violences conjugales

  • Violences faites aux femmes

    … Si j’adhère très nettement à la lutte contre les violences faites aux femmes, il n’en demeure pas moins que des violences faites à des hommes par des femmes, est aussi une réalité non négligeable…

    Même si ces violences faites par des femmes à des hommes qui peuvent être un mari ou un compagnon ne concernent qu’une minorité de femmes – peut-être de 1 à 3 sur 10, elles existent et doivent être dénoncées, faire l’objet de poursuites…

     

    Ces violences faites par des femmes à des hommes peuvent être des propos ou des gestes agressifs, malveillants, outranciers, parfois répétés, associés à des comportements intolérables, rendant la vie à deux, au quotidien, très difficile, et il n’est pas juste qu’un homme subisse l’agressivité et le comportement intolérable d’une femme, notamment lorsque la femme ou la compagne ne cesse de reprocher à son homme ses défauts alors qu’elle même est loin d’être un « prix de vertu »…

     

    S’il arrive que l’homme, excédé – et probablement envisageant de se séparer de sa femme qui, en aucune façon ne le soutient, n’est solidaire de lui, et de surcroît a des propos et des gestes agressifs-

    et qu’il en vient, cet homme à un geste regrettable envers sa femme ou sa compagne, lors d’une situation sensible et dramatique… Faut-il pour autant que cet homme fasse l’objet d’une bronca sur les réseaux sociaux, d’une condamnation par ses proches, par ses amis, par ses connaissances et que sa vie soit pourrie, qu’il doive se démettre des fonctions qu’il exerce au sein d’une association ou d’un organisme ?

     

    Ce que l’on appelle « une belle personne » pour désigner un homme ou une femme « de bien et de bonne volonté », charismatique, influent(e), dans une réelle dimension d’humanité… Ne peut pour autant être absolument parfait, sans aucun défaut, sans fragilité, sans une part obscure en lui, en elle, que d’ailleurs il, elle reconnaît…

     

    Comme pour beaucoup de choses – déplorables – qui, « montées en épingle » et incitant à extrémisme, crispation exacerbée, fanatisme, parti pris (tout cela relayé et communautarisé), dans ce monde de violences et d’intolérances où l’on vit de nos jours ; l’ultraféminisme engagé et militant, tout comme tant et tant de mouvements « anti ou pro ceci/cela » revendicatifs, ostentatoires, idéalisés, ne contribue aucunement à la « paix sociale » !

     

    De tout ça, de tout ce qui aujourd’hui crispe, divise, sépare, incite à la haine, au rejet, à la violence, à l’agressivité – mais qui, paradoxalement « voisine » avec des complaisances, des renoncements, des démissions – rien n’apparaissait d’une manière aussi « endémique » dans la société des années de 1950 à 1970 en France… Et sans doute ailleurs dans les sociétés dites « développées » de cette époque antérieure aux années 1980…

     

    Aujourd’hui, de ceci ou de cela, aussi justifié soit-il, qui choque, qui dérange, qui est relayé et communautarisé, on en fait tout un fromage… Sauf que le fromage, il pue et il est plein d’asticots !

     

     

  • Le "Grenelle" des violences conjugales

    ... Et par extension, des violences faites aux femmes par les hommes, par d'autres femmes (eh oui ça existe aussi des femmes brutales à l'égard d'autres femmes), des violences faites aux femmes par la société (une société où il faut le dire, ce sont souvent les hommes qui dominent dans l'entreprise, dans le travail, les grandes décisions, les hauts postes de responsabilité et cela dans une proportion relativement importante si l'on compare avec les femmes occupant ces postes)...

    Rien que ça, tiens : l'inégalité des salaires entre les hommes et les femmes, dans le secteur privé, dans la fonction publique -quoiqu'un peu moins que dans le privé !

    Et puis il y a aussi -non négligeable et une réalité- l'emprise de la religion, la force de la tradition qui se fonde sur une différentiation entre des activités (taches ménagères, gestion et entretien maison, certaines démarches, élever les enfants etc.) dites "plus féminines que masculines"... De ce côté là, il y a encore beaucoup à accomplir, à faire évoluer les mentalités!

    C'est déjà -dans une certaine mesure- un "bien" (un pas réel de fait, une volonté qu'il faut saluer) que dans un gouvernement que pourtant je suis loin de soutenir, qu'il y ait enfin une initiative notable qui soit prise à l'égard des femmes dans le cadre de ce "Grenelle des violences conjugales"; initiative qui vaudra ce qu'elle vaudra mais qui, reconnaissons le, est tout de même plus marquée que sous les gouvernements précédents... Mais bon, ça suffira pas ! Il faut aller plus loin et c'est l'affaire de chaque citoyen de ce pays, bien sûr les hommes, les maris, les pères, les compagnons, mais aussi les femmes elles-mêmes (dont certaines il faut le dire, font de la soumission un "devoir" et trouvent "normal" que la femme doive vivre son quotidien dans la tradition de ce qu'une femme doit être avant tout une bonne ménagère, femme d'intérieur et trouvant que c'est l'homme qui a raison dans les grandes décisions (c'est ça, la société patriarcale)...

    Il faudra un vrai, un grand débat de société pour que "les choses changent vraiment" !

    ... Nous sommes, il faut le dire aussi, c'est une terrible réalité, dans une société où règne la violence, violence physique et morale, avec une multiplication de faits divers dramatiques, dont précisément ces actes de barbarie, de tabassage, de volées de coups de poings et de pieds contre des femmes dans un couple, dans la famille, que ce soit une épouse, une fille, une soeur ; un environnement de saoûlographie, de prise de stupéfiants, de toutes sortes de dérangements mentaux... Et cela dans tous les "milieux sociaux" y compris les soit-disants "plus évolués" ! Effrayant le nombre de femmes qui meurent chaque jour sous les coups des maris, des compagnons ! Surréaliste dans une société censée "être différente en mieux" de celle des romans d'Emile Zola de la seconde moitié du 19 ème siècle milieux paysans et ouvriers...

    J'ai suivi -en gros- les mesures qui vont être prises dans le cadre de ce grand débat sur les violences conjugales, assurément y'a du positif, de l'efficace (notamment la prise en charge, l'accueil des femmes maltraitées, les procédures qui seront en vigueur, la "loi du silence" enfin brisée... ça sera assurément "un peu mieux" que tout ce qui avait été fait auparavant!)...