chimie

  • La mécanique et la chimie de la vie biologique

    … Les humains sont conditionnés, depuis qu’ils s’en sont aperçu et en ont pris conscience, par leur conception et par leur vision anthropocentriste du monde et de l’univers, c’est à dire qu’ils pensent que s’il existe de la vie au-delà de la Terre, notamment des êtres « intelligents », ces êtres seraient donc d’apparence humanoïde…

    La vision anthropocentriste est donc une réalité.

    D’où la plupart des films de science fiction où l’on voit apparaître à l’écran des êtres qui ressemblent – certes avec des différences – aux humains…

     

    Mais il y a une autre réalité qui est celle de la « mécanique » ou de la « chimie » de la vie (de la vie biologique telle qu’elle existe sur Terre et telle qu’elle peut exister ailleurs dans l’univers)…

    Et cette « mécanique » ou « chimie » de la vie biologique (végétale, animale) est la même partout où la vie a pu apparaître et se développer, puis se diversifier, se complexifier, à partir d’organismes simples à l’origine (cellules, bactéries)…

    Une vie biologique fondée sur des éléments de base partout présents dans le cosmos :

    Le carbone, l’hydrogène, l’oxygène, l’azote ; les acides aminés, les acides gras, les bases azotées, tout cela initialement constitué d’assemblage d’environ une cinquantaine de petites molécules de base ayant moins de 100 atomes de carbone, d’hydrogène, d’azote et de soufre ; puis ensuite en structures plus grandes (les protéines, les glucides, acides nucléiques et lipides)…

     

    En somme, la vision anthropocentriste des humains serait une vision « pouvant correspondre à la réalité (certes différente) d’un « ailleurs » où est apparue la vie biologique selon les lois de la physique et de la chimie, les mêmes partout… Les différences étant dépendantes d’environnements locaux particuliers, et d’événements survenant, déterminant tel ou tel type d’évolution en conséquence…

    Par exemple que serait-il advenu de l’évolution de la vie sur Terre (tous organismes et êtres vivants) si une météorite géante n’était pas tombée sur la Terre il y a 66 millions d’années sur la partie sud du continent Nord Américain, anéantissant 75 % de la vie animale ?

     

    Les événements « particuliers » et donc « déterminants pour la marche de l’évolution » sont nombreux sur chaque planète pouvant abriter la vie, et c’est bien là, ce déterminisme consécutif aux événements particuliers, qui ne répond pas à notre vision anthropocentriste (ou la perturbe)…

    Puisque la vie biologique évolue « du plus simple au départ au plus complexe dans le temps s’écoulant » il est assez logique dans le « programme » que des êtres doués à la fois d’intelligence et de conscience finissent par apparaître… Et que la complexité s’accentuant, que la vie biologique devienne – mais par l’activité des êtres doués d’intelligence et de conscience (activité technologique) - « vie post biologique » … Laquelle « vie post biologique » entrerait en concurrence avec la vie biologique encore présente en majorité dans l’univers…

     

    L’une des choses, de la vie biologique, les plus étonnantes et qui incite à une réflexion au sujet de ce que l’on peut déjà observer sur notre planète avant de le découvrir peut-être ailleurs un jour ; c’est cette concordance qu’il y a entre des organes (les yeux notamment) dont la structure est à peu près identique entre plusieurs espèces vivantes totalement différentes de formes, de taille, d’apparence et les uns étant des êtres marins, les autres des êtres terrestres…

    Ainsi les mammifères (dont l’être humain), les pieuvres et les araignées ont-ils des yeux ayant une structure à peu près semblable…

     

    Que peut signifier cette concordance parmi d’autres, existantes, d’organes ou de propriétés physiques, d’êtres vivants très différents les uns des autres ? Et qui pourrait se retrouver ailleurs que sur notre planète ?

    Y aurait-il un même processus évolutif (comme « programmé) avec la même mécanique et la même chimie de la vie, partout dans l’univers ?

     

    Y aurait-il d’autres processus d’apparition et de développement de la vie, dans une chimie différente fondée par exemple, non pas sur le carbone mais sur le silicium ?