budget

  • Aléa jacta est !

    … Ainsi Sébastien Lecornu démissionnaire est-il renommé !

    Aléa jacta est !…

     

    … L’autoroute à 2 fois 3 voies avec un énorme panneau « LA MER » sur le côté, s’élargit en 2 fois 8 voies sauf que… « LA MER » c’est « LE RN » …

     

    Et à propos du RN il faut savoir – mais la plupart des électeurs (surtout les plus modestes au point de vue des revenus) du RN, ne parlent jamais des grands patrons et des milliardaires qui, indéniablement depuis 2017, accentué en 2022, re-accentué un peu plus fort en 2024 et très largement accru en 2025, se rapprochent des élites, des élus et des dirigeants du RN.

     

    Les électeurs du RN n’ont qu’un seul et unique et répétitif discours qui « argumente » leur vote RN : l’immigration, les aides sociales et allocations accordées à des gens qui ne veulent pas travailler, et surtout à des gens « venus d’ailleurs » auxquels on reproche de profiter du système social français et de bénéficier de priorités sur les « Français de souche »…

     

    Une société qui devrait fonctionner « en toute justice, équité, raison, logique, sans dérives, sans dysfonctionnements inaccepatables et révoltants ; peut entendre ce discours là, notamment une société démocratique, républicaine, avec des « valeurs de gauche » parce que les profiteurs et les voyous « cela ne convient à personne » (personne d’honnête sans être forcément vertueux)…

     

    Henri Broglio ex PDG d’EDF s’affiche publiquement avec Marine Le Pen ; ainsi que Patrick Martin président du MEDEF, et que l’AFEP association française des entreprises privées avec Ambroise Roux monarchiste, Claude Bébéar proche de l’Opus Deï ; et à tous ces gens là s’ajoute bon nombre de petits patrons.

     

    La dynamique de cette alliance du patronat et des milliardaires avec le RN se nourrit de la haine de la Gauche et des mesures sociales.

     

    Et il y a cet attrait, cette fascination exercés par Elon Musk, Donald Trump, d’une économie sans état, sans protection sociale, sans autres règles que celles liées à un conservatisme social axé sur des « valeurs morales et ou religieuses » - mais en même temps au pouvoir de la loi du plus fort…

     

    … Mais il y a « bien plus grave, beaucoup plus grave » que ce « cirque politique » auquel on assiste depuis un an, « bien plus grave, beaucoup plus grave encore » que l’autoroute à 2 fois 3 voies s’élargissant en 2 fois 8 voies avec sur le côté La mer barré rempplacé par Le RN…

    C’est ce budget qui risque de ne pas être voté à temps – le 13 octobre ce lundi qui vient, et pourquoi le 13 octobre ? Parce qu’il faut 70 jours au Conseil d’État pour l’examiner et le valider… En conséquence dès le 1er janvier 2026, si pas de budget, le paiement des fonctionnaires d’état notamment les enseignants titulaires et les soignants en hôpital public ; ainsi que les retraités (qui sont 15 millions en France) ne pourra plus être assuré.

     

    Imaginons 30 millions de Français sans revenus du jour au lendemain (avec en plus les chômeurs, les assistés qui n’auront plus aucune indemnité)… Tous les prélèvements sur les comptes bancaires qui ne pourront plus se faire (électricité, gaz, crédit bagnole, internet, remboursement prêt baraque, etc.) … Plus un sou pour faire ses courses… À moins chaque mois de réalimenter son compte en prenant sur son livret A – le sien et celui de son conjoint… Jusqu’au jour où…

     

    Lundi 13 octobre 2025 minuit pour déposer le budget « ça fait court » ! (il faudrait donc « à tout prix, à n’importe quel prix, qu’il soit voté ce budget, afin qu’au 1er janvier 2026 ça soit pas les tiroirs caisse qui s’ouvrent plus)…

    Si dès lundi censure donc pas de budget voté… Et à plus forte raison, avec une dissolution de l’assemblée ou avec la démission du président de la république, c’est trop tard – on aura passé le 13 octobre – pour voter un budget, conséquence au 1er janvier 2026 les tiroirs caisse ne s’ouvrent plus…

     

    « D’aucuns disent » - ils n’ont pas entièrement tort (ni vraiment raison non plus) – que, avec le RN en France, ça sera après tout comme c’est aux USA, en Italie, en Hongrie (pays « quand même démocratiques » où la vie au quotidien est « à peu près la même qu’en France actuelle avec le gouvernement qu’on a, pour des millions de gens et que finalement aux USA, en Hongrie, en Italie c’est tout de même loin de ce qui se passe en Russie ou en Iran ou en Chine et qu’avec le RN en France ça sera pas si dramatique que ça ! (On entend en effet, beaucoup, ce discours là »)…

     

     

  • Budget de vie

    … Le salaire médian en France pour deux personnes vivant mariées ou en couple et tous les deux ayant un emploi, s’élève à 3538 euros net par mois, dont lui 1899 euro et elle 1639 euro…

    Si environ trente millions de personnes de 18 à 65 ans en France, travaillent (toutes activités confondues et tous types de contrats à temps complet ou partiel), quinze millions de ces personnes gagnent plus que le salaire médian et quinze autres millions gagnent moins…

     

    Le budget de vie que je détaille concerne particulièrement les personnes dont le salaire s’établit entre 1500 et 2000 euro (ou entre 3000 et 4000 euro pour un couple)… Ce qui est le cas d’environ sept à huit millions de personnes en France travaillant à temps complet…

     

    Prenons le cas – particulier – d’une famille de deux adultes et de trois enfants âgés de 6 à 14 ans :

    Lui gagnant 1899 euro net par mois et elle 1639 euro net par mois. Soit 3538 euro donc, revenu médian, auquel s’ajoutent en rapport avec les revenus du couple, les prestations familiales et autres aides, de 301 euro…

     

    Ces deux personnes avec leurs trois enfants ne sont pas propriétaires de leur habitation (ils n’ont pu obtenir de prêt immobilier)… Ils payent un loyer en agglomération (ville moyenne) de 900 euro, et du fait de leur revenu mensuel ils ne bénéficient pas d’ aide personalisée au logement…

     

    Leurs charges et dépenses « incompressibles » (quoique pouvant être un peu réduites en fonction de choix et de comportements) s’élèvent à 164 euro de gaz et électricité, 24 euro d’assurance habitation, 528 euro de crédits divers, 300 euro de carburant pour leurs déplacements travail et courses, 20 euro de consommation eau, 48 euro d’assurance ; les courses alimentaires et autres, la cantine, les vêtements, la garde (occasionnelle) d’enfants, leur coûtent 1534 euro dont 1069 l’alimentation, 155 les vêtements, 225 la cantine, 310 la garde d’enfant ; la mutuelle, les téléphones, internet, les frais bancaires et le transport scolaire leur coûtent 372 euro.

     

    En fin de mois, le déficit budgétaire pour ce couple est de 330 euro environ (autorisation personnalisée de découvert accordée par leur banque)…

     

    Dans ces conditions, il leur est difficile d’envisager ou de prévoir : une semaine de vacances à 1200 euro, de changer un vieux frigo congaléteur ou une machine à laver, de se rendre au cinéma ou au restaurant et encore moins au théâtre, d’acheter 2 livres par an et par personne, etc. …

     

    Cela dit, un tel budget est celui de millions de gens dans les pays développés (dont la France où l’on bénéficie d’aides sociales)… Et ce budget n’a rien de comparable avec celui d’un habitant du Bangladesh, d’Inde, de Haïti, de Madagascar, de nombreux pays Africains, de gens vivant avec des revenus de 30 à 300 euro par mois…

    Et il n’a rien de comparable non plus, ce budget, avec celui de 1 % des plus riches dans le monde (qui eux, n’ont à vrai dire pas de budget tant leur fortune et leurs revenus sont immenses), ni même avec le budget des 10 % les plus riches…

     

    Mais la question de la répartition des richesses, de la manière dont elle se pose de nos jours, est inséparable de la question des choix et des comportements dans les modes de vie, d’usage et de consommation, dans un monde de huit milliards d’humains…