drapeau

  • Si j'étais un pays ...

    … Si j’étais un pays, mon drapeau serait noir blanc rouge… Le noir de la liberté, le blanc de l’immaculé, le rouge de la vie…

    Mais comme disait Léo Ferré à propos du drapeau noir de l’anarchie : « c’est encore un drapeau »…

    Et derrière un drapeau avancent les suiveurs qui eux, ne sont jamais libres, jamais immaculés, ni autrement rouges que par la colère, par le sang que parfois ils versent dans les combats qu’ils mènent, par les émotions qui leur cramoisissent la face…

    … Si j’étais un pays, je serai le pays de toute la Terre, sans religions, sans drapeau, sans mythes, sans palais, sans églises, sans impostures, sans riches ni pauvres, sans pendus ni décapités… Et sans sommets, sans G7 ou G20…

     

     

  • Je suis votre drapeau

    Drapeau

    … Léo Ferré disait : le drapeau noir – de l’anarchie – voulait-il dire… C’est quand même un drapeau…

    Il n’était pas, Léo Ferré, “pour les drapeaux”, quels qu’ils soient (mais je pense plutôt : “dans la mesure où les drapeaux sont assimilés ou confondus avec des étendards” – lesquels étendards l’on se met en rangs derrière et on suit…

    Cependant, le drapeau de la France, c’est bien sûr, un drapeau… Mais pas seulement un drapeau : c’est une Culture, un Art de vivre, une Histoire, une Géographie, une Littérature, des mouvements artistiques…

    Anarchiste dans l’âme – mais surtout dans l’écriture sinon dans mon apparence – j’intègre dans “ma culture anarchiste” – si je puis dire, oser dire – La Marseillaise et le drapeau Bleu Blanc Rouge de la France !

    Les “fameuses paroles” de notre chant national (un chant du Peuple à vrai dire) qui “choquent” certaines personnes avec “le sang impur abreuve nos sillons” … Ne me dérange aucunement, bien au contraire, parce que le sang des gens qui veulent nous détruire et nous haïssent, est un sang impur!… Qu’il faut donc verser … (Il faut se replacer dans le contexte historique de 1792 où les envahisseurs étrangers voulaient nous trouer la peau !)…

    L’on peut être – ce que je suis, ce dont je me sens – “profondément Français” et en même temps “profondément citoyen du monde” !

     

    … Cela dit, peut-être – je dis bien peut-être – y-a-t-il une autre option que celle de la violence - même de la violence la plus “justifiée” ou “légalisée”- et du “non pardon”, de la vengeance…

    Le pardon n’est pas “un acte de complaisance” mais “un acte fort”…

    Ainsi l’option prise en Afrique du Sud par Nelson Mandela, de pardonner, de ne pas avoir eu, jamais de sa vie, recours à la violence, à la vengeance, est une option qui “mérite réflexion”…

    Certes, c’est – personne ne peut dire le contraire, une option à haut risque, que celle du pardon…

    Mais sans ce risque pris, est-il possible que l’espérance d’un “monde différent” où la haine et la violence disparaîtraient, soit autre chose qu’un rêve ?

    J’ai toujours dit que “tout avait un prix” (que rien n’était gratuit en ce monde)… “gratuit” dis-je, dans le sens de la facilité, autrement dit “gratuit de tout effort”…