méthane

  • L'aberration écologique

    … C’est

     

    Des vaches « boostées » pour produire de la merde (de la bouse) en quantité du double ou du triple de la normale, toute leur vie durant jusqu’à ce qu’elles en crèvent à force de « merdoyer », laquelle merde fermente dans des citernes cylindriques recouvertes d’un dôme, installées par des éleveurs reconvertis en producteurs de méthane, lequel méthane est utilisé comme énergie pour faire rouler les bus dans les villes ; ainsi tout un chacun d’entre nous, peut voir partout en ville « je roule au biogaz » tous ces bus ; mais aussi aux pompes à essence de l’éthanol (biocarburant donc méthane) prix au litre inférieur au prix du diésel et du 95 avec ou sans plomb…

     

    Afin que les vaches chient les plus grandes quantités possibles, il faut les nourrir en conséquence :

    Avec du maïs ensilé (feuilles de maïs et tiges et épis n’étant pas arrivés à maturité), fermenté dans des silos hermétiques, pour une conservation naturelle préservant les nutriments et améliorant la digestibilité ; ainsi que des herbes, des luzernes, du trèfle, de la pulpe de betterave ; auquels est ajouté du bicarbonate de sodium, des levures vivantes, des vitamines, des sels minéraux, des acides aminés, des huiles végétales ou lipides, des tanins ou des extraits végétaux.

     

    Pour les vaches uniquement élevées pour la production de méthane (un certain nombre d’éleveurs – en général d’exploitations importantes, pour une question de rentabilité et de profit accrus-) fournissent à leurs vaches « méthanières » des rations riches en fibres et amidon, ce qui favorise et donc accroit la production de bouse et donc de méthane.

    Il y a aussi, introduites dans le maïs ensilé et fermenté, en plus de tout ce qui est mentionné ci dessus, des hormones de croissance, certains additifs et composants , pesticides… Mais dont l’usage est interdit en Union Européenne (en production en Union Européenne et en échange, transport, achat et vente entre pays de l’Union Européenne)…

     

    Néanmoins, en importation de hors Union Européenne, avec le traité Mercosur, des bovins – consommation de viande de boucherie – arrivent en Europe, d’élevages industriels du Brésil, d’Argentine, du Canada, des USA ; où les vaches sont nourries avec du maïs ou du soja transgénique ensilé et « boosté » aux hormones de croissances, pesticides, additifs et composants autorisés dans les pays hors Union Européenne… Toutes ces viandes d’importation, de bovins, de porcs, d’agneaux, de poulets, que l’on retrouve dans les supermarchés, les grandes surfaces commerciales alimentaires, et même chez votre boucher du coin (s’il y a encore un boucher dans votre localité), et aussi au menu du restau du coin menu du jour et dans tous les « fast-food » (sauf peut-être Mac Donald qui se targue en France, d’acheter Français)…

     

    Et pour ce qui est, pour les agriculteurs et éleveurs Français, Européens, de l’achat hors Europe, de maïs et de soja, pour nourrir leurs bêtes – bovins, porcs, poulets… Le maïs et le soja qu’ils font venir d’en dehors de l’Union Européenne (avec le traité Mercosur) sont en général transgéniques (OGM) bien que, selon les termes du traité Mercosur, ils ne peuvent faire venir directement des hormones de croissance ou des produits ne figurant pas dans les termes du traité… (il existe des transactions « occultes » et indirectes, de « marché parallèle »)…

     

    Lorsque vous « bouffez » du poulet dans un restaurant menu entre 15 et 30 euro, et plus encore en « fast food » ou acheté en Grande Surface sous emballage plastique et conditionné, c’est forcément du poulet brésilien ! Et idem pour toutes les viandes de boucherie d’importation hors Union Européenne… Cela pour une question d’argent : acheter du bœuf brésilien ou argentin, du poulet brésilien, c’est moins cher pour le consommateur à « petit budget » !

     

    L’aberration écologique c’est encore toutes ces voitures électriques dont les batteries contiennent des « métaux rares », du lithium, du cuivre, entre autres, dont les minerais sont extraits dans des conditions d’exploitation épouvantables pour des travailleurs (dont des enfants et des femmes) en Afrique, Asie, là où se trouvent des gisements forcément limités en quantité (alors que la demande explose, non seulement dans les pays développés mais aussi dans les pays dits émergeants à forte population…

     

    Pour résumer, l’aberration écologique c’est l’idée – de plus en plus actuelle et faisant l’objet d’un consensus concerté généralisé, soutenu par les lobbys industriels et agricoles, par « l’air du temps », l’ordre du monde, les gouvernements, l’opinion publique, la « morale » de notre époque érigée en « vérité incontournable »… Selon laquelle il n’y a pas d’autre choix ou orientation possible que de promouvoir une économie libérale de « croissance durable » compatible avec certaines contraintes écologiques relatives à la capacité de notre planète à fournir et encore fournir… Quitte à déroger en fonction d’impératifs de pur intérêt (profits, rentabilité)… Tout cela avec pour argumentation « en béton » la nécéssité de répondre à une demande de consommation de plus en plus importante – pour huit milliards d’êtres humains – bientôt neuf, dix milliards… L’épuisement des ressources de notre planète étant minimisé voire nié… Ainsi que pour des Trump, Musk et consorts (et des partis d’extrême droite) l’urgence de mesures concernant le changement climatique et des dispositions à prendre en conséquence – jugées « trop coûteuses » et inappropriées, exagérées, « fantasmées »…

     

    Avec une telle « politique », un tel consensus, une telle orientation, un tel développement (tout cela préservant des modes de vie, permettant de profiter plus – pour certains -) … « On va droit dans le mur , c’est le Titanic qui fait encore la Fête sur son grand pont avant de finir par sombrer en « deux heures et demi de temps qui sont comme 2 ou 3 générations d’humains du 21ème siècle »…