liberté

  • Libre arbitre

    … Pensez-vous vivre dans une société qui vous laisse pleinement exercer votre libre arbitre ?

     

    … Il n’existe nulle part sur la planète des Hommes (des humains) de société qui laisse à chacun exercer pleinement son libre arbitre…

     

    En revanche il existe une société – diversifiée – qui laisse à chacun la possibilité de s’exprimer et de se produire publiquement sans risquer de se faire enfermer ou tuer : c’est la société de la civilisation occidentale.

     

    Cela dit, le libre arbitre est toujours malmené, dénaturé, influencé… D’une part par ce qui en soi nous incite à tel ou tel choix et qui est le plus souvent déterminant ; et d’autre part par tout ce qui, hors de soi, nous incite à tel ou tel choix et qui est tout aussi déterminant – et, en même temps – agit sur nous comme une drogue, un médicament, un excitant, un euphorisant, un conditionnement…

     

     

    Le libre arbitre, c’est aussi ce dont les religions se sont éloignées, ayant oublié (sans doute volontairement) que « Dieu a laissé à l’Homme (et la Femme) sa liberté en face de la connaissance reçue par éducation ou par intuition de manière innée »…

     

    Quel père – ou mère – aime mieux ses enfants, que celui (le père) ou celle (la mère) qui laisse libre ses enfants alors même qu’il (le père) ou qu’elle (la mère) ou que les deux ensemble, transmettent à leurs enfants leur connaissance leur venant de ce qui les précède et qui est comme la chevelure d’une comète ?

    Peut-il y avoir la liberté – ou le libre arbitre – sans la Connaissance ? (et quelle Connaissance?) …

     

     

  • Liberté intellectuelle

    … «  Je n’ai jamais vu aussi peu de liberté intellectuelle qu’à notre époque. L’opinion dominante n’a plus d’ennemis »…

     

    De Pierre Manent, philosophe Français né le 6 mai 1949 à Toulouse. Normalien, agrégé de Philosophie en 1971 – à l’âge de 22 ans – spécialisé en philosophie politique. A été assistant de Raymond Aron au Collège de France.

     

    … Cette liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, n’est pas, loin s’en faut, celle de bon nombre d’intellectuels d’aujourd’hui, que l’on voit, invités dans des émissions de télévision, et dont on lit les « best-sellers », les livres qu’ils écrivent et que le « Grand Public » achète comme n’importe quel « produit de consommation » en étalage dans les « grandes surfaces de la culture et multimédia » avec entrée dans les galeries marchandes…

    La liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent est devenu « une denrée rare » de telle sorte qu’elle n’a plus guère d’ennemis, parce que cette liberté là, celle de l’indépendance d’esprit, qui s’appuie sur des bases culturelles réelles, sur du travail de recherche, sur de l’analyse et sur de la réflexion et qui ne se laisse jamais dominer par des courants d’opinion, ni non plus acheter ni pervertir… Est, le plus souvent « zappée » ou considérée « suspecte » ou encore dit-on d’elle qu’elle est « à côté de la plaque », ou qu’elle est l’affaire de gens qui se sentent « supérieurs » et donc « très au dessus du citoyen lambda qui galère… Ce qui, en quelque sorte, pour celui ou celle qui a cette liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, est pire que d’avoir effectivement des ennemis déclarés, des opposants déterminés, des contradicteurs, des interlocuteurs difficiles – mais qui eux, au moins, réagissent avec l’intelligence qui est la leur, avec leurs arguments, leurs armes entretenues en somme, tout ce dont ils sont capables et qui vient de leur vécu, de leurs idées, de leurs propres réflexions…

    Effectivement l’opinion dominante n’a pas d’ennemis, elle a des suiveurs, des admirateurs, et c’est elle, l’opinion dominante (LES opinions dominantes) qui « font le buzz » sur les réseaux sociaux (pas la « vraie » liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent, et qui ne s’acquiert pas dans la facilité, dans le « tout venant », dans ce qui « braie », « clingue », se partage avec des centaines de gens en 2 secondes aussi bien autour de soi à cent kilomètres à la ronde que d’un bout à l’autre de la planète…

    La liberté intellectuelle dont parle Pierre Manent implique de devoir mener un combat sans merci, déterminé, constant, de toute une vie… Contre les ordres dominants mais aussi contre les désordres eux aussi dominants à leur manière…

     

     

  • La question qui fait débat sur le principe de liberté et de droits

    … La question – qui « dans les textes » - est inscrite dans la Constitution Républicaine de la France, qui, également l’est aussi « inscrite dans les textes » sur les droits de l’homme et du citoyen et des libertés de l’Union Européenne (et même en droit international)… La question donc, de laisser en liberté (surveillée ou pas) et, en conséquence de ne pas emprisonner ni éliminer physiquement une personne « hyper potentiellement dangereuse n’ayant pas encore commis ni attentat ni meurtre ni agression – mais pouvant à tout moment « passer à l’acte »… Fait débat, ne cesse de faire débat et « est mise en avant » par les associations et organisations humanitaires, certains partis de gauche, qui, tous autant qu’ils sont se réfèrent au droits de l’homme, au principe de liberté… et qui, en quelque sorte refusent de reconnaître la dangerosité potentielle très proche du passage à l’acte des terroristes, des fichés « S » islamistes et autres, tous des criminels en puissance qui, certes ne sont pas encore passés à l’acte mais y passeront quasi sûrement…

     

    Qu’il y ait une Constitution, républicaine, européenne, avec des textes de loi qui spécifient que « ... » et qui inscrit dans ses textes des droits humains, le droit à la liberté etc. … D’accord, entièrement d’accord…

    Mais est-ce qu’une Constitution avec des principes aussi fondamentaux qu’ils soient, est-ce que des droits imprescriptibles édictés, est-ce que des droits de l’homme, est-ce que des textes de loi… Est-ce que tout ça c’est « inscrit dans le marbre » ?

     

    Dans des situations périlleuses, de guerres, d’insécurité publique, de troubles graves dans une société menacée, de péril, de danger réel où la vie de nombreuses personnes est en jeu… Il me semble, « il me semble » - pour ne pas dire que cela me paraît aussi évident que certain – que le « marbre » il faudrait alors le rayer au burin (et quand je dis « rayer au burin » c’est tout autre chose qu’un simple « coup de canif dans le contrat »)…

     

    Autrement dit, les « fichés S » et Compagnie, personnes potentiellement très dangereuses proches d’un passage à l’acte et, soit relâchées de quelque détention occasionnelle pour faits reprochés, soit simplement soupçonnées et « logées »… Devraient être enfermées, isolées sans durée définie (à vie si nécessaire) ou encore « plus expéditif » éliminées physiquement – ou conduites à devoir mettre fin elles mêmes à leurs jours… (Il s’agit de savoir si l’on est en état de guerre ou pas, parce que si l’on est en état de guerre, les « lois » ne sont pas les mêmes qu’en temps de paix, rappellons que la guerre c’est des armes, c’est tuer, c’est se défendre, et ça implique de « ne pas faire dans la dentelle » sinon, y’a plus de guerre on est dans le « bizounours avec des opinel à lame émoussée, des petits queucœurs rourouges plaqués sur les fesses et des mamours aux fragrances de foutre…

     

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    … Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Exister dans ce que l'on pense

    « Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est une autre chose »

     

    [ Kierkegaard ]

     

     

    … Ce monde de polémique-pilori, de l’aversion et de l’oubli, de réactionnaires, d’obscurantistes, de coalisés de toutes les phobies, et où l’invective se substitue au questionnement, est cependant celui en lequel en même temps, au nom d’un illimitisme du tout permis, au nom d’une liberté sans aucune barrière, au nom d’une ouverture à l’autre qui s’apparente davantage à de l’acceptation, à de la démission et à de l’ abdication , plutôt qu’à cette tolérance que prônait Voltaire au « siècle des lumières »… Est un monde où se multiplient, s’affrontent et se déploient les « émissaires » d’une parole sublimée, contrefaite et brandie telle un insigne de ralliement à un ordre « convenable » ou « de mode »…

     

    Il n’en demeure pas moins, intemporellement, depuis les premiers « grands penseurs » de l’antiquité Grecque et Romaine, que « penser » se fonde sur de l’interrogation et sur de la conscience aiguë de ce qui est ; et que « exister dans ce qu’on pense » ne peut se fonder que sur ce qui, exprimé, se traduit en agissement et en comportement – autrement dit en exemple donné – sans pour autant s’imposer ni être sublimé…

     

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    … Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • La Toile, espace de liberté

    … De tout ce qui est dénoncé fustigé, désapprouvé; de tout ce à quoi l’on n’adhère pas, et qu’à sa manière on dénonce, fustige, désapprouve et ne suscitant pas d’ adhésion, exprim é tel quel à sa manière…

    De tout ce qui met en colère…

    De cet « ordre d’opinions, de comportements, de productions du genre storie’s et scoops du jour d’un tel/d’une telle sur la Toile, de déversements de vie privée, de tout ce qui est d’ordre personnel, intime (relations de couple, relations entre proches, problèmes de santé, exposition – même partagé – de déboires, de peines de cœur… De photos de famille notamment avec ses enfants »)…

     

    Oui, de tout cela pouvant être évoqué, dont on peut se moquer, que l’on peut caricaturer, de toute une littérature déjantée et qui parfois dérange ou incite davantage à zapper qu’à lire…

    Il n’en demeure pas moins qu’il n’y a « de leçon de morale » à donner à personne, absolument personne…

     

    La toile toute entière est un mur infini sur lequel tout peut être tracé, tagué, exposé, raconté en mots et en images, par tout un chacun sur cette planète…

    Colère, dénonciation, non adhésion à un ordre d’opinions et de comportements consistant à « faire comme tout le monde » parce que c’est « de mode ou de l’air du temps » ou parce que « ça en jette », ça émeut et c’est plébiscité par des likes et des partages… Oui…

    Mais « moraliser »… Non…

     

    La Toile est un espace de liberté totale, un espace où tout peut être produit, visible, quelle que soit la forme, la présentation, le contenu, le pire comme le meilleur, le beau et le laid, l’ordinaire et le singulier…

     

    S’il doit y avoir une « morale », cette « morale » ne peut-être faite que « d’indépendance d’esprit », de « liberté en soi » en face de tout ce qui est visible et auquel on n’adhère ou n’adhère pas, sur lequel on porte son propre regard, un regard parvenant à se libérer de ce qui le voile, le fausse, l’obscurcit, le conditionne…

     

    Les « storie’s », les « scoops du jour », si t’es de droite ou de gauche, si tu fais 10 fautes d’orthographe dans un texte de dix lignes, si tu causes « patates/salades/le monde qui va mal/la météo/ta dernière croisière/et tant d’autres choses de ta vie qui court… Le MUR il est à toi comme il est à tous…

     

    Sera reconnu ce qui doit être retenu dans tout ce qui paraît, bien que ce qui sera reconnu et retenu ne le soit pas forcément au moment où ce sera vu…

     

     

  • Les grandes puissances médiatiques ...

    … De l’internet, de la presse, de l’audiovisuel et des enseignes de la société de consommation, et de l’ordre du monde, chargent de leurs liquides viciés, l’eau de tous les pleurs, répercutent en longs échos désaccordés, de leurs murailles proches ou lointaines, les allégresses, les plaintes, les cris, les murmures, les grondements pour un temps souverains ; et toutes les voix du monde en une cacophonie dissonante…

     

    L’ordre du monde, celui de la pensée orthodoxe, « convenue » et survenue à la suite de l’attentat du 7 janvier 2015, c’était « je suis Charlie » lors de la grande manifestation de 4 millions de Français le dimanche 11 janvier dans toutes les villes dont bien sûr Paris avec François Hollande, Anne Hidalgo, Marisol Touraine en trench coat blanc, les chefs de tous les partis, les chefs d’état de l’Union Européenne, tous se tenant la main en tête du cortège ; et durant les semaines, les mois qui ont suivi l’attentat du 7 janvier 2015…

     

    Cela dit en France, dans la France d’après les caricatures de Mahomet en 2011, qui était « charlie hebdo » avant le 7 janvier 2015 ? …

    Il n’y avait en effet, à cette époque là, de 2011 aux premiers jours de 2015, pas grand monde en France pour soutenir et pour défendre Charlie !…

    Charlie Hebdo qui était pour ainsi dire faute de fonds, « en voie de disparition », critiqué, vilipendé même, « passé de mode », jugé « outrancier », plus « en odeur de sainteté » y compris de l’extrême gauche, et des « jeunes des banlieues » … Et cependant s’étant démarqué de de ce qu’il fut à la fin des années 60, « Hara Kiri » avant de devenir Charlie Hebdo…

     

     

    En 2003 quand je rédigeais « Grand Hôtel du Merdier », je faisais part de ma déconvenue lorsque j’avais écrit à Charlie Hebdo qui ne m’avait pas répondu, et je disais alors «  Charlie Hebdo s’est assagi » (ou quelque chose comme ça)…

    Eh bien, « cher Tout le monde » je vous le dis aujourd’hui en cette fin de novembre 2022 : « Je suis Charlie mais pas dans le sens du Je suis Charlie du 11 janvier 2015… Mais plutôt dans le sens de ce qu’était Charlie avant le 7 janvier 2015, et du temps où Charlie Hebdo était Hara Kiri… Et qu’il est d’ailleurs resté avec son humour décapant, « plus que dérangeant » y compris pour l’extrême gauche… Disons qu’il s’est comme rhabillé en troquant le paletot d’Hara Kiri contre celui « peut-être plus soft » - rire – de Charlie Hebdo…

     

    Dans un monde désormais, depuis – disons 2016/2017 – dépolitisé (dans la mesure où lors des élections environ la moitié des Français s’abstiennent, ne votant plus) ; où les partis « ne font plus recette » (sauf le Rassemblement National avec cependant davantage de sympathisants que d’adhérents)… Dans un monde de fanatismes religieux et idéologiques, et de crispations exacerbés ; d’émotivité immédiate où le raccourci de pensée se substitue à la réflexion (et au bon sens), provoqué, entretenu et « résalsocié »… Qu’est devenue la liberté d’expression, qu’en n’avons nous fait, de la liberté d’expression, sinon celle que l’ordre du monde dans nos démocraties occidentales en a comme redessiné les formes mais avec des crayons dont les mines taillées à la hâte déchirent la feuille de papier (ou l’enlaidissent de couleurs criardes, ou encore donne à ce qui est tracé, un fond dominant qui dilue les couleurs) ? …

     

    Car « il ne fait pas bon » aujourd’hui, d’être « à contre courant », de ne pas se fondre dans l’ordre d’une pensée qu’il convient d’avoir, et, en conséquence, d’être exposé aux agressions, aux violences et aux crispations des uns et des autres, notamment sur la Toile et sur les réseaux sociaux… Ou à une indifférence aussi caractérisée que zappante…

     

    L’ordre du monde, dans les démocraties occidentales « new age », est à la démission, au désengagement, à la trahison, aux complaisances par peur de voir arriver ce que l’on ne veut pas (mais qui finit par arriver), à la pensée convenue (je dirais la « soft-pensence »), à une sorte de « black friday » permanent sur fond de crise économique et environnementale (mais dont profitent les dominants et les décideurs)…

     

    L’ordre du monde dans les autres pays, non démocratiques ceux là (à savoir la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie, la Syrie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats, et un certain nombre de pays d’Afrique), est à la censure, à la répression, à la détestation de ce qui, encore, existe en matière de droits humains et de libertés, dans les démocraties occidentales que, soit dit en passant, le « citoyen lambda » ne défend plus parce qu’il les trouve « trop pourries » (merde, qu’il aille voir chez Xi Jinping, chez Poutine, chez les princes Saoudiens, chez Erdogan, le citoyen lambda qui cesse de défendre les démocraties occidentales, l’Union Européenne, la France, notamment)…

     

    De toute manière, les dominants, les lobbies, les décideurs, les milliardaires, ils sont partout, autant dans les démocraties occidentales que dans les pays de dictature, et ils s’accommodent autant aux uns qu’aux autres, à leurs régimes, à leurs ordres de pensée, à leurs sociétés… Et « eux », ils censurent et répriment selon leurs règles toujours plus renforcées…

     

     

  • Le grillage, aussi serré qu'il soit, laisse l'air passer

    … Cette liberté que nous prenons en nous exprimant, en nous exposant, sur quel sujet que ce soit, de l’ordre personnel ou intime, ou d’un ordre plus général ; soit nous la prenons, inconscients ou pusillanimes que nous sommes, en face de tout ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire ; soit nous la prenons avec la connaissance de ce qui nous épie, nous contrôle, nous surveille, peut nous nuire… Mais la connaissance est diffuse, c’est comme si nous avancions sous un ciel nuageux annonciateur de pluie dans l’espoir que la pluie ne tombe pas…

     

    Et la connaissance de ce qui nous épie, ce n’est pas l’acceptation de ce qui nous épie (quoique parfois si), c’est en somme, « faire avec » et donc s’adapter ( ce qui n’est pas la même chose que d’accepter de plein gré ou par démission ) … Mais l’adaptation exige de se résoudre à un effort d’imagination, de « travail de langage » dans le propos ou dans l’écrit – ou dans l’image produite – de telle manière que ce que l’on exprime « librement », puisse en quelque sorte « passer entre les projectiles », ce qui est loin d’être aisé…

     

    Sous les rois, il y avait les bouffons ; sous les dictatures de nos jours, il y a ce qui parvient à être dit sans être empêché et qui échappe aux mailles du filet ( comme par exemple un garde -manger d’antan, grillagé très serré, qui ne laissait pas passer les mouches ni les moustiques mais tout de même de minuscules bestioles ailées )…

     

    Sous la dictature des systèmes d’investigation automatisés et robotisés, c’est « un peu plus difficile » de ne point être empêché de dire… Mais c’est possible, et cela le sera toujours, parce que l’intelligence dans l’imaginaire et dans l’adaptation (et donc dans le « faire avec ») battra d’une longueur l’intelligence artificielle des robots et des systèmes d’investigation automatisés…

     

     

  • Le livre c'est la liberté non surveillée

    Livre dans metro

    … Quand vous ouvrez un livre, vous n’avez pas besoin d’identifiant ni de mot de passe sécurisé pour accéder à la première page de ce livre.

    Vous ne cochez pas de conditions générales d’utilisation très longues à lire, aucun algorythme ne suit votre lecture afin d’exploiter, de profiler ce que vous lisez , aucune application, aucun message publicitaire ne vient interrompre votre lecture…

    Ce livre après l’avoir lu, vous pouvez le prêter, le donner, le déposer dans une boîte à livres, le céder pour un prix nettement inférieur au prix que vous l’avez acheté, dans un vide grenier par exemple…

     

    Il n’en est pas du tout de même lorsque vous lisez quelque chose sur internet et en particulier sur Facebook, instagram, sur un site, sur un blog, sur un forum… Car sur la Toile où que vous alliez, vous êtes épié, identifié, profilé, et tout ce que y faites sur la Toile, lire, vous exprimer, poster une photo, une vidéo, consulter une page web, est exploité – soit disant selon vos préférences ou vos choix cochés dans les conditions générales d’utilisation (CGU) – mais en réalité les Géants du Net que sont Microsoft, Google et Amazon entre autres, agissent et interagissent avec leurs partenaires, dans leur intérêt ou par pression exercée par un partenaire ou un concurrent dominant sur le marché… Ou même encore par influence dominante et croissante d’ une grande puissance économique et tentaculaire mondiale (en l’occurrence la Chine) …

    Les réseaux sociaux, avec leur système de modération, leurs règles de fonctionnement, n’échappent plus désormais, à ces pressions exercées par les puissances dominantes ; la liberté d’expression étant « toute relative » et donc seulement apparente, sous contrôle et canalisée…

     

    … Le livre c’est la liberté non surveillée… Sauf que…

    Pour que le livre soit réellement la liberté non surveillée, il faudrait qu’il soit acheté par paiement en espèces…

    En effet, par carte bancaire et d’autant plus – pour moins de 50 euro - « par contact » et si, de surcroît vous avez une carte de fidélité du magasin ; ou si vous achetez le livre sur internet, Amazon ou autre centrale d’achat en ligne, alors vous êtes « profilé »…

    Tout ce qui s’achète sur internet (dont Amazon), implique automatiquement que l’on soit « profilé » et identifié, répertorié…

     

    … Une idée pour un film de « science fiction sociétal » :

     

    Dans un futur « moyennement lointain » mettons dans les années 2150, dans les transports publics, trains, métros, bus, l’on voit des gens de tous âges, beaucoup de jeunes en particulier, assis sur leur siège ou debout dans le bus, le métro, le train… Tenant un livre entre leurs mains… Alors qu’un siècle et demi plus tôt, les gens de tous âges dont beaucoup de jeunes, avaient en main un smartphone…

    C’est là une première scène du film…

     

     

     

  • Histoire d'un paysan, d'Erckmann Chatrian

    Histoire d un paysan 1

    … Dans la collection « contes et romans nationaux et populaires, ce livre, ici, de poche en 5 volumes tel que l’on en voit la couverture, existe en 2 grands volumes reliés en triple frappe dorure pâte rouge bordeaux et à froid sur un cuir bleu ardoise grainé mouton du cap.

    Les fers sont gravés ont été gravés par Michel Vincent. Cette reliure a été exécutée par les compagnons relieurs doreurs pour le compte de Tallandier éditeur à Paris depuis 1865.

    Ce sont ces deux livres, dans cette reliure, que je lis ces jours ci, comportant chacun 550 pages d’un papier blanc de très bonne qualité, avec toutes les dix pages environ, des illustrations (dessins à l’encre)… Livres que j’ai trouvés dans un vide grenier, pour un prix proposé par l’exposant, qui m’a paru bien inférieur à ce qu’il aurait du être…

     

    À la lecture de ce livre, Histoire d’un paysan, d’ Erckmann Chatrian, qui raconte 1789 les états généraux, la patrie en danger, puis l’An I de la république et le citoyen Bonaparte ; comme étant écrit par un jeune paysan de Lorraine, de Phalsbourg, engagé dans l’armée de la République après le 10 août 1792, témoin de son temps - les détails de la vie au quotidien ne manquent pas ! - je ne puis que prendre encore plus conscience de la dimension historique qu’a prise cette époque, de 1789 à 1795, d’abord pour notre pays, la France, puis pour l’Europe et par extension, après la guerre d’indépendance menée par les insurgés des 13 colonies britanniques de la côte Est de l’Amérique du Nord, au-delà de l’Europe et des océans…

     

    C’est bien en effet, la Révolution Française, précédée de la guerre d’indépendance des Insurgés en Amérique, puis les retombées et l’impact qu’ont eu en Europe et au-delà même de l’Europe, ces événements s’étant produits à la fin du 18ème siècle ; qui ont été à l’origine si l’on peut dire, de la civilisation occidentale dans sa nouvelle orientation fondée sur les droits de l’homme, sur la démocratie, en somme la civilisation occidentale dans sa version modernisée – ou si l’on veut « revue et corrigée »… Depuis la décennie 1790/1800…

     

    Avant 1789, la civilisation occidentale existait dans sa version « ancienne », d’Ancien Régime , Catholique et Chrétienne, conquérante, technologique, industrielle, avec ses capitaux et ses armées, sa marine de guerre et de conquête ; des rois, des princes, des royaumes, des empires, de l’aristocratie et des populations des villes et des campagnes, surimposées, surexploitées, maintenues dans l’ignorance, dans les superstitions et dans la soumission…

     

    Dans sa version moderne depuis 1789, la civilisation occidentale – en gros l’Amérique du Nord dont les populations actuelles sont issues en majorité de l’Europe et des pays Africains (esclavage) ; toute l’Europe de l’Ouest et du centre et du nord et du côté Europe du bassin méditerranéen, et l’Australie, et l’Afrique du Sud blanche et noire – a encore longtemps été une civilisation dominante sur la planète (et l’est encore quoique contestée et concurrencée) notamment durant le 19ème siècle et une partie du 20ème, avec les « empires coloniaux » et l’exportation diffusion de sa culture, de son christianisme (catholicisme), de ses modes de vie, de sa vision du monde et de la société en somme…

     

    Cet an I de la République, en fait depuis la prise du château des Tuileries le 10 août 1792, l’institution de la République le 22 septembre 1792 avec la Convention, jusqu’au 9 thermidor (27 juillet 1794), fut une période très difficile et très incertaine…

    En effet, la France républicaine et révolutionnaire, durant cette période d’un an, fut prise en étau entre les armées et puissances étrangères (l’Autriche, la Prusse, l’Angleterre, l’Espagne et les états allemands) et la résistance intérieure (régions rebelles combattant les armées de la Convention et la République, telles la Vendée, les pays de l’Ouest jusqu’à la Normandie, le sud est provençal et méditerranéen, le Lyonnais )… D’où la « patrie en danger », le comité de Salut Public, la Terreur, l’issue au départ, défavorable, des combats aux frontières Nord et Est de la France, menés contre les armées étrangères (surtout celles de l’Autriche) ; ainsi que des combats menés dans les régions rebelles en France même, contre les « ennemis de l’intérieur »…

    Ces hommes du Comité de Salut Public, de la Convention, en 1792, 1793 et 1794, avec l’appui d’une partie du peuple, quoique l’on puisse leur reprocher (la violence, la guillotine, les exterminations de populations en Vendée et dans d’autres régions en France, enfin toutes ces atrocités dans une guerre civile), si l’on se place dans le contexte de l’époque, de si grand péril pour la République Française, furent – j’ose le dire et l’assume – des hommes nécessaires aux commandes du Pays, à l’époque… Sans eux, sans les décisions qu’ils ont prises, sans leurs armées de citoyens tant aux frontières qu’à l’intérieur du pays, ç’en était fait de la Révolution, de la République, et deux siècles plus tard, nous en serions encore dans la civilisation occidentale version antérieure à 1789…

    Certes, tous ces massacres, guillotinades et exterminations – plus de 200 000 morts en Vendée et pays de l’Ouest, avec les villages brûlés… Je le déplore, oui, je le déplore… Mais… Je ne condamne pas la Terreur, Robespierre, Saint Just, Couthon, le Comité de Salut Public !

    Et de même de nos jours, bien que je ne sois guère un aficionado de la civilisation occidentale à cause de ses dérives (tout de même il faut le dire, fondée sur les droits humains et sur la démocratie – bien que souvent servant de façade) , à choisir si c’était absolument nécessaire de choisir, je défendrais et appellerais à défendre cette civilisation occidentale (même dans l’état où elle est) !

     

    « Petite question » : Est-ce qu’aux Etats Unis d’Amérique, au Canada, en France, aux Pays Bas, en Allemagne, en Italie, en Hongie, en Pologne, en Belgique, en Angleterre, en Australie, en Afrique du Sud, en Espagne… Enfin dans n’importe quel pays faisant partie de l’Occident politique économique social mode de vie culture… Est-ce qu’on pend, fusille, guillotine, condamne à mort un anarchiste, en 2022 ? Réponse : « au pire – et c’est d’ailleurs ce qui se pratique – on le zappe !

     

    En revanche, chez Poutine, chez Erdogan, chez Xi Jinping, chez Kim Jong-un, chez Ebrahim Raïssi ; l’anarchiste il est soit pendu soit enfermé dans un goulag !

     

     

  • Libre pensée

    … Il existe de par le monde, des penseurs tellement libres – de toute « idée reçue », de tout préjugé, de toute influence exercée, de toute idéologie, de toute religion, de tout ce qu’il convient d’être ou de ne pas être, de tout courant d’expression artistique et littéraire, de toute morale, de toute politique, et même de toute forme de libéralisme – qu’ils ne peuvent ni ne veulent à aucun prix ni au nom de quoi que ce soit, ces penseurs là, être affiliés à quelque mouvement ou courant ou mode ou obédience ou parti ou communauté ou groupement que ce soit…

    Il y a bien « La libre pensée », organe de la Fédération de la libre pensée, mouvement de réflexion en faveur de la laïcité et de libertés, créé en 1911, axé « à gauche » et ayant pour mot d’ordre « Ni dieu ni maître »…

    Mais comme disait Léo Ferré à propos de l’anarchie : « le drapeau noir de l’anarchie c’est encore un drapeau » et je dirais pour ma part, de même : « Ni dieu ni maître en mot d’ordre proclamé et repris en chœur c’est encore un mot d’ordre »…

    Soit dit en passant « s’il n’y a ni dieu ni maître, alors pourquoi aujourd’hui – c’est récent- la Libre Pensée fait-elle silence sur la situation de certains quartiers parmi les plus pauvres soumis à l’omniprésence de l’islamisme ?

    La Libre Pensée n’est donc pas davantage une « référence » que tout autre mouvement libertaire…

    Je soupçonne la Libre Pensée ainsi que d’autres mouvements « très à gauche » ou libertaires de ne point aujourd’hui dans le contexte de l’actualité mondiale, clarifier nettement leur position au sujet de l’islamisme et de ne pas s’élever outre mesure contre l’antisémitisme…

    « Ni dieu ni maître » je veux bien, mais alors vraiment/vraiment ni dieu ni maître c’est à dire ni guide ni messie ni mot d’ordre ni complaisance ni silence ni abdication ni soumission ni rien de ce qui soit disant fédère mais en vérité sépare…

    Les penseurs « vraiment libres » ne sont jamais présents sur les plateaux de télévision ni dans les tribunes des meetings, et leurs livres ou œuvres d’écriture ne sont pas dans les programmes éditoriaux des maisons d’édition… Cela dit, si d’aventure l’un ou l’autre de leurs livres ou de leurs écrits faisaient l’objet d’un tirage, ce tirage n’excéderait pas 3000 exemplaires au mieux (donc toucherait au mieux 3000 lecteurs)… Alors qu’en s’exprimant sur la toile en arrivant à « passer entre les grêlons de la censure » et sans non plus obtenir un « nombre de vues » significatif ; ils seraient suivis par davantage de personnes qu’en écrivant un livre édité en 500 exemplaires ou au mieux en 3000…

     

     

  • Horrifié !

    … Je suis absolument horrifié d’apprendre que selon une enquête réalisée récemment, un certain nombre de jeunes de 18 à 30 ans, si ce ne sont même aussi des jeunes de lycées et de collèges… Ne condamnent pas totalement l’assassinat de Samuel Paty…

    Du coup les “nouveaux Romains du 21 ème siècle” – Français en l’occurrence – (mais chez les Belges et chez les Américains y’a pas beaucoup de différence sur ce point)… Avec leurs complaisances honteuses, leurs abdications par lâcheté, d’une part… Et leurs revendications agressives, communautaires, insolentes et purement individualistes au nom d’une liberté complètement dévoyée d’autre part … Sont encore plus fous, plus irresponsables, que les Romains d’Astérix et d’Obélix !

    Fous et irresponsables parce qu’ils ne font rien, absolument rien, rien d’autre que des discours, des cérémonies – du moins de ces “Romains” les “officiels” aux intentions certes louables mais hélas sans effet réel… pour enrayer les implantations des barbares, dans les “cités” comme dans la “France profonde” !

    Je me demande si une autre enquête a été réalisée auprès d’un “échantillon” d’enseignants de “diverses tendances” – syndicales et autres – ou de “diverses sensibilités”, pour savoir lesquels de ces enseignants eux aussi, ne condamneraient pas totalement l’assassinat de Samuel Paty…

    … Je suis horrifié, j’hallucine… En constatant au vu du défilement des actualités journalières, et de ce que je peux moi même observer… Que, non seulement des jeunes de collège et de lycée mais aussi des personnes de 30/40 ans (au delà de 50 peut – être un peu moins)… Se montrent voire s’affichent complaisants à l’égard de la “mouvance islamiste” , et même approuvent leurs revendications, leurs discours, ce qu’ils dénoncent de la société occidentale (mais qu’en fait ils dénoncent “à leur façon”)…

    Soit dit en passant, ma “dénonciation personnelle” des dérives et perversions de la civilisation occidentale (actuelle) est d’un tout autre “ton” que celle des islamistes et n’a rien à voir avec la “vision islamiste” !

    … Je suis horrifié, j’hallucine… De voir que des “Zemmour et consorts”, et que des “lorgnant du côté de la Panthère” (MLP) – qui sont souvent des “ex gauche voire ex communistes”, tous en chœur (mais dans des “registres” différents)… Reprennent “à leur compte” les préoccupations des Français en matière de sécurité, de délinquance, d’agressivité et de violence perpétrés dans les “cités” et en fait, un peu partout en France ! (Pas un mot, en revanche, de “ces gens là” Zemmour et compagnie, sur les milliardaires, sur les actionnaires, sur la dominance des lobbies !)

    … Je suis horrifié, j’hallucine… De voir ce que nous avons fait, aujourd’hui en France et dans le monde, mais précisément dans la société judéo islamo chrétienne occidentalisée consumériste ; de la Liberté, de la Tolérance… Nous en avons fait, oui, de la Liberté et de la Tolérance, des torchons noirs de crasse, rouges de sang, brandis dans des “manoufs” tels des étendards contre les étendards d’un Système… D’un Système qu’en vérité nous avons encensé, dont nous avons fait un immense camp de concentration doté de surfaces commerciales et de maisons voitures/ télé loisirs bouffe /pognon /prison !

     

  • Pensée du jour, vendredi 15 octobre

    … Si la liberté peut être comparée à de l’air pur – et en vérité elle l’est, comme de l’air pur, la liberté – il est cependant déplorable que tant d’humains lui aient donné à la liberté, l’odeur de la merde…

     

  • Est-ce une atteinte à la liberté ...

    … Est-ce une atteinte à la liberté, que d’imposer le port d’une ceinture de sécurité aux conducteurs et passagers d’un véhicule automobile ?

    Est-ce une atteinte à la liberté, que d’interdire à un adolescent de 15 ans, d’acheter dans un super marché une bouteille de Vodka, de rhum ou de whisky ?

    Est-ce une atteinte à la liberté, que celle de se voir prélever une partie de ses revenus de tout ordre, travail et biens productifs, afin que la société puisse fonctionner (l’école, les hôpitaux, la police, entre autres) ? … Même si dans la société en vérité des dispositions sont prises qui dénaturent le principe fondamental de l’impôt ?

    Est-ce une atteinte à la liberté que celle de voir son sac examiné par des agents de sécurité à l’entrée d’un musée, d’un lieu public, et donc de ne pas pouvoir entrer là où l’on veut avec par exemple dans son sac ou dans une poche de vêtement, un couteau (opinel, de cuisine, enfin ayant une lame pouvant blesser ou tuer) ?

    Est-ce une atteinte à la liberté, que celle de devoir composer un code de 4 ou 6 chiffres sur le boîtier d’une porte d’entrée d’immeuble, d’un lieu sécurisé ?

    Est-ce une atteinte à la liberté, que celle d’interdire à un collégien ou à un lycéen, d’utiliser un téléphone portable ou smartphone pendant un cours dans une classe ?

    Est-ce une atteinte à la liberté, présentement, avec la propagation du covid, de se voir demander à l’entrée d’une discothèque, d’un lieu de festivité ou de spectacle accueillant des centaines de personnes, ce qu’il est convenu d’appeler un “pass sanitaire” ( preuve de vaccination ou de non contamination) ?

    … Et, question fondamentale : “qu’est-ce que la liberté” ?

    Il est dit et écrit depuis pour ainsi dire “des temps immémoriaux”, ce dont tout le monde a entendu parler et ne cesse d’ailleurs d’entendre : “ la liberté s’arrête là où elle empêche celle des autres et où elle constitue une menace, une agression pour l’autre, les autres”…

    Et je formule la question fondamentale de la liberté, ainsi (peut-être “plus particulière”) :

    “Qu’est-ce que la liberté dans l’anarchisme ?” … Suivi – et c’est bien là à mon sens l’essentiel : “dans quel anarchisme” ?

    Parce que… À ma connaissance, l’anarchisme dans sa ou ses diversités, l’anarchisme de tous les anarchistes, contestataires, révoltés, marginaux, anti ceci anti cela, formant d’ailleurs entre eux des “communautés” (des communautés le plus souvent agressives, intolérantes, partisanes, fanatiques, fermées, excluantes)… Est un anarchisme aussi vieux que le monde, aussi “conservateur” (oui le terme de “conservateur” peut surprendre), un anarchisme qui n’ouvre aucune “voie” ou aucune “destinée” pour le genre humain… Pas plus d’ailleurs, que les “Ordres établis” (et modifiés selon les évolutions de la société)…

    Donc, à la question “dans quel anarchisme” … La “réponse” est la suivante : “dans un anarchisme qu’aucun anarchiste n’a encore inventé, quand bien même il y aurait un milliard d’anarchistes sur cette planète en 2021…

     

    … Pour en revenir à cette question du “pass sanitaire” :

    Soient trente personnes se présentant à l’entrée d’une discothèque ou d’une salle de spectacle. Aucun pass sanitaire ou preuve de non contamination au covid n’est exigé. On laisse donc entrer les trente personnes en leur demandant juste de porter un masque et de se laver les mains et de veiller à se positionner autant que possible à un mètre de distance les uns des autres.

    Sur ces trente personnes, quinze sont vaccinées, les autres non et sur les quinze, il y a en a une de personne, qui est porteuse du virus. Cette personne là, porteuse du virus, forcément elle va transmettre le virus à- mettons – au moins 2 ou 3 autres sur les quinze…

    Mais avec le pass sanitaire ou la preuve de non contamination exigé, aucune personne éventuellement porteuse du virus ne pourra entrer…

    Le pass sanitaire, la preuve de non contamination, ce “sézame ouvre toi” donc, c’est DU REALISME, pas de la DISCRIMINATION !

    C’est “l’esprit de notre temps” (quelque chose de très délétère) fait soit d’indifférence, soit de complaisance, soit de contestation systématique genre anti tout), imprégné de “pensée se prétendant subversive”, de parti pris, de préjugés et de crispations… Qui fait exister la discrimination, la stigmatisation à l’égard de telle “catégorie” de personnes (en l’occurrence les personnes non vaccinées – réfractaires ou peu convaincues)…