richesses

  • Le principe du ruissellement des richesses

    Ruissellement

    … Ce n’est point là, l’image qui correspond à la réalité vraie du ruissellement des richesses, en effet, sur cette image, les verres sont tous de la même taille, alors que dans la réalité du monde où nous vivons depuis les premières sociétés humaines du Néolithique, les verres les plus haut placés – dont le premier situé le plus en hauteur dont la taille est supérieure à celle des verres immédiatement situés juste en dessous – sont d’une dimension et d’une capacité de remplissage bien plus grandes que celles de tous les verres les uns en dessous des autres, de taille plus réduite à chacun des niveaux inférieurs successifs, avec au niveau le plus bas, des verres qui sont de la taille d’un dé à coudre…

     

    Les verres, du plus haut au plus bas, de dimension de plus en plus réduite à chaque niveau inférieur, représentent, les plus hauts, les possédants, les dominants, les décideurs, les « maîtres du monde » en somme… Et, dans les niveaux intermédiaires les servants des dominants, et enfin au niveau le plus bas les très nombreux verres de la taille d’un dé à coudre, représentant eux, le peuple des travailleurs, de toutes celles et de tous ceux qui produisent les biens et les équipements de consommation et usage courant ainsi que les services…

     

    Le principe du ruissellement des richesses n’est pas tout à fait le même que celui du ruissellement des eaux de pluie, car la pluie, produite par évaporation des eaux de surface sous forme de vapeur qui se condense en hauteur dans l’atmosphère en rencontrant de l’air plus froid , retombe -inégalement certes- sur les sols, les terrains, les régions, les pays ; mais retombe de telle sorte qu’elle se répand sur le sol, puis s’infiltre dans le sol… La pluie se déverse donc moins inégalement – sur le sol, on peut dire « comparable à un seul verre dont la circonférence est l’horizon – que les richesses comme une fontaine de champagne sur une pyramide de verres de plus en plus petits à chaque niveau inférieur…

     

    De même que, sans eaux de surface et sans évaporation, la pluie et son ruissellement ne peuvent être ; de même sans production des biens et des services par le travail du plus grand nombre d’humains – mais aussi et surtout sans la consommation des biens et des services vendus par les plus gros bénéficiaires et possédants des richesses, le ruissellement des richesses ne peut être…

     

    Le rôle le plus important, dans le principe du ruissellement des richesses, c’est celui qu’exercent les gens (les « verres ») situés aux différents niveaux intermédiaires… Et, plus le niveau intermédaire est élevé, et plus le principe du ruissellement des richesses ne peut être perturbé ou « remis en question », car ce sont bien les « servants les mieux servis » qui assurent la pérennité du principe du ruissellement des richesses… Et en cela aidés et favorisés par l’accroissement entretenu et soutenu (par les dominants et les décideurs) de la consommation, des besoins, des aspirations, de chacun, de tous…

     

    Dans le monde du 21ème siècle, et plus on avance vers le mileu du siècle, avec l’essor de plus en plus rapide des technologies de l’internet, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, des automatismes, des capteurs, des objets connectés… Les besoins devenant plus nombreux, plus impérieux et nous rendant plus dépendants, le pouvoir – ce qui demeure encore du pouvoir- du plus grand nombre (les « verres » de la taille d’un dé à coudre) sera de plus en plus réduit…