Transmettre un patrimoine, une œuvre

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  • Le 28/08/2025 à 07:37
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… Transmettre un patrimoine – immobilier surtout – c’est « l’affaire de beaucoup d’entre nous » du fait que nous sommes environ vingt millions de personnes en France, à être proprétaires d’une maison individuelle, ou d’un appartement – et aussi, pour certains, d’une résidence secondaire (maison de campagne)… Sans compter bien sûr les multi propriétaires possédant plusieurs maisons, appartements, immeubles, tout cela à usage locatif…

Mais de nos jours et plus encore dans les années qui viennent dans une société qui se diversifie et se complexifie – et se décompose – transmettre un patrimoine immobilier devient difficile et compliqué à mettre en œuvre : familles dites « recomposées », divorces, ruptures de lien familial, mésentente entre frères et sœurs, enfants dispersés aux quatre coins de la planète, etc. …

Que peut-il en être par exemple, d’un fils ou d’une fille vivant et travaillant en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, ne comptant pas revenir en France dans sa vieillesse, et qui hérite de la maison de ses parents, une maison « pleine comme un œuf » ? L’on imagine ce qui se passe alors : la maison est mise en vente par notaires interposés – l’un là bas sur place et l’autre en France – débarrassée de tout son contenu (vide maison ou entièrement libérée par une entreprise spécialisée) – comment faire autrement ?


 

… Transmettre une œuvre artistique ou littéraire, là c’est une « toute autre affaire » car déjà s’impose la nécessité d’avoir un ou plusieurs descendants directs – ce qui n’est pas le cas pour des personnes n’ayant jamais eu d’enfant(s) ou ayant un fils ou une fille sans descendance donc pas de petits-enfants…

À défaut de descendance directe pour la transmission d’une œuvre littéraire ou artistique, restent les branches collatérales qui elles, sont pluri générationnelles et « porteuses de future descendance »…

Mais l’on imagine mal, le petit Antoine, la petite Magali, tous deux âgés en 2025 l’un de 15 ans et l’autre de 12, et petits-enfants d’une cousine germaine, avoir eu connaissance de ce grand oncle « poète et chroniqueur de son temps qui a produit l’équivalent en textes, de 4 ou 5 volumes de mille pages de La Pléiade » et d’être interéssé par l’œuvre de ce grand oncle dont il faut le dire « il, elle n’en à rien cirer »…

La transmission d’une œuvre artistique ou littéraire par la descendance – directe ou collatérale- ne peut se faire – si elle se fait- que dans la mesure où l’intéressé(e) – le petit-fils, la petite-fille, de soi-même ou d’un cousin, d’une cousine… A eu connaissance de l’œuvre réalisée et surtout – surtout- (c’est là l’essentiel) : se sent motivé à mettre en valeur et à faire connaître l’œuvre réalisée… Car sans la motivation, l’intérêt seul ne suffit pas (il y a la dilution au fil des générations, d’autant plus que les destinées des uns et des autres sont très différentes et souvent il faut dire, chaotiques)…


 


 

 

patrimoine œuvre

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