voyages

  • Les voyages, ou le voyagisme, au 21ème siècle

    … Il y a deux sortes de voyages :

    Les voyages de tourisme de consommation et les voyages de découverte et d’aventure.

    Ce sont les premiers, ceux de tourisme consumériste, qui sont devenus dans le monde d’aujourd’hui, très largement majoritaires… Quoiqu’ils ne se fassent, ces voyages de tourisme, que dans des pays offrant ce que recherche en priorité, une clientèle de “voyagistes” ( Touropérators et organisateurs marchands)… C’est à dire, en gros, actuellement : les pays européens en particulier les pays de l’Europe méridionale, les “îles”, Caraïbes, Seychelles, Polynésie, Thaïlande, Canada… Et les pays du nord de l’Europe, Norvège, Islande… Encore faut-il dire que depuis le début de la pandémie de covid, les “destinations privilégiées” ne sont plus tout à fait ce qu’elles étaient avant 2020…

    Les autres voyages, ceux de découverte et d’aventure, sont devenus dans le monde d’aujourd’hui, moins envisageables pour l’éventuel touriste qui n’opte pas pour un voyage organisé tel qu’une croisière ou un séjour tout compris…

    En effet, le monde présent, sur la quasi totalité de la planète, du fait d’une modification radicale des environnements par les activités humaines, industrielles, technologiques ; et surtout de l’insécurité “sociétale” en progression, n’offre plus comme c’était le cas entre – en gros – 1950 et 1990, les mêmes perspectives qui étaient celles du monde d’avant le 21 ème siècle.

    Essayez donc d’imaginer ce que pourrait être un “périple aventureux”, sac à dos, à pied, en vélo ou avec un véhicule aménagé, matériel de camping, hébergements incertains ou aléatoires, par exemple pour se rendre jusqu’au détroit de Béring à travers les steppes sibériennes ; ou d’une région de France jusqu’au Cap en passant par le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la côte Africaine… Ou encore une traversée des deux Amériques le long des Rocheuses et des Andes…

    En 2021, 2022… Un “vrai parcours du combattant”, avec des difficultés qui ne sont plus les mêmes que jadis, liées dans le monde d’aujourd’hui à l’immense complexité des conditions de séjour, de dispositions et de règlements, de contrôles, vérifications, justificatifs à fournir… Sans compter l’insécurité, les violences et agressions dont la fréquence se trouve accrue, partout, y compris dans les pays économiquement développés…

    Cette insécurité qui caractérise le monde d’aujourd’hui, est “fondamentalement différente” de celle qui régnait avant le 21ème siècle, et surtout avant 1950… En ce sens qu’elle est davantage liée à un environnement de société qu’à un environnement naturel (dangereux par nature)… Lequel environnement naturel demeure encore dangereux (salubrité, hygiène, maladies, accidents, absence de secours en certains lieux très isolés)…

    L’environnement de société est devenu tellement violent et dangereux, et tellement lié à des obligations, contraintes, dispositions et règlements et contrôles, qu’il ne permet plus vraiment de “voyages de découverte et d’aventure” par ses propres moyens”…

     

     

  • Déplacements et voyages dans le monde "post-covidial"

    … Pour les déplacements et pour les voyages, y compris dans son propre pays, depuis environ cinq ans, le monde s’est complexifié dans les procédures, dans les règlements, dans les dispositions relatives à la circulation, au séjour en un lieu, pour un hébergement, etc…

    Et cette complexification s’est fortement accentuée depuis le début de la crise du covid.

    Davantage de normes auxquelles il faut se conformer, de conditions spécifiques imposées, de restrictions de circulation, de règlements auxquels il faut se soumettre, de documents à fournir, de contrôles, d’empêchements… Un vrai “parcours du combattant” !

    Et d’ailleurs dans certains pays, il est dangereux d’y séjourner tant règne une grande insécurité.

    En gros, partout où la densité de population est importante, dans les grandes métropoles et régions urbaines, ainsi que dans les lieux touristiques très fréquentés, il devient extrêmement difficile “par ses propres moyens”, même dotés d’appareils technologiques connectés, de toutes sortes d’applications et d’outils logistiques sur des smartphones, de s’organiser, de se déplacer, notamment en voiture dans tous ces réseaux hyper complexes de voies de circulation en zones urbaines, où les signalisations de surcroît, sont écrites dans la langue du pays, une langue qui s’écrit différemment de celle que l’on pratique là où l’on vit et d’où l’on vient…

    Ne reste d’ abordable que les zones rurales, de faible densité de population, les campagnes, là où il y a essentiellement des petites routes, des petites agglomérations… En dehors des zones et lieux de grande fréquentation touristique…

    Il y a encore quelques années, l’on voyait encore des “aventuriers” à pied, ou en vélo, se lancer dans de grands et longs périples, en Europe, en Asie, en Amérique, en Afrique… Ou des voyageurs “hors Touropérator” en véhicules aménagés pour dormir, séjourner ici ou là, ou en voiture, s’arrêter pour quelques jours dans un camping, ou recourir à un hébergement genre chambre d’hôte, ou en hôtel, location d’un appartement, d’une maison… Tout cela, hors Touropérator, hors agence ou organisme de voyage, c’est aujourd’hui “par les temps qui courent”, de plus en plus difficile, de plus en plus “problématique” ! Et coûte de plus en plus cher notamment lors de besoins au quotidien nécessitant d’avoir recours à des services indispensables…

    Pour les “âmes aventureuses aux aspirations voyagesques démesurées et sans réelle conscience des réalités, des difficultés”… Qui rêvent de quelque ailleurs différent, de “merveilleux”, d’une “autre vie” que celle qu’on vit habituellement… Ce n’est pas le monde du 21 ème siècle qui va leur apporter ce qu’elles auraient peut-être trouvé au milieu par exemple, du 20 ème siècle ou même du 19 ème siècle… Quoique dans ces temps là, de jadis, question sécurité, santé, confort, risques encourus, cela n’ait jamais vraiment été “la panacée” !

    Aussi, je salue haut et fort à l’avance, le courageux ou la courageuse, sac sur le dos, qui prochainement va se lancer dans une “grande aventure” à pied ou en vélo, ou même dans sa “Sandero Stepway”, à travers l’Europe, la Russie, puis courir la steppe de l’Oural au détroit de Béring, ou se diriger par étapes jusqu’en Inde profonde en passant par l’Afghanistan !… Une fois en partie passée il faut dire, tout de même, la pandémie de covid !

     

     

  • Voyages extraordinaires

    Voyages extr

    … En 1999 dans le cadre du printemps des poètes j’avais participé à un concours de nouvelles sur le thème des voyages aventureux, concours d’écriture au cours duquel il était demandé aux participants, de se “mesurer” à ce maître que fut Jules Verne, né le 8 février 1828 et mort le 24 mars 1905, qui imagina, dans ses livres qu’il a écrit, de savantes constructions mécaniques, toutes sortes de moyens de locomotion, et cela dans une dimension narrative poétique…

    Ce fut le seul concours d’écriture parmi ceux auxquels je me suis par la suite inscrit durant les années suivantes, jusqu’en 2007, où mon texte fut retenu et primé ; ayant donc fait “chou blanc” à chacun de ces printemps des poètes du mois de mars, entre 2000 et 2008, année où j’ai finalement “déclaré forfait”…

    C’était une association littéraire “Paroles”, de Créon en Gironde, qui organisait en 1999 ce concours de nouvelles, ouvert à tous, à des jeunes, à des adultes, “écrivains en herbe” ou écrivains confirmés ayant ou non publié leurs œuvres soit dans des revues, soit chez un éditeur, soit à leur compte, dans la région Aquitaine…

    Le premier prix était un voyage d’une semaine sur un grand voilier en haute mer, et l’attribution aux douze gagnants sélectionnés, d’un livre édité aux frais de l’association (en fait avec l’aide de la Caisse d’Epargne d’Aquitaine-Nord ), tiré à 2000 exemplaires.

    Ce livre contenant le texte intégral de chacune des douze nouvelles sélectionnées, a été édité dans le cadre des deuxièmes prestivales créonnaises consacrées en 1999, à Jules Verne, du 10 au 14 juillet.

    Ci dessous, l’image du livre dont voici le résumé en 4 ème de couverture :

     

    “ Destination la lune ou le fond d’une éprouvette, la ligne d’horizon ou le cœur de maman ? …

    Le choix est vaste et l’embarquement immédiat. L’an 2000 est là, et l’imagination a pris le pouvoir… Tout au moins dans ce recueil où douze auteurs amateurs ont osé se mesurer à leur maître Jules Verne. Entrez dans leur rêve… Vous ne serez pas déçus.”

     

    … Voici la liste des douze textes sélectionnés :

     

    La ligne bleue, de Max Bajolle, 48ans

    Broutille, de Laurence Bordenave, 26 ans

    Le voyageur de Babel, Christine Doucet, 31 ans

    Le site secret, de Monique Favier, 40 ans

    Voyage au cœur de maman, Jean Louis Fornielles, 34 ans

    Balade islandaise, de Christophe Lartigue, 38 ans

    Le dernier voyage de Nemo, de Véronique Laroche, 32 ans

    Nina, de Gilberte Pernaud, 74 ans

    Le cartographe des souvenirs, d’Olivier Pichard, 17 ans

    Mission Cérès, de Laurent Schouler, 38 ans

    La séparation, de Guy Sembic, 51 ans

    De si beaux voyages, de Chloé Vicreux, 21 ans

     

    … L’ouvrage comporte 190 pages, mon texte occupe 10 pages…

     

    À noter – nous sommes en 2021 – les âges des personnes citées ci dessus, sont les âges qu’elles avaient en 1999…

    Vingt deux années depuis, pour ces personnes, se sont écoulées… La “doyenne”, Gilberte Pernaud, a aujourd’hui 96 ans… Si elle vit encore (ce serait heureux pour elle si sa vieillesse se déroule dans les “meilleures conditions possibles”)…

     

    … Le gagnant du voyage d’une semaine sur le grand voilier en haute mer, fut Olivier Pichard, 17 ans en 1999, avec son texte “Le cartographe des souvenirs”…

    Les douze, nous étions conviés à assister aux festivités et aux activités, à tout ce qui était organisé lors de ce festival, lors des journées du 10 et du 11 juillet 1999, à Créon en Gironde ; et à nous voir remis lors d’une “cérémonie” officielle, à chacun, 10 exemplaires du livre édité…

     

    La nuit du 10 au 11 juillet, je la passai dans un camping, proche de Créon… Une belle nuit douce et étoilée, je dormis sur une couverture étendue sur l’herbe… Deux journées d’un temps superbe, chaud et ensoleillé, sans nuages dans le ciel… Et… “de jolis visages” – de femmes notamment – à “en veux tu en voilà” (rire)…

     

    … Aujourd’hui, le livre est “introuvable” (non répertorié, non numérisé, plus accessible)… J’ai cherché en vain sur internet… Sur la Bibliothèque Nationale, avec les outils de recherche, Gallica ; le titre de l’ouvrage “Les voyages extraordinaires”, le numéro ISBN : 2-9514315-0-3, l’année de parution 1999… Figurent en bas page 4 ème couverture, les logos suivants : Créon, Caisse d’Epargne Aquitaine Nord, Belem, Centre Régional des Lettres Région Aquitaine.

    Si quelqu’un arrive à trouver en effectuant d’autres recherches, qu’il me le dise, merci…

     

    Pour accéder au texte intégral de ma nouvelle “La séparation”, voir sur mon site

    http://yugcib.e-monsite.com/ à “Mes œuvres écrites” et faire défiler la page jusqu’aux liens des pages numérisées, en bas.