espérance

  • L'espérance

    … L’on définit habituellement l’espérance comme si elle était l’attente de la clarté naissante du jour qui va poindre…

    Mais le jour qui vient n’amène pas forcément la clarté faisant disparaître l’obscurité.

    La réalité et la beauté de l’espérance procèdent de la force qui anime l’espérance, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer… Ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant.

    L’espérance la plus belle, c’est celle qui procède d’une force en soi qui anime notre regard et rend voyants nos yeux, alors même que l’obscurité dans sa pesanteur persiste ou que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…


     

  • L'espérance

    … L’espérance est vue d’ordinaire comme la clarté naissante venant avec le jour qui pointe, mais ce n’est pas tout à fait cela :

    Déjà, l’on s’aperçoit que le jour qui vient n’amène pas la clarté faisant disparaître l’obscurité…

    Ce qui fait la réalité et la beauté de l’espérance, c’est la force qui l’anime, et cela d’autant plus que l’obscurité de la nuit dont on ne sait si elle est finissante, est difficile à percer ; ou que la clarté du jour venant se fait si éblouissante qu’elle rend le regard non voyant…

    En somme, l’espérance, la vraie, la plus belle, la plus motivante, celle qu’il faut avoir… C’est celle qui parvient à rendre voyants nos yeux, alors que l’obscurité se fait toujours et encore davantage, pesante, et que la lumière dans sa vivacité accrue, nous rend aveugles…

     

  • Quelle espérance, quel avenir ? ...

    … La seule perspective ou seul espoir, ou seule vision de sortie possible de cette pandémie de covid, de ces confinements répétitifs, de cette désespérance grandissante, des conséquences dramatiques sur l’économie, le lien social… Est liée à la vaccination…

    Or, on ne vaccine pas huit milliards d’êtres humains comme on en vaccinerait seulement quelques dizaines de millions ; nous ne sommes plus du tout dans la même échelle, en nombre de gens à vacciner, que lors de toutes les vaccinations précédentes contre la grippe, contre les maladies dangereuses que les populations humaines ont subies précédemment (variole, tuberculose, entre autres)…

    Pas la même échelle, c’est là une première réalité, en fait la réalité principale qui s’impose d’elle même du fait du nombre de doses à fabriquer, à acheminer, à distribuer…

    L’on ne peut comparer en effet un vaccin à produire pour huit milliards de personnes, et chaque autre vaccin jusqu’alors destiné à protéger cent, deux, trois cent millions de personnes dans le monde entier…

    Mais il y a une deuxième réalité qui s’ajoute à la réalité principale, c’est celle liée aux stratégies de dominance de marché, aux rendements et profits à réaliser et donc aux politiques et organisations mises en place à ces fins de domination de marché, de rendements et profits…

    Et peut-être – ce qui est à craindre – une troisième réalité qui, celle là, est bien connue, notamment avec la vaccination depuis un certain nombre d’années déjà, contre la grippe classique dont les formes en général hivernales sont, d’une année à l’autre différentes, et qu’il faut alors chaque fois, élaborer un vaccin de composition adaptée…

    Le covid étant de la famille des coronavirus tout comme les virus de la grippe, il est certain que des variantes et que des mutations interviendront chaque fois que la pandémie de covid repartira…

    En conséquence, avec la lenteur de la vaccination, les problèmes liés à l’organisation, à la répartition, à la distribution ; avec aussi le problème des stratégies pour la dominance du marché, des rendements et des profits pour les grands groupes pharmaceutiques… Tant que cette pandémie sévira et s’étalera dans le temps en plusieurs vagues successives , la désespérance et la résignation s’accentueront dans les populations, notamment les populations dont les activités sont fortement impactées et où l’emploi n’est jamais garanti dans la durée ni dans les revenus…

    Car jamais les vaccins seront à chaque fois en nombre suffisant pour des milliards de gens, jamais non plus l’on ne pourra administrer les vaccins en trois ou quatre mois seulement !

     

     

  • Le sursaut plutôt que le désespoir !

    Si je devais lancer un « mot d’ordre » ce serait celui ci : le sursaut plutôt que le désespoir, ou encore l’espérance plutôt que la peur, le repli, la nostalgie, le regret, la crainte du pire, le catastrophisme, le prévisionnisme apocalyptique…

    Ce que sera et comment se fera le monde de demain, beaucoup d’entre nous, le « commun des mortels » (ou les gens ordinaires que nous sommes dans notre vie au quotidien dans le temps présent) tout comme les « grands spécialistes » de l’économie, de la politique, des évolutions de la société, de la médecine et des environnements… Ce que sera et comment se fera le monde de demain, beaucoup l’annoncent, le prévoient, le déduisent de ce qui s’observe mais personne ne le sait…

    Il y a les imaginaires, les alarmistes, les donneurs de leçons de morale, les optimistes, les fatalistes… « L’air du temps » est fait de tout cela – et avec ce qui rend « l’air du temps » difficile et inconfortable à respirer, empli de tout ce qui perturbe, dénature, pervertit, délite, déchire, la relation humaine…

    Ce « monde d’après » ainsi défini en ce terme de « monde d’après » certes n’est plus le monde d’hier et encore moins d’avant-hier, mais il n’est pas, non plus, le monde de demain…

    Il est ce « monde d’après », un monde présent, celui que vivent aujourd’hui dans leur quotidien , toutes les générations d’ « anciens » nés entre 1930 et 1960, qui ont connu les « mondes d’hier et d’avant-hier » et qui ont comme on dit « fait leur temps », qui vont donc bientôt disparaître les uns après les autres jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne sur Terre de ces générations là… Et il est aussi, ce « monde d’après » qui n’est autre que le monde présent, celui que vivent aujourd’hui dans leur quotidien, les nouvelles générations, en particulier de celles et ceux nés après l’an 2000… Qui ne connaissent les mondes d’hier et d’avant-hier que par ce qu’ils en ont entendu dire par leurs parents, leurs grands parents…

    Pour les nés de 1930 à 1960, le sursaut réside dans le témoignage et dans la transmission mais à condition que le témoignage et que la transmission, plutôt que de se situer dans une dimension moralisatrice, contribuent à renforcer les racines…

    Pour les nés après l’an 2000, le sursaut réside dans des comportements et dans des choix, qui eux aussi, plutôt que de se situer dans une dimension moralisatrice, contribuent à la poussée des rameaux puis des branches qui s’élèveront vers le ciel en dépit des vents, des pluies, des grêles, des gels, des sécheresses et des maladies de l’arbre, des mauvaises saisons…

     

  • Les porte-monnaies sont indigents mais les coeurs sont emplis d'espérance

    ... Mesdames et Messieurs les Résidents de la Sphère Céleste ( le Président, les membres du Gouvernement, les élus, les autorités dirigeantes, les décideurs, enfin tous ceux et celles qui vivent dans l'opulence et détiennent ce Pouvoir que l'on dit Républicain mais plus proche en fait d'un pouvoir monarchique)...

    Vous qui appelez "hommes -ou gens- de rien" ces millions de Français de la "France d'en bas" de Jean Pierre Raffarin 2002...

    A cause de l'indigence programmée de millions de porte-monnaies et de "sans dents" de François Hollande et de "Gaulois réfractaires" d'Emmanuel Macron ; par la "com" que vous faites tambours battants via les Médias et les Intelligentsias à vos bottes, en manipulant les opinions, en bousculant sinon en piétinant les libertés chèrement conquises en 1789 par les "Sans culotte"...

    Vous sous estimez la colère de ce peuple de France que vous méprisez...

    Vous encouragez et légalisez des inégalités de plus en plus grandes entre une minorité d'ultra riches arrogants et insolents et une majorité de gens dont beaucoup sont en dessous du seuil de pauvreté...

    Vous laissez s'accomplir tout ce qui empoisonne et détruit la planète via les lobbies de l'industrie et de l'agro-alimentaire (mais en donnant des "leçons de morale" aux pauvres qui émettent de ci de là quelques "fumerolles")...

    MAIS... Vous n'avez pas encore -et ne pourrez jamais- tuer ni museler ni étouffer ni policer ni empêcher de se libérer... Cette espérance de tout un peuple qui, au delà de la colère qu'il exprime, au delà des barricades qu'il dresse, au delà des feux qu'il allume au coin des rues... A un projet, un programme, des idées, pour une vie demain... Une vie dans laquelle vous cesserez, vous les Résidents opulents, arrogants et insolents et "riches à crever", d'être les acteurs prédateurs...

    Les nouveaux acteurs seront les gens du peuple... Dans la liberté et avec la liberté, la responsabilité de chacun, de tous !

    Une fois pour toutes balayés les acteurs prédateurs et invalidé leur pouvoir insolent, c'est dans une liberté axée sur la responsabilité de chacun dans l'environnement ambiant et dans le rapport de relation que nous avons avec les êtres vivants (et entre nous, humains) que pourra s'établir le pouvoir du peuple... Sans forcément faire appel à la morale, à la religion, à tout ce que l'Homme a inventé pour "policer" la société...