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Les différentes générations de retraités
- Par guy sembic
- Le 01/11/2025
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… Lorsque fut mise en place en 1945 en France, la retraite par répartition, la toute première génération de retraités qui en a bénéficié, c’est celle des né(e)s dans les années 1880/1885 qui, âgés de 60/65 ans – plutôt 65 à vrai dire – en 1945, ont connu alors les premières pensions de retraite financées par les cotisations des salariés de 1945, 1950, etc. … Autrement dit les actifs – de 15 à 65 ans- de 1945, 1950, etc. … Payaient les retraites…
Avant 1945, les gens qui cessaient leur activité, d’ouvriers, d’employés… Soit percevaient des pensions de retraite versées par les grandes compagnies minières et de métallurgie, sociétés des Chemins de Fer, Armée, Gendarmerie… Soit devaient compter sur des économies de toute une vie de travail constituant un capital qui, à l’âge souhaité, était converti en rente ; soit encore – ce qui était fréquent avant 1945 – se trouvaient à la charge de leurs enfants…
On ne peut comparer, des différentes générations de retraités qui se sont succédées depuis 1945 jusqu’à de nos jours, les premières ( celles de 1945 à 1960) de toutes les autres (celles d’à partir de 1960 et en particulier celles d’après 1980/1990, de gens nés de 1920 à 1930, et à plus forte raison encore, celles d’après 2005/2010 et au-delà, de gens nés après 1945…
« Autant que je me souvienne » du temps où j’étais conseiller clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges entre octobre 1989 et décembre 1999, je « voyais défiler » dans mon bureau de conseiller, ou je voyais à leur domicile, un certain nombre de jeunes retraités alors âgés de moins de 70 ans (des né(e)s entre 1920 et 1930) ; qui, quasiment tous, de « mentalité » affichaient leurs certitudes dont ils étaient bardés, faisant ressortir ostensiblement leurs droits, leurs convictions fondées sur les « valeurs » auxquelles ils croyaient, avaient des livrets A « au plafond », la Poste n’étant pas forcément leur établissement financier principal mais la BNP, le Crédit Agricole, et pour assureur l’UAP (à la Poste c’était la CNP – Caisse Nationale de Prévoyance)…
Je les revoies encore au guichet de la Poste, impatients, « tapototant » du doigt ou de la clef de leur bagnole sur le comptoir du guichet, fiers, arrogants certains, jamais un sourire, toujours une observation, une critique à faire pour un oui pour un non…
Et le mardi matin dès 7h 30, le coiffeur d’en face de la Poste, qui ce jour là était sans rendez-vous, ouvrant à 8h, avec son éternelle et même « brochette » de 5 ou 6 jeunes retraités de moins de 70 ans attendant debout devant la porte depuis plus d’une demi-heure…
Tout cela pour dire qu’à partir de 1980/1990, et à plus forte raison à partir de 2005/2010, les générations de retraités qui se succèdent – tranches d’âge évoluant – sont devenues celles qui consomment, qui dépensent, qui sont les clients des voyagistes, qui financent les études de leurs petits-enfants, qui vont transmettre à leurs enfants un patrimoine immobilier – une maison – de 250, 300 mille euro ou plus, qui achètent des camping-cars, que l’on retrouve dans les restaurants « gastronomiques » à plus de 30 euro le menu, dans les cinés, les théâtres, les grands festivals d’été Avignon La Rochelle etc. …
Bien sûr pas question d’oublier pour autant (de « faire l’impasse ») sur ces millions de retraités qui eux, vivent avec des retraites inférieures à 1300 euro, minimum vieillesse, ou en dessous du seuil de pauvreté !
Tout cela dit… À quoi ressembleront les futures générations de retraités d’après 2030/2040 ?
NOTE : Lorsqu’il m’arrive de me rendre dans le cimetière de cette « bonne ville de Bruyères dans les Vosges » - cimetière où je n’ai pas les miens soit dit en passant – je lis sur les tombes les noms de ceux et de celles de ces gens qui venaient me voir à La Poste, à l’époque entre 1989 et 1999 âgés de 60 à 70 ans donc nés entre 1920 et 1930, aujourd’hui disparus enfouis sous de « grands pieux de marbre », n’ayant point emporté avec eux leurs livrets A, leurs maisons, leurs voitures, leurs camping-cars… Mais peut-être laissé visible leur page Facebook ou Instagram désormais inactive et dont la postérité est une « petite, très petite « éternité provisoire » - rire …
Il y a, à ce que je vois selon les dates inscrites – de naissance et de décès – les « qui ont court vécu » (morts avant 80 ans) et les « qui ont « long vécu » (morts à plus de 90 ans)… Ces derniers ayant passé, certains, les trois ou quatre années terminales de leur vie en EHPAD…
Ah les EHPAD… Les futurs EHPAD des années 2040, 2050, 2060… À plus de 4000 euro par mois ! Avec moins de croûtons (et moins craquants) dans la soupe à l’oignon du goûter !
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"Perdu les pédales" la mémé !
- Par guy sembic
- Le 06/06/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Cet accident survenu qui a gravement blessé sept enfants à vélo lors d’une sortie scolaire accompagnée – et sécurisée sans doute comme elle doit l’être – causé par une femme (une « mémé ») de 85 ans qui a « perdu les pédales » (c’est le cas de le dire) et donc fait dévier sa voiture, percutant ces enfants dont une petite fille en état d’extrême urgence … M’ interpelle…
Je ne voudrais pour rien au monde être à la place de la fille ou du fils de cette « mémé » qui devrait prendre en charge – ou faire prendre en charge en EHPAD cette « mémé » ! Quelle « galère » de devoir, en effet, se soucier des quelques dernières années de cette « mémé » en EHPAD ou établissement médicalisé pour personnes âgées handicapées !
Ma foi, si les croûtons de la soupe à l’ oignon servie au goûter à cette « mémé » en EHPAD Korian sont de basse qualité, et si la « mémé » qui s’est « fait sur elle » n’ est pas changée dans l’heure… Est-ce un drame ?
Que ne fasse -t-elle pas un arrêt cardiaque dans son sommeil, lui évitant ainsi à cette « mémé » qui a perdu les pédales en bagnole, de penser durant des années à cet accident, à ces gosses qui peut-être passeront le reste de leur vie en fauteuil roulant !
Alors, les croûtons ramolis, la couche pas changée… Et autres « petites misères » subies, « ça fait pas le poids » en face de sept jeunes vies qui elles, risquent d’être pourries…
Ah, putain, que Dieu est bon ! … Avec à toutes les cérémonies de deuil « Cela est juste et bon » ( je ne vous transcris pas la « musique » et le ton de ce « cela est juste et bon »… Ça me gonfle ce « cela est juste et bon »… C’est pour ça que je veux pas être enterré à l’église…
Ah, « mémé » qu’est rentrée en bagnole dans ces pauvres gosses : si t’es un peu bousculée dans les dernières années de ta vie, je m’en tape le haricot !
… Il y a tout de même – c’est une réalité – dans les EHPAD et les maisons de retraite, des « vieux exécrables »…
Citons en quelques uns d’entre eux :
En premier lieu le papy de 89 ans qui, à 67 ans, « touchototait » ( vous voyez ce que je veux dire) sa petite fille de 8 ans…
Et d’autres, ainsi cette mamy de 92 ans qui, à 33 ans, a délibérément (je dis bien délibérément et sans « état d’âme ») abandonné son enfant à la naissance, ou « foutu à la porte » ( avec son mari ou son compagnon) son fils ou sa fille de 18 ans… Qui l’un ou l’ autre n’ était pas un voyou…
Et ces personnes aujourd’hui en déambulateur ou fauteuil roulant, ou grabataires… Qui, leur vie durant, ont été très durs avec leurs proches, de véritables teignes auprès desquelles la vie quotidienne de proches sous le même toit fut un enfer…
L’on entend beaucoup parler « à juste titre » de malveillance, de mauvais traitements dans les maisons de retraite, faute de manque de personnel, de gestion au plus rentable par ces groupes Korian et autres bien plus soucieux de leurs actionnaires que des personnes résidant dans leurs établissements… Mais la réalité est là : il y a des « vieux exécrables » ! Le problème c’est d’être en capacité de « faire la différence » entre un tel et un tel… « Tout finit par se savoir » - dit-on… Et quand on sait, que l’on est « sûr et certain » ( les témoignages, ce qui est connu, la réalité des faits et des comportements)… Alors que faire pour une aide soignante, une femme de service – de jour, de nuit – dont l’ activité et le travail sont mesurés à la minute près, rentabilisés au mieux ?
Alors si quelques papys et mamys sont « un peu bousculés » et s’ il y a un lien entre la façon dont ils sont traités et la vie difficile et peu heureuse qu’ils ont fait subir à leurs proches… Faut-il être outré, scandalisé ? On devrait un peu réfléchir à ça…
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Des animaux de compagnie en EHPAD
- Par guy sembic
- Le 25/03/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… « Il serait question » de permettre, selon de nouvelles dispositions, à des personnes résidant en EHPAD, de prendre auprès d’elles leur chat, leur chien…
Mais comment alors, ces personnes, qui, pour la plupart d’entre elles, ne se déplacent qu’avec un déambulateur (au mieux), ou en fauteuil roulant… Pourront-elles « promener toutou » autour de l’établissement EHPAD, dans l’espace paysager aménégé le long des allées ?
Ou encore, dans leur chambre ou petit logement, changer la litière du minou ?
Déjà que le personnel est réduit, sans cesse sollicité, s’il faut en plus de tout ce qu’il y a à faire, que les aides soignant(e)s ou que les agents d’entretien, s’occupent des animaux de compagnie des pensionnaires très handicapés… Cela paraît « impensable », ingérable !
J’imagine la mémé de 90 ans en déambulateur accompagnée de son labrador voire de son berger des Pyrénées !… Sachant les « bonzes que coulent » ces gros chiens… Sans compter pour éventuellement un doberman, la muselière obligatoire en promenade en laisse dans le parc de l’EHPAD…
Des toutous et des minous en EHPAD ? Absurde ! Déraisonnable !
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Mamy's in the years 2040
- Par guy sembic
- Le 08/11/2023
- Dans Anecdotes et divers
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… Dans les maisons de retraite des années 2040 et 2050, « si tant est qu’elles seront alors peuplées de personnes encore relativement bien valides » et « dans la mesure où les investisseurs grands groupes et gestionnaires d’EHPAD que sont Korian, Orpéa, DomusVi, Colisée, Domidep, Emera, LNA Santé, Sedna… Trouveront encore rentables de construire de nouveaux et plus nombreux établissements pour personnes âgées – du fait que dans ces années là, 2040/2050, les « vieux très vieux » devenus beaucoup moins riches pour la plupart d’entre eux, et ne bénéficiant plus autant d’aides sociales et de subventions du Conseil Régional, ne pourront plus finir leurs jours dans des établissements à 3000/4000 euro par mois…
Dans les maisons de retraite, donc, des années 2040/2050, comme sur la première photo, l’on y verra des « mamy’s au look excentrique » et, comme sur la deuxième photo, des « mamy’s à storie’s qui, sur leurs smartphones holographiques, s’échangeront entre elles des tortillages de cul de leurs arrière petites filles en string, bustiers ultra court ou futal moulant et cheveux vert ou bleu fluo…
… Deux heures moins le quart avant que ne survienne la Nième tempête du siècle dévastatrice qui arrachera la toiture de la maison de retraite – et (ou) qu’un terroriste Tchétchène armé d’un grand couteau ne déboule dans le Grand salon de la maison de retraite et coupe la tête de deux ou trois mamy’s…
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Dans les EHPAD et centres médicalisés
- Par guy sembic
- Le 23/09/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… À Bruyères dans les Vosges, un EHPAD, le “Home du Cameroun” actuellement dans le contexte du covid et du pass sanitaire obligatoire pour les visiteurs, interdit aux proches et aux amis et connaissances des personnes placées dans cet établissement, toute visite durant les samedis et dimanches…
De telle sorte qu’un proche, un fils ou une fille notamment, ainsi qu’un ami, une connaissance de la personne, qui, durant la semaine, du lundi au vendredi, ne peut, du fait de ses horaires de travail, venir passer un moment auprès de sa vieille maman, de son vieux papa… Ne pourra pas voir son parent proche ni le samedi ni le dimanche…
La “raison” de cette restriction/interdiction de visite le samedi et le dimanche, tient au fait que durant ces 2 jours, la personne chargée de vérifier, à l’entrée de l’établissement, le pass sanitaire obligatoire, n’est pas de service et donc pas présente… Et que la direction de l’EHPAD du Home du Cameroun à Bruyères, n’a pas prévu le remplacement de cette personne chargée de vérifier, ni désigné une autre personne afin de procéder à cette vérification du pass sanitaire.
Situation, réalité, absolument scandaleuse, révoltante, justifiant que cette réalité soit dénoncée publiquement, que celle de ces EHPAD et autres centres de soins de personnes âgées “fragilisées” ne pouvant recevoir la visite de leurs proches, amis et connaissances, partout en France lorsque une situation d’absence de personnel (en l’occurrence pour la vérification du pass sanitaire) similaire à celle du Home du Cameroun, se présente.
Tout comme d’autres établissements EHPAD et maisons de retraite en France et ailleurs, le statut (juridique, économique de marché) du Home du Cameroun est un statut “privé” (du domaine privé, et donc, vous l’avez tous compris, derrière un “statut privé” il y a “des patrons, des PDG, des chaînes comme celles des hôtels ACCOR – soit dit en passant sous l’égide de lobbies américains ou chinois – et des actionnaires… (Il faut le savoir, c’est comme ça que ça marche, la santé, le traitement des personnes âgées et handicapées : du “pur bizness” dans des univers immaculés aseptisés édulcorés conditionnés formatés uniformisés dépersonnalisés où le malade ou le patient est d’abord un client mais un client censé être une personne humaine dont on prend le plus grand soin selon les “discours et les publicités” faites sur ces “univers médicalisés”…
À titre indicatif au Home du Cameroun à Bruyères, le prix de la pension (hébergement, repas, entretien) donc sans rien d’autre pour quoi il faut payer en plus) s’établit “à partir” (notez les guillemets) de 1949,70 euro par mois…
Quand on pense à tous ces retraités qui “vivent” avec des pensions de moins de 1000 euro par mois (et même de 600 à peine)… ! Bien sûr, il y a les aides sociales diverses (mais parfois aléatoires ou inexistantes )…
… “Alzheimer t’a pas un avenir heureux c’est le moins qu’on puisse dire” ! … Mais les actionnaires il peuvent commencer à numéroter leurs abatis en prévision du naufrage de Terretitanic avec très peu de canots de sauvetage !