salaires

  • Salaires, inflation

    … Alors que depuis plus de six mois l’on entend parler d’inflation, de nécessité d’augmentation de salaire, de la part de quelques partis politiques dont celui de la majorité présidentielle, de la part des médias d’information, et que s’impose dans l’opinion générale l’idée, oui, de la logique et de la nécessité d’augmentation de salaire ; il n’en demeure pas moins que dans la réalité, dans le temps présent en octobre 2022 où l’inflation atteint 7 % (8 % prévu fin décembre), dans de nombreux secteurs d’activités professionnelles, notamment dans les entreprises, dans les enseignes, les branches d’activité essentielles pour les besoins des gens au quotidien, qui font partie d’un groupe ou d’un consortium ; et ne sont donc plus la propriété d’un seul patron comme cela était encore il y a quelques années ; les salaires n’ont absolument pas augmenté, de telle sorte que ces salaires demeurés tels qu’ils sont à 1 ou 10 euros près, finissent par être rattrapés par le SMIC qui lui, augmente quelque peu, ainsi que les minimas sociaux garantis…

    Ainsi, certaines professions ou activités nécessitant de la compétence, de la responsabilité, de la disponibilité quasi permanente, sont à peine mieux payées que des emplois « non qualifiés » au SMIC.

    Sans doute derrière tous ces groupes dans tel ou tel secteur d’activité, y-a-t-il de l’actionnariat, un actionnariat susceptible d’intéresser un grand nombre de « citoyens lambda » (qui soit dit en passant, ne savent pas grand-chose au sujet de la composition de leur portefeuille financier chez leur banquier)… Et qu’en quelque sorte, l’actionnariat « plomberait les salaires » !

     

    … Il est vrai que le gouvernement Français engage 14, 5 milliards d’euro tout compris (toutes les aides) pour lutter contre l’inflation en 2022, de telle sorte que la France est le seul pays de l’Union Européenne à n’afficher « que » 6,5/7 % d’inflation (au mois d’octobre 2022) ou selon prévu 8 % fin décembre… ( 10 % en Allemagne octobre 2022, autant en Italie et en Espagne)…

    Mais, si ces 14, 5 milliards d’euro d’aides du gouvernement français ne viennent pas de ce qui est pris aux actionnaires (aux dividendes) et sur les profits – énormes- réalisés notamment par les géants du CAC 40, par les compagnies pétrolières, alors comment est financé la plus grande partie de ces aides ? Avec de la dette ?

    Il y a – on le voit bien – une nette opposition de la part du gouvernement, et des géants de l’économie de marché et des compagnies pétrolières, à prendre sur les profits et sur les dividendes (qui doivent bien être nettement supérieurs, profits et dividendes, globalement, à 14,5 milliards d’euros…

     

    « Moralité » (façon de parler) : les 10 ou 20 millions de Français ( sur 30 ou 40 millions en tout) qui ont un travail et gagnent de 1800 à 3000 euros par mois, et qui placent une partie de leurs économies autrement que sur un livret A, un Codevi, un Livret populaire, soit sur quelque placement d’assurance vie épargne ou dans un portefeuille d’actions et obligations ; sont assez nombreux à détenir des parts d’actions (de Total entre autres)… Et « ne vont pas s’en vanter autour d’eux » !

    Alors « dans ces conditions » on « comprend » que le Gouvernement ne soit « pas très chaud » pour taxer les profits et les dividendes !

    Autrement dit, une « classe moyenne complice », silencieuse, et qui a envie de profiter ( et bien sûr ne voit pas les grèves d’un bon œil, en bons individualistes qu’ils sont )… Ça « pèse lourd » en face des centaines de milliers de manifestants, de grévistes, de contestataires et d’opposants de tout poil qui selon « eux » « foutent le bordel » !

     

    « J’accuse » cette majorité silencieuse d’individualistes qui, soit dit en passant, sort de son silence pour dire tout autour d’eux et sur les réseaux sociaux, « que la vie est chère », « qu’on s’en sort plus », n’arrêtent pas de se plaindre dès lors qu’il y a un peu moins de chocolat glacé autour du bâton !

     

  • Le revenu mensuel moyen en France en 2019

    ... J'ai lu dans le journal Vosges Matin du 30 juillet 2019, que le salaire moyen NET (je dis bien NET et non pas brut), en France en 2019, s'établit à 2442 euro par mois...

    Il y a aujourd'hui en France 26,4 millions de salariés toutes activités confondues secteurs privé et public.

    Et 2,8 millions de chômeurs...

     

    Ce revenu moyen, de 2442 euro mensuel NET, me surprend (je ne pensais pas autant)... Il doit s'établir -en gros- de 1900/2000 à 2800/3000 avec certainement le "plus gros du peloton'" autour de 2400/2500... (Avec une disparité assez nette, hélas, il faut dire, entre les salaires des hommes et des femmes -20 à 30% de moins pour les femmes notamment dans le secteur privé, davantage que dans le secteur public où l'écart est moindre)...

     

    Ce revenu moyen de 2442 euro NET mensuel, à mon avis, et "logiquement" si l'on peut dire, ne doit en fait -et de fait- concerner vraiment, que la moitié environ des 26,4 millions de salariés, soit 13,5 millions de gens ayant un emploi, un emploi dont la rémunération tourne en gros autour de ce montant là, de 2442 en moyenne...

     

    Ce qui signifie que 13 millions de nos concitoyens en réalité, ont un revenu mensuel se situant en dessous du "bas de la fourchette" de 1900/2000, c'est à dire un revenu compris entre 1200 (juste niveau SMIG net) et 1900/2000... MAIS que seuls sur ces 13 millions, 4,5 millions ont ces revenus là, entre 1200 et 1900/2000...

    Restent les 8,5 millions en dessous de 1200...

     

    L'on ne fait donc pas 2442 euro NET moyen mensuel, avec la totalité des 26,4 millions de salariés, actifs, ayant un emploi !

    D'autant plus que s'ajoutent aux 8,5 millions de gens ayant moins de 1200, d'une part les 2,8 millions de chômeurs, et d'autre part, (et cela ce n'est pas négligeable et c'est une réalité) toutes les personnes (en l'occurrence les "sans papiers", clandestins et autres en situation irrégulière ou en partie irrégulière) qui eux, perçoivent des sommes en espèces, à la semaine, à la journée, pour des emplois, pour des embauches non déclarés, payés à l'heure qu'ils sont...

     

    ... Quoi qu'il en soit, avec dans ce pays, la France, quelque 13,5 millions de gens gagnant en moyenne 2442 euro par mois, auxquels on ajoute les 4,5 millions qui gagnent entre 1200 et 1900/2000... Il ne faut guère s'étonner de l'affluence qu'il y a dans les centres commerciaux, grandes surfaces en périphéries des villes... Autrement dit la "consommation de masse" (alimentation, équipements, vêtements, loisirs, etc.) n'a jamais autant "battu son plein" qu'aujourdhui !

     

    ... En ce qui concerne les retraités (14, 35 millions chiffre établi le 10 juin 2019) le revenu moyen s'établit à 1760 euro par mois MAIS avec une grande disparité entre les revenus les plus bas -de moins de 600- et les plus élevés- au dessus de 3000...

    Le plus gros "contingent" entre 1200 et 2500, soit la moitié des 14,35 millions. (L'autre moitié c'est celle de ceux qui ont moins de 1200)...

    Si l'on compare les 1760 moyen des retraités avec les 2442 moyen de 13,5 millions d'actifs, "y'a pas photo" : les retraités sont nettement en dessous !

    Il n'en est point de même, c'est vrai, si on compare 1760 moyen des retraités avec 1692 pour 13 millions d'actifs de 1200 à 1900/2000 dont 8,5 millions en dessous de 1200...

     

    ... Alors, "bonjour la consommation de masse" actifs à 2442 et retraités à 1760 ! (Cela fait environ 25 millions de gens en France )...

    Ah les poubelles ! Les déchetteries, les vide-greniers ... Et les tonnes de merde !

    ... Et, à propos des poubelles... Ce que l'on y trouve dedans (vous m'avez compris...)

    ... Et les interminables files de camions sur les axes routiers, les dizaines de milliers de containers dans les grands ports, les énormes paquebots de croisière en méditérranée, l'ampleur du tourisme de vacances sur les sites les plus recherchés, la circulation automobile, les kilomètres carrés de parkings et de surfaces bitumées, les gigantesques constructions centres commerciaux, résidences, complexes sportifs, parcs de loisirs, parcs d'expositions etc. ...