récit

  • Le récit, la rumeur

    … Du récit que l’on se fait, en soi, de l’autre, dépend notre relation à l’autre… C’est souvent un récit transformé, arrangé, selon ce qui est attendu, espéré, de l’autre… Ou bien alors, le récit présenté d’une personne que l’on connaît, est fait de ce que les autres autour de nous, placent d’ordinaire dans le récit, en fonction de ce qu’ils croient savoir de cette personne…

    L’on dit à propos de la rumeur, afin de la justifier ou de lui donner de la crédibilité «  Il n’y a pas de fumée sans feu »…

    Sauf que la fumée ne vient pas forcément de l’endroit que l’on pense – d’une part – et qu’elle est toujours portée par le vent – d’autre part…

     

     

  • Le récit et la réalité qui en découle

    Cette vie qui est la nôtre, celle que nous vivons chacun d’entre nous, en n’importe quel endroit de la Terre, de notre naissance jusqu’à notre mort, peut faire l’objet d’un récit, que d’ailleurs certains écrivent ou racontent dans des blogs, sur des forums du Net, sur leur page de Facebook…

    Mais le récit – peut-être – n’a vraiment d’intérêt pour les autres, que dans la mesure où les personnages évoqués, rencontrés et nous ayant un temps accompagnés dans notre vie, ont tenu le rôle principal, plus souvent que le narrateur que l’on a été…

    Et, dans la mesure également, où nous n’avons pas été entièrement dépendants de la réalité qui découle du récit, des événements qui se sont succédés, et surtout de ce que ces événements ont impliqué dans notre « vision du monde »…

    Certes, certains de ces événements, nous les avons subis, lorsqu’ils ont exercé une pression difficile à supporter ; certains comportements des autres nous ont désolés, et nous avons fait des choix en fonction d’empathies ou d’antipathies, en fonction aussi d’une « culture en nous » ou de la pesanteur des habitudes, des intérêts que nous pouvions avoir, du fait même de nous exister plus que d’exister les autres…

    Mais ce qui fait le récit, qui le fait vraiment -enfin « devrait le faire » - c’est ce fond de liberté dans le « tableau », comme un ensemble de tons mêlés, avec au premier plan tout ce qui apparaît indépendamment de tout « angle de vue »… (Mais avec cependant, une « perspective »)…