auteurs

  • Il n'y a pas de modèles

    … Vu, de la part de «  Livres, auteurs et éditeurs francophones » ( un groupe parmi d’autres sur Facebook) :

     

    « Y-a-t-il des auteurs ici qui utilisent l’IA ( Intelligence Artificielle) pour créer leur livre » ?

     

    Je certifie formellement, résolument et publiquement, que je n’ utilise jamais l’IA pour mes écrits…

    Il m’arrive bien ( souvent) de rechercher des informations sur les moteurs de recherche, notamment sur « Bing » qui « carbure à l’Intelligence Artificielle », cependant, quoi que ce soit que je trouve ou apprenne – même « par la grâce de Bing » - « je ne le prends pas pour autant pour argent comptant »… Je le suppute, je le médite, je l’analyse, je le compare à d’autres données, et, en définitive je le « concocte » à ma manière, j’ en fais de que vous pouvez lire de moi…

    Bon, c’est vrai : il faut pour ça la capacité…

    Mais la capacité ça vient pas « tout seul », ça se travaille, ça s’ acquiert avec le temps, c’ est l’affaire de toute une vie… Car l’ inné, le talent, s’il y a oui, de ça, eh bien ça suffit pas ( même si ça aide beaucoup)…

    Si l’IA avait existé en 1935, Louis Ferdinand Céline ne s’en serait pas servi… Il faut lire pour s’en convaincre « Féerie pour une autre fois » publié chez Gallimard le 27 juin 1952… En effet, question vocabulaire, tournures, grammaire ( autant française que personnelle ) Céline aurait battu l’IA à la course !

    Je ne dis pas que Céline est un « modèle »… Pas plus d’ailleurs qu’ un autre auteur – d’hier ou d’aujourd’hui – quelque soit sa « faconde » ou sa « patte »… Est un modèle… Il n’ y a pas de modèle… Il y a juste « quelque chose qui ne ressemble à rien d’autre » ( et qui n’ est en aucune façon une référence)…

    C’est comme pour l’ anarchie : il n’ y a pas de modèle d’ anarchie…

     

     

  • "Auteurs, faites comme chez vous"... Qu'ils disent !...

    … Un groupe – sur Facebook – qui s’intitule « Auteurs, faites comme chez vous espace de promotion » et dont les administrateurs refusent de laisser paraître l’annonce faite par un auteur au sujet de ses derniers ouvrages parus ; n’a pas, n’a plus de raison d’être en tant que groupe parmi tous les groupes dont les membres sont des écrivains, des poètes, des auteurs d’ouvrages, des artistes, des créateurs et leurs inscrits, leurs lecteurs, leurs amis…

    « Auteurs faites comme chez vous » oui mais alors si c’est « comme chez vous » et que l’on se heurte à une porte fermée – pour ne pas dire barricadée – qui sont, quels peuvent être, à l’intérieur, les auteurs introduits sinon ceux que l’ « admin’cénacle » a autorisé à « faire comme chez eux »… Mais en vérité «bien entre eux » ?…

     

     

  • Des auteurs difficilement traduisibles

    ... Je me suis souvent demandé comment les traducteurs pouvaient "le plus fidèlement possible" traduire des phrases, des expressions, des mots d'auteurs, d'écrivains -Français, Anglais, ou autres de toute langue- vraiment très particuliers, argotiques, avec des néologismes, des barbarismes, dans une grammaire atypique, dans des formes langagières tout à fait personnelles et donc inimitables...

    Par exemple traduire du Céline ! Voici ce que j'ai trouvé pour "Qu'ils s'empédèrent" et pour "Le petit flouze toujours en casaque" dans Mort à crédit :

    "They got caught" (Qu'ils s'empédèrent)

    "The little blurry always in a coat" (Le petit flouze toujours en casaque)...

    Qu'est-ce que ça donnerait en Arabe ou en Chinois... Ou en Swahili ?

    Je vois mal comment une traduction de certaines formes langagières très particulières d'auteurs, peut être rendue au plus près possible du langage de l'auteur, d'autant plus si l'auteur emploie des néologismes, des mots et des locutions de son invention, use de constructions grammaticales atypiques, voire d'incorrections grammaticales délibérées dans un contexte particulier...

    Je vois mal comment un "Grand Hôtel du Merdier", écrit et publié en 2007 chez Alexandrie Editions (également chez LULU point com édition en ligne) ... Ou autres textes pirates et errances littératoques de Mésigue (rire)... Pourraient être traduits en Anglais, en Allemand, en Mandarin, en Arabe ! ...

    Bonjour l' "universalité" d'une oeuvre d'écriture si dans leurs formes d'expression et de langage, bon nombre de textes produits ne sont pas traduisibles, ne pouvant être rendus au plus près, puisque l'équivalent de certaines formulations n'existe pas dans une autre langue et qu'il faut alors trouver une formulation ressemblante ! (quelle gageure!)...

    Quel "étrange et impossible paradoxe" que celui, à la fois, en même temps, d'aspirer à une certaine "universalité"... Et de demeurer délibérément intraduisible voire même illisible dans sa propre langue maternelle pour des gens qui parlent la même langue ! De la folie! Du délire! De l'aberration ! Et contreproductif!