poule

  • Un drôle de rêve, nuit du 23 au 24 septembre 2019

    ... Dans un drôle de rêve que je viens de faire cette nuit du 23 au 24 septembre, j'apprenais (l'on me faisait apprendre) que la poule pondait son oeuf par le bec... Et dans le rêve je voyais effectivement la poule pondre son oeuf par le bec... Je n'en croyais pas mes yeux, ayant toujours cru, ma vie durant, que la poule pondait son oeuf par le trou de bale...

    Cela ne me semblait absolument pas logique, contraire aux lois de la nature, parce que je ne voyais pas comment l'oeuf pouvait entrer dans l'appareil digestif, remonter l'oesophage, alors que le passage par le trou de bale est plus naturel, plus facile, plus logique...

    M'éveillant, je retrouvais la réalité, celle de l'oeuf qui "sort du cul de la poule", et je me disais que beaucoup de gens, même très cultivés et ayant fait des études, un beau jour, à un moment de leur vie, pouvaient se laisser influencer par des personnages, des sortes de gourous (scientistes, religieux, occultistes, voyants, médiums, pseudo-philosophes, spécialistes en sciences parallèles, etc.)... Au point qu'ils en viennent à douter des connaissances qu'ils avaient acquises jusque là depuis leur jeunesse...

     

    ... Ce rêve a fait aussi resurgir de ma mémoire, de mes souvenirs d'enfance, une petite anecdote datant de l'époque où ma grand mère, à Rion des Landes, élevait une dizaine de poules dans une basse cour d'environ dix mètres de côté, entourée d'une clôture en fil de fer, de quelque 3 mètres de hauteur...

    Enfant je me souviens, âgé de 8 ans, j'aimais beaucoup regarder les poules, observer leur comportement...

    Un jour je vois une poule qui venait de descendre de son nid aménagé dans une cage comme pour les lapins, ayant pondu son oeuf... Et dans l'effort qu'elle avait fait pour pondre l'oeuf, elle s'était déchiré la peau autour du trou de bale, de telle sorte qu'un bout de tripe ressortait...

    Les autres poules ayant vu le bout de tripe, se sont toutes mises à courir derrière elle, et chacune tirait le bout de tripe, et au bout de quelques minutes, la poule blessée avait perdu la moitié de ses intestins et continuait de courir...

    J'appelais ma grand mère mais le temps qu'elle arrive, la poule était morte, tous ses intestins répandus sur le sol en une longue traînée sanguinolente...

    Ce jour là, moi qui, enfant, héritier que j'étais du réalisme pur et dur de "petite mémé" mon arrière grand mère (qui comme elle disait elle-même "ne prenait pas les vessies pour des lanternes"), et donc "ne croyant plus depuis belle lurette au père noël"... Tout ce qui pouvait encore me rester du romantisme poétique de ma mère, ainsi que de la sensibilité "fleur bleue" des petites filles de mon âge avec lesquelles il m'arrivait de jouer... S'était envolé à jamais...

    Et je compris d'autant mieux alors, que la vie "n'était pas un conte de fées", je pris la mesure de la dureté de la vie...

    A vrai dire c'était pour moi, la vision de ces poules courant derrière la tripe de celle qui s'était déchiré la peau du trou de bale, bien plus une révélation qu'un traumatisme...

    On va dire (rire) : 10% de traumatisme et 90% de révélation...

     

     

  • Le poulet

    ... J'aimerais qu'un végétarien voire un végalien m'explique quel est le rôle, la fonction, du poulet dans la nature, rôle autre que purement alimentaire...

    En effet, dans l'équilibre/la logique/la vérité cosmique intemporelle/la grande mécanique universelle/la place/le rôle/la fonction du poulet (du coq, de la poule autre que chapon, poularde, poule au pot ou poule à oeufs) à quoi sert le poulet ?

    Est-ce que, par exemple, pour le Croyant en Dieu, le poulet a été fait, créé, "pour faire joli dans la nature"?

    L'on dit -à juste titre- que chaque être vivant, le plus insignifiant pouvant paraître, ou le plus "nuisible" parce qu'il cause des dégâts ou des maladies, est "utile" dans la mesure où il est comme un "maillon" dans la chaîne de la vie, où il a un rôle à jouer... Par exemple l'abeille qui assure la pollinisation, l'écrevisse dans le fond des rivières et la langouste, le homard, le crabe qui se nourrissent d'animaux morts et donc nettoient le fond des eaux, des mers... Et tant d'autres animaux, oiseaux, insectes...

    Si l'on cessait de faire de l'élevage de poulets ( il faut produire chaque année 25 milliards de poulets pour nourrir des populations qui, tous pays confondus notamment là où la viande de boeuf, de porc, de mouton est moins accessible à la consommation et où le poulet est la viande de base pour un grand nombre de gens)... Si l'on cessait d'élever industriellement ou même pour usage familial, personnel, local, des poulets ; alors le nombre de poulets forcément diminuerait, on n'aurait plus besoin qu'il y ait sur Terre 25 milliards de poulets, et les poulets alors gambaderaient dans la nature et quel serait leur rôle?

    Certes un poulet, un coq, une poule, peut être -c'est d'ailleurs ce que l'on voit parfois- un animal de compagnie au même titre qu'un chien, un chat, un perroquet... Un animal de compagnie avec lequel s'établit une relation...

    Dans la nature, à l'état sauvage, donc plus du tout élevé pour être bouffé, le poulet pour se nourrir, picore des vers, de petites bestioles, des larves, des graines de toutes sortes... Mais dans quelle mesure participe-t-il à l'équilibre/la mécanique/la logique/la vérité naturelle cosmique universelle? Que détruit-il, que nettoie-t-il, que permet-il, en un mot à quoi il sert ?

    Pour moi, dans "mon idée", le poulet je n'arrive pas à le voir autrement que pour être bouffé ou à la limite comme un animal de compagnie occasionnellement (et bien sûr dans ce cas, pas pour être bouffé ou si c'est une poule pour avoir des oeufs quoique les oeufs on va les cuire pour les bouffer et non pas les abandonner aux prédateurs naturels)...

    "Faire joli dans la nature" (pour un Croyant qui croit en un Dieu créateur et qui de surcroît serait un "angélique rêveur") ... ça, c'est pas un argument !

    "Moralité" (rire)... Si jamais un jour je deviens végétarien (parce que -raison essentielle- la souffrance animale infligée, l'excès de consommation, ou question d'éthique écologique)... Je continuerai à bouffer du poulet ! (et du canard, et de la dinde, de la pintade – mais pas de pigeon) ... Et aussi du lapin (pardon pour les amoureux du lapin animal de compagnie)...

    ... Ah, le dimanche à midi, un bon poulet rôti (autant que possible élevé à la ferme, de grain, en plein air, tué sans souffrance infligée), accompagné de pommes de terre sautées !

    ... Végétariens, à vos arguments, à vos plumes! Je suis prêt à vous lire, à vous écouter !

    ... Le poulet (la poule, le coq) tel que nous le connaissons depuis plus de 3000 ans, n'existait pas à l'origine, à l'état sauvage... Il a été obtenu par sélection naturelle à partir de volatiles comme par exemple le coq de bruyères, la poule rouge dite "de jungle" d'Asie du Sud Est dont l'espèce est "Gallus gallus" qui s'est dispersée dans le monde entier...

    La sélection, l'élevage et la domestication du poulet, ont été entreprises dans l'Antiquité Egyptienne, Grecque, Romaine et Celte.

    Il en est de même pour bon nombre d'animaux, volatiles, mammifères, obtenus par sélection, croisements entre représentants de même espèce, domestication... Qui sont en fait oeuvre humaine...

    L'Homme ayant depuis des temps très reculés, dès même le Paléolithique Supérieur (il y a 20 000 ans) contribué à des modifications de son environnement, de la nature qui l'entourait, des animaux qu'il utilisait pour se nourrir et s'en servir pour le transport ou autres usages à sa convenance...