libéralisme
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Liberté Égalité Fraternité
- Par guy sembic
- Le 17/05/2025
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… La liberté, l’égalité et la fraternité ; telles qu’elles existaient en esprit et « si l’on veut dans une réalité pouvant être en rapport avec l’esprit qui l’animait »… Dans les années 1950 et disons jusque dans les années 1990… Ou « plus idéologiquement » telle qu’elle avait été conçue, imaginée, rêvée, avant d’être « inscite dans le marbre » à l’origine (c’est à dire en 1789)…
La liberté, l’égalité et la fraternité donc, c’est comme le communisme dans son esprit d’origine en Russie, avant le bolchevisme, le léninisme et le stalinisme… Et c’est aussi comme le libéralisme dans l’esprtit d’origine des fondateurs, premiers présidents et représentants des citoyens des États Unis d’Amérique (13 états devenus nation indépendante et donc plus colonies de la Grande Bretagne (Angleterre) en 1781…
Si l’on réfléchit bien, le communisme et le libéralisme, autant l’un que l’autre, dans leur esprit et dans leur pensée d’origine ; ou mieux encore dans la pureté de leur concept, dans la réalité même de ce que l’un ou l’autre implique dans la vie sociale, dans les rapports humains, la gestion, l’organisation de la société… Ont « beaucoup de choses en commun » et sont en quelque sorte comme les deux facettes d’une même pièce de monnaie, comme la même pièce à l’intérieur d’une habitation, vue, perçue par qui y pénètre, selon l’éclairage (la lumière du jour) du matin, ou de l’après midi…
Sans le partage, sans la conscience du bien collectif, de ce dont tout un chacun peut bénéficier par l’apport de tous, sans le dialogue, sans la concertation, sans l’apport de l’un ou de l’autre dans un projet commun à plusieurs personnes, d’une part… Et sans l’entreprise, sans l’activité, sans l’initiative, sans la détermination, sans l’intelligence, sans la réflexion, sans la question du pourquoi et du comment et du en quel but, des uns et des autres, de l’un ou de l’autre en particulier, d’autre part…
Qu’en est-il de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ; ou du communisme ou du libéralisme, sinon des « coquilles vides » ? Des dogmes avec pour symboles des icônes, des fanions, des mots d’ordre, des modèles…
« Liberté Égalité Fraternité » sur le fronton des mairies, des préfectures et des écoles – quand c’est écrit ou gravé dans la pierre au dessus de la porte d’entrée du bâtiment (ce qui n’est pas toujours le cas il faut dire)… C’est, comme on peut le constater 50 ou 80 ans après l’inscription à l’origine… Aussi délavé, aussi usé, que ce qui paraît encore sur des tombes dans un cimetière, dates et noms à peine visibles, à moitié effacés…
C’est la conscience, c’est la responsabilité, c’est le comportement dans la relation, c’est la réflexion, c’est l’échange, c’est l’apport de chacun et de tous, c’est l’intelligence, c’est la connaissance, c’est le partage, c’est un demain et un après demain auquel on pense, c’est de la continuité au-delà de ce qu’on a été et de ce que l’on a fait… Qui fonde « liberté – égalité – fraternité »… La société humaine, la civilisation…
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Liberté et libéralisme
- Par guy sembic
- Le 25/08/2020
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Libéralisme est un mot de la même famille que liberté et donc ne s’accorde pas avec le mot interdiction…
Mais liberté ou libéralisme s’accorde -enfin “devrait pouvoir s’accorder” - avec responsabilité (dans le comportement à l’égard des autres, avec de la raison, de la réflexion, un esprit de justice ou d’équité, ou de modération, de respect de l’autre, de pertinence)… Tout cela s’appuyant sur une “culture de la relation humaine” et de “rapport à l’autre”…
Liberté et libéralisme ne s’accordant pas avec interdiction, implique que la liberté d’entreprendre, de posséder, de décider, soit confrontée à l’opposition qu’elle peut rencontrer et à un rapport de forces s’instaurant … Mais si l’opposition en se manifestant, amène de la contrainte, une contrainte telle, que l’opposition ne puisse plus se manifester, il n’ y a plus de liberté…
Aussi le rapport de forces doit-il pouvoir parvenir à un équilibre entre les forces en présence, un équilibre s’établissant cependant avec d’un côté, des forces d’une plus grande densité que de l’autre côté…
Le “mécanisme” de la liberté – d’une très grande complexité il faut dire - est sans doute le même que celui du fonctionnement, de la marche de l’univers… Et en ce sens il peut être assimilé à un “modèle” (un “ordre des choses”)…
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Les fondamentalismes religieux et le libéralisme mondialisé
- Par guy sembic
- Le 05/11/2016
- Dans Articles
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... Les sectes fondamentalistes, Chrétiennes, Catholiques, Ortodoxes ou autres -fort nombreuses faut-il le dire-, Musulmanes (je pense au Wahabisme et au Salafisme ), Judaïques et "Gouroutiques"... toutes aussi nombreuses les unes que les autres, auquelles j'ajouterais certains courants de pensée "pseudo philosophique" ou ésotérique censés remplacer les religions... Et jusqu'à un "athéïsme militant" tout aussi fondamentaliste et sectaire dans la pensée qu'il véhicule... "Offrent" tous au moins -et cela est indéniable- à leurs croyants, à leurs fidèles, en fait à beaucoup de gens qui se sentent perdus, exclus, sans repères, en général pauvres, marginalisés, sans perspective d'avenir ; un "modèle", une "transcendance", un sens à leur vie, une croyance et donc des repères, et une sorte d'espérance soit en une vie meilleure "ici bas" ou dans un "au delà"...
L' "athéïsme militant" toutefois, qui combat les modèles, qui combat toutes les religions, qui ne croit en aucun Dieu ; est davantage une pensée, une "culture de la réalité et de la science"... qu'une "vision du monde avec des repères, une espérance, une foi en un "ailleurs" , en un "autre monde"...
... Les puissances économiques et politiques libérales mondialisées -soit dit en passant "le plus souvent alliées aux religions Catholique, Musulmane, Orthodoxe et autres"- n' "offrent" quant à elles, qu'une perspective matérialiste dans un mode de vie axé pour l'essentiel sur la consommation de produits (de produits autant alimentaires que de confort, de services, de loisirs, de culture, d'équipements)... Et, à travers cette perspective matérialiste, passe un "courant de pensée" comme l'air qui circule, comme une masse nuageuse uniforme dans le ciel qui se fracture par endroits mais qui se meut dans le même sens... Dès lors, la "transcendance" disparaît, le besoin se substitue à l'espérance.
... Les sectes fondamentalistes d'une part, et les libéraux mondialisés d'autre part ; sont deux fléaux différents l'un de l'autre, mais la conséquence de chacun de ces deux fléaux est la même : nous glissons dans la barbarie et dans l'obscurantisme sans nous en apercevoir (ou avec l'illusion que nous combattons contre la barbarie et contre l'obscurantisme)...