médias

  • Les télés sont le chantre du RN

    … Et en particulier les Journaux de 13 et de 20h qui sont ce qu’il y a de plus suivi par des millions de personnes ; souvent au moment des repas car le poste de télévision se trouve dans la cuisine ou dans la salle à manger (d’ailleurs les Télés dans la maison sont partout, jusque dans les chambres des enfants – du moins assez fréquemment- quoique ce soient les smartphones et les tablettes avec leurs applications TF1, LCI et autres qui, à présent se substituent aux télés, utilisées – en grand écran plat- pour regarder des films sur NETFLIX.

     

    Voici – intégralement reproduit – ce que dit Thierry Roux à propos des JT et des émissions de débats télévisés… Thierry Roux étant un créateur digital c’est à dire un professionnel qui conçoit, produit, gère des contenus numériques pour des canaux en ligne – internet- jouant un rôle clef dans la communication et dans le marketing…

    En tant qu’expert, un créateur digital utilise les outils numériques pour créer et distribuer des contenus par des conceptions graphiques, des vidéos, et intervient sur les réseaux sociaux…

    Dans un certain sens, cette description de ce qu’est un créateur digital, « pourrait se rapprocher » de la définition de ce que l’on appelle « un influenceur »… Notamment losqu’il s’agit d’intervention sur les réseaux sociaux et de « rôle clef dans la communication et dans le marketing…

     

    Il y aurait donc des influenceurs qui, tout comme Thierry Roux créateur digital quant à lui, agiraient dans un sens critique de ces télés et de ces médias qui instillent de la peur, de l’indignation, et modèlent les émotions…

     

    Soit dit en passant, pour tout ce que l’on peut lire ci dessous, dans la mesure où des gens « pensent par eux-mêmes », observent, réfléchissent et analysent en « esprits indépendants » (il y en a en vérité plus que l’on ne le croit, de ces gens)… Nul besoin n’est de se référer à quelque influenceur que ce soit dont on a pris connaissance de ce qu’il diffuse – et qui paraît par exemple sur la page d’actualité de Facebook (page liée à sa propre page et que les algorithmes ont « spécialement fabriquée »)…

     

    À la lecture de ce que dit Thierry Roux je retrouve à peu près tout ce que j’exprime moi-même à propos des télés et des médias qui distillent de la peur, de l’émotion, de l’indignation, et qui n’incitent pas à la réflexion… Alors qu’à côté de la « France qui va mal » (et qui est oui, une réalité) , il y a aussi « la France qui va bien » (et qui est une réalité – mais une réalitée occultée, passée sous silence)…

     

    Et dans la « France qui va bien » on ne fait pas du RN un « sauveur »…

    Dans la « France qui va bien » il n’y a que de « bonnes personnes » et cette France là c’est peut-être « un peu plus » que la « moitié de la pomme » (sans pour autant verser dans un « optimisme délirant »)…

     

    Thierry Roux donc :

     

    COMMENT LES JT FABRIQUENT DU VOTE RN - Les journaux télévisés de 13h et 20h sur TF1 et France 2 nourrissent, jour après jour, un imaginaire collectif propice au vote d’extrême droite. Derrière le ton feutré des présentateurs et la prétendue neutralité du traitement, se joue un récit puissant : celui d’une France en souffrance, menacée, nostalgique de sa grandeur perdue. Le média d'information le plus regardé du pays, qui pénètre chaque jour dans des millions de foyers, fabrique bien plus que de l’information : il modèle des émotions, façonne une vision du monde et contribue, parfois malgré lui, à orienter les sensibilités politiques.

     

    L'ÉMOTION, LE SPECTACULAIRE

    L’image prime sur tout. Les larmes d’un agriculteur ruiné, la colère d’un commerçant, la peur d’une retraitée cambriolée : les JT ne racontent plus les faits, ils les mettent en scène. L’émotion est devenue la porte d’entrée de l’information, reléguant l’analyse et la complexité au second plan. Le spectaculaire supplante la réflexion, et l’indignation remplace la compréhension. Ce registre affectif, en activant la peur, la colère ou la compassion, prépare le terrain à des réponses simples et radicales. Dans un paysage saturé d’images et de récits de crise, le téléspectateur n’est plus invité à penser, mais à ressentir.

     

    MICRO-TROTTOIRS À GOGO

    « On a voulu savoir ce que vous en pensiez », martèle régulièrement Léa Salamé au 20 heures de France 2, comme un rituel de proximité démocratique. Mais cette formule anodine dissimule un puissant dispositif de mise en scène de l’opinion. Derrière la fausse spontanéité de ces micro-trottoirs, se construit un “bon sens populaire” calibré, qui donne l’illusion de faire parler la France réelle. Les voix qu’on choisit d’entendre, les visages qu’on cadre, les quartiers où l’on s’arrête – tout cela dessine une carte implicite du pays.

    Or ces voix sont rarement apaisées. Elles expriment la défiance, la peur de l’avenir, la colère contre « les élites », « les politiques », « le système ». Ce ne sont pas des voix inventées, mais des voix sélectionnées : celles qui confirment un récit de crise, de lassitude et de désenchantement. À force d’être répétées soir après soir, elles finissent par composer une symphonie du malaise, une France qui souffre et qui s’indigne en boucle.Le téléspectateur, exposé à ces émotions familières, finit par s’y reconnaître ; il ne se sent plus seul dans son désarroi, mais rejoint une communauté de ressentiment. Ce processus d’identification affective, aussi discret qu’efficace, fait glisser le sentiment individuel vers une émotion collective : la colère politique.

     

    LA FRANCE QUI VA MAL

    « La France se meurt », « Les Français n’en peuvent plus », « Un pays à bout de souffle » : ces formules rythment les journaux télévisés (et les émissions de France 5) comme un refrain mélancolique. Les reportages valorisent la plainte, le déclin, la nostalgie d’un âge d’or rural ou industriel. À force de décrire la société à travers ses fractures et ses drames, les JT construisent une France malade, abandonnée, qui cherche des coupables. Dans ce paysage désespéré, la parole du Rassemblement national trouve naturellement écho : elle promet de rendre la France aux Français, de protéger, de restaurer. La boucle est bouclée : le discours médiatique prépare l’humus affectif dans lequel le discours populiste prospère.

     

    DES ARRIÈRES-PENSÉES POLITIQUES ?

    Faut-il y voir une stratégie consciente ou une dérive structurelle ? Les rédactions des JT ne sont pas dirigées par des idéologues d’extrême droite, mais par des professionnels soumis à des logiques d’audience et de concurrence. Le « réel » qu’ils montrent est filtré par le prisme de la peur, parce que la peur capte l’attention. Le problème n’est donc pas tant la manipulation que la paresse : celle d’un journalisme qui ne prend plus le temps d’enquêter, de contextualiser, d’éduquer au discernement. En cherchant à « coller au ressenti des Français », les JT finissent par le fabriquer. Et ce ressenti, saturé d’émotions négatives, ouvre un boulevard au vote RN.

     

  • Les grandes puissances médiatiques ...

    … De l’internet, de la presse, de l’audiovisuel et des enseignes de la société de consommation, et de l’ordre du monde, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs, répercutent en longs échos désaccordés, de leurs murailles proches ou lointaines, les allégresses, les plaintes, les cris, les murmures, les grondements pour un temps souverains ; et toutes les voix du monde en une cacophonie dissonante…

     

    L’ordre du monde, celui de la pensée orthodoxe, « convenue » et survenue à la suite de l’attentat du 7 janvier 2015, c’était « je suis Charlie » lors de la grande manifestation de 4 millions de Français le dimanche 11 janvier dans toutes les villes dont bien sûr Paris avec François Hollande, Anne Hidalgo, Marisol Touraine en trench coat blanc, les chefs de tous les partis, les chefs d’état de l’Union Européenne, tous se tenant la main en tête du cortège ; et durant les semaines, les mois qui ont suivi l’attentat du 7 janvier 2015…

     

    Cela dit en France, dans la France d’après les caricatures de Mahomet en 2011, qui était « charlie hebdo » avant le 7 janvier 2015 ? …

    Il n’y avait en effet, à cette époque là, de 2011 aux premiers jours de 2015, pas grand monde en France pour soutenir et pour défendre Charlie !…

    Charlie Hebdo qui était pour ainsi dire faute de fonds, « en voie de disparition », critiqué, vilipendé même, « passé de mode », jugé « outrancier », plus « en odeur de sainteté » y compris de l’extrême gauche, et des « jeunes des banlieues » … Et cependant s’étant démarqué de de ce qu’il fut à la fin des années 60, « Hara Kiri » avant de devenir Charlie Hebdo…

     

     

    En 2003 quand je rédigeais « Grand Hôtel du Merdier », je faisais part de ma déconvenue lorsque j’avais écrit à Charlie Hebdo qui ne m’avait pas répondu, et je disais alors «  Charlie Hebdo s’est assagi » (ou quelque chose comme ça)…

    Eh bien, « cher Tout le monde » je vous le dis aujourd’hui en cette fin de novembre 2022 : « Je suis Charlie mais pas dans le sens du Je suis Charlie du 11 janvier 2015… Mais plutôt dans le sens de ce qu’était Charlie avant le 7 janvier 2015, et du temps où Charlie Hebdo était Hara Kiri… Et qu’il est d’ailleurs resté avec son humour décapant, « plus que dérangeant » y compris pour l’extrême gauche… Disons qu’il s’est comme rhabillé en troquant le paletot d’Hara Kiri contre celui « peut-être plus soft » - rire – de Charlie Hebdo…

     

    Dans un monde désormais, depuis – disons 2016/2017 – dépolitisé (dans la mesure où lors des élections environ la moitié des Français s’abstiennent, ne votant plus) ; où les partis « ne font plus recette » (sauf le Rassemblement National avec cependant davantage de sympathisants que d’adhérents)… Dans un monde de fanatismes religieux et idéologiques, et de crispations exacerbés ; d’émotivité immédiate où le raccourci de pensée se substitue à la réflexion (et au bon sens), provoqué, entretenu et « résalsocié »… Qu’est devenue la liberté d’expression, qu’en n’avons nous fait, de la liberté d’expression, sinon celle que l’ordre du monde dans nos démocraties occidentales en a comme redessiné les formes mais avec des crayons dont les mines taillées à la hâte déchirent la feuille de papier (ou l’enlaidissent de couleurs criardes, ou encore donne à ce qui est tracé, un fond dominant qui dilue les couleurs) ? …

     

    Car « il ne fait pas bon » aujourd’hui, d’être « à contre courant », de ne pas se fondre dans l’ordre d’une pensée qu’il convient d’avoir, et, en conséquence, d’être exposé aux agressions, aux violences et aux crispations des uns et des autres, notamment sur la Toile et sur les réseaux sociaux… Ou à une indifférence aussi caractérisée que zappante…

     

    L’ordre du monde, dans les démocraties occidentales « new age », est à la démission, au désengagement, à la trahison, aux complaisances par peur de voir arriver ce que l’on ne veut pas (mais qui finit par arriver), à la pensée convenue (je dirais la « soft-pensence »), à une sorte de « black friday » permanent sur fond de crise économique et environnementale (mais dont profitent les dominants et les décideurs)…

     

    L’ordre du monde dans les autres pays, non démocratiques ceux là (à savoir la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie, la Syrie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, et un certain nombre de pays d’Afrique), est à la censure, à la répression, à la détestation de ce qui, encore, existe en matière de droits humains et de libertés, dans les démocraties occidentales que, soit dit en passant, le « citoyen lambda » ne défend plus parce qu’il les trouve « trop pourries » (merde, qu’il aille voir chez Xi Jinping, chez Poutine, chez les princes Saoudiens, chez Erdogan, le citoyen lambda qui cesse de défendre les démocraties occidentales, l’Union Européenne, la France, notamment)…

     

    De toute manière, les dominants, les lobbies, les décideurs, les milliardaires, ils sont partout, autant dans les démocraties occidentales que dans les pays de dictature, et ils s’accommodent autant aux uns qu’aux autres, à leurs régimes, à leurs ordres de pensée, à leurs sociétés… Et « eux », ils censurent et répriment selon leurs règles toujours plus renforcées…

     

     

  • Une culture de l'emballage, selon Anthony Hopkins

    … Anthony Hopkins est un acteur réalisateur producteur scénariste, né le 31 décembre 1937 à Port Talbot dans le Pays de Galles (Royaume Uni de Grande Bretagne)…

     

    Voici ce qu’il dit de notre époque actuelle :

     

    « Les funérailles sont plus importantes que les morts, le mariage plus important que l’amour, l’apparence plus importante que l’esprit. Nous vivons dans une culture de l’emballage qui méprise le contenu »…

     

    … Cependant…

    Si cela est oh combien vrai, oh combien observable, oh combien déplorable, par les témoins que nous sommes chacun de nous, de notre époque – pour autant que l’on témoigne et non pas que l’on vocifère sur les réseaux sociaux…

    Si cela est vrai aussi, diffusé et martelé par les médias (presse et audiovisuel et JT de la télé)…

    Il n’en demeure pas moins qu’une jeunesse actuelle, celle des 15/20/25 ans, certes encore en minorité par rapport à la « masse », n’est pas dans cette culture de l’emballage qui méprise le contenu ; mais réfléchit, pense, s’exprime, et met en accord ses comportements avec ce qu’elle exprime.

    Et cela est d’autant plus étonnant que le Système éducatif – depuis la fin des années 1960 avec les nombreuses « réformes » successives (et « progressistes »)- et que l’exemple donné par les aînés que sont leurs parents et même leurs grands parents, n’encourage guère à donner à l’esprit et à la réflexion – et à l’acquistion des savoirs… Davantage d’importance que l’apparence, que le développement personnel, que la performance…

    La forme de contestation de cette jeunesse là, ne se traduit pas par des mouvements de même type que celui, par exemple, de mai 1968 ; ni non plus par ce que j’appelle dans mon jargon des « manoufs »… Mais plutôt par des comportements, par une relation à l’autre différente de celle de la majorité, c’est à dire exempte de communautarisme exacerbé, de « quant à soi » et de « partisanisme intolérant et violent », d’addiction à la consommation et aux modes…

     

    Un jeune de 15 ans – ou de 20 – qui réfléchit, acquiert des connaissances, s’exprime, « ne se comporte pas n’importe comment », porte un regard « objectif » (et souvent juste) sur l’actualité (autour de lui, dans son pays, dans sa région, dans le monde) ; dans le système éducatif que nous connaissons depuis plus de 40 ans et continue de se déliter, et même dans un environnement familial et social défavorable, « s’en sortira toujours » et « émergera de la masse », sera capable de rédiger un texte sans faute d’orthographe et dans une grammaire correcte, obtiendra une mention très bien au baccalauréat…

    Un tel jeune n’est pas une exception, contrairement à ce que croit une majorité de gens, influencée, abusée par des médias qui n’ont de cesse de mettre en avant en le martelant, « tout ce qui va mal » .

     

    Assez de cette pensée dominante sur « tout ce qui va mal » !

    Assez de cette médiatisation, dans la presse, sur les plateaux de télévision, sur les réseaux sociaux, qui enchaîne les faits divers (les méfaits), les agressions, les comportements incivils, les désordres, les violences, les exactions… Comme si le monde actuel n’était fait QUE de tout cela !

    Assez, aussi, de ces complaisances, de ces renoncements, de ces démissions, de ces silences, du plus grand nombre…

    Et assez, encore et aussi, de tous ces angélismes de genre « bizounours » selon la croyance que la gentillesse, que l’amour et que la bonté, parviendront à vaincre la haine, la violence, l’imbécilité, l’incivilité (tout cela ne pouvant être nié ou occulté – mais devant être considéré en tant que « réalité dans la réalité d’un tout »…

     

     

     

  • Le monde médiatique

    ... Si ces journalistes qui incarnent le contre pouvoir lorsqu'ils enquêtent sur des personnages politiques ou autres, corrompus, "mouillés dans de sales affaires" ; font parfois tomber des membres du gouvernement, ministres ou conseillers, ou quelques élus locaux, ou des patrons de grosses entreprises ou un ou deux milliardaires "pour l'exemple soit-disant"...

    Il n'en demeure pas moins, et c'est bien cela la réalité du monde (celui d'aujourd'hui comme celui d'hier)... Que le contre pouvoir exercé par ces journalistes chasseurs de scandales... N'a finalement plus aucun pouvoir réel en face des puissants lobbies et décideurs de l'économie marchande mondialisée dans les domaines de la communication, du transport, de l'agro-alimentaire, de l'industrie, du commerce... D'ailleurs le droit international pour tous ces personnages très puissants des lobbies, firmes et multinationales, assistés d'avocats et de conseillers, prime sur le droit des états, le droit particulier des personnes ; lequel droit des états et des particuliers que sont les citoyens d'un pays, doit s'adapter et se conformer au droit international (ne serait-ce déjà qu'en ce qui concerne la propriété intellectuelle , artistique et industrielle dans le domaine de la communication, des brevets,de la diffusion et de l'exploitation)...

    Autrement dit, en très haut lieu, dans ce que l'on appelle "le saint des saints", si corruption il y a, et si même la santé et la vie de millions de gens est impactée, altérée... Si des milliards et des milliards de dollars ou d'euro nous passent par dessus la tête, nous les citoyens de tel ou tel pays dont la plupart gagnent à peine de quoi vivre sinon survivre... Ces personnages les plus puissants du monde, eux, ne sont jamais inquiétés par quelque justice que ce soit, ni jamais non plus par quelque "horde" de journalistes farfouilleurs"... Et, plus patent encore, l'opinion publique ne se soucie vraiment que des "affaires" dans lesquelles sont impliqués tel ou tel ministre, tel ou tel élu, tel ou tel patron du Cac 40...

    Finalement, durant le temps (la saison, l'actualité du moment) où aboient, vocifèrent, dénoncent, mettent à jour preuves ou pseudo preuves à l'appui, les journalistes et les médias incarnant le contre pouvoir (un contre pouvoir en réalité apparent et illusoire, même s'il a pour effet de faire tomber quelques têtes).. Les affaires des dominants, des vrais et puissants dominants, prospèrent au détriment de la santé de la planète et du bien être des gens...

    Le monde médiatique en général se préoccupe davantage de ce qui se délite dans la société, de justice, de morale, de comportements de gens censés donner l'exemple... Plutôt que d'enquête sociale, de reportage -économique, historique, géographique- ou de témoignage dans l'authenticité des faits...

    Le monde médiatique est l'auxiliaire des grands meneurs de marche menant le monde et la civilisation à leur perte... Avec, brandis de temps à autre dans les rangs de ses officiants, quelques "chiffons rouges pour la forme"...

     

     

  • La situation sociale de la France, suite...

    Mon analyse doit encore faire l'objet je pense, d'une réflexion plus approfondie à laquelle je ne manquerai pas de me livrer par la suite... Car la réalité est encore plus complexe que celle que j'ai en partie discernée... Ce qu'il y a de sûr, aussi, c'est que la violence des casseurs (de certains que j'aurais -à tort ou à raison- tendance à qualifier de "vrais casseurs") est l'expression de gens qui souffrent vraiment et qui n'ont d'autre perspective que celle d'en découdre avec les Autorités, forces de l'ordre, pouvoir, gouvernement, puissances d'argent et à ce qui représente ces puissances d'argent (banques, boutiques de luxe, "temples" de la société de consommation)... Oui, il y a de cela aussi... Mais pas seulement, c'est pourquoi je dis que la réalité est plus complexe qu'elle n'apparaît...

     

  • Collusion entre pouvoir et argent

    ...Chez les poudrés et les perruqués du 18 ème siècle l'on parlait un beau langage qui ne rendait pas la puanteur de l'immoralité, la richesse insolente et la brutalité des agissements, plus supportable qu'aujourd'hui, l'indécence, l'outrecuidance, l'obscénité et la même richesse insolente des puissants et de leurs lieutenants et servants qui parlent un aussi beau langage articulé de morale…

    Alors que s'accroissent autant les inégalités de richesse que de destin entre les humains partout dans le monde, qu'une collusion devenue évidente entre le pouvoir et l'argent, que la prépondérance de l'avidité privée sur le bien public s'impose, que le mensonge d'état s'organise et que sont laminées les institutions démocratiques… Jamais les puissances médiatiques influençant l'opinion publique, jamais les « crieurs de vérités » n'ont autant mis en avant devant les foules et partout où quelques personnes se rencontrent en un lieu quelconque, ces « problèmes du temps » que sont aujourd'hui ceux causés par les méfaits de l'immigration non ou mal maîtrisée dont le plus en vue de ces méfaits est celui de l'islamisation de la société en France et dans l'Europe de l'Ouest… De telle sorte qu'en face de ce dont il est « juste » de s'inquiéter, il y a cet autre problème « mis comme en sourdine ou en arrière plan » celui de l'explosion des inégalités sociales entre les plus riches et les plus pauvres, de l'indécence des dividendes servis aux actionnaires et de la rémunération du capital par rapport au travail, de l'inégalité qu'il y a encore entre les hommes et les femmes notamment en ce qui concerne les salaires…

    Pendant que les gens débattent et se déchirent sur ces questions d'immigration et d'islamisation qui « empoisonnent » notre quotidien de vie… Ils « pensent un peu moins » au pouvoir exorbitant des lobbys, des dominants, des financiers, des actionnaires qui eux, soit dit en passant, prennent les flux migratoires pour du pain bénit (main d'oeuvre corvéable à merci et d'un coût peu élevé), et l'islamisation de la société comme un « heureux pis aller » diversifiant davantage le Marché…

     

     

  • Les nouveaux chiens de garde...

    ... Film documentaire de Gilles Balbastre.

         La "pensée unique" -et inique- dans mon esprit, c'est ce système de diffusion par les technologies de la communication et par la presse écrite de tout ce qui doit se croire et se savoir... Ce système qui est un réseau complexe d'alliances, de soit-disantes mésalliances, et de ramifications inextricables.

    Journalistes, éditorialistes, experts médiatiques, "caciques" des émissions politiques et économiques de la télévision, tous, sans exception, sont en fait les "évangélistes" de la "pensée unique"...

    Certains d'entre eux, à vrai dire la plupart d'entre eux, nous semblent illusoirement participer à un contre-pouvoir démocratique dans la mesure où ils exercent cet art qui consiste à bien conforter les citoyens lambda que nous sommes dans le sens des émotions, des engouements et des détestations du moment, en réponse à tous selon les sensibilités de chacun...

    Mais ils sont tous, ces "caciques" de la "pensée unique" -et inique- les "pièces rapportées" mises en place sur tous les plateaux, par les grands groupes industriels du CAC 40, par les cartels d'affaires, de banque, d'assurance et de finance internationnaux ; sinon même des mafias...

    Ainsi lorsque vous regardez n'importe quelle émission politique ou économique ou sociétale de télévision, quelque soit le présentateur, directeur de chaîne, organisateur, producteur... Lorsque vous lisez l'un ou l'autre des plus grands journaux quelle que soit la ligne éditoriale, le "courant de pensée plus ou moins de droite ou de gauche"... Vous n'avez pour information que "ce qui doit se croire et se savoir", que "ce qui est censé faire débat", que la "pensée unique" en fait... Une "pensée unique" qui est tellement diversifiée, qui prend tellement de sensibilités en compte, qui est un tel "marché de produits" comme dans une grande surface... que vous avez inévitablement l'impression de "toujours vous y retrouver", et donc, de croire que vous êtes écouté, représenté démocratiquement...

    Je vais même "plus loin" : les "chiens de garde" sont aussi, outre dans la presse et dans les médias, présents dans le monde des artistes, des intellectuels, des écrivains... Y compris les "pas tout à fait comme les autres" qui, d'une manière ou d'une autre, ont été "récupérés" par le système en place... (les "purs", les "non aseptisés", les vrais contestataires de la pensée unique... ceux là, ils ne sont jamais "récupérés" et encore moins "sur le devant de la scène")...

    Les seuls espaces publics qui demeurent encore "relativement libres" et dans lesquels on peut se produire et s'exprimer sans média interposé, sans être "soutenu" par un personnage influent ou par quelque puissance d'argent, en toute indépendance, sans devoir dire ni merci ni merde à quelque producteur, patron ou éditeur... Ce sont la rue, la place ou le lieu public (dans un bus, dans le métro, dans un café par exemple)... et sur le Web...

    ... Déjà en 2005 j'écrivais à peu près ceci :

    "Le Système récupère pour la bonne cause et parce qu'au fond cela arrange bien ses affaires, quelques marginalités de temps à autre, quelques personnages turbulents ou truculents de langage et un peu contestataires à leur manière, histoire d'amuser quelque peu le monde des bien pensants... parce que ça libère, parce que ça fait plaisir un moment, et qu'au fond, ça permet au Système de se maintenir, et qu'en plus ça peut même rapporter de l'argent", avoir des retombées locales économiques et touristiques"...

    ... Je fais cependant une différence en ce qui concerne le journaliste "de terrain" qui se rend en un lieu "impossible et dangereux" où règne une violence extrême, un lieu où peu de journalistes se rendent, un lieu où l'on ne sait qu'en partie ou pas du tout ce qui s'y passe réellement... Afin de témoigner de ce qu'il voit sur place et de transmettre l'information...

    Et d'une manière générale, le journaliste qui observe les faits et les situations avec la réflexion et le regard qu'il porte sur l'évènement ; avec l'écoute et le questionnement qu'il a des personnes qu'il rencontre...

    Le fait que ce journaliste travaille pour un organe de presse affilié directement ou indirectement à quelque "grand groupe du CAC 40", ne change rien à la personnalité, à la sensibilité de ce journaliste... Mais il semble que le monde du CAC 40 et des puissances financières quant à lui, occulte cette réalité de l'humain, ne cherche qu'à la pervertir, à l'acheter ou à la déformer... ou à l'écraser...

    ... Ces "nouveaux chiens de garde" que sont donc journalistes, éditorialistes, experts médiatiques... Mais aussi artistes, intellectuels, écrivains... Ainsi d'ailleurs que les "maîtres chiens" de la meute recrutés par les "maîtres des domaines"... Ne constituent pas comme l'on pourrait le croire, comme l'on veut nous le faire croire, un "cordon de sécurité intraversable" protégeant la forteresse...

    Les "chiens de garde", avant d'être chiens de garde, étaient "chiens tout court courant dans les bois et dormant auprès des gens"...

    ... Lors de la révolution Iranienne en 1979 il y eut cette foule immense massée en rangs serrés devant le palais du Shah : les gardes lourdement armés tiraient sur la foule, dans les premiers rangs tous tombaient, puis d'autres rangs avançaient, les gardes à chaque avancée de la foule continuaient de tirer jusqu'au moment où à force de tirer il venait encore et toujours plus de gens et alors les gardes ont cessé de tirer, la foule a fini par bousculer les gardes et à envahir le palais...

    Si les gardes ont cessé de tirer c'est parce que beaucoup d'entre eux ont réalisé que le massacre devenait absurde et qu'à un moment donné ils se sont souvenu qu'avant d'être des gardes, ils étaient des gens du peuple... (mais les Ayatollahs prirent ensuite le pouvoir, et d'une autre manière, ce ne fut pas mieux pour le peuple qui peut-être mourut moins de faim mais fut mené d'une main de fer)...