égalité

  • Ascenseur social et Égalité

    … L’Égalité – avec ce qu’il est convenu d’appeler « l’ascenseur social » - est bien à n’en point douter un seul instant, « une valeur fondamentale – en quelque sorte la pierre angulaire » de la civilisation et société humaine…

    C’est ce principe fondamental qui consiste à permettre à tout être humain quelque soit son origine, le milieu ou l’environnement familial et social dans lequel il vit, quelque soit son ethnie, son mode de vie… D’accéder par l’éducation, par la formation à un métier, à une activité professionnelle, à des postes de responsabilité, de direction, et ainsi de pouvoir passer sans entraves et sans discrimination, toutes les épreuves, examens, concours, lors du parcours éducatif et de formation… « Et que le meilleur gagne » comme on dit…

     

    Cependant, si l’Égalité peut être inscrite dans une Constitution, et si elle est une « valeur humaine fondamentale » ; il n’en demeure pas moins que naturellement et intemporellement dans le monde du Vivant (des humains et des êtres vivants) , c’est l’inégalité qui règne et s’impose puisqu’aussi bien un humain qu’un animal n’a pas, comparativement à un autre humain, à un autre animal, les mêmes possibilités physiques, d’aptitude, de capacité, d’adaptabilité, de réactivité, de résistance, de force, de détermination, d’aptitude à dominer, à se défendre…

     

    Ainsi chez les Humains, le plus grand nombre d’entre eux quoique dans un éventail de possibilités très diversifié et très nuancé ; l’ascenseur social étant institué, « préfèrent » - si l’on peut dire – soit librement et consciemment, soit par instinct inhérent à leur nature (ce dont ils sont fait) suivre la voie la moins difficile, sinon la plus facile, celle qui ne demande pas un grand effort, effort dont on n’est jamais certain du résultat… Et, en conséquence, ce grand nombre d’humains se trouve contraint (contraint « heureux » ou forcé) de devoir accepter la condition de vie dans laquelle il se trouve, et qui n’est souvent « pas très confortable » - pour ne pas dire misérable notamment pour deux milliards d’humains au moins (pour lesquels il faut dire qu’il n’y a guère pour eux d’ascenseur social institué)…

     

    Pour « résumer » très sommairement, très basiquement :

    « Tu veux pas aller beaucoup à l’école, tu préfères jouer à des jeux vidéo, déconner avec les copains, tu trouves dur les maths, l’orthographe, la grammaire, inutile les équations, savoir comment la Terre est née, si Auckland se trouve en Nouvelle Zélande, le pourquoi et le comment des choses dont tu te fous complètement ? Personne ne peut t’en vouloir pour ça, c’est ta liberté, ton choix (instinctif certes)… Et même sans le savoir consciemment, tu sauras pourquoi y’en a qui font à ta place, décident à ta place, tiennent les places que tu ne tiendras jamais parce que t’a pas cherché à les avoir »…

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    … Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • L'égalité dans la liberté...

    ... "Les peuples veulent l'égalité dans la liberté, et s'ils ne peuvent l'obtenir, ils la veulent encore dans l'esclavage".

     

    [ Alexis De Tocqueville, théoricien de la démocratie, 1805 – 1859 ]

     

    ... Ce que les peuples, tous les peuples du monde, chacun de nous, vous et moi, entendent par "égalité" n'est jamais qu'une égalité fondée sur l'idée que les êtres humains, en réalité inégaux naturellement (les forts, les faibles, les handicapés, les "plus intelligents et plus débrouillards que les autres", les riches nés riches et les pauvres nés pauvres, les valeureux, les "passifs", etc.)... Doivent compter sur quelque "système" organisé, étatique, économique, policé, comportant des lois, des règlements, une justice, des principes, enfin tout un "appareil" censé "corriger" les inégalités de toutes sortes "pour le bien du plus grand nombre possible"...

    Et la liberté quant à elle, n' a de sens réel que si elle est liée, étroitement et indissociablement liée, à la responsabilité de chacun dans ses choix, dans ses comportements, dans la relation avec les autres humains, dans la relation avec tout ce qui fait partie du monde du vivant et de l'environnement naturel.

    L'égalité dans la liberté, dans le monde tel que nous le connaissons depuis le début des civilisations humaines, avec cette liberté des uns qui pour ainsi dire empêche et ou infirme la liberté des autres... N'est qu'un canevas, une grille, où ne passe que ce qui est calibré...

    Il est cependant un domaine où règne l'égalité (et une liberté relative), que l'on soit riche ou pauvre, c'est celui où nous nous complaisons, esclaves que nous sommes devenus, de la société de consommation mondialisée marchandisée, en fonction de nos moyens si modestes soient-ils... (L'on ne peut plus se passer de ceci de cela)...