reconnaissance

  • Reconnaître, oui ; mais accepter c'est "autre chose"

    Reconnaître la dureté du monde, oui

    Reconnaître l’ordre du monde, oui

    Et… Même les religions ? Oui

     

    Parceque la dureté du monde, parce que l’ordre du monde, parce que les religions

    C’est la réalité du monde

    Du monde où nous vivons

     

    Mais reconnaître ne veut pas dire forcément accepter

     

    Dans la dureté, dans l’ordre, dans les idéologies du monde

    Les humbles, les éclopés, les oubliés, les délaissés

    Ne sont pas reconnus

    Ne sont jamais valorisés ni introduits nulle part

    Là où président et officient les élus, les reconnus

    Là où « clientent » les foules de suiveurs dans les ordres et dans les idéologies du monde

     

    Ne pas accepter

    Ne pas se soumettre

    Contester

    Oui

    Mais reste à trouver la forme de violence qui fait disparaître l’ordre existant

    Et rend inutiles les religions et les idéologies

    Et habilite les inintroduits dont les valeurs n’ont pas été reconnues

     

     

  • Reconnaissance en disparition, violence accrue

    … Le monde du 21ème siècle est celui du renoncement à la reconnaissance des êtres et aussi celui de la violence des uns et des autres partout dans le monde mais peut-être surtout dans les pays dits développés…

    La reconnaissance est remplacée par la visibilité, la violence est diffuse, masquée, feutrée, latente…

    En ce temps présent de visibilité aussi instantanée qu’accrue – et « sanctifiée » par des « like » et des « nombres de vues » de tout un chacun sur les réseaux sociaux, ou encore marquée par des bandeaux rouges autour de livres « best-sellers du moment » dans les étals des grandes surfaces commerciales boutiquières ; s’attacher à sauvegarder son intériorité, sa personnalité, sa capacité à rêver, à imaginer, à penser, et à éviter que son intériorité se fonde dans celle des autres – en quelque sorte se nivelle en se laissant porter par le courant général… C’est assurément prendre le risque de ne jamais être reconnu, de n’être que très peu visible, et c’est aussi prendre le risque d’être confronté à la violence diffuse, masquée, feutrée (et parfois manifeste et brutale) des uns ou des autres en s’exprimant…

    D’ailleurs se pose cette question : « pourquoi exprimer » et -ou - « exprimer quoi et de quelle manière » ? …

    Ce que l’on entend soi-même de ce que l’on dit aux autres, et même ce que l’on se dit à soi-même et qu’écoute notre pensée… C’est peut-être à cela qu’il faudrait renoncer, du moins en partie…

    Y-a-t-il « quelque beauté » dans ce renoncement là ?

    La compréhension que les autres ont de nous, est faite de mésintelligences complexes, au mieux, d’intelligences incomplètes…

     

  • La question de ce que l'on décide de publier à la vue de tout le monde

    .. J'ai dans l'idée que, parmi vous lecteurs de ma page, je pourrais - peut-être - envisager de poster "certaines de mes productions pas piquées des hannetons autant dire “non aseptisées et iconoclastes"...

    Enfin, "quelques unes"... De temps à autre...

    Il n'en demeure pas moins qu'il me sera à chaque fois, pour tel ou tel "texte de cet acabit", nécessaire de "trancher" (oui ou non)...

    Sur mon blog, sur mon site et sur mon forum (le forum que j'administre et dont je suis l'auteur, où figure l'intégralité de mes œuvres, et où d'ailleurs il n'y a que 5 membres inscrits seulement) ; dans ces "trois univers" d'écriture et de production donc, là, je ne me pose jamais la question de savoir ce que je vais publier ou pas... J'y mets "TOUT"...

    En revanche, pour les autres forums et sur ma page Facebook, la question je me la pose... Et je "tranche" (oui ou non)...

    Mais lorsque je tranche "oui", cela ne veut pas dire pour autant que je me réfère à "ce que l'on pourrait penser de bien ou de mal, de ce que j'envoie"...

    A vrai dire s'il me faut choisir entre la reconnaissance et l'amitié, je donne la priorité à l'amitié (l'amitié laissant supposer que l'on ne puisse vraiment tout exprimer, fût-ce dans la formulation la plus ou la mieux "étudiée" possible)...

    À vrai dire aussi, ma "conception personnelle de la liberté d'expression" est -disons- "assez particulière”... En ce sens qu'elle s'inscrit dans la réflexion et dans la complexité relationnelle...

    Est-ce - par exemple - que l'on dit tout, vraiment tout, à l'être que l'on aime le plus au monde (sa femme, son mari, son fils, sa fille, un ami) ? Et... Ce que l'on ne lui dit pas, à lui ou à elle, le dirait-on ailleurs ? Ou à quelqu'un d'autre proche, très proche mais d'une autre manière et dans un contexte différent, de relation ?

    Il y a dans toute relation, y compris avec les personnes que l'on aime le plus, quelque chose de totalement unique, de non reproductible, de singulier, de non partageable avec un autre ... Quelque chose que l'on ne vit qu'avec cette personne là en particulier...

    Ainsi est la relation entre une femme et un homme passant leur vie ensemble, ainsi est la relation que l'on a avec un fils, une fille, une cousine, un frère, une soeur, un père, une mère, etc. ...

    Jusqu'où peut-on aller? Et avec qui ? C'est là la question...

    La seule réponse - à mon sens – c'est : par le biais de la littérature, de l'œuvre d'écriture, de l'Art sous toutes ses formes... Et on peut y ajouter aussi l'humour... Car dans ces domaines là, oui, on peut tout dire, tout écrire, jusqu'à l'indicible si on y arrive ...

    En effet, dans le récit -même d’autofiction – ou dans le témoignage auquel on se livre à propos de faits avérés, réels ; ou encore dans une représentation imagée, “symbolique” et dans une “formulation” particulière, autrement dit dans la “chose ainsi écrite” (ou exprimée par le dessin) … Lorsqu’on est bien dans la littérature, dans l’œuvre d’écriture ou de dessin ; l’on ne se raconte pas mais on raconte, l’on ne montre pas mais l’on produit…

    … Sur un réseau social, Facebook en l’occurrence… Fait-on “œuvre d’écriture” ? …

    On peut… On peut, oui, mais… Mais l’on reste sur un réseau social… C’est à dire pas sur un blog, pas dans un livre (roman, récit, nouvelles, essai)…

  • Gagner ou perdre ...

    ... "Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends" [ Nelson Mandela ]

     

    ... Perdre quoi ? De l'argent, un ami ?

    Etre perdant dans une discussion, être "à côté de la plaque" ? Etre illisible, devoir "déclarer forfait" ? Perdre du crédit auprès d'un tel/d'une telle ou de toute une communauté ? ...

     

    ... Gagner quoi? De l'estime, de la reconnaissance, de la considération ; d'avoir convaincu ? D'avoir rallié ? Gagné un ami? Avoir réussi ceci ou cela ? ...

     

    N'apprend-t-on pas en vérité, autant en perdant qu'en gagnant ? ...

    Pour autant que l'on sache que rien n'est jamais gagné durablement en particulier dans la relation que l'on a avec les autres fûssent ces autres les "meilleurs amis du monde" ...

    Et que dans tout ce qui est perdu, il reste l'expérience de ce qui a été vécu, éprouvé ; qui nous a fait voir ce que nous n'avions pas vu, qui a donné à la trace de nos pas, une dimension différente à nos yeux...