ils coûtaient 5 francs le kilo à l’époque et que tout prêts vidés à cuire ils coûtaient 15 francs le kilo chez le boucher…

    … Bon voilà, fin de l’anecdote… Rire…

     

     

     

  • Accueil mitigé voire hostile des touristes russes

    … Selon les estimations d’ Oxford Economics, le nombre de touristes russes qui avoisinait en 2019 – en France et dans l’Union Européenne – 310 000 personnes, ne s’établissait plus en 2022 qu’à 99 300 personnes (été 2022)…

    Et en 2023 (été 2023), par rapport à l’été 2022, le nombre de touristes russes dans l’Union Européenne et en France, a diminué de 84 %, c’est à dire qu’il n’y aurait plus actuellement en cet été 2023 en Europe, que 16 000 touristes ou visiteurs russes environ.

     

    Quelles peuvent-être (catégories sociales, touristes aisés et autres) ces 16 000 personnes sachant que :

    -Il leur a été très difficile et très complexe de pouvoir obtenir, chez eux en Russie, un visa de tourisme ou de court séjour de 3 mois maximum…

    -Ils n’ont pas pu venir en avion puisque les compagnies aériennes russes sont interdites de survol du territoire de l’Union Européenne, et qu’il doit en être de même pour les compagnies aériennes européennes au dessus de la Russie vers les aéroports russes.

     

    Et comment et dans quelles conditions ces 16 000 personnes peuvent-elles être accueillies dans les hôtels, les restaurants, les chambres d’hôtes, les lieux de séjour touristique ? (l’accueil « ne doit pas être particulièrement chaleureux »)…

     

    À un an du début des JO de 2024 à Paris, le Comité International Olympique n’a pas édicté des règles claires sur la participation des athlètes russes et biélorusses…

    Accueillir des athlètes russes et biélorusses est pour les autorités un véritable casse tête et il semble qu’une majorité d’intervenants, d’organisateurs, soient opposés à la participation d’athlètes russes et biélorusses aux JO de 2024… Et que d’ailleurs Vladimir Poutine et son gouvernement y sont résolument opposés et souhaitent organiser des JO chez eux avec leurs pays invités…

     

    Comment imaginer un « accueil » avec tout ce que cela implique d’organisation, d’athlètes russes et biélorusses durant les JO à Paris , vu l’animosité ambiante ?

     

    Au 21ème siècle dans l’état d’un monde d’aujourd’hui aussi désuni et conflictuel, nous ne sommes plus dans l’esprit qui prévalait dans l’antiquité Grecque au temps des premiers JO qui avaient lieu en Grèce tous les 4 ans et au cours desquels était observée une trève, une suspension des combats guerriers…

     

    … Cela dit, l’on peut critiquer le « tourisme de masse » pour ce qu’il génère de conséquences désastreuses sur l’environnement naturel, par la pression liée aux activités de loisirs…

    Mais il n’en demeure pas moins que la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022, est cent sinon mille fois plus impactante désastreusement pour l’environnement naturel au niveau planétaire, que le « tourisme de masse » en France en été 2023…

     

     

    … Allez, les « bizounours » et les « grands penseurs sur l’ouverture aux autres, pétris de morale en matière d’accueil, les « se départissant d’intérêts purement commerciaux – accueil oblige » ; les multiculturalistes surconvaincus passés à la moulinette du progressisme sociétal et de la tolérance étendardisée – followérisée… J’attends vos « arguments » ! …

     

     

     

  • Le premier pas

    … Lorsque tu te dis «  ce n’est pas forcément à moi de faire toujours, à chaque fois, dans la relation, le premier pas vers les autres » ; réfléchis à ceci :

     

    Il y a des gens qui font toujours ou très souvent le premier pas vers les autres, parce que c’est dans leur naturel, dans leur tempérament, dans leur caractère…

     

    Il en est d’autres au contraire, qui ne font jamais ou presque jamais, le premier pas… Mais qui ne sont pour autant ni meilleurs ni plus mauvais qu’un autre et qui peuvent même « avoir une belle âme »… C’est dans leur naturel, leur tempérament, leur caractère, de ne pas faire le premier pas vers les autres…

     

    Il y en a quelques uns – peut-être les plus nombreux – qui font une fois, deux fois le premier pas vers les autres, et, constatant que « ça ne répond ou ne réagit pas » ou que « ça réamorce tant soit peu sans vraiment durer ou réexister »… Ne vont plus du tout par la suite, faire une troisième, une quatrième fois le premier pas… Et, en conséquence, la relation se distend et disparaît…

     

    À noter que les gens qui font, naturellement et parce que c’est dans leur tempérament, toujours le premier pas vers les autres ; ne se posent jamais la question de savoir pourquoi, ou dans quel but ils le font, le premier pas : ils le font, c’est tout…

    Et il en est de même pour les gens qui ne font jamais le premier pas vers les autres : ils ne se posent pas la question non plus, ils ne font tout bonnement jamais le premier pas, c’est dans leur naturel, dans leur tempérament…

     

    Si tu te situes dans la catégorie des gens qui font une fois, deux fois – mais pas trois ni quatre fois- le premier pas… Tu ne peux (cela devient d’ailleurs une nécessité) que te faire à l’idée du caractère aléatoire de la relation, si « solide » et « durable » qu’elle t’as paru être durant un certain temps…

     

     

  • Combinaison peu heureuse

    … Condescendance, mépris, opposition systématique, lapidaire, agressive à ce qui est exprimé…

    Combiné avec belle maison à la façade qui en jette, avec grosse bagnole genre 4/4 à rallonge très mastoc grand museau américain…

    Ça n’arrange pas les choses dans la relation…

    Pas plus d’ailleurs que combiné avec baraque déglinguée, Fiat Panda ou vieux vélo…

    Ou grosse culture ou pas de culture du tout…

    Ou croyant ou pas croyant en Dieu…

    Ou belle ou moche âme selon des critères personnels…

    Mais…

    L’indifférence, le silence, la non réactivité, le laisser-faire des ni meilleurs ni plus mauvais qu’un autre, autrement dit des « bons » au sens très élargi…

    C’est plus effrayant que l’oppression, que la violence des méchants…

     

     

  • Musicalarue 2023 Luxey Landes

    Musicalarue

    .. Cela fait plusieurs années que je ne me rends plus à Musicalarue...

     

    Lors des années où j'y allais – c'était autour du 15 août – jusqu'à 18h on ne payait pas et à partir de 17h 30, toutes les personnes présentes étaient invitées à sortir afin de se présenter à des caisses où il fallait payer dans les 20 euro pour assister à tous les spectacles après 18h...


     

    Mais, passé 1h du matin, ça redevenait gratuit et accessible à tous, de telle sorte que, passé 1h du matin, arrivaient "des hordes" de "marginaux" la plupart des drogués, à tel point que ça puait le hasch partout dans l'air ambiant, qu'on voyait des tas de mecs et de nanas avec des chevelures de toutes les couleurs, des habillements hyper excentriques, des allures complètement déjantées, des piercings et des anneaux aux chevilles, au nombril, aux oreilles, aux lèvres, dans le blanc de l'œil... Et que ce "monde là" se dandinait de la fesse, battait des mains et des pieds, et en plus de fumer des joints, des "pétards" comme des bâtons de chaise, se shootaient aussi en buvant dans des verres en carton des cocktails corsés, de la bière, et autres boissons alcoolisées en quantité absolument énormes...


     

    Par moments y'avait "de la frite dans l'air" en ce sens que des "accrochages" conflictuaux survenaient, des bagarres, et que certains de ces "marginaux" devenaient agressifs.


     

    Et la musique de divers groupes déjantés n'était que "battements de cœur de pieuvre" autrement dit de la musique "tam'tamique" assourdissante…


     

    La dernière année où je suis allé à Musicalarue, j'avais invité ma cousine, et passé minuit, on n'a pas pu rester tant ça dérivait dans le sens de ce que je décris ci dessus. Et c'était à partir de 18h, aux caisses, déjà à l'époque plus de 20 euro l'entrée... (et gratuit après minuit)...


     

    Nous avions vu aussi, durant les 3 ou 4 jours de Musicalarue, dans un grand champ transformé en camping par la municipalité de Luxey, à perte de vue, et serrées les unes contre les autres, des centaines de tentes Quechua et autres, des toilettes algéco, des stands de fast food devant lesquels se tenaient des queues interminables...


     

    J'imaginais les toilettes bouchées, la galère que ça devait être pour trouver une place où poser sa tente, et, pour les gens venus en bagnole, où pouvoir se garer à plus de 2 km des abords de Luxey !


     

    Ouais... Musicalarue "j'en ai soupé" (mal soupé) et j'y reviendrai jamais ! Juste une question pour terminer : "est-ce que c'est "ça" la marginalité? Celle de la plupart des marginaux que l'on voit, en hordes de manifestants communautarisés à l'extrême, agressifs, ostentatoires, en fringues de cirque, canette de bière à la main et pétard au bec, fous de musique tam'tam...?


     

    Cette "marginalité là" n'entre – t – elle pas dans le sens commun ? Ne tend – elle pas à imposer une nouvelle domination qui, différente de celle des dominants par l'argent et par le pouvoir économique de marché, des décideurs en assemblées d'actionnaires... N'en est pas moins insupportable?


     

     

  • Vous êtes ces étoiles ...

    … Vous êtes ces étoiles qui durant une partie du voyage m’ont accompagné …

    Ces étoiles qui me semblaient si proches bien que venues d’une histoire différente de la mienne…

     

    Aujourd’hui le voyage est devenu en partie souvenir, demain et après demain le voyage deviendra peu à peu de plus en plus souvenir…

     

    Et dans le voyage qui n’est pas encore souvenir, je poursuis de mon regard ces étoiles qui jadis, me semblaient si proches et me semblent encore proches aujourd’hui, mais ne sont pas aussi présentes dans l’histoire actuelle de mon voyage qu’elles ne le furent jadis… Et qui à plus vrai dire apparaissent de loin en loin sinon pour certaines quasi uniquement dans le voyage devenu souvenir…

     

    Ne cessant de poursuivre de mon regard ces étoiles qui m’ont toujours semblé si proches, sans doute n’ai-je pas su voir d’autres étoiles qui, elles, me suivent de leur regard sans que je le sache… Éloigné que je suis de ces étoiles là qui peut-être me seraient proches…

     

    Ainsi dans le voyage poursuivons nous de notre regard des étoiles sans cesse rêvées très proches et qui peuvent, oui, parfois l’être, très proches… Mais dont l’histoire différente de la nôtre, fait qu’il y a surtout du rêve et de l’espérance plus qu’il n’y a de contenu réel dans la relation, même dans un contenu qui a de la consistance ou peut en avoir parfois…

     

    Ainsi dans le voyage demeurons nous éloigné d’étoiles qui pourraient nous être proches mais que nous ne suivons pas de notre regard…

     

    Lorsque ton regard cessera d’être, parce que le regard que tu portes est un jour comme un bagage laissé sur le quai d’une gare pour monter dans le dernier train en partance pour nulle part ; le souvenir lui aussi cessera d’être… Déjà pour toi qui s’éteindra avec toi… Et ensuite pour ces étoiles qui t’ont semblé si proches parce que le souvenir peu à peu s’efface – quand il ne disparaît pas rapidemment parfois – dans la mouvance de l’histoire de ces étoiles qui t’ont semblé proches…

     

    Et tu ne sauras de ton vivant quel sera le souvenir que tu laisseras dans l’histoire des étoiles que tu n’as pas suivi de ton regard mais qui, elles, te suivaient de leur regard sans que tu le saches…

     

    Et tu auras imaginé de ton vivant, du souvenir et du suivi que des étoiles te semblant proches peuvent avoir eu… Mais n’ont à vrai dire jamais eu ou si peu… Et pour peu qu’il en soit resté, disparaitra…

     

     

  • Dans la boîte aux lettres plutôt que de vive voix et en face

    … Un ami Vosgien – hélas disparu depuis 15 ans – avait, à l’âge de 86 ans à l’époque – cela devait être je crois en 2006, mon ami étant mort en 2008 – trouvé un matin, dans sa boîte aux lettres, un petit mot inamical de son voisin demeurant à moins de 50 mètres de sa maison, lui signifiant (lui reprochant) d’avoir utilisé sa tondeuse au-delà de 17 h un jour de semaine…

    Mon ami âgé de 86 ans, un jour d’été particulièrement chaud, avait en effet attendu 17h pour utiliser sa tondeuse autour de sa maison, sur un espace d’environ 30 ou 40 mètres d’un côté, 50 ou 60 mètres de l’autre côté…

    Le voisin en question était, de notoriété publique, un personnage « peu sympathique et pointilleux » et mon ami ne le voyait pour ainsi dire jamais, d’ailleurs ce voisin peu sympathique ne disait « ni bonjour ni merci ni merde » à qui que ce soit… Et « n’avait pas été foutu de comprendre » que mon ami âgé préférait tondre lorsqu’il faisait moins chaud…

    Ce genre de comportement (dépôt d’un mot inamical en boîte aux lettres plutôt qu’une franche discussion « entre quat’zyeux ») m’a toujours sidéré, bien que ne m’étonnant pas trop, de la part d’un personnage peu sympathique, ronchon, pointilleux et, assez certainement d’une culture et d’une sensibilité « plus que limite »… Tel que l’était, ce voisin de mon ami…

    Cela dit, ce genre de comportement (dépôt d’un mot inamical et de surcroît non signé, en boîte aux lettres) au sujet d’un « différend de voisinage », par un voisin proche ; de la part d’une personne sensible, intelligente, cultivée, réservée… Correcte et fréquentable en somme… Lorsque cela peut arriver entre voisins… (En principe cela ne doit jamais arriver)… M’interpelle, m’étonne énormément, me surprend… En plus de me sidérer, et m’amène à m’interroger sur ce qu’est la relation humaine, sur le sens même de la relation humaine…

    « Qu’on se le dise » : de ma part, ça n’arrivera jamais, au grand jamais, de déposer dans la boîte aux lettres de l’un ou l’autre de mes voisins, que ce soit dans les Vosges où je suis en été, ou dans les Landes où je suis en hiver, un petit mot inamical de reproche au sujet de quelque « problème » que ce soit !

    Merde alors, comme si « lou boun diou » nous avait pas fait une langue pour parler ! …

    NOTE : « pour mémoire » ce texte que j’avais écrit en été 2008, intitulé « Un ami Vosgien » et qui figure dans mes « histoires anecdotes » et que l’on peut retrouver…


     


     

  • Anecdotique ...

    Urinoir

    … Pour les fêtes dans les localités des Landes… Tartas, Mont de Marsan, Dax, etc. … Une « nouveauté » : la municipalité installe plusieurs de ces « WC à pipi » mis à disposition des « festayres » hommes…

    Il faut dire que par rapport aux années 2020 et 2021 (années de covid, de masque et de pass sanitaire), en 2022 et surtout en 2023, ces fêtes annuelles dans les Landes (et à Bayonne), non seulement à Dax et à Mont de Marsan mais aussi dans des villes de 2/3 mille habitants, comme par exemple à Tartas, Rion des Landes, Pontonx sur Adour… Amènent beaucoup de monde, et que l’on retrouve – en 2023 – la dimension d’ambiance, de fréquentation qui était celle des années 1960 : sur les « Allées Marines » (le long de la Midouze) à Tartas, à « perte de vue » manèges, baraques de forains et foule de gens en famille et entre amis, et de jeunes…

    Et les « chapiteaux de bouffe populaire » des associations « PST » et « Club Taurin » archi pleins avec des files d’attente pour le ticket repas, durant plus de trois heures, le midi et le soir…

    J’en reviens à ces « WC à pipi » : en les voyant (la municipalité de Tartas a « fait fort » - il y en avait un tous les 300 mètres) ça m’a rappelé les « vespasiennes » à Paris en 1967 où je m’étonnais de voir des bouts de pain trempant dans la rigole… « Fleur bleue » que j’étais à l’âge de 19 ans lors du premier été que je passais à Paris en 1967, j’ignorais totalement que les bouts de pain dans les vespasiennes, c’étaient des vicieux qui les jetaient afin de revenir les sentir…

     

    … Au 3ème jour cependant, le dimanche, je ne retrouvais plus la dimension d’ambiance et de fréquentation qui était celle des années 1960, les manèges tournaient, en particulier ceux « à vertigineuse sensation » mais « à moitié plein » à peine… Et la foule, moins dense qu’au premier et deuxième soir…

     

     

     

     

     

  • Ne pas confondre irrespect avec humour

    Bonnes s urs

    … Au vu, en réponse, du « commentaire » que j’ai pu lire en apercevant cette image postée par « Merveilles Découvertes et citations »…

    Un commentaire lapidaire et « indigné », d’une phrase : ( « un peu de respect, merci) … Je suis outré, furieux, que l’on puisse ainsi réagir en qualifiant d’irrespectueux cette image représentant des « bonnes sœurs » assises sur des tabourets « jambes en l’air »…

    Et… Si ç’avait été des « fatmas zorras » en voile intégral ?

    Il n’y a pas, il n’y a jamais d’humour – en image, photo, dessin, caricature, texte - « scandaleux », « interdit », « à bannir », « à condamner », « à faire l’objet de plainte, de poursuite judiciaire, de quoi que ce soit de répréhensible » !

    En humour, en caricature, « liberté absolue » dis-je !

    Qu’est-ce que c’est que cette société « moralisatrice » (mais d’une hypocrisie de merde à en crever de fureur), qui confond dans une imbécillité crasse, et au nom de « valeurs » et de bien pensance consensuelle… L’humour et l’irrespect ?

    L’humour, la caricature iconoclaste, ce n’est absolument pas de l’irrespect… Et d’ailleurs – je le dis et l’affirme – l’humour et la caricature « expurgent », « exhorcisent » dans la mesure où plus c’est iconoclaste, plus ça se moque, plus ça « choque », plus ça scandalise (les « béni oui/oui » les moralisateurs)… Et plus ça contribue à « ce que cela ne se fasse pas en acte » tellement c’est impensable à imaginer que ce soit fait ! ( Mais bon, je reconnais l’ambiguïté qu’il y a dans la publication diffusion d’une caricature « salée », dans le fait que ce qui est vu et qui impacte peut aussi « inciter à faire »…

    C’est bien là le risque pris, à caricaturer, à « iconoclaster », à se moquer : le risque de l’incitation…

    mais sans ce risque pris (donc sans humour et sans caricature) l’incitation se fera de toute manière, la violence s’exercera et dépassera en dimension ce que la plus iconoclaste des caricatures aura montré… En somme, la caricature et l’« humour crasse » constituent une sorte de « barrière filtrante » : ne passe que ce qui incite à faire, mais qui en réalité le plus souvent ne se fera pas…

    … Rappel : ce qui a pu être dit et écrit, au temps du covid en 2021, au sujet des réfractaires à la vaccination (l’on a été jusqu’à se servir de l’image d’un signe distinctif apparent que les anti vax devraient porter sur eux… La réaction n’a pas manqué : tous ont fait le rapprochement avec l’étoile des juifs en 1942)…

    Dans la caricature j’observe qu’hélas la plupart du temps, on fait « de l’amalgame » avec quelque chose qui par le passé a existé et que présentement on condamne « hypocritement »…


     


     

  • Sous des regards autour de soi, ou sans aucun regard

    … Passer des heures ou même des jours entiers, plusieurs jours consécutifs, à ne voir personne, absolument personne, à vivre dans un isolement complet soit à l’intérieur de sa maison ou autour de sa maison, soit en forêt, dans la nature en se promenant tout seul, soit encore en un lieu où il y a du monde mais coupé délibérément de ce monde autour de soi…

    C’est possible mais pour cela, il ne faut pas « avoir un besoin quasi viscéral  d’un public autour de soi, un public à la fois spectateur de ce que l’on montre et exprime, et en même temps interlocuteur en réponse et réaction à ce que l’on montre et exprime »…

    À la limite dans des situations très spécifiques et purement occasionnelles où l’on éprouve le besoin d’être vraiment seul, et pour un temps en général assez court, oui… Par exemple, en des moments où « l’on se fait ou s’octroie  quelque chose pour soi, qui n’est pas forcément pour notre bien ou conforme à ce qui devrait se faire » sans regard scrutateur, juge, critique, désaprobateur, moralisateur de quelqu’un, un ami, un proche (autrement dit – rire - « sous le seul regard de Dieu – un « dieu » bien sûr très bienveillant très compréhensif » qui forcément absout)…

    Je crois (c’est quasi une certitude pour moi) qu’un artiste, qu’un écrivain, qu’un poète, qu’un musicien, qu’en général toute personne produisant quelque œuvre personnelle avec oui ou non son talent, dans sa facture, passionnée que cette personne peut être… A besoin, un besoin « quasi viscéral » d’un public autour d’elle (quelque soit d’ailleurs la dimension de ce public, même s’il ne s’agit que de moins de dix personnes)… Et, non seulement d’un public, mais aussi et surtout d’un public qui réagit, qui est un interlocuteur…

    Et « ça commence », ça, dans la toute petite enfance, à trois ans quand on fait des cabrioles dans le couloir ou dans la cour de l’école pour « épater les copains »… Mais « épater » non pas dans le sens d’éblouir, de « faire l’intéressant », mais plutôt dans le sens d’exprimer quelque chose en soi de singulier, qui ne ressemble pas à ce que font les autres et qu’on a envie de communiquer, de partager…

    Et « y’a des fois » le partage, ou la « fusion », ou l’unicité du moment de partage, ou dans l’esprit ou « l’atmosphère » qui anime le partage… C’est « quasi orgasmique » !


     

    … De même qu’il y a des gosses qui n’éprouvent pas le besoin de faire des cabrioles dans le couloir ou dans la cour de l’école devant les copains ; de même il y a des personnes qui, n’ayant pas « un tempérament ou une âme d’artiste, de créateur, d’écrivain, de poète » n’éprouvent pas le besoin de montrer aux autres quelque chose qu’ils font (ne sont pas en général très présents sur les réseaux sociaux par exemple) ou, à la limite, rédigent leur « mémoires » sur un joli carnet de papéthèque avec un beau stylo à plume, sans montrer à personne ce qu’ils écrivent ainsi…

    Ces gens là, qui n’ont « pas une âme d’artiste » ne comprennent quasiment jamais celui ou celle qui « a une âme d’artiste et de créateur »… C’est pas qu’ils soient « complètement bouchés, insensibles, indifférents »… Mais « presque » ! Et, encore heureux quand ils « te foutent la paix », ne te critiquent, ne te marginalisent pas !

    C'est très dur (mais pas tout à fait impossible) de parvenir à convaincre les personnes (notamment des proches) qui ne comprennent pas ce besoin d'exprimer, de produire, d'avoir un public, pour un artidste, pour un écrivain…


     


     

  • Pourquoi les écoles et les bibliothèques incendiées dans les émeutes ?

    … Les écoles, les centres culturels, les médiathèques, le LIDL du quartier, sont des lieux pour les jeunes qui détruisent et incendient ou saccagent ces lieux, représentant les mondes où ils ne se sentent pas les bienvenus, des lieux qui leur sont étrangers et qu’ils considèrent hostiles… Par exemple à cause du vigile de chez LIDL qui les a brutalement interpelés une fois, deux fois… À cause des brimades, des rejets, des vexations dont ils font l’objet de la part d’ « encadrants » à l’école, de toutes sortes d’interdictions qui leur sont faites, de règlements qu’ils contestent, de tout ce qu’ils doivent subir…

    Mais tout cela n’est qu’en partie vraie et c’est cette part de vérité (de réalité) qui détermine, génère, ce que ces jeunes ressentent…

    Il existe cependant une autre réalité ou plutôt d’autres réalités :

    Celle, sans doute la plus visible, liée au fait que de nombreux jeunes de moins de 16 ans sont depuis déjà plusieurs années sans discontinuer, totalement déscolarisés (ne se rendant plus du tout en cours) et cela parce qu’ils gagnent de l’argent – jusqu’à plus de cent euro par jour- en vendant de la drogue (c’est la raison pour laquelle les parents les laissent délibérément dehors dans la rue y compris la nuit, du fait qu’eux-mêmes les parents, bénéficient des sommes substancielles qui permettent à toute la famille de vivre)…

    Pour ces jeunes totalement déscolarisés, l’école est un lieu étranger à leur monde, considéré hostile et ne leur apportant absolument rien dans leur quotidien de vie… Alors que les cent euros par jour de la drogue, ça c’est une réalité pour eux ! Donc, toute autorité envisageant de mettre fin à ça, est un « ennemi à abattre »…

    Comment voulez vous que dans les banlieues et cités « à problèmes », les autorités scolaires puissent gérer les absences d’un tiers des élèves ; sachant que les avertissements faits aux parents, les tentatives par coercition d’obliger ces élèves à venir en cours, restent « lettre morte » ? Et que de ce fait, rien ne peut empêcher toutes ces absences ?

    Une autre réalité c’est celle, d’une part, de la démission et de la complaisance des autorités « dans les vues et dans l’esprit du temps »… Et d’autre part, de cette propension/croyance/certitude ancrée qu’il y a à considérer que parce que l’on se montre compréhensif, écoutant, bienveillant et faisant pour le mieux, on va forcément sensibliser ces jeunes et parvenir à les éduquer…

    Ce qui (cette croyance là) éclipse totalement une réalité fondamentale et naturelle  qui peut être « illustrée » et « mise en évidence » comme par exemple quand on essaye d’approcher un chat errant très sauvage en lui mettant à deux mètres une gamelle de croquettes et en l’appellant « minou, minou »… ça ne marche pas, ça ne marchera jamais, cette « méthode » !

    Il est certain que dans les écoles, dans les centres culturels, avec tout ce que des gens de bonne volonté et d’initiatives, de créativité, d’énergie développée, d’humanisme, de souci de l’avenir des jeunes etc. … Et d’expériences avec résultat… Mettent en place, édifient… Cela devrait contribuer à rendre un monde et une société meilleurs… Or ce n’est pas le cas ! Et c’est désespérant, rageant !

    Alors oui… « comprendre » ou « ne pas comprendre » le résultat est le même, la réalité demeure la même… Tout débat dans un sens ou dans un autre (comprendre ou ne pas comprendre) n’est que polémique sans issue, autrement dit tout le monde a tort, tout le monde a raison… Les nœuds du fil sont indéfaisables, le fil sera forcément rompu à un moment ou à un autre…

    Je repense encore à cette histoire que j’avais racontée, celle de l’intellectuel humaniste intelligent, plein de bonne volonté, croyant en la puissance du verbe, du regard ; acculé au fond d’une impasse au pied d’une muraille rocheuse circulaire, en face d’une araignée géante carnivore qui avance ; l’intellectuel armé d’un fusil d’assaut décidant de ne pas utiliser son arme et de « faire comprendre » à l’araignée géante carnivore de ne pas le déchiqueter et le dévorer…


     

  • Résultats du BAC à Mayotte

    … Au vu de cette information qui m’est tombée sous les yeux en ouvrant une page d’actualités ce matin (une page dont l’en-tête avec une image et un titre, figure dans le déroulé du fil d’accueil page facebook) – l’on y voit des jeunes consultant les listes de reçus-)… « Résultats du BAC  à Mayotte » 4 juillet 2023…

    Je me dis ceci :

    « Pour ces jeunes s’ils envisagent de se rendre à la prochaine rentrée universitaire en faculté, en études supérieures, ou dans quelque école préparant à un métier nécessitant d’acquérir connaissance, savoir et maîtrise – avec diplôme, brevet, licence après plusieurs années d’étude… Il leur faudra nécessairement aller soit à La Réunion, soit en France métropolitaine car sur place à Mayotte, l’école s’arrête au Lycée en fin de classe terminale, il n’y a pas de possibilité de faire des études, pas de fac ni d’école spécialisée ni de centre d’études supérieures…

    Ce qui veut dire que pour ces jeunes, leurs parents, leur famille devront pouvoir assurer financièrement les études après le BAC, de leur fils, de leur fille, c’est à dire leur hébergement, leur nourriture, tout ce dont ils ont besoin, durant leurs années d’étude à La Réunion, en France… Sans compter les billets d’avion aller retour aux vacances pour revenir à Mayotte dans leur famille…

    Il n’y a que les Mahorais aisés ou que les Métropolitains installés à Mayotte, qui pourront envoyer leurs enfants en études supérieures donc, forcément et obligatoirement à La Réunion ou en France.

    Pour une grande majorité de ces jeunes reçus au BAC à Mayotte, le BAC ne leur servira à rien ! »

    NOTE :

    Chez « Jumbo » la Grande Surface Commerciale implantée à Mayotte notamment à Mamoudzou, tous les employés jusqu’à l’« agent de surface » pilotant le tracteur balayeur dans les allées de galerie marchande, sont titulaires d’un Baccalauréat…

    En effet, vu le nombre de candidats à un emploi chez Jumbo, le critère sélectif est celui de bachelier… Au moins à Mayotte, le BAC sert à être employé chez Jumbo !


     


     

  • Destruction et incendie de locaux du secours populaire et de restaurants ducœur

    … Comment « qualifier » les auteurs de destruction et d’incendie de restaurants du cœur, de locaux du secours populaire, sinon de barbares et de racaille ?

    Ce terme de racaille, je l’assume en toute conscience et détermination, pour qualifier ces auteurs de destruction et d’incendie de restaurants du cœur et de locaux du secours populaire… « racaille » oui, avec tout ce que ce terme peut contenir de violence, de mépris et d’envie de « tirer dans le tas » kalachnikov à bout de bras !

    Et merde, mille fois merde, accompagné d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, à tous ceux et celles d’entre vous qui trouveraient « insultant » et « déconsidérant » ce terme de « racaille » à l’égard de ces barbares qui détruisent et incendient des restaurants du cœur et des locaux du secours populaire !

    De leur part, à ces barbares, à cette racaille, c’est faire violence, violence abjecte à la misère de millions de gens dont le quotidien de vie est très difficile, de gens qui sans les restaurants du cœur, ne mangeraient pas à leur faim !

    Cette violence là, faite à la misère, est l’égale de la violence des dominants et des décideurs, des lobbies de la bouffe, notamment lorsque des produits alimentaires de grandes surfaces commerciales sont détruits ou pire, revendus aux méthaniers pour produire de l’énergie…

    C’est la même violence que celle des milliardaires, des actionnaires, des croisiéristes qui font construire et naviguer d’énormes paquebots pollueurs des côtes et des ports (merde, soit dit en passant, ces « géants des mers » que sont ces navires de croisière, ne sont jamais incendiés ou attaqués par des commandos ! Ni non plus les assemblées d’actionnaires siégeant dans les PC des lobbies de l’agro chimie, de l’alimentation, de l’industrie, de la pharmacie ! ) C’est « plus facile » de s’attaquer à des mairies, à des écoles, à des centres culturels, à des locaux du secours populaire, à des restaurants du cœur !

    Quelle époque ! Quelle époque abjecte ! Quelle « société de merde » !

    Au moins, au 17ème siècle, lors de grands soulèvements et révoltes populaires – de paysans, de manouvriers, de gens de condition très précaire asservis sous les seigneurs, dans les villes et campagnes du Royaume de France… Au moins à cette époque là, les révoltés ne faisaient pas violence à la misère !


     


     

  • Une réflexion sur les flux migratoires en Europe

    … Qui me vient à l’esprit et qui, sans doute, interpellera quelques uns d’entre vous… Et dont je ne fais point cependant, une certitude absolue ; aussi je « relativise » le propos, de ma part, qui suit :

    Il me paraît « assez logique » et donc tout à fait « explicable », que des migrants issus de milieux sociaux « relativement évolués » ou « relativement aisés » ou ayant bénéficié d’une certaine éducation, ayant exercé dans leur pays d’origine des professions, des métiers comme on dit « valorisants » nécéssitant d’avoir acquis des savoirs, des compétences (par exemple des enseignants, des techniciens, des ingénieurs, des médecins)… Ne se sentant plus en sécurité dans leur pays d’origine du fait de guerre civile, de situation politique confuse, de troubles incessants, et que leurs biens et personnes sont menacés… Se décident à quitter leur pays afin de venir vivre, s’installer dans un pays européen ou en France… Et c’est là où j’en viens… « sans pourtant privilégier la France à cause d’une protection sociale et d’aides et allocations diverses qui ne sont pas les mêmes dans un autre pays européen…

    Ces migrants là, « évolués et éduqués » en effet, ne choisissent pas spécialement la France pour vivre et s’installer hors de leur pays d’origine, notre système de protection sociale ne constituant pas pour eux le premier motif de leur venue en France. (Il existe des statistiques qui semblent confirmer cet état de fait, selon lesquels plus de la moitié de ces migrants là, « évolués » et exerçant des professions nécéssitant savoirs acquis et compétences, préfèrent s’installer soit en Allemagne, ou dans un pays de l’Ouest ou Nord Européen, plutôt qu’en France)…

    En revanche, la quasi totalité des migrants issus de milieux défavorisés, qui déjà dans leur pays d’origine vivaient d’ « expédients », de trafics illicites (souvent de drogue et de produits de vols), n’ayant pas accédé à l’éducation, parfois même illettrés , enclins pour beaucoup d’entre eux à être plutôt des « prédateurs » que des « acteurs de la vie sociale et de l’économie locale »… Tous ceux là, migrants en général « plus économiques que politiques » vivant eux aussi dans leur pays d’origine dans des conditions difficiles, dramatiques, de guerre civile, de conflit local, d’insécurité pour leur personne et pour le peu de biens qu’ils peuvent avoir… Quant à eux, privilégient la France plutôt qu’un autre pays européen « à cause, précisément, de notre système de protection sociale » qui leur assure chez nous en France « le vivre et le couvert » pour ainsi dire… (En fait, il n’y a que ça – la protection sociale, les aides, les allocations- qui les intéresse vraiment et les attire- mais pas nos valeurs, notre culture, nos modèles – républicain, démocratie, mode de vie etc. … Qu’ils récusent et même défigurent, dégradent, violentent, en communautés constituées qu’ils forment entre eux (et pas forcément dans la solidarité et dans le partage, prédateurs qu’ils sont autant de leurs semblables que des autres)…

    Je me doute bien de la manière dont peut être interprété ce que je dis là… Mais il faut reconnaître que « c’est en partie vrai et correspond à une réalité vécue par beaucoup d’entre nous au quotidien »…

    Cela dit, notre système de protection sociale – si malmené, si décrié et critiqué qu’il soit, avec ses défauts… Je le défends – déjà pour la simple raison que j’en suis personnellement bénéficiaire (en effet quand on a plus de 70 ans et qu’on a besoin de voir des médecins, de se faire soigner et suivre par des examens coûteux – IRM, Scanner, consultations de cardiologues, de pneumologues, etc. - c’est là qu’on se rend compte du bénéfice et du confort indéniables qu’assure une « relative bonne protection sociale en matière de santé publique »)…


     

    Ce qui est regrettable – et qui fait beaucoup de mal – c’est que la partie vraie et correspondant une réalité vécue au quotidien en de nombreuses « situations sensibles  et à polémiques », oriente l’opinion publique soit dans un sens soit dans un autre, de manière souvent disproportionnée, partisane, surdimensionnée et érigée en vérité décrétée autant par les uns que par les autres…

    Comme je dis et redis «  tirer le fil de la bobine centimètre par centimètre en essayant de défaire les nœuds sans que le fil vienne à se rompre et dérouler le plus loin possible vers l’extrémité dont personne ne sait au fond, de quoi est faite cette extrémité »…


     

  • Sidération et indignation... Suite

    … Juste un mot de ma part… Au risque que mon propos ne soit pas « applaudi » par beaucoup d’entre vous…

    Ce policier qui a tué Nahel, lui, sa femme et ses enfants, s’il était mon voisin et ami, dans la relation que je pourrais avoir avec lui, indépendemment du fait qu’il exerce le métier de gendarme – et de sa vision du monde et de la société – il demeurerait mon voisin et ami ainsi que sa femme et que ses enfants… Pour des raisons de relation de voisinage et de « bon commerce », d’échange de services rendus, de simple rapport de communication…

    Je pense qu’au fond de lui-même il doit certainement regretter d’avoir tiré sur ce jeune, Nahel… Nul ne peut en effet se satisfaire – à moins de s’appeler Vladimir Poutine ou Bachar Al Hassad – de la mort d’un jeune de 17 ans fût-il même un voyou, ni non plus, en règle générale, de la mort d’un être humain…

     

     

    … Pour la 3ème nuit (ou jour) d’émeutes, au vu de la liste des villes affectées par ces émeutes, en région Nouvelle Aquitaine – et sans doute dans toutes les autres régions – nous sommes très au-delà des émeutes de 2005.

    La France qui flambe, notamment avec les centres culturels pris pour cibles, « c’est pas ma France » !

    Est-ce qu’aux États Unis d’Amérique, dans les émeutes, on brûle des centres culturels ?

     

    « Du coup », n’ayant jamais particulièrement été un « follower » de festivals (de musique, d’arts de la rue, de cinéma, de théâtre) – pour des raisons que j’ai maintes fois évoquées dans de précédantes productions écrites depuis quelques années , raisons de « sensibilité purement personnelle qui valent ce qu’elles valent ») - la « France qui flambe de 2023 » m’incite encore moins à me rendre à l’une ou l’autre de ces grandes manifestations festivalières …

    D’ailleurs, présentement en ce début juillet de 2023, bon nombre de festivals et de spectacles sont annulés, ce qui n’est « pas étonnant »…

     

    Et… L’image de notre pays, la France, que l’on donne à l’étranger ? À des gens qui ne sont pas forcément QUE des touristes, des vacanciers, des consommateurs de produits et de services de loisirs – hôtellerie, restauration… Mais davantage, donc, des visiteurs plus que des touristes, qui aiment d’ordinaire se rendre chez nous en France, pour nos paysages, pour notre immense patrimoine culturel, enfin pour tout ce que l’on trouve beau, dans notre pays… Mais qui en juillet et août 2023, hésiteront à venir séjourner chez nous, voire renonceront à venir…

     

    Un désastre, ces émeutes de 2023 ! Un terrible sujet d’inquiétude pour notre avenir ( l’avenir des femmes, hommes et jeunes «  de bonne volonté » ; l’avenir de tous ceux et celles qui par leurs initiatives personnelles concertées, par ce qu’ils ont la volonté d’entreprendre, va devenir plus difficile, plus aléatoire à construire)…

     

    Je repense à cette image (que j’ai déjà évoquée) : celle de la fourmilière qu’un galopin incendie en versant de l’essence dessus et craquant une allumette… La fourmilière est détruite en quelques minutes… Un million de fourmis périssent… Mais le jour d’après, les fourmis qui n’ont pas péri reconstruisent la fourmilière en un autre emplacement… Et quelques mois plus tard, s’élève une fourmilière trois fois plus haute que celle qui a été détruite… et qui sera – peut-être ? - moins facile à incendier du fait de sa taille et de ce qui peut la rendre moins inflammable qui peut avoir été « inventé » par des « ingénieurs fourmis »…

    La Culture, la « vraie », celle qui est « éternelle » (même d’une « éternité provisoire »), intemporelle, universelle, cosmique, dans son immense diversité et dans son pouvoir de création et de renouvellement… La Culture et ses acteurs… Ne renoncera jamais, n’abdiquera jamais quoiqu’elle doive subir pouvant l’abattre ! …

     

     

  • Sidération et indignation...

    … C’est, ce sont ces mots là : sidération et indignation, qui me viennent à l’esprit, ayant appris ce qui s’est passé hier et avant hier à Nanterre ainsi que dans plusieurs villes d’Île de France, de la région Nord, et en tout en France… Dans 102 villes dont Amiens, Toulouse, Rennes, Lyon, Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Rouen… Pour ne citer que ces dernières…

    Une flambée de violences et d’émeutes qui dépasse en dimension, en nombre et en étendue dans notre pays, ce qui s’était déjà produit en 2005…

    Des centres culturels, des médiathèques, des bibliothèques, des lieux de création et d’art, des mairies, des écoles, des commerces, incendiés, ravagés, détruits… Qu’il faudra des années à reconstruire – si on les reconstruit ; et des édifices publics, des tramways, des bus, incendiés ; des dévastations de grande ampleur un peu partout dans notre pays…

    Je ne trouve pas les mots pour exprimer ce que je ressens…

    La misère, l’exclusion, les ségrégations, les drames familiaux et autres, l’immigration, le sous développement économique de certains secteurs périurbains ou ruraux, l’insécurité, les violences et agressions au quotidien – celles que l’on connaît et dont on parle mais aussi celles dont on ne parle pas parce que trop nombreuses, trop répétitives et devenues banales - « n’expliquent pas tout » loin s’en faut !

    Parce que la misère n’induit pas forcément la violence même si elle y contribue, des gens peinent et souffrent dont les enfants ne sont pas des voyous ni des drogués ni des tueurs ni des violeurs…

    Le « système éducatif » depuis quarante ans « explique » peut-être davantage… Quoique en dépit de ce « système » qui est devenu ce qu’il est (et que l’on déplore)… Nombreux sont les jeunes « qui s’en sortent et ne sombrent pas dans la violence et dans la délinquance », nombreux sont les jeunes « de bonne volonté »…

     

    Cela dit, que faisait au volant d’une Mercédès de classe A (une voiture de… prolétaire?) un jeune de 17 ans ? Ma question s’arrête là…

    Mais je pose une autre question :

    Comment se fait-il que des assemblées d’actionnaires siégeant dans des étages des tours de la Défense, ou que des « PC » de Total Energie et autres très grandes « boîtes » internationales de l’industrie, de l’alimentaire, de l’agro chimie, de la pharmacie, etc. … Ne soient jamais investies, ne fassent jamais l’objet d’attaques concertées ?

    Pourquoi lors d’émeutes, de révoltes, toujours et encore toujours des équipements et des bâtiments publics où tout le monde a besoin de se rendre pour des services et des démarches nécéssaires, pourquoi des centres culturels, des bibliothèques, des mairies, des écoles, des tramways… ? (Bon, c’est vrai c’est parfois des banques et des garages de bagnoles cossues, des boutiques de produits de luxe)…

     

    L’ exemple d’une société, d’une civilisation sans violence de l’ordre établi et des dominants et avec « seulement » la violence des misérables, rien que la violence des misérables… Cela ne s’est encore jamais vu dans l’Histoire…

     

    Le pire, c’est lorsque la violence de l’ordre établi et des dominants coexiste « paradoxalement » avec une « tolérance de démission, d’abdication, de laisser faire, de complaisance au nom de « principes démocratiques de liberté où les limites ne sont pas définies »… Autrement dit quand d’un côté on brandit le bâton pour mater… Mais que d’un autre côté on met en avant une « morale de la société » puante d’hypocrisie et de démissionisme…

     

    Le pire, c’est aussi, avec la violence de l’ordre établi et des dominants qui « coexiste » paradoxalement avec la tolérance démission… En même temps… La violence des individualistes ne voulant rien partager qui prend le pas sur la violence des misérables et par là même cesse de rendre visible la violence des misérables…

     

     

  • L'évolution dans le tourisme et dans le voyagisme

    … Selon une étude réalisée et publiée le 2 janvier 2023, il y aurait à chaque instant, quelque 500 000 personnes dans les airs entre 7000 et 10000 mètres d’altitude, dans environ 5000 avions en vol…

    En 1930 sur les mers et océans de la planète, naviguaient à tout moment au moins plusieurs dizaines de gros paquebots de transport de passagers avec chacun à leur bord de 700 à 1000 personnes, ce qui faisait beaucoup de monde en même temps sur les mers et océans entre le port de départ et le port d’arrivée…

    Mais en 1930 sur notre planète il y avait 2 milliards et demi d’humains ( aujourd’hui en 2023 huit milliards)…

     

    Dans les aéroports d’aujourd’hui, les quelque 500 000 personnes en situation de départ ou d’arrivée doivent se soumettre à de nombreuses formalités et contrôles (identité, passeport, douane, bagages, cartes d’embarquement, passage au travers de machines automatiques de contrôle un par un, signalétique parfois difficile à interpréter, interminables couloirs et espace de circulation passagers chargés de bagages, enfin toutes sortes de complications… de telle sorte qu’un voyage vers n’importe quelle destination est de nos jours surtout depuis une dizaine d’années déjà, un véritable « parcours du combattant » avec tout ce que cela implique d’heures d’attente, d’aléas, de retards, de vols reportés ou annulés, de comportements désagréables de certaines personnes, de dépenses supplémentaires forcées imprévues, de contraintes, de situations de stress etc. …)

     

    Les destinations pour la plupart vers des lieux de tourisme recherchés, deviennent de plus en plus limitées du fait que bon nombre de pays sont devenus « trop dangereux » pour un séjour de tourisme, en raison de situation locale « tendue », de disposition de tel ou tel pays à ne plus accueillir de gens venus d’autres pays avec lesquels ils se trouvent en situation conflictuelle – on pense bien sûr à la Russie en ce qui concerne les européens et les américains pour l’obtention d’un visa de tourisme…

     

    Les destinations devenant moins diverses, forcément les pays où l’on peut encore se rendre en toute sécurité afin d’y séjourner soit en voyage de « touropérator » soit « par ses propres moyens » reçoivent davantage, chez eux, de visiteurs étrangers très sollicités par les compagnies aériennes et par les voyagistes qui « ciblent » des « destinations privilégiées »… Ce qui, par rapport à ce qui se pratiquait il y a une vingtaine d’années dans la politique de voyagisme et de tourisme « change complètement la donne »… Et c’est sans doute la raison pour laquelle (diminution des destinations touristiques dues à l’insécurité et aux tensions internationales) les séjours en croisière ont « le vent en poupe »… Quoique… Avec tous ces gros navires en embouteillage dans les ports méditérranéens réputés pollueurs et donc honnis des écolos… Les Géants de la croisière font à présent construire et voguer des navires « plus propres » et « mieux conçus respectueux de l’environnement » ce qui « moralise » le croisiérisme restant le mode vacancier préféré des Français et des Européens en général…

     

     

  • Allons à Grand Frais ...

    … Ou à Intermarché, ou à Leclerc, ou à Carrefour, ou dans n’importe quelle très grande surface de produits alimentaires et de consommation courante au quotidien, située dans une zone urbaine de plus de dix mille habitants…

    Demeurons un moment devant un rayon poissonnerie de produits conditionnés en emballages transparents sous réfrigération permanente à 4 degrés, tous ces produits présentés, à disposition de la clientèle, à profusion et en diversité le long d’un étal de six mètres de long…

    Tous ces produits sont à consommer dans les trois jours, ce sont des produits frais à durabilité limitée, avec une date indiquée sur l’emballage…

     

    Observons…

    Les allées et venues des gens

    Et, dès lors que 10 % de la marchandise disparaît de l’étalage, l’on peut voir un employé regarnissant les vides… De telle sorte qu’à tout moment l’étalage regorge d’une quantité égale de produits…

    Une question que vous vous posez… Peut-être… Mais à plus vrai dire… Sans doute pas…

    Que devient le tiers ou le quart – au mieux – de la marchandise, invendu, au bout de trois jours ?

    Car c’est bien là une réalité : il est impossible qu’en dépit du nombre d’acheteurs, de personnes présentes poussant un caddie, à tout moment de la journée notamment aux heures d’affluence, que tout parvienne à être écoulé…

    Il reste forcément une quantité invendue de produits.

     

    Et « par extension » pensez à tous les autres étalages de produits fruits, légumes, viandes, conserves, etc. … De rayonnages, de rangées, à perte de vue dans le magasin où tout est à profusion et dans une quasi infinie diversité… Soit dit en passant une bonne partie de tous ces produits, en particulier les fruits et les légumes, viennent de pays lointains en Afrique, Asie, Amérique, Nouvelle Zélande, Chine… Acheminés et conditionnés pour le transport dans des cargos, des avions sur de longues distances, et pour finir dans des camions frigorifiques sur des centaines de kilomètres à travers l’Europe et la France…

     

    Lorsqu’il s’agit de produits à durée limitée – de trois jours en général – par exemple pour ce que l’on voit en rayonnage de poissonnerie à Grand Frais… Les invendus sont retirés et placés « en attente du sort qui les attend » (je vais y revenir)…

     

    Mais, en ce qui concerne les autres produits, dont la date limite de consommation est plus lointaine que de trois jours (par exemple les yaourts) ou même pour les produits sans limite précise de date (produits « non périssables »), du fait d’un incessant renouvellement afin de présenter en permanence une même quantité du produit… Forcément, il reste de l’invendu, environ un tiers ou un quart de la marchandise – celle là non périmée- mais retirée de la vente et elle aussi, placée « en attente du sort qui lui est destiné »…

     

    Réfléchissons 2 minutes : qui peut imaginer que, par exemple, des dizaines de boîtes de thon, de sardines, de petits pois, de haricots verts, de raviolis, de soupes en carton, de bouteilles en plastique de jus de fruits, soient toujours les mêmes durant six mois, aux mêmes emplacements ?

    « En attente du sort qui attend tous ces produits – périmés ou non »…

     

    Quel est ce sort ?

    Sûrement pas pour les démunis, pour les restaurants du cœur (qui soit dit en passant, sont alimentés par ce que les gens achètent et donnent aux bénévoles d’associations humanitaires, présents à la sortie du magasin certains jours)…

    Les produits périmés ou non, invendus, vont… Aux méthaniers pour la production de « biogaz » et de carburants « bio » essence diesel… Sont donc broyés, ensilés pour la fermentation… Les grands groupes de produits énergétiques gaz, essence, diesel, biocarburants, notamment Total Energie, sont les grands investisseurs et bénéficiaires dans cette « puante, désolante, révoltante affaire de biocarburants et énergie propre » !

     

    … Lorsque parut « Soleil Vert » de Richard Fleischer le 26 juin 1974, nous étions alors en ces années d’après mai 1968, à l’apogée des « trente glorieuses » - consommation de masse tout à gogo - et d’insouciance en matière d’écologie… Et « Soleil Vert » c’était « de la science fiction »…

    En 2023, trente neuf ans plus tard, nous sommes en plein dans la science fiction devenue réalité : ce qu’on ne bouffe pas parce qu’on a le ventre trop plein (du moins la moitié de la population – mais en aucun cas l’autre)… Ça fout le camp en putréfaction pour du gaz et du biocarburant (de l’énergie dont on a tant et tant de plus en plus besoin), ça fait de l’« or brun » pour Total… En un mot ça pue la merde à en crever ! …

    Et effectivement, on en crève, oui, vu le nombre sans cesse croissant de gens de toutes générations – à commencer par nos enfants- en mauvaise santé, obèses, diabétiques, cardiaques, atteints de toutes sortes de maladies chroniques, alzheimer pour les vieux et non vieux, grabataires en EHPAD, cancers tous aussi vaches les uns que les autres, etc. … Sans compter nos toutous et nos minous nourris « soit-disant en produits de croquettes diététiquement équilibré » (mais fabriqués à partir de toutes sortes de déchets pesticidés)…

     

    Roulons, roulons, voguons, et allez… Partons en croisière de rêve sur des paquebots géants qui carburent bio ou « énergie propre » ça fait « plus moral/plus vertueux » !

     

     

     

  • Athée, résolument athée ...

    … Athée, résolument athée que je suis, iconoclaste des religions, des cultes, des églises, des mosquées et des synagogues et autres édifices et lieux de culte, des rites, des ors, des décors, des tiares et de toute la pompe dont s’entourent et avec laquelle s’affichent les dignitaires des cultes lors des cérémonies religieuses, des célébrations et des réunions de pratiquants… Farouchement hostile à tous les fanatismes religieux, à leurs dérives et à leurs professions de foi dans lesquelles les fanatiques présentent un dieu combattant, guerrier et vengeur… Et tout aussi hostile aux obscurantismes et aux superstitions, au « para normal », à l’ésotérisme, à l’occultisme, à la magie, à la sorcellerie…

     

    Il n’en demeure pas moins que je partage certaines valeurs sur lesquelles se fondent des croyants, c’est à dire des valeurs humaines faisant état de qualité de relation, d’esprit, d’âme, de conscience, de liberté, de responsabilité, de fraternité, de solidarité, et même de pardon quoique le pardon c’est très difficile, d’engagement de comportement et d’exemple donné, de toutes sortes de questions que l’on peut se poser, en particulier sur le sens même de ce à quoi l’on croit, sur le sens de ce que l’on fait, de ce que l’on exprime… Et qu’à ce titre, je puis fréquenter des chrétiens, des musulmans, que je peux avoir pour amis…

     

    Chrétien, Israélite, Musulman, si tu es poursuivi et persécuté, recherché pour être emprisonné ou tué… Je te cacherais dans ma cave ou dans mon grenier… Mais je ne t’accompagnerai pas, Chrétien, par exemple jusque dans le Sacré Chœur de la butte Montmartre, édifice construit sur le sang des communards de 1871 ; et, Musulman, je déplorerai toujours que tes femmes soient voilées, et, encore, les uns et les autres, chrétiens ou musulmans, ne me parlez pas de glaive, de kalachnikov, de vertu, de morale, de messe, de prosternation le cul en l’air, d’offrandes, de pénitence, de repentance, de signe de croix, de génuflexion, de pas de vache le vendredi, de pas de cochon, de carême, de ramadan… À la rigueur de crèche de Noël oui (mais de préférence dans les maisons, sur des marchés d’artisans, dans les églises, plutôt que dans des mairies)…

     

     

  • Les actionnaires

    Actionnaires

    … Contre les actionnaires, contre les fanatiques religieux, contre les obscurantismes, contre les Poutinistes, contre les voyous, contre les pédophiles… Même combat !

     

    Les belles et opulentes villas des oligarques russes, des princes Qatari et Saoudiens, dans les paysages méditérranéens du Sud Est de la France et de la côte Basque et en d’autres régions de tourisme de luxe, sont une injure à la nature…

     

    Les assemblées d’actionnaires des grands trusts et multinationales de la finance, du marché de la consommation, du tourisme, des loisirs, des équipements ménagers, des technologies du numérique, de l’économie, de la pharmacie, de l’industrie et de l’agriculture, violentent et défigurent le paysage humain…

     

    L’actionnariat tue le salariat, il commence par le réduire, puis une fois réduit il le paye aussi peu qu’il le souhaite, avant de l’exporter là où il le paye encore moins, de le détruire là où il lui coûte trop cher… Afin de réaliser le plus de profit possible et de rémunérer les actionnaires en pourçentages toujours plus élevés… Ce qui convient en particulier aux retraités américains, canadiens, australiens, chinois, indous, allemands…

     

    La société dans son ensemble, les partis politiques se réclamant d’une gauche ou d’une droite modérée, les puissances médiatiques – presse télévision – le « commun des mortels » dont le pouvoir d’achat si malmené qu’il soit n’en demeure pas moins encore relativement satisfaisant si l’on veut… N’en parlent trop guère, des actionnaires, des dividendes… Et « titillés» et incités qu’ils sont par les médias et dans les réseaux sociaux ; les diverses composantes sociales – dont le commun des mortels – ne font état que de sécurité défaillante, de violences au quotidien, d’agressions, d’incivilités… Faisant ainsi assaut de propos « moralisateurs » et tentés de voter pour un parti qui prétend les défendre, restaurer l’ordre, etc. …

     

     

  • Annecy, jeudi 8 juin 2023

    … Ce qui s’est passé à Annecy dans un jardin d’enfants ce jeudi 8 juin au matin, mobilise très largement les médias – presse télévision réseaux sociaux – en bulletins d’information, production de reportages, commentaires etc. … Cela est tout à fait justifié étant donné le caractère absolument monstrueux, horrible, effrayant, de l’attentat commis par ce réfugié Syrien contre des enfants très jeunes et accompagnants, cinq victimes dont trois « entre la vie et la mort »…

    En revanche en ce qui concerne des enfants de prisonniers djihadistes détenus dans des camps syriens, irakiens et kurdes, que la France hésite à faire revenir ; en ce qui concerne des enfants victimes de guerres, bombardements en Syrie, Yemen, bande de Gaza … Ou d’enfants périssant en mer lors de naufrages de bateaux de réfugiés… Ou encore de réfugiés du Moyen Orient, d’Afrique et d’Afghanistan que l’on « installe » dans des camps et des centres d’accueil en Europe, en France, dans de déplorables conditions, et que souvent, les populations locales proches de ces centres d’accueil voient d’un « mauvais œil » ces réfugiés considérés « suspects » voire indésirables… Alors là, les médias s’emparent « en boucle » de reportages, de commentaires, d’informations, de ces « affaires là », ce qui a pour résultat de « faire larmoyer un certain nombre de bonnes âmes », tout à fait hypocritement d’ailleurs puisque ces drames en mer où disparaissent des enfants, puisque ces enfants victimes de bombardements en Syrie, Yemen, Bande de Gaza… Ne touchent personne parmi ces « bonnes âmes compatissantes » de leurs proches, de leurs enfants…

     

    Ce réfugié Syrien auteur de l’attentat commis contre des enfants à Annecy, avait obtenu un statut de réfugié demandeur d’asile, en Suède, en Italie et en Suisse ; mais pas en France où cependant il circulait librement à Annecy…

    Si l’état Français n’a pas accordé le droit d’asile à ce Syrien, c’est bien qu’il y a une raison…

    Je ne « souscris guère » aux critiques de la Commission et Cour Européenne et des Droits de l’Homme et de la Justice, qui stigmatise la France accusée de « manquer à ses devoirs » en matière d’accueil de réfugiés…

     

    Ce réfugié Syrien est un Chrétien de Syrie ; rappelons que les chrétiens de Syrie soutiennent Bachar Al Hassad censé selon eux, les « protéger » des terroristes dont quelques uns de ces terroristes sont des islamistes du djihad…

    Je n’ai donc aucune compassion pour les Chrétiens de Syrie approuvant la politique de répression du dictateur Syrien , pas plus d’ailleurs que je n’ai de compassion pour des islamistes du djihad soit-disant repentis… Le droit d’asile pour ces gens là, est une véritable prise de risque pour les pays européens…

    Donc pas de droit d’asile, pas d’accueil et cela quelque soit la situation dramatique et particulière dans la quelle peut se trouver une personne, homme, femme, enfant, adolescent, venue d’Afghanistan, de Syrie, de Lybie, du Soudan, du Tchad, du Mali, du Ghana, d’un pays d’Afrique de la zone sahélienne…

    « La mort dans l’âme » oui peut-être et même très certainement… À la pensée du sort qui attend ces gens là s’ils ne partent pas de chez eux où leur vie est danger… Mais aussi, à la pensée du risque encouru en les accueillant chez nous, comment accorder confiance ? Comment ne pas avoir peur à la vue d’un « basané cheveux coupés ras petite barbe coiffé d’un bandana » entre autres gens d’apparence « louche » ?

     

    Cet événement aussi tragique et affreux, survenu à Annecy dans un jardin d’enfants, où trois de ces enfants et deux autres personnes ont été poignardés par ce réfugié Syrien « Chrétien de Syrie »… Ne va pas « arranger les choses » question accueil des migrants et statut de réfugié (question ultra sensible depuis déjà plus de dix ans) …

     

    Dans l’état du monde actuel, de la société, en France, en Europe notamment, dans ce qui impacte l’opinion publique lors de drames épouvantables, de violences, de brutalités, d’assassinats… Il y a une « différence » - de fait et comme ancrée dans les mœurs – entre :

    -d’une part si ce drame, si cet attentat nous touche de près ou risque de nous toucher de près à tout moment…

    -Et d’autre part si ce drame, si cet attentat a eu lieu à des milliers de kilomètres de chez nous dans un pays où l’on ne se rendra jamais, ou ne nous atteint pas dans l’environnement proche (familial, de relation) où nous nous trouvons…

    Autrement dit, un gosse mort de froid jeté dans la méditerranée par sa mère serrée entre cinquante personnes entassées dans une barque au large de la Sicile ; un autre gosse tué dans un bombardement en Syrie… On pleure, on déplore, ça fait mal, les médias relayent en boucle, les bonnes âmes compatissantes en font des leçons de morale et d’humanité… Mais ça ne nous touche pas de près !…

    Tandis que des gosses poignardés dans un jardin d’enfant par un réfugié Syrien, ça nous touche de près et ça nous rend encore plus suspicieux, plus inquiets, et nous incite plutôt à ne pas accueillir quelqu’un dont on n’est pas sûr…

     

     

     

  • Les sociétés et civilisations, européenne et autres

    … La société européenne et notamment française, compte de plus en plus, dans ses strates, du citoyen « ordinaire » jusqu’aux élites, parmi les populations qui en font partie ou qui, venues d’ailleurs la rejoignent, d’ennemis déclarés, de contestataires… Mais il faut préciser que ces populations ne rejoignent la société européenne en fait, que dans la consommation, dans le consumérisme…

     

    J’affirme mon appartenance et mon attachement à la civilisation européenne, bien que cette civilisation ait produit au 20ème siècle, deux grandes guerres mondiales d’une épouvantable monstruosité ; bien que du 16ème au 19ème siècle cette civilisation ait produit des guerres de religion, ait été celle du colonialisme en Afrique et en Asie ; bien qu’elle se soit définie « supérieure » et « missionnaire » ; bien qu’elle ait produit des tyrans tels que Napoléon et Hitler…

     

    Les générations venues après 1945, ne sont pas responsables de ce qui s’est passé en Europe et en France du Haut Moyen Age jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale et à la disparition du colonialisme « version 19ème siècle » faut-il préciser… (Le colonialisme existant de nos jours d’une autre manière c’est à dire par la domination économique, politique des grandes puissances multinationales et financières, dont les responsables sont bien sûr les dominants et les décideurs détenant à eux seuls 99 % de la richesse mondaile, mais aussi – il faut le dire- l’ensemble des « consommateurs » que nous sommes pour au moins trois milliards d’entre nous sur cette planète… Et qui, par leur mode de vie « à l’occidentale élargi y compris en Afrique et en Asie » n’en contribuent pas moins à enrichir et à conforter les dominants, les possédants et les décideurs)…

     

    N’oublions jamais que la civilisation européenne est issue de la civilisation grecque et romaine de l’antiquité, et si l’on « remonte encore plus loin dans le temps », de la civilisation Égéenne (-3000 -1200) du pourtour méditerranéen au Moyen Orient et Égypte…

    Cette partie du monde, en gros le pourtour méditérranéen et le moyen orient, étant l’un des trois foyers de la civilisation et des sociétés organisées qui se sont constitués indépendamment les uns des autres, durant le Néolithique succédant au Paléolithique Supérieur… Les deux autres foyers étant l’un celui de la Méso-amérique (Amérique Centrale) et l’autre étant celui situé en Asie (Chine)…

     

    À quelques millénaires près - deux ou trois au plus – voire même à quelques centaines d’années près selon des lieux précis – ces trois foyers de civilisation se sont constitués dans une même période de temps préhistorique soit entre -10000 et -6000 environ…

    Outre les trois foyers principaux connus et identifiés de civilisation humaine, il en existe certainement d’autres, sur le continent Africain, dans les deux amériques, en Asie…

     

    Si, héritier que je suis, tout comme bon nombre de citoyens de pays européens, du monde égéen, du monde grec puis romain… Et ne pouvant nier cet héritage (aussi métissé soit-il devenu au fil des générations)… Il est aussi certain qu’un héritier du monde de la méso-amérique antique et qu’un héritier du monde asiatique antique, ne peut lui non plus, nier cet héritage (aussi métissé soit-il lui aussi)…

     

    Où est la soit-disante supériorité des uns ou des autres ? Les histoires, les environnements, les évolutions, sont différents, à l’origine isolés les uns des autres, puis peu à peu communiquants… Leur destin est commun : celui de se métisser et de se relier, ce qui ne se fait pas sans violence, sans heurts, sans difficultés accrues… Mais aussi dans le principe naturel de relation, d’échange, d’association…

     

     

  • Dans un grand han de heurts

    Cannes 1

    … Dans le grand « han » de heurts en lequel se meuvent toutes les strates en décomposition et en brisures éparpillées de la société autant française que mondiale…

    Dans l’éclat des paillettes, dans la volerie des masques, dans les défilés de robes, de tenues de gala, de coiffures lors des cérémonies de remise de prix…

    Dans les discours engagés et détonnants des lauréats qu’applaudissent jurys et public « branché »…

    Là où s’invitent, nombreux devenus, tous les héros de la saison sur les planches, sur les ondes, sur les murs à perte de vue où tout le monde tague s’existe s’affiche se storyse se selfise…

    J’en demeure à ces émerveillements au détour de quelque visage entrevu, au détour de quelque petite bestiole aperçue sur un brin d’herbe, au détour de tout ce qui me fait rêver…

    J’en demeure à ces émerveillements qui depuis ma toute petite enfance ne se sont jamais décolorés…

    Et avec lesquels un jour je m’envolerai dans les étoiles…

     

     

  • Festival de Cannes 2023

    … Ayant suivi samedi 27 mai 2023 de 20h 30 à 21h15, sur France 2, la cérémonie de clôture du festival de Cannes 2023 ; j’ai été « assez surpris » par la prise de position dans son propos, « résolument et ostensiblement engagée » contre un gouvernement ou un régime en place, de la part de Justine Triet lors de la remise de la Palme d’Or…

     

    Même si j’adhère quasi entièrement au contenu du discours de Justine Triet, notamment en ce qui concerne la « marchandisation de la Culture soutenue par un gouvernement néolibéral cassant l’exception culturelle française » (ce qui est vrai sauf que – il faut le dire – le monde du Cinéma bénéficie d’aides et de subventions de la part de l’état en France) … Il n’en demeure pas moins que, dans le monde de l’Art, de la création, du Cinéma, du Théâtre, de la Littérature, de la musique et de la chanson, « devrait s’imposer »en tant que règle ou principe, l’idée selon laquelle le monde de l’Art, de la création, du Cinéma, du Théâtre, de la Littérature, de la musique et de la chanson, ne peut que se démarquer totalement de tout régime, de tout système, de tout ordre sociétal convenu , de tout gouvernement en place, et cela même dans une indépendance et liberté d’esprit, en l’absence de tout conditionnement de pensée, de tout ce qui doit se croire et se savoir en vertu de ce qui prévaut dans la société d’une époque donnée (en l’occurrence notre époque actuelle avec ses ordres d’opinion sur les réseaux sociaux et dans la rue)…

     

    Ainsi, ce n’est point la place d’un lauréat ou d’une lauréate recevant un prix de distinction pour son talent, son mérite, la qualité de sa production ; de « prendre ouvertement et ostensiblement position » contre un régime, contre un gouvernement, contre un ordre en place, contre un système… D’autant plus que ce gouvernement, que cet ordre en place tel qu’il est, que ce régime, laisse en toute liberté s’exprimer ce lauréat, cette lauréate, dans la contestation, dans la critique… Ce qui ne serait point le cas par exemple en Russie, en Chine, dans un pays de régime de dictature, non démocratique…

     

    Un opposant, un résistant, un anarchiste même… S’il doit choisir entre deux voies lors d’un dépôt de bulletin de vote dans l’urne, ne peut qu’en son for intérieur, au plus profond de ce qu’il ressent et du regard qu’il porte en lui, « opter » - à défaut de ce qu’il voudrait un jour voir s’instaurer selon ses rêves et ses aspirations – pour un gouvernement, pour un ordre, pour un système qui lui laisse la possibilité d’en dire du mal, de le critiquer, de le condamner, de le juger, ce gouvernement, cet ordre, ce système…

     

    Vivre dans un pays, aussi mal dirigé qu’il soit, dans une société aussi déliquescente et démisionnaire qu’elle soit, mais dans un pays « encore libre même d’une liberté conditionnée », mais où l’on ne risque ni la mort ni la prison ni la torture, à cause de ce que l’on exprime… Est préférable, toujours préférable, à vivre dans un pays où l’on risque à tout moment d’être emprisonné ou torturé ou tué – pendu ou passé par les armes – à cause de ce que l’on exprime…

     

     

    De même que lors d’une cérémonie de clôture de festival de Cannes, un artiste, une vedette de la chanson et de la musique, lors d’une campagne d’élection présidentielle, ne doit pas s’afficher en soutien dans un grand spectable, pour tel ou tel candidat : ce n’est point là sa place, sa véritable place ne pouvant être que celle de la création, de la production d’œuvres « dérangeantes » ou singulières, purement personnelles dans le regard porté et exprimé…

     

     

  • Débats publics à la radio

    … Sur RTL, RMC, SUD RADIO entre autres stations de « grande écoute » notamment entre 11h et 14h, lors d’émissions de débat public au cours desquelles sont invités à s’exprimer, des auditeurs, sur des sujets « brûlants » d’actualité en général des « sujets sensibles »… Il est souvent question depuis plusieurs semaines, d’immigration, et il « va sans dire » que les prises de parole sont des « prises de bec », et se poursuivent dans d’épuisantes et violentes polémiques entre les « pour » les « contre », les « inquiets », ceux et celles qui ont peur de « ces autres venus d’ailleurs », de culture, de mode de vie, de religion différente, considérés inassimilables, opposés à nos valeurs, vivant en communautés…

    Tout cela, il faut dire, sur fond d’islamisation, d’extrême droite, de violences et agressions au quotidien, d’incivilités, dans les « cités », dans les quartiers, partout en France dans les lieux de forte densité démographique et de diversités de « types de population »…

     

    À vrai dire, l’immigration « massive » à laquelle on assiste depuis deux ans en France et en Europe, n’est encore à l’heure actuelle, que celle de « flux circonstanciels », tels les flux qui se sont succédés au fil des âges, des siècles, partout dans le monde ; les « problématiques » demeurent à peu près les mêmes que celles dont on parle aujourd’hui…

     

    Mais dans les années qui viennent, en ce siècle de densité démographique accrue, de calamités climatiques, de régions de notre planète dont les ressources en eau et en alimentation s’épuisent, de sols qui deviennent improductifs ou stériles ; régions de plus en plus impactées par le changement climatique et qui s’étendent au-delà de leurs limites « normales », il est certain que les flux migratoires vont s’intensifier, depuis les régions et pays impactés vers les régions et pays « moins affectés » (qui, soit dit en passant, le seront aussi, affectés)…

     

    En conséquence nos « modèles actuels de société », notre mode de vie, de consommation, les cultures millénaires qui sont les nôtres depuis l’antiquité grecque et romaine, tout cela va « voler en éclats » (l’on assiste déjà au début de l’ « éclatement »)…

     

    Aussi, ce combat qui est celui mené pour « sauver ce à quoi on tient » en face des « invasions barbares » est, soit « perdu d’avance », ou n’aura plus aucun sens, sur un « navire Terre » qui est train de sombrer et, sur lequel on « fait encore la fête, on danse, on bouffe, on « vaque à ses dadas » sur les ponts et avant ponts – promenade – galeries marchandes – salles de jeux, que les flots ne submergent pas encore…

     

    Alors bien sûr, sur ces « pont-promenade – galeries marchandes », les passagers de troisième et quatrième classe au milieu de leurs couffins dans les entreponts où il est devenu impossible de rester, ne sont pas les bienvenus ! …

     

     

     

  • Manque d'eau dans plusieurs villages en France

    … L’eau, au robinet dans les habitations, aux fontaines et dans les canalisations (réseau de distribution), n’arrive plus dans quatre communes des Pyrénées Orientales : Corbère, Corbère les Cabanes, Saint Michel de Llotes, Bouletermère… Ainsi que dans une centaine de villages en France lors de périodes de sècheresse en été ou durant 5 ou 6 mois dans d’année…

    L’on pourrait imaginer – et « mettre en pratique » - une décision par arrêt préfectoral dans les départements les plus impactés par le manque d’eau non seulement potable mais aussi pour les usages de la vie courante (cuisine, vaisselle, toilette, laver le linge, etc.)… Obligeant les possesseurs de piscines à laisser pomper et récupérer dans des camions citernes la totalité du contenu de leur piscine…

    Dans les années 50 lorsque les cabinets se trouvaient dehors, dotés de fosses sceptiques fermées qu’il fallait périodiquement vider, passait tous les trois mois environ ou selon des durées variables du fait de l’utilisation fréquente ou moins fréquente des cabinets extérieurs à la maison, le camion citerne « pompe à merde » en général un camion citerne de maraîcher…

    L’on pourrait en faire autant avec la flotte des piscines de tous les possesseurs de piscines !

     

    Petite anecdote :

     

    En 2007 mon voisin Portugais, à Tartas dans les Landes, Fransisco, ayant vécu jusqu’à 30 ans dans la région de Porto sous Salazar, lorqu’il a acheté la maison voisine de la mienne, le premier travail de transformation qu’il effectua, consista à « boucher la piscine » en l’enterrant sous les tombereaux de terre qu’il fit venir…

    À l’origine il y avait en effet une piscine devant la maison, qui fut successivement occupée par deux familles avec enfants…

    Fransisco avait bien plusieurs petits enfants qui vivaient avec leurs parents en région parisienne, mais les fils et filles de Fransisco ne venaient que très rarement (au mieux une fois par an en été durant une semaine)… Alors Fransisco trouvait « inutile » la piscine (ainsi que Salomé sa femme) et s’empressa-t-il aussitôt acheté la maison, de « boucher la piscine » et de « planter des patates » à la place !

    Ayant été témoin du travail effectué par Fransisco pour « boucher la piscine », j’ai ri et applaudi vivement à cette initiative, et proposé à Fransisco, mon aide pour les travaux de terrassement…

     

    … Vous m’avez compris : je n’ai jamais eu et n’aurai jamais, de piscine dans mon jardin !

     

     

     

  • La Toile, espace de liberté

    … De tout ce qui est dénoncé fustigé, désapprouvé; de tout ce à quoi l’on n’adhère pas, et qu’à sa manière on dénonce, fustige, désapprouve et ne suscitant pas d’ adhésion, exprim é tel quel à sa manière…

    De tout ce qui met en colère…

    De cet « ordre d’opinions, de comportements, de productions du genre storie’s et scoops du jour d’un tel/d’une telle sur la Toile, de déversements de vie privée, de tout ce qui est d’ordre personnel, intime (relations de couple, relations entre proches, problèmes de santé, exposition – même partagé – de déboires, de peines de cœur… De photos de famille notamment avec ses enfants »)…

     

    Oui, de tout cela pouvant être évoqué, dont on peut se moquer, que l’on peut caricaturer, de toute une littérature déjantée et qui parfois dérange ou incite davantage à zapper qu’à lire…

    Il n’en demeure pas moins qu’il n’y a « de leçon de morale » à donner à personne, absolument personne…

     

    La toile toute entière est un mur infini sur lequel tout peut être tracé, tagué, exposé, raconté en mots et en images, par tout un chacun sur cette planète…

    Colère, dénonciation, non adhésion à un ordre d’opinions et de comportements consistant à « faire comme tout le monde » parce que c’est « de mode ou de l’air du temps » ou parce que « ça en jette », ça émeut et c’est plébiscité par des likes et des partages… Oui…

    Mais « moraliser »… Non…

     

    La Toile est un espace de liberté totale, un espace où tout peut être produit, visible, quelle que soit la forme, la présentation, le contenu, le pire comme le meilleur, le beau et le laid, l’ordinaire et le singulier…

     

    S’il doit y avoir une « morale », cette « morale » ne peut-être faite que « d’indépendance d’esprit », de « liberté en soi » en face de tout ce qui est visible et auquel on n’adhère ou n’adhère pas, sur lequel on porte son propre regard, un regard parvenant à se libérer de ce qui le voile, le fausse, l’obscurcit, le conditionne…

     

    Les « storie’s », les « scoops du jour », si t’es de droite ou de gauche, si tu fais 10 fautes d’orthographe dans un texte de dix lignes, si tu causes « patates/salades/le monde qui va mal/la météo/ta dernière croisière/et tant d’autres choses de ta vie qui court… Le MUR il est à toi comme il est à tous…

     

    Sera reconnu ce qui doit être retenu dans tout ce qui paraît, bien que ce qui sera reconnu et retenu ne le soit pas forcément au moment où ce sera vu…

     

     

  • Le retour de Bachar Al Assad sur la scène internationale

    … Cette ordure, cette pourriture, cet assassin, ce tortionnaire, ce paria, cette crevure de Bachar Al Hassad, le président dictateur Syrien ; l’un des personnages les plus sanguinaires et les plus décriés de l’Histoire (l’égal d’Hitler sinon pire) vient d’être réintroduit dans la Ligue Arabe depuis le 7 mai 2023, et a été présent au Sommet de la Ligue Arabe qui s’est tenu à Jeddah en Arabie Saoudite…

     

    La Ligue Arabe regroupe 23 pays, en gros tous situés dans la partie nord de l’Afrique, et au Moyen Orient :

    La Transjordanie, la Jordanie, le Liban, la Syrie, l’Arabie Saoudite, l’Egypte, l’Irak, le Yemen, la Lybie, le Soudan, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, le Koweit, le Bahrein, les Emirats Arabes Unis, Oman, le Qatar, la Mauritanie, la Somalie, la Palestine, Djibouti et les Comores…

     

    Pays qui, soit dit en passant, sont quasiment tous, des pays de religion musulmane… Et… N’ont pas pris position nette dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie– ou même pour certains, soutiennent tacitement si ce n’est ouvertement – la Russie de Vladimir Poutine…

    Il n’y a rien de bon à attendre pour l’avenir du monde (dans les prochaines années) avec ce retour du président Syrien sur la scène internationale, en particulier depuis le 24 février 2022, début l’agression de l’Ukraine par la Russie, et plus généralement avec tous ces conflits qui ensanglantent le Moyen Orient (Syrie, Yemen, Liban, et quelques pays Africains dont le Soudan…

     

    Rappelons que la Ligue Arabe avait exclu le régime Syrien fin 2011, pour sa répression féroce et brutale d’un soulèvement populaire.

    Compte tenu du « poids » que représente, sur le plan diplomatique et relations internationales ( et commerce, marché de l’Energie, ventes d’armes, économie, « réal-politique » ces 23 pays de la Ligue Arabe (dont les plus puissants et influents sont l’Arabie Saoudite et le Qatar), le retour de cette ordure de Bacahr Al Hassad sur la scène internationale, est une « très mauvaise nouvelle »…

     

    Et, la « considération puante, d’une hypocrisie crasse » des « forces de l’Ordre du monde version Occident ( qui d’un côté condamnent le régime Syrien mais d’un autre côté traitent ou acceptent de traiter avec Bachar Al Hassad ) est absolument révoltante !

     

    Pendant que l’on traite avec cette ordure, avec cet assassin, ce massacreur de Bachar Al Hassad, que de surcroît au nom d’une « réal-politique » on respecte, visite, invite… Ce sont toutes les plus grandes violences du monde dont en particulier celles perpétrées contre les Juifs (l’antisémitisme), et celles, aussi, perpétrées par les fanatiques de l’Islam… Qui vont et viennent partout dans ce monde qui « marche sur la tête » et pourrissent la vie au quotidien, de centaines de millions de gens , toutes ces violences oui, que l’on ne combat pas vraiment mais auxquelles on adhère implicitement via les médias et les réseaux sociaux ; ce sont encore ces « indésirables », ces « jeunes des cités », ces immigrés, ces désobéissants jugés trop turbulents, ces « vélos à sale tête qui font aboyer les toutous féroces derrière les clôtures » que l’on poursuit, que l’on traque, que l’on exclue… Tout cela alimentant une « haine mal ciblée » (et donc pas une haine ciblée sur des ordures et assassins tels que Bachar Al Hassad) ! …

     

     

  • Les cloches qui sonnent... Ou ne sonnent pas

    … En ce printemps 2023, sur les plateaux des principales chaînes de télévision, notamment sur les chaînes d’information en continu BFMTV, LCI, CNEWS, mais aussi sur les réseaux sociaux, l’on nous bassine à longueur de journée avec l’extrême droite avec en « arrière plan » le parti du Rassemblement National de Marine Le Pen…

    Et « dans la foulée » l’on nous bassine en même temps afin de « faire bonne mesure » avec l’extrême gauche en laquelle on fait « par extension » entrer le parti de La France Insoumise de Jean Luc Mélenchon…

    L’on rend responsables, initiateurs et activistes ces « extrêmes » agités tels des épouvantails, de toutes les violences, attentats, agressions à l’encontre d’élus de la République, de collaborateurs, membres de la famille, amis et proches de ces élus ciblés ; à l’encontre également de détenteurs de l’autorité publique, de maires, de professeurs d’école, de collège et de lycées, et jusqu’à même des personnes qui, dans l’espace public, sur les réseaux sociaux (avec ou sans avatar et pseudo donc en leur vrai nom ou pas) osent s’exprimer librement (trop librement au dire de certains contempteurs affiliés à « l’Ordre ambiant » …

    Mais… « Silence radio » des médias et des télés, et de « l’Ordre ambiant » sur la « racaille couteau entre les dents », sur les déséquilibrés – sexuels et autres notamment sur les pédophiles ; sur les voyoux en godaces à 300 euro, sur les agresseurs et prédateurs de toutes sortes qui ne sont pas loin s’en faut les plus démunis de la société française, sur les « petits caïds du coin qui terrosisent les gens dans les cités », qui eux tous, ne sont ni d’extrême droite ou gauche ni de rien d’autre que « leur pomme et le profit qu’ils tirent de leurs victimes »…

    Cependant, il faut dire aussi que ce « silence radio » n’en est pas tout à fait vraiment un, puisqu’il est tout de même audible de ce « fond sonore » qui est celui de la violence générale et diffuse, de la société française dans son ensemble…

    Au fond, cette sonorité ambiante permet de justifier tous les épouvantails agités…

    Le « silence radio » qui en est vraiment un, c’est celui qui « passe sous silence » les exactions, les prédations, les dominations, les arrogances des puissants et des grands possédants, des dirigeants de multinationales de l’économie de marché, des trafiquants, des « gangsters autorisés », de toute la « racaille de haut vol » en somme… (le vrai danger vient de là, de cette « racaille de haut vol »)…

    Et à ce vrai danger s’ajoute et s’étend du haut en bas de la société française, l’obscurantisme religieux d’un Islam politisé et protégé par l’Ordre ambiant, qui nous menace de mort (et à défaut de nous occire nous promet la « damnation éternelle dans les feux de l’enfer »)…

    Enfin, il en est un autre, de « silence radio », tout aussi patent, présent, qui ne fait jamais état de ce qui, en France, dans notre région, dans notre ville ou village, dans nos quartiers d’habitation, dans nos familles, fonctionne, « va bien ou est heureux à vivre » et dont les acteurs sont les gens de bonne volonté…

     

     

  • Le "zappage" de la pensée individuelle

    … Rudolf Steiner, philosophe et pédagogue Autrichien, né le 27 février 1861 et mort le 30 mars 1925, auteur de plusieurs ouvrages de réflexion ; en son temps entre la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle, annonçait qu’après l’an 2000, disparaîtraient la pensée et la réflexion individuelle sous la pression, de plus en plus accrue dès l’an 2000, des opinions publiques fabriquées, des ordres dominants marchands et diffuseurs de « prêt à penser »…

     

    C’est effectivement ce à quoi nous assistons en ces années présentes du premier quart du 21ème siècle : un recul, une quasi « mise à l’index », ou du moins un « zappage » de la pensée et de la réflexion individuelle… Sous la pression des puissances médiatiques, presse, audiovisuel, internet, réseaux sociaux, sous la pression des gouvernements autoritaires (Turquie, Russie, Chine, Iran, Qatar, Emirats, Syrie et d’autres encore) et même des gouvernements dits « démocratiques » d’Amérique du Nord et d’Europe…

    Et à toute cette pression exercée par les ordres dominants, s’ajoute la pression de la société de consommation, de l’individualisme, des religions, des communautarismes et des minorités contestataires agressives bénéficiant de complaisances… Tout cela contribuant à ce que s’instaurent dans les pays dits « libres », des régimes de dictature, voire d’extrême droite, prétendant « faire le ménage et apurer »…

     

    En somme, en ce premier quart du 21ème siècle, ce n’est point la « période idéale » pour les artistes, les rêveurs, les créateurs, les poètes, les penseurs, ne pouvant plus compter sur des « découvreurs de talents » qui n’existent plus du fait de leur remplacement par les marchands, et du fait aussi, que sur internet et sur les réseaux sociaux, ce sont les « like », les « followers » et les « partages » qui font les « vedettes », les « héros du jour ou de la saison », le « vent bien en poupe » … À l’exception de quelques artistes dont les œuvres se vendent par millions de dollars ou euros, de quelques « grands auteurs » dont les livres se diffusent en 40 langues et en dizaines de millions d’exemplaires…

    Bien plus que la valeur réelle des œuvres, c’est la valeur côtée sur les marchés par les courtiers, les antiquaires, les financiers, les critiques d’art, les fonds d’investissements, les banques privées, et des maisons telles que Sotheby’s et Christie’s, qui définit et fixe le prix que devront payer les acheteurs les plus fortunés de la planète…

     

    Merde à toute cette chienlit de productions qui ont « le vent en poupe », à tous ces élus des scènes les plus en vue, à tous ces personnages tels que rappeurs, comédiens, producteurs d’albums, écrivains médiatisés, invités de « plateaux télé », plébicités, applaudis, faisant la Une des réseaux sociaux… Merde à tout ce qui « clingue et bingue » sous les lumières vives des spots et sous les effets technologiques de scène !

     

    … Étant donné les ouvrages dont Rudolf Steiner est l’auteur ( Mystique et Esprtit moderne, la Science de l’Occulte, entre autres ) ; et les disciplines dans lesquelles il a exercé ( théosophie, occultisme ), et ses dérives sectaires… Et, n’étant point – très loin s’en faut – un « adepte » de mysticisme, de sciences occultes ni de ces philosophies du spiritualisme… (j’ai tout cela en horreur)… J’ai été très surpris que Rudolf Steiner puisse faire état dans ses textes, de ce qu’il annonce au sujet de la disparition après l’an 2000, de la pensée individuelle… Alors que dans la teneur de ses ouvrages et dans sa pensée il faut le dire plus proche de celle d’un « gourou » que d’un « maître à penser, il ne semble guère porté à promouvoir la réflexion et la pensée individuelles !

    C’est en effet, assez étonnant !

     

    En revanche, en ce qui me concerne, j’ai parfois évoqué dans mes écrits, le recul de la pensée et de la réflexion, sous la pression dominante des apparences, des effets immédiats produits, des raccourcis de pensée et de jugement, des opinions publiques relayées…

    Cela dit, je me pose cette question : qu’est-ce vraiment qu’une « pensée individuelle » ou, autrement dit : une pensée qui nous vient est-elle « si individuelle que cela » ? Et : « que vaut cette « indépendance d’esprit », cette liberté que l’on prend dans des propos, dans des écrits dont on fait part autour de soi (losque c’est le cas) ?

     

    Et, n’y a – t -il pas aussi, dans la complexité actuelle, accrue, du monde en lequel nous vivons… Ambiguité entre « pensée individuelle » et « pensée découlant d’une opinion des autres (ou de quelques autres en particulier) ?

     

    Je me pose en quelque sorte la question de la sincérité de ce que l’on dit, écrit, partage, diffuse, porte à la connaissance des autres… (Sincérité, il faut le dire, assez souvent davantage dans l’apparence que dans la réalité)…

     

    Nous sommes, beaucoup d’entre nous « bourrés de contradictions » … Comment, de quelle manière peut-on gérer ces contradictions ?

     

    La seule réponse que j’ai trouvée jusqu’à présent, c’est celle qui se fonde sur la bienveillance, sur la mansuétude, sur la bonté, sur (comme je dis) : « tirer le fil de la pelote le plus loin possible en dépit des nœuds sans que le fil se rompe, le plus loin possible vers le début du fil »…

     

    Mais à la bienveillance, à la mansuétude, à la bonté, doivent être associés une certaine dureté, une certaine intransigeance ou fermeté, et de la loyauté… (C’est la seule réponse que j’ai pu trouver)…

     

     

     

  • Imaginaire en déroute

    Un éléphant se balançant sur une toile d’araignée

    Un fauteuil volant pour handicapé

    Des chaussures à assistance électrique pour la marche

    Une vache bleue vedette du marché aux bestiaux

    Une araignée géante carnivore en face d’un intellectuel acculé au fond d’une passe sans issue

    Une île dans le ciel

    Une excursion en bus amphibie sous plateforme sous-marine…

    … Que reste-t-il de notre capacité à imaginer lorsque se substituent à ce que dans sa tête on invente, les storie’s et les selfie’s et les scoops du jour que nous exposons sur Instagram, tout le prêt-à-rêver des séries télé, tout le prêt-à-savoir en un clic, de Google et d’Opéra News ; tout le prêt-à-réaliser par ChatGPT ?

    Que reste-t-il dans les vies au quotidien que nous menons dès notre enfance, d’un imaginaire que nous avons laissé disparaître dans les galeries marchandes ; d’un imaginaire que nous avons laissé battre à la course par tous les prêt-à-rêver, tous les cent-balles-dans-le-dada, tous les hochets, tous les tours de manège, tous les modes d’emploi standardisés , mis à notre disposition dans la grande Cité du 21ème siècle ?

     

  • Exit les grandes avancées sociales

    … Les grandes avancées sociales, souvent accompagnées de révolutions, ayant amené des changements importants améliorant la vie des gens, renversé des monarchies, des régimes autoritaires, bousculé les privilégiés ; se sont, dans l’Histoire, toujours produites lorsque les populations dans leur immense majorité, vivaient dans des conditions difficiles, de précarité, de misère, la faim au ventre…

    Ce qui fut par exemple le cas en 1789 en France, puis, plus récemment en 1936…

    Il y a en effet une différence dans le quotidien des gens, avant 1936 et de nos jours depuis la fin du 20ème siècle…

    Aujourd’hui les frigos et les congélateurs sont pleins, les gens sortent des supermarchés en tirant des caddies débordant de produits de consommation, tout le monde à chez lui toilettes, salle de bain, eau courante, les vide – greniers (fort nombreux et fréquents) regorgent de tout ce dont on veut se débarraser… Comment voulez-vous qu’une révolution, que de grandes avancées sociales puissent se faire ?

    Les dominants et les décideurs et leurs alliés des divers gouvernements en place, ainsi que tous les bénéficiaires du « Système » ont « trouvé le filon » avec le « consommable à gogo », l’accessibilté de tout à tous, ce qui fait les profits, les dividendes pour une minorité en extension, de demandeurs de produits et services plus nombreux qu’autrefois et pouvant « mettre cent balles dans le dada » et même, faire que le dada branle quand même sans mettre de pièce ! »

    « Résultat des courses » : ce ne sont ni les manifs (et « manoufs ») qu’on fait, ni ce qu’on dit sur les réseaux sociaux qui va « changer quelquechose » !

    Aussi, la gauche qui ne fait plus recette, se fracture et disparaît ; la Le Pen qui monte en flèche, c’est à ça qu’on assiste !

     

     

  • ordre établi et contestation

    … Il est difficile, inconfortable et « hors-venu » dans le monde actuel, d’être et de se sentir en marge de l’ordre établi et en même temps d’être et de se sentir tout aussi en marge de diverses contestations…

    Jadis, dans un monde qui était et avait été toujours difficile pour une très grande majorité de personnes, en France et de par le monde, la contestation, dans ses expressions, dans ses mouvements, était « naturelle » en ce sens que ce qui la justifiait, était, pour un grand nombre de gens, de se soustraire aux dominations (des maîtres, des représentants de l’autorité, des princes, des rois, des possédants de la terre et des capitaux)…

    Dans le monde actuel, si la contestation existe encore – et persiste - « dans son sens naturel », elle est et devient de plus en plus déviée de son sens naturel en ce sens qu’elle tend à imposer de nouvelles dominations par des menées de « chiens enragés » en meutes…

    Et, ces « chiens enragés » se mouvant en meutes et renversant les poubelles, ne sont-t-ils pas lâchés (mais contrôlés) par les « grands merdeux » de l’économie politique, des mafias, des réformismes complaisants, de l’économie de marché, du totalitarisme bancaire et financier (qui, d’ailleurs, écrase les états) ? …

    Si l’ordre établi « offre » le spectacle de la pourriture argent, les contestations « offrent » le spectacle des poubelles renversées ; autant dire que, du côté de l’ordre établi et du côté des contestations, ça pue autant…

     

    … Les « chiens enragés », sont par exemple, ces groupuscules « écolo-terroristes » menant des actions d’une extrême violence, qui s’en prennent à des personnes et aux biens de ces personnes ; ce sont les « anti avortement » qui investissent, saccagent des cliniques, des blocs opératoires où l’avortement est pratiqué, agressent les médecins officiant dans ces cliniques et blocs opératoires… Ainsi que des fanatiques religieux, et plus généralement, tous les groupes organisés, tout aussi fanatiques et résolus à mener des actions de destruction et d’attaque à des personnes…

     

     

     

  • "Voyager" avec Échappées belles

    … Nous ne voyons et percevons du monde, des différents pays de notre planète, ainsi d’ailleurs que des contrées, des régions et même parfois du village ou du coin d’à côté, proche de chez nous ; que ce que nous en savons, selon une vision que l’on se fait par ce qui nous est montré, présenté, raconté, que nous n’avons pas de nous-même vu et n’y ayant jamais séjourné…

     

    Et cette vision que nous nous faisons, s’établit presque toujours, selon des images, selon des informations reçues, incomplètes, déformées ; ou bien dans cette vision, entre pour une part dominante, tout ce qu’il y a de déplorable, de désagréable, d’inquiétant, de sombre, de peu rassurant, de contraire à nos valeurs et à notre culture, des gens qui vivent ailleurs et de leurs modes de vie…

     

    « Voyager » en regardant le samedi soir « Échappées belles », a au moins le mérite de « déconstruire » cette vision des différents pays de notre planète, des gens qui y vivent, de leur mode de vie, de leur culture, de leur société, cette vision que nous nous faisons habituellement, emplie de tout ce qui la trouble, de tout ce qui nous effraie…

     

    Mais « voyager » avec Échappées belles, ce n’est pas « galérer pour acheter sur internet un billet d’avion au moindre coût possible ou dans les conditions les plus avantageuses et économiques ; pour une réservation d’hôtel ou d’hébergement, une location d’appartement, de maison, de véhicule, etc., pour des formalités administratives, obtenir un visa, passer par de nombreux points robotisés et normalisés de contrôle de police, de douane… Ce n’est pas débarquer dans un aéroport de New Dehli, de Los Angelès, de Sydney ou de Shangaï, où personne ne vient d’accuellir, te guider et où tu dois te « démerder » par tes propres moyens – déjà acheter une carte SIM pour ton smartphone, te rendre à une station de taxi ou de bus (le taxi, au moins te conduira à l’endroit dont tu donnes le nom et l’adresse au chauffeur, alors que pour le bus il te faut rechercher la ligne à emprunter – bonjour si les inscriptions sont en arabe ou en chinois)…

     

    Sûr, « voyager » avec Échappées belles ce n’est pas être confronté à quelque difficulté que ce soit, de trajet, de transport, de séjour sur place, de formalités, de contraintes, etc. …

     

    « Voyager » avec Échappées belles, cependant, ou voyager au sens vrai du terme en se rendant dans un pays (mais autrement qu’en voyage de touropérator) c’est « comprendre comment le monde fonctionne et de quoi sont faits les gens, dont nous n’avons pas idée autrement que ce que nous en savons pour l’avoir appris par ouie-dire ou l’avoir imaginé davantage en mal qu’en bien…

     

     

  • Week end prolongé du 28 avril au 1er mai 2023

    … Si, pour ce week end prolongé, de trois jours, avec le lundi 1er mai, en 2023, et en y ajoutant le vendredi 28 avril du fait des entreprises et administrations pratiquant la semaine en quatre jours du lundi au jeudi ; environ dix millions de Français partent de chez eux afin de se rendre, les uns en résidence secondaire, les autres en séjour d’agrément – en hôtel, location, chambre d’hôtes, camping – et seront présents en voiture sur les grands axes de circulation, ou opteront pour un aller retour en train, voire en avion… L’on peut penser que la mobilisation annoncée et qualifiée d’« historique » des manifestations, défilés et rassemblements lundi 1er mai par les centrales syndicales, ne sera pas aussi forte, aussi massive…

    Et que des cortèges de centaines de personnes en vacances durant trois jours, par exemple à Biarritz, Capbreton, Collioures, Royan, La Rochelle, La Grande Motte – ainsi que dans d’autres villes de grand tourisme – ne vont pas se former ce lundi 1er mai 2023, avec bon nombre de manifestants brandissant des pancartes, coiffés d’une casquette CGT ou CFDT… D’autant plus que ce lundi 1er mai est forcément le jour du retour, notamment pour les plus éloignés de leur domicile…

    La réalité, pour tous les Français de 25 à 40 ans (et à plus forte raison pour leurs enfants) de ce que sera le monde du travail en 2050 lorsqu’ils seront âgés de plus de 50 ans et devront travailler jusqu’à 64 ans, est à « mille lieues » de la réalité telle qu’elle est, du monde du travail en 2023…

    Il faut croire qu’ils n’ont pas présent à l’esprit, ces millions de gens partant en week end du 1er mai, ce que risque d’être le monde du travail en 2050… Sinon, quitte à être revenus chez eux dimanche soir 30 avril, ils seraient oui, présents à la manifestation du 1er mai dans la ville où ils vivent et travaillent…

     

     

  • Regard dans les yeux

    … « Peut-on imaginer plus grand miracle que celui qui a lieu lorsque nous nous regardons dans les yeux les uns les autres l’espace d’un instant ? « 

     

    [ Henry David Thoreau, Walden ]

     

    … Certes, dans l’espace d’un instant, si bref, si fugitif – même si cet instant est comme un « petit espace d’éternité », ce regard dans les yeux les uns les autres ne nous réunit pas dans les « vingt-mille lieues de nos vécus, de nos écritures, de nos passions, de nos attentes, de nos quêtes d’un ailleurs et d’un autrement, tout cela étant impossible à faire passer en un instant si bref… Mais nous réunit dans cette soudaine, furtive et réciproque conscience aiguë de nos existences respectives… Et c’est sans doute là le « miracle » : cette conscience aiguë de l’existence de l’autre, une sorte, en somme, de « coup de foudre » entre deux ou plusieurs êtres, et donne à chacun regardant l’autre dans les yeux, l’impression de se connaître depuis toujours… Alors même qu’à peine une minute plus tard, nous nous éloignons l’un de l’autre, les uns des autres, nos routes et nos destins étant différents, et que nous ne nous reverrons jamais…

     

    Ce qu’il reste de cet instant où nous nous regardons dans les yeux, c’est la trace que ce regard laisse pour un temps ou pour toujours, et qui nous accompagne, même si dans la trace il n’y a que de l’imaginaire…

     

     

    Nous ne sommes jamais autant réunis que lorsque nous nous regardons les uns et les autres dans les yeux…

     

    Dans des manifestations contre ou pour ceci ou cela, dans ces longs défilés et de marche dans la rue ; dans des opinions publiques partagées et relayées, dans des cérémonies, dans des spectacles où l’on rit tous ensemble, dans les dîners de famille, dans les assemblées dont on fait partie, de personnes… Nous ne sommes réunis qu’en apparence, dans des préoccupations qui nous sont communes, dans des échanges en lesquels le regard porté sur l’autre et que cet autre nous porte, n’est pas présent… Ou s’il l’est, présent, il ne nous réunit pas, il nous regroupe, nous accole, nous apparente, nous fédère, nous assortit… Ce qui n’est pas la même chose que de nous réunir…

     

     

  • Une point de désaccord que j'ai avec Victor Hugo, dans ce poème dont je cite un extrait :

    « C’est d’être un alchimiste alimentant la flamme

    Sous ce sombre alambic que tu nommes ton âme

    Et de faire passer par ce creuset de feu

    La nature et le monde et d’en extraire Dieu »

     

    [ Extrait de « À Mademoiselle Louise B - Sagesse » ]

     

    … Très beau, certes…

    Mais… « d’en extraire Dieu », ça me dérange, ça me fait ruer dans les brancards…

    Bon, il faut dire que du temps du vivant de Victor Hugo, l’immense majorité du peuple Français notamment dans les campagnes, « ne voyait, ne pensait, n’expliquait les choses, que par Dieu, que par ce qu’enseignait l’Église (Le catholiscisme apostolique et romain)…

     

    Je rectifie « à ma façon » ce vers « la nature et le monde et d’en extraire Dieu » : la nature et les gens de bonne volonté et d’en extraire la beauté du monde… (Bon, c’est vrai, « ça piète pas ! »)

     

    … Petite anecdote à propos de Victor Hugo :

     

    C’était – il faut le dire- Victor Hugo, un « tombeur de dames » (c’est fou, d’ailleurs, ce que les Grands Écrivains, les Grands Auteurs, ont la cote avec les dames, notamment les très jeunes femmes, surtout lorsque ces grands auteurs et écrivains ont « pris quelque âge » devenus « rassis » et « chenus » et ont des visages à inspirer des sculpteurs célèbres !)… (rire)…

     

    Un jour, Victor Hugo circule en calèche au bois de Boulogne. Il rencontre Louise Michel (plus jeune que lui à l’époque) qui, à pied, revient à son domicile assez éloigné du bois de Boulogne… Il propose à Louise Michel (qu’il soutenait dans son combat contre l’injustice et la misère) de la ramener chez elle dans sa calèche. Louise Michel monte dans la calèche, à côté de Victor Hugo. Au bout d’un kilomètre, voilà-t-il pas que Victor Hugo, alors « bien rassis et bien chenu » pose l’une de ses mains sur la cuisse de Louise Michel… « Ni une ni deux », Louise demande aussitôt à Victor « descendez moi ici, je continue à pied »…

     

    ( À noter qu’un anarchiste – en 1871 comme en 2023 – (homme ou femme) peut-être fidèle à sa femme ou à son mari, compagnon ou compagne, tout comme il demeure fidèle à lui-même dans ses idées, dans sa pensée, dans ses choix de comportements, dans ce qui le singularise, qui le démarque par rapport aux ordres du monde, aux ordres d’opinion, aux cadres établis, aux modes, et même à des mouvements contestataires qu’il ne rejoint pas)…

     

     

  • La toilette, jadis ...

    Toilette jadis

    … Sans doute ne se lavait-on tout le corps que le dimanche… À moins que l’on ne se rende aux Bains Publics…

    De nos jours, de deux à trois douches par jour, notamment en été, sans compter le bain en baignoire, les « spa » nécessitant d’avoir une pièce spécialement dédiée (soit dit en passant, un spa chez soi, c’est au minimum 500 euro et souvent autour de 2000 ou plus)… Et toute l’eau que l’on utilise pour les WC, la cuisine, les pelouses, le jardin, le lavage des voitures… Cela fait, pour un habitant d’un pays développé, ne se préoccupant guère de la quantité d’eau utilisée chaque jour, un volume d’environ 150 litres par jour soit 55 mètres cube par an…

    Alors que l’on peut faire sa toilette « complète » avec seulement un grand seau d’eau froide, ou une bassine, ou à l’évier de sa salle de bains, muni d’un gant et d’une savonnette… Comme je dis dans mon jargon «  le museau, les ailes, le zob et les panars » (rire)…

     

    Soit dit en passant, plus de deux milliards d’humains (peut-être trois) se lavent avec l’eau d’un seau ou d’une bassine, tout le corps…En 2023… (Et sont peut-être pour certains, plus propres sur eux que bon nombre de grands consommateurs d’eau des pays développés)…

     

  • Qu'y-a-t-il de "scientifique" dans l'astrologie ?

    … Selon un sondage IFOP, 41 à 45 % des Français et des Françaises (tous milieux sociaux et culturels confondus ) croient en l’explication des caractères, et de ce qui nous arrive chaque jour, par les signes astrologiques…

    Et, entre les lignes de la main, la sorcellerie, les prédictions des voyant(e)s, la numérologie, la cartomancie, tout cela globalement entre 23 et 40 % ; le pire est la sorcellerie : de 28 à 40 %…

    … Lorsque deux chiens se rencontrent, ils se « sentent le derrière » ce qui peut être interprété comme un échange de « civilités » (identité, personnalité si l’on veut, de l’un et de l’autre, par l’odeur intime et particulière de l’un et de l’autre)…

    Lorsque deux humains se rencontrent et font connaissance, assez souvent au bout de cinq minutes, l’une des premières questions que pose l’un à l’autre est « de quel signe es-tu ? », à la suite de quoi l’un et l’autre se transmettent leurs horoscopes respectifs…

    Qui, croyant en l’explication des caractères et de ce qui nous arrive chaque jour, par l’astrologie, peut me dire en quoi la position des planètes, des étoiles, des constellations, au jour et à l’heure de notre naissance en l’une des douze parties du zodiaque portant chacune le nom de verseau, poissons, taureau, gémeaux etc. … Peut -elle avoir quelque influence, ou emprise, sur ce qui nous arrive tel ou tel jour, semaine ou mois de notre vie ?

    Qu’y-a-t-il de « scientifique » dans la l’astrologie ?

    Les religions, d’ailleurs, dont je ne suis d’aucune et me sens très éloigné, en particulier le catholiscisme, le protestantisme et leurs branches diverses, et l’Islam ; rejettent et condamnent la sorcellerie, l’ésotérisme, la voyance, les gourous, l’horoscope, l’occultisme… (C’est l’un des seuls « points de concordance » que les religions ont avec mon athéïsme, avec mon éloignement des religions, ma proximité de l’explication scientifique en toutes choses de ce monde et de l’univers)…

     

     

  • Petit, puis "un peu plus grand" ...

    … Parfois tu comprends de travers ce qu’il t’est demandé de faire, et ça, en face de ces gens incontournables et compétents que sont des spécialistes en leur domaine et dont tu dois suivre les prescriptions, ça passe mal… Et ils te le font comprendre par le ton qu’ils emploient, assez cinglant, afin que tu conformes à ce qu’il t’est demandé de faire, et que tu n’as pas immédiatement compris ou que tu as mal interprété…

    C’est ce qui peut être constaté et vécu, en particulier dans le milieu médical et hospitalier lors d’examens et de traitements…

    De toute manière en quelque domaine que ce soit, médical ou autre, il est de ces personnes incontournables et compétentes avec lesquelles le contact sera plus facile, plus aisé qu’avec d’autres…

    C’est, il faut bien le dire parce que c’est la réalité, la dureté du monde et de la relation humaine qui est la norme…

    L’écoute, la gentillesse, la considération, la bienveillance… Dans l’authenticité, sans fioritures et sans « trompe-l’œil »… C’est l’exception… Mais ça existe et il faut le savoir et être en mesure de l’apprécier…

    Petit, tu fus le très proche témoin, en revenant de l’école, dans un pays en guerre, de l’éclatement d’une grenade dans un garage où travaillaient des gens qui n’avaient pas payé tribut à la bande de rebelles qui sévissait dans le coin et avaient mené une expédition punitive contre les gens de ce garage…

    Le tympan endommagé, désormais d’une oreille tu continuais à entendre, mais pour comprendre, ça c’est une autre affaire ! (La voix humaine dans toutes ses nuances de tons se situe en grande partie dans la gamme des graves et, au tracé qui ressort après audiométrie, pour cette oreille là, « un peu faible par rapport à l’autre », la ligne qui suit d’abord une trajectoire à peu près droite, plonge brusquement vers le bas, ce qui est signe de traumatisme subi)… C’est un spécialiste médecin de l’audition qui t’as expliqué cela dans le détail…

    Petit, tu étais en outre, déjà, un personnage atypique, « pas trop dans le profil de la norme » on va dire… Souvent « dans la lune » comme on dit, et donc, parfois, ne réagissant pas dans l’immédiat selon ce qu’il t’était demandé de faire…

    Tu me fais penser à la chanson de Jean Ferrat « Petit » (assurément je le confie ici, ma chanson préférée de Jean Ferrat) dont je reproduis le texte en entier :


     

     

    Petit, mon dangereux pirate, les pieds nus dans le caniveau

    Mon matelot qui carapate après tes voiliers, tes vaisseaux

    Mon amateur de confitures, je pourrais ronchonner

    Bientôt réglementer tes aventures, mettre du lest à tes bateaux

     

    Petit, mon voyou, mon apache, mon amoureux du fil de l'eau
    Je pourrais friser ma moustache et t'inviter dans mon bureau

    Petit, qui sur les bancs d'l'école, a toujours l'air d'un étranger
    Qui comprends pas le protocole, la bête noire du surgé
    Le blâmé du conseil de classe, celui qui saura pas nager
    Dans la société des rapaces et des gangsters autorisés

    Petit, mon malheureux potache, mon amoureux du fil de l'eau
    Je pourrais friser ma moustache et te reprocher tes zéros

    Petit, mon dangereux gauchiste, mon enragé, mon anarcho
    Qui me trouve trop légaliste et pour tout dire un peu coco
    Qui trouve nos combats fadasses, qui voudrait détruire illico
    Les injustices dégueulasses en embauchant le sirocco

    Petit, mon voyou, mon apache, mon amoureux du fil de l'eau
    Je pourrais friser ma moustache, je pourrais freiner ton galop

    Oui mais quand j'pense à tes Socrate, à tes cornacs, à tes mentors
    Y'a de quoi me couper les pattes, y'a pas d'quoi jouer les cadors
    C'est vrai qu'elle a triste figure, cette planete où nous vivons
    Ça pue la haine et la torture, la guerre et la bombe à neutrons

    Ah, vivre un monde un peu moins vache
    Un peu plus libre, un peu plus beau
    Petit, mon voyou, mon apache, mon amoureux du fil de l'eau.

     

  • Tous les matins se lève l'étoile du jour

    … Les uns se taisent ou crient, les autres moralisent ou professent…

    Gigantesque ballet d'extravagances, d'outrecuidances, de conciliabulles et de concepts dérisoires…

    Nuits de courts et longs métrages tous aussi bruissants, tout aussi bouillonnants…

    Murs ripolinés et pelliculés d'images sacralisées…

    Créneaux tout en haut des forteresses d'ignominie d'où sont jetés tous les traits des puissants guerriers défendant leurs murs et leurs coffres forts…

    Regards qui ont plus de concupiscence que de flamme…

    Silence des pantoufles plus dangereux encore que le bruit des bottes…

    Fil de la pelote qui ne sera jamais entièrement déroulé et dont les nœuds ne seront pas défaits…

    Et tous ces ordres établis qui ont leurs défenseurs et leurs réfractaires mais ne sont que des espaces sous surveillance aménagés en galeries marchandes…

    Tous les matins vient l'étoile du jour mais personne ne sait dessiner l'aurore…

     

     

  • L'ami de tout le monde ?

    … Certainement pas, loin s’en faut !

    Déjà les « amis » sur Facebook et les « followers » - ou abonnés – sur Twitter, sur Instagram, sur Tik Tok et autres réseaux sociaux, par dizaines ou par centaines… Censés te visiter, réagir à ce que tu produis… Ne sont-ils en réalité que des personnes que, probablement, tu ne rencontreras jamais, hormis celles de ces personnes de ta famille, de tes relations (dans la vie et au quotidien réels) qui, elles aussi, sont visibles sur des réseaux sociaux… Et d’aventure – peut-être un jour – des personnes que tu pourrais à l’occasion rencontrer « en vrai »…

    Encore faut-il faire la différence (oui, il y a bien une différence) entre les personnes – amies ou seulement de connaissance épisodique – dont tu connais le visage, le nom et le prénom, que tu situes, dont tu sais à quoi elles ressemblent, de quoi en gros elles sont faites (de caractère, de ce que tu peux savoir à leur sujet)… Et les personnes qui apparaissent, te sont visibles et lisibles, avec lesquelles tu échanges, mais dont tu ne connais ni le visage ni le nom et le prénom, même en consultant le profil que ces personnes mettent en ligne lorsqu’elles s’inscrivent sur Facebook, Twitter, Instangram… Ce qui est généralement le cas sur les forums de discussion et d’échanges où les membres inscrits apparaissent dans les listes, dans les fils de discussion, sous des pseudos du genre « Sandinou, Papacoz, Krapounet, Maminette, Mélusine, Séraphine, Granny, Enzo, Patapom... », et sous des avatars, petites icônes ou images les représentant…

    Pour moi, ces « Sandinou, Maminette, Papacoz et autres » sont des entités (autrement dit des fantômes) même si ces entités sont bien en réalité des êtres humains (quoique, avec l’intelligence artificielle, les robots, les faux personnages…)

    Est-ce qu’une entité (un Papacoz, une Séraphine, un Granny) avec pour avatar un petit chat, un personnage de manga, ou une rose en forme de cœur… Peut être un ami ?

    Et quel est l’intérêt, quelle est la finalité, d’une relation qui s’établit entre des gens qui, les uns et les autres, réciproquement, ne seront jamais à quoi ressemble d’autre ?

    Il faut dire aussi, que, dans un forum ou sur des réseaux sociaux, lorsqu’une personne n’apparaissant que sous un avatar et un pseudo, te malmène, te tacle, te conteste, te « cherche des poux »… C’est bien moins supportable que si une « vraie personne » dont tu vois le visage, dont tu sais qui elle est, te critique, t’exprime son désaccord…

    En général pour ne pas dire quasi systématiquement, un Papacoz, une Séraphine, une Maminette qui me « cherche des poux » ou qui me conteste un peu trop lapidairement, je rue dans les brancards » !


     

  • La bataille à laquelle on assiste

    … La décision (l’arrêt ou le « verdict » - comme on veut) du Conseil Constitutionnel (validation du départ à 64 ans de l’âge de la retraite) ne me surprend guère…

    Dans « cette affaire là » qui depuis plus de trois mois (ça a commencé à la mi janvier) agite le pays, le « corps social », en manifestations, grèves, débats, polémiques, etc. … Autour de la réforme des retraites, bien qu’estimant que les retraités (dont beaucoup d’entre eux actuellement ont bénéficié de dispositions leur ayant permis de cesser leur activité – pour certains- entre 55 et 60 ans et au plus tard à 60, 62 ans) « ont leur mot à dire »… Je ne me sens guère trop enclin à entrer dans les débats, dans les polémiques, à participer activement à des « agissements sur le terrain » (je ne me suis rendu qu’à une seule des douze grandes manifestations)…

    D’ailleurs, « d’une manière générale », depuis quelque temps, les débats et polémiques sur des « sujets sensibles » d’actualité, qui font pour l’essentiel le contenu de tout ce que l’on lit et voit sur les réseaux sociaux, dans l’espace public… Assez souvent il faut dire en des propos lapidaires, et « en grands han de heurts », ne m’incitent plus trop à « entrer dans la bataille » - du moins « pas dans la bataille  à laquelle on assiste et où ce sont les mêmes qui gagnent, les mêmes qui perdent, les mêmes qui sont « laissés sur le carreau »… Et avec … Les mêmes vociférants, en somme les mêmes « trublions et casseurs ou assimilés casseurs ou contestataires en godaces à 300 euro aux pieds, quasiment tous des « ôte toi de là que je m’y mette » ou des gens qui sont loin d’être vraiment des « oubliés du Système », ou des « miséreux des Misérables de Victor Hugo »…

    Comme précédemment je le disais « c’est la beauté du monde, ou plus précisément ce qui demeure encore de la beauté du monde - et qui résistera aux grands han de heurts - que je retiens, même s’il m’arrive de dénoncer tout ce que j’observe de la laideur, de la violence et de la dureté du monde »…

    À l’exception de « quelques personnages emblématiques et figures du Mal » j’ai « une grande compassion pour mes semblables, les humains, quel que soit le milieu social ou familial dont ils sont issus, d’où qu’ ils viennent, de quoi ils sont faits…

    Pour en revenir à ces 64 ans de l’âge de la retraite, je pense à mes deux jeunes voisins dans les Vosges, l’un âgé de 34 ans en 2023, l’autre de 45 ans en 2023, qui tous les deux, devront travailler jusqu’à 64 ans… Je pense aussi à celles et ceux – de ces âges là entre 30 et 45 ans – qui, arrivés à 64 ans, n’auront pas derrrière eux les 43 annuités de cotisations et devront donc encore travailler au-delà de 64 ans…

    Bien sûr, c’est vrai, il y a aujourd’hui en 2023, 30 000 centenaires en France, il y en aura 50 000 en 2040… Mais ce qui est vrai aussi – et dont on ne parle pas – ce sont les dizaines de milliers de futurs retraités qui mourront avant 70 ans, atteints de lourdes pathologies, de cancers et d’ Alzheimer…


     

  • Et Marlène ne chia point

    Marlene schiappa

    … Dans une actualité de conflits sociaux et de tensions qui est celle de la France en ce printemps 2023, « convient-il » qu’un membre du Gouvernement, une femme, s’affiche dans « Play Boy » ?

    Rappelons que cette femme Marlène Schiappa, exerce la fonction de Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative de France…

    Jamais je n’aurais pu imaginer qu’une personne (homme ou femme) faisant partie d’un gouvernement (celui de la France en l’occurrence) puisse ainsi s’exhiber, « faisant la Une » en couverture d’une revue people telle que Play Boy !

    S’il s’agit là, de la part de Marlène Schiappa, d’un « combat pour la féminité au nom de la liberté », alors c’est « tout à fait raté », totalement « contre productif » et donc, ne peut que desservir la cause des femmes !

    Comment demeurer – comme il se doit – respectueux d’une personne faisant partie d’un gouvernement, détenant une autorité, au vu et au su de tout le monde d’une telle exhibition dans une revue people à grand tirage ? (Exhibition sans doute relayée sur des réseaux sociaux Tik Tok et Instagam)…

    Comment ne pas « tacitement souscrire » aux violentes, iconoclastes, injurieuses caricatures fusant de partout, à l’égard de cette femme Secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative de France  (fonction qui devrait inspirer du respect et de la considération) ? (Dans les « Hautes Sphères » du Pouvoir, on « marche sur la tête » avec de pareilles exhibitions dans des revues People et sur des réseaux sociaux Instagram Tik Tok en story’s et scoop du jour! … Surtout dans un contexte d’actualité aussi perturbé!)

    Des tonnes de tomates et d’œufs pourris dans une grande bronca générale du peuple français, sur la silhouette ainsi « vêtue » de Marlène Schiappa !

    Assise cuisses écartées sur un gros pouf, je l’imagine prise de coliques et essayant de se retenir de chier !


     

    NOTE : Si l’équivalent de Play Boy a pu exister en 1871, l’on n’imagine pas Louise Michel en couverture d’un Play Boy de l’époque, vêtue d’un string et d’un soutien-gorge laissant apparaître la moitié de ses seins !… Pas plus que l’on imagine l’écrivain George Sand en 1835 sous Louis Philippe, en « petite tenue » en affiche de cabaret « canaille » à Paris !…

    Notons que ces deux femmes ont bien plus contribué à la « libération et à la considération de la Femme » au 19ème siècle, que Marlène Schiappa au 21ème siècle…


     

    … Le numéro de Play Boy sur lequel Marlène Schiappa apparaît en page de couverture, ainsi qu’à l’intérieur du magazine sur six pages d’interview accompagnées de six photos d’elle en grand format, est celui sorti samedi 1er avril 2023…

    Ce n’est pas un poisson d’avril !

    D’ailleurs, le jour même, ce samedi 1er Avril , la première ministre du Gouvernement de la France, Madame Élisabeth Borne, a téléphoné à Marlène Schiappa pour lui signifier qu’une telle exhibition de sa personne dans un magazine érotique, « n’était pas appropriée »…

    … Cela dit, « en faire un fromage » ou « une affaire d’état » ou encore « le scoop à scandale » à la Une des médias, de cette exhibition de Marlène Schiappa dans Play Boy… N’est pas non plus « très approprié » en regard de ce qui se passe sur le front de guerre en Ukraine où meurent chaque jour de nombreux combattants et de civils ; en regard des victimes et des dévastations à répétition occasionnées par plusieurs tornades successives aux USA ; en regard des 50 000 morts du dernier séisme en Turquie le 6 février ; en regard de tout ce dont souffrent des centaines de millions de personnes dont des enfants et des femmes de par le monde…


     


     

  • Les évangélistes à la conquête du monde

    … Hier soir mardi 4 avril, sur ARTE, un documentaire en trois volets : la croisade menée par les évangélistes dans le monde, les évangélistes au Pouvoir, puis les évangélistes à la conquête du monde…

    Ce mouvement religieux qu’est l’évangélisme, s’inscrit dans le mouvement plus vaste incluant toutes les religions (dont en particulier l’Islam) et qui marque bien le retour du religieux et de son emprise à travers le monde…


     

    Un article récent de Charlie Hebdo fait état selon une enquête réalisée, de l’incapacité – en général – des croyants (en un Dieu, en une religion) à s’ouvrir au monde, à accepter tout ce qui est nouveau (dans les technologies, dans les modes de vie) ainsi que des découvertes scientifiques dont ils contestent les vérités fondamentales fondées sur des preuves réelles, sur des expériences, sur des acquits…

    Et ce retour du religieux dans le monde au 21ème siècle, s’accompagne aussi du retour des superstitions, de l’ésotérisme, des sorcelleries, du « para-normal », d’un engouement pour les « choses étranges » survenant, des sciences occultes…


     

    Tout cela, le religieux et l’ésotérisme, est d’autant plus étonnant et surtout d’autant plus difficile à comprendre et à admettre, que dans la quasi totalité du monde actuel de 8 milliards d’humains, à l’exception d’environ (au maximum) 1 milliard d’humains, tout le monde sait lire et a reçu, enfant et adolescent, au moins une éducation de base qui n’est pas celle des écoles religieuses, congréganistes, créationistes…


     

    C’est sans bienveillance que j’observe ce retour du religieux, de l’occultisme, de l’ésotérisme et de la sorcellerie dans le monde du 21ème siècle, et des obscurantismes qui en découlent… Vivre dans un tel monde est inquiétant et de surcroît n’apaise pas les tensions bien au contraire…


     

    Quand en plein cours d’histoire ou de géographie ou de sciences naturelles dans un collège de l’enseignement public laique et gratuit, un jeune de 14 ans lève la main et s’adresse à son professeur en criant « M’sieu, c’est dieu qu’a créé le monde » il y a en effet de quoi s’inquiéter… Non pas vraiment à cause de l’explication donnée par la religion de l’origine du monde et de l’homme, mais surtout à cause de la manière dont cette explication entre dans la tête du jeune et formate, conditionne sa pensée et fera de lui plus tard un adulte rétif à la connaissance scientifique, figé dans sa croyance jusqu’au fanatisme et se communautarisant avec d’autres croyants évangélistes, catholiques, musulmans, etc. … Tous ces communautarismes exécrant ce qui est nouveau, fermés au monde qui les entoure, et en quelque sorte s’assimilant à des guerriers de la foi ou des « soldats de dieu »…


     

    Au vu de quelques séquences de ce documentaire sur les évangélistes, j’ai pensé au déluge de la Bible et à l’arche de Noé :

    Bon sang, comment Noé a-t-il pu faire pour capturer par exemple un couple d’aigle royal et a-t-il été chercher alors que c’était pas forcément la saison pour ça, un couple de punaise rayée sur une branche d’arbrisseau couverte de fleurs et de feuilles ? (Il a, Noé, certainement négligé les poissons et en particulier les baleines du fait que les océans et les mers, recouvrant la terre jusqu’au sommet de l’Himalaya, des Andes et des Alpes, pouvaient encore contenir des nutriments (des proies pour les espèces carnassières et prédatrices)… Donc rien de ce qui vit dans l’eau à l’intérieur de l’arche, mais l’aigle royal, la punaise rayée, le léopard, l’araignée, la guêpe, la mouche, la fourmi, le ver de terre, le serpent boa, le crotale, l’éléphant, tout ça oui – mais fallait pouvoir l’attraper, ce couple d’aigle royal, ce serpent boa, ce crotale dont la morsure est mortelle en 2 minutes ! )…

    Tout cela n’a pas de sens !


     


     

  • Tout le bien que tu fais

    Bien fait aux gens

    … Jusqu’au jour où « pétant un câble » tu déçois l’autre qui cesse de te voir, de te revoir, de te suivre, de t’inviter à participer à ce qu’il fait et à quoi tu adhères…

    … En gros, « péter un câble » c’est – dans le sens de déroger par rapport à l’image de soi que l’on donne et à laquelle les autres croient, notamment nos amis les plus proches – par exemple, exprimer lors d’un fait de société, d’actualité, quelque chose qui, sous le coup de l’émotion, de la colère, dérange, choque, est en totale contradiction avec ce que l’on dit et écrit par ailleurs…

    Dans le texte joint : « Avec le temps, ils regretteront amèrement votre présence » je ne suis pas sûr du tout qu’ils – ou elles – regretteront vraiment…

    C’est fou, et d’une fréquence évidente, ce que « tout le bien que tu as fait » ne serait-ce qu’en exprimant ce qu’il y a de meilleur en toi, est vite effacé, détruit, invalidé, oublié, renié… Dès lors que tu as un jour décroché, déplu, par un mot malheureux, jeté sous le coup de l’émotion, de la colère…

    Cet ou cette autre, que tu as déçu, choqué, entraînant inévitablement derrière lui, derrière elle, comme la chevelure d’une comète, tous ses amis, toutes ses connaissances… C’est autant de personnes qui, plus jamais, ne seront pour toi ce que l’on appelle des « followers » (des suiveurs, des fidèles, des attentifs, des lecteurs de ce que tu écris)… C’est donc toute une « clientèle » que tu perds…


     

    Reste cependant – en vérité – ce que « vaut » cette image de soi que l’on porte en avant et que l’on scénarise (et à laquelle on croit et que l’on « icônise »)…

    Aimer, apprécier, suivre dans leurs activités, des gens qui nous font du bien (à les lire, à les entendre et mieux encore à les écouter)… Ça, tout le monde ou presque « sait faire »…

    Mais… Demeurer fidèle et accompagner contre vents, foudres et marées, et emballements du moteur… Ça, y’en a pas beaucoup qui « savent faire » !


     

  • Au temps des encyclopédies en gros volumes

    … Lorsqu’il n’y avait ni Google ni moteurs de recherche sur internet ni internet, il y avait les encyclopédies, le Quid de l’année, et toutes les revues, tous les magazines, tous les livres traitant de tel ou tel sujet dans toutes les disciplines possibles… Ainsi que des coupures de journaux et diverses documentations que l’on avait pu conserver ; tout cela constituant un réservoir de recherche – mais en vérité un réservoir de recherche très volumineux d’où la nécéssité de disposer chez soi d’un meuble bibliothèque prenant toute la largeur d’une grande pièce (un salon) et adossé au mur…

    Avec les encyclopédies l’on avait accès à tous les savoirs dans toutes les disciplines (Histoire, Géographie, Sciences, découvertes, connaissance du monde, de la nature, des animaux, etc.)…

    Cependant, en ce qui concernait les faits d’actualité, ainsi qu’un certain nombre d’informations relatives aux événements, à tout ce qui se passait, de local, de régional, de par le monde… Et de tout ce qui nous permettait de recourir à des services, d’accomplir des démarches administratives, d’acheter des produits de consommation… Les documentations en catalogues, en revues, magazines, journaux, livres, avaient leur limites…

    Les recherches auxquelles l’on se livrait alors, « dans le temps », le temps d’avant internet, pouvaient s’avérer fastidieuses, incertaines en résultats, nécéssitant de passer de page en page, d’un document à l’autre, de se livrer à de nombreuses manipulations…

    Aussi, tout ce qui courait dans le vent de l’opinion publique, dans le fameux « on dit » ou « l’on a appris que », primait sur la recherche, et surtout sur le travail de recherche…


     

    Avec Internet, Google et les moteurs de recherche, les savoirs et les connaissances dans tous les domaines sont devenus accessibles en peu de temps, quoique parfois pas si aisés que l’on pourrait le croire (et surtout aussi fiables), et les faits d’actualité portés à connaissance immédiate et largement diffusés, enregistrés et faisant trace dans l’espace infini du Web, aussi accessibles et consultables qu’ils soient dans l’instant, ne sont pas forcément fiables…

    Et le travail de recherche, en général, est souvent inaccompli, ou escamoté, ou n’est pas effectué… C’est la vision que l’on se fait soi-même des choses, c’est aussi tout ce que l’on apprend par « ouie-dire » ou pour l’avoir vu posté sur des réseaux sociaux, des blogs, qui prime sur le travail de recherche (et l’évacue)…

    … Et reste la question de ce que produit en nous un travail de recherche, en capacité mémorielle, en capacité de raisonnement, d’analyse, de réflexion, et en capacité d’exprimer autrement que dans le langage qui va dans le sens commun, dans le sens de l’opinion générale…


     

  • Années de cotisation retraite

    Annees cotisation

    … Si je comprends bien, au vu de ce tableau, une pension de retraite commence à être versée à l’âge qui est indiqué en France, Allemagne, Espagne, Grèce, Italie, Portugal, Hongrie… Mais le montant de cette pension est celui qui est défini par le nombre d’années de cotisation versée…

    Ainsi, lorsqu’en France un salarié pourra – selon la réforme- cesser son activité et percevoir une pension de retraite à l’âge de 64 ans (ce qui sera tout à fait possible à tout salarié, comme cela l’avait été à 60 puis à 62 ans avant la réforme), s’il ne lui a pas été possible de cotiser durant 43 ans (comme précédemment durant 37 puis 40 ans), le montant de sa pension de retraite sera calculé et versé en fonction du nombre d’années de cotisation. (Donc pour 43 années de cotisation, le maximum prévu pour soit un salarié ayant exercé durant 43 ans un emploi « non qualifié » - payé au SMIG- soit pour un salarié ayant été durant 43 ans un professionnel qualifié – payé au dessus du SMIG)…

    Pour avoir à la fois 64 ans requis ET 43 annuités de cotisation, il faut donc en continu (sans aucune interruption) avoir commencé à travailler à l’âge de 21 ans…

    Quelle sera en nombre de salariés, en 2040, la part de ceux et de celles de ces salariés qui auront débuté dans une activité professionnelle à 21 ans (nés en 1976 et ayant eu 21 ans en 1997), ayant pu exercer leur activité – ou plusieurs activités successives – sans interruption jusqu’en 2040 ?

    Ou plutôt, pour formuler différemment la question :

    Quelle était la part des jeunes de 21 ans, en 1997, qui entraient en activité professionnelle ? Sachant que déjà à l’époque, après le BAC (passé à 17 ans) il fallait plusieurs années d’études et de formations pour la plupart des emplois qualifiés…

    Et quelle est la part des femmes qui, à l’âge de 64 ans, pourront justifier de 43 années de cotisation, sachant que plus de la moitié des femmes en âge d’exercer une activité rémunérée, du fait d’interruption parfois de plusieurs années, n’auront pas cotisé durant ces années d’interruption ( élever des enfants, chômage et autres raisons et situations particulières) ?

    L’on voit bien – c’est évident – qu’avec 64 ans âge requis pour départ à la retraite ET 43 années de cotisation, c’est moins de la moitié de la population française en âge d’exercer une activité professionnelle, qui répond à la fois à ces deux obligations (64 ans et 43 années de cotisation)…

    Quelle retraite en effet, pour une femme n’ayant pu cotiser qu’une vingtaine d’années, ou pour un homme qui a cotisé une trentaine d’années ? Sinon une retraite qu’il ne faudra prendre que jusqu’à 5 ans plus tard (et encore 5 ans de plus ne feront point pour autant les 43 années requises de cotisation)…

    Certains croient ou pensent que ce n’est pas 64 ET 43, mais 64 OU 43… Alors qu’en est-il pour ceux et celles qui, à 64 ans, n’ont que 20 ou 30 annuités de cotisation ? Ou encore pour ceux et celles qui, continuant jusqu’à 67, 68 ans voire 70, n’auront jamais les 43 années de cotisation requises ?


     

    NOTE : Dans ce tableau, si ce qui est annoncé pour l’Allemagne, l’Espagne, la Grèce, l’Iltalie, le Portugal et la Hongrie reste à vérifier, il est certain que pour la France, c’est bien 64 ans en vue, et 43 années de cotisations…


     


     

  • "Danse-Avec-Les-Lobbies"

    … Une pièce de 2 euros ou un billet de 20 euros conserve sa valeur quelque soit le nombre d’opérations, de mains qui reçoivent cette pièce ou ce billet…

    Les mêmes 2 ou 20 euros par carte bancaire, pour une opération d’achat, perdent déjà une petite partie de leur valeur, lors de cette opération d’achat, du fait des frais bancaires prélevés sur 2 ou 20 euros…

    À la vingtième opération d’achat avec la même carte, que reste-t-il de ces 2 ou 20 euros sinon rien, le système bancaire ayant tout absorbé ?

    Il en est de même lors de tout achat ou paiement effectué « en ligne » notamment pour des billets de train, d’avion, ou pour des réservations de chambres d’hôtel, de place pour un spectacle… Ou même encore pour des dons à des associations humanitaires réalisés par internet…

    Vu le nombre de transactions réalisées ainsi, « en ligne » chaque jour, chaque minute, chaque seconde dans le monde, il est évident que le système bancaire, financier, avec ses multiples intervenants et intermédiaires, absorbe, transaction après transaction, la plus grande partie de l’argent qui ne se voit pas mais se « matérialise » en domination exercée par les géants de l’économie de marché, de la finance internationale, les possédants et décideurs regroupés en lobbies, en sociétés multinationales… Le consommateur lambda, y compris le jeune Africain qui vit avec 30 euro par mois et utilise un smartphone avec 15 Go d’internet en carte rechargeable, et à plus forte raison l’européen relativement aisé qui, périodiquement renouvelle ses équipements technologiques devenus obsolètes – et achète chez « Grand Frais » des poires du Chili (en payant par carte)… Le consommateur lambda donc, c’est « Danse avec les Lobbies » …


     

    … Cela dit, comment demeurer « anti carte bancaire » ou « anti paiement en ligne » quand on sait qu’en bien de situations particulières où l’on a quelque chose à payer, payer en espèces s’assimile à un « parcours du combattant » ? Un exemple : pour l’essence, à la pompe, quand il n’y plus de type ou de typesse dans la guérite, ou qu’il est dix heures du soir ou six heures du matin, comment on fait pour se réapprovisionner ?


     


     

  • Mise en scène

    … La mise en scène de ce qui fait tout au long de la journée, le quotidien de vie de chacun, mise en scène de soi, de ses proches, de ses enfants en photos, vidéos, selfies, assorties ou non de brefs commentaires… Est devenue une manière de vivre, d’être au monde, par laquelle ce qui est de l’ordre de l’intime et du privé, exposé en détail, diffusé sur Instagram, Facebook, Youtube, s’impose en norme de relation, mais de relation ne s’établissant qu’en se montrant et en étant suivi ; et où pour exister il faut cumuler les vues en nombre, les « likes », les stories, les émoticones, les cœurs rouges…


     

    Suivi autant que possible par de nombreux abonnés à sa page ou à son compte, par des personnes qui, pour beaucoup d’entre elles ne sont ni des proches ni des amis, mais de « vagues connaissances » sinon des inconnus (ou plus exactement des demandeurs ou des entrants accueillis), ou même encore par des visiteurs « tous azimuths » s’étant connectés à sa page ou à son compte…


     

    Mais échapper à ce mode de relation, en ne participant pas, en ne s’inscrivant pas, en ne s’abonnant pas, nulle part, sur internet, à aucun réseau social, forum ou groupe, en ne créant pas de compte Facebook, Instagram, Youtube, et donc en ne s’exposant pas, ne « s’existant » pas au vu et au su de tout le monde… N’empêche pas que l’on soit visible, suivi, identifié, répertorié, profilé, par la multitude d’empreintes numériques que forcément nous laissons, en nous servant d’un ordinateur, d’une tablette, d’un smartphone relié à internet, d’une carte bancaire, de plusieurs cartes de fidélité lors d’achats divers (en ligne ou non)…


     

    Alors, vu, suivi, répertorié, profilé que nous sommes, autant que nous le soyons pour ce que nous avons de mieux, de vrai en nous, qui fait davantage œuvre que montre et que nous exposons sur la Toile…


     

    Est-ce que par exemple, lorsque vous vous rendez à une exposition de tableaux de peinture ou de dessins en galerie, l’auteur de ces tableaux ou de ces dessins, met en scène devant vous son quotidien de vie ?


     

    La Toile devrait être davantage une galerie d’œuvres exposées, qu’une mise en scène de soi et de ses proches dans un quotidien de vie filmé, partagé, relayé…


     

  • GMT plus deux

    … Ce samedi 25 mars est la dernière journée qui, le matin, « commençait à commencer vraiment de bonne heure », ce qui seyait fort aux « lève tôt » dont je suis… En effet, le matin, en hiver et surtout fin d’hiver jusque disons début mars, le soleil n’apparait que tardivement (en latitude moyenne hémisphère nord, à partir de huit heures GMT plus un, seulement au 15 février, l’accélération (minutes de soleil en plus le matin) ne s’opérant qu’à partir de fin février et surtout passé les deux premières semaines de mars)…

    C’est dire si, en peu de jours, les « lève tôt » s’habituent très vite et très naturellement, à la clarté diurne venant plus tôt…

    « Manque de pot, patatras » au matin du dimanche 26 mars, avec GMT plus deux, v’là le jour qui perd une heure, la nuit qui ré avance d’autant, et ça, chaque année c’est dur à vivre pour les « lève tôt » !

    Et il faudra attendre passé mi avril pour retrouver une clarté diurne vraiment nette, à l’heure des « lève tôt » (vers 6h 30)… (ou plutôt 4h 30 GMT heure universelle astronomique dite « heure solaire)… Soit dit en passant, quand vous regardez une carte (planisphère) de la Terre, où sont indiqués les tracés des fuseaux horaires, le méridien de Geenwich qui fait repère, est celui de midi GMT heure universelle)…

    Ainsi en France et en Europe depuis 1976, nous faisons midi à 14h ! … Ce qui s’apparente à « chercher midi à quatorze heure » selon une expression populaire signifiant que l’on « complique les choses » !

    Bien sûr il « va de soi » que les « lève tard » et, entre autres « couche tard » les noceurs, les noctambules, les ceu’s zé celles qui se lèvent à des 10/11 h et se couchent après minuit (le Nadir à GMT plus 2), eux, ça leur convient très bien, cette « heure de dingue » où le soir ça n’en finit plus la journée (soit dit en passant pour les jardiniers et les promeneurs bonjour la gent ailée de moustiques et d’« insecticules » suçeurs et piqueurs – ce qui n’est pas le cas, le matin de bonne heure GMT plus un ou plus deux ou pas)…


     

  • Cicatrices

    … Les meilleures personnes sont souvent celles qui portent avec dignité leurs cicatrices, perdent mais ne cessent d’essayer encore, sont maltraitées mais ne le font pas savoir autour d’elles, destinées qu’elles sont à une vie plus dure…

    Mais il y a aussi de ces personnes qui, ne cessant de faire savoir autour d’elles qu’elles ont souffert, aigries et confinées dans l’amertrume, dans le regret de ce qui ne s’est point réalisé en leur faveur… Sont des personnes infréquentables…

    Et il y a aussi de ces personnes dont on peut dire d’elles que la vie leur a souri, leur a été plus facile qu’à bien d’autres, mais qui, l’on ne sait trop comment, ont en elles cette capacité à comprendre les autres jusque dans une conscience aigüe de leur existence…

    La dureté de la vie n’est pas forcément « une bonne école », il n’y a pas de « voie royale »… En revanche, des échelles invitant à être utilisées sont dressées le long des murs, et des passages balisés invitent à être suivis…


     

  • Ce que les autres perçoivent de nous

    … Plus la manière dont un personnage est perçu par les autres, dans l’imaginaire notamment, de chacun, se différencie et se diversifie ; en quelque sens que ce soit ou en bien et en mal, quand bien même l’imaginaire de chacun se nourrit d’impressions, de vue que l’on se fait de ce personnage, ou se nourrit de ce que véhicule l’opinion publique… Et plus, alors, se dessine un profil de ce personnage, proche de son véritable profil…


     

    Il faut bien – selon le principe où rien ne nait de rien – que les impressions, que la vue que l’on se fait de ce personnage, que ce que véhicule l’opinion publique, vienne de quelque part… Ce quelque part étant la trace (par ses comportements, par ce qu’il exprime, par ce qu’il laisse voir à son insu) que laisse ce personnage dans l’environnement de relation qui est le sien ; trace interprétée par qui la suit ou la découvre, et en déduit ceci ou cela…


     


     

    Il est évident qu’une personne « fort bien vue », très charismatique, n’ayant en apparence que des qualités, ou qu’au contraire une personne « très mal vue », très décriée, stigmatisée, n’ayant en apparence que des défauts, n’est jamais globalement, autant l’une que l’autre, ce personnage unanimement perçu de la même manière par les autres…


     

    Car s’il l’est, unanimement perçu de la même manière par les autres, il apparaît « en trompe l’œil » à quasiment tous… (Avez vous vu un tableau de peinture « en trompe l’œil » très réussi ? C’est assez impressionnant) …


     

    Tout ce qu’il y a de vrai, de réel ( d’au plus vrai, d’au plus réel) dans un personnage, ne peut être approché au plus près, que dans la mesure où ce personnage se trouve diversement controversé, apprécié, considéré… Et non pas lorsque ce personnage est unanimement perçu de la même manière… D’autant plus si ce qui est unanimement perçu a été provoqué, entretenu,  orchestré , modalisé, médiatisé…


     

  • Livres, tableaux de peinture, dessins

    … M’étant rendu récemment en visite d’une galerie de peinture « Les amis du chapeau rouge » (exposition d’Yves Mahé jusqu’au 25 mars 2023) à Montfort en Chalosse… Il m’est venu à l’esprit cette pensée :


     

    « Il doit être difficile à un artiste peintre ou à un dessinateur de se séparer de l’une de ses réalisations en la cédant ou la vendant… Car un tableau de peinture, contrairement à un livre qui peut être reproduit, diffusé en un certain nombre d’exemplaires, ne peut lui, être plusieurs fois à l’identique reproduit (et de même un dessin)… À moins que le tableau ou que le dessin fasse l’objet d’une copie ou d’une imitation ou encore d’une photographie (je vous laisse imaginer les heures de travail pour réaliser en copie « à l’identique », au pinceau, sur toile, d’un tableau ou d’un dessin – en revanche par photograhie, numérisation en fichier pour diffusion, là, c’est aisément possible mais ce n’est plus l’original lui-même)… »


     

    Donc, un tableau de peinture ou un dessin, est une œuvre qui n’est produite, et n’existe qu’une seule fois telle qu’elle est, originellement, réalisée au pinceau, au crayon, sur une toile, sur une feuille de papier… Et si le créateur ou la créatrice s’en sépare en le cédant ou en le vendant, il ne lui reste de cette œuvre que la photographie qu’il en a faite ou que le fichier image numérique qu’il conserve (afin de la montrer sur internet – un blog, un site, dans des réseaux sociaux)…


     

    C’est la raison pour laquelle, exposer ses œuvres (originales) en galerie, pour un artiste peintre, c’est la meilleure option… ( il y a « avec entrée payante » ce qui, dans une certaine mesure, peut assurer un revenu à l’artiste… Un revenu qui de toute évidence n’atteindra jamais le même niveau que celui obtenu en vendant ses tableaux dont il se sépare – mais c’est là un choix )…


     

    Un livre édité, diffusé, vendu… c’est différent : il en reste toujours le manuscrit originel, ainsi que des exemplaires en sa possession… Le tableau, ou le dessin, il s’en va, l’artiste ne l’a plus en sa possession…


     

    La question est de savoir pour l’artiste, pour le créateur ou l’auteur, si par exemple cent ou mille euros ou plus pour son tableau ou son dessin , ça « efface » ou « neutralise » ce que cet artiste peut ressentir en se séparant de son œuvre qui sort de sa collection…


     


     

  • Les profils gèrent très bien ce qui est ingérable

    … Ou plutôt, les profils par le biais des algorythmes, savent au mieux gérer des personnes ingérables…

    Ce que ne savent pas faire les chartes des forums de discussion et d’échanges, administrés et modérés par les personnes qui gèrent ces forums et en sont les créateurs et en même temps les « admin » assistés de modérateurs…


     

    Ainsi, lorsque tu ne « rentres pas dans les normes » question consommation (achat, utilisation de produits, services, équipements, loisirs) ou question personnalité, sensibilité, manière de t’exprimer, comportements, aussi « pas comme les autres » que tu puisses être, ne pouvant être ni catalogué, ne correspondant à aucune catégorie identifiée de personnes, que tu n’entres pas dans les créneaux habituels, tout cela déterminant des « politiques commerciales de ciblage » s’adressant à des groupes de personnes en particulier ou à des communautés de consommateurs autour de mêmes besoins, habitudes d’achat… Les « neunœils » que sont tous ces systèmes, logiciels de ciblage, avec leurs algoryhmes, leurs « IA » (intelligences artificielles), partout présents, inévitables (sur Internet avec les moteurs de recherche et les centrales de données, dans la vie quotidienne avec les achats par carte bancaire, ou par les cartes de fidélité présentées)… Ces « neunœils » donc, te profilent au mieux, aussi différent que tu sois, des autres, et arriveront toujours à t’attribuer le profil par lequel ils vont te considérer, te gérer, à t’utiliser, dans la politique de développement de ceux qui, dans l’économie de marché, décident et dominent…


     

    Pour les « neunœils » tu n’es jamais un intrus, jamais quelqu’un à exclure totalement… Mais plutôt qu’une « personne humaine » tu es un « individu » ou à plus vrai dire « une variable d’ajustement » et il faut le dire aussi, les « neunœils » ils « savent faire » en ce sens qu’ils te laissent croire qu’ils te considèrent en tant que personne humaine et qu’avec toi, ils entretiennent une relation privilégiée, unique… Et « tu tombes en général toujours dans le panneau » !…


     

    En revanche, dans les forums qui fonctionnent avec des chartes, des administrateurs et des modérateurs (personnes physiques réalisant un travail de veille, de tri, de contrôle), si à un moment ou un autre en tant que membre inscrit, tu n’es plus dans le « droit chemin de la charte », si tu dénotes trop par des propos dérangeants ou en montrant trop ta différence avec les autres ; tu es banni…


     

    Sur internet, que ce soit dans des réseaux sociaux ou dans des forums (pour autant qu’il existe encore des forums actifs – réactifs « bien vivants » et ayant au moins une centaine de membres) ; je pense à toutes ces personnes qui se présentent sous des pseudos et avec des avatars, dont on ne sait à quoi ressemblent ces personnes… Qui se croient « protégées » mais ne le sont aucunement ; les « neunœils » sachant encore mieux que ces personnes elles-mêmes, ce qu’elles sont… Et font…


     

    NOTE : J’ai créé depuis le 15 septembre 2015, mon propre forum (plateforme forumactif) dont je suis le seul « admin » et « modérateur », dont la fameuse charte commune à tous les forums de toutes les plateformes gestionnaires de forums, est « pré-établie », charte dont je « me fous royalement » en ce sens que seuls, des « neunœils » extérieurs au « regard qui est le mien, peuvent y entrer dedans (avec leurs algorythmes), « neunœils » « chartéïsés » en quelque sorte…


     

    Je laisse une liberté totale aux éventuels intervenants en tant que visiteurs libres dans quelques unes des rubriques (me réservant toutefois la possibilité de suppression dans des cas « vraiment spécifiques »)


     

    Dans « préambule à la présentation des membres » (présentation des membres), j’exprime ma préférence pour des présentations inscriptions « sous un vrai visage » et sous un vrai prénom et nom et avec indication (dans le profil) du lieu (de la région, ville) où demeure la personne…


     

    Savoir « à quoi ressemble les gens » ça, j’y tiens… Ainsi que pouvoir les situer…


     

    Il y a 8 membres inscrits (tous avec des pseudos) mais ce sont des personnes dont je sais à quoi elles ressemblent…


     

    J’ai choisi une présentation « des plus simples ou des plus basiques » pour ce forum quand on s’y connecte (je me fous totalement de l’apparence, de « faire joli, attrayant, avec de belles couleurs et images, etc.)


     

    Je me fous de la charte, laissant s’exprimer tout intervenant, je ne prescris aucune règle de fonctionnement…


     

    Le forum s’appelle Yugcib forumactif mais tous ceux et celles qui me connaissent savent que Yugcib c’est mon nom d’écrivain sur internet, un anagramme réduit de mon prénom et nom (ce qui est différent et n’a donc rien à voir avec l’un ou l’autre de ces pseudos qu’on voit dans les forums et sur le Net, et avec un avatar, mon avatar étant mon vrai visage)…


     


     

  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…


     

  • Avoir et Être

    … Ce que certains humains, privilégiés qu’ils sont, du fait de ce qu’ils possèdent, de ce dont ils bénéficient ; ont acquis ce qu’ils possèdent et ce dont ils bénéficient grâce au travail souvent forcé et très peu payé de millions d’autres humains… « savent sans le savoir » ou « comprennent sans le comprendre » que tous ces autres, qui ne possèdent rien, ne bénéficient de rien, de quelque pays lointain ou à deux pas de là où ils vivent… Peuvent, par ce qu’il est convenu d’appeler « une meilleure répartition des richesses », acquérir…

    Et, oui effectivement, ce que chacun des huit milliards d’humains est – ne serait-ce déjà que par le visage qui est le sien et à plus forte raison par sa personnalité, aucun autre humain ne l’est à l’identique (il n’y a que des ressemblances, des similitudes, des caractères communs – notamment si l’on regarde un humain homme ou femme, de dos et de fesses et nu-) …

    Il en est de même de chaque être vivant de chaque espèce, que ce soit un chat, un chien, une vache, un porc, un crapaud, une abeille, une fourmi…

    Nous sommes tous, humains et autres êtres vivants sur cette planète, des êtres « d’une seule fois dans l’éternité, ce qu’ils sont et qui, au-delà de caractères et d’apparences communs, est unique, absolument unique »…


     


    Avoir et etre

  • Uniformisation

    … L’uniformisation du paysage audiovisuel, des paysages urbains jusque dans les villages ; l’uniformisation dans la culture, dans les modes de vie, dans les habitats  ; l’uniformisation (et conditionnement) dans les produits alimentaires (pourtant aussi diversifiés et nombreux, et de toutes provenances qu’ils sont)  ; l’uniformisation dans les loisirs, l’uniformisation dans les équipements (ce dont on se sert partout dans notre vie quotidienne), l’uniformisation dans les habillements …

    L’uniformisation dans les procédures d’accès à ceci ou à cela, l’uniformisation dans tout ce qui nous met en relation avec les autres et avec des organismes, l’uniformisation dans les opinions, dans les comportements…

    Toutes ces uniformisations sont celles dans lesquelles vivent, n’ayant connu qu’elles depuis leur naissance, les enfants, les adolescents, les jeunes adultes…

    Pour les générations qui ont connu le monde d’avant ces uniformisations, il y a le souvenir de ce qu’était le monde avant que n’apparaissent ces mêmes paysages urbains jusque dans les villages, partout dans les régions de France et d’Europe et du monde ; le souvenir aussi, de tout ce qui se faisait avec les outillages, les appareillages, les savoir-faire, les connaissances, et le lien social de l’époque…

    Les uniformisations ont introduit dans la société les individualismes, les communautarismes, les isolements ; affaibli les résistances, réduit la pensée à de l’opinion, la réflexion à de l’émotion, et la liberté au choix de tel produit de consommation mis à notre portée…


     


     

  • Les forums

    … Dans les forums d’échange et de discussion tels qu’il en existe encore, peu de ces forums demeurent actifs…

    Quoiqu’il en soit, ces forums fonctionnent tous de la même façon : ils ont des administrateurs fondateurs qui filtrent, qui modèrent, qui éliminent (qui « séparent en quelque sorte le grain de l’ivraie)…


     

    Ils ont des membres inscrits, en général sous des pseudos et des avatars, ce sont donc des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent et que très probablement l’on ne rencontrera jamais…

    Pour ma part je les ai quittés, ces forums à l’exception de quelques uns (disons de trois d’entre eux, l’un « assez actif et réactif » et les deux autres dont les membres inscrits ne se manifestent plus depuis plusieurs années)…


     

    Sur celui qui est « actif et réactif » j’hésite à poster des publications personnelles, à ouvrir des fils de discussion (après récente réflexion), envisageant de me résoudre à n’intervenir que dans des fils de discussion échange déjà ouverts, selon le sujet ou le thème abordé…

    Sur les deux dont les membres inscrits ne se manifestent pas, ne postent plus rien, n’ouvrent plus de fils de discussion ; alors j’occupe l’espace qui n’est plus, comme un champ, cultivé…


     

    La question des « productions personnelles » sur un forum géré par des administrateurs modérateurs et sur lequel les membres inscrits sont quasiment tous des personnages dont on ne sait à quoi ils ressemblent, est celle du sens et de l’impact, du pourquoi et du comment, de ce qui est produit, pour qui, dans quel but ou finalité ?


     

    Peut-être que transmettre, exprimer, montrer, partager, c’est « mieux » (ou plus facile) là où l’on voit les autres avec leur vrai visage et qui sont des personnes faisant partie de notre environnement de connaissances et de relations…


     

    Peut-être aussi que c’est plus dérangeant ou moins acceptable de recevoir des critiques de la part de personnes dont on ne sait à quoi elles ressemblent (ça génère plus de tension, plus de contestation), que de personnes dont on connaît le vrai visage ou qui sont des gens que l’on connaît dans la vie quotidienne, et dont on accepte mieux ce qu’elles peuvent nous reprocher…


     


     

  • Les amis que l'on perd ...

    … Les amis que l’on perd, aussi longtemps qu’ils nous ont accompagnés, « porté aux nues » pour certains, que l’on rencontrait de temps à autre, avec lesquels nous échangions, partagions, réunis, chez l’un, chez l’autre ou en tel lieu…


     

    Et sans doute plus encore de ces amis que l’on perd, ceux qui dans des forums du Net et sur des réseaux sociaux, nous suivaient, nous lisaient, nous répondaient, nous soutenaient et nous accompagnaient depuis plusieurs années…


     

    Nous ont un jour quitté, se sont détournés de nous, pour un mot, pour un propos qui les a dérangés – alors qu’ils en avaient pourtant entendu de nous « des vertes et des pas mûres » et qu’ils avaient applaudi à ce ce que nous avions osé exprimer…


     

    Nous quittant, se détournant de nous – le mot ou le propos malheureux n’étant en vérité que prétexte à une rupture qui se préparait (peut-être parce que ces amis là, perdus, voyaient en nous davantage un concurrent ou un gêneur plutôt qu’un accompagnant ou un associé ; ou encore ne connaissaient de nous que ce qui leur plaisait de connaître, n’imaginant pas un seul instant que tel propos, que tel mot malheureux voire scandaleux, que telle idée dérangeante puisse venir de nous).


     

    Nous quittant, se détournant de nous, ils nous ont révélé une fois les rangs éclaircis, ceux de nos amis qui sans doute, ne nous quitteront jamais, ne se détourneront jamais de nous…


     

    La rupture, assez souvent soudaine, dont l’impact est comme celui d’une porte qui se ferme, brutalement claquée… Ou qui s’opère dans un silence qui vient et qui dure… Pour celui des deux qui n’en est point l’acteur, le décideur, mais qui la subit « de plein fouet », n’efface pas pour autant ce qui, de la relation, de ce qui a été partagé, de ce qui a été échangé, a existé…


     

    Alors demeure le souvenir, et, de temps à autre, cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) »…


     

    Il est à peu près certain que celui qui a rompu, s’est fâché, nous a quitté, s’est détourné de nous, ami qu’il fut « de longue date », ne doit pas être « hanté par le souvenir », ne doit se poser non plus cette question « qu’est-il, qu’est-elle devenu(e) » …


     

  • Le sourire intérieur

    … Le sourire lorsqu’il est intérieur, ne se voit pas. S’il peut ressembler, invisible qu’il est, à celui, nettement et ostensiblement visible, de l’un ou l’autre de ces présentateurs d’émissions de télévision, ou de journalistes, d’intellectuels, invités sur des plateaux de télévision de débats publics… Ce « petit sourire narquois empreint de condescendance »… Parce qu’il peut s’apparenter à ce sourire là, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels invités sur des plateaux de télévision… Il se voit encore moins… Et la condescendance dont il est empreint, ne va pas dans le même sens que celle du « petit sourire » qui se voit, des présentateurs d’émissions, journalistes, intellectuels sur des plateaux de télévision ; ne s’adresse pas non plus, aux personnes habituellement ciblées – pour ne pas dire méprisées ( les « sans dents comme disait François Hollande) - par ces gens de plateaux télé qui « novlanguent » et à plus crû dire « se la pètent »…


     

    La condescendance dont est empreinte le sourire intérieur est celle qui s’adresse à ceux qui ont toutes leurs dents et un portefeuille bien garni et des milliers de likes sur Twitter… Et c’est une condescendance dans laquelle entre plus de moquerie que d’agressivité…


     


     

    Le sourire intérieur qui se moque des modes, de la dureté du monde, des grands vents de heurts, des rumeurs, des indifférences et des silences… Empreint de bienveillance sans complaisance, de gravité et de réflexion dans ce qu’il observe… Car le sourire intérieur tout comme le regard, observe et réfléchit…


     

    Qui parvient à le lire, ce sourire là, intérieur… A compris…


     

    Cependant, avoir compris est sans rapport avec « être sans dents » ou « avoir toutes ses dents »…Sans rapport avec « Être en capacité de mordre » ou « être seulement en capacité de cracholoter postillonner »… Quoiqu’en règle générale, être en capacité de mordre ou être seulement en capacité de cracholoter postillonner… Implique que l’on ne sache pas lire le sourire intérieur…


     


     

  • Quelque part ...

    … Quelque part dans un pays d’Afrique Sahélienne, un enfant de huit ans est prostré, écrasé de chaleur devant la vache qu’élevait ses parents, morte, déjà réduite à une carcasse dessechée…

    … Quelque part en Europe, un adolescent demeurant dans une grande ville, et qui, de sa vie, n’a encore vu de vache qu’au salon de l’agriculture, dans sa chambre climatisée, un soir de juillet, poste sur Tik Tok une vidéo le représentant, interprétant une composition de chant et de danse, de sa création…

    … Dans le village Sahélien où demeure l’enfant de huit ans et sa famille, dans une hutte de branchage et de terre, le poste de télévision alimenté par un groupe électrogène ainsi que l’i-phone à carte 50 Go d’internet, diffusent des images de voitures, de galeries marchandes, de vastes espaces commerciaux…

    … Dans un espace commercial de ville moyenne quelque part en Europe, des agences de voyage tiennent boutique, affichant des séjours en Afrique du Sud, en Haïti, au Sénégal…

    … Et, dans les esprits, en Europe, en Amérique du Nord, s’insinue l’idée selon laquelle le consommateur moyen lorsqu’il achète un produit alimentaire ou autre, ayant pour pays d’origine Saint Domingue, le Sénégal, le Niger, le Cameroun, l’Afrique du Sud… Ou qu’il fait du tourisme dans l’un de ces pays… Il participe au développement économique de ces pays…


     

  • Transgénisme, PMA et GPA

    … Chirurgie transgénique , procréation médicalement assistée, gestation par autrui, prouesses technologiques dans la réalisation de prothèses… Commment faisait-on en 1715, en 1890, et encore en 1950, quand on voulait être une femme au lieu d’être un homme ; lorsque dans un couple homme femme, l’homme était stérile ; ou que dans un couple d’homosexuels de deux hommes on voulait un enfant ? (pour un couple d’homosexuels de deux femmes il y a la PMA procréation médicalement assistée pour l’une des deux voire pour chacune des deux)… Comment faisait-on, quand on avait perdu une jambe sur un champ de bataille du temps de Louis XIV ou de Napoléon autrement que de suppléer par une béquille, une « jambe de bois » ?

    Aujourd’hui la « jambe de bois » est remplacée par une prothèse performante, technologiquement étudiée et appropriée permettant de participer à une compétition sportive de course à pied…

    Autrefois quand on ne pouvait avoir d’enfant, soit on en adoptait un (vu le nombre d’enfants trouvés, de bébés, déposés devant la porte d’un établissement religieux), soit l’on se résolvait à ne pas avoir d’enfant…

    Et quand on voulait être un homme au lieu d’une femme, ou une femme au lieu d’un homme, on s’habillait et vivait, à son gré, en homme ou femme…

    Cela dit, avec la chirurgie transgénique, en ce qui concerne les terminaisons nerveuses – d’une extrême complexité et sensibilité – ça doit pas être très évident pour le transformé en femme notamment, de ressentir exactement comme une femme !

    … L’on ne me sortira pas de l’idée de Yuli, astro-physicien sur Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, pelant une pomanome pour son petit-déjeûner, et de Stephan Yorke, astro-physicien au Mont Palomar à San Diego en Californie, exactement au même moment, se rasant devant la glace dans sa salle de bains… Tous deux, donc, se livrant à une activité précise dans le même instant…

    Alors que le message codé ou que le signal que Yuli va émettre dans l’espace, à un moment donné depuis Bêta 2 dans la galaxie d’Andromède, mettra 2,55 millions d’années pour parvenir à la Terre, planète dont Yuli a découvert la présence dans la galaxie de la Voie Lactée…

    Dans 2,55 millions d’années, y aura-t-il de la vie humaine (quelque lointain descendant de Sapiens) sur la Terre ?


     


     

  • Résistance à l'épuisement

    … À ne rien attendre de personne, en particulier ce que l’on attend le plus des autres, et qui nous tient tant à cœur au sujet de ce que l’on aimerait que les autres découvrent de nous…

    À toujours « faire le premier pas » dans la relation, notamment lorsque l’autre ne s’est pas manifesté depuis plusieurs mois voire années…

    Et « à donner de sa personne », de ce que l’on croit être « au mieux et au plus heureux » pour les autres…

    À toujours parvenir à surmonter les déceptions que créent nos attentes… En particulier ce silence, cette indifférence des autres à notre égard, à ce que l’on leur montre, à ce que l’on exprime ; plus encore que les critiques acerbes, les médisances et les dénigrements de certains…

    Il finit par venir – à vrai dire parce que l’on le laisse venir en perdant de notre énergie – un temps d’épuisement, de renoncement à agir, à exprimer, à « faire le premier pas »… Où se vide peu à peu de son contenu, un quotidien de vie où en dépit de ce qui nous décevait, nous étions agissants et « allant de l’avant »…

    Lorsque virent ce temps d’épuisement, c’est la vieillesse qui se manifeste.

    Lorsque la résistance à l’épuisement ne faiblit pas, notre vieillesse alors, avance aussi longtemps que possible, déridée et insoumise aux rites qui l’affligent et dont on la pare…


     

  • Salon de l'agriculture

    … « Aux dernières nouvelles » (à vérifier) un emplacement au salon de l’agriculture pour les exposants éleveurs notamment, ainsi que pour les exposants ayant besoin d’un espace de 20 à 30 mètres carrés (il faut ce qu’il faut, pour les vaches, les porcs et autres animaux, le matériel et les installations nécéssaires, la paille, les abreuvoirs etc.) coûte 17 000 euro pour la durée du salon soit du samedi 25 février au dimanche 5 mars 2023…


     

    Un emplacement de seulement 9 mètres carrés coûte 5000 euro…

    À cela s’ajoute les frais d’électricité, les frais de parking, la nourriture (pour le logement, les exposants ne vont pas à l’hôtel, mais dorment sur place)…


     

    Assurément pour les exploitants éleveurs qui font le voyage depuis les départements, « il faut avoir les reins solides » - ce qui n’est pas le cas pour beaucoup – ainsi que pour les autres exposants qui vendent leurs produits, les restaurateurs…


     

    À titre de comparaison, au salon du livre qui se tient trois semaines plus tard, si l’emplacement coûte 800 euro pour les petits éditeurs – stand de trois mètres carrés - ce coût peut aller jusqu’à 20 000 euro pour des géants de l’édition ayant besoin d’un vaste emplacement…


     

    Verra-t-on aux JT de la télé, comme chaque année (un « rituel »)… Quelques uns de nos Élus, peronnalités influantes, dirigeants de partis politiques… Et président de la république… « tapototer » la tête de la vache, ou prendre dans ses bras le joli petit agneau, le porcelet couinant, voire la grosse poule Sussex pondeuse ? (rire)…


     

    Lorsque se clôt le salon de l’agriculture, se sont les éleveurs et les exposants qui « font le ménage » et donc nettoient, récurent, désinfectent, rangent… Et non pas des agents d’entretien de la municipalité parisienne… Il y a lieu de s’interroger sur le coût exorbitant d’un emplacement durant 9 jours !


     

  • Vivre en 2023

    … C’est chaque jour pour des millions de gens en France et partout dans le monde, un « parcours du combattant », une course contre la montre…


     

    Dans cette France de 89 députés du Rassemblement National, de 245 députés des partis de la majorité, de 131 députés de la NUPES, de 61 députés des Républicains, et de 22 députés « divers gauche »… Qui, soit dit en passant ont à peine obtenu un peu plus de la moitié des voix des électeurs…


     

    Dans cette France des « grandes réformes et orientations socio-économiques », bouffée par l’Europe de Bruxelles (heureusement si l’on peut dire il y a l’Europe de Strasbourg mais dont le Pouvoir est moindre que celui de Bruxelles), vassale des États Unis d’Amérique, prise dans les serres d’une mondialisation qui a cessé d’être « heureuse » et s’est fracturée et dans laquelle ce sont les Chinois qui mènent le jeu…


     

    Et, à deux mille kilomètres de la France, Poutine, le broyeur de l’Ukraine, pourfendeur des démocraties occidentales décadentes selon lui, ses généraux et ses indéfectibles oligarques pour la plupart d’entre eux anciens du KGB du temps des Soviets et de l’URSS…

    Et, à nos portes, et, dans nos esprits formatés, les réactiveurs d’une « guerre froide » fourbissant des armes nucléaires dites « de dissuasion » mais qui, sur les rampes de lancement, depuis des porte-avions et des sous-marins, sont prêtes à être lancées à tout moment…


     

    Le spectre d’une 3ème guerre mondiale qui avance non plus en catimini mais en bottes à clous, en infanteries dotés d’appareils technologiques bardés de numérique et d’intelligence artificielle, en chars d’assaut, en drones et en cyborgs…


     

    Pourquoi croyez-vous qu’en dépit de tous les traités et de toutes les conventions (Paix, désarmement, droits humains), on continue de fourbir, de multiplier, de perfectionner autant d’armes nucléaires et autres à grande capacité de destruction ?


     

    … Dans cette course contre la montre sur fond de vie chère, de précarité, de difficultés au quotidien, de chacun, en France et ailleurs – mais surtout dans les « pays pauvres »… Sont au rendez-vous de gigantesques incendies, des inondations, des coups de vent en tornade, tempêtes, cyclones, typhons, aussi subits que dévastateurs, des sècheresses, des étés brûlants…


     

    Les émerveillements se sont décolorés sous le lessivage du consommable, du loisirable, du jouissage, du profitage, tout cela dans la hâte, dans l’immédiateté, dans le paraître, dans un individualisme forcené… Pour ceux et celles de ce monde, d’en France et d’ailleurs, que les calamités n’ont pas atteints, « réservoirs de consommateurs » qu’ils sont pour les Géants de l’économie de marché…


     

    Les étonnements, les questionnements, les résistances, se sont laissé broyer sous la presse de l’indifférence et du silence…


     

    Contre le parcours du combattant et les obstacles qui le jalonnent, l’on fait encore de longues marches par milliers dans les rues… Mais l’on ne veut surtout pas devoir changer ses habitudes, ni son mode d’existence…


     

    L’on apprend aux enfants, par le jeu, ce qu’il y a lieu de savoir ; et, fous de télé et de consoles de jeux, à dix ans abonnés à TiK ToK, à Instagram et à Facebook ; fils et filles qu’ils sont, encore en environnement sécurisé, protégé, aseptisé… Du moins pour un certain nombre d’entre eux qui iront jusqu’à BAC plus 3, 4 ou 5…


     

    Quelques uns d’entre nous – pas forcément des « vieux » ou des « rassis » - se réfugient et se barricadent dans une « nostalgie de ce qui autrefois a été », « chiante à crever » de morale, de carotte et de bâton, alors que d’autres sont tournés vers l’avenir mais papillonnent lentement brûlés dans l’éclat lumineux des lampes halogènes…


     


     

  • Des "wagons silence" à la SNCF ?

    … Entendu parler (émission publique de débats sujets d’actualité Sud Radio midi 13h) de « wagon silence » ou d’espaces dans les trains, dédiés au silence…

    La première chose qui m’est venue à l’esprit c’est celle de la mise en place d’une signalétique nécéssitant quelques aménagements dans les voitures, notamment en haut en bout de couloir central (il y a déjà l’indication pour les toilettes), ainsi qu’une même signalétique afin d’identifier depuis l’extérieur la ou les « voitures silence »…

    Ces aménagements de signalétique ont forcément un coût de réalisation (on ne va pas simplement placer une pancarte en métal vissée sur un côté du wagon, pouvant être enlevée et placée sur un autre wagon).

    Et… Irait-on jusqu’à construire de nouvelles voitures, adaptées et pourvues de signalétique ?

    Ensuite, deuxième chose me venant à l’esprit : comment pourra – t – on gérer le nombre de demandes, d’achats de billets de train en réservation en TGV -OUIGO – INOUI, TER, Intercités, afin de déterminer s’il faut placer dans le convoi de 10, 15 voitures, une, deux, trois ou plus, de « voitures silence » ?

    Un « casse-tête » qui, sans doute pour des logiciels d’informatique, de robotique, d’intelligence artificielle, ne posera pas trop de problèmes…

    Ces dernières années, lors des trajets que j’ai effectués dans les TGV – OUIGO – INOUI et TER, en des périodes de fréquentation normale – et même dans des périodes d’affluence, j’ai constaté qu’en règle générale, règne à vrai dire un relatif silence, que les gens ne se parlent pas, les uns lisant une revue, un journal, un livre, ou occupés qu’ils sont avec un ordinateur portable, un smartphone, écouteurs dans les oreilles, sans compter ceux qui dorment durant une partie du trajet…

    Il est vrai que parfois, notamment en période de vacances scolaires, l’on voit des couples avec enfants agités, ou en toute période de l’année, des gens en groupes dont on entend les propos qu’ils tiennent, les bruits qu’ils font… Mais c’est bien là tout à fait circonstanciel… Il n’y a donc pas à « en faire un fromage » de cette affaire de « voitures silence » dans les trains  (elles existent déjà « de facto »).

    Le jour où cette mesure sera mise en place, vu le nombre de réservations qui se feront pour des places en « voiture silence », à la direction de la SNCF, on réalisera qu’il eût fallu plutôt concevoir des « voitures tapage »…


     

  • Proposition de loi contre l'écriture inclusive

    ... Contre l'écriture inclusive, l'argument le plus difficilement contestable est celui de la fragmentation des mots et des accords, constituant un évident obstacle à la lecture et à la compréhension d'un texte, qui contrarie la fluidité dans la communication écrite, ne contribue pas à la maîtrise de la langue française...

    Sur ce dernier point, de la maîtrise de la langue française ; l'écriture inclusive, introduite et instituée à l'école, participe à une démolition de ce qui, en orthographe et en grammaire française, a été enseigné depuis que l'école est devenue gratuite, publique et obligatoire en 1881...

    Si l'on s'en tient, dans l'esprit du projet de loi déposé à l'Assemblée Nationale portant sur l'interdiction de l'écriture inclusive aux éditions, aux productions et publications scolaires et universitaires, aux actes civils, administratifs et commerciaux... À ce qui demeure intemporel dans l'orthographe et dans la grammaire française, à ce qui dans la grammaire ne peut être modifié afin d'être rendu soit – disant- plus accessible (ou en vertu de cette "idée" du "pour tous"), l'essentiel est dit... Sans qu'il soit question de "sexisme" ou de "féminisme".

    Ce concept du "pour tous" à propos de ce qui doit se faire ou ne pas se faire, de ce qui doit être ou ne pas être, de ce qui doit être introduit, officialisé dans la vie sociale ; et ces complaisances, tolérances, abdications, démissions, des autorités, à l'égard de minorités communautaires aux comportements souvent ostentatoires et agressifs, souvent aussi se faisant dans une pensée de repentance parce que jadis ces minorités étaient stigmatisées, violentées, contraintes au silence... Ne constituent pas un progrès dans l'évolution de la société, bien au contraire!

    L’on pourrait me faire observer que ce sont les députés du Rassemblement National qui ont déposé ce projet de loi contre l’adoption de l’écriture inclusive…

    Je n’en ai cure… Et me demande pourquoi, en ce qui concerne des principes fondamentaux qui régissent la grammaire des langues parlées et écrites ; ainsi d’ailleurs que les règles tout aussi fondamentales de la relation humaine, de toute relation avec les êtres et les choses en général, les partis de Droite, de Gauche et du Centre, ou les formations majoritaires dans une assemblée nationale, ne font pas leurs ces valeurs et principes fondamentaux, au lieu de les dénaturer, de les faire passer sous le « rouleau compresseur «  du « wokisme », d’un progressisme sociétal de complaisances, de tolérances, de laxisme, de démissionisme…

    … Seulement voilà : parce que ce sont les députés du Rassemblement National qui ont déposé ce projet de loi, et que ce parti, le Rassemblement National, reprenant à son compte ces valeurs fondamentales (mais dans le projet de société qui est le sien), valeurs dénaturées par une partie de la droite, par la gauche et par les partis majoritaires à l’Assemblée Nationale … Il faudrait afin de contrecarrer ce que proposent les députés du RN, que, si ces députés du RN disent «  deux plus deux égale quatre » l’on réponde tous en chœur sous l’égide des autres partis « pour la forme rassemblés dans ce qu’ils contestent séparément », que deux plus deux ça fait cinq !

    Eh bien « merde à deux plus deux égale cinq » ! Merde à l’écriture inclusive, chantre du wokisme et de ces modes et cultures et mouvements réformistes de démolition de la société, de la civilisation ! Merde aux soutenants de l’écriture inclusive !


     


     

  • Là où il y a de l'innocence blessée

    … Un autre – et meilleur- monde possible ? Tu rigoles !… Est-ce que cent milliards d’euros, des centaines de lois, de dispositions prises pour que ce soit mieux et surtout plus juste, est-ce que la meilleure volonté du monde et de tout un chacun, est-ce que les plus ferventes résolutions pour que les vieux ne meurent plus seuls, que les gosses ne soient plus laissés en vadrouille dans les rues, est-ce que des grandes réunions en sommets, des consciences plus éveillées, est-ce que tout cela mis bout à bout jusqu’en haut du ciel, pourra vraiment changer quelque chose… Si l’on l’on ne comble pas l’énorme abîme face au ciel que les sociétés de toute l’Histoire n’ont cessé de maintenir ouvert : l’absence d’amour ?

    Ah si !… Dans l’abîme l’on y a jeté toutes les apparences de l’amour…

     

    Est-ce que la charité c’est de l’amour ?

    Est-ce que aimer les gens qui nous plaisent c’est de l’amour ?

    Est-ce que aimer les gens qui font quelque chose pour les autres - de bien, à leur sens - c’est de l’amour ?

    Est-ce que faire une grande fête entre amis c’est de l’amour ?

    Est-ce que tendre un gobelet de flotte à un vieux décharné qui ne sent même plus sa soif, c’est de l’amour ?

    Est-ce que triquer comme un âne en face d’une jolie femme bien habillée, c’est de l’amour ?

    Non, rien de tout cela n’est de l’amour !

    J’appelle tout de cela de l’ennemour… De l’erzatz d’amour.

     

    Plus loin que que tout ce que dit le Nouveau Testament, Jésus et les prophètes, le Coran et tout le cinéma, est l’amour…

    Et plus près au beau milieu de nous là où l’on vit, là où il y a l’innocence blessée des abandonnés sur le bord de la route, qui ne hurle pas mais donne encore le peu qu’elle a…

     

    Dans le monde des références, des performances, des politesses obséquieuses, des formalités, des civilités, des apparences, des Monsieur Ducon long comme le bras et des feux de l’amour des nouvelas de télé et des romans, l’innocence blessée n’est pas souvent un thème d’actualité…

     

     

  • Quel pouvoir les peuples ont-ils sur leur destin ?

    … À vrai dire les peuples – en France et ailleurs – de tous temps, n’ont jamais eu de pouvoir réel sur leur destin… Sauf (peut-être?) de nos jours, avec les nouvelles technologies de communication pouvant se révéler à terme des relais pour des changements de mode de vie, d’habitudes, de comportements s’organisant en réseaux agissants (le côté, disons, positif, des nouvelles technologies de communication, d’information, de diffusion, de partage, d’incitation à des changements… Le côté négatif étant la « cancel culture », les individualismes exacerbés, les communautarismes)…

    Cela dit, que serait (comment se manifesterait) une Shoah ou son équivalent en extermination de masse, en violence, en discrimination, avec en association avec les nouvelles technologies du numérique, les moyens matériels, armes, équipements, dont disposent des détenteurs de pouvoir, de nos jours ?

    Cela dit encore, en 1789, alors qu’il n’y avait pas de numérique, de réseaux sociaux, d’internet, en l’espace de quelques mois, le peuple de France dans son ensemble, a pu pour un temps (dont est demeuré des traces), modifier son destin, quoique, individuellement « ce fut une autre affaire ! » …

     

  • Budget de vie

    … Le salaire médian en France pour deux personnes vivant mariées ou en couple et tous les deux ayant un emploi, s’élève à 3538 euros net par mois, dont lui 1899 euro et elle 1639 euro…

    Si environ trente millions de personnes de 18 à 65 ans en France, travaillent (toutes activités confondues et tous types de contrats à temps complet ou partiel), quinze millions de ces personnes gagnent plus que le salaire médian et quinze autres millions gagnent moins…

     

    Le budget de vie que je détaille concerne particulièrement les personnes dont le salaire s’établit entre 1500 et 2000 euro (ou entre 3000 et 4000 euro pour un couple)… Ce qui est le cas d’environ sept à huit millions de personnes en France travaillant à temps complet…

     

    Prenons le cas – particulier – d’une famille de deux adultes et de trois enfants âgés de 6 à 14 ans :

    Lui gagnant 1899 euro net par mois et elle 1639 euro net par mois. Soit 3538 euro donc, revenu médian, auquel s’ajoutent en rapport avec les revenus du couple, les prestations familiales et autres aides, de 301 euro…

     

    Ces deux personnes avec leurs trois enfants ne sont pas propriétaires de leur habitation (ils n’ont pu obtenir de prêt immobilier)… Ils payent un loyer en agglomération (ville moyenne) de 900 euro, et du fait de leur revenu mensuel ils ne bénéficient pas d’ aide personalisée au logement…

     

    Leurs charges et dépenses « incompressibles » (quoique pouvant être un peu réduites en fonction de choix et de comportements) s’élèvent à 164 euro de gaz et électricité, 24 euro d’assurance habitation, 528 euro de crédits divers, 300 euro de carburant pour leurs déplacements travail et courses, 20 euro de consommation eau, 48 euro d’assurance ; les courses alimentaires et autres, la cantine, les vêtements, la garde (occasionnelle) d’enfants, leur coûtent 1534 euro dont 1069 l’alimentation, 155 les vêtements, 225 la cantine, 310 la garde d’enfant ; la mutuelle, les téléphones, internet, les frais bancaires et le transport scolaire leur coûtent 372 euro.

     

    En fin de mois, le déficit budgétaire pour ce couple est de 330 euro environ (autorisation personnalisée de découvert accordée par leur banque)…

     

    Dans ces conditions, il leur est difficile d’envisager ou de prévoir : une semaine de vacances à 1200 euro, de changer un vieux frigo congaléteur ou une machine à laver, de se rendre au cinéma ou au restaurant et encore moins au théâtre, d’acheter 2 livres par an et par personne, etc. …

     

    Cela dit, un tel budget est celui de millions de gens dans les pays développés (dont la France où l’on bénéficie d’aides sociales)… Et ce budget n’a rien de comparable avec celui d’un habitant du Bangladesh, d’Inde, de Haïti, de Madagascar, de nombreux pays Africains, de gens vivant avec des revenus de 30 à 300 euro par mois…

    Et il n’a rien de comparable non plus, ce budget, avec celui de 1 % des plus riches dans le monde (qui eux, n’ont à vrai dire pas de budget tant leur fortune et leurs revenus sont immenses), ni même avec le budget des 10 % les plus riches…

     

    Mais la question de la répartition des richesses, de la manière dont elle se pose de nos jours, est inséparable de la question des choix et des comportements dans les modes de vie, d’usage et de consommation, dans un monde de huit milliards d’humains…

     

     

  • Pierre Palmade

    … Pierre Palmade est un personnage que je connais très peu. Sa vie, son œuvre, en tant qu’humoriste, comédien, réalisateur, acteur… Me sont aussi étrangers que tout ce dont je me préoccupe peu, dont je ne sais rien ou pas grand-chose…

     

    Parmi les humoristes, des noms me viennent à l’esprit : Fernandel, Raymond Devos, Pierre Desproges, Coluche et « les restaurants du cœur », Louis de Funès qui caricatura si bien ce que l’on pourrait appeler « la médiocrité française »… Et quelques autres. Mais Pierre Palmade que puis-je dire de lui sinon rien…

     

    Est-ce que j’ai « raté » quelquechose à ne point connaître Pierre Palmade ?

     

    L’état en lequel il se trouve (sérieusement blessé) à la suite de l’accident qu’il a provoqué, me laisse indifférent…

     

    En revanche au sujet de ce terrible accident ayant impliqué trois véhicules dont celui que conduisait Pierre Palmade sur cette route à double circulation en Seine et Marne, je pense à ce que sera – s’il survit- la vie de cet enfant de six ans, désormais, une vie d’handicapé très lourd – ainsi qu’aux vies que seront celles de la femme enceinte qui a perdu son enfant, et du beau frère de cette femme, tout deux gravement blessés et traumatisés… Qui ont vu arriver d’un seul coup, sans pouvoir éviter la collision, devant eux, la voiture conduite par Pierre Palmade… Effroyables secondes d’horreur avant le choc…

     

    J’imagine que les « fans » de Pierre Palmade, ses amis, ses connaissances, ses proches, doivent être désolés…

     

    Sur une sorte de « cartelette » imaginaire que je leur adresse, à ses amis, à ses proches, à ses connaissances, je leur fais part de ma « souveraine indifférence » pour ce que sera après cet accident, la vie et l’œuvre de leur ami, de « l’un des leurs »… Si œuvre il pourra y avoir encore et laquelle et comment…

     

    Les réseaux sociaux dans cette « cancel culture » qui la caractérise ( culture de rejet, d’ostracisation, de dénonciation et de stigmatisation allant jusqu’à la haine ) pullulent de propos hostiles à l’égard de Pierre Palmade…

     

    Mais qui les « alimentent » ces réseaux sociaux, sinon des gens qui eux aussi, tout comme Pierre Palmade, s’adonnent à des drogues « dures » telles que la cocaïne, l’héroïne, ou même des drogues « moins dures » mais très fréquemment consommées… Des gens qui eux aussi, conduisent des véhicules…

     

    Va-t-on « avoir la peur au ventre » chaque fois que sur une route à double circulation, l’on croisera un véhicule venant en face sur l’autre voie de circulation ? Quand on sait que, globalement, toutes drogues ou stupéfiants confondus, six millions de personnes en France consomment occasionnellement ou régulièrement, pour beaucoup (4 millions) du canabis, et pour 2 millions, de la cocaïne, de l’héroïne, de l’ectasy) …

    Et que d’année en année, la consommation de drogues, de stupéfiants augmente, et intéresse tous les milieux sociaux…

     

    Un fléau, pire que l’alcoolisme (je pense à la chopine de rouge – d’un litre- qui faisait l’objet de « tournées » dans tous les bistrots « de France et de Navarre » durant les années 1950, le moindre village de 500 habitants avait au moins deux ou trois cafés… Et quand ce n’était pas la chopine de rouge, c’était le « p’tit blanc », la « goutte », le ricard, le pastis, le martini, le cinzano, le byrrh…)

    Et tous ces films avec la scène du facteur que l’on invite à « boire un verre de vin » lors de la signature d’un recommandé ou de la remise d’un colis…

     

    La drogue, ou plutôt les drogues, aujourd’hui dans les années 20 du 21ème siècle, c’est la même dimension que le pinard et que les apéros dans les années 1950… Sauf que, le pinard, les apéros, la bière, les alcools forts, les cocktails, les « mélange », aujourd’hui tout ça s’ajoute à la consommation de drogues…

     

     

     

  • Le silence des gens honnêtes

    … Martin Luther King Jr disait «  je n’ai pas peur de la méchanceté des gens mauvais, mais du silence des gens honnêtes »…

     

    Du silence des gens « honnêtes », l’on a un aperçu de ce qu’il fut, en France et dans d’autres pays européens, dans les années 1940 – 1945…

     

    Dans un contexte historique, celui d’aujourd’hui, tel qu’il est, différent de l’époque en laquelle vécut Martin Luther King, de 1929 à 1968 ; mais par certains aspects, avec quelques similitudes, le silence des gens « honnêtes » est encore une réalité, et c’est la raison pour laquelle les gens mauvais agissent, déterminés, puissants, dominateurs, et protégés…

     

    Cela dit, Martin Luther King est mort assassiné, comme meurent de nos jours des gens déterminés à résister, à ne pas demeurer silencieux et passifs… Ce qui prouve que la méchanceté des gens mauvais, vaut bien en matière de nocivité et de dangerosité, le silence des gens « honnêtes »…

     

     

  • Connaissance et modèles

    … Les modèles sont réducteurs de connaissance, en particulier les modèles religieux d’explication de l’origine de l’univers, de l’histoire de la Terre et de la vie sur la Terre…

    Il me semble difficile d’accéder à la connaissance en ayant été conditionné depuis l’enfance par le modèle religieux…

     

    J’ai constaté qu’en général, les personnes qui ont été éduquées dans la religion en leur enfance, notamment celles de ces personnes de milieux sociaux dits modestes et n’ayant qu’un niveau élémentaire d’instruction, et attachées à des « valeurs traditionnelles » (le Bien, le Mal, ce qui moral, ce qui est immoral)… Tout cela dans une vision simpliste du monde selon des modèles qui les ont conditionnées dans leur pensée, dans leurs comportements, dans leurs agissements… Ces personnes, il faut dire d’elles à leur crédit que ce sont des « braves gens »… Ne regardent par exemple jamais à la télé, des émissions scientifiques ayant pour thème l’exploration de l’univers, les galaxies, les planètes, les origines de l’univers, la préhistoire lointaine dans le passé, les australopithèques, Homo Erectus, Néandertal et Sapiens… Tout cela, soit les « barbe » soit les indiffère complètement… Et de même tout ce qui s’écarte de ces modèles qui conditionnent leurs croyances, qui leur semble « trop compliqué » et en aucun cas, ne leur semble intéressant à connaître (à quoi bon disent-elles?)…

     

    Dans leurs lectures j’ai aussi constaté que ces personnes évitent les romans de science fiction, et privilégient des romans de terroir « gentillets » ou mélodramatiques…

     

    C’est fou – et à mon sens très dommageable – ce que les modèles peuvent être réducteurs de connaissances, et de motivation à acquérir ces connaissances qui dérangent dans les croyances…

     

     

     

  • Un lourd facteur de développement de la violence dans la société actuelle

    … En 2023, en France notamment, aux USA et dans des pays de l’UE (Belgique, Allemagne, Autriche, Pays Bas…) La société est-elle plus violente qu’elle ne l’était en 2010, en l’an 2000, en 1995, en 1980, en 1970, en 1950 ?

     

    Se sont développés et se sont accrus les communautarismes de toutes sortes (religieux et autres) : déjà, les communautarismes sont un facteur de développement de la violence dans la société…

     

    Ensuite – mais à vrai dire ce n’est pas nouveau puisque cela a toujours existé dans toutes les sociétés – s’est amplifiée la « cancel culture », une culture de l’effacement originaire des USA, visant à dénoncer publiquement en vue d’exclusion délibérée d’un personnage, d’un groupe, d’une institution…

    Les équivalents de cette culture de l’effacement sont le bannissement ou l’annulation, la négation, l’anéantissement, le boycottage, l’humiliation publique, l’indignation, l’interpellation agressive, la dénonciation…

     

    Et c’est cette culture là, qui, associée aux communautarismes exacerbés, contribue à une augmentation de la violence dans la société… D’autant plus que la violence s’exerce sur les réseaux sociaux en incitant à des mouvements, à des actions, à des manifestations de protestation agressives, à des attentats contre des personnes ou des institutions…

     

    Oui, la société actuelle des années vingt du 21ème siècle, est globalement, localement, diversement, plus violente que la société d’avant l’an 2000 – à l’exception bien sûr de l’époque 1940-1945, et de toutes les époques du passé  où des guerres meurtrières ont modifié le comportement des gens…

    Autrement dit c’est la première fois, de nos jours, dans l’Histoire humaine, que la société est aussi violente en temps de paix (de « paix relative » faut-il préciser : Europe hors Ukraine)… Et je suis effrayé à la pensée de ce que serait la société – en France et ailleurs – dans un monde en guerre partout, notamment sur le territoire des pays de l’Union Européenne… Sur fond de culture de l’effacement amplifié par les moyens de communication technologique et par les médias d’information, les mouvements de foule, agressions perpétrées individuellement ou collectivement, etc. …

     

     

  • "Il faudrait y être" ! ...

    … Demeurer en capacité d’observer, de témoigner, d’exprimer, de transmettre… C’est ce qui me fait souhaiter rester en vie le plus longtemps possible…

     

    Le jour où « tout s’arrête », ne plus voir ce qui se passe, n’en être plus témoin, ne plus pouvoir exprimer, transmettre… Ça m’emmerde !

     

    Bien sûr, je le sais, d’autres, aujourd’hui âgés de 20, 30 ans verront, témoigneront, exprimeront, transmettront, ça devrait en quelque sorte être une réponse à mon attente, une certitude qui devrait me suffire … Mais je me dis que, par exemple, de ce qui se passera dans le monde après 2050, savoir à l’avance que je ne le verrai pas, ça m’emmerde vraiment ! …

     

    Alors, à défaut de voir, de connaître et de témoigner parce que je ne verrai jamais ce qui sera, n’étant plus présent pour le voir; je porte mon regard sur l’Histoire, sur ce qui s’est passé à telle ou telle époque… Puisqu’il y a des écrits, des documents, des œuvres de pierre (constructions, architecture), des images (gravures, tableaux de peinture), des récits… Tout cela faisant comme si l’on le voyait (enfin façon de parler)…

     

    L’après 2050 quand on est en 2023, ne peut qu’être imaginé, il n’y a pas encore de contenu et donc, d’écrits, de documents, d’images, de l’actualité du monde d’après 2050… « Il faudrait y être ! »…

     

    Cette préoccupation au sujet de ce qui sera, de ce qui se verra, lorsque l’on ne pourra plus voir, témoigner, exprimer ; n’empêche pas cependant, d’avoir la capacité de se concentrer dans l’observation, dans l’appréhension, dans la perception, dans la conscience, dans l’appréciation du présent ; dimensionnant ainsi le présent ou même l’instant vécu et son contenu, dans un espace de temps élargi (comme par exemple un aujourd’hui qui devait durer toujours)…

     

  • Une vision du monde ou une vision d'un monde ?

    … Les Télés, JT de 20 h de TF1, de France 2, de BFMTV, de LCI, de CNEWS à longueur de journée… Depuis deux semaines, nous gagarisent de réforme des retraites et de débats autour de cette réforme, ainsi que les médias d’information presse, audiovisuel, et à cela s’ajoute tout ce que l’on lit sur les réseaux sociaux au sujet de cette réforme…

     

    Étant personnellement opposé à cette réforme sur la question de l’âge de départ 64 ans et sur la durée 43 ans de cotisations, tout comme 70 % de mes concitoyens…

    Si les convaincus de la nécessité de cette réforme que sont d’une part les élus de la majorité gouvernementale et les élus de la droite républicaine (LR) – à l’exception de quelques uns, et d’autre part environ 30 % des Français…

     

    En ce qui concerne toute discussion, tout échange que je peux avoir avec un interlocuteur ou une interlocutrice convaincu(e) de la nécéssité de cette réforme, je n’envisage et n’accepte de discussion qu’avec de très rares personnes parmi les 30 %, qui ont une vision ou un regard qui est le leur, d’un monde, d’une société (je précise bien « d’un monde, d’une société » - ce qui, nuance, est différent de « du monde, de la société)…

    Or, il se trouve que dans le monde d’aujourd’hui, rares sont les gens qui ont une vision D’UN monde, une vision D’UNE société… La tendance générale étant celle d’une vision, d’un ordre des choses, lié à des besoins, à des aspirations, à des ambitions, à des vues, à des intérêts « purement et uniquement personnels » (individualisme)…

     

    Donc, à mon sens, « avoir une vision du monde et de la société » ce n’est pas la même chose que « avoir une vision d’un monde et d’une société »…

    Donc en ce qui concerne un échange de vue que je peux avoir avec un convaincu de cette réforme, je conçois et accepte l’échange avec ce convaincu, si ce dernier a une vision d’UN monde, une vision d’UNE société…

     

    Dans le cas d’un échange « dans la tendance générale » c’est la polémique sans issue, faite d’objections et de réactions des uns et des autres dans un rapport conflictuel, qui domine et s’impose – et épuise…

    Dans le cas du même échange mais « plus du tout dans la tendance générale », c’est oui, aussi, la polémique qui se poursuit mais dans un rapport où les interlocuteurs se préoccupent l’un et l’autre des vues de l’autre, notamment de ce qu’il y a de « vrai » (du plus proche du vrai) exprimé par l’autre… Réciproquement…

     

    Tous ces débats, toutes ces discussions, toutes ces polémiques, toutes ces vues, toutes ces argumentations, toutes ces analyses faites, tout ce que l’on entend sur les Télés, des uns et des autres, sur cette question de la réforme des retraites ; n’ont aucun sens parce que tout cela est conditionné par des préoccupations, des aspirations, des besoins, des intérêts purement personnels, individualistes et en rapport avec des situations et des états particuliers de chacun ne pouvant jamais s’accorder…

     

    Reste à savoir pourquoi, dans toute l’Union Européenne, notamment par rapport à la Belgique et à l’Allemagne, c’est en France que le débat est aussi houleux, l’opposition à cette réforme sur la question de l’âge de départ à la retraite, la plus marquée…

     

    La réponse à ce « pourquoi » serait-elle liée à des conditions et à une organisation du travail « meilleures » en Belgique ou en Allemagne qu’en France ? (un indice qui corroborerait l’hypothèse fondée sur de « meilleures » conditions et organisation du travail en Belgique ou en Allemagne qu’en France, est celui ci : la France est le pays de l’Union Européenne où se réalisent les profits les plus élevés des très grands patrons et dirigeants d’entreprises côtées en Bourse, et où sont versés les plus gros dividendes aux actionnaires, ce qui pèse lourd sur les investissements, sur l’embauche, sur les conditions de travail… À l’exception il faut le reconnaître, de quelques exemples que peuvent donner en matière d’innovations, d’organisation de la journée et du temps de travail, d’embauche, certaines entreprises en développement)…

     

     

     

  • Pour qui en vérité, le monde d'aujourd'hui est-il fait ?

    … Quoi que l’on en dise sur les progrès réalisés, en matière d’ accueil, d’ aménagements et d’ accès à des lieux publics, à des locaux ; en assistance personnalisée, en appareillages de mobilité pour les déplacements, en faveur des handicapés…

     

    Et d’une manière générale si, aujourd’hui, les personnes vieillissantes fragilisées, les personnes de tous âges (dont des très jeunes) atteintes de maladies invalidantes, les personnes en difficulté de recherche d’emploi, en situation de précarité, de solitude, d’isolement, de souffrance, de deuil… Peuvent être « mieux aidées » qu’elles ne l’étaient, par exemple au début du 20ème siècle (et encore durant la seconde moitié de ce même 20ème siècle)… En France et dans l’Union Européenne…

    Il n’en demeure pas moins que le monde d’aujourd’hui tel qu’il est, tel que l’on y vit au quotidien, dans la consommation, dans les déplacements, dans les loisirs, dans le travail, dans la plupart des activités, dans la relation avec les autres (les liens de relations de nécéssité, d’amitié, familiaux, amoureux etc. …) est essentiellement et surtout conçu et organisé pour les personnes qui ne sont pas en situation de précarité, de souffrance, de solitude, d’isolement, de handicap, de maladie invalidante, de vieillesse et de fragilté, de mauvaise santé, de difficulté de recherche d’emploi, de logement, de « galère » comme on dit…

     

    Autrement dit – oui il faut le dire- le monde tel qu’il fonctionne, tel que l’on y vit aujourd’hui, est fait pour des gens de 20, 30, 40 ans et si on veut jusqu’à 60/70, en bonne santé (et qui sont « bien foutus » de corps, de visage, d’allure) qui ont un travail, des amis, des connaissances, une « vie sociale en somme », et qui « consomment » (alimentation, équipements, loisirs, services)… Des gens que l’on voit, le long des grands chemins de randonnée, à pied ou en vélo tout terrain , qui vont au restaurant, au cinéma, au théâtre, dans les lieux de détente…

    Pour s’en convaincre de tout ce que je dis là, il suffit de se rendre par exemple dans un DECATHLON et de parcourir les allées de ce magasin, les rayonnages, les produits, vêtements, équipements proposés… « Ça donne une idée » de « pour qui le monde est fait, finalement – enfin, « essentiellement fait »)…

     

    Disons le aussi : les personnes entrant en situation de précarité, de maladie, d’isolement, de handicap, de solitude, de perte d’emploi… Qui auparavant, se trouvaient en bonne santé et avaient « une vie sociale », des amis, des connaissances, voient en général se rétrécir assez considérablement leur cercle de relations (les amis « se font la malle »)…

     

    Alors, de grâce, les personnes qui jouissent encore d’un « capital de santé, de relative bonne fortune », arrêtez de « faire un caca nerveux » au sujet de ce qui vous est désagréable à devoir subir dans votre quotidien de vie mais qui ne remet pas fondamentalement en cause votre « capital de santé et de relative bonne fortune » encore intact en dépit de quelques accrocs ! »

     

    Bien sûr on peut toujours dire, du monde d’aujourd’hui, des inégalités de condition des uns et des autres, que ce monde a été le même par le passé, de tous temps…

    Mais sans doute de nos jours, les innovations technologiques et les modes de vie et de consommation, les environnements sociaux, ont « changé la donne » ou « redimensionné » les inégalités dans un espace de relation différent des espaces de relation précédents…

     

     

  • Quel est le suicide le plus improbable ?

    … Sans doute celui d’un combattant d’une unité Wagner. Un Wagner en 2023, tout comme un SS en 1944, en effet, ne se suicide pas…

     

    Cela dit, au sujet de ces oligarques russes qui se seraient donné la mort, Mikhail Watford retrouvé pendu dans son garage, Ravil Maganov tombé de la fenêtre d’un hôpital, Yuri Voronov noyé dans sa piscine, ainsi que plusieurs autres « mystérieusement disparus », vraisemblablement aucun ne s’est réellement suicidé. « On » les a « suicidés »…

    En somme des « racailles de haut vol » ont été « suicidés » par d’autres « racailles de haut vol »…

     

    Cela dit, encore, je ne vois pas comment pourrait se terminer la guerre en Ukraine…

     

    D’un côté tout cet armement de plus en plus conséquent, de plus en plus lourd et livré en quantité, aux unités combattantes ukrainiennes par l’Union Européenne et par les USA (sur le terrain, sur le front des combats, il faut, pour utiliser tout ce matériel, des hommes, des soldats Ukrainiens, et donc puiser sans cesse dans un « réservoir humain » qui n’est pas inépuisable)…

     

    Et d’un autre côté, celui de l’armée russe, des réserves en armements et en munitions (missiles notamment) encore assez importantes pour finir par réduire toute l’Ukraine en champ de ruines – bien que ces réserves en armements et en munitions ne soient pas inépuisables…

    Du côté de l’armée russe – en nombre de combattants sur le terrain – de quel « réservoir humain » peut-on vraiment parler, sachant que le pouvoir poutinien en dépit de la police et des moyens de pression sur la population dont il dispose, ne parvient pas à mobiliser « des millions » d’hommes, ne parvient pas non plus à encadrer quelque cent mille combattants sur le terrain de guerre (les mieux encadrés étant ces unités Wagner)…

    Reste pour l’armée russe, cette réserve en armements lourds et en missiles, de destruction massive, qui, pour le moment ne semble guère trop s’épuiser… Et qui a ses sources d’approvisionnement auprès de marchands d’armes (d’états marchands d’armes à vrai dire)

     

    Une grande interrogation demeure entre d’un côté tout ce que fait peser l’ensemble des destructions faites par les Russes sur tout le terriroire Ukrainien, et d’un autre côté tout ce qui accroît en apport de matériel de guerre, la puissance et la résistance de l’armée ukrainienne…

    Forcément, à force de destructions de centres énergétiques, de bâtiments, d’habitations, d’industries, de voies de communication, de populations, en réduisant peu à peu l’Ukraine à l’état de ruines, comment avec ses unités combattantes si pourvues qu’elles soient, l’Ukraine peut-elle s’en sortir ? (Dans les ruines et quand il n’y a plus d’électricité ni de connectivité à distance ni de passages praticables ni de sources énergétiques, comment peut s’organiser une armée sur un champ de bataille d’une longueur de plusieurs centaines de kilomètres ?)

     

    La seule « solution » envisageable serait que, sur le territoire même de la Russie, des destructions importantes puissent être faites, de centres énergétiques, de bases militaires, de centres industriels, de zones d’habitation, comme en Ukraine… Autrement dit de donner les moyens à l’armée ukrainienne de porter autant atteinte au territoire et aux installations russes…

     

    Objection à tout cela (aide sans cesse accrue à l’Ukraine)  : une guerre mondiale…

    Mais une guerre mondiale, on y est déjà engagé (il ne manque plus que la guerre portée sur le territoire russe et sur le territoire de l’union européenne)…

    Sur le territoire de l’union européenne deci delà, l’on entendrait le bruit des bottes des Wagner !

    Bon sang, avec la technologie ultra sophistiquée de répérages, localisation etc. … de la guerre moderne, comment n’arrive – t – on pas à les anéantir complètement, ces unités Wagner, ces assassins tortionnaires pire que les Nazis et les SS, recrutés parmi les pires criminels sortis des prisons et des camps en Russie ?

     

     

  • Que se passerait-il si ... ?

    … Supposons qu’au collège de Golbey dans les Vosges, où était harcelé Lucas âgé de 13 ans, à cause de son homosexualité ; une jeune fille du même âge, musulmane, aurait pu être harcelée pour port sur la tête, le cou et les épaules, du foulard islamique…

     

    Déjà, pour faire cette supposition, il faut imaginer que les autorités du collège, dans un climat social de crispations identitaires, communautaristes et d’appartenance religieuse, soient dans l’incapacité de faire appliquer la loi (officiellement dans un établissement scolaire en France – école primaire, collège, lycée – le port du tchador, pièce de tissu couvrant les cheveux et les épaules, est interdit)…

    Et qu’en conséquence, une jeune fille musulmane de 13 ans ne soit pas « rappelée à l’ordre » par le principal du collège ou par un professeur, à l’intérieur du collège, en cours de récréation, salle de cours ou de sport, parce que cette jeune fille porte le tchador pièce de tissu couvrant les cheveux et les épaules. ( L’on peut même imaginer car « on en est bien jusque là », le voile islamique complet, porté par cette jeune fille musulmane)…

     

    Il faut aussi imaginer que dans ce collège, il n’y ait que, sur une centaine de jeunes filles, deux ou trois d’entre elles, qui, de religion musulmane, s’affichent en salle de cours ou de sport et en récréation, portant le tchador…

    Et que, de même que l’homosexualité serait mal acceptée ou brocardée par une majorité d’élèves et de leurs familles ; de même le fait d’être de religion musulmane et de revendiquer le port du foulard islamique, serait tout aussi mal accepté…

     

    Dans la réalité, dans ce qui est vécu au quotidien (et observé), que ce soit à l’école ou ailleurs, dans le travail, dans une activité réunissant plusieurs personnes, l’on est, dans la société française d’aujourd’hui, bien plus souvent persécuté quand on est homosexuel masculin, que quand on est jeune femme musulmane portant le foulard ou le voile islamique… C’est là une réalité indéniable !

     

    Pour en revenir à ce qui s’est passé dans ce collège de Golbey dans les Vosges, le suicide de Lucas, harcelé depuis des mois à cause de son homosexualité… Que se serait-il passé, quel aurait été l’impact médiatique, si une jeune fille musulmane dans ce collège, portant le foulard islamique, harcelée en permanence, aurait fini par se suicider ?

     

    Déjà, est-ce que cette jeune fille musulmane aurait été jusqu’au suicide ? Et si vraiment elle aurait été jusqu’au suicide, quelle « lecture » de son suicide auraient pu faire les autorités du collège, de la Région, du Gouvernement, les familles concernées et les élèves du collège ?

    « Soyons clair » cependant : une jeune collégienne musulmane portant le foulard islamique ne subit presque jamais de harcèlement (juste selon le cas « quelques pressions ») et, si vraiment cela arrive qu’elle soit harcelée, aucune ne s’est encore suicidée…

     

    Toute la question est de savoir si un jour cela se produit, qu’une jeune collégienne musulmane se suicide à la suite d’un long harcèlement parce qu’elle porte le foulard islamique ; quel sera l’impact sur les médias, sur l’opinion publique, sur les autorités en place, de la Région, du Gouvernement, d’un tel acte ?

     

    Il serait « intéressant » ( « intéressant façon de parler ») de se pencher sur cette question des « retombées » dans ce cas…

    Ce que je « pressens » alors, en rapport avec l’état actuel de notre société, qui pourrait se manifester … Il me serait assez difficile de l’exprimer…

     

     

  • Tout ce qui se décline en isme

    … Tout ce qui se décline en « isme »

     

    Féminisme

    Libéralisme et son corollaire néo libéralisme

    Communisme

    Athéisme

    Sionisme

    Anarchisme

    Pluralisme

    Véganisme

    Égalitarisme

    Nihilisme

    Hédonisme

    Populisme

    Évolutionnisme

    Progressisme

    Messianisme

    Stylisme

    Élitisme

     

    … Tout ce qui se décline en isme – la liste ci dessus est loin d’être exhaustive – va contre le monde, contre les gens, contre la vie ; dresse les classes sociales, les sexes, les religions, les partis, les nations, les générations, les uns et les autres entre eux, sans discontinuer, dans tous les « paysages » ou passages de l’Histoire…

     

    … Tout ce qui se décline en isme défait le monde.

     

    Aucune civilisation n’a survécu aux ismes, toutes ont disparu, les unes moins rapidement que d’autres… Mais pour toutes, les venus d’au delà leur « limes », étaient des barbares, des envahisseurs, des indésirables (dont beaucoup d’entre eux par « la force des choses et des événements » ont été enrôlés, enrégimentés, intégrés et, pour ainsi dire « enneminisés dans la place »)…

     

    Autour des ismes, toutes les passions trouvent leurs raisons de s’exprimer et de s’assouvir au plus fort des exaspérations, des révolutions…

    La conscience, des uns ou des autres, d’être « dans la bonne cause »

     

    … Juste une observation que peut faire aussi bien un scientifique des choses de la vie et de la terre, que l’homme ou la femme du commun :

    Rien dans le monde non humain ne fonctionne avec des ismes…

     

    Mais avec nos ismes, le monde non humain on le fait disparaître, nous le monde humain le dernier arrivé sur la terre… Et le dernier à se maintenir avant de partir lui aussi…

     

    Si, cependant, les cloportes et les punaises survivent, pourquoi pas l’humain (pour ce que l’humain a de commun et de sans ismes avec les cloportes et les punaises) ?

     

  • Réforme des retraites (réflexion)

    … Il est à mon sens, indécent, que des personnes ayant cessé leur activité professionnelle, récemment ou depuis plusieurs années, et n’étant plus dans la réalité au quotidien, du monde du travail ; fassent savoir autour d’elles qu’elles sont pour le passage à 64 ans, de l’âge de départ en retraite…

    Ce sont les actifs, ceux et celles qui exercent des métiers, occupent des emplois, qui sont concernés et peuvent dire s’ils sont pour ou contre le passage à 64 ans de l’âge de départ en retraite, argumenter, débattre, exposer leurs raisons…

    Que vaut l’avis d’une personne de – mettons 70 ans – qui a cessé son activité âgée entre 55 et 60 ans, et de surcroît perçoit une pension de retraite d’environ 2000 euro par mois, qui se déclare publiquement favorable au passage de l’âge de départ en retraite à 64 ans ?

    Le silence, sur cette question de l’âge de départ à la retraite, de la part de cette personne, me semble la meilleure attitude à adopter (ou du moins, préférable à adopter)…

     

     

    … Il faut reconnaître – et là je pense que beaucoup seront d’accord avec moi – que les problématiques de la vie au quotidien ne sont plus les mêmes pour les retraités, que pour les actifs (les problématiques liées à une activité rémunérée, avec un chef, un patron, un supérieur hiérarchique autoritaire, des objectifs de développement, des horaires, une durée de présence au travail, des déplacements aller retour pour se rendre au travail, la dificulté d’obtenir des congés à sa convenance, etc. … Plus rien de tout cela en effet, pour un retraité!)… Donc une vie au quotidien qui pour un retraité n’est plus du tout la même (disparition des contraintes et obligations liées à un emploi rémunéré, en conséquence, bien plus de liberté d’organiser sa vie, ses activités, ses loisirs, que pour un salarié)…

    C’est la raison pour laquelle un retraité qui serait « pour » la retraite à 64 ans (voire 65) ça me surprend ! Ou alors il faut que ce soit pour des « boulots » qu’on aime faire, où il n’y a pas toutes ces problématiques de contraintes, d’horaires, de relation avec des chefs, de trajets en bagnole, train, bus, métro… Qui finalement sont les problématiques de 9 salariés sur 10…

     

    … Je n'arrive pas à comprendre la nécessité de cette réforme des retraites, argumentée par ceux et celles qui pensent que la question d’être « pour » ou « contre » ne se pose pas (du fait de l’allongement de la durée de vie , de la réalité démographique et de part plus importante prise par la population vieillissante) …

    Peut-être n'ai je pas étudié suffisamment la question?

    Peut-être n'ai je pas toutes les données ? (qui les a, vraiment, d'ailleurs?)...

    J'en suis toujours à me demander comment des gens qui ne sont plus en activité (et qui ont eu la chance de pouvoir cesser leur activité professionnelle avant 60 ans) peuvent envisager de voir les générations qui les précèdent travailler jusqu'à 64 ans et en être satisfaits...

    Ce qu'il a de sûr dans cette affaire là, c'est que pour un gouvernement qui doit gérer un budget dans un pays, la France en l'occurrence, payer des pensions de retraite à partir de 64 ans au lieu de 62 et 60, ça fait gagner en masse d'argent à distribuer (d'ailleurs financé non seulement par les cotisations des actifs, mais en partie par de la dette... Et jamais par une remise en cause des profits réalisés par les géants de l’économie et des dividendes versés aux actionnaires)…

     

     

  • Débats difficiles, propos lapidaires et brutaux

    … Une provocation de trop, de la part de Michel Houellebecq, auteur il faut dire « très décrié » dans les milieux littéraires, non seulement pour ses propos sur l’Islam (dans un entretien lors d’une interview au magazine Lire en 2001 après parution de l’un de ses romans « Plateforme ») mais aussi pour son « absence de style » aux yeux de ses détracteurs qui lui reprochent son recours fréquent à un langage quotidien du genre « je bande, il pleut » et à d’autres formulations éculées, ainsi qu’à des clichés…

     

    Certains critiques le louent « plus grand écrivain contemporain, et d’autres au contraire, disent de lui qu’il est « une nullité littéraire »…

     

    Quoiqu’il en soit pour ma part j’ai lu tous ses romans (mais pas en réalité toute son œuvre) et je ne puis me prononcer parce que je partage autant les critiques négatives de ses détracteurs que les louanges de ses « fans »… (Mais pour « apprécier » ou pour « louer » il faut sans doute à mon sens oublier les « je bande, il pleut et formulations éculées et clichés » - à moins de replacer ces formules langagières assez plates et ces clichés dans le contexte pouvant être délibérément caricatural et provocateur, de ses romans)…

     

    … Publiée en novembre 2022 dans la revue politique « Front Populaire » de Michel Onfray, la provocation de trop, de Michel Houellebecq, débute ainsi : « Le souhait de la population française de souche... »

     

    … Dans un débat public, et cela d’autant plus que le débat a lieu sur un plateau de télévision lors d’une émission en direct, d’une interview… Ainsi que dans toute production écrite (article dans un journal, dans une revue, dans un magazine, dans un livre publié, dans un blog, dans des réseaux sociaux) ; un auteur, un écrivain, un journaliste, mais aussi chacun de nous « commun des mortels » que nous sommes et nous exprimant publiquement… Lorsqu’il est fait part de ce que pense cet auteur, cet écrivain, ce journaliste mais aussi de ce que, chacun de nous l’on pense au fond de soi-même, de la vision d’une réalité nous venant de ce que l’ observe autour de soi (et de son expérience vécue)… Aussi « en partie vrai » que cela soit ; tout propos lapidaire et brutal, forcément inacceptable par la partie visée et, au-delà de la partie visée, par une majorité de gens dans une société communiquante… Ne peut qu’être « contre productif » puisque ce qui est « en partie vrai » se trouve alors, dans l’émotion du moment, occulté…

     

    Sur le plan de la morale et de l’éthique, des propos lapidaires et brutaux lors d’un débat ou dans une production publique, sont inacceptables, scandaleux, enfin tout ce que l’on est en droit de juger, de condamner, de dénoncer, de combattre…

     

    Mais au-delà de la question de la morale et de l’éthique il y a la question du « sens résultant » de ce qui est exprimé en tels ou tels mots, phrases… (Dans un propos lapidaire, brutal, d’une extrême violence, c’est l’émotion qui éclipse quasi totalement la réflexion, et de ce fait, ce qu’il peut « y avoir de vrai » dans ce qui est dit ou écrit, se trouve forcément occulté par les parties commentant le propos et jugeant scandaleux ce propos…

     

    Encore faut-il « faire la différence » entre caricature, humour noir décapant iconoclaste, dans une production écrite, dans un dessin, une image arrangée ( pouvant choquer, être jugé scandaleux) et un propos, des mots, des phrases, ce qui est dit ou écrit et n’étant pas caricatural, donc l’expression d’une pensée, d’un sentiment, lapidairement et brutalement….

     

    Dans un débat où le thème du débat porte sur la religion ou sur une religion en particulier, ainsi que lorsque le propos porte sur la religion ou une religion en particulier, l’on peut tout de même affirmer que par exemple, le catholiscisme exerçait son emprise dans la société française (et Européenne et en Amérique) au 19ème siècle et jusqu’encore le milieu du 20ème en France et en Europe… Et que l’Islam exerce de nos jours son emprise dans la société française notamment dans les lieux, quartiers, villes où l’Islam est implanté, devenant en ces lieux, la religion dominante…

     

    L’emprise exercée par une religion dans une société, ce qu’ implique cette emprise dans la vie quotidienne des gens en contraintes, interdictions et prescriptions… Est-elle acceptable ? N’appelle-t-elle pas à résister à la domination exercée ?

     

    La religion, toutes les religions monothéistes notamment, proposent et imposent un modèle, une explication du monde, de la vie… Or un modèle est toujours une simplification, devenant ainsi un repère tangible, accessible à tous, qui « entre dans les mœurs » (pour ainsi dire dans les gènes)… Et tout ce qui contrevient au modèle, ou s’oppose ou se différencie trop du modèle, dérange, est condamné par l’autorité religieuse, et par la société lorsque cette société subit l’emprise de l’autorité religieuse…

    La religion, les religions, c’est l’obscurantisme.

     

    Mais… Reste le langage, reste la formulation, reste l’argumentation, tout ce qui peut être exprimé par des mots, par des images, par la caricature, et qui se rapporte à des faits, à des situations, à des comportements, dans la communication orale ou écrite, une communication excluant la brutalité et le raccourci lapidaire…

    Pour la caricature cependant, ne peut être exclu que la vulgarité ou que la grossièreté associée à une absence de facture de ce qui est produit et montré (la facture étant en quelque sorte le talent ou l’habileté dans la réalisation)…

    Et si par la caricature, la plus scandaleuse, la plus iconoclaste, la plus dérangeante – en propos comme en dessin – l’inacceptable pouvait en quelque sorte être « exorcisé » ? Faisant si mal à voir ou à entendre que l’inacceptable ne puisse se produire réellement ? Sachant – ne l’oublions pas – que la caricature produite peut au contraire inciter des gens à commettre ?

     

     

  • Dans quel pays une femme ne tremble-t-elle que de froid ?

    Femme dans le froid

    … Peut-être qu’en Norvège une femme rentrant le soir à pied, ne tremble que de froid par une soirée d’hiver (ou par une soirée un peu fraiche d’été) si elle n’est pas assez couverte…

    C’était vrai, en effet, en Norvège en 2009… Depuis, l’on peut se poser la question…

    Tout ce qu’une femme pouvait craindre en Norvège en 2009 lorsque j’y ai séjourné du 14 juin au 18 juillet 2009, c’était de rencontrer après minuit en revenant chez elle à pied, une bande de jeunes en état d’ébriété chahutant cette femme sans la molester…

     

    Je pense à toutes ces jeunes femmes (et à de « moins jeunes aussi) qui exercent des métiers, des professions, dont la journée ou le temps de travail se termine entre 20h et minuit (serveuse de restaurant, infirmière par exemple) dans des « cités », quartiers réputés « difficiles » où règne insécurité, violences, agressions… Ou même – il faut le dire – en ces heures là d’après 20h, dans des villes moyennes de province, parce que de nos jours à une heure tardive du soir, aucune femme seule devant effectuer un trajet d’une centaine de mètres afin de rejoindre sa voiture garée sur un parking, n’est en sécurité…

     

    Une jeune infirmière ou une serveuse de restaurant qui quitte son travail après 20h (23h ou plus pour une serveuse de restaurant), si elle n’a pas un ami, un parent, un voisin, qui vient la chercher à la sortie de son travail, ne peut envisager sans effroi de devoir prendre un bus, un tram, en ces heures là 20h minuit…

     

    Il n’ y a pas QUE les sympathisants du Rassemblement National et les élus de ce parti, pour affirmer qu’une femme seule n’est plus en sécurité nulle part en France après 20h, à pied rentrant chez elle ou devant prendre un bus, un métro, un tram… Mais de nombreux citoyens de toutes sensibilités politiques et autres…

     

    Seuls, des inconditionnels des partis de la majorité gouvernementale, ou des partis de la NUPES (socialistes et France Insoumise) en général des gens qui vivent dans des endroits où « il y a moins à craindre », des gens de la « classe moyenne » genre « intellectuel progressiste et confiants dans l’avenir de la société (développement croissance durable consommation bien être responsable) , seuls oui, ces gens là, disent « il ne faut rien exagérer »… Ces gens là étant à « mille lieues » de ce que vivent au quotidien, « la peur au ventre », les femmes qui doivent quitter leur travail le soir après 20h, revenir chez elles à pied ou en bus, en métro, en tram…

    Que ceux et celles qui nient cette réalité – ou la minimisent – se taisent !

     

     

  • Des interventions abrégées, de préférence ?

    … Dans l'univers de communication (parole, écrit, image, photo, animation video) qui est celui d'aujourd'hui (et où prime le bref, le court, le laconique, accompagné ou non de photo, d'image, de séquence vidéo)... Il est certain qu'une production écrite de quelque 15, 20 lignes ou davantage, dérange plus qu'elle n'intéresse...

    ... Pour des interventions abrégées, je pense que Tik Tok (800 mille utilisateurs dans le monde) et Instagram (1,2 milliards d'utilisateurs dans le monde) conviennent mieux, bien mieux en fait, que les forums, et même que le plus utilisé des réseaux sociaux Facebook (2,7 milliards d'utilisateurs dans le monde)...

    Au moins sur Facebook contrairement à Tik Tok et à Instagram, on peut faire aussi bien 3 phrases qu'un texte de 15 ou 20 lignes - c'est selon - (ainsi d'ailleurs que sur les forums)...

    Tiens... Je "suggère" de se livrer à l'exercice qui consiste à développer "un sujet grave" en trois ou quatre phrases "bien choisies et aussi porteuses d'un contenu et d'un sens profond, qu'un texte de 20 lignes"...

    L’ « idéal » serait – peut-être – de pouvoir s’exprimer de son regard, de transmettre par le regard que l’on porte à l’autre ou aux autres autour de soi, ce que l’on leur dirait de vive voix prenant par exemple dix minutes, ou ce que l’on leur écrirait qui emplirait une page…


     


     

  • Le timbre en « prioritaire » à 1,49 euro et… Numérique (à partir du 1er janvier 2023)

    … La « jolie carte » de Nouvel An, de fête, d’anniversaire… Choisie par la gentille cousine ou la très chère amie de longue date, avec amour (et qui n’est, ni la cousine ni l’amie) pas forcément accro des Nouvelles Technologies High Tech qui séduisent les gens de moins de 40 ans « hyper pro » dans l’utilisation au quotidien de toutes sortes d’appareils connectés et s’y connaissent en tout par internet… La jolie carte donc, insérée dans une belle enveloppe avec un BEAU timbre acheté à la Poste… Et que le facteur déposera dans 24 ou 48h dans la boîte aux lettres… N’est « plus trop dans l’actualité »…

    D’autant plus qu’à partir du 1er janvier 2023, la Poste pour les envois de lettre ou de document en « Prioritaire » demandera à l’usager (pardon, au « client ») de se rendre sur internet afin d’obtenir un « timbre numérique » (donc exit le « beau » timbre)… Ou de déposer au guichet de la Poste la lettre qui sera « numériquement timbrée » par l’employé…

    Soit dit en passant, avec Internet, le numérique, l’informatique, les claviers d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes, les SMS, les « e-mails » (en Français « courriels »), Messenger, Whatshap… Sans compter aussi, les « jolies cartes » virtuelles et animées/musicalisées que l’on choisit sur internet… Le beau papier à lettre, le beau stylo plume, et en général la plupart des articles d’écriture vendus en Papéthèque, cessent d’être d’actualité…

    Bien que n’étant pas loin s’en faut, un « nostalgique » de la jolie carte insérée dans une enveloppe avec un beau timbre ; ni un « nostalgique » non plus, d’écriture au beau stylo plume (ni d’ailleurs au crayon ou au Bic) sur une feuille de papier blanc ou dans un cahier ou un carnet… Je compatis très sincèrement à ce que peut éprouver la « chère cousine » ou la « très chère amie » (et en général toute personne « attachée aux traditions » et donc, écrivant de « vraies lettres » à la main, et mettant un « beau timbre » sur l’enveloppe contenant la feuille de papier couverte d’une écriture stylisée)…

    Cela dit… Cela dit…

    Dans ce monde internétisé pour tout/tout/archi tout au quotidien, dans ce monde de domotique, d’automatisme, d’électronique, de puces, de robotique, de numérique, de toutes sortes de démarches administratives et autres, et achats, commandes de produits, à effectuer  « en ligne » dont billets de train, d’avion, de cinéma, de théâtre, d’entrée de musée, de réservations d’hôtels, restaurants, locations de vacances, les rendez vous médicaux, les abonnements de ceci/cela, les innombrables applications sur smartphone…

    Dans ce monde entièrement internétisé applicationné, il est évident que pour celui ou celle qui, soit ne maîtrise pas un certain nombre de « manières de faire », soit n’a pas internet chez lui et ne téléphone qu’avec un « fixe » ou un simple « portable » basique ; n’accomplit ses démarches que par courrier postal ou par téléphone (ces numéros surtaxés en 08 souvent)… C’est « une galère », un « parcours du combattant » dès lors qu’obligation est faite de « passer par internet » !


     

    Mais il faut tout de même reconnaître – si l’on n’est pas pour autant « accro » de « tout par internet » ou par des applications – que pour se rendre lors d’une traversée de la France en voiture, dans un Campanile récemment ouvert situé dans une nouvelle zone de ZAC proche d’une grande ville (bretelles de sorties, rond-points, voie de gauche puis suivre en direction de …, etc.)… Avec, plutôt qu’un GPS Garmin qu’il faut mettre à jour périodiquement en se connectant sur internet (un téléchargement payant)… Une application « WASE » sur son smartphone, c’est bien mieux, sans mise à jour payante à faire (y’a qu’à suivre la voix – intelligence artificielle- qui te guide dans le moindre détail, le plus clairement du monde ! …

    Imaginez la même recherche pour arriver à ce Campanile, avec une carte Michelin « de l’année », du plan de la ville et de la périphérie de cette ville…

    … C’est bientôt mon anniversaire, le 9 janvier : je « suggère » à mes proches ou amis (amis sans guillemets) envisageant de me faire un cadeau, de ne point opter pour un beau stylo à encre, ni pour un nécessaire en écriture (belles enveloppes et papier Velin avec petit dessin personnalisé tout cela dans une pochette avec ruban bleu)… Et… Encore moins pour un beau livre de tauromachie ! (rire)…


     


     

  • Les conséquences des choix que nous faisons

    … Il se crée plus d’emplois pour ce qui est défini « bon pour la planète » d’une part (quoique dans quelle mesure?) ainsi que pour les activités dépendantes des nouvelles technologies du numérique, de la robotique, de l’automatisme notamment, d’autre part (quoique dans la mesure où les emplois qualifiés puissent suivre le rythme de l’évolution des nouvelles technologies)…

     

    Il se crée aussi beaucoup d’emplois dans les secteurs d’activité du tourisme, du voyagisme, et des services marchands de l’économie consumériste.

     

    Cependant, la plupart des nouveaux emplois dans les secteurs d’activité qui sont ceux d’aujourd’hui, sont des emplois contribuant à faire peser sur la planète une pression de nature écologique (sur l’ensemble des ressources naturelles) accrue…

     

    Aussi les choix que nous faisons, individuellement ou collectivement, d’éviter d’acheter et de consommer tel produit (par exemple refuser d’acheter du raisin provenant du Chili par voie aérienne consommatrice d’énergie) ; d’éviter de recourir à tel service marchand dans le secteur du tourisme (par exemple refuser de partir en croisière sur l’un de ces navires géants des mers) – ces choix étant très nombreux, très diversifiés en fonction des immenses possibilités des offres de l’économie consumériste – (choix consistant à refuser, ne pas acheter, ne pas opter) …

     

    Ces choix que nous faisons en « citoyens responsables, conscients, réfléchisssants et convaincus du bien fondé de ce choix » (en fait le « bien fondé » est celui d’un « aspect des choses » seulement – le côté si l’on veut « moral » ou « écolo » de la chose)…

    Ces choix que nous faisons ne sont jamais sans conséquences (pour l’essentiel sur la chaîne des emplois induits dans le secteur économique concerné)…

    Il est évident que si des millions de consommateurs tous ensemble cessent d’acheter ou de consommer tel produit (parce qu’il vient de l’autre bout de la planète par des moyens de transports très consommateurs d’énergie) ; cessent de recourir à des services marchands dans les secteurs du tourisme et du loisir, cela pour une question de morale écolo… Alors c’est toute la chaîne des emplois induits qui est impactée…

     

    Tarir les sources de profits afin que les dominants et les décideurs perdent leur pouvoir, oui… Mais contribuer à réduire considérablement les emplois dans les branches d’activité concernées, par nos choix de refuser ou d’éviter… Cela demande réflexion, ne peut être « balayé » pour une cause décrétée « juste » mais en laquelle n’entre en ligne de compte qu’un seul aspect des choses (le côté « moral et écolo » - « moral » quand on pense à de nombreux travailleurs sous-payés et exploités)…

     

    Il semble que la seule voie envisageable pour l’espèce humaine, son avenir, sa civilisation globalisée connectée, ses modes de vie au quotidien… C’est celle d’un équilibre à réussir à maintenir entre ce qui pèse sur un plateau de la balance et ce que l’on place sur l’autre plateau de la balance… Mais cet équilibre s’il est atteint, ne garantit en fait qu’une durabilité limitée dans le temps…

    Dans une vision « optimiste des choses » l’évolution actuelle tend vers un équilibre dont nul ne sait à quel moment il sera atteint.

    Dans une vision « moins optimiste voire pessimiste » l’évolution actuelle est celle de ce qui pèse sur un plateau de la balance de telle sorte que ce que l’on place sur l’autre plateau ne compense pas…

     

     

  • Le gigantisme et l'incommensurable diversté du marché

    … Dans un grand centre commercial avec galeries marchandes en ces jours proches de Noël, hier jeudi 22 décembre, je regardais tous ces rayons, étalages de produits alimentaires, viande, charcurerie, fromages, volailles, fruits, légumes, crustacés, poisson, pâtisseries, confiseries, conserves, surgelés etc. … Et en particulier les étalages de fruits et de légumes : la plupart des étiquettes et affichettes indiquant la provenance ou l’origine de chacun de ces produits : Malaisie, Kenya, Chili, Brésil, Israël, Tunisie, Ghana, Guinée, Jamaïque, et autres pays « à l’autre bout de la planète » ; et je pensais à tous ces avions transportant ces produits, sur des milliers de kilomètres, s’ajoutant aux avions de tourisme gros porteurs en nombre de passagers (24h sur 24, dans les airs à dix mille mètres d’altitude, à toute heure en permanence, 600 000 personnes dans les avions)…

     

    Et à cela s’ajoutent encore les cargos porte container géants sur toutes les mers du monde, et en files ininterrompues dans des détroits, dans la Manche, la Mer du Nord, au canal de Panama, au canal de Suez … (les vraiment très gros passent par le Cap Horn et par le Cap de bonne espérance Afrique du Sud) ; les énormes complexes portuaires d’Europe du Nord, du sud de la Chine ; les trains de wagons de marchandises sur des voies ferrées traversant l’Asie et l’Europe, les camions de 36 tonnes et plus sur les grands axes de circulation…

     

    Je me dis « est-ce que tout cela va encore pouvoir continuer durant 20 ans ?

     

    En effet, l’on peut se poser la question de la durabilité de cette immense diversité de produits de toutes sortes (alimentation, équipement, loisir), que l’on observe dans les grands centres commerciaux fréquentés par des milliers de personnes. La diversité est tellement immense, et les rayons sont si chargés, sans cesse réapprovisionnés, que choisir un produit (par exemple un yaourt) devient un « casse tête » !

     

    Cela dit, cela m’étonnerait fort que, dans un supermarché de Kiev ou de Kharkiv en Ukraine en décembre 2022, l’on trouve en fruits et légumes « venu de Malaisie, de Jamaïque, du Chili, d’Israël, du Ghana, du Brésil... »

     

     

     

  • Dépenses inconsidérées

    … Certaines dépenses qui sont faites par des gens « pas forcément riches » (parfois même de revenus « plus que modestes »), me sidèrent :

    De dix à quinze mille euro, par exemple, pour un mariage (300 invités à l’apéritif, 120 personnes au repas du mariage, la location de la salle et l’animation ; 60 personnes encore au repas de midi le lendemain dimanche, réunissant les proches et les meilleurs amis)… Alors que 2 ans plus tard, c’est la séparation, le divorce…

     

    Plusieurs milliers d’euros encore (en fait c’est difficile d’évaluer) pour aller assister « sur place » à une coupe du monde de football (en l’occurrence dernièrement au Qatar) : le prix du billet avion aller retour, le prix d’entrée pour assister mettons à quatre grands matches (depuis les 8ème de finale), l’hôtel, le restaurant, les dépenses diverses sur place (il faut bien ramener « quelques bricoles »… Il y en a bien, de tout cela, pour peut-être dix mille euro ou plus, sur mettons 2 semaines voire trois… Surtout pour des supporters venus assister sur place, avec leur famille, en couple et 2, 3 enfants (jusqu’à donc 5 billets avion AR)… Ainsi ont fait, lors de la coupe du monde au Qatar, quelques centaines de Français et d’Argentins (dont beaucoup se sont certainement endettés de plusieurs milliers d’euro auprès de leur banquier car de toute évidence, ils ne disposaient pas d’une telle somme dans leurs avoirs)… Des Argentins de milieu très modeste, pour venir au Qatar, ont vendu leur voiture…

     

    Lorsqu’il s’agit de dépenses « pour se faire plaisir », de l’ordre de mettons jusqu’à 100, 200 euro ou même jusqu’à 1000, je comprends (même d’un regard critique)… Mais quand il s’agit de dépenses de l’ordre de dix mille euro et plus (dont on ne dispose pas et qui nécessite que l’on emprunte), alors là, je ne comprends plus, je suis littéralement sidéré !

     

     

  • Économie de marché, secteurs moins rentables dans les années 2040

    … Certains secteurs de l’économie de marché dans les années 2040 et peut-être même dès les années 2030 risquent de ne plus être porteurs en matière de profit financier pour les dirigeants et actionnaires de grands groupes et multinationales…

     

    Ce sont vraisemblablement les secteurs du tourisme (touropérateurs, voyagistes, croisiéristes), des maisons de retraite privées, du transport aérien de personnes, des équipements et appareils et services coûteux non indispensables…

     

    Avec l’augmentation des prix de quasiment tous les produits de consommation courante ainsi que de la plupart des services marchands, augmentation qui va se poursuivre durablement et en s’amplifiant ; la demande dans le secteur du tourisme est appelée à diminuer du fait d’une clientèle devenant d’ici une vingtaine d’années, plus réduite, dont les budgets seront de plus en plus serrés ; de telle sorte que les voyagistes ne réaliseront plus les mêmes profits qu’actuellement.

     

    Pour les maisons de retraite privées, notamment celles des groupes Orphéa, Korian, Domus, Colisée entre autres, vu le nombre croissant d’ici une vingtaine d’années, de futurs retraités à revenus modestes voire « à la limite du seuil de pauvreté », même si des aides publiques (du Conseil Général, départemental ou régional) continueront à être versées (probablement plus réduites), en effet quel futur retraité dans les années 2040 sera en mesure de payer 3000 euro ou plus par mois, une pension dans une maison de retraite ? Sûrement beaucoup moins qu’aujourd’hui !

     

    Ces groupes Orphéa, Korian, Domus, Colisée et autres, encore actuellement (et comme si cela devait être « un marché très porteur » dans les vingt prochaines années), n’arrêtent pas de construire de nouveaux établissements d’accueil de personnes très âgées et dépendantes, d’investir et de profiler des plans de développement et de profits (au détriment d’ailleurs, des résidents en réduisant le personnel d’accompagnement ainsi que les budgets alimentation, équipements, services)…

     

    Comment dans les années 2040, tous ces établissements d’accueil de personnes âgées et dépendantes, pourront-ils continuer à se remplir, sachant que plus de 50 % des futurs retraités ne pourront en aucune façon, envisager de « finir leurs jours » dans l’un ou l’autre de ces établissements ?

     

    Je ne suis pas actionnaire de quoi que ce soit et ne le serai jamais… Alors que, bien que la question soit « très sensible » et qu’en conséquence personne autour de lui ou d’elle n’en parle, une bonne part de gens à « revenus moyen » ou « relativement aisés » ont chez leur banquier un portefeuille financier comportant des actions servant des dividendes, ou quelque placement sensé être « sans risque » (généralement en Assurance Vie) dont la composition est « diversifiée » (c’est à dire avec des parts d’actions dedans sans que cela soit vraiment apparent)…

     

    Mais… Si je me résolvais à placer quelques milliers d’euros d’économie dans un placement bancaire « réputé porteur et prometteur », ce n’est sûrement pas dans le secteur du voyagisme tourisme de masse ni dans des actions des groupes Korian, Orphéa, Domus, que j’investirais !

    … Si vous voulez et « si Dieu me prête vie » (rire)… « On en reparlera en 2045 lorsque je serai âgé de 97 ans…

     

     

  • Ne me demandez jamais de quel signe je suis

    … Pour un 2-0 inaccepté et contesté dans un match de foot, l’on entend hurler plus fort que contre un 49-3 du gouvernement…

     

    Pour une simplification du langage, de l’orthographe et de la grammaire 

    Pour une opinion exprimée en une longueur de tweet

    Contre ce qui est jugé illisible, écrit sur internet, parce que comportant plus de dix lignes

    Pour ce qui fait plus de « kilovues » que de commentaires

    Pour le port du voile ou d’un tissu couvrant les cheveux des filles de religion musulmane à l’école

    Pour les crèches dans les mairies

    Pour ce qui fonde une opinion à laquelle se rallie une majorité et qu’il est de bon ton de ne point contester

    Pour des débats de société et de politique abordés davantage dans l’émotion que dans la réflexion

    Pour les horoscopes que l’on s’échange en faisant connaissance, tels des chiens qui se rencontrant, se sentent le derrière

     

    C’est fou, vraiment fou, pour tout ça, ce qu’il y a de monde, olé-oléhohant dans les gradins !

     

    Il semble que la médiocrité aujourd’hui et de plus en plus, se mesure davantage sur la méconnaissance des exploits footballistiques et peopolistiques, sur l’ignorance de ce que tout le monde sait ; plutôt que sur la pauvreté du langage et de la pensée…

     

    Ne me demandez jamais de quel signe je suis

    Ne me parlez pas du premier ou du deuxième bébé – putain d’bébé – de telle princesse héritière ou de telle personnagesse célébrissime

     

     

  • Exposition annulée au festival de la BD d'Angoulême

    … Sans doute contraint par le Ministère de la Culture, le Festival Internationnal de la Bande Dessinée d’Angoulême pour sa prochaine édition fin janvier 2023, annule l’exposition « Dans les yeux de Bastien Vivès » l’auteur de « Polina » et « D’une sœur », mêlant pornographie et mineurs, et représentations d’enfants dans des situations à caractère sexuel… Suite à une « bronca » sur les réseaux sociaux à l’adresse de cet auteur de Bande Dessinée dont l’œuvre fait polémique…

     

    La programmation en effet, de cette exposition de Bastien Vivès, fait peser des risques sur l’auteur lui-même et sur les festivaliers qui « seraient interéssés » par cette exposition…

    Des menaces physiques ont d’ailleurs été proférées vis à vis de Bastien Vivès.

    La polémique ayant pris de l’ampleur, une pétition a été lancée dernièrement, de plus de cent mille signataires, contre cette exposition.

     

    L’argument avancé, pour la programmation de l’exposition, initialement, par la direction du Festival ; argument selon lequel la sensibilité à la cause de l’enfance et de la femme pouvait être exprimé « de cette manière » par Bastien Vivès – et par d’autres créateurs de BD- (en somme pour « conjurer »)… « Ne tient pas » parce que le risque d’incitation, sous couvert de « conjuration » est beaucoup trop important…

     

    Ces vues, par un public même « averti » et d’autant plus par un public de « tout venant » sont bien davantage une incitation à des atteintes de caractère sexuel sur des enfants, plutôt comme le laissait entendre la direction du Festival, qu’à une dénonciation  (la dénonciation ressemble trop à de l’incitation)…

     

    Bien qu’étant pour la liberté d’expression, dans cette affaire d’annulation de l’exposition de Bastien Vivès, je suis très résolument POUR l’annulation… Et donc, pour une fois, POUR la « bronca » qui sévit sur les réseaux sociaux à l’adresse de Bastien Vivès…

     

    Pour exprimer les choses nettement : « j’ai un problème avec les pédophiles – les pédos – comme « certains » peuvent avoir un problème avec les Juifs, les Arabes ; comme les Autorités Chinoises ont un problème avec les Ouighours… Et « une entreprise d’élimination politiquement socialement et scientifiquement organisée afin d’éradiquer la pédophilie de la surface de la Terre… « Me siérait » j’ose le dire…

     

    Si « ce » Bastien Vivès devait être agressé, dans ses déplacements, à son domicile, et si même il devait être assassiné à l’arme blanche en pleine rue (merde alors, on s’en est pris aux dessinateurs de Charlie et à Samuel Paty, ce qui fut un drame épouvantable et j’ai été et suis toujours « Je suis Charlie » et « Je suis Samuel Paty »…

    Mais si Bastien Vivès est décapité en pleine rue, ne comptez pas sur moi pour brandir une pancarte « Je suis Bastien » !

     

    … Bastien Vivès pourrait être un pédophile mais ce n'est pas sûr... Quoiqu'il en soit, le problème dans cette affaire d'exposition annulée, c'est que si la direction du festival pouvait avoir dans son programme cette exposition, le risque d'incitation par la vue de ce qui est présenté (des situations imagées en lesquelles des enfants sont impliqués dans des actes à caractère sexuel) est important et doit être considéré ...

    Quant à ce qu’il en est de la pédophilie, la seule "différence d'appréciation" (d'un cas par rapport à un autre) "possible"; c'est lorsque l'auteur d'une agression ou d'attouchements sexuel sur un enfant (ou à la limite un pré adolescent) a lui-même été victime dans son enfance, d'abus sexuel par un parent, un ami de la famille, ou une autre personne)...

    Cependant "ce cas là" n'est en aucune façon un"cas très fréquent" car au moins 8 pédophiles sur 10 environ, ne sont pas "dans ce cas là" ...

    Donc pour les autres, il n'y a pour cause que des pulsions survenant dans des situations particulières et ou à un certain moment de la vie ; or des pulsions tout le monde en a, mais souvent les pulsions sont "gérées" (maitrisées)...

    Enfin, l'acte sexuel commis sur un  enfant ou sur un préadolescent est un acte spécifique à l'espèce humaine : jamais un animal mâle n'a une relation sexuelle avec un représentant non pubère de son espèce...

     

    … C’est dans un mouvement spontané, irréfléchi « mais tout de même, oui, quelque peu réfléchi », de violente colère dictée par l’émotion au moment d’avoir eu connaissance de la cause de l’annulation de cette exposition ; que j’ai écrit cette phrase : «  Si Bastien Vivès devait être décapité en pleine rue, ne comptez pas sur moi pour brandir une pancarte Je suis Bastien »…

     

    J’ai en effet pensé lorsque cette phrase m’est venue à l’esprit, à l’assassinat de Samuel Paty et à l’attentat meurtrier contre les dessinateurs de Charlie Hebdo… Et, en imagination, je « voyais » que les menaces, que les agressions verbales menées à l’encontre de Bastien Vivès, pouvaient aboutir à « bien plus que des menaces et des agressions verbales »…

    Je ne regrette d’ailleurs pas d’avoir écrit cette phrase sous l’empire de l’émotion (émotion non maîtrisée)… « Ce qui est dit est dit et reste dit »…

     

    Mais il est certain que nous ne sommes pas du tout, avec cette affaire d’exposition annulée et de polémique autour de l’œuvre de Bastien Vivès, dans le même contexte que celui des caricatures condamnées par les islamistes… Nous sommes juste dans un contexte de réaction hostile et critique et de polémique au sujet de la programmation de cette exposition, dans un contexte également de menaces, d’agressions verbales à l’égard de l’auteur d’une œuvre décriée…

     

    Ces menaces, ces agressions, cette hostilité manifestée, et cette annulation de l’exposition de Bastien Vivès, ne « me posent pas problème » (je les approuve)…

    Cela dit, il me paraît quasiment certain que, le contexte de cette affaire n’étant pas le même que celui des caricatures condamnées par les islamistes, la vie même de Bastien Vivès n’est pas menacée (et qu’il ne sera donc jamais pour autant, ni décapité, ni poignardé, ni tué par arme à feu)…

     

    Donc, ce que j’ai écrit sous le coup de la colère, de l’indignation, de l’émotion (je répète la phrase : « Si Bastien Vivès devait être décapité en pleine rue ne comptez pas sur moi pour brandir une pancarte Je suis Bastien ») … Ce que j’ai écrit là ne peut inciter personne à attenter à la vie de Bastien Vivès… (C’est du moins ce que je crois – ou crois croire)…

     

    J’ai parfois évoqué en ce qui concerne la liberté d’expression, la liberté de dire et d’écrire et de dessiner « des choses innommables, scandaleuses, révoltantes, iconoclastes, horribles  (humour noir si l’on veut), des choses même quasiment impossibles à accepter »… Évoqué la production d’écrits ou de dessins, de caricatures, pouvant « conjurer » l’inacceptable, dans le sens : c’est tellement horrible, tellement scandaleux, tellement iconoclaste ainsi présenté, que cela peut rendre la réalité non réalisable (je ne sais si je me fais bien comprendre)…

    Le but serait donc de « rendre la terrible et inacceptable et révoltante réalité », par l’impact produit, irréalisable, inconcevable dans le réel…

     

    Soit dit en passant, « petite précision » de ma part… Certains de mes dessins ainsi que « quelques uns de mes textes non aseptisés » « ne sont pas piqués des hannetons et sont même à hurler et à me valoir des coups de bâton »…

     

    Mais bon, « conjurer » il faut bien le dire, c’est prendre le risque d’inciter des gens à « faire »… De là, une évidente ambiguité (difficile à gérer, à maîtriser) …

    Et puis, il y a aussi, avec la liberté d’expression, le risque de « faire le vide autour de soi », autant dire de voir s’éloigner parfois des amis ou des connaissances de longue date, en « passant la mesure » comme on dit !

     

     

     

  • La "moralité" du monde de l'argent et du pouvoir

    … Le Qatar décrié, le Qatar interpelé, le Qatar critiqué, le Qatar honni… Pour son non respect des Droits de l’Homme, pour ses 7000 morts sur le chantier du Stade du Siècle, pour son financement des organisations terroristes islamistes…

    Mais le Qatar qui « arrose », le Qatar qui investit, le Qatar qui contribue au développement de l’économie Européenne ( et procure des emplois ), le Qatar qui achète des Rafale à la France, le Qatar qui soutient des organisations sportives dont des clubs de foot, le Qatar en arrière plan des Galeries Marchandes des Grandes Surfaces commerciales internationales, le Qatar et ses touristes dans les Duty Free des aéroports les plus fréquentés de la planète, le Qatar qui – si ça se trouve pourquoi pas – soutient des organisations humanitaires (on aura tout vu), le Qatar et sa vitrine de promotion (convaincante et crédible ) d’un monde futuriste mode transition écologique technologique de pointe soucieux d’un avenir de progrès et d’évolution bien pensé pour l’Homme…

    Le Qatar en somme, partenaire incontournable !

    Quatre députés du Parlement Européen poursuivis en Justice, accusés d’avoir été « arrosés » par le Qatar et d’être corrompus… Ça c’est « pour l’exemple », pour faire « figure honorable » (La « moralité de l’Europe de Bruxelles » !)…

    Mais la « moralité » du monde de l’argent et du pouvoir, ça, c’est « tout autre chose ! »

     

     

  • Banalité et conformisme dans les débats de société à la Télé

    … Michel Houellebecq dans « Sérotonine » :

     

    « Je tentais de m’intéresser aux débats de société, mais cette période fut décevante et brève : l’extrême conformisme des intervenants, la navrante uniformité de leurs indignations et de leurs enthousiasmes étaient devenus tels que je pouvais à présent prévoir leurs interventions non seulement dans leurs grandes lignes mais même dans le détail, en réalité au mot près, les éditorialistes et les grands témoins défilaient comme d’inutiles marionnetttes européennes, les crétins succédaient aux crétins, se congratulant de la pertinence et de la moralité de leurs vues, j’aurais pu écrire leurs dialogues à leur place et je finis par éteindre mon téléviseur, tout cela n’aurait fait que m’attrister davantage, si j’avais eu la force de continuer. »

     

    … Les débats de société… Ce sont comme dans un pré sans ciment parce que nul ramasseur de champignons blancs dit « champignons de pré » n’a versé de sac de ciment sur un groupe local de bouses de vache et que sans ciment versé certes on ne pollue pas le pré mais on ne plante pas le piquet en fer qui va soutenir un panneau publicitaire 4X4mètres, d’autant plus qu’on n’a pas fait au préalable de trou pour enfoncer le bas du piquet car sans trou rien que le ciment le piquet tient pas…

    … Les débats de sauces y étaient, dans le fond du Grand Bocal, parce que dans les sauces s’agitaient de petits vers blancs, c’étaient donc des débats animés…

    Et c’étaient les ânes qui mimaient ; en effet on avait bien vu jadis au temps du Dadaïsme ou du Surréalisme je ne sais plus, un âne peindre avec sa queue sur une toile montée sur chevalet…

    Cela dit les raisins en seaux si hauts sont pleins de pépins qui avalés, s’en vont dans les selles…

     

     

  • Le Qatar sans complexe, mais... La France et bien d'autres pays avec leurs complexes ?

    … Le boycott de la Coupe du Monde de Football au Qatar, orchestré, tambouriné à cris indignés à l’adresse du Qatar, dont le (la) Chef de File est Madame Anne Hidalgo maire de Paris et les « supporters » sont « de cette Gauche et d’une partie de la Droite et de la coalition macroniste qui se veulent « moralistes assis sur les Droits de l’Homme et sur les principes démocratiques », m’ a paru avant que ne débute cette Coupe du Monde le 20 novembre dernier, une « hypocrisie pantalonnante sentant la mayonnaise éventée et la crevette amoniaquée », une hypocrisie qui s’inscrit déjà depuis pas mal d’années, dans un « ordre du monde et de pensée figé dans un consensus et dans des engagements de combats idéologiques sans issue et surtout sans « maillot trop mouillé » ; tout cela assez caractéristique d’une société occidentalisée incluant toutes les « classes moyennnes ou aisées » autant de l’Occident Chrétien USA - Canada – Europe – Australie, que des non occidentaux et non chrétiens ralliés à l’Occident par un même mode de vie dépendant de ce qu’apporte la technologie en matière de confort et de consumérisme) : pays d’Afrique développés – Péninsule Arabique dont Qatar – Inde et Chine (quelque 300 millions d’habitants pour chacun de ces deux derniers pays sur le milliard et demi qu’ils comptent chacun)…

     

    Au moins, le Qatar et l’Arabie Saoudite font état sans complexe de l’aisance dans laquelle vit la majorité de leurs habitants , au détriment de populations venues chez eux pour travailler et les enrichir…

    Et nous, Européens avec nos  valeurs et nos droits de l’homme, on fait à peu près la même chose en un peu moins injuste et un peu mieux rétribué, pour les populations venues d’Afrique et Moyen Orient, qu’au Qatar et qu’en Arabie Saoudite !… Mais « pas sans complexe » !

     

    Si « épidermiquement parlant » dans les semaines qui précédèrent la Coupe du Monde, j’ai applaudi au boycott, je n’y applaudis plus aujourd’hui…

    Néanmoins, je fais impasse totale sur cette Coupe du Monde dont je ne suis ni ne regarde les Bleus jouer…

    Et ne m’intéresse aucunement à ce que vivent là bas à Doha, mes concitoyens supporters des Bleus, pour lesquels j’ai une archi totale déconsidération, venus en avion (je pense au prix du billet AR) et séjournant dans des hôtels de luxe (sûrement pas dans des campings -y’a pas de campings au Qatar ou alors des hôtels à ciel ouvert)…

     

     

     

  • La pétrochimie en pleine croissance

    … Avec les multinationales des hydrocarbures, Aramco, Gazprom, China Energy, et la pétrochimie en pleine croissance pour produire des matières plastiques, c’est d’ici 2030 environ 1,35 gigatonnes par an, d’émission de gaz à effet de serre rejeté dans l’atmosphère, soit l’équivalent de ce que rejette dans l’atmosphère 295 centrales à charbon…

     

    Nos économies sont devenues de plus en plus dépendantes des produits pétrochimiques, avec le conditionnement des produits alimentaires en emballages plastifiés, le pétrole converti en propylène, en benzène, en paraxylène, dans l’industrie textile (fibres de polyester et nylons pour la fabrication de vêtements), les centaines de milliards de contenants en plastique pour les liquides dont les bouteilles d’eau minérale et de boissons, coca cola, sodas, etc., les sacs en plastique, les emballages de médicaments ; et d’une manière générale pour des milliards d’objets, d’appareils, d’usage quotidien, qui sont faits de plastique ou qui contiennent du plastique…

     

    Et à tout cela, qui concerne la consommation courante des gens au quotidien, il y a aussi ce qui concerne l’industrie et le bâtiment, avec des millions de kilomètres de tuyaux et conduits en PVC, de panneaux, de tout ce qui entre de « matériaux composites » dans les immeubles, maisons d’habitation…

     

    Le besoin au quotidien de tous ces objets et appareils, de tout ce qui se consomme pour l’alimentation et qui est conditionné en emballages plastifiés depuis les yaourts jusqu’aux plats cuisinés, aux viandes, charcuteries, surgelés, et de pour ainsi dire presque tout ; le besoin en achats de vêtements, de pulls, maillots, chaussettes, sous vêtements, écharpes, casquettes, bonnets, etc., le besoin dans l’industrie et dans le bâtiment… Est si énorme, si fréquent, si répandu, si indispensable dans le monde entier, auquel il faut encore ajouter les téléphones portables, les smartphones, les ordinateurs, les jouets, les appareils électroménagers… Qu’il est absolument ou quasiment devenu impossible dans un délai court (de l’ordre mettons de 2 ou 3 ans), de changer de mode vie, de conditionnements des produits, en somme de réduire rapidemment, d’au moins 50 % l’utilisation de matières plastiques…

     

    De gigantesques centres de production industrielle, pétrochimiques, sont implantés en des lieux généralement avec accès à la mer, en zones portuaires, ou par de grands fleuves navigables débouchant sur des estuaires, et forcément l’impact de ces gigantesques centres industriels sur l’environnement local naturel (faune et flore) n’est pas sans conséquences désastreuses…

     

    La croissance devenue exponentielle (et génératrice d’énormes profits financiers pour les multinationales) de la pétrochimie, n’entre pas dans les COP 21-22-23-24 et jusque 2029 et au-delà (pour le changement climatique) ni dans les G20 (dans les G20 autrement qu’en terme de développement technologique et économique et stratégique de Marché) …

    Mais prend désormais, question « gaz à effet de serre » et donc augmentation non plus de seulement 1,5 degré de température moyenne mais de 4 degrés d’ici 2050, la plus grande part…

    Ainsi que pour la production forcément croissante de déchets rejetés dans les océans, dans des milieux naturels…

     

     

  • Neuvième vague

    Neuvieme vague

    … Une pensée me vient pour les atteints et atteintes du covid durant ces jours de Noël et Nouvel An où pour les repas de réveillon, privé(e)s de goût (l’une des conséquences du covid), foie gras, huîtres, dinde et bûche seront au palais, aussi neutres que des christophines cuites à l’eau sans sel…

    Pour les « bec fin » l’agueusie (qui peut durer plusieurs mois après le covid), c’est vraiment un gros handicap !

    Putain d’covid ! … Neuvième vague… 75 mille cas pas jour… Alors que tout le monde ou presque l’a déjà eu, le covid, et même re-eu, et en ayant été vacciné jusqu’à 4 fois !

    Avec le recul, tout ce qui a été vécu en 2020 et 2021 et jusqu’au 14 mars 2022 (jour où le masque n’a plus été obligatoire)… Les confinements, les enfermements, les limitations de circulation dans un espace de 10 km, le masque partout y compris dehors, le pass vaccinal, toutes ces contraintes, etc. … Quelle aberration ! L’on voit bien que tout ce qui nous a été imposé, contraint, durant plus de 2 ans, ce n’est plus du tout d’actualité (« les temps ont changé », on en est enfin à « la responsabilité de chacun »)…

    Les quelques « miraculés du covid » (dont je fais partie) devraient se voir attribuer une Médaille !

    Si l’on fait le compte, à chaque vague, chaque fois pendant plus d’un mois, jusqu’à des cent mille cas par jour… En trois ans, oui, presque tout le monde l’a eu, le covid (et re-eu) !

    Cent soixante mille morts du covid en trois ans en France ?

    Dans les mêmes trois ans on peut quadrupler voire peut-être décupler ce chiffre, pour les morts par cancers !

     

  • Quel est l'impact sur les produits surgelés, d'une panne d'électricité de plusieurs heures ?

    … Si une interruption d’alimentation électrique suite à une avarie, à un dysfonctionnement devait priver d’électricité, comme cela s’est dernièrement produit à Paris le 8 décembre 2022, durant plusieurs heures, des dizaines de milliers de personnes dans leurs habitations ainsi que des commerces, notamment d’alimentation en produits frais et surgelés… Quelle serait alors, dans le cas d’une interruption de 6, 8, 12 heures, la conséquence d’une rupture de la chaîne du froid, de cette durée de 6,8,12 heures, sur des produits alimentaires qui, dans une température ambiante de 15 degrés en intérieur (en période hivernale) et de 25 degrés en intérieur (en période d’été), forcément auraient commencé à se décongeler ?

     

    « L’on dit » (c’est bien ce qu’il est courant d’entendre) que 2h d’interruption d’alimentation électrique d’un congélateur, c’est « sans conséquence », et même jusqu’à 24 heures… Mais pour ma part, et je suppose que je serais loin d’être le seul, je n’envisagerais pas de  faire mes courses de produits surgelés chez Picart ou chez Thiriet, dans les jours qui suivraient une panne d’électricité ayant duré 6, 8 ou 10 heures (et à plus forte raison davantage)…

     

    Les gestionnaires de chez Picart et de chez Thiriet, ainsi que de Leclerc, Carrefour, Intermarché, etc. doivent bien en être conscients, d’une telle panne pouvant survenir… Mais pour pallier à une interruption de plusieurs heures, je ne vois pas trop comment il leur serait possible, surtout en zone urbaine et péri urbaine, d’installer des groupes électrogènes… Quand on sait le volume et l’encombrement que prend un groupe assez important, qu’il n’est pas possible de placer dans un local fermé ni en extérieur aux abords du centre commercial… Rappelons qu’un groupe électrogène fonctionne avec du carburant (énergie fossile) qui permet l’entraînement d’un moteur produisant de l’électricité, et que le carburant consommé produit du gaz d’échappement, et en outre, fait énormément de bruit…

     

    Bonjour, en ville, quand l’électricité aura été absente durant plusieurs heures, voire une journée, et pire, trois ou quatre jours… (et aussi en zone rurale urbanisée), les poubelles d’ordures ménagères pleines de sacs de produits décongelés)…

     

    L’on peut imaginer, dans les immeubles détruits par les bombardements en Ukraine, tous ces congélateurs remplis de victuailles, les uns dans les décombres, les autres abandonnés dans des logements devenus inhabitables… La pestilence…

     

     

  • Flambée des prix

    … La « flambée » des prix – des produits énergétiques, alimentaires, d’utilisation courante au quotidien, des équipements nécessaires, de tout ce dont nous avons besoin tous les jours, le prix des services, le prix de tout ce qui est du domaine de la santé publique, des transports, et de tout ce qui est nécessaire pour toutes les activités individuelles, collectives, industrielles, agricoles… Est liée, directement liée à deux causes principales :

     

    -À la part croissante de la fraction de la population mondiale dont la vie et l’activité au quotidien, dépendent fortement de consommation énergétique, alimentaire, équipementière et de services, tout cela pour conserver des habitudes acquises, du confort, de l’aisance, de tout ce dont aujourd’hui l’on ne peut plus se passer…

    Cette part consommatrice d’énergies, de la population mondiale est de l’ordre d’environ le tiers de l’humanité, soit de quelque 3 milliards de personnes (à titre de comparaison, la part consommatrice d’énergie de la population mondiale en 1950 n’était que d’à peine 500 000 personnes – et encore, sans internet et juste l’électricité pour s’éclairer et faire tourner quelques moteurs, pour l’industrie).

    Certes, il est heureux pour les peuples des pays « en voie de développement » (du moins pour ceux qui le peuvent) d’accéder au confort, à l’aisance, aux commodités, on ne peut pas dire le contraire !

     

    -À la part croissante – pour ne pas dire exponentielle – des profits financiers des grands groupes dominants du Marché mondialisé (en particulier dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, de l’agro alimentaire) réalisés, du fait d’un plus grand nombre de consommateurs ayant la capacité de consommer et de payer un prix plus élevé .

     

    … Mais, outre ces deux grandes causes principales, il en est une autre encore, non négligeable et qui commence à apparaître et à devenir préoccupante :

    C’est une cause liée à une production (de certains produits) qui n’arrive pas à suivre la demande (ou qui y parvient difficilement) ; une cause également liée à une pénurie de « savoirs faire », de compétences, de métiers… Tout cela étant aggravé par des problèmes d’approvisionnement, de logistique, de transport, de gestion, d’insuffisances d’emplois, de recherche d’une rentabilité qui en vient finalement à se révéler contre productive…

     

    Cette « flambée » des prix, qui impacte aujourd’hui tant de gens, partout dans le monde et en particulier dans les pays pauvres, s’inscrit dans une « durée longue » et «ne va pas aller en s’arrangeant » bien au contraire… Car nous ne sommes là, à partir de 2022, que dans le début des « grandes, très grandes difficultés » (pénuries, crises )…

     

    La part croissante de population mondiale « grande consommatrice » et conditionnée dans les habitudes de confort et d’aisance, n’est qu’en partie disposée à « changer ses habitudes et manières de consommer » - et encore elle le fait, bien sûr en « citoyens conscients, responsables et agissants » sans pour autant avoir trouvé la meilleure option puisqu’il y a toujours des  contreparties  négatives ou « peu heureuses » à tout ce qui est essayé, expérimenté… Ou qui aboutissent même à des effets délétères (par exemple la voiture électrique, l’utilisation de centrales à charbon et énergies fossiles afin de pallier au déficit de production d’électricité, gestion des déchets produits par les centrales nucléaires, traitement des panneaux solaires périmés et usés, exploitation des « métaux rares » pour la fabrication de batteries et de nombreux équipements technologiques devenus indispensables)…

     

    La « transition écologique »… Une « usine à gaz » ! Et avec des ingénieurs et des professionnels qualifiés en nombre insuffisant, et œuvrant dans l’expérimentation aléatoire… Et une population mondiale conditionnée à ce qui a été acquis et est devenu indispensable, rendant un « retour en arrière » quasi impossible, non envisageable sauf en cas de catastrophe irrémédiable…

     

     

     

  • Atteintes quotidiennes à la laïcité

    … Il ne m’est jamais venu à l’esprit à aucun moment de ma vie, que l’athéisme et que la laïcité puissent être assimilées – ou confondues- avec une religion au point d’être carrément prises, l’athéisme et la laïcité, pour des religions parmi d’autres religions !

    Non, l’athéisme n’est pas une religion, la laïcité non plus !

    MAIS au vu à la télé au JT de 20h de France 2, au soir de ce vendredi 9 décembre, de ces centaines d’atteintes à la laïcité en une même journée, particulièrement à l’école, je suis exaspéré, révolté, et plus que jamais farouchement « anti religion » !

     

    Bon sang, pourquoi contre ces atteintes à la laïcité, si ostentatoires, si violentes, si déterminées, si libres de se manifester et que les pouvoirs publics, impuissants par laxisme, ne sanctionnent pas ; que l’opinion publique dans une écrasante et silencieuse majorité ne condamne pas… Pourquoi n’oppose-t-on pas une aussi grande violence, aussi déterminée, aussi visible et agissante, contre les religions et leurs représentations dans les lieux publics ?

     

    Ah, comme nous sommes loin, très loin, de ces années de la Révolution Française où l’on transformait en écuries les églises, où les armées de l’An II de la République guerroyaient contre les « ennemis de la Nation » qu’étaient les royalistes et les messeux… Comme nous sommes loin, très loin, de la Révolution Bolchevique d’octobre 1917 qui avait foutu les popes et la religion par terre !

     

    Merde alors, la haine, la violence, le fanatisme, les crispations, les revendications ostentatoires en rapport avec la religion, tout ça, en fait – et de fait- c’est d’abord de quel côté ? Sinon en premier lieu du côté de la religion et de ses pratiquants (soit dit en passant y’a pas QUE les musulmans – quoiqu’ils y soient pour une bonne part )…

     

    Si l’on devait assister aujourd’hui à un grand mouvement anti religion bien visible et bien agissant ; en opposition aux atteintes à la laïcité et aux crispations des pratiquants de religions ; la violence de ce grand mouvement serait une réponse consécutive à « leur » violence puisque c’est « eux » qui tirent les premiers et qui sont les agresseurs initiaux !

     

    C’étaient pas les Révolutionnaires de 1793 qui avaient commencé !

    C’étaient pas les Bolcheviques de 1917 non plus, qui avaient commencé !

    C’était l’obscurantisme religieux depuis des siècles !

    Et avant, du temps des pharaons, puis des dieux Romains… Et depuis les anciennes croyances, divinités, totems et autels de sacrifices !

     

    Que je sache, avant les années 1980, et si l’on remonte à l’après guerre, en gros de 1950 à 1980, il n’y avait pas dans la société française de cette époque, toutes ces affirmations et revendications identitaires en rapport avec la religion, ni d’autres manifestations de minorités de ceci ou de cela, communautaires, de mouvements anti ceci anti cela, toutes ces crispations et violences des uns et des autres, ces atteintes à la laïcité, dans l’espace public, dans les familles, à l’école, au travail…

     

    Tout cela, tout ce délitement de la société, a commencé dans la décennie 1980, s’est accentué dans la décennie 1990 puis a pris de plus en plus d’ampleur à partir du début du 21ème siècle, pour en arriver là où l’on en est aujourd’hui et qui ne cesse de s’aggraver…

     

     

  • Une guerre qui n'a plus rien à voir avec les guerres précédentes

    … Une guerre qui n’a plus rien à voir avec toutes les guerres d’avant le 21ème siècle, et qui a commencé avec les attentats islamistes à partir de 2001, et dont les fronts, les champs de bataille,les ravages et les victimes ne sont plus seulement limités à la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 ; impacte désormais le monde entier, les humains et tout ce qui vit sur cette Terre, les animaux, les végétaux, la Terre elle même avec ses sols, ses mers et son atmosphère…

     

    Une guerre qui oppose l’Homme à lui-même, aux autres Hommes autour de lui, à l’ensemble du monde vivant ; une guerre sociale, d’individu à individu, d’ethnie à ethnie, de culture à culture, de communauté à communauté ; de modèle à modèle ( de polique, de civilisation), de religion à religion ; de pensée à pensée, d’idéologie à idéologie, tout cela dans une violence inouie, entretenue, provoquée, relayée ; une guerre écologique… Où s’affrontent les composantes diverses, multiples et complexes de la société humaine de par le monde dans un individualisme soutenu et exacerbé par une économie de marché consumériste globalisée aux mains des dominants…

     

    Je suis partagé entre d’une part une compassion silencieuse, non exprimée pour bon nombre de mes semblables sur cette Terre, en pensant à leurs activités, à leurs enfants, à leurs familles, aux problèmes qui sont les leurs au quotidien… Et d’autre part une absence de solidarité pour ce même nombre de mes semblables sur cette Terre, en pensant à leurs comportements individualistes de consommateurs, à leurs propos et gestes agressifs, à leurs indifférences, à leurs hypocrisies, à leur soumission à l’ordre du monde imposé par les dominants…

     

    La compassion ne l’emporte pas, l’absence de solidarité non plus, c’est comme si les deux plateaux de la balance se trouvaient réunis avec la compassion et l’absence de solidarité mélangées…

     

  • Cent tours de manivelle et le moteur ne réagit pas

    … Et si la littérature – pour autant que l’on puisse user du terme « littérature » dans le sens que je vais ici exprimer – était dans l’agissement plutôt que dans la parole et dans l’écriture ?

     

    Qu’est-ce que la littérature, de parole, d’écriture, d’œuvre d’écriture, d’auteur de livres, de gens d’écriture, d’intellectuels s’exprimant devant un public… Sans agissement réel, au regard porté sur ce que fut la vie vécue, de soi, depuis son enfance, une vie vécue sans avoir jamais participé à quoique ce soit, par exemple au sein d’une association d’intérêt public, de caractère humanitaire ; sans jamais avoir aidé, soigné, réparé, secouru, donné de son temps, tout cela avec d’autres personnes agissant ?

     

    La parole et l’écriture, les mots, la pensée exprimée… Un moteur ?

    Peut-être…

    Oui peut-être…

     

    Un moteur tel celui de l’une de ces automobiles du début du 20ème siècle que l’on essaye de faire démarrer en tournant de toutes ses forces, une fois, deux fois, dix fois, la manivelle… Mais pas le moindre toussotement du moteur…

    Sans le mécanicien qui se place dos à terre sous le moteur de l’automobile, qui, muni d’outils, dévisse, revisse, remplace, ajuste, répare, démonte, remonte pièce par pièce, soude, essaye ceci, cela… Le moteur ne démarrera pas…

     

    Si le « bilan » que l’on fait de sa vie, est de peu d’agissement et de beaucoup de parole, d’écriture et de pensée exprimée… Et si de surcroît ce qui a été dit, écrit, exprimé, l’a été le plus souvent sans que cela ait été compris du fait de la manière dont cela a été dit, écrit, exprimé (illisible, hermérique, pour un « commun des mortels » qui n’est pas forcément une personne n’ayant reçu qu’une éducation de base)… Alors tout ce « beaucoup de parole, d’écriture et de pensée exprimée » n’a finalement été qu’un certain nombre de tours de manivelle n’ayant pas provoqué le moindre toussotement du moteur…

     

    Dans un hôpital, que tu sois, atteint comme tu peux l’être, te mouvant dans le couloir entraînant ta potence de suspension de poche en plastique, tuyauté, bouteille à oxygène, etc. … Ou sur un fauteuil roulant… Que tu sois, oui, écrivain, auteur d’ouvrages, intellectuel, penseur, avec cette faculté qui est la tienne à pouvoir t’exprimer, à savoir « dire les choses » ; ou que tu sois un Portugais de 76 ans ayant passé sa jeune vie d’adulte sous Salazar et sachant tout juste lire et écrire, ou que tu sois un jeune de banlieue de Cergy Pontoise sorti du système éducatif, qui lui, le Portugais de 76 ans ou le jeune de Cergy Pontoise, aussi mal foutu que toi, se transporte en tirant sa potence… Lorsque vous allez vous retrouver tous les trois, descendus par l’ascenseur, au rez de chaussée, devant l’entrée de l’hôpital, pour « fumer un clope » (le portugais il a un cancer du colon, et le jeune de Cergy Pontoise il n’ a plus de nez et il lui manque une oreille à la suite d’une bagarre dans laquelle il a laissé la moitié de son visage)… Vous allez peut-être vous regarder sans trop savoir quoi vous dire… Mais il va passer dans le regard échangé… Disons « une forme de littérature »…

     

     

     

  • Le poids de l'économie numérique sur la planète

    … Pour que fonctionne toute l’économie dépendante du numérique sur l’ensemble de la planète en 2030, il faudra utiliser 51 % de l’électricité mondiale produite, ce qui nécéssite la mise en service de 4400 réacteurs nucléaires.

     

    Internet devient pour les besoins de la vie quotidienne, pour la médecine, les hôpitaux, les transports, le stockage, l’acheminement et la distribution des produits alimentaires, les loisirs, les sports, l’industrie, l’agriculture, les commerces, l’école, les entreprises productrices de services, les maisons de retraite, les comptes bancaires, l’information, le tourisme, la communication de chacun… Enfin pour tout ce dont nous avons besoin quotidiennement sur cette planète, notamment dans les pays développés (et de plus en plus dans les pays en voie de développement), une nécessité absolue, incontournable… Car sans internet c’est pour ainsi dire l’économie toute entière qui s’arrête, parce que les « savoir faire » sans internet ont disparu et que l’adaptation à un monde sans internet (et sans électricité) nécessiterait de passer des années à se réorganiser afin de faire fonctionner les choses comme au temps où internet n’existait pas… (les savoir faire à reconstituer)…

     

    Déjà, par exemple, comment faire un G20 sans internet ? Ou une conférence mondiale sur le climat COP 21/22/23 etc. … Sans internet ?

     

    Un brouillard électromagnétique d’ondes dans lesquelles nous vivons, avec internet mobile (4 et 5G), objets connectés, wifi, bluethooth, compteurs communicants, puces de cartes bancaires et autres ; recouvre la planète, et de grands projets de développement économique repose sur un recours massif aux ondes électromagnétiques.

     

    Un milliard de smartphones sont vendus chaque année depuis 2012 ; 50 à 130 milliards d’objets connectés (voitures, robots ménagers, montres, systèmes d’ouverture/fermeture, smartphones, domotique commande à distance avec programmation, jeux, appareils de toutes sortes, sont utilisés 24h sur 24 partout dans le monde où pénétre la civilisation technologique occidentale…

     

    L’on extrait de nos jours, de la croûte terrestre, en l’espace d’une génération (20 ans), davantage de métaux nécessaires à la fabrication d’ordinateurs, smartphones, batteries… Que durant toute l’histoire de l’humanité ! (il faut par exemple, 800 kg de matières premières pour fabriquer un ordinateur de 2 kg)…

     

    L’infrastructure numérique est impressionnante – et démesurée : box internet, récepteurs de quartiers, centres de raccordement urbain, millions de kilomètres de câbles de cuivre et de fibre optique dans le sous sol et au fond des océans, routeurs, serveurs, data centers…

     

    … Et, en plus de l’économie numérique pour tous nos besoins, pour tout ce qui est du marché et de la consommation… Ce qui est déjà considérable…

    Il y a… L’économie de la guerre, des armes (comme on le voit avec la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022, tout ce qu’utilise l’armée russe, tout ce qu’envoie en matériels et engins de guerre, les pays de l’OTAN – tout ça, c’est de l’électronique, de la domotique, de l’internet pour le fonctionnement)…

     

    … Le poids de l’économie numérique sur la planète n’entre pas en ligne de compte dans les G20 et les COP 21/22/23…

    Et comment d’ailleurs, pourrait-il entrer en ligne de compte ?

    Nous sommes « au-delà même de l’hypocrisie » : dans un processus irréversible, en face d’un avenir dont personne n’a idée, inimaginable…

    Nous sommes en un « point de non retour » au-delà du quel, il y aura « quelque chose » - c’est sûr – mais nous ne savons pas quoi…

     

    On dit « un enfer »… Mais l’enfer (et le paradis) sont des vues de l’esprit humain… Ainsi d’ailleurs que toutes les prospectives, les futurismes, les prévisions, les anticipations, les imaginations et visions d’avenir au sujet de modes de vie possibles, de nouvelles habitudes et comportements autant individuels que collectifs, etc. … Car le « vrai » qui entre dans tout ça, et qui est « une affaire de visionnaires » (il y a toujours eu des visionnaires – en général des hommes et des femmes de réflexion, de pensée, d’esprit scientifique)… C’est la projection dans un réel qui sera, de ce qui se fait dans le présent… Une projection partielle et donc incomplète, tronquée dans la partie élevée du cône ou de la pyramide ou du cylindre… La partie élevée étant indéfinissable, non mesurable…

     

  • Des tonnes de bouffe au Qatar, suite ...

    … L’on m’a dit : « ces tonnes de bouffe au Mundial de foot du Qatar, si la coupe du monde de foot avait eu lieu ailleurs, il aurait bien fallu que les équipes, les accompagnants et les journalistes et les spectateurs, « bouffent », donc tu as tout faux puisque ces tonnes de bouffe auraient été les mêmes ailleurs »…

     

    Mais il y a tout de même une différence de taille entre « au Qatar et dans d’autres pays » à propos de ces tonnes de bouffe :

     

    Le Qatar ne produit RIEN en bouffe (tout, archi tout ce qui se bouffe, au Qatar, vient de pays à des milliers de kilomètres, à votre connaissance, y-a-t-il au Qatar - grand comme la Corse - des champs de pommes de terre, d'haricots, de poireaux, de navets, etc. ? Y-a-t-il au Qatar des prés à vaches, à moutons ? ...

    Alors que pour les JO de Paris en 2024, rien qu'en Ile de France, il y a des centaines d'hectares de produits maraîchers, et dans notre Limousin et en Chalosse dans les Landes, et en Auvergne et en Bourgogne, de superbes vaches et bœufs plantureux!)... Même chez Mac Donald en France, on achète Français !

     

    Dans tous les pays assez riches en terres agricoles et d'élevages, où se déroulent de grandes manifestations sportives internationales, pour faire bouffer des milliers de personnes et les équipes de sportifs avec leurs accompagnants, y'a au moins 60/70% de tout ce qui se bouffe, qui n'a pas fait 10 000 km en avion frigo !

     

    Alors qu’au Qatar pour le Mundial de foot, c'est 100% de bouffe importé, ainsi d'ailleurs que toute l'année, au Qatar, pour 3 millions de personnes "riches à crever" (les Qatari je précise, parce que les travailleurs Bangladais, Indous, Pakistanais, eux, qui bossent sur les chantiers de construction de cet environnement futuriste qu'est le Qatar, ne bouffent que du riz et des rognures de bidoche ou de poisson et boivent de la flotte (pas du pinard millésimé à 50 ou 100 euros la bouteille!)

     

     

     

  • Violences faites aux femmes

    … Si j’adhère très nettement à la lutte contre les violences faites aux femmes, il n’en demeure pas moins que des violences faites à des hommes par des femmes, est aussi une réalité non négligeable…

    Même si ces violences faites par des femmes à des hommes qui peuvent être un mari ou un compagnon ne concernent qu’une minorité de femmes – peut-être de 1 à 3 sur 10, elles existent et doivent être dénoncées, faire l’objet de poursuites…

     

    Ces violences faites par des femmes à des hommes peuvent être des propos ou des gestes agressifs, malveillants, outranciers, parfois répétés, associés à des comportements intolérables, rendant la vie à deux, au quotidien, très difficile, et il n’est pas juste qu’un homme subisse l’agressivité et le comportement intolérable d’une femme, notamment lorsque la femme ou la compagne ne cesse de reprocher à son homme ses défauts alors qu’elle même est loin d’être un « prix de vertu »…

     

    S’il arrive que l’homme, excédé – et probablement envisageant de se séparer de sa femme qui, en aucune façon ne le soutient, n’est solidaire de lui, et de surcroît a des propos et des gestes agressifs-

    et qu’il en vient, cet homme à un geste regrettable envers sa femme ou sa compagne, lors d’une situation sensible et dramatique… Faut-il pour autant que cet homme fasse l’objet d’une bronca sur les réseaux sociaux, d’une condamnation par ses proches, par ses amis, par ses connaissances et que sa vie soit pourrie, qu’il doive se démettre des fonctions qu’il exerce au sein d’une association ou d’un organisme ?

     

    Ce que l’on appelle « une belle personne » pour désigner un homme ou une femme « de bien et de bonne volonté », charismatique, influent(e), dans une réelle dimension d’humanité… Ne peut pour autant être absolument parfait, sans aucun défaut, sans fragilité, sans une part obscure en lui, en elle, que d’ailleurs il, elle reconnaît…

     

    Comme pour beaucoup de choses – déplorables – qui, « montées en épingle » et incitant à extrémisme, crispation exacerbée, fanatisme, parti pris (tout cela relayé et communautarisé), dans ce monde de violences et d’intolérances où l’on vit de nos jours ; l’ultraféminisme engagé et militant, tout comme tant et tant de mouvements « anti ou pro ceci/cela » revendicatifs, ostentatoires, idéalisés, ne contribue aucunement à la « paix sociale » !

     

    De tout ça, de tout ce qui aujourd’hui crispe, divise, sépare, incite à la haine, au rejet, à la violence, à l’agressivité – mais qui, paradoxalement « voisine » avec des complaisances, des renoncements, des démissions – rien n’apparaissait d’une manière aussi « endémique » dans la société des années de 1950 à 1970 en France… Et sans doute ailleurs dans les sociétés dites « développées » de cette époque antérieure aux années 1980…

     

    Aujourd’hui, de ceci ou de cela, aussi justifié soit-il, qui choque, qui dérange, qui est relayé et communautarisé, on en fait tout un fromage… Sauf que le fromage, il pue et il est plein d’asticots !

     

     

  • Des tonnes de bouffe pour le Mundial de foot au Qatar

    … J’imagine que pour faire bouffer durant un mois, midi et soir, sans compter le petit déjeuner du matin et encore le goûter, à Doha au Qatar, les milliers de personnes, footballeurs de toutes les nations, leurs accompagnants, familles, personnels de service, journalistes sportifs, photographes, chroniqueurs, rédacteurs, et spectateurs venus en avion ( 160 vols par jour )… Les tonnes de bidoche, de légumes, de fruits, de produits alimentaires qu’il va falloir acheminer en avion frigo, depuis les pays forcément lointains, producteurs de toutes ces denrées…

    Car le bœuf, l’agneau, le poulet, le canard entre autres bidoches, ne sont point que je sache, « local » c’est à dire venant de « fermes Qatari » ! (rire)…

     

    Et tous ces gens qui crèchent dans les hôtels palaces à 1000 euros la nuit, ne vont pas bouffer à midi et le soir, un plat de riz ou de nouilles avec des nuggets de poulet !

    Excellent pour la Planète, ces tonnes de bouffe acheminées par avion frigo depuis des pays situés à dix mille kilomètres du Qatar ! J’en crève autant de rire que de pleurer, de cette grosse affaire de mundial de foot au Qatar, l’une des plus scandaleuses et révoltantes aberrations du siècle en matière de gabegie de consommation énergétique et bouffe pantagruélique sans compter tout ce qui se vend de très cher et de tout à fait superflu dans les galeries marchandes des hyper espaces commerciaux architecture futuriste de Doha, produits de luxe venus aussi de pays producteurs lointains !

     

    Au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022, on tue le bœuf (du Charolais, du Limousin, de la Chalosse… Ou Argentin)… Mais… Pas le cochon (comme à Intermarché de Sainte Tarte de la Midoue)… Quoique… (pour les Bleus et leurs accompagnants…)

    Au fait : y – a – t -il des abattoirs à Doha (pour autant que l’on puisse faire venir par navires bétaillers, des troupeaux de vaches ) ?

     

    Cela dit, depuis août 2022 et encore aujourd’hui, 3 mois plus tard, le tiers du territoire du Pakistan se trouve sous les eaux (plus de deux mètres en certains endroits) à la suite des inondations record survenues lors de la dernière mousson, rendant difficile et précaire la vie de centaines de milliers de personnes, presque toutes des paysans vivant des produits de la terre (plus de récolte, plus de nourriture), et en perspective, de longs mois où l’eau ne s’évacue pas, et la prochaine mousson dans 8 mois, qui aggravera la situation…

    Et en Ukraine six millions de personnes sans électricité, sans chauffage durant les mois d’hiver, vivent dans la précarité…

     

    Et pour au moins deux milliards d’humains sur la planète, les tonnes de bouffe pour quelques milliers d’aficionados de foot, pour les équipes compétitionnant sur la pelouse du stade du siècle, toute la gabegie de consommation énergétique ; le Mundial de foot au Qatar est une insulte !

     

    J’imagine que l’Ukrainien lambda ne va pas suivre à la Télé, en installant un groupe électrogène à usage domestique dans une pièce de débarras de sa maison, les matches de cette coupe du monde 2022 !

     

     

  • Les grandes puissances médiatiques ...

    … De l’internet, de la presse, de l’audiovisuel et des enseignes de la société de consommation, et de l’ordre du monde, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs, répercutent en longs échos désaccordés, de leurs murailles proches ou lointaines, les allégresses, les plaintes, les cris, les murmures, les grondements pour un temps souverains ; et toutes les voix du monde en une cacophonie dissonante…

     

    L’ordre du monde, celui de la pensée orthodoxe, « convenue » et survenue à la suite de l’attentat du 7 janvier 2015, c’était « je suis Charlie » lors de la grande manifestation de 4 millions de Français le dimanche 11 janvier dans toutes les villes dont bien sûr Paris avec François Hollande, Anne Hidalgo, Marisol Touraine en trench coat blanc, les chefs de tous les partis, les chefs d’état de l’Union Européenne, tous se tenant la main en tête du cortège ; et durant les semaines, les mois qui ont suivi l’attentat du 7 janvier 2015…

     

    Cela dit en France, dans la France d’après les caricatures de Mahomet en 2011, qui était « charlie hebdo » avant le 7 janvier 2015 ? …

    Il n’y avait en effet, à cette époque là, de 2011 aux premiers jours de 2015, pas grand monde en France pour soutenir et pour défendre Charlie !…

    Charlie Hebdo qui était pour ainsi dire faute de fonds, « en voie de disparition », critiqué, vilipendé même, « passé de mode », jugé « outrancier », plus « en odeur de sainteté » y compris de l’extrême gauche, et des « jeunes des banlieues » … Et cependant s’étant démarqué de de ce qu’il fut à la fin des années 60, « Hara Kiri » avant de devenir Charlie Hebdo…

     

     

    En 2003 quand je rédigeais « Grand Hôtel du Merdier », je faisais part de ma déconvenue lorsque j’avais écrit à Charlie Hebdo qui ne m’avait pas répondu, et je disais alors «  Charlie Hebdo s’est assagi » (ou quelque chose comme ça)…

    Eh bien, « cher Tout le monde » je vous le dis aujourd’hui en cette fin de novembre 2022 : « Je suis Charlie mais pas dans le sens du Je suis Charlie du 11 janvier 2015… Mais plutôt dans le sens de ce qu’était Charlie avant le 7 janvier 2015, et du temps où Charlie Hebdo était Hara Kiri… Et qu’il est d’ailleurs resté avec son humour décapant, « plus que dérangeant » y compris pour l’extrême gauche… Disons qu’il s’est comme rhabillé en troquant le paletot d’Hara Kiri contre celui « peut-être plus soft » - rire – de Charlie Hebdo…

     

    Dans un monde désormais, depuis – disons 2016/2017 – dépolitisé (dans la mesure où lors des élections environ la moitié des Français s’abstiennent, ne votant plus) ; où les partis « ne font plus recette » (sauf le Rassemblement National avec cependant davantage de sympathisants que d’adhérents)… Dans un monde de fanatismes religieux et idéologiques, et de crispations exacerbés ; d’émotivité immédiate où le raccourci de pensée se substitue à la réflexion (et au bon sens), provoqué, entretenu et « résalsocié »… Qu’est devenue la liberté d’expression, qu’en n’avons nous fait, de la liberté d’expression, sinon celle que l’ordre du monde dans nos démocraties occidentales en a comme redessiné les formes mais avec des crayons dont les mines taillées à la hâte déchirent la feuille de papier (ou l’enlaidissent de couleurs criardes, ou encore donne à ce qui est tracé, un fond dominant qui dilue les couleurs) ? …

     

    Car « il ne fait pas bon » aujourd’hui, d’être « à contre courant », de ne pas se fondre dans l’ordre d’une pensée qu’il convient d’avoir, et, en conséquence, d’être exposé aux agressions, aux violences et aux crispations des uns et des autres, notamment sur la Toile et sur les réseaux sociaux… Ou à une indifférence aussi caractérisée que zappante…

     

    L’ordre du monde, dans les démocraties occidentales « new age », est à la démission, au désengagement, à la trahison, aux complaisances par peur de voir arriver ce que l’on ne veut pas (mais qui finit par arriver), à la pensée convenue (je dirais la « soft-pensence »), à une sorte de « black friday » permanent sur fond de crise économique et environnementale (mais dont profitent les dominants et les décideurs)…

     

    L’ordre du monde dans les autres pays, non démocratiques ceux là (à savoir la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie, la Syrie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, et un certain nombre de pays d’Afrique), est à la censure, à la répression, à la détestation de ce qui, encore, existe en matière de droits humains et de libertés, dans les démocraties occidentales que, soit dit en passant, le « citoyen lambda » ne défend plus parce qu’il les trouve « trop pourries » (merde, qu’il aille voir chez Xi Jinping, chez Poutine, chez les princes Saoudiens, chez Erdogan, le citoyen lambda qui cesse de défendre les démocraties occidentales, l’Union Européenne, la France, notamment)…

     

    De toute manière, les dominants, les lobbies, les décideurs, les milliardaires, ils sont partout, autant dans les démocraties occidentales que dans les pays de dictature, et ils s’accommodent autant aux uns qu’aux autres, à leurs régimes, à leurs ordres de pensée, à leurs sociétés… Et « eux », ils censurent et répriment selon leurs règles toujours plus renforcées…

     

     

  • Des fins de mois difficiles pour des millions de Français ...

    Qatar fout

    … Qui applaudissent des millionnaires en short et en maillot…

     

    … 12,5 millions de téléspectateurs en France, ont regardé mardi 22 novembre, le match France Australie (4 pour les Bleus, 1 pour l’équipe Australienne)…

    TF1 réalise ainsi pour l’année 2022, avec 48,1 % de parts d’audience, la meilleure « performance » en matière de suivi d’émission…

    Une image MAXPPP de postcasts multimédia, montre dans un bar de Bordeaux, des supporters des Bleus (en majorité des personnes de moins de 40 ans) réunis le mardi 22 novembre et manifestant leur joie…

     

    Sans vouloir « verser dans le préjugé ou dans l’à priori ou dans le raccourci », il n’en demeure pas moins qu’une quasi certitude s’impose : ces 12,5 millions de téléspectateurs en France, ces supporters des Bleus que l’on voit dans un bar à Bordeaux ; sont en très grande majorité les mêmes gens qui se pressent dans les Grandes Surfaces commerciales au « Black Friday », qui regardent sur France 2 après le JT de 20h « Un si grand soleil », et « Retour de terre inconnue » une fois tous les huit mois, la larme à l’œil…

     

    Ce sont aussi – et encore – les mêmes qui, sur les réseaux sociaux, au bistrot du coin, à table en famille, entre voisins et connaissances ; déplorent les conséquences désastreuses du changement climatique, mais félicitent un tel de leurs amis qui revient d’un stage de plongée en Thailande…

     

     

     

    Et, de ces 12,5 millions de Français, il y en est 10 millions qui vivent avec 1300 euros par mois en travaillant – ou de 600 à 1300 ou plus tout compris avec des revenus sociaux et d’assistance et allocations…

    De toute évidence, 1300 euros par mois, un travailleur Indou, Pakistanais ou Bangladais, aurait bien aimé les gagner, sur les chantiers de Doha !

    De toute évidence  « tout est relatif » ou « rien n’est comparable » ou « c’est une question de mode de vie, de niveau de vie, de besoins au quotidien » ou de « coût local de la vie » ou « de ce qu’il est possible d’acheter avec 30, 50, 100, 200 euros par mois dans tel pays » etc. …

    « Effectivement » (façon de parler) 300 euros par mois pour un travailleur Indou, Pakistanais ou Bangladais, en travaillant au Qatar, c’est « une fortune » ! (et « ça sauve des vies de proches chez eux dans un village où tout manque, l’eau, la nourriture, un abri)…

     

    « Ainsi va le monde »…

    « Et qu’est-ce que tu peux y changer ? » telle est la pensée commune ! Et « ça te gêne que 12,5 millions de gens en France suivent l’équipe des Bleus au Qatar ? »

    Il y a même « des gens très bien » avec lesquels on ne se fâche quasiment jamais, qui sont de nos proches, de nos amis, ou que l’on rencontre occasionnellement… Qui suivent les Bleus à la Télé, qui courent au Black Friday, qui vont en Croisière une fois l’an, qui regardent « Un si grand soleil », qui assistent à des corridas…

     

    En somme, « tout est relatif », tout se confond, tout se dilue, tout se nivelle dans la diversité, dans un « ordre du monde » de pensée, de comportements… Et quand ça pue pas vraiment – ce qui arrive assez souvent - , alors ça chic – pue avec un regard, avec un sourire, avec un visage avenant, qui te branle  comme le Dada à 2 balles que le gosse, sans pièce, arrive à faire se trémousser dans la galerie marchande du Grand Leclerc ! …

     

     

  • Finir sa vie tout seul

    … Finir sa vie tout seul fait penser à finir sa vie, privé de la présence de la personne avec laquelle on a passé une grande partie de son existence : une femme, un mari, un compagnon, une compagne… Dans le cas où le lien avec cette personne a été un lien d’entente, de soutien, d’amour ; et où « prenant de l’âge » la disparition de cette personne fait de nous, le survivant, un homme ou une femme désormais seul, notamment le soir dans une maison devenue trop grande, ou dans le logement qu’il occupe dans un immeuble…

     

    Mais « finir sa vie tout seul », aussi, pour beaucoup, c’est « finir sa vie tout seul après avoir depuis des dizaines d’années, à l’âge de 25 ans comme à l’âge de 50 ans, fait sa vie tout seul c’est à dire entouré de personnes qui ont été des connaissances, parfois des amis, suite à des rencontres, dans le cadre d’activités diverses dont sportives, associatives, professionnelles »… Sans jamais avoir vécu avec quelqu’un en particulier durant un temps plus ou moins long, et avoir eu un lien « fort » avec ce quelqu’un en particulier…

     

    Finir sa vie tout seul, vraiment seul, lorsqu’autour de soi « ils, elles sont quasiment tous morts » (souvent même de plus jeunes que soi)… Est d’autant plus dramatique si ces morts qui furent des vivants, et si les vivants qui sont de notre connaissance du moment, des personnes de notre famille ; nous ont fait nous sentir seul (les morts qui furent des vivants), nous font nous sentir seul (les vivants qui nous entourent)…

     

    Ils, elles nous ont fait nous sentir seul ; mais le plus souvent ils, elles n’en ont pas été conscients, tant ils, elles ont été pris dans « leur monde à eux » (leur univers de connaissances, de famille, d’activités)…

     

     

  • Corrida : suppression ou maintien ?

    … Si, dis-je, l’aspect « culturel » de la corrida n’est pas « recevable » … Pas plus d’ailleurs, que l’aspect « culturel » par exemple, de la conquête de l’Ouest Américain au 19 ème siècle, ou que la colonisation par la France et la Grande Bretagne dans la « mission civilisatrice » de ces deux pays en Afrique et en Asie…

     

    Ce qui ne peut être écarté, nié, passé sous silence comme si cela n’avait pas existé ; c’est bien toute la réalité du monde passée et présente, faite de tout ce que sont les gens, dans la diversité de leurs comportements, dans leurs engouements, dans leurs besoins essentiels comme dans ce qui est moins essentiel pour eux, dans ce qui les motive, dans ce qu’ils entreprennent, en ce qui les porte à venir assister à tel ou tel spectacle, film de cinéma ou de télévision, un match de foot ou une corrida…

    Au nom d’une soit-disant « morale » du bien et du mal, au nom d’une idéologie partisane ou qui ferait consensus, la réalité du monde passé et présent, la réalité de que sont les gens, individuellement ou collectivement, ne peut être rejetée…

     

    Mais la réalité de ce qui est, de ce qui est observé, et dont nous pouvons chacun témoigner, produit de l’émotion, du ressenti et par là même, influence la pensée, induit du jugement… Et cela est, dis-je, « la réalité de la réalité »…

     

    Il y a aussi, nous ne pouvons l’occulter, le contexte social – et culturel si l’on veut – d’une époque en particulier (qui n’est pas le même qu’à une autre époque), les traditions locales propres à une région… (« L’air du temps » en quelque sorte )…

     

    Si l’on compare – pour autant que la comparaison ait un sens – par exemple la société française des années 1950/1960 avec celle des années 2010/2020 ; l’on constate (ou plus précisément on est forcé de constater) que rejet, négation, occultation, déni, contestation, crispation, comportements agressifs, parti pris… Sont plus fréquents, plus généralisés, dans la société actuelle des années 2010/2020, que dans la société des années 1950/1960… (Alors que nous étions en 1950/1960, dans un monde dur, mais dur « d’une autre manière » (par moins de confort notamment)…

     

    Autrement dit, de ce qu’en 1950 on voyait qui était différent, que l’on n’aimait pas, on en faisait pas tout un puant fromage, on l’évitait, tout bonnement, et à la limite on l’intégrait dans le paysage social… Ce qui n’est plus du tout le cas de nos jours !

     

    Que l’on le veuille ou non, un taureau tué dans une arène dans les conditions où ce taureau est mis à mort, cela « vaut bien » en équivalence, un porc élevé en batterie dans les conditions qui sont celles de l’industrie alimentaire de production de masse avant d’être « traité » robotiquement (assommé et égorgé) ; « vaut bien » aussi en équivalence, un poulet malhabilement saigné, ou même encore, la vie recluse et forcément raccourcie d’un chien sans cesse enfermé dans un enclos constitué de palettes ou de grillage de 2 mètres de haut, d’un oiseau en cage…

     

    Si la corrida fait l’objet d’une interdiction par une loi votée, je ne déplorerai ou ne regretterai point…

    Si la corrida est maintenue, je continuerai à ne jamais assister à une corrida…

    Néanmoins, je continuerai à dire, la corrida maintenue, iconoclaste et insolent que je puis l’être dans le propos :

    «  Et pourquoi pas les couilles, bordel ! » … À la vue du grand héros de la corrida brandissant devant les spectateurs les deux oreilles du taureau…

     

     

     

  • Nous sommes huit milliards

    … L’annonce, faite du chiffre atteint, de 8 milliards d’êtres humains sur Terre, à la mi novembre 2022 ; n’est pas « une bonne nouvelle »…

     

    L’idée selon laquelle l’impact d’une pression aussi importante de la population humaine serait plus déterminant par nos comportements (individuels et collectifs) que par notre nombre, n’est qu’en partie vraie dans la mesure où ces comportements individuels et collectifs sont ceux d’un milliard, voire de deux milliards d’humains gros consommateurs de produits énergétiques et de matières premières, et alimentaires…

     

    Dans les bidonvilles de Bombay et de New Dehli, en Inde, et partout dans le monde où vivent des dizaines de milliers de gens misérables dans les périphéries surpeuplées des grandes mégapoles, ce qui représente globalement sur toute la planète plusieurs milliards d’humains ; il faut bien que tous ces gens parviennent d’une manière ou d’une autre, à trouver de la nourriture, nourriture dépendant de ce que peut produire la terre en quantité de produits alimentaires… Si cela n’était pas le cas (ou plus précisément si la précarité et si l’insécurité alimentaire étaient plus importantes qu’elles ne le sont) alors les gens « mourraient en grand nombre » dans ces lieux surpeuplés, de misère et de pauvreté…

    Or, dans ces lieux de misère et de dénuement, des milliers de bébés viennent au monde et, de tous ces bébés, il n’en meurt pas autant qu’il en mourait il y a cent ans encore…

     

    Car nous en sommes bien là, au premier quart du 21ème siècle, au maximum de la croissance démographique jusque dans les années 2040/2050…

     

    Une croissance démographique qui a pris une extension considérable à partir du milieu du 19ème siècle et cela d’autant plus encore depuis 1950, du fait d’un changement radical pour la population humaine, de condition d’existence, d’accès pour un grand nombre de gens à un niveau de vie au quotidien, de confort, d’hygiène, de progrès médical, tout cela grâce à la technologie, à un développement économique de production de masse et de rendement notamment dans l’agriculture, ce qui a permis de nourrir – et de nourrir encore – autant d’humains…

     

    Mais une telle croissance démographique ne peut être que limitée dans le temps, elle ne peut donc pas se poursuivre indéfiniment… La Terre notre planète étant déjà un « espace fini » dont les ressources du sol et du sous sol, ne sont pas inépuisables.

     

    Reste l’impact des pollutions – de l’air, des eaux, des sols, de l’alimentation, des médicaments (ceux des grands groupes pharmaceutiques) … Sur la fécondité humaine ; et l’impact des violences dues au changement climatique et à ses conséquences désastreuses pouvant survenir partout sur la planète et affecter des populations dans de nombreux pays, en des espaces étendus…

     

    Il est aberrant de croire que la Terre peut indéfiniment supporter une pression accrue exercée par l’activité de toujours plus d’humains…

     

    L’année 2022 marque un tournant décisif dans l’évolution des conséquences désastreuses du changement climatique, par sa brusque accélération et par le nombre d’événements dévastateurs tels que des incendies affectant de grandes surfaces boisées – et habitées - , des phénomènes météorologiques très violents et amplifiés, des sècheresses d’une durée de plusieurs mois ou des inondations, des effondrements de terrains…

     

     

     

  • La rumeur du monde, faite de diasporas

    … Le terme « Diaspora » a deux sens :

     

    -Le sens réel, celui de la dispersion d’une communauté ou d’une ethnie à travers le monde.

     

    -Un sens, celui là subjectif, désignant une classe sociale privilégiée, limitée à un nombre restreint de personnes d’un milieu déterminé et verrouillé, où il est difficile voire impossible à une personne étrangère à ce milieu, d’entrer…

     

    Dans le sens subjectif, on peut dire aussi que des sectes, ou des groupements organisés de personnes autour d’une doctrine dérivée d’une religion et professée par un maître ou un guide spirituel, ou encore autour d’un mouvement apparenté à une religion tel que par exemple, la scientologie, la méditation transcendantale, le Graal, le Raélisme… Sont des diasporas…

     

    Et encore aussi dans un sens subjectif plus diffus, on peut dire que des mouvements d’opinions autour d’une idée commune à un nombre indéterminé de personnes relayant une même pensée exprimée dans de mêmes propos et de mêmes injonctions répétitives… Sont des diasporas…

     

    La rumeur du monde, notamment celle qui gronde, qui tambourine, qui « cacophonie », qui bruit, qui se radicalise, qui violente, qui pervertit, qui dénonce sans se nommer, qui sépare, qui professe, qui fait école en se substituant à l’école, sur les réseaux sociaux… La rumeur du monde est faite de diasporas… Et dans ces diasporas là, les personnages se montrent et s’expriment sous des avatars et sous des pseudonymes, quand ils ne sont pas fictifs, virtuels ou même des robots à visage humain, des intelligences artificielles…

     

    … Mais contre la rumeur du monde, contre les diasporas, contre ce qui bruit et cacophonie… Contre la laideur et contre ce qui sépare et violente… Il y a toute la beauté du monde, des êtres et des choses, de la vie, des paysages, des visages, de tout ce qui s’organise, s’associe, accomplit et réussit, contre la rumeur du monde, contre les diasporas dans le sens subjectif…

     

     

     

  • Le grillage, aussi serré qu'il soit, laisse l'air passer

    … Cette liberté que nous prenons en nous exprimant, en nous exposant, sur quel sujet que ce soit, de l’ordre personnel ou intime, ou d’un ordre plus général ; soit nous la prenons, inconscients ou pusillanimes que nous sommes, en face de tout ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire ; soit nous la prenons avec la connaissance de ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire… Mais la connaissance est diffuse, c’est comme si nous avancions sous un ciel nuageux annonciateur de pluie dans l’espoir que la pluie ne tombe pas…

     

    Et la connaissance de ce qui nous épie, ce n’est pas l’acceptation de ce qui nous épie (quoique parfois si), c’est en somme, « faire avec » et donc s’adapter ( ce qui n’est pas la même chose que d’accepter de plein gré ou par démission ) … Mais l’adaptation exige de se résoudre à un effort d’imagination, de « travail de langage » dans le propos ou dans l’écrit – ou dans l’image produite – de telle manière que ce que l’on exprime « librement », puisse en quelque sorte « passer entre les projectiles », ce qui est loin d’être aisé…

     

    Sous les rois, il y avait les bouffons ; sous les dictatures de nos jours, il y a ce qui parvient à être dit sans être empêché et qui échappe aux mailles du filet ( comme par exemple un garde -manger d’antan, grillagé très serré, qui ne laissait pas passer les mouches ni les moustiques mais tout de même de minuscules bestioles ailées )…

     

    Sous la dictature des systèmes d’investigation automatisés et robotisés, c’est « un peu plus difficile » de ne point être empêché de dire… Mais c’est possible, et cela le sera toujours, parce que l’intelligence dans l’imaginaire et dans l’adaptation (et donc dans le « faire avec ») battra d’une longueur l’intelligence artificielle des robots et des systèmes d’investigation automatisés…

     

     

  • Le livre c'est la liberté non surveillée

    Livre dans metro

    … Quand vous ouvrez un livre, vous n’avez pas besoin d’identifiant ni de mot de passe sécurisé pour accéder à la première page de ce livre.

    Vous ne cochez pas de conditions générales d’utilisation très longues à lire, aucun algorythme ne suit votre lecture afin d’exploiter, de profiler ce que vous lisez , aucune application, aucun message publicitaire ne vient interrompre votre lecture…

    Ce livre après l’avoir lu, vous pouvez le prêter, le donner, le déposer dans une boîte à livres, le céder pour un prix nettement inférieur au prix que vous l’avez acheté, dans un vide grenier par exemple…

     

    Il n’en est pas du tout de même lorsque vous lisez quelque chose sur internet et en particulier sur Facebook, instagram, sur un site, sur un blog, sur un forum… Car sur la Toile où que vous alliez, vous êtes épié, identifié, profilé, et tout ce que y faites sur la Toile, lire, vous exprimer, poster une photo, une vidéo, consulter une page web, est exploité – soit disant selon vos préférences ou vos choix cochés dans les conditions générales d’utilisation (CGU) – mais en réalité les Géants du Net que sont Microsoft, Google et Amazon entre autres, agissent et interagissent avec leurs partenaires, dans leur intérêt ou par pression exercée par un partenaire ou un concurrent dominant sur le marché… Ou même encore par influence dominante et croissante d’ une grande puissance économique et tentaculaire mondiale (en l’occurrence la Chine) …

    Les réseaux sociaux, avec leur système de modération, leurs règles de fonctionnement, n’échappent plus désormais, à ces pressions exercées par les puissances dominantes ; la liberté d’expression étant « toute relative » et donc seulement apparente, sous contrôle et canalisée…

     

    … Le livre c’est la liberté non surveillée… Sauf que…

    Pour que le livre soit réellement la liberté non surveillée, il faudrait qu’il soit acheté par paiement en espèces…

    En effet, par carte bancaire et d’autant plus – pour moins de 50 euro - « par contact » et si, de surcroît vous avez une carte de fidélité du magasin ; ou si vous achetez le livre sur internet, Amazon ou autre centrale d’achat en ligne, alors vous êtes « profilé »…

    Tout ce qui s’achète sur internet (dont Amazon), implique automatiquement que l’on soit « profilé » et identifié, répertorié…

     

    … Une idée pour un film de « science fiction sociétal » :

     

    Dans un futur « moyennement lointain » mettons dans les années 2150, dans les transports publics, trains, métros, bus, l’on voit des gens de tous âges, beaucoup de jeunes en particulier, assis sur leur siège ou debout dans le bus, le métro, le train… Tenant un livre entre leurs mains… Alors qu’un siècle et demi plus tôt, les gens de tous âges dont beaucoup de jeunes, avaient en main un smartphone…

    C’est là une première scène du film…

     

     

     

  • COP 27 Charm-El-Cheikh novembre 2022

    … L’une des plus grandes priorités -parmi de très nombreuses de ces très grandes priorités – de la COP 27, serait l’annulation des Jeux Olympiques d’ Hiver en Arabie Saoudite en 2029…

    D’ailleurs il n’est pas sûr du tout qu’en 2029 puisse se tenir une COP numéro tant ! (avant la COP 27, c’était la COP 26 en novembre 2021 ; s’il y en a une tous les ans en novembre, en 2029 ce sera COP 34)…

    D’ici là … … …

     

    J’ « imagine » que, autour des grandes tables de restauration dans le salon de reception du grand palais architecture futuriste où vont dîner et souper (plus petit déjeuner), à Charm-El – Cheikh ; toutes ces sommités de grands chefs d’états, présidents, rois, princes, journalistes, climatologues, scientifiques, prévisionnistes (et leurs accompagnants) ; que les menus ne seront pas, par exemple :

    Petit salé aux lentilles ou filets de hareng riz ou poulet haricots mangetout, précédés de crudités jambon ou assiette de charcuterie, et avec pour dessert camenbert Président et pomme ou mandarine…

    Et que toute cette « clique de haute volée » ne va pas dormir dans des « Formule 1 du coin » (ou ce qui y ressemble) – d’ailleurs il faut dire que cet endroit qu’est Charm – El – Cheikh, est l’un des plus grands complexes touristiques les mieux équipés de la planète, l’une des destinations les plus prisées, les plus proposées par les Touropérator, « séjours de rêve et de farniente »…

     

    Dans la liste (la longue liste des urgences pour faire face au changement climatique et à ses conséquences dramatiques), outre l’annulation des Jeux Olympiques d’Hiver en Arabie Saoudite en 2029 ; l’arrêt des croisières sur les paquebots géants des mers 6000 passagers, et des croisières de luxe pour privilégiés pleins aus as, le gel et l’arrêt de la construction de ces énormes navires de croisière, la fin de la circulation des avions jets privés, de la circulation sur les mers et sur les océans de ces super tankers chargés de milliers de containers… S’impose… Mais cela, dans les discussions autour des tables de conférence de la COP 27, des COP précédentes, n’est guère évoqué, ne fait pas l’objet de quelque remise en question que ce soit !

     

    C’est que… Le changement climatique et l’urgence écologique, géré selon les vues des dominants, des décideurs et des « grands spécialistes et penseurs du changement climatique » ça crée des milliers, des centaines de milliers d’emplois nouveaux, et ça fait passer à des modes de vie différents non pénalisants ! (En somme la face « éclairée et emplie de promesses avec argumentation à l’appui)…

    Le « problème » est que les nouvelles technologies décarbonées, les concepts d’habitats et architecturaux, de gestion des espaces citadins, des paysages en milieu de peuplement, les moyens de transport envisagés (voiture, train, avion, vélo et engins roulants) ; que tous ces modes vie avec équipements adaptés, dans ce qu’il est convenu d’appeler du « développement et de la croissance durables »… Le « problème » est que tout cela, si bien pensé – et « dans les cartons » des concepteurs – est en général assez peu accessible à environ dix millions de Français en dépit de « quelques aides de l’État »… Et, encore moins accessible à au moins trois milliards de personnes sur notre planète…

     

     

  • La démocratie en danger

    … Le modèle des démocraties occidentales se fondait il n’y a encore pas si longtemps (l’espace d’une génération pour ainsi dire) sur des États pouvant décider par eux -mêmes (par leurs dirigeants et représentants élus), sur des partis politiques représentatifs de la société dans un pays, sur une économie productiviste d’échanges et de circulation libre des biens dans une relation entre patrons, producteurs, entrepreneurs, salariés et clientèle, dans un environnement local, régional ou plus élargi…

    En somme dans une économie qui n’était pas encore sous la domination des détenteurs d’énormes capitaux que sont de nos jours les financiers, les banquiers et les sociétés d’actionnaires, et non plus des patrons et des entrepreneurs, comme jadis (quoiqu’il en existe encore mais dans quelles conditions?)…

     

    La révolution numérique, les Géants du Net que sont Microsoft, Google, Amazon, entre autres avec leurs centrales de données ; la bio et nano technologie, la robotique, la vidéo surveillance et la reconnaissance faciale, ont fait disparaître le lien social auquel s’est substitué l’individualisme entretenu, provoqué mais aussi et surtout contrôlé, sur fond de consommation de masse notamment en produits standardisés de loisir et de culture…

     

    Le pouvoir est aux mains de personnages inidentifiables ou d’entités dirigeantes non élus par les peuples…

    Ainsi les révolutions de jadis, celles des soulèvements populaires dans la France du 17ème siècle, celle de 1789 qui a mis fin à la monarchie absolue et à l’Ancien Régime, celle des Bolcheviks d’octobre 1917 en Russie, et bien d’autres encore de ces révoltes des peuples contre leurs oppresseurs… Ne peuvent plus se faire de nos jours comme elles se faisaient, parce qu’il faudrait pouvoir opposer aux « entités » dominantes, des comportements (de chacun et de tous) plutôt que des mouvements de foule, des comportements assez relayés pour que les entités dominantes perdent leur pouvoir…

     

  • L'attention portée aux autres

    Pensee sur l attention

    … Seront-ils plus de quatre ?

    On peut le penser, mais à vrai dire, qu’ils soient quatre ou plus, savent-ils à quel point ils se sentent responsables de ce qu’il faut bien appeler là, un engagement ? (par exemple en affichant sur son mur de facebook même si le seul fait de l’afficher ne prouve pas que l’on s’engage)…

     

    L’attention portée aux autres n’implique pas forcément l’adhésion à ce qu’ils font et (ou) à ce qu’ils sont… Mais implique – ou devrait impliquer – que l’on ne les brise pas, les autres… Sauf ceux et celles de ces autres, qui eux, elles, nous brisent… Les pires de ces autres là, qui nous brisent, étant ceux qui nous brisent à notre insu en n’ayant pas l’air de nous briser…

     

    Reste à savoir comment briser les « qui nous brisent »… Car c’est bien là que ça se complique… Par la violence, mais quelle forme de violence ? Par un « regard noir » ? Par le silence ? Par des mots « kalachnikov » ? Par un comportement qui n’est pas « dans la norme » et qui interpelle ? Et que faut-il briser en eux ? Et, n’y a – t – il pas aussi, « quelque chose en soi » à briser ?

     

    L’attention portée aux autres ne consiste pas forcément à leur donner – de tout son cœur et de toute son âme et en y croyant très fort – ce que l’on pense être bien ou bon pour eux ; mais ce qu’ils attendent de nous que nous ne leur donnons jamais…

     

     

  • "Se faire des nœuds au cerveau" n'est pas "dans l'air du temps"

    … Sauf que, « dans l’air du temps , s’invite ce que l’on pourrait comparer à des micro climats très localisés et épars… Que les « météologues officiels », connaissant leur existence, n’en font point état dans leurs bulletins…

     

    … « Des nœuds au cerveau », certes, dans la société d’aujourd’hui notamment, où l’on « fait dans le bref », voire dans le « raccourci », dans l’immédiatement accessible, dans la facilité, dans le « scoop du jour », dans (souvent) ce qui rejoint l’opinion générale majoritaire, dans ce qu’il est « convenu de penser et d’exprimer », dans l’effet d’émotion (qui fait sortir les mouchoirs ou au contraire suscite de la colère ou du rejet), dans le « rapide à lire » (donc dès que ça dépasse 15 lignes c’est illisible)… Des « nœuds au cerveau » donc, on n’aime guère s’en faire – ou alors « à la limite » il faut que les nœuds soient aisément défaisables…

     

    Est-ce que, cependant, les « questions essentielles » relatives au sens de la vie, de nos vies, allant dans le sens de la relation humaine ; dans le sens des aspirations de chacun, de ce qui motive et passionne des personnes de notre connaissance  ; est-ce que les questions que quasiment personne ne pose (et qui, lorsqu’elles sont posées, surprennent ou dérangent)… Sont des « nœuds au cerveau » lorsqu’on se les pose ou lorsque un tel, une telle, se risque à nous les poser ?

     

    « Il se trouve » que les « questions essentielles » sont souvent des questions difficiles… Et qu’il est vrai que les questions d’un ordre disons « plus pragmatique » (relatives au quotidien de vie) ; sont celles, ces questions, qui emplissent l’espace de communication et d’échanges, à 90 % …

     

     

     

  • Absence ou silence

    … Un moyen « efficace » - mais c’est à voir – de faire comprendre l’importance de notre présence, c’est de nous absenter…

     

    Il n’est pas sûr du tout, que « faire silence » ou s’absenter en ne disant rien, en n’écrivant rien, soit « remarqué »… Notamment sur la Toile, sur les réseaux sociaux, sur « là où tout le monde va »… Parce que dans le réel de la vie au quotidien, dans un environnement de relation réel, il n’en est pas tout à fait de même… Quoique…

    Ainsi peuvent passer des jours sans rien d’exprimé, à la suite d’autres jours « féconds » en productions diffusées… Des jours, d’ailleurs, où sans interruption foisonnent, se superposent, s’entassent, tout ce qui s’exprime, « s’existe » des uns et des autres, sur la Toile…

     

    L’absence ou le silence n’est pas « un petit caillou blanc, bleu ou gris, jeté sur le chemin, comme est jeté ce qui est dit ou écrit à la vue de tous…

     

    Ce qui est sûr, vraiment sûr, c’est que l’absence, c’est que le silence, relativise l’importance de notre présence, et même la dilue…

    Et que se soucier de savoir – alors même que l’on ne le saura jamais – comment sera perçu notre absence, notre silence ; cela fait le même effet que d’ « avaler de travers »…

     

    Cela dit, il est « à peu près certain » que notre absence, que notre silence, est remarqué par ceux et celles qui attendent (ou suivent) ce que l’on va exprimer… Sous réserve cependant, de ce que l’on pourrait appeler , de « conditions de variabilité » qui surviennent…

     

    S’absenter, « faire silence », délibérément, c’est vain, c’est en quelque sorte un « suicide momentané sans mourir qui voudrait prouver que… mais qui ne prouve rien et qui est inutile…

    Provoquer, iconoclaster, « faire un bras d’honneur », c’est peut-être « préférable » dans la mesure où cela force la réaction… Sauf que la réaction assez souvent, elle ne se manifeste pas…

     

     

     

  • Grandes réunions familiales

    … Ces grandes réunions familiales dans lesquelles sont présentes trois générations (pas quatre puisque la quatrième, celle « d’en haut », est en EHPAD ou en « Village Alzheimer »), pour fêter ses 70 ans – ou 80 – ou encore ses 40 ans de mariage… Ne ressemblent plus à rien, dans le monde d’aujourd’hui, de familles « recomposées » ou dont les membres de chacune des trois générations, ne se rencontrent qu’une fois tous les 10 ans (ou pour ainsi dire jamais) tous dispersés aux quatre coins de la France ou « de par le monde à l’autre bout de la planète », dont les destinées, les « parcours de vie » sont très différents, parfois « atypiques » ou « accidentés » - mais qui le sait ?…

    Et pourtant ces grandes réunions familiales « ont le vent en poupe » - c’est quasiment une « mode »…

    Mais quelle en est la réalité, au jour où elles se font, ces grandes réunions, ce jour où elles rassemblent trois générations, autour d’un repas qui dure 4 heures… Avec « par tradition » -et comme si « cela coulait de source » tant cela paraît évident, logique… La table des jeunes – parfois séparée d’un mètre ou deux – de la table des deux autres générations qui, il faut le dire, chacune de ces deux autres générations, se regroupe en « petites communautés » soit d’affinités, soit de mêmes « dadas » ou de mêmes préoccupations…

    Il n’ y a jamais, dans ces grandes réunions familiales, de relation de communication et de partage, d’apport des uns aux autres, de motivation à découvrir l’autre, les autres ; à « mieux connaître chacun de ces autres », tout cela dans un courant qui relie les générations…

    Les conversations « entre soi » - c’est à dire entre personnes formant de petites communautés – tournent en général autour de recettes de cuisine, de souvenirs de voyages ou de croisière, de jardinage, de chasse ou de pêche, de banalités, de problèmes purement techniques à propos d’utilisation de tel ou tel appareil nouveau, de difficultés de la vie au quotidien… Quand ce n’est pas de la « politicaille » ou « le monde qui va mal - la météo etc. » …

    Et les jeunes – ceux qui ne sont plus des enfants ou des pré-adolescents mais de grands ados voire de jeunes adultes « faisant des études » (qui ne sont pas à la table des gosses)… Sans cesse pianotant sur leur smartphone – leur story sur Facebook, l’événement du jour montré aux copains de la liste d’« amis », ou des échanges de SMS par séries répétitives, ou des jeux vidéo, interminables…

    Ils se foutent bien complètement, ces jeunots, du vieux tonton ou du vieux cousin, de ce qui le passionne, le motive, emplit le plus clair de son temps, de ce vieux cousin ou de ce vieux tonton qui - comme on dit- « sait beaucoup de choses »…

    … Oui ils n’en ont « rien, absolument rien à foutre » du vieux tonton, du vieux cousin, dont ils sont à mille lieues éloignés et superbement, « zappinablement » indifférents !

    Parlons en oui, de ces grandes réunions familiales, censées être de grands événements dont on se souviendra toute sa vie (ce qui nous reste de vie à vivre)…

    Un grand pipi dans un grand violon !… Même l’odeur du pipi ne reste pas dans la caisse du violon lorsque dans l’air brûlant de l’été, le pipi s’est évaporé…

    Eh, tiens, si l’on y pissait réellement, dans le violon, au vu et su de tout le monde, là où, de ci de là, deux ou trois violonistes « égarés », porteraient sur le pisseur, un regard aussi grave qu’interrogatif ; un regard « pas forcément assassin » ? …

     

     

    NOTE :

     

    Suggestion pour un devoir de composition française, d’une classe de troisième de collège :

     

    Racontez le jour où votre papy a fêté ses 70 ans en invitant toute la famille autour d’une grande table.

     

    (L’un des élèves de la classe commence ainsi son récit : « Mon papy que je n’appelle ni papy ni papé, mais par son prénom, et avec lequel je fais de grandes marches à pied dans la campagne, qui est âgé de 69 ans, me dit alors que l’on parlait de mariages, d’enterrements et de baptêmes, de noces d’or… Qu’il ne fêtera pas l’an prochain ses 70 ans, comme le tonton Joachim ou la tata Jacqueline »… )

     

     

  • Ovnis et autres "apparitions" dans le ciel

    Ovni

    … Je n’ai de ma vie jamais cru (seulement parfois, cependant, porté un regard interrogatif) aux « soucoupes volantes » et autres « machines » venues de l’Espace, de quelque lointaine planète…

    Ce « genre d’image » est tout à fait représentatif de la vision que les humains peuvent avoir, d’une arrivée d’extraterrestres se déplaçant dans le cosmos, en des « vaisseaux spatiaux » de haute technologie supérieure à notre technologie…

    De la pure fiction !

    Sans doute en vérité, dans une réalité qui nous est inaccessible, d’une « technologie » si l’on veut, dont nous n’avons pas idée ; si cela est, si cela a été, si cela sera… Ce n’est pas comme ce que l’on voit sur cette image…

    Juste une réflexion sur l’inconnu :

    Quand un Sapiens de l’an – 31228 s’est trouvé en face de la mer d’Okhostk entre Kamchatka et le nord du Japon, « pensif » sur une plage de galets ; a – t – il imaginé qu’au delà de la ligne d’horizon la mer pouvait toucher une autre terre (peut-être et même sans doute, oui, l’a – t -il imaginé)…

    Et, capable qu’il devait être de naviguer sur des troncs d’arbres évidés le long de la côte, a – t – il imaginé qu’en plaçant une voile confectionnée en peau de mammouth au milieu du tronc évidé, il pouvait prendre le risque de s’aventurer au-delà d’une ligne d’horizon dont il n’avait aucune idée de ce qu’il y avait derrière ?

    À cette époque là, pour naviguer éloigné de la côte, au-delà de la ligne d’horizon, il aurait fallu avoir une connaissance de l’environnement éloigné, et comment alors une telle connaissance aurait-elle pu être acquise ? Intuitive, instinctive, génétiquement programmée (comme par exemple pour les oies sauvages qui migrent entre les deux cercles polaires) ?

     

     

  • Les dinosaures

    … Ce n’est pourtant pas dans ma culture, que de « faire dans le préjugé »…

    Néanmoins j’ai dans l’idée que jeudi soir le 27 octobre sur France 5 à 21h, ceux et celles d’entre vous qui n’ont pas regardé « le temps des dinosaures » sont ceux et celles que les dinosaures « bassinent » ainsi d’ailleurs que les planètes lointaines, les galaxies, les origines de l’univers, la préhistoire, les australopithèques et Néandertal…

    Sans doute dans leur enfance, surtout s’ils et elles n’ont pas été « particulièrement bons à l’école » (juste ce qu’il faut sans plus), et d’autant plus si leurs parents, leur mère notamment, se rendait souvent à la messe le dimanche, ont-ils et elles reçu cette « éducation cardinale » où le catéchisme est un « passage obligé », où les « valeurs traditionnelles et ancestrales » soutenues par des « modèles prêts à penser » (et à croire), ont imprégné dans leur cervelle le contenu de ces « modèles prêts à penser – et à croire… Desquels les dinosaures, les origines de l’univers, les australopithèques et Néandertal sont à mille lieux de leur culture…

    « Par chance » -si l’on peut dire – (rire) … Il y a pour eux les storie’s sur Facebook… Et pour ceux et celles qu’internet n’a guère convaincu ou sont passés à côté d’internet ; il y a les « romans de terroir » bien gentillets où l’on sort quand même les mouchoirs dès que « ça se corse tant soit peu quand la chienne du monde se met à montrer les dents » …

    Je remercie mes chers parents – que depuis mes 36 ans en 1984 je n’ai plus – de ne pas m’avoir envoyé au catéchisme, de m’avoir mis à l’école publique ; je remercie mes maîtres d’école en blouse grise qui, avant qu’on entre en classe, inscrivaient à la craie blanche d’une belle écriture calligraphiée, la date en haut du tableau noir… Et, en dépit des zéros répétitifs qu’ils me mettaient en conduite, lisaient mes rédacs à toute la classe, et m’encourageaient à persévérer dans ma passion pour les « leçons de choses » (et la géographie)…

     

  • Des bénévoles pour les JO de 2024

    … L’appel à des bénévoles pour les JO de Paris en 2024, est un véritable scandale !

    Cela revient à instituer, déguisée, une forme d’esclavagisme dépassant en hypocrisie l’esclavagisme ( celui là bien réel et au vu et au su de tout le monde, donc non déguisé) pratiqué au Qatar pour la construction du « Stade du siècle » et des hôtels, centres commerciaux et infrastructures autour de Doha…

    «Bénévole » ! … « Eh benêt, vole » ! (Dans l’esprit des « Grands Décideurs » qui ont investi des milliards pour cette prestation que sont les JO tous les quatre ans… Mais qui « par économie » envisagent de faire travailler des gens sans les payer, et de ne leur « offrir » (et encore) que le logement et le casse croûte) !

     

     

  • Salaires, inflation

    … Alors que depuis plus de six mois l’on entend parler d’inflation, de nécessité d’augmentation de salaire, de la part de quelques partis politiques dont celui de la majorité présidentielle, de la part des médias d’information, et que s’impose dans l’opinion générale l’idée, oui, de la logique et de la nécessité d’augmentation de salaire ; il n’en demeure pas moins que dans la réalité, dans le temps présent en octobre 2022 où l’inflation atteint 7 % (8 % prévu fin décembre), dans de nombreux secteurs d’activités professionnelles, notamment dans les entreprises, dans les enseignes, les branches d’activité essentielles pour les besoins des gens au quotidien, qui font partie d’un groupe ou d’un consortium ; et ne sont donc plus la propriété d’un seul patron comme cela était encore il y a quelques années ; les salaires n’ont absolument pas augmenté, de telle sorte que ces salaires demeurés tels qu’ils sont à 1 ou 10 euros près, finissent par être rattrapés par le SMIC qui lui, augmente quelque peu, ainsi que les minimas sociaux garantis…

    Ainsi, certaines professions ou activités nécessitant de la compétence, de la responsabilité, de la disponibilité quasi permanente, sont à peine mieux payées que des emplois « non qualifiés » au SMIC.

    Sans doute derrière tous ces groupes dans tel ou tel secteur d’activité, y-a-t-il de l’actionnariat, un actionnariat susceptible d’intéresser un grand nombre de « citoyens lambda » (qui soit dit en passant, ne savent pas grand-chose au sujet de la composition de leur portefeuille financier chez leur banquier)… Et qu’en quelque sorte, l’actionnariat « plomberait les salaires » !

     

    … Il est vrai que le gouvernement Français engage 14, 5 milliards d’euro tout compris (toutes les aides) pour lutter contre l’inflation en 2022, de telle sorte que la France est le seul pays de l’Union Européenne à n’afficher « que » 6,5/7 % d’inflation (au mois d’octobre 2022) ou selon prévu 8 % fin décembre… ( 10 % en Allemagne octobre 2022, autant en Italie et en Espagne)…

    Mais, si ces 14, 5 milliards d’euro d’aides du gouvernement français ne viennent pas de ce qui est pris aux actionnaires (aux dividendes) et sur les profits – énormes- réalisés notamment par les géants du CAC 40, par les compagnies pétrolières, alors comment est financé la plus grande partie de ces aides ? Avec de la dette ?

    Il y a – on le voit bien – une nette opposition de la part du gouvernement, et des géants de l’économie de marché et des compagnies pétrolières, à prendre sur les profits et sur les dividendes (qui doivent bien être nettement supérieurs, profits et dividendes, globalement, à 14,5 milliards d’euros…

     

    « Moralité » (façon de parler) : les 10 ou 20 millions de Français ( sur 30 ou 40 millions en tout) qui ont un travail et gagnent de 1800 à 3000 euros par mois, et qui placent une partie de leurs économies autrement que sur un livret A, un Codevi, un Livret populaire, soit sur quelque placement d’assurance vie épargne ou dans un portefeuille d’actions et obligations ; sont assez nombreux à détenir des parts d’actions (de Total entre autres)… Et « ne vont pas s’en vanter autour d’eux » !

    Alors « dans ces conditions » on « comprend » que le Gouvernement ne soit « pas très chaud » pour taxer les profits et les dividendes !

    Autrement dit, une « classe moyenne complice », silencieuse, et qui a envie de profiter ( et bien sûr ne voit pas les grèves d’un bon œil, en bons individualistes qu’ils sont )… Ça « pèse lourd » en face des centaines de milliers de manifestants, de grévistes, de contestataires et d’opposants de tout poil qui selon « eux » « foutent le bordel » !

     

    « J’accuse » cette majorité silencieuse d’individualistes qui, soit dit en passant, sort de son silence pour dire tout autour d’eux et sur les réseaux sociaux, « que la vie est chère », « qu’on s’en sort plus », n’arrêtent pas de se plaindre dès lors qu’il y a un peu moins de chocolat glacé autour du bâton !

     

  • L'Occident "ne comprend rien à l'Islam" ?

    … Si, pour le réalisateur Tarik Saleh, cinéaste Suédois de 50 ans né d’un père Égyptien ; l’Occident ne comprend rien à l’Islam, le même Occident ne comprend rien non plus aux religions chrétiennes qui sont pourtant, notamment avec le catholicisme, les religions qui, deux fois millénaires, dominent dans l’Occident…

    Qu’y a – t – il à comprendre – pour l’Occident Chrétien - de l’Islam ?

    Qu’y a – t – il à comprendre du Christianisme, du Judaïsme, du Bouddhisme, pour le même Occident ?

    Qu’y a – t – il à comprendre de la religion ?

    Sinon que le catholicisme, que l’islam, que toutes les religions, enseignent la soumission, postulent que la loi de Dieu pour les Chrétiens, que la Charia pour les musulmans, prime sur la loi des hommes ?

    Sinon que les religions imposent des modèles censés répondre à des interrogations fondamentales ?

    Sinon que les religions ont fait bien plus de guerres que de paix ?

    Ce que l’Occident n’a pas compris de l’Islam, ce que l’Occident n’a pas compris du Christianisme, c’est ce qui, dans l’Islam et dans le Christianisme, rejoint ce qui existe depuis toujours, avant l’arrivée de l’homme sur Terre, dès que l’univers a commencé, à savoir le principe et la mécanique de la relation entre les êtres et les choses, et de tout, en particules et assemblages, ce qui constitue les êtres et les choses…

    Un jour – au début des civilisations – l’ « explication » s’est appelée « Elohim » puis, un peu plus tard, Jéhovah, Dieu, Allah ; et l’« explication » alors, a été réduite en modèle, un modèle simplifié de telle manière qu’il fut adopté par les hommes, considéré comme une réponse, la réponse…

    La Bible et le Coran, sont des explications et des modèles simplifiés ; et plus un modèle et une explication sont simplifiés, plus ils sont sujets à interprétation, et l’interprétation est liée à l’intérêt qu’il y a à « en tel sens comprendre »…

    C’est la complexité de l’explication et l’effort, et le long travail à accomplir, afin de parvenir à comprendre, qui finit par se substituer à l’interprétation… Et qui fait changer de dimension à l’intérêt qu’il y a à comprendre dans tel sens, qui devient alors l’intérêt qu’il y a à comprendre collectivement, ensemble…

    Mais la complexité « gêne », la facilité avec le modèle convient mieux (mais elle est plus difficile à défendre, la facilité, quand un modèle différent vient s’opposer au modèle en place, ou encore quand la facilité est « rattrapée » par la réalité qui l’écrase)…

     

     

  • Les plaies de la Nouvelle Egypte" des "Nouveaux pharaons"

    … Ce sont

     

    -La radicalité des religions ( catholicisme, islamisme et autre ) et l’immiscion de la religion dans l’espace public et dans la vie en société

     

    -La récupération par des partis politiques dans des faits divers survenant, notamment des faits divers dramatiques et de violence

     

     

    -Les idéologies dominantes, discriminantes, moralisatrices et canalisatrices

     

    -Les communautarismes exacerbés, ostentatoires et revendicateurs

     

    -L’individualisme forcené axé sur le développement personnel dans la concurrence déloyale

     

    … Il y avait « dans le temps » (des Pharaons) sept plaies… Les cinq que je cite ne constituent pas une liste exhaustive…

     

     

  • Une question de vocabulaire

    … Ou de terme, ou de vocable employé… Et la manière dont est interprété ce qui est dit comme on le dit, ce qui peut traduire, exprimer la pensée, la vision que l’on a de la chose, et que peut révéler le terme utilisé, pouvant ainsi paraître irrespectueux, « limite », péjoratif… et donc, choquer, déranger…

    Par exemple dans le cas du couple homme femme, l’enfant dit « papa et maman »… Quel est alors, « terminologiquement parlant » l’équivalent de « papa et maman » dans le cas d’un couple homme/homme ou femme/femme , comment peut et doit dire l’enfant ?

    Si l’enfant est un enfant adopté par un couple d’hommes, je suis tenté de dire – à défaut de trouver autre chose – ou de faire dire par l’enfant « papa et papate » , et dans le cas d’une couple de femmes « maman et mamane »…

    Bon, c’est vrai, « papa et papate » non seulement ce n’est pas « original », mais ça peut être « mal interprété » (comme étant irrespectueux, limite, un tantinet moqueur – moqueur avec une petite pointe de discrimination)…

    Est-ce que « papa et papou », ou « papa et papon », ça serait plus « gentil », plus « acceptable ?

    Cela dit, il est quasi certain, que, dans une cour d’école en récréation, à Cergy Pontoise, à Créteil ou à Bobigny, vu la diversité des situations familiales, « papa et papate » d’un gosse qui a deux papas, ou « maman et mamane » d’un gosse qui a deux mamans, ça passe sans problème, c’est comme si une fleur est rouge ou jaune ou bleue, si on est brun, roux ou blond, si l’on a les yeux verts ou marron… Les copains du gosse ne vont pas se demander s’il aurait du dire « papa et papon » ou « papa et papou »…

    Mais dans une cour d’école d’une bourgade de la Creuse ou de la Lozère, la diversité des situations familiales étant moindre, « papa et papate » ça interpelle… Et pour un gosse de parents « très évolués dans le progressisme culturel sociétal et « à cheval sur la manière de nommer les choses », « papa et papate » ça « passe pas très bien, dit par le copain du gosse à deux papas, qui lui dit « ton papa et ta papate » …

    C’est vrai que, dans la terminologie du vocabulaire enfantin, n’ont pas été prévues les évolutions des situations familiales et donc n’a guère été introduit dans la liste des mots enfantins pour désigner ses parents, l’équivalent de « papa et maman » à faire dire par les enfants, lorsque les parents sont deux hommes, ou deux femmes…

    Ne reste donc – à défaut – que « papa et papate, maman et mamane, papa et papou, papa et papon, maman et mamine, maman et mamouna »…

     

     

  • Rapatriement d'enfants, de camps de prisonniers djihadistes

    … Il y a très peu de chances pour qu’un gosse de 6 ans, fille ou garçon, rapatrié d’un camp de prisonniers djihadistes en attente de jugement en Syrie, en Irak ou au Kurdistan ; devienne dans les années 2060/2070, en France, un grand penseur, un grand écrivain, un grand philosophe, un grand humaniste, prix Nobel de Littérature, un homme ou une femme dont les livres se diffusent et se vendent par millions d’exemplaires dans le monde, traduit en 190 langues dont l’Aborigène australien, et qui soit, de par sa personnalité hors du commun, un condensé ou un mélange (tout cela « relooké » 2060/2070) de Nelson Mandela, d’Albert Camus et d’Indoura Gandhi…

    … Mais il y a un peu plus de chances pour que ce gosse de 6 ans, fille ou garçon, rapatrié d’un camp de prisonniers djihadistes, une nuit, disons quinze jours après avoir été accueilli chez Papy et Mamy à Sainte Radegonde les petites orties dans le Vair-et-Luzon, égorge Papy et Mamy dans leur sommeil… (une nuit, non pas de pleine lune mais de nouvelle lune)…

    « On va dire » que, s’il faut évaluer la possibilité que ce gosse de 6 ans devienne un grand écrivain prix Nobel de Littérature, cette possibilité est de l’ordre de 1 chance sur cent milliard …

    Et que, s’il faut évaluer le risque que ce gosse égorge Papy et Mamy dans leur sommeil, ce risque est de l’ordre – en étant « très optimiste »- d’ 1 chance sur cent mille…

    Entre 1 chance sur cent milliard et 1 chance sur cent mille, il y a quand même une différence…

     

    … Notons qu’il y a de fortes chances pour que ce gosse de 6 ans rapatrié d’un camp de prisonniers djhihadistes, soit « mieux accueilli » (si l’on veut) dans une école du département de la Seine Saint Denis, ou du Val de Marne, que dans une école du département du Var ou de la Meuse… Et, qu’il en est d’ailleurs de même à propos d’un gosse de même âge qui dit, interrogé par ses camarades sur ses parents « Mon papa et ma papate », dans une école de Cergy Pontoise, ou « mon papa et ma papate » dans une école d’Aubusson dans la Creuse…

    Bien que notre société française, depuis le règne de Philippe Le Bel, ait beaucoup évolué dans le sens où l’on ne pend plus à des gibets, où l’on ne roue plus, où l’on ne brûle plus d’hérétiques sur des bûchers ; il n’en demeure pas moins que notre société – française, européenne et occidentale – fonctionne encore sur des « supposés » et des « possibles » qui, d’une manière ou d’une autre, précisément lorsque ces « supposés » ne sont pas des feux sans fumée, ont un impact sur nos modes de pensée et sur nos comportements… Et c’est là ce qui – du moins pour un certain nombre d’entre nous - nous fait prendre conscience de la longueur du chemin d’évolution restant à parcourir…

     

     

     

  • Le Qatar a perdu, oui, mais ...

    Qatar foot

    … Le Qatar n'a en fait perdu, vraiment perdu, que pour une minorité (une grande minorité, certes)... Il reste pour la coupe du monde de foot - au Qatar et ailleurs dans 4 ans - les centaines de millions de supporters, de spectateurs des grandes rencontres, chez eux à la télé, ou des quelques milliers venus de partout dans le monde, qui prendront des avions (160 vols de différentes compagnies aériennes sont prévus pour acheminer ces milliers de supporters) et qui ont les budgets leur permettant de se payer des chambres d'hôtel à Doha, à 400 euros la nuit minimum, et de pouvoir séjourner un mois à Doha, afin d'assister aux rencontres (voir le prix des billets d'entrée)...

    Reste aussi les sponsors, leurs campagnes de publicité, leurs offres et leurs gadgets, maillots, ballons, et autres "fanfreluches", toutes les grandes enseignes commerciales qui sont partenaires, soutiens, avec leurs banderoles, leurs héros les Bleus en effigies en carton, les jeux à gratter et loteries, promos etc... sous l'égide de cette coupe du monde...

    Oui tous ces gadgets, maillots et ballons et godaces et casquettes, tous fabriqués dans des pays où la main d'œuvre est bon marché 30 euro par mois 12 heures de travail journalier... Honte et grand bras d'honneur iconoclaste et insolent, à la "non minorité" faite de "pour cette coupe du monde au Qatar et je sais pas où dans 4 ans !

     

     

  • La colère du vent

    … La colère du vent et plus généralement toutes les grandes colères de la nature, du ciel, des mers et du grand corps blessé de la Terre toute entière… Tout cela fait davantage de victimes, mis bout à bout depuis quelques années, par 10/20/30 à 100/150 de ci de là de par le monde, parfois par milliers… Et en fera sans doute davantage, de victimes, d’ici 2050… Que la Terreur de 1793/1794, que la Révolution Bolchevique d’octobre 1917, que les attentats terroristes Islamistes, que les 6570 travailleurs morts sur la chantier du siècle (le grand stade de Doha au Qatar), que les attentats anarchistes de la fin du 19 ème siècle, que toutes les peines de mort encore appliquées dans quelques états et nations (dont les USA, La Chine, l’Iran, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, l’Irak…)

     

    En ce qui concerne la Terreur, la Révolution Bolchevique et la peine de mort, il faut tout de même reconnaître que quelques salauds « dans le lot », de « vrais salauds », ont été durant la Terreur « raccourcis », lors de la révolution bolchevique fusillés, et par la peine de mort pendus…

     

    Les grandes colères de la nature, de la Terre et du ciel, si elles feront – on s’en doute – disparaître, localement ou sur un territoire étendu, des gens comme vous et moi, qui ne sont ni pires ni meilleurs que d’autres ; elles feront – cela est certain – disparaître beaucoup de salauds « dans le lot », de « vrais salauds » dont entre autres quelques personnages richissimes, responsables et grands prédateurs, une quirielle de voyous, aussi, « dans la foulée »… Et encore quelques égoistes crasseux ou individualistes forcenés soucieux de leur confort de vie et de leurs possessions, acquistitions et statut dans leur entourage…

     

    Ne pouvant être le « terroriste » que l’on voudrait ou envisagerait d’être, il y a donc cet « allié de taille » - qu’aucune police ne peut combattre – qui est la colère de la nature… Et qui « fera à la place du terroriste que l’on voudrait ou envisagerait d’être, le travail, sans aucun risque de poursuite pénale »…

     

    Si la Terreur, si la Révolution Bolchevique, si la peine de mort, j’en déplore les excès, le caractère aveugle et les crimes commis pour « épurer » ; les replaçant et les considérant, la Terreur, la Révolution Bolchevique et la peine de mort, dans leur contexte historique, je ne les condamne pas car elles ont bel bien éliminé quelques vrais salauds… En revanche ce qui à mon sens est – en ce qui concerne ces « affaires là » - condamnable, vraiment condamnable, c’est l’oubli, c’est le déni et c’est aussi le retour sous des formes différentes, de ce que furent « ces affaires là »…

     

     

     

  • "L'épice" version planète Terre et donc pas Dune

    … Si notre dépendance au pétrole (carburants), au gaz, aux ressources énergétiques non renouvelables, en gisements dans le sous sol en divers lieux de notre planète ; est et demeure très importante, pour l’industrie, le transport, le fonctionnement de nos machines et appareillages, chaudières, etc. … (tout ce qui a un moteur thermique)… Notre dépendance à l’électricité est encore plus importante…

     

    L’électricité, c’est encore plus nécessaire, dans nos civilisations et sociétés technologiques désormais dépendantes des ressources énergétiques bien plus qu’elles ne l’étaient lorsqu’avant le 20ème siècle il n’y avait pas d’utilisation de l’électricité… Plus nécessaire que la fameuse « Epice » de Dune (série romanesque de science fiction)…

     

    Quand une tempête ou un événement climatique dévastateur prive d’électricité (poteaux, fils à terre et rompus) une zone d’habitat dispersé d’environ cinq à dix mille personnes – ou tant de foyers en centaines – il est encore possible d’avoir recours à des groupes électrogènes qui parviennent à alimenter par exemple, deux ou trois supermarchés, un hôpital, quelques maisons, des bâtiments administratifs, une école, quelques commerces, etc. …

     

    Mais lorsque la privation d’électricité impacte toute une région, plusieurs régions ou même pays, de vastes zones d’habitat humain avec grands centres commerciaux, et cela durant un temps long (au delà de plusieurs jours), alors c’est toute l’économie, toute la gestion d’une région, d’un pays, qui s’arrête, d’autant plus que la dépendance à l’internet et à tout ce qui fonctionne connecté, relié, à distance, est devenue absolument essentielle à nos sociétés technologiques (plus rien ne marche)…

    L’on peut par exemple imaginer ce que représente en tonnes, en dizaines de tonnes, les produits alimentaires congelés qui ne sont plus consommables au bout de 24 ou 48 heures… Et l’immobilisation, l’arrêt de tous les appareillages, des chaudières, des moteurs (là où entre de l’élecronique et de la nécessité de branchement à une prise)… Et de nos téléphones également tous désormais branchés à des prises électriques, et de nos batteries rechargeables ne pouvant plus être réalimentées…

     

    L’on imagine donc assez mal, des groupes électrogènes géants (super géants) disséminés un peu partout en des points stratégiques, avec tout ce qui relie par câbles et fils, d’énormes centrales électrogènes aux différents centres commerciaux et industriels, hôpitaux, écoles, administrations, maisons, résidences…

     

    Pensons, soit dit en passant, à une bonne partie de l’Ukraine dont le tiers des centrales électriques ont été détruites par des bombardements, des drones kamikases ! Des millions de personnes sans électricité, sans internet, où plus rien ou presque ne fonctionne (dont les chaudières pour le chauffage dans un pays où les hivers sont rigoureux)…

     

    Et l’information, tout ce qui est télévisuel et par l’internet, les réseaux sociaux, comment pourrait-elle alors nous parvenir, sans électricité ? Même la production des journaux (des grands quotidiens régionaux et autres publications à grande diffusion) est dépendante de l’électricité dans la technologie de production réalisation…

    Reste les piles, les accumulateurs, les batteries de voiture (solution électrolyte)… Qui ne sont pas renouvelables et donc s’usent…

     

     

  • Un bouclier aérien pour l'Ukraine

    … Un soutien massif et unanime de tous les pays de l’Union Européenne, des USA et des démocraties occidentales hors Europe et USA, s’impose afin de fournir à l’Ukraine une défense anti aérienne anti missile assez efficace pour arrêter et détruire tous ces engins de destruction et de mort lancés par l’armée Russe sur des villes, sur des civils, sur des infrastructures essentielles, sur le territoire Ukrainien !

    Que les « anti livraison d’armes » et que ceux qui pensent que livrer trop d’armement à l’Ukraine, réfléchissent à la question d’une défense anti aérienne efficace, qui est absolument nécessaire !

    Merde, est-ce que c’est « de la pensée unique » que d’être POUR (résolument pour) une défense anti aérienne de l’Ukraine (POUR majoritairement dans les pays de l’UE et USA et Occident) ?

    Quand la « pensée unique » a raison, elle n’est plus de la pensée unique !

     

    Bon, cela dit, on ne peut pas dire qu’elle a souvent raison, la pensée unique – notamment lorsqu’elle s’avère inique…

    Mais dans le cas d’un bouclier de défense anti aérienne pour l’Ukraine…

     

     

  • "co't co't co't bouaco't" !

    … C’est le 2 décembre 2010 que fut décidée par 14 voix pour le Qatar, contre 8 pour les USA, l’attribution de la coupe du monde de football au Qatar en 2022, qui débutera le 20 novembre et se clôturera le 18 décembre.

    La France, avec à l’époque en 2010 Nicolas Sarkozy président de la République et Michel Platini le « grand soutien » pour la tenue de cette coupe du monde au Qatar, a voté pour…

    De toutes les municipalités de grandes villes dont Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Limoges, Reims, Clermond Ferrand, Périgueux… Et de toutes les grandes enseignes commerciales qui aujourd’hui boycottent cette coupe du Monde, avec de nombreux grands bars dotés de télévisions grand écran, et cette vague de contestation et de refus de suivre les matches, qui déferle sur les réseaux sociaux ; tout cela « dans l’air du temps comme une mode qui s’impose… Il n’y a pas une seule de ces municipalités, pas une seule de ces grandes enseignes commerciales, ni aucune vague de contestation et de colère, qui, à l’époque après le 2 décembre 2010, a réagi contre !

    Cette « bronca » médiatisée, qui se lève alors que « tout est plié », que le Stade du Siècle est construit, que 160 vols de compagnies aériennes vont acheminer au Qatar et dans les pays voisins, des dizaines de milliers de supporters, que 6570 cadavres de travailleurs sont enfouis sans sépulture sous des tonnes de gravats et de terre, que 50 % de nos concitoyens en France vont quand même suivre tous ces matches entre le 20 novembre et le 18 décembre, que les sponsors sont parties prenantes, avec leurs gadgets et leurs petits drapeaux, et que « si les Bleus gagnaient » ça ferait comme en 2018 dans les hourrah et la Fête avec réception à l’Elysée… Cette « bronca » pue l’hypocrisie !

    Et le pire, c’est qu’on recommence, qu’on réédite, avec l’attribution des Jeux Olympiques d’Hiver en 2029 à l’Arabie Saoudite !

     

    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/enquete-coupe-du-monde-de-football-2022-au-qatar-dans-les-coulisses-du-dejeuner-de-lelysee-qui-a-tout-fait-basculer_5387413.html

     

     

  • Pénurie de carburants

    … Il est « assez confortable » en ces temps de grève chez Total Energie et de pénurie de carburants à la pompe dans le tiers des stations service en France…

    De ne point devoir :

    -Se rendre à un travail 30 aller 30 retour en voiture chaque jour (5 jours sur 7)

    -Etre obligé, dans l’urgence, de se rendre loin de chez soi, quelque part à plusieurs centaines de kilomètres… (soit dit en passant avec une voiture électrique, c’est assez difficile du fait du temps nécessaire de rechargement de la batterie 160 kg une petite voiture, 300 à 400 kg une grosse voiture)

    -Entreprendre des déplacements plus ou moins quotidiens (courses, affaires, rendez vous médicaux) à une distance d’environ 40/50 km de son domicile

    -Devoir aller chercher son ou ses gosses aller retour de l’école

    -Prendre un bus (transport public) en ville

    -Attendre que soit livrée à son domicile ou en un point relais, la commande passée chez Amazon

    -Remplir un bidon d’essence de 11 litres pour sa tondeuse, sa débroussailleuse ou son tracteur de jardin ou sa tronçonneuse

    Et « certaines autres choses » nécéssitant d’utiliser un véhicule à moteur…

    Il est « relativement confortable » - quoique – de devoir se rendre au super marché du coin, jusqu’à un maximum de 10 km, à pied en tirant un sac à roulettes (exclu, soit dit en passant, de ramener un pack de bouteilles d’eau minérale ou de bière)…

     

    L’on imagine le nombre de véhicules ces jours ci, abandonnés sur une bande d’arrêt d’urgence d’autoroute, ou à 3 km d’une station service, au bord d’une route… Leurs propriétaires s’ils sont loin de chez eux, vraiment loin, devoir séjourner en l’occurrence dans une chambre d’hôtel, dans une maison d’hôte… Pour combien de temps ?

     

    Cela dit… Avant de « gueuler comme des veaux » en « bon » citoyen bien individualiste qui « aurait plus de droits à être prioritaire à une station service qu’un autre », et qui rageusement le fait savoir et est prêt à « en venir aux mains » avec l’automobiliste d’à côté accusé d’égoïsme… Pensez plutôt aux énormes profits réalisés depuis le début de la guerre en Ukraine (et avant la guerre aussi) par les grandes compagnies pétrolières dont Total Energie, aux dividendes de rapport à 2 chiffres servis aux actionnaires « de tout poil » (assez nombreux dans notre pays et… Ne s’en vantant pas)

    Et demandez vous de quel côté est la plus grande violence (sachant bien sûr que ceux et celles qui défendent leurs droits et revendiquent pour un meilleur salaire, ont recours à la violence, poussés à bout qu’ils sont) : du côté des salariés en grève ou du côté des dominants, des groupes et des profits et des actionnaires ? Où est, oui, la plus grande violence ? Sinon en l’occurrence de cette grève et bloquage de dépôts de carburants, du côté de Total Energie, de ses profits et de ses dividendes distribués ! (qui sont sans commune mesure avec les 6 % qu’ils proposent, de plus, aux salariés)…

     

    La violence exercée par les grands groupes pétroliers Total Energie et autres, se mesure ainsi :

    Quand le paquet d’un kilo de pâtes alimentaires (coquillettes, macaroni, spaghetti, nouilles…) passe de 0,75 euro en 2021 à 1,25/1,30 euro en 2022 (en Grande Surface), et que le prix du litre d’essence ou de gazoil passe de 1,30 euro SP sans plomb et 1,20 gazoil en 2021 à plus de 2 euros en 2022 ; une famille de 5 personnes (2 adultes 3 enfants) sera plus impactée défavorablement dans son budget par le coût de l’essence, que par le coût d’un paquet de pâtes acheté plus cher (quand le paquet de pâtes d’un kilo passera à 10 euro, on en reparlera)… Parce que la dépense pour l’essence est forcément plus élevée que la dépense pour l’alimentaire et donc, grève davantage un budget !

    Le prix de l’essence qui pèse autant dans un budget, c’est pas de la violence exercée sur les gens dans leur quotidien ? Du racket ? Et ça fait pas de grandes difficultés de vie au quotidien pour des millions de gens (qui ne partent pas en vacances d’été à la mer ni en vacances d’hiver à la neige) ?

    Un paquet de pâtes, même à 1,50 euro le kilo, on aura bien encore quelques petites pièces dans son porte monnaie, pour le repas de midi ou du soir (sans jambon) ! Mais un plein à 150 euro tous les 15 jours, ça, c’est autre chose !

     

     

  • Total Energie

    … Honte à ceux et à celles, qui, relativement à l’aise financièrement, ont dans leur portefeuille compte titres chez leur banquier, des actions de Total Energie !

    Ah ils vont pas s’en vanter autour d’eux, et encore moins en faire état dans leur story sur Facebook !

    Soit dit en passant, l’intime – y compris du couple – on l’expose, on le « story’se » avec photos de famille et de ses enfants, et événements du jour… Mais l’intime relatif à sa « surface financière », cet intime là on ne l’expose pas !

    Ils sont pourtant bel et bien quelques millions, ces « citoyens lambda » aux revenus mensuels de Lui 2500/3000 et d’Elle 2000/2500, dans ce « beau pays de France », à posséder chez leur banquier, un portefeuille d’actions (ou de produits financiers dans un placement d’assurance vie épargne), dès lors qu’ils ont vendu un bien immobilier, ou hérité ! (en général souvent après 30/40 ans, parce que « les jeunes » eux, c’est connu, de moins de 25 ans, n’ont guère de portefeuille financier à moins d’être des « fils et filles de riches »)…

    N’importe qui, donc, peut avoir un portefeuille d’actions chez un banquier, il suffit pour cela de jouir de quelque opportunité de placement à réaliser… Ce qui signifie qu’en France et ailleurs, bon nombre de gens sont « financièrement à l’aise » ou peuvent le devenir par héritage…

    Alors « tant qu’à faire », quand il y a de l’argent à placer – autrement que sur un livret de caisse d’épargne – autant souscrire à l’achat d’actions qui rapportent et servent un bon dividende !

    Le « problème » (il faut croire que ce n’en est pas un, de problème pour le souscripteur d’actions, pour le quidam qui ouvre un compte titres chez son banquier), c’est que, la plupart du temps – et peut-être pour une question d’éthique ou de morale – le placement réalisé est en fait un « panel » de divers produits financiers dont la composition n’est jamais très claire ; et qu’ainsi, « on ne se prend pas la tête » pour essayer de savoir « ce qu’il y a là dedans » !

    Alors il ne faut pas s’étonner que toutes ces grosses sociétés dont Total Energie et tant d’autres en grands goupes, consortiums, multinationales, lobbies… « Aient encore de beaux jours devant elles » ! Puisque le « citoyen Lambda » dans une « majorité relative silencieuse » (qui a la chance cependant d’être soit « un peu riche » soit « à l’aise ») contribue et « nourrit » le capitalisme et l’actionnariat !

    Et, comble d’hypocrisie, le « citoyen lambda » (y compris le « pas très riche ») - qui est actionnaire de Total Energie sans que personne le sache autour de lui - se met à gueuler comme un putois dès que le prix du paquet de pâtes ou du pot de moutarde augmente trop à son sens ! … Ce qui ne l’empêche pas, on le voit bien, de partir en vacances à la mer ou à la neige ou en croisière, de changer de modèle de smartphone, d’acheter une « belle télé grand écran », etc. …

     

     

  • Dégonfleurs de pneus de grosses bagnoles

    … À Toulouse – et certainement dans d’autres villes – des groupes et collectifs défenseurs de la cause climatique – on espère aussi qu’ils sont tout autant défenseurs des Droits de l’Homme et… Anti consommation de masse, anti grands lobbies et anti actionnaires (mais tout ça reste à voir) – agissent en commandos en général la nuit, pour dégonfler des pneus de grosses bagnoles genre SUV 4X4 et autres modèles gourmands en gazoil, et laissent un message signé sur le parebrise de ces grosses bagnoles…

    On peut être pour, on peut être contre mais quoiqu’il en soit, dans ce genre d’agissement comme en tant d’autres, contestataires, ciblés, de détériorations délibérées… Ce n’est jamais très « productif »…

    Je suggère à ces groupes et à ces collectifs défenseurs de la cause climatique – et d’autres causes de caractère humanitaire – de se rendre en masses de centaines de personnes à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, le jour où les aficionados de foot par dizaines munis de leurs billets d’avion pour Doha au Qatar, seront en attente d’embarquement ; et de perturber afin d’empêcher le départ en avion pour Doha, de ces aficionados de foot souhaitant assister aux rencontres, au « Grand Stade du siècle » !

    Et de se donner rendez vous en 2029 pour également perturber et empêcher le départ en avion pour Ryad, des nombreux aficionados des Jeux Olympiques d’Hiver dans le désert d’Arabie Saoudite !

    Ces deux « grands événements » de manifestations et grand’messes sportives, mondiaux et périodiques (tous les 4 ans) que sont la coupe du monde de foot au Qatar en 2022, et les JO d’hiver en Arabie Saoudite en 2029 ; sont la preuve formelle que « notre monde, notre société, notre civilisation… Marche sur la tête » ! … Sur fond d’hypocrisie aussi crasse qu’abjecte, comte tenu du fait que tous, dominants, décideurs, gouvernants et majorité de gens, se gargarisent de droits humains, de sauvetage de la planète, de condition de la femme, tout cela selon l’idée d’une croissance aussi soucieuse de bien être pour tous qu’adaptée et durable sur un insubmersible Titanic !

     

     

  • Boycot Mundial de foot Qatar

    … De nombreuses municipalités, élus locaux, organisations sportives, certaines grandes enseignes commerciales… Boycotent le Mundial de foot au Qatar, ainsi dans plusieurs grandes villes dont Paris, ne sera point installé en plein air ou sous chapiteau, l’écran géant pour la transmission en direct des grands matches de foot de cette coupe du monde 2022…

    Et de nombreux cafés, bars restaurants, équipés de télévisions grand écran, boycotent également ce Mundial de foot au Qatar.

     

    De telle sorte que les « indécrotables aficionados » de foot, qui éclipsent totalement le reproche que l’on fait au Qatar (conditions de travail abominables des ouvriers sur le chantier du « stade du siècle » et aberration écologique), vont être pour beaucoup d’entre eux, privés de ces retransmissions en direct dans des lieux publics, et devront se résoudre à voir les matches chez eux devant leur télé… (télé par internet, si la livebox tombe en panne ou en dysfonctionnement lors des transmissions en direct, adieu le spectacle!)

     

    Je suis POUR/POUR archi POUR, applaudissant haut et fort, ce boycot du Mundial de foot au Qatar, je souhaite que des supporters par dizaines voire centaines, envisageant de se rendre sur place au Qatar pendant 1 mois pour asister aux rencontres, au Grand Stade du siècle, voient affiché sur les écrans des aéroports « Paris Qatar chancelled » pour cause de grève ou autre (c’est fou, soit dit en passant, les « aléas » - désagréables- quand on prend l’avion, de nos jours)…

     

    Cela dit…

    Le boycot oui d’accord…

    MAIS…

    « Il eût fallu » à mon sens, faire le boycot en amont (ou à l’origine) c’est à dire que les Autorités au niveau international – au moins Européen- (des organisations sportives), que les décideurs à l’origine, s’opposent fermement à ce que le Mundial de foot ait lieu au Qatar !

     

    À présent que le stade est construit, que l’organisation de cette coupe du monde s’est mise en place, que « tout est plié », que cette coupe du monde se fera de toute manière, quelque soient les « éventuels aléas » (qui d’ailleurs ont été prévus et pensés par les Qatari)… Le boycot – qui reste il faut dire minoritaire dans les opinions au niveau planétaire - « ne changera guère les choses » et aura donc peu d’impact… Pas plus d’ailleurs que n’a d’impact tout ce que l’on « bricole » en vue du changement climatique et dans la politique de la « croissance adaptée et de la transition écologique »…

     

    Le boycot oui d’accord…

    MAIS…

    Tout ce que l’on entend, des Médias, des gouvernants, des élus, des intellectuels, des équipes municipales, de tout un chacun qui est contre cette coupe du monde au Qatar…

    C’est au sujet de l’injustice, de l’aberration écologique, de l’esclavagisme moderne, des droits de l’homme bafoués, de la condition de la femme dans la soumission, etc. …

    Comme si le Qatar, en plus de bafouer les droits de l’homme et de faire travailler des gens dans des conditions d’esclavage ; n’était pas le financier des organisations terroristes de l’Islam radical ! (cela, les élus, les municipalités de gauche, du centre et de la droite, les intellectuels progressistes, n’en parlent jamais – ou « à mots couverts » … le « sujet » étant « trop sensible » … Et il y a aussi le fait que le Qatar, surtout depuis que Poutine est honni par une partie de la communauté internationale et que « l’on ne traite plus avec la Russie » pour les ressources énergétiques, est devenu « l’interlocuteur obligé » !

    Quelle hypocrisie crasse !

     

    Alors on boycote pour une question de « morale », « morale » sur laquelle on « s’assoit dessus » en seulement déplorant via les réseaux sociaux et sur fond « d’air du temps de la pensée consensuelle », que le Qatar « ne respecte pas les droits de l’homme, et fait travailler des milliers de gens dans des conditions d’esclavage sur le « chantier du siècle » de ce stade de foot et de ses infrastructures, chaînes d’hôtels et de galeries marchandes pour accueillir les touristes ! Et « exit » l’islamisme fondamentaliste, « exit » le financement des organisations terroristes Djihad, Al Qaida et autres !

    Pouah ! Ça pue la crevette ammoniaquée, cette « philosophie » de la complaisance sur arrière fond mis en avant de « considérations de morale » !

     

     

  • Jouets de Noël plus chers en 2022

    …Plus de 60 % de jouets en période de noël nouvel an, en boutiques et grandes surfaces commerciales (chaque année avec une diversité accrue et des « nouveautés » - innovations technologiques ) présentés en étalages et en vente, en France, ainsi que dans les pays Européens ; sont fabriqués en Chine ou dans des pays Asiatiques…

    Cette année, le prix de tous ces jouets augmente d’environ 30 % par rapport aux prix pratiqués l’an passé et à plus forte raison aux prix d’avant 2020…

    Il va donc falloir que les budgets des uns et des autres, s’adaptent, afin de satisfaire les souhaits des enfants, d’autant plus en ce qui concerne les familles avec 3, 4, 5 enfants…

    Il est vrai que souvent, les grands parents « financent » - assez largement il faut dire – l’achat de ces joujoux coûteux !

    Avec une « certaine insolence, iconoclaste, moqueuse » accompagnée d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, je pense à ces « papys et mamys » au revenus de retraite confortable (mettons 2500 euro l’un et 2000 euro l’autre soit 4500 en tout) qui vont devoir « se prendre la tête » pour le choix d’un « joujou » innovant, de préférence connecté, non seulement pour l’un de leurs petits enfants mais pour plusieurs (bonjour la dépense pour 4 ou 5 ou plus!)…

    Ah ces « putains d’joujoux » ! toujours plus innovants, plus technologiques, y compris pour les bébés !

    De jeunes enfants considérés par leurs parents et par leurs grands parents tels des petits dieux auxquels rien n’est interdit (il ne faut surtout pas les « traumatiser » avec des « leçons de morale-coups de bâton », qui doivent selon la « philosophie-politique générale de l’éducation », apprendre en jouant, de manière à ce que rien ne soit ressenti comme une contrainte !

    Et à 18 ans âge de la majorité civile, ces jeunes filles et garçons devenus adultes physiquement, eh bien Papy et Mamy pleins aux as, ils sont plus bons qu’à « faire le chèque à l’occasion de l’anniversaire et de la fête » - ou plutôt que le chèque, à effectuer un virement par internet depuis le site de leur banque…

     

  • L'intime à l'ère du smartphone et des réseaux sociaux

    … L’ère du smartphone et des réseaux sociaux (principalement et de loin, Facebook et Instagram) n’a rien à voir, question de durée dans le temps, à une ère géologique…

    Les ères des temps modernes – en gros depuis la fin du 20ème siècle- sont celles des technologies nouvelles de l’information, de la communication, des échanges, de la diffusion de tout ce qui se produit et peut se montrer, au plus grand nombre possible de gens dans un espace « planétaire »…

    L’ère du smartphone et des réseaux sociaux Facebook et Instagram, expose le privé, l’intime, à la vue et au su de ce qu’il est convenu d’appeler des « amis » mais en fait, et de fait, aux « amis des amis », lesquels « amis des amis » ont leur liste d’ « amis », de telle sorte que le paysage des connaissances qui devrait être celui des amis proches et de la famille, voit son horizon s’élargir quasi indéfiniment…

    Dans les années d’après mai 1968, en gros durant la décennie 1970 et dans celle des années 1980, l’intime (plus précisément ce qui concerne le couple dans son intimité, ainsi que ce qui concerne la vie sexuelle, extra conjugale, les fantasmes) était alors le symbole de l’émancipation, de la liberté de mœurs, dans une société « décorsetée », décomplexée, de disparition des contraintes et interdits, où désormais l’individu pouvait s’épanouir, se montrer, s’afficher en public sans se soucier si tel ou tel comportement, telle manière d’aborder le « partenaire » pouvait être « mal perçu », choquer, être considéré « inconvenant »…

    L’intimité – de chacun, du couple – n’a cessé, après 1980 et encore plus à partir des années 2000, de se reconfigurer en fonction de l’évolution des modes de vie, du rapport à l’autre dans la rencontre, dans la relation, pour en arriver aujourd’hui à une configuration qui ne s’articule que dans un individualisme exacerbé où l’apparence domine avec la hâte de « profiter », de « se mettre en scène » et « en valeur »…

    L’émergence de technologies nouvelles et inédites, permettant de se voir sur un écran de smartphone – et bientôt de se toucher – et en même temps de se mettre en scène accompagné ou non d’acteurs auprès de soi, et à la vue de plusieurs personnes en communication partagée ; configure désormais l’intime dans un espace sans limites…

    Mais l’intime dans un espace sans limites et accessible à tous, c’est de l’intime qui cesse d’être singulier, qui devient banal dans la mesure où il s’accole à de l’intime démultiplié et tout autant exposé et mis en scène ; et dont il ne ressort que de l’effet, de l’effet immédiat et très vite balayé…

    Dans le cinéma, dans le théâtre, dans la littérature, dans la poésie, dans le roman, et même si l’on veut dans le récit autobiographique ou d’autofiction… L’intime, à partir du moment où il est représenté, scénarisé – sans pour autant être révélé comme il peut l’être dans un post vidéo sur Facebook – peut se faire « œuvre »…

    En « scoop du jour » ou en « story » sur Facebook, l’intime exposé ne se fait jamais « œuvre »…

    Pourquoi l’intime est-il aujourd’hui, de par le monde, et notamment dans le monde occidentalisé, autant exprimé, exposé, mis en scène et occupe-t-il pour ainsi dire plus de 80 % de l’espace de communication et de production d’écrits, de photos, de vidéos, de clips, sur les réseaux sociaux ?

    Est-ce une question d’évolution des modes de vie, une question d’individualisme « boosté » par les besoins, les aspirations, les intérêts, les motivations de chacun, tout cela amplifié par les technologies de communication ?

    Pourquoi l’intime tend-il à se faire « œuvre » alors qu’il n’est pas, hors des domaines du cinéma, du théâtre, de la littérature, de l’art en général… « œuvre » ?

    Ce sont bien là des questions que les témoins et que les acteurs de notre temps que nous sommes – et qui « s’existent eux-mêmes plus qu’ils n’existent les autres », ne se posent quasiment jamais… Pas plus d’ailleurs qu’ils ne se posent les « questions essentielles » sur le sens de leurs activités, sur le sens de la relation humaine, sur le sens de la vie, sur le devenir de la société et de la civilisation humaine, sur la substitution de l’école de la transmission des savoirs et des savoir-faire par l’école du développement personnel dans la compétition en vue du résultat, de l’efficacité, du profit, de la distinction, avec pour conséquence l’émergence d’une « diaspora » de dominants et de décideurs , et la relégation des masses humaines, dans ces « bagnes de Pangée » que sont les espaces commerciaux et de loisirs à perte de vue, ou dans les cités – ghettos de tours et de barres d’immeubles… ( Pangée : ancien grand et unique continent sur la Terre au début de l’ère primaire… Et « nouveau grand continent » du monde d’aujourd’hui, celui là de la mondialisation économique, civilisationnelle et sociale)…

    … L’on entend dire, de l’époque « post soixante huitarde », qu’elle était un temps où l’on pouvait « baiser à couilles rabattues »…

    C’est à voir… Ou à revoir, à reconsidérer… En tant que témoin que l’on fut, à l’époque, de ce qui infirmait cette « pseudo vérité »…

    Soit dit en passant, les années SIDA d’après 1980, ont « mis un bémol » à la liberté sexuelle…


     

  • Que dire de ces "déserts Français" que sont ces lieux "désenclavés" de nos territoires ?

    … Et ces territoires et lieux « isolés » ne sont-ils pas aussi, urbains ; alors même que l’on croit qu’ils sont avant tout, ruraux ?

    Ce sont, ces territoires ruraux, des espaces de faible densité démographique et où l’activité humaine notamment les industries, disparaît en partie ; où les commerçants, les artisans, s’en vont, ferment leur boutique…

    Et ces territoires urbains quant à eux de forte densité de population, sont ceux de ces « quartiers » de grands immeubles ou ces « cités » pavillonnaires de périphérie de grande ville, où vivent et où se « cristallisent » des communautés, toutes sortes de communautés qui se côtoient mais ne se rencontrent pas…

    À vrai dire, il n’y a plus, dans le sens d’ « espace technologique et de présence quasiment partout d’ outils de communication et de lieux connectés accessibles ; dans le sens d’ « aménagement des territoires » (ruraux et urbains), dans le sens de la mobilité et du déplacement avec la voiture, le train, le car ; dans le sens de cette « modernité ambiante qui transforme les paysages autour de nous » ; dans le sens du « consumérisme » et donc de la diversité et de l’accessibilité partout aux produits de consommation faisant partie de notre quotidien de vie… Il n’y a plus à vrai dire, de «déserts », comme c’était encore le cas avant les années 2010 dans des régions de France encore alors peu « équipées » et où il fallait utiliser par exemple des cabines publiques téléphoniques (qui aujourd’hui depuis plusieurs années ont totalement disparu)…

    Le « désert », de nos jours, en 2022, n’est plus celui dont on se figure qu’il est ( désert rural, villages qui se vident de leurs habitants, commerces qui ferment, etc.) … Qu’il est encore, certes…

    Le « désert » en fait – et de fait – en 2022 et avec sa tendance à s’étendre dans les prochaines années, c’est celui où l’espace technologique, où les outils de communication que sont les smartphones, l’internet, les réseaux sociaux, où la « modernité ambiante » avec ses « aménagements de lieux et de territoires urbains et ruraux », où les espaces commerciaux avec leurs galeries marchandes, où même les manifestations festives… Ont cessé d’établir des liens et des contacts durables… C’est celui, le « désert » actuel et en devenir, de la disparition du contact proche, du regard porté sur un visage, de la rencontre et de la communication spontanées… Mais aussi et surtout, celui de l’automate distributeur connecté et de la « télé rencontre consultation entretien » qui se sont substitués à l’interlocuteur de jadis, qui lui, accueillait, à qui l’on expliquait son cas particulier, avec lequel on échangeait de vive voix…

    Nous ne savons plus aujourd’hui, où et comment trouver l’interlocuteur (le « bon interlocuteur ») dont on a besoin pour une chose ou une autre… Alors l’on recherche sur Google, sur Internet, ou bien l’on a recours à un automate…

    La robotique et l’intelligence artificielle, quelle que soit l’évolution dans leur perfectionnement et dans les possibilités qu’elles offriront… Ça sera toujours comme « l’ennemour qui singe l’amour à s’y méprendre » (du « faux amour d’apparence plus vraie que la réalité) …

    Le drame de notre époque c’est que l’espace technologique dans lequel nous vivons et qui s’inscrit dans un « ordre d’évolution » (de la société, de la civilisation)… N’est pas relié à l’espace naturel, intemporel et ordonné et régi par des lois universelles, de la relation entre les êtres et les choses – de ce monde et de l’univers…

    Alors que le « destin » - si l’on peut dire et s’il y a effectivement un « destin » - ou la « vocation même » de l’espace technologique des humains (notamment dans la technologie de la communication) c’est de « faire corps – matière- intelligence » avec l’espace naturel – intemporel – ordonné – régi , de la relation entre les êtres et les choses… Et d’accompagner la relation…


     


     

  • Deux événements assez graves ...

    … Deux événements assez graves et très préoccupants, qui ont été observés cette année en France en 2022 – mais qui, cependant, avaient été évoqués et avaient commencé à se produire avant 2022 – montrent nettement que le monde dans lequel nous vivons (environnement naturel, atmosphère, pollutions, modes de vie impactés, paysages dégradés, sols, cours d’eau et forêts…) a beaucoup changé en peu de temps en un sens défavorable – et durable…

    -Le fait que dans une commune sur quatre en moyenne en France, toutes régions confondues (mais plus particulièrement les régions de sous sols rocheux où il y a peu de nappes phréatiques, telles que la Bretagne par exemple), l’eau du robinet n’est plus potable, plus utilisable pour boire et même pour la cuisine… Et pourrait bientôt dans certaines communes et villes, ne plus couler à l’évier, au lavabo, dans les maisons, les logements…

    Tant que l’eau, si elle cesse d’être potable, coule tout de même du robinet, boire de l’eau minérale en bouteille passe encore, mais ne plus pouvoir utiliser l’eau du robinet pour laver des légumes, cuisiner, se laver les mains et le visage et le corps, alors là ça serait vraiment grave (et personnellement je me refuse à devoir laver des légumes avec de l’eau minérale en bouteilles, ou pour des préparations cuinaires, ou pour me laver ; au prix du litre d’eau en bouteille, ou au prix du gaz et de l’électricité pour faire chauffer de l’eau à 100 degrés, ce n’est pas concevable ! )


     

    -Le fait que pour cause de sècheresses prolongées, fréquentes depuis plusieurs années, de nombreuses maisons en France en toutes régions, ont des fissures et subissent des dégradations et que certaines maisons même, deviennnent inhabitables… Ce sont en effet en 2022 selon des enquêtes réalisées, des déclarations de sinistre aux assureurs, des rapports d’experts, plus de 10 millions de Français qui sont concernés par des dégradations de leurs habitations pour cause de sècheresses plus fréquentes et plus longues…

    À tel point que les compagnies d’assurance refusent de prendre en compte les sinistres dus à la sècheresse et incitent les experts chargés de constater les dégâts et d’évaluer l’indemnisation, à mettre en évidence des causes autres que celle de la seule sècheresse sévissant depuis plusieurs années, afin de n’indemniser que les propriétaires dont les maisons ont subi des dommages par exemple suite à une tempête, une inondation, un défaut dans la construction… Le rapport de l’expert lorsqu’il ne mentionne pas d’autre cause que la sècheresse, le dossier alors clos, l’expert est rétribué pour son travail…

    En conséquence, des millions de Français propriétaires de leur habitation, ne sont plus indemnisés lorsque les dégâts sont causés par la sècheresse principale cause devenue, des dégradations constatées désormais…

    Tant que la maison est encore habitable, l’on procède à des « réparations de fortune – de colmatage »… Jusqu’au jour où ça devient trop dangereux d’y vivre dedans, et il faut déménager, habiter ailleurs (en location)… Et, horreur et misère, continuer à payer les mensualités de l’emprunt contracté auprès de la banque, pour une maison que l’on a habité 10 ans, reste encore 10 annuités à rembourser à la banque…

    Sans compter, d’autre part, que toutes ces maisons aux murs fissurés, perdent de leur valeur, et deviennent difficilement vendables…

    … Ça sera donc ça, le monde de 2050 ? Sans eau potable et même de l’eau qui ne coulera plus du robinet ? Et habiter où et comment, quand les logements pour moitié d’entre eux, devront être quittés ?


     


     

  • Ces p'tits gosses d'aujourd'hui qui, dès l'âge de 6 ans, vont être jetés dans un monde abîmé

    … Les très jeunes enfants nés à partir de 2018 et qui sont âgés en 2022, de 4, 3, 2, 1 an ; n’en sont encore que dans le temps de leur vie où ils découvrent l’environnement autour d’eux : les parents, des personnes proches de la famille, la pièce où ils dorment, l’intérieur de la maison ou de l’appartement où ils commencent à faire leurs premiers pas vers 10 mois, les objets de toutes sortes qui leur sont accessibles et que l’on leur a rendu accessible… Et un peu plus tard vers 2/3 ans, en dehors du milieu familial, l’école maternelle (la crèche souvent, pour les moins de 2 ans)…

    L’on ne peut pas dire que cet « environnement premier », celui de l’univers familial, de la crèche et jusqu’à l’école maternelle, soit vraiment un environnement où le très jeune enfant se trouve vraiment confronté à l’environnement général du monde dans son actualité (de toutes sortes d’actulalités)…

    Juste, cependant, il faut le dire, en 2020 et 2021 pendant la crise du covid, les très jeunes enfants de moins de 3 ans voyaient tous leur maman et leur papa, papy et mamy, tonton et tati, et toutes les grandes personnes autour, avec le masque en dehors de la maison, et le masque sur le visage ils ont donc vécu leur « bébétariat » avec ça…

    Ces « gosses là », nés en 2018, 2019, 2020, 2021, 2022 ; quand ils vont grandir, ils n’auront jamais éprouvé dans leur petite, toute petite personnalité ( de « vie intérieure ») mais néanmoins personnalité déjà unique et effective ; ce que fut le « monde d’avant » (d’avant le covid)…

    Plus généralement, pour tous les êtres humains, de toutes générations, le « monde d’avant » c’est celui d’avant 2020, sans covid sans masque, un monde de société de consommation d’abondance et de multi diversité de produits et d’offres et de services, où personne ne se posait la question du destin de tout ça (abondance et accessibilité, utiliser une voiture, voyager, partir en vacances, prendre un train, un avion, se rendre à un spectacle, enfin toutes les activités de tout un chacun)…

    C’était – depuis la fin des années 1990 – un monde d’économie de marché mondialisé, où tout vient de partout, de l’autre bout de la planète, un monde de relations internationales entre « grandes puissances » (G7 -G20) et entre près de 200 pays ou états – avec quelques difficultés et crises certes)… Un monde devenu dès 2015/2016 à partir d’une « certaine prise de conscience de la question écologique et du changement climatique » un monde de « croissante durable dans l’adaptation » auquel quasi tout le monde dans un « consensus de pensée » croyait voir continuer à se développer et à apporter du mieux et de l’autrement à la fois, pour des dizaines d’années à venir…

    La guerre en Ukraine en 2022, et durant cette même année 2022, la multiplication soudaine et accélérée, dans la violence, des catastrophes climatiques en maints endroits de notre planète ; s’ajoutant à ce qui existait déjà avant 2022 en matière de conséquences du changement climatique (et aussi des crises de société)… Ont « changé la donne » brusquement, significativement, et en quelque sorte « cassé la mécanique » d’une mondialisation économique de marché et de consommation « pseudo heureuse »…

    Autrement dit, nous sommes bel et bien entrés, toutes générations actuelles (les vivants), dans un monde différent (que l’on ne peut plus qualifier de « pseudo heureux »…

    Un monde « de tous les dangers »…

    … Un jeune de 15 ans, qui va au Lycée, a eu son enfance dans le monde d’avant 2020 qu’il a connu et dans lequel il a pris ses habitudes, et selon l’éducation qu’il a reçue ; a acquis – du moins pour un certain nombre de ces jeunes de 15/20 ans – une capacité de réflexion en prise avec ce qu’il observe dans son environnement, dans l’actualité du monde…

    Alors que le « p’tit gosse » de 2,3,4 ans, lui, quand il va arriver à l’âge de la « grande école » - la primaire, et plus tard quand il va grandir, il va se trouver jeté dans un monde dégradé, un monde abîmé, en n’ayant pas du tout connu ce qu’aura été le monde d’avant 2020…