Europe

  • Est-ce "Au revoir là haut" qui va se jouer à Bruxelles ?

    Le nouveau gouvernement eurosceptique et très à droite, de l'Italie, sorti des urnes (et donc avec les voix du peuple dans une majorité)… « Piétine » l'Europe de Bruxelles, l'Europe politique et économique déjà fort divisée et peu soucieuse des peuples des 27 pays qui la composent ; et de fait, depuis les dernières élections italiennes, cette Europe politique et économique est en train de se déliter… Car nous sommes bel et bien dans cette réalité là, celle de la décomposition de l'Union Européenne qui, soit dit en passant, n'a vraiment été une union que de Marchés, de Lobbys industriels, agricoles et marchands, dans un libéralisme débridé… Sous couvert de droits de l'homme et de justice sociale qui ne sont pas loin s'en faut la préoccupation dominante des Lobbys…

    Très certainement -mais en partie à vrai dire- le délitement de l'Union Européenne, va profiter aux lobbys américains et chinois et va « un peu gêner aux entournures » les lobbys européens…

    Est-ce que pour les peuples des 27 pays de l'Union Européenne, les lobbys américains et chinois, c'est mieux (plus porteurs d'emplois, de bien être au quotidien, d'espérance de croissance économique « ruisselante », d'avenir pour les jeunes… Que les lobbys européens ?

    Ce n'est « ni mieux ni pire », c'est « kif kif bourricot » ! Les lobbys, qu'ils soient américains, chinois ou européens, c'est les mêmes… Les pires, s'il y a pire ce sont les lobbys qui eux, ne sont ni spécialement chinois, ni spécialement américains, ni spécialement européens mais planétaires et ont leur sièges de gouvernance et de finance dans des endroits de la planète « off shore » (à Genève, Luxembourg, Bruxelles, Londres, Pittsburg, Hong Kong, Singapour et autres places de bourse, de marchés, d'administration, de paradis fiscaux)…

    C'est pour cette raison que personnellement cette Europe politique économique ayant pour capitale de direction Bruxelles avec ses légions de technocrates aux bottes des lobbys, je ne la défends pas plus que je ne souhaite son délitement complet… Qu'elle se démerde comme elle le peut, qu'elle continue à battre de l'aile, qu'elle disparaisse en tant qu'union politique et économique, ça fera pas avancer le schmilblic d'un iota contre les lobbys, ça ne fera rien de plus ou de moins pour les peuples, c'est une illusion de croire qu'avec les lobbys européens « bien européens d'Europe et en particulier Allemands » on arrivera à « faire la pige » aux lobbys américains et chinois ! …

    Bon, une France avec des lobbys français « bien français » ? Une Angleterre, une Italie, une Espagne, une Tchéquie, une Pologne, une Hongrie avec chacune des lobbys « bien de chez elle « ? Pourquoi pas… Au point où on en est…

    Les lobbys, ils font toujours leur beurre sur le dos des peuples ! Avec des monnaies différentes selon qu'on soit en Europe, en Amérique, en Afrique ou en Asie, et avec pour les plus fragiles, les plus démunis, les migrants, des conditions de travail que l'on retrouve partout, même à Genève ou au Luxembourg ; à Milan, à Bruxelles, à « Sainte Tarte de la Midoue » …

    « Au revoir là haut » à Bruxelles ? Bienvenue au Purgatoire constellé d'enfers, ça fait un moment qu'on y est, nous les peuples, dans ce Purgatoire !

     

     

  • Le revenu annuel par habitant, dans les pays d'Europe ...

    Et les questions que l'on peut se poser, sachant que les chiffres (de 2016-2017) indiqués sont des chiffres de valeurs moyennes… Que le pouvoir d'achat en rapport avec le revenu n'est pas le même d'un pays à l'autre, ni la fiscalité directe ni les taux de taxes TVA et autres ni la part correspondant par habitant, au financement de la protection sociale (par prélèvement ou cotisation sur le salaire ou par paiement mensualisé à un organisme privé (mutuelle ou autre)…

    Et quel est, aussi, l'importance de la disparité des revenus, dans chaque pays Européen, entre les « plus riches », les « plus pauvres », et « la classe moyenne » ? Par exemple le 1 % des plus riches est-il dans tel pays, de l'ordre de 1,5-2-3 % ou plus ; ou de moins de 1 % dans tel autre pays ? Et quel est le pourcentage de la « classe moyenne » dans tel ou tel pays ?

    Il faudrait -pour être juste-  entrer directement et au plus près de la vie quotidienne des gens, voir l'intérieur de leurs habitations, comment et avec quel véhicule ils se déplacent, comment ils se nourrissent, ce qu'ils consomment, achètent, tous produits confondus, pour leurs besoins, leurs loisirs, etc. … Il faudrait pouvoir les entendre parler de leur vie, de ce qu'ils envisagent pour leurs enfants, de leurs projets… Tout cela bien sûr nous n'avons pas idée vraiment, parce nous fondons nos jugements sur des « on dit que », sur « j'ai vu ceci cela » (soit dit en passant il y a beaucoup de choses qu'on ne voit pas, qu'on ne sait pas), sur des préjugés, sur des idées reçues (plus souvent négatifs que positifs d'ailleurs)…

    Autrement dit, avec « ce revenu là » par personne, comment vit un Luxembourgeois, un Belge, un Hongrois, un Croate, un Polonais, un Allemand, un Grec, un Espagnol… ?

    Dans quelle mesure un tel (par exemple un Luxembourgeois avec 60725 euro par an de revenu) est-il « vraiment beaucoup plus riche » (certes il doit quand même l'être, plus riche) qu'un Espagnol ou qu'un Italien ?

    C'est avec la fiscalité (directe ou avec la TVA et les taxes) que l'on finance tout ce qui fonctionne et dont tout le monde se sert… Et c'est notamment dans les pays où le revenu par habitant est le plus élevé, avec ce que les gens payent pour leur couverture médicale à des organismes privés et des mutuelles, que sont financés les soins de santé…

    Il est certain qu'un « bon -ou meilleur niveau » de protection sociale (santé, chômage,aléas de la vie) ne peut dépendre que de la volonté du plus grand nombre… Et que tout ce dont on se sert, qu'on utilise en ville, tous équipements collectifs confondus, moyens de transports publics etc. … Ne peut qu'être financé par le plus grand nombre en fonction de ses ressources notamment les ressources des plus aisés jusqu'à ces 1 % les plus riches…

     

    Luxembourg : 60725

    Autriche : 29084

    Suisse : 28335

    Belgique : 27181

    Allemagne : 26603

    Royaume Uni : 26478

    France : 25392

    Italie : 24823

    Espagne : 22898

    Grèce : 19480

    Croatie : 10721

    Bulgarie : 6120

    Hongrie : 7212

    Tchéquie : 10800

    Pologne : 11304

     

    En Euro et en 2016/2017… Et en moyenne située entre les plus bas et les plus hauts revenus par habitant dans tel ou tel pays…

    Je pense pour ma part, que, au dessus de 25 000 euro de moyenne, c'est -en grande partie- la proportion -peut-être de 30 à 40 %- de la « classe moyenne » et les plus de 1 % les plus riches ( 2 à 3%) qui font ces plus de 25 000.

    Quoi qu'il en soit, dans chaque pays, des « plus riches » aux « moins riches » par habitant, il existe une proportion assez significative et réelle de gens « vraiment pauvres » (par exemple en France 9 millions de gens en dessous du seuil de pauvreté de 800 euro par mois)…

     

    Une observation que je fais, à propos des migrants venus d'Afrique ou du Moyen Orient et Afghanistan… Il se trouve que ce sont les pays européens où le revenu par habitant est le moins élevé (Bulgarie, Hongrie, Tchéquie, Pologne) que l'on a le plus de réticence à accueillir… Non pas, à mon sens parce que les gens dans ces pays seraient « moins hospitaliers qu'ailleurs » (ou  plus durs, moins généreux) loin s'en faut certainement… Mais surtout parce que leur vie quotidienne chez eux est plus difficile, plus sujette à des aléas, au chômage, à l'insécurité, à la pauvreté… Et qu'en conséquence le peu qu'on a c'est vraiment difficile de le partager avec des venus d'ailleurs, il faut déjà que les gens du coin, du pays, puissent s'en sortir…

    Cela c'est une réalité « humaine » on va dire !

    Mais cela ne veut pas dire pour autant que dans les pays où le revenu annuel par habitant est supérieur à 25 000 euro, que l'on soit « plus accueillant » (ou plus généreux) !