environnement

  • Qu'est-ce que la mort ?

    … Qu’est-ce que la mort ?

     

    La vie qui s’arrête ? Non, la vie ne s’arrête jamais…

    Ce qui s’arrête et donc meurt, c’est UNE vie, ou DES vies… La vie d’une abeille, la vie d’une souris, la vie d’un chien, la vie d’un humain… Toujours UNE vie ou plusieurs vies voire la vie de toute une espèce…

    Mais la vie ne s’arrête jamais…

    La vie est “éternelle” mais d’une “éternité à laquelle croient les humains : religieuse avec le “paradis” ou la résurrection, ou d’ordre “métaphysique”, spirituel… Ou encore selon l’idée qu’il y aurait “quelque chose au delà”…

    La vie ne s’arrête jamais, mais elle n’est pas éternelle au sens où le croient les humains.

    La vie ne s’arrête jamais, elle est continue ou discontinue ou épisodique ou fortuite ici ou là dans l’univers…

    La vie est absente ou présente ici ou là partout dans l’univers et en des formes et des organismes dont les humains peuvent déjà se faire une idée rien que par exemple en descendant avec un bathyscaphe par 3000 mètres de fond dans l’océan afin d’observer des animaux marins…

     

    … Une idée que l’on peut se faire de la mort durant le temps qu’il nous reste à vivre, c’est lorsque l’on sait de manière quasi certaine que tel lieu l’on a été et où on pourrait encore aller, on ne s’y rendra jamais plus ; que telle personne que l’on a connue, dont on ne sait plus rien, l’on ne reverra jamais… Que telle porte nous étant désormais fermée, ne se réouvrira jamais…

    Les lieux où l’on ne se rendra plus, les personnes que l’on ne reverra plus, et les portes qui se sont fermées… Sont un environnement de vie qui a cessé d’exister.

    C’est en quelque sorte, cet environnement de vie qui a cessé d’exister, comme si nous venait un “avant goût”( le terme est peu heureux) de la mort… Dans ce qui reste d’une vie à vivre (la nôtre) avant que nous ne mourions…

     

     

  • Les deux côtés du "tableau"

    D’un côté la culture, la volonté d’agir, la conscience des réalités du monde (en particulier de la réalité environnementale), les savoirs partagés et communiqués, les projets relatifs à l’ organisation et à la gestion du monde de demain en ce qui concerne les humains et leurs activités, les êtres vivants, les ressources de notre planète, la société… Tout cela dans des conférences, réunions publiques, débats… Je pense en l’occurrence en ces 2, 3 et 4 octobre 2020, au Festival International de Géographie de Saint Dié dans les Vosges, dont le thème cette année est le climat ( le changement climatique et tout ce qu’implique ce changement)…

    D’un autre côté ( et en ces mêmes jours 2, 3 et 4 octobre 2020) cette catastrophe climatique d’une ampleur et d’une violence considérables qui vient de s’abattre sur le haut pays niçois, sur plusieurs vallées et habitats humains dans les Alpes méridionales.

    De cet autre côté, aussi, récemment, le même phénomène climatique ( “épisode pluvio -orageux méditerranéen”) dans le Gard ; les incendies dans le département des Alpes maritimes, en Grèce, en Orégon et Californie aux USA, en Amazonie, en Indonésie, et d’octobre 2019 à février 2020 en Australie…

    Que peuvent penser des milliers, des dizaines, centaines de milliers de gens, affectés, tragiquement impactés dans ces catastrophes climatiques que sont incendies et inondations sur des territoires pour certains, plus étendus que la France… Que peuvent penser les habitants du Gard et les habitants de ces vallées du haut pays niçois, qui par dizaines n’ont plus de maison, ont perdu tous leurs biens, n’ayant sur eux que ce dont ils sont vêtus, réduits à des “réfugiés climatiques” qu’il faudra bien accueillir quelque part, et devront peut-être “refaire leur vie” ailleurs que dans le pays où ils ont leurs racines, leur passé, leur histoire? …

    Oui, que peuvent penser les habitants éprouvés, en situation de détresse, du haut pays niçois, en ce 4 octobre 2020 troisième jour du Festival international de Géographie se tenant à Saint Dié dans les Vosges ? … De ces conférences, rencontres entre géographes et public où sont conviés des journalistes, des écrivains, des personnages “influents,” certes tous conscients dans une “volonté d’agir et d’organiser le monde de demain dans un environnement de changement climatique ? …

    Ce sont là deux côtés d’un “tableau”, l’un de couleurs et de formes avec du contenu, qui incite à l’espérance, parce que les couleurs et les formes interpellent le regard de l’observateur de la même manière qu’une trouée de ciel bleu apparaissant dans la masse nuageuse, et l’autre de concrétions aiguës, de crevasses, de déchirures, de couleurs délavées ou d’un noir, d’un rouge, d’un bistre, aussi violents pour l’œil qu’une brusque éclaboussure aveuglante et brûlante…

    Mais le “tableau” dans son ensemble, dans son unité, est un “tableau raté”… Un “tableau raté” dont il sera de plus en plus difficile d’extraire ce qu’il reste de beauté, d’immaculé, encore présentable, prometteur et utilisable dans les “galeries” suivantes pour autant que ces “galeries” puissent se tenir…

     

  • Le changement climatique

    ... Les scientifiques sont désormais formels en ce qui concerne le changement climatique, il est en effet absolument certain que d'ici la fin du siècle présent, le niveau des mers et des océans le long des côtes, partout dans le monde, aura augmenté de 40 cm au minimum et de 1,10 mètre au maximum (selon les projections ou les hypothèses les plus plausibles)...

    Mais il faut dire que ces prévisions de 40 cm à 1,10 mètre, dépendent -entre ces deux chiffres- de ce que sera en réalité cette "transition écologique" dont on parle dans les "sommets", à savoir comment elle se fera, avec quels moyens, et surtout si elle parviendra à faire changer notre modèle économique et de développement... Notamment dans le domaine du transport des marchandises ( par voie aérienne, maritime et terrestre sur des longues distances actuellement ), des échanges commerciaux dans un marché mondialisé, du traitement, de l'exploitation des ressources, des matières premières bois et métaux, et bien sûr, de la pression croissante de l'activité humaine sur la planète, tout cela dans un actuel modèle de société de consommation de masse concernant environ les deux tiers de la population mondiale, soit 4,5 milliards d'humains... Dont un bon milliard à lui seul consomme (eau, équipements, nourriture, loisirs, déplacements) bien plus que les autres, un nombre croissant de ces autres, d'ailleurs, étant des "accédants"...

    Outre le niveau des mers et des océans qui augmentera de 40 cm à 1,10 mètre, et dont on prévoit les conséquences désastreuses sur les côtes autant sablonneuses que rocheuses, avec l'avancée des eaux, l'érosion, l'effondrement de falaises, le déplacement de populations notamment urbaines puisque certaines villes en bord de mer ne seront plus habitables, envahies par les eaux ; il faut aussi prendre en compte la fonte des glaciers, la diminution des ressources en eau...

    ... Un scénario du futur proche donc, assez préoccupant et qui à mon avis, ne pourra pas être géré dans les "meilleures conditions"... Nul ne sait vraiment comment vivra, au quotidien, un jeune de 20 ans ou de 30 ans, en 2089 en France, par exemple, quand on fêtera le tricentenaire de la Révolution Française... Ni même quel sera l'environnement au quotidien, des personnes aujourd'hui âgées de 30 ans, en 2068, qui auront alors 79 ans, l'année où des historiens évoqueront les événements survenus en mai 1968 qui avaient eu un impact sur l'évolution de la société en France et en Europe...


     


     

  • Crispations autour de valeurs considérées "sacrées"

    ... Je déplore toutes ces crispations d'un bon nombre de gens -en France et ailleurs dans nos sociétés policées- autour de "valeurs" qui sont certes des valeurs, mais dont on fait montre avec une ostentation plus proche de l'invective que d'une conviction personnelle d'adhésion à ces valeurs .. Et que l'on "met en avant" sous couvert de citoyenneté de bon aloi afin d'être "dans le ton qui convient" (le bon)...

    Si tu contreviens tant soit peu par quelque propos pouvant déranger ou choquer, fût-ce avec une argumentation qui "vaut ce qu'elle vaut", à l'esprit même de l'une ou l'autre de ces valeurs "sacrées", tu te vois très vite interpellé , vilipendé... Quand ce n'est pas autour de toi, une "levée de boucliers" qui se met en place dans les réseaux sociaux notamment, ou parmi tes voisins, tes connaissances, et même tes amis ou ta famille...

    "Il ne fait pas bon" dans l'environnement de relation qui est celui que nous connaissons au quotidien autour de nous, un environnement de crispations, de violences verbales, d'agressivité réelle ou latente, de préjugés ou de parti-pris... De dire ou d'écrire "ce qu'on a sur la patate", de "franc-parler"...

    Devoir en conséquence "tourner sept fois sa langue dans sa bouche" avant de s'exprimer, pour finalement à la huitième fois, se taire ou s'efforcer de demeurer dans le bon ton en en pensant pas moins... C'est rageant, c'est frustrant et surtout "ça fait pas avancer un schmilblic" qui ne peut en vérité avancer que dans un dialogue aussi vivant qu'animé entre les interlocuteurs concernés...