orgueil

  • Une manifestation de fierté ou d'orgueil ?

    Bhl

    … Déclarer cela, tout comme Bernard – Henry Lévy et sans doute d’autres écrivains, publiquement ou même en « petit comité élargi de quelques amis et connaissances », ce n’est point là, à mon sens, comme beaucoup d’entre nous peuvent le penser – et le pensent ; une preuve d’orgueil, de suffisance, d’outrecuidance, ou du fait d’être imbu de sa personne…

    Que ce soit une « manifestation de fierté personnelle pouvant être assimilée à de l’orgueil », oui, sans doute… Mais c’est, à mon sens, une telle déclaration, de la part de Bernard – Henry Lévy ou d’un autre écrivain, et plus généralement de toute personne, femme ou homme étant l’auteur de quelque chose qu’il produit ou réalise… Une manière de « s’exister », portant ainsi en scène, à la vue et à la connaissance d’un public, ce qui est vu en soi comme étant le meilleur de ce que l’on peut apporter aux autres, ou du moins à certaines personnes autour de soi…

    Car c’est bien là le « problème » : en général pour ne pas dire quasi tout le temps, les autres y compris les plus proches de nous, ne « nous existent » jamais – sauf peut-être quand on est mort (mais alors c’est trop tard)…

    Les véritables orgueilleux, imbus de leur personne, sont à mon sens ceux et celles qui prétendent ostensiblement être modestes, faisant de leur prétendue humilité, une façade…

     

     

  • Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Je vous emmerde je vous cramponne le haricot

    Je vous transperce la demaillecote

    Je vous pissacide sur le coccyx

    Des rampes de mon anarcovocabulaire

    Je vous largue mille missiles mille obus

    Pour vous laminer vous occire

    Disparaissez de la surface de Téterre

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    J'ai plus de hargne contre vous

    Que contre ces cons qu'sont en Sion

    Sion la Nouvelle Jérusalem des banques et des lobbies

    J'ai plus de foudres contre vous

    Que contre cette société de consommation que je pourfends

    Qui ne cesse de sommer le chaland

    A coups de promos

    D'acheter encore et encore

    De souscrire de renouveler d'adhérer de s'abonner

    Cela dit Monsieur Lorgueil

    C'est pas voir grand qui fait l'orgueil

    C'est pas l'humilité qui fait qu'on s'aplatit ou qu'on baisse les yeux

    C'est pas la bonté qui fait qu'on se laisse piétiner

    Cela dit Madame Lahaine

    C'est pas la colère qui fait la haine

     

     

  • Les âmes sans vergogne...

    ... Les âmes sans vergogne, les plus viles, sans bonté ; me font lever le poing et me font prendre les armes avec les mots contre leur dureté, leurs traîtrises, leur orgueil ou leur fausse humilité, leur adhésion à la loi du plus fort, leur sectarisme, leur mépris des faibles, leurs crispations, leurs outrecuidances, leurs arrogances, leurs condescendances, les leçons de morale qu'elles donnent – ou ce qui s'apparente à des leçons de morale- quand elles se rangent sous les bannières officielles de la Cité ou qu'elles vocifèrent avec les offusqués...

    Les âmes qui ont vu et entendu mais ne disent mot et pour cause, et qui affichent avec ostentation leur indifférence et leur silence ; je les interpelle, je les provoque...

    Et les coups de genou sous la table, les regards obstructifs, les tapes sur les doigts des "bonnes âmes gendarmantes" je leur oppose mes résistances...

     

  • Un monde sans bonté... Ou "mon coup de gueule du jour"

    ... A tous ceux et celles d'entre vous tous, d'où que vous soyez, quoique vous faites et (ou) êtes dans la vie, si vous êtes un "grand personnage" ou un quidam quelconque... Et même (et surtout) si vous êtes quelqu'un que je connais bien voire un proche...

    Et si c'est dans vos habitudes de comportement, dans votre manière de voir les autres ; de "snober" les humbles, les fragiles, les "qui savent pas se défendre", les "effacés", les "qui se dévouent/s'abnégatent" sans recevoir jamais le moindre remerciement et comme si "ça coulait de source qu'ils se dévouent/c'est toujours bon à prendre"; de les déconsidérer, de les mépriser, de les inférioriser, de les gérer, de s'occuper d'eux comme si ils étaient des incapables ou des irresponsables ou des "un peu perdus"... Et cela du haut de vos certitudes, de votre aisance, de votre "consensualisme culturel de la relation", de vos leçons de morale, de vos préjugés, de votre jugement, de votre logique, de toute la pétance de votre santé autant physique qu'intellectuelle, avec vos façades de maison qui "en jettent", vos placements en bourse, vos voyages en croisières/touropérator, vos enfants qui ont réussi dans la vie, vos bagnoles, vos équipements de loisirs et de technologie, vos pages de facebook, vos scoops de photos et de vidéos, votre "m'as-tuvuisme", votre orgueil ou votre fausse humilité...

    Si vous êtes pas foutus autant que vous êtes, de cinq six fils et filles d'âge mûr ayant chacun leur train de vie bien installé, un dimanche de fête des mères, de vous fendre d'une petite attention, d'un bouquet de fleurs, d' une invitation chez vous, pour une vieille maman ou grand mère...

    ... Je vous le dis les yeux dans les yeux, de toute la violence, de toute l'insolence, de toute la colère que j'ai dans mon regard, en "bon anarchiste inclassable et iconoclaste" que je suis :

    "Non seulement vous n'êtes pas mes amis et ne le serez jamais, mais je me désintéresse de tout ce qui peut vous arriver de bon ou de mauvais dans votre vie ; je me fous de votre considération à mon égard, je me fous de savoir que j'irai jamais dans votre panthéon ou dans votre paradis, je vous veux pas à mon enterrement... (auquel d'ailleurs la plupart d'entre vous qui me connaissez plus ou moins, ne viendront pas... Quant à ceux qui viendraient "ah il était ceci/il était cela" eh bien je leur tire à l'avance la langue)... "

     

    Un monde sans bonté, c'est un trou de bale dont on se gave de l'odeur de crevette qui régale le museau !

    Un monde sans bonté c'est sec comme un coup de trique, c'est que de la baise sans un pèt d'amour !