différence

  • La différence

    … Peu fréquentes sont les personnes dans ton cercle de relations, d’une sensibilité, d’une culture, d’un mode de vie, d’habitudes, de caractère, de comportements, d’activités… Tout cela différent, voire très différent de ce que tu es, de sensibilité, de culture, etc. … Avec lesquelles tu peux arriver à communiquer, avec lequelles tu peux entretenir une relation…

    Toutes ces personnes, quasiment toutes, en effet, te perçoivent selon l’idée qu’elles se font de toi, autant dire qu’elles ne savent rien, presque rien de ce tu es vraiment, et s’en préoccupent d’ailleurs fort peu…

    Par exemple dans un fil de discussion sur un forum où tu interviens à ta manière qui est la tienne et qui « tranche » par rapport à ce qui est exprimé par les autres dans le fil de discussion ; un tel réagit ainsi « toujours aussi défiant, aussi rationaliste, aussi scientifique, aussi détaillé, aussi prolixe dans tes réponses, dans tes messages, dans les textes que tu produis »… Ou encore – ce qui est loin de correspondre au personnage sensible que tu es, tu te vois qualifié de prosaïque, de matérialiste, de trop terre-à-terre, en réaction de ta part à un « joli poème » sur le thème du printemps…

    Bon c’est vrai : les « jolis poèmes bien à l’eau de rose, que bon nombre de membres du forum en question, acclament de « petits queucœurs rourouges »… C’est « pas trop ton genre ou ton style »…

    La langue bien tendue, il faudrait lécher ce qui reste de la crème au chocolat dans le fond de l’assiette… Ou, quitte à se gaver de lichettes de pain, nettoyer à fond l’assiette du reste de sauce refroidie… Eh bien non, c’est pas non plus ton genre…

    D’ailleurs… Qu’est-ce qui est « ton genre » ?


     

  • Être différent ...

    Etre different

    … Être différent… Mais par rapport à quoi et à qui ? Dans quel environnement de vie sociale, de relation ? Et pour réaliser quoi, pour donner, transmettre quoi, de soi ou de ce qui a été reçu des autres ?

    Être différent, est-ce se vouloir s’affirmer différent ou bien l’être, différent, naturellement ?

    La différence réelle, qui n’est pas forcément reconnue, respectée par les autres, et implique d’avoir le courage de l’assumer cette différence, c’est celle qui ne se définit pas par rapport à un ordre, à une idée, à une pensée, à des agissements, à des comportements, communs autour de soi… Ni non plus par rapport à un ordre, à une idée, à une pensée, à des agissements, à des comportements qui ne sont pas communs…

    Car, dans toutes les différences qui s’affirment, s’expriment, se revendiquent selon un modèle que l’on s’est choisi et où l’on s’est identifié ; la volonté, le plus souvent ostentatoire et marquée, se superpose à un courage d’assumer qui d’ailleurs, il faut dire, a ses limites…

    Être soi même et le rester, toute sa vie durant ( c’est cela la différence réelle) implique déjà le courage de reconnaître ce soi-même, et de vivre avec, de l’assumer… Mais c’est sans doute trop difficile, ce qui nous incite à être ce que ou qui l’on voudrait être…Que l’on ne parvient pas à être, mais à seulement paraître…

     

     

  • La différence

    Pers anime

    … Il ne m’a fallu qu’une demi seconde pour voir quel garçon se trouve dans une position différente.

    À vrai dire, je n’ai pas eu besoin de regarder ligne par ligne… Ayant d’emblée, aperçu la petite silhouette en position différente.

    Juste une remarque de ma part :

    Mon empathie, ou préférence, considération, va au personnage ayant une position différente de celle des autres… Cependant, si ce personnage au bout de son bras, tenait haut levé un petit étendard et invitait visiblement de son autre bras les autres personnages à le suivre ; ou s’il tenait, dessiné au bout d’un bras, un pistolet ou un couteau ; je n’aurais alors pour lui, aucune empathie…

    Autrement dit, autant je suis du côté de la différence, autant je me désolidarise des différents agressifs entraînant les autres à suivre un mouvement tout aussi contestable…

    Comme disait Léo Ferré à propos des drapeaux : “le drapeau noir de l’anarchie c’est encore un drapeau”…

    L’on peut défendre une cause, prendre des risques en défendant cette cause ; sans pour autant ériger cette cause en modèle de société… Il n’y en a pas, de modèle de société… En revanche il y a la relation dans toute sa diversité de situations, dans toute sa complexité et dans toute son évolution dans le temps…