pays ennemis
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Quand on pense Russie, Iran, on pense pays ennemis
- Par guy sembic
- Le 25/06/2025
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… Alors que l’ennemi c’est le pouvoir en place – en Russie, en Iran… Le pouvoir en place donc, en Russie et en Iran, et tout ce dont ce pouvoir se dote (une armée, une police, un système autoritaire et répressif)…
C’est cette idée de pays ennemi qui entre dans notre pensée de citoyen de tout pays, horrifié que nous sommes, Français ou autres, de ce pouvoir autoritaire et répressif dont on ne veut pas, que l’on condamne…
Et ce n’est qu’après réflexion – pour autant que vienne la réflexion – que l’on pense que les Russes, que les Iraniens, en tant que peuples, ne sont ennemis que pour une partie d’entre eux c’est à dire la partie d’entre eux qui soutient le pouvoir en place et bénéficie, privilégiée qu’elle est cette partie de la population, adoubée par le pouvoir…
Reste que – et c’est bien là la difficulté qu’il y a à « penser juste » - que les 80 % de la population – Russe, Iranienne – ne constituent aucunement un ensemble homogène, uni dans une même pensée…
En effet, il y a ceux qui subissent sans jamais s’exprimer ouvertement, plus ou moins mêlés à ceux qui adhèrent tacitement, et qui sont la majorité des 80 %…
Et il y a ceux qui expriment leur désaccord, leur opposition, ouvertement, et qui savent ce qu’ils risquent dans le combat qu’ils mènent, et qui sont une minorité – en Russie comme en Iran…
Dans l’Allemagne Hitlérienne de 1940, on peut dire sans se tromper qu’entre 80 et 90 % de la population allemande à l’époque, adhérait pleinement au National Socialisme (le nazisme)… Et que, même encore en 1944, il restait jusqu’à près de 70 % de la population pour suivre le Fuhrer Adolf Hitler…
C’est la raison pour laquelle je « déplore sans condamner pour autant les victimes civiles des bombardements anglo américains, des villes allemandes en 1944/1945 »…
Dans la Russie et dans l’Iran de 2025, l’on est « à peu près certain » que, au moins (au minimum) 50 % de la population Russe, Itanienne, n’adhère pas pleinement loin s’en faut, au régime et au pouvoir en place…
Reste que, dans ces 50 % minimum qui n’adhèrent pas – en Iran – il y a des dissidents à craindre s’ils devaient arriver au pouvoir…
Eliminer par les armes et donc par la violence les salauds de haute volée, implique forcément de devoir par « effet collatéral » éliminer un certain nombre de gens dont on peut « à juste titre » penser qu’ils adhèrent tacitement soit par lâcheté soit pour ce dont ils profitent quelque peu…
Un soldat russe sur le front de guerre en Ukraine, c’est un russe qui a accepté de combattre, même s’il est vrai que des russes ont été incorporés de force dans l’armée (les déserteurs, les vrais opposants, les vrais dissidents, ne sont pas en Russie, si nombreux que cela!)…