FIG Saint Dié Vosges

  • FIG Saint Dié 2020, un "parcours du combattant" ? (suite)

    Les prévisions météo pour ce vendredi 2 octobre à Saint Dié sont catastrophiques : pluie, vent, température quasi hivernale…

    De telle sorte que durant les 3 jours du FIG, et particulièrement la première journée vendredi, les cafés et les restaurants ne pourront pas en extérieur, placer des tables en terrasse. Ce qui va considérablement réduire la possibilité pour les visiteurs, conférenciers et leurs équipes, intervenants, de se « sustenter » au moment de midi, et empêcher les gens apportant ou achetant des casse-croûte d’aller s’asseoir sur des bancs dans les parcs, notamment dans l’espace de la tour de la liberté…

    En conséquence, cela va être la presse afin de pénétrer dans les salles de restaurants, qui ne pourront pas accueillir – distanciation entre les tables ne pouvant d’ailleurs être vraiment observée – autant de personnes souhaitant prendre un repas… Ce sera la même chose dans les cafés…

    En supposant que cette année avec le covid, environ 20 % de visiteurs ne seront pas présents (sur l’ensemble des 3 jours), cela fait tout de même dans ces 3 jours, environ plus de 40 000 visiteurs, en moyenne 15 000 par journée… Ce qui donne une idée de la répartition des visiteurs dans les dizaines de salles de conférence et cafés géographiques chaque jour, ainsi que dans les deux salles de cinéma pour les films, les documentaires en vidéo, les expositions au musée Pierre Noël, le salon du livre, le salon de la gastronomie…

    J’ai peine à imaginer comment les autorités, l’équipe municipale, pourront arriver à gérer les flux de personnes entrant et sortant, ou stationnant en files d’attente…

    Inévitablement à tout moment dans les espaces clos, notamment le hall d’entrée accueil de l’espace Georges Sadoul, dans les salles de conférence, autour des tables de restaurants, avec au dehors une pluie battante et permanente, les gens seront très proches les uns des autres…

    Du coup le « parcours du combattant » pour les « courageux/les on y va quand même » sera encore plus un « parcours du combattant » !

    Et « bonjour l’accès aux toilettes » ! De surcroît…

     

    À moins que, vu le temps prévu selon la météo, et compte tenu du covid… Il y ait 50 % de visiteurs en moins…

     

    Évoquant tout cela comme je viens de le faire, à propos du FIG 2020, je ne suis guère étonné que les réponses et que les commentaires soient inexistants : en effet, que répondre à ce que je viens de dire ?

     

    Soit dit en passant… Lorsqu’on « met le doigt sur certaines réalités brutes, crues et nues et évidentes, et d’autant plus si l’on appuie bien le doigt aux endroits « sensibles » et qu’en plus l’on y va de sa « formulation personnelle »… Que ce soit moi ou quelqu’un d’autre… En général les « likes » sur Facebook ne s’entassent guère (ils sont quasi inexistants)… Et les réponses « brillent par leur absence » ! (ce que j’appelle dans mon « jargon » le « silence crasse » )…

     

     

  • FIG Saint Dié 2020, un "parcours du combattant" ?

    Une grande interrogation me vient à l’esprit au sujet du FIG 2020…

    Depuis 2005 j’assiste tous les ans à ce festival vu l’intérêt que je porte à la géographie, un domaine qui me passionne…

    Mais cette année, avec le covid, j’ai décidé de renoncer à me rendre au FIG.

    J’avais déjà constaté lors des éditions précédentes – dans des conditions normales donc sans le covid – que pour prendre place dans les salles de conférences, notamment la salle Yvan Goll de l’Espace Georges Sadoul, la salle du musée Pierre Noël ainsi qu’à la cathédrale (qui sont les salles pouvant accueillir, de toutes, le plus grand nombre de personnes ), il fallait arriver au moins 30 voire 45 minutes à l’avance afin d’être à peu près sûr de pouvoir prendre place…

    Comment, avec le covid, même si sur les 3 jours il y a moins de visiteurs, compte tenu des dispositions relatives à la distanciation, pourra-t-on faire entrer plusieurs centaines de personnes dans les salles qui ont la plus grande capacité d’accueil – j’imagine 1 siège sur 2 sans doute ? - Ce qui limite forcément les entrées et donc implique que beaucoup de personnes ne pourront pas assister à la conférence… Ainsi d’ailleurs qu’à quasiment toutes les autres conférences et tables rondes…

    De surcroît, dans la salle d’accueil (le hall) de l’espace Georges Sadoul, en permanence et notamment au moment des entrées et des sorties à chaque conférence, stationnent ou se déplacent un grand nombre de personnes très proches les unes des autres…

    Et que les toilettes en deux endroits – un en bas et l’autre à côté du couloir menant à la salle de cinéma – sont des lieux très sollicités au moment des sorties de conférences (file d’attente)…

    Avec le port du masque (visiteurs, conférenciers, intervenants), cela risque d’être un peu gênant pour les personnes qui ont une « petite difficulté d’audition », les conférenciers devant s’exprimer masqués… Il faut dire que deux salles seulement ont une « bonne acoustique » : la salle Yvan Goll et la salle du musée Pierre Noël ( à la cathédrale en revanche c’est « assez catastrophique » pour les personnes éloignées du conférencier – au « Grand Entretien » )…

    Dans ces conditions en lesquelles va se dérouler le FIG en 2020, dans la perspective de ne pouvoir prendre place après peut-être 30 minutes d’attente, et donc de « rater » 2, 3 conférences sur 4… Avec ce FIG masqué, complètement masqué partout… Plus les toilettes difficiles d’accès… La buée dans les lunettes avec le masque, pour les personnes devant sans cesser porter des lunettes… Respirer sa propre haleine dans le masque pendant 2 h de conférence…

    Et, si le temps n’est pas clément (avec de la pluie) les restaurants ne pouvant, comme les années où le temps était beau durant les 3 jours du FIG, installer des tables en extérieur (ce qui réduit la capacité d’accueil assez considérablement)… Mon enthousiasme, ma motivation, sont réduits à néant…

    Un FIG 2020 genre « parcours du combattant » … NON, merci…

     

    Une anecdote au sujet du FIG 2015 où le pays invité était l’Australie :

     

    Dans les restaurants de Saint Dié cette année là, fut servi au « menu FIG » du jour, du kangourou…

    J’avais trouvé cela « très consensuel/très dans l’air du temps » et « très consommation grand public produits exotiques » … et donc « très anxyogène pour la Planète » question écologie… Comme si, gavés déjà qu’on est, de denrées qui viennent de l’autre bout de la planète par avion cargo frigo, on avait encore besoin de « bouffer du kangourou » !

    Est-ce que par exemple, pour le FIG 2020 où le pays invité devait être le Portugal, les restaurants afficheront au « menu FIG » : « Morue à la portugaise » ?

    D’autre part, cette année 2020 où il est question du Climat (thème du FIG)… Je pense aux gens qui ont tout perdu, leurs maisons détruites, dans les crues record du Gard et de l’Hérault dernièrement ; ainsi que les centaines de milliers de gens en Oregon aux USA évacués à cause des incendies les plus dévastateurs de l’Histoire qui ont détruit des villes entières… Que pourraient-ils en penser tous ces gens ayant tout perdu, de nous, Français de Saint Dié des Vosges, du Grand Est et d’ailleurs, assistant à des conférences sur le climat, ayant bouffé du kangourou en 2015 et prêts à se gaver en 2020 de morue à la portugaise ?

    Indécence et hypocrisie !

     

  • Le prochain festival international de géographie à Saint Dié

    Dans Les annonces des hautes vosges du 16 juillet 2020, je suis très surpris de lire cet article en page Saint Dié des Vosges, concernant le prochain festival international de géographie (la 31 ème édition) qui aura lieu les 2, 3 et 4 octobre 2020 sur le thème du climat (effets du changement climatique), avec pour pays invité le Portugal…

    Du fait que ce festival draine durant trois jours en divers lieux, rues, places de Saint Dié et de quelques localités environnantes, plusieurs dizaines de milliers de visiteurs (environ chaque année 50 000 sur 3 jours) ; dans le contexte de la crise sanitaire pandémie de covid, à priori je pensais que ce festival ne pouvait pas avoir lieu, serait annulé…

    Peut-être, vu l’évolution ces derniers temps, défavorable (foyers de contamination et cas positifs en augmentation partout en France) et d’autant plus si, selon des prévisions de scientifiques épidémiologistes, une “2 ème vague” pourrait survenir et s’étendre à partir de fin août… Peut-être que le festival devra être annulé, on verra bien…

    Personnellement en tant que passionné de géographie, depuis 2005 chaque année me trouvant dans les Vosges j’assiste à ce festival durant les 3 jours, du matin jusqu’au soir, prenant place dans les salles et les lieux de conférences, expositions, manifestations, débats, “tables rondes”, films documentaires et de long métrage… “Un grand moment dans l’année” dis-je, les 3 jours de ce festival, les thèmes choisis sont toujours très intéressants, portent à réflexion, échanges, rencontres, débats…

    Je me disais, pensant que cette année le festival n’aurait pas lieu “que du fait qu’il allait être annulé, je n’aurai rien à regretter, que c’était clair et net”… Mais, apprenant qu’il va avoir lieu quand même, cela me “pince un peu le cœur” dans la mesure où m’y rendre dans les conditions où ce festival va se dérouler (port du masque partout dans les salles et dans les lieux rassemblant des dizaines de personnes proches les unes des autres, mesures renforcées de protection, toutes sortes de contraintes et de dispositions particulières, relatives également à la sécurité) cela réduit fortement mon enthousiasme, ma motivation, en somme le désir de me rendre cette année à ce festival…

    Car c’est bien là, chaque année, une très importante manifestation avec rassemblement de dizaines de milliers de personnes, avec non seulement 150 à 180 conférences débats tables rondes en salles de 300 à 600 personnes – pour au moins les deux principales salles - (avec files d’attente avant de rentrer) mais en plus avec des cafés géographiques où les gens sont très rapprochés, des expositions, des spectacles, des films, le salon du livre, le salon de la gastronomie, les animations pour les enfants, les adolescents, la participation et présence des écoliers avec leurs enseignants… Et bien sûr, les nombreux conférenciers, intervenants, journalistes, photographes, scientifiques, professeurs, auteurs d’ouvrages, chercheurs, géographes venus du monde entier lors de cette rencontre annuelle à Saint Dié…

    Le “Quartier Général” étant l’Espace Georges Sadoul” – je vous dis pas du matin au soir le nombre de gens présents rien que dans le hall d’accueil, c’est assez impressionnant! …

    La question est de savoir comment vont réagir les visiteurs (ceux qui tous les ans viennent) à l’annonce du festival les 2,3 et 4 octobre dans le contexte pandémie covid… La majorité (sans doute plus de 50% des visiteurs) étant celle des Vosgiens déjà, et des Lorrains (du Grand Est)…

    Les restaurants, les cafés, avec déploiement d’immenses terrasses, sont pleins à craquer tous les ans (par chance souvent le temps s’y prête avec soleil, ciel clair et même chaleur)…

    Je m’interroge tout de même, pour cette 31 ème édition 2020 du FIG, comment cela va se passer, cela m’inquiète quelque peu… Autant de monde, autant de rapprochements, de gens venus de partout… Même dans les conditions les meilleures possibles avec, de la part des autorités municipales, une gestion de la logistique en matière de sécurité et mesures de protection, assez compliquée il faut dire! Et qui risque être très onéreuse, demander énormément de travail, d’investissement, d’effort…

    Faut-il voir là une “réponse” à l’adversité qui est celle de cette crise sanitaire et économique mondiale, une manière de “résister” – positivement et résolument – à cette terrible épreuve et contexte de crise (un “état de guerre” pour ainsi dire) ?

    La Vie, la Culture, la relation humaine, l’action, l’imagination, la créativité, l’investissement, l’éducation, la connaissance, l’information, la transmission des savoirs… La Vie, oui, avant tout et en dépit de tout ce qui la rend difficile la vie ; oui, je suis pour, archi pour… Mais dans une réflexion “grave” et avec quelques interrogations au sujet de ce qui est de “ré-inventer” (l’activité, la relation humaine, un mode de vie, une culture, une société, avec tout ce que cela implique d’imagination, d’intelligence, de faculté d’adaptation, d’effort et de travail à accomplir)… Pour une “géographie de l’humain, du vivant, de notre environnement naturel”…