lecture

  • Une question de lecture

    … En fait, « tout est une question de lecture » (de lecture de l’actualité présente diffusée et exposée dans des débats, ou de l’Histoire (réalité des faits et des situations, des événements) ; une question également de lecture en général de chaque situation évoquée, analysée, pensée ; de chaque fait, de chaque réalité…

    Une lecture, toute lecture – dans un sens ou dans un autre – n’est qu’une lecture… Et en ce sens, une lecture a ses limites…

    Le problème est de parvenir à une liberté et à une indépendance de pensée qui soit, cette liberté, cette indépendance de pensée, affranchie, totalement affranchie de quelque lecture que l’on fasse de l’Histoire, de l’actualité, des événements, des situations…

    Ainsi la lecture « par les médias » (par ce que l’on voit en images, par ce que l’on lit, par ce que l’on écoute ou entend) ; la lecture « dans le regard de qui fait faire cette lecture autour de lui en tant que communiquant » est forcément une « lecture influente » qui conditionne, qui engage, qui fonde une opinion, une vision…

    La vraie liberté, la vraie indépendance de pensée, n’existe au mieux, qu’approchée au plus près possible… Et en ce sens, pour autant qu’elle soit reçue en soi comme une nécessité, elle est un moteur d’espérance dans l’idée qu’un jour (que nous ne verrons sans doute pas de notre vivant) la société sera différente de ce qu’elle est depuis des milliers d’années – sans être forcément meilleure » …

     

     

  • Le plus grand bienfait d'un livre

    … S’il est, en un livre que l’on lit, un vrai bienfait, peut-être essentiel et, en même temps, porteur d’un changement pouvant se faire en nous ; c’est, lorsque dans ce livre sont évoqués des personnages qui, pour le lecteur ou la lectrice que l’on est, nous sont des proches, un père, une mère, un frère, une sœur, un ami, une amie, un fils, une fille, un maître ou une maîtresse d’école, un professeur de lycée ou de collège…

    Des personnages qui, avant d’avoir entrepris la lecture du livre, vous étaient inconnus, qui sont d’ailleurs dans le livre des personnages fictifs, créés, inventés par l’auteur, mais n’en sont pas moins devenus vivants, réels et si l’on peut dire, immortels…

    Des personnages qui peuvent être des proches si le livre parle de l’endroit, du pays, de la région où vous vivez ; ou d’un pays lointain du vôtre, à l’autre bout de la planète, ou d’une époque du passé, au 17 ème, au 13 ème siècle de notre ère ou dans une lointaine antiquité, ou même encore si c’est un livre de science fiction, dans le futur…

    Des personnages intemporels, mais néanmoins entrés dans nos vies pour toujours et, ayant éveillé quelque chose en nous que nous avons oublié, ou dont nous nous étions séparés parce que nous n’y croyions plus, ou que nous méconnaissions…

    Dans un récit autobiographique ou d’auto fiction, ce qui, soit dit en passant, n’est pas tout à fait la même chose dans la mesure où dans l’un, l’autobiographique on se raconte plus qu’on ne raconte, et que dans l’autre, celui d’auto fiction on fait vivre et parler des personnages qui tiennent les rôles principaux et sont présentés tels qu’ils sont, représentatifs de gens de l’entourage de l’auteur…

    Dans un récit autobiographique mais surtout d’auto fiction donc, les personnages “immortalisés” ont peut-être plus encore de “consistance”, plus de “dimension humaine” selon la capacité de l’auteur à les évoquer au plus vrai, au plus proche d’eux-mêmes, tels qu’ils furent, disparus qu’ils sont, tels qu’ils seront lorsqu’ils existeront un jour…

     

    … C’est bien cela, le “miracle” de la lecture, des livres… Comme l’écrivait Simone de Beauvoir, “les livres sauvent du désespoir”…

    En effet, ils nous restituent ce que nous avons perdu, et surtout, ce dont nous nous sommes nous même chassés, croyant davantage en ce que nous voyons avec des yeux aveugles…

     

  • Vos lectures et vos rêves vous appartiennent

    Personne ne peut s'approprier ce que vous lisez, personne ne peut s'approprier ce dont vous rêvez, ce qui peuple et emplit votre imaginaire, ce que vous exprimez et qui vient de vous et de personne d'autre...

    Bien sûr avec les CGU (conditions générales d'utilisation), puisque depuis le début de ce siècle avec Internet, les blogs, les réseaux sociaux, les plateformes gestionnaires, Google, Microsoft, vous devez afin de diffuser, de produire ce que vous faites, ce que vous dites, ce que vous écrivez... Accepter les CGU ; vous partagez votre droit de propriété avec Microsoft, Google, Facebook, la plateforme qui gère votre blog, le „machin-truc.org“ par lequel vous passez, ainsi qu'avec les partenaires précités dans les CGU, associés à Microsoft, Google etc. … Qui eux aussi, sont en partage de propriété, tous ces partenaires, avec vous-mêmes et Facebook, les plateformes de blogs, les „machin-truc.org“, Google et Microsoft...

    Encore „heureux“ -si l'on peut dire- si ce qui est en partage de propriété avec vous, donc, avec les partenaires précités, n'est pas revendu à des sociétés ou des entités commerciales ou des services marchands qui eux, ne sont plus des partenaires mais des clients... (à vérifier en lisant les CGU car la loi oblige à faire figurer dans le texte, si oui ou non les données peuvent être revendues)...

    Car tant que ce que vous produisez et diffusez demeure votre propriété partagée entre vous, Google-Microsoft etc. … Et les partenaires définis, vous conservez une partie de votre liberté et de vos droits, ce qui n'est plus du tout le cas lorsque les données sont revendues à des clients acheteurs...

     

    À noter qu'en ce qui concerne le partage de propriété, avant Internet, et donc, avant les blogs, avant Microsoft, avant Google et Facebook... Lorsqu'en tant qu'auteur, écrivain, vous produisiez un livre -et encore aujourd'hui avec Internet- vous passiez par une maison d'édition (compte d'auteur ou d'éditeur) et étiez soumis à un contrat... Vous partagiez votre droit de propriété en tant qu'auteur, avec la maison d'édition, elle même associée à des partenaires... À moins d'être vous-même le fabricant de votre ouvrage et en étant l'éditeur et le diffuseur...

    La règle est toujours la même : avec ou sans internet, quand il faut „passer par quelque chose qui offre un service“ , cela fait l'objet d'un contrat (ou de CGU)...

     

    Amazon, ce géant du Net qui produit outre des livres (du livre objet ou marchandise de consommation), des séries TV, de la musique en streaming, des pièces détachées de voiture, toutes sortes de produits et de services, et pourrait même devenir un opérateur de téléphonie mobile ; bouscule les règles établies par la puissance et par la domination de sa jurisprudence et des avocats à sa solde, rendant ainsi les règles ajustables et modifiables à merci...

    En tant que clients d'Amazon (trois cents millions de gens dans le monde et bientôt plus d'un milliard si son directeur et patron Jeff Bezos remporte le marché Indien, supplantant Ali Baba le géant Chinois du Net) nous cautionnons l'expropriation de tout ce dont nous sommes encore propriétaires -ou co-propriétaires...

    Déjà dépendants que nous sommes, de cette „prothèse“ qu'est le téléphone portable associé à l'ordinateur, à la tablette, à internet ; nous sommes devenus des cyborgs encore humains mais en passe de devenir des robots...

    Comment pouvons nous accepter, en tant qu'êtres humains que nous sommes encore, ce Nouvel Empire, cette puissance, cette domination, cet espionnage de nos vies et de nos habitudes qui bousculent, dénaturent, changent radicalement et à notre détriment, toutes les règles établies aussi bien les règles d'un pays, que les règles Européennes, que les règles internationales ?

     

    Cette brochure de 32 pages est vendue 3 euros dans les librairies... À rapprocher de Indignez vous, de Stéphane Hessel...

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