fécondité

  • Déclin de la fécondité humaine

    … Selon une étude publiée dans « THE LANCET » (Changements démographiques mondiaux), le 20 mars 2024 ; la diminution du taux de fécondité de l’espèce humaine, qui était déjà une évidence et avait fait l’objet d’une prévision chiffrée, en projection tout au long du 21ème siècle, s’avère plus rapide que prévu :

    Actuellement et ce jusque vers 2050, seule l’Afrique sub saharienne (en gros la partie de l’Afrique située autour de l’équateur jusqu’aux pays du Maghreb) conserve un taux de fécondité largement supérieur à 1,8 enfant par femme (seuil de renouvellement de la population au dessus duquel la population s’accroît)…

    Pour l’ensemble des pays et des populations de la planète, en 1950 le taux de fécondité était de 4,84 enfant par femme ; en 2020 de 2,23 et en 2100 il sera de 1,59…

     

    Les données sont les suivantes en ce qui concerne différentes parties du monde :

     

    Pour l’Afrique : 7 enfants par femme en 1950, 4 en 2020 et 2,1 en 2100.

    Pour l’Europe – de l’Ouest, du Sud, du Centre et de l’Est : 3 enfants par femme en 1950, 1,8 en 2020 et 1,6 en 2100.

    Pour la Chine et les pays du Sud Est Asiatique et l’Inde et l’Asie Centrale : 6,4 enfants par femme en 1950, 2 en 2020 et 1,5 en 2100.

     

    En dessous du seuil de 1,8 enfant par femme, non seulement la population n’a plus la capacité de se renouveler, mais surtout elle diminue rapidemment, faute de naissances en nombre suffisant et de la disparition des générations les plus âgées (forcément en grand nombre les personnes de plus de 60 ans, notamment en Europe et en Asie)…

     

    Reste encore jusque vers la fin du 21ème siècle, l’Afrique qui, à elle seule, peut voir augmenter sa population, de telle sorte que vers 2100, la moitié de la population mondiale sera constituée d’Africains…

    Ainsi l’espèce humaine (Sapiens) actuelle – depuis environ 200 000 ans – née en Afrique, disparaîtra-t-elle, au final, avec ses derniers représentants Africains, au cours d’une période de durée indéterminée après 2100…

    Mais cela ne veut pas dire pour autant, que, lorsque Sapiens aura disparu (tout comme d’ailleurs ses prédécesseurs dont les derniers furent les Néandertaliens avec lesquels Sapiens a cohabité de – 200 000 à – 30 000)… Que l’espèce humaine s’éteindra, puisqu’une nouvelle espèce pourra succéder à Sapiens…