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  • Si le covid venait à disparaître

    … Si le covid – on sait jamais – “parvenait” à disparaître de la surface de la Terre… Les Inconditionnels du port du masque, “sans en avoir l’air”, sont en train, tant que dure le covid, à nous préparer pour trente ans, un monde masqué !

    En effet, si le covid disparaissait, il resterait encore toutes ces affections grippales, respiratoires, plus ou moins virulentes et à répétition, qui, en quelque sorte, “justifierait” le port du masque “entré dans les mœurs”, d’autant plus que, “en plus” des affections grippales et respiratoires, il y aurait dans une atmosphère devenue polluée, toutes sortes de particules, miasmes, etc. … Qui inciterait la plupart des gens, partout dans le monde, à porter un masque…

    À l’idée qu’un tel monde masqué serait là pour trente ans (c’est à dire jusqu’à l’année de mes cent ans en 2048 – et au delà si je devais dépasser cent ans d’âge) j’aimerais mieux, quitte à ne plus être “témoin vivant de mon temps”, “débarrasser le plancher des vaches” bien plus tôt que je ne le souhaite !

    Ce probable “monde masqué” pour trente ans et plus, ne me fait aucunement rêver, il m’horrifie, m’hallucine, me désespère !

    Je n’aurais jamais imaginé, quand j’étais âgé de 20 ans en 1968, qu’un jour dans le 21 ème siècle, on en arriverait à voir tous ces gens masqués partout, comme dans un très mauvais, très cauchemardesque film de science fiction…

     

     

    … En vertu de la constatation suivante : “tous les culs se ressemblent, aucun visage n’est pareil à un autre”… Et, en vertu du fait qu’aucun cul ne me fait fantasmer, fût-il de la plus belle femme du monde…

    Je suis “pour le port du masque sur le cul”, mais pas sur le visage !

    Dans un camp de nudistes, et plus généralement partout où l’on se met à poil, un masque sur les fesses, enfilé tel un slip de bain, pour par exemple éviter les coups de soleil… Ou pour ne point laisser voir s’écarter les lèvres du trou de bale quand on pète ; ou encore pour le cas où des bataillons de mouches et de moustiques en environnement chaud et humide près d’un étang se montreraient agressifs pour les fesses dénudées et odorantes de la raie … Ne me dérangerait point !

    Oui, donc, pour le masque sur les fesses ! (jetable ou en tissu) …

     

    … Personne, absolument personne au monde, ne me verra en photo – ou en “selfie” – avec un masque ! Sur aucun, absolument aucun des “univers” en lesquels je me produis sur la Toile. Ni sur Facebook, ni sur un blog, ni dans un forum, ni sur un site qui s’appelle “Familéo” dédié à des photos de famille accompagnées de petits commentaires…

    “Sa pomme” sur la Toile avec un masque, c’est comme une pomme de terre ceinte d’un ruban, fichée sur un piquet de tente au beau milieu d’un grand camping un 15 août…

     

     

  • Pseudos, avatars, nom d'emprunt ou réel, image de soi...

    Si une personne, ce qui est souvent le cas, sur des réseaux sociaux, sur des forums, s’exprime, publie ce qu’elle produit -image, photo et texte – sous un pseudo dans le genre de ceux que l’on voit habituellement sur les forums, et avec pour image la représentant, un avatar… Il n’en demeure pas moins que cette personne est un être humain réel… Sauf bien sûr si derrière un pseudo et un avatar il y aurait une intelligence artificielle, un robot créé de toutes pièces par des algorithmes, un robot, donc, qui jouerait le rôle de l’interlocuteur qui “conviendrait” en fonction du “profil” de l’intervenant membre d’un forum, auteur de sa page Facebook…

    En somme très souvent c’est bien un humain l’interlocuteur en présence, avec lequel on échange… Mais un humain cependant, dont ne sait à quoi il ressemble. On sait juste qu’il s’appelle “Petite Fleur” ou “Victauruguaux” ou “Maminette”…

    C’est un peu – si la comparaison est possible – “comme un mur avec un dessin dessus qui parlerait” (ou qui plus exactement “écri-parlerait”)…

    L’idée selon laquelle un pseudo et un avatar garantirait l’anonymat (un anonymat qui n’est pas forcément souhaité mais plutôt recommandé ou conseillé et qui est considéré comme étant “normal” ou “consensuel” notamment dans les forums)… Ne me paraît pas “recevable” du fait qu’au moment de l’inscription à un forum, à l’entrée sur un réseau social – Facebook, Twitter ;il faut bien définir un “profil” sur la base de données réelles : son nom, son prénom, son activité, son adresse courriel, son numéro de téléphone portable… Sans compter l’adresse IP qui identifie, situe…

    Sur un forum ou sur un réseau social, quand on retrouve assez souvent les mêmes interlocuteurs que l’on pourrait considérer comme étant des amis, et cela depuis déjà un certain temps, “très franchement” dis-je, “Maminette, Petite Fleur, Victauruguaux”… ça fait “surréaliste” ! Ou ça fait drôle… C’est du moins ce que je ressens…

    Reste la possibilité, la liberté, le choix, de se produire, de s’exprimer, de publier, sous son véritable nom et prénom, et avec son vrai visage…

    Ou, sous un pseudonyme plutôt qu’un pseudo, un pseudonyme étant un nom que l’on prend, qui remplace le nom selon l’état civil mais étant tacitement associé au nom état civil… (Par exemple Voltaire pour Jean Marie Arouet, ou Molière pour Jean Baptiste Poquelin)… Alors qu’un pseudo n’est rien d’autre qu’une dénomination que l’on se choisit, en général assez courte, plus ou moins humoristique ou en rapport avec un trait de caractère…

    Le vrai visage c’est celui apparaissant sur une photo que l’on a prise ou fait prendre, de soi… Le visage seul, ou la silhouette entière, ou le visage et le buste…

    Encore faut-il – de préférence si possible – que la photo de soi que l’on présente sur un forum ou sur un réseau social, puisse “refléter” au mieux l’être que l’on est… Et il y a ce qu’une photo ne pourra jamais révéler, faire connaître : c’est le regard, le regard tel que l’on le percevrait si l’on avait la personne en face de soi…

    Il faudrait alors à la photo prise de soi, plus que de la seule technique photographique, pour reproduire le regard… C’est à dire une “conscience aiguë” de l’existence de soi se fondant en grande partie sur une “conscience aiguë” de l’existence de l’autre… Entrant dans la manière, dans l’art, de prendre la photo…

    Avec la seule conscience de l’existence de soi sans la conscience de l’existence de l’autre, que l’on le veuille ou non, l’on reste dans l’ostentatoire même s’il y a dans l’ostentatoire une part de communicativité, de sincérité…

    À défaut d’une photo de soi qui refléterait au mieux l’être que l’on est, et à plus forte raison avec le regard… Une “miniature” peut être pour le moins, relativement représentative…