wokisme

  • Le wokisme

    … Ce courant de pensée qui depuis 2020 – c’est donc récent et s’inscrit dans une « modernité ambiante » de modes et de « valeurs » nouvelles – d’origine nord américaine faut-il préciser – se « construit » (et se développe) sur un « fond de tableau » (dont l’arrière plan se confond avec le premier plan visuel) de dénonciation des injustices et des discriminations…

    Ce mouvement de dénonciation des injustices et des discriminations, est notamment (et de manière ostentatoire) repris par les minorités ethniques, sexuelles et religieuses, le plus souvent dans un climat de violence et d’agression, d’une volonté de s’affirmer dans des manifestations sur la voie publique… Et de surcroît parce que c’est là un fait de société, bénéficie de la complaisance, du soutien, de l’aval ; des intellectuels, du gouvernement, des médias…

    Le wokisme me paraît être un mouvement, un courant de pensée « contre productif » dans la mesure où par la manière dont il se construit et se développe, il se « fanatise » en imposant par sa présence bruyante, parfois agressive et « carnavalesque » (un « carnaval » grotesque en vérité), sa vision d’une société « nouvelle », émancipée de ses règles contraignantes, faussement égalitaire, faite d’individualismes exacerbés, en aucune façon solidaire, ou dans une solidarité de façade…

    En somme un « erzatz » d’anarchie…

    Aussi mon intégrisme personnel est-il aussi un intégrisme anti woke, tout comme il est anti religieux, anti lobbies, anti mafias, anti dominants, anti voyous, anti un air du temps qui pue le sexe sale et la mayonnaise éventée qui font bander tous les adeptes de tout ça ! … Après la bandaison bonjour les dégâts !

     

  • Le wokisme

    … Que faut-il – ou que doit-on – penser de cette “croisade” de Jean Michel Blanquer contre le “wokisme” ?

    Et, précédemment, contre “l’islamo gauchisme” ? …

    Le système éducatif dans ses évolutions depuis 1966, tout en ne cessant de s’articuler sur la “mise en avant” du développement personnel et de l’acquisition des savoirs plutôt que sur la transmission des savoirs… Chercherait-il à se rendre plus “crédible” ou plus “intelligible” aux yeux de ceux et de celles qui contestent ce système éducatif ? Dénonçant ainsi ce que les gouvernants, les grands penseurs, les intellectuels progressistes, les décideurs, ont contribué à laisser s’installer – et se “distiller”- dans la société française ? …

     

    Mais qu’est – ce que le “wokisme” ?

     

    Ce terme de “wokisme” n’a pas d’équivalent (pas de mot direct pour le traduire) en Français… L’on ne peut le traduire qu’en utilisant des termes ou des locutions telles que : “gauchisme radical”, “diversitarisme”, “minoritarisme”, “identitarisme de gauche”…

     

    Dans sa définition, le “wokisme” désigne une manière alternative et nouvellement singulière, à la mode et dans un consensus de pensée convenue, d’appréhender les rapports de relation et les conflits sociaux, avec pour conséquence un risque accru de développement des communautarismes exacerbés… Et de radicalisation des revendications minoritaires en extension, de caractère purement individualiste…

     

    En somme, depuis que le “wokisme” pose des problèmes que l’on ne peut plus évacuer comme par exemple, en poussant de la poussière sous le tapis… On le découvre alors qu’avant on “faisait du wokisme sans le savoir” – comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir!

    Alors, le découvrant l’on “part en croisade”… Sauf que ce sont, bien installés et ne pouvant être délogés, les “baratteurs du diable” qui produisent le beurre pour les tartines du petit déjeuner… Et que du beurre, il y en a de toutes les façons, goût de cacahouète, de framboise sauvage, d’amande douce, de pistache, salé ou épicé ou persillé… Et qu’ils nous bousillent les boyaux, tous ces beurres des baratteurs du diable !