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Salon de l'Habitat et du Bois 2025 à Epinal
- Par guy sembic
- Le 22/09/2025
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… Le salon de l’Habitat et du Bois se tient du 18 au 22 septembre 2025 au parc des expositions d’Epinal…
En ce dimanche gris et pluvieux du 21 septembre il est à parier que le nombre de visiteurs sera plus important que par beau temps ensoleillé vendredi 19 (où il y avait ce jour là beaucoup de monde sur la route des Crêtes du côté du Honeck)…
À mon sens, les personnes les plus intéréssées et les plus motivées pour un salon de l’Habitat sont – en priorité- les trente et quarantenaires avec enfants ayant soit un projet immobilier, soit désirant aménager l’intérieur de leur maison… Mais également les « 70/80 ans » qui ont de grands petits enfants en passe d’acquérir une maison ou envisageant de rénover, d’entretenir, d’équiper leur habitation…
Mais quel intérêt pour des personnes d’autour de 80 ans qui n’ont pas un petit-fils ou une petite fille – marié(e) et avec enfants, et de surcroît peu soucieux de la valorisation de leur patrimoine immobilier ?
Quel intérêt – de la valorisation et de l’entretien d’un patrimoine immobilier – pour ces mêmes personnes d’autour de 80 ans qui sont en désaccord avec leurs enfants ou dont les enfants ne voient plus leurs parents ?
Qu’est-ce d’ailleurs (que vaut) la « valorisation d’un patrimoine immobilier » lorsque la descendance directe est absente, et que le fils ou la fille n’a pas de descendance ?
« En principe » les « grands enfants » - âgés de 50/60 ans – eux, ont, beaucoup d’entre eux, leur maison arrangée, valorisée, entretenue, bien équipée…
La « grande idée » dans les salons de l’Habitat des années présentes, c’est l’adaptation des matériaux (nouveaux) et des projets et techniques de construction au changement climatique.
Très bien.
Mais que dire des zones habitées et densément peuplées avec moult lotissements de maisons individuelles, inondables et encore plus qu’elles ne le sont, inondables en plus grande étendue et plus souvent ? Et des incendies, et des intempéries et des affaissements de terrain dévastateurs ?
Et « au pire du pire » si l’on verse dans la peur d’une guerre avec la Russie, un drone de Poutine qui pulvérise la maison ?
Vous me direz – et vous aurez raison - « dans ce cas on fait plus rien , on fait des habitations en algéco, on laisse passer les doigts de la main dans les fissures, on fait pas un beau jardin d’agrément, on ne met pas une belle niche pour le toutou, on se meuble chez Ikéa de tic et de toc… Et on se rend au salon de l’habitat comme on se rend au ciné ou à la plage ou dans une fête d’été – ou au mieux en tant qu’observateur curieux et désirant s’informer de l’évolution des technologies liées à l’habitat, aux matériaux de construction et aux équipements, ameublements…
35 000 visiteurs tout de même pour ce salon de l’Habitat et du Bois 2025 à Epinal…
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Salons de l'Habitat
- Par guy sembic
- Le 22/09/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Dans les salons de l’Habitat qui se tiennent en France en diverses villes de régions, et qui voient défiler durant plusieurs jours des milliers de visiteurs – jusqu’à 35000, de tout le Grand Est à Epinal – évoque-t-on dans les colloques et débats conférences publiques, les effets dévastateurs du changement climatique réduisant à néant tant de réalisations de « bricoleurs », de gens qui passent des années de leur vie souvent pendant leurs congés ou en week end, à rénover, aménager, construire, se procurant les matériaux les plus innovants, se dotant de machines outils, de tout un équipement de menuiserie, de maçonnerie, etc. …
Il est évident, vu le nombre de visiteurs et d’afficionados de la rénove et de l’aménagement autant extérieur qu’intérieur ; qu’à aucun moment durant les journées de salon de l’Habitat, il est question des risques liés à des évéments climatiques dévastateurs… Comme si le « Grand Projet » de « belle maison » et de « bel intérieur -de style » dont beaucoup rêvent et pour lequel Grand Projet ils se donnent les moyens de réaliser, d’innover, au prix de tant d’heures et de jours de travail – et d’argent dépensé… Devait non seulement être celui d’une vie entière mais encore un Grand Projet qui continuerait de vivre « au-delà de la tombe » ! (pour combien de générations, notamment quand on pense aux personnes qui n’ont pas d’héritiers directs!)…
Cela paraît « surréaliste » une telle dimension de somme d’activité, d’espérance et de travail en vue d’un projet immobilier (la motivation principale dans la vie, pour disons 9 Français sur 10)… Face au risque accru et s’accroissant encore plus d’une année à l’autre, lié à des événements climatiques de plus en plus violents, de plus en plus étendus et de plus en plus destructeurs de réalisations dans le domaine de l’Habitat !
Alors « à vos marques, prêts ? Partez ! Allez y de la truelle, de la perçeuse, du marteau, de la scie ; et coyez y au Grand Projet, à la maison de vos rêves… Bon si vous passez entre les tornades, les coups de vent furieux, les averses de grêle, les débordements de la rivière voisine, votre belle maison sortant indemne de la grande dévastation locale… Et si vous avez des enfants et des petits enfants voire des arrière-petits enfants motivés, qui continueront votre œuvre (tout ce monde là, de jeunes et nouvelles générations qui divorcent pas, se bouffent pas le nez, ne s’établissent pas à perpète à l’autre bout de la planète, sont respectueux, travailleurs, enfin tout ce que l’on veut qu’on espère)… Vous aurez « gagné le yoyo » !
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L’habitat avec les équipements et matériaux utilisés : l’un des indicateurs de l’évolution des modes de vie
- Par guy sembic
- Le 19/09/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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…Lorsque l’on se rend dans un salon de l’habitat et du bois, par exemple celui d’Épinal dans les Vosges qui se tient du 16 au 20 septembre cette année 2021 ; que l’on visite les très nombreux stands, notamment ceux d’aménagements intérieurs et extérieurs de maison, de matériaux pour la construction, d’équipements de chauffage, de sanitaire, d’entretien de toiture, d’isolation thermique, de techniques les plus récentes et innovantes… Et que l’on cherche tant soit peu à se documenter, à découvrir ; cela incite à une réflexion sur l’évolution des modes de vie et d’habitat en ce 21 ème siècle dont le premier quart se termine bientôt…
Non seulement une diversité impressionnante s’impose, de tout ce que l’on peut voir et découvrir de nouveau, d’innovant ; mais encore ce sont les nouvelles technologies de fabrication, toutes plus ingénieuses les unes que les autres, qui interpellent le visiteur en tant qu’observateur et témoin de son temps…
À cette diversité d’offres et de possibilités d’aménagements intérieurs, de nouveaux ameublements, de cuisines, de salles de bains, de types de portes et de fenêtres, de revêtements de sol, de murs, de matériaux et d’appareils dont beaucoup sont connectés, de décors… Correspond il faut le dire une demande qui, il faut le dire aussi, est surtout celle de gens âgés de 30 à 40 ans, qui ont un emploi, souhaitent s’installer ou améliorer leur habitat en le rendant plus pratique, plus esthétique, plus confortable… En effet ces gens d’âge moyen et dont les revenus sont assez suffisants pour qu’ils envisagent quelque investissement dans l’habitat, sont nombreux, déjà en France, mais ailleurs… D’où la vogue, la présence dans les grandes villes, de ces salons de l’habitat…
Cependant, depuis la crise du covid, planétaire, et qui dure encore ; depuis aussi l’augmentation du nombre de consommateurs, de “clients potentiels” dans des pays très peuplés (Chine, Inde), se pose le problème des approvisionnements, du transport, de la fabrication, des ressources en matière première (bois, acier)… Les prix flambent, mais avec la reprise des activités, avec quelques augmentations de salaires, pour le moment – cela peut encore durer 6 mois, un an – la clientèle demeure bien présente…
Qu’en sera – t -il de cette évolution, de ces tendances, de ces modes de vie, d’habitat, de consommation… Dans cinq, dix ans ? Et dans la seconde moitié du 21 ème siècle ? Si les matières premières viennent à manquer, du fait du nombre croissant de consommateurs “clients potentiels” qui dépendent, il faut dire, du niveau de leurs revenus ?