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  • Le monde du travail et le milieu associatif

    … C’est dans le monde du travail et dans le milieu associatif que se réalise l’activité sociale…

    En effet dans tout travail, emploi salarié, qui implique de la relation, il y a cette réalité, cette nécessité du rapport à l’autre (le patron, le chef, l’employé, les collègues, le client ou usager) ; la réalité de l’activité sociale induite, du fait de la fonction que l’on exerce…

    Et de même, dans le tissu associatif (plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues), se réalise, se développe, évolue, s’adapte en fonction des besoins, des nécéssités, l’activité sociale…

    Soit dit en passant, la part d’activité des personnes « retraitées » (ayant donc cessé leur activité professionnelle) dans les associations « d’intérêt public », n’est pas négligeable c’est le moins que l’on puisse dire…

    Si le travail et l’emploi sont malmenés, disparaissent ou sont dévalorisés ; et lorsque disparaissent aussi les associations, c’est un désastre social qui s’installe…

    Et un désastre social est un terreau favorable au développement des communautarismes, des extrémismes et de toutes les violences, discriminations, désinformations, inégalités de toutes sortes, injustices, abus des uns et des autres, et incitations à détruire plutôt qu’à construire…


     

  • Reprise d'activités pour les associations

    Toutes les associations, nombreuses et diversifiées, qui regroupent pour la plupart d’entre elles partout dans notre pays, assez souvent plus d’une centaine d’adhérents, reprennent leurs activités à partir de septembre…

    Il est une évidence qui “saute aux yeux”, c’est celle de ces repas festifs, d’assemblées générales, de manifestation d’événements particuliers au cours desquels sont conviés les adhérents une ou deux fois dans l’année…

    À plusieurs dizaines autour de tables en effet, et de surcroît en salle, donc en lieu clos, depuis l’apéro où l’on se presse, devant et de côté d’une grande table jusqu’au dessert en passant par les hors d’œuvre et le plat principal, il faudra bien alors mettre son masque sous le menton, dans sa poche, ou autour de son poignet, et par conséquent, être proche les uns des autres…

    À moins, lors de l’apéro, de boire dans son verre avec une paille plantée dans le masque (un trou), de soulever le bas du masque pour manger les cacahuètes et les “amuse-gueules”… Et quant au repas, du hors d’œuvre au dessert, dans les temps d’attente de se servir ou d’être servi, remettre le masque…

    Je vois mal, très mal, comment les organisateurs des associations pourront envisager de maintenir tous ces repas lors d’événements particuliers, sachant qu’ils réunissent en espace clos , en salle, autant de personnes…

    Sans doute devront-ils renoncer, n’avoir que des activités de toutes sortes, où l’on ne mange pas, ne boit pas…

    Il y a aussi les bals, qu’organisent toutes ces associations : du coup, les bals, ils seront masqués !

    Dans ces conditions de vie sociale et associative, avec toutes ces mesures restrictives, limitatives, de protection, avec masque, distanciation, mesures contraignantes qui font de la réunion en ateliers d’activités, un véritable “parcours du combattant”, sans doute certains adhérents ne participeront plus, ou hésiteront à venir, en particulier à ces repas, ces goûters (assemblée générale, fêtes, noël etc.) … Si tant est que ces repas aient lieu quand même…

    Les personnes les plus affectées, celles qui souffriront le plus, de cette “covid – compatibilité” avec les activités associatives ; ce sont celles qui, extraverties bien plus qu’introverties, supportent difficilement la solitude, l’isolement et ont besoin d’avoir le plus souvent possible des contacts humains, de “voir du monde”…

    En revanche, d’autres personnes, celles- là plutôt introverties et aimant se trouver seules – dans leurs activités, pour aller se promener etc. - seront moins affectées … Quoi que…

    Aussi, la “covid – compatibilité” avec le milieu associatif et ses activités, n’est pas – loin s’en faut – ce qu’il y a de mieux, pour le “lien social”… N’en déplaise aux inconditionnels de “l’ordre covidéen” dont les “leçons de morale” et les injonctions à répétition, “fatiguent” voire exaspèrent…

    Ah, le “grand argument” qui est celui du papy, de la mamy atteint d’une forme grave de covid, en réanimation à l’hôpital… Bien sûr, bien sûr…

    Mais pour 1 mort du covid, combien du cancer ?

    Tout ce que l’on fait contre le covid, c’est du “pis aller”… En fait, le covid, ça s’ajoute à tout ce qui existe qui fait mourir, c’est comme une allumette enflammée que l’on jette dans une meule de foin déjà embrasée dont les flammes viennent d’atteindre le sommet ! …

     

  • Crispations et tous ces "pour" et "contre" ...

    Quand je dis -et écris- que l'on vit dans un environnement de relation, au quotidien, où l'on se crispe sur telle ou telle chose à laquelle on adhère avec détermination et ostentation, ou au contraire que l'on ne supporte pas et que l'on rejette avec agressivité et autant de détermination et d'ostentation, où l'on se barricade derrière des « valeurs » auxquelles on croit « dur comme fer » au point que tout ce qui contrevient à ces valeurs nous hérisse et nous rend agressif, d'une intolérance manifeste et affichée… Je pense par exemple à tous ces gens qui font partie d'une association « contre ceci/contre cela » ou qui défendent ceci/cela avec manifestations et pancartes dans la rue… Le monde dans lequel on vit en est plein, de ces mouvements « pour ou contre », et les réseaux sociaux les relayent tous ces mouvements et toutes ces associations, et en font des kilomètres d'écrits, de photos, de vidéos, sur le Web …

    Bon j'vais vous dire, « à cru et à coeur » …

     

    Je suis prêt à recevoir chez moi un couple d'amis homosexuels qui pratiquent la sodomie, alors même que la sodomie me fait horreur… Et ça ne m'empêchera pas si ça se trouve, dans la conversation en prenant un café avec eux, de larguer une plaisanterie salace à ma façon sur la « chose » ! Parce que si l'on a le droit et si l'on prend la liberté de rigoler de tout, ça n'empêche nullement qu'on ait de l'amitié, voire de l'affection pour des gens dont les pratiques sont différentes, ou à l'opposé de ce que l'on aime faire soi-même…

    Je suis prêt à recevoir chez moi un ami très accro de matches de foot ou de thrillers américains « ultra pétants » avec des flingues plus gros que des scooters, et de lui laisser regarder ce match ou ce film qui me « barbe » à mort , assis sur le canapé à côté de lui, je ferais des mots croisés force 4…

    C'est pas parce que cet ami ne lit jamais le moindre livre et que sa grande sortie hebdomadaire consiste à passer trois heures au grand centre commercial hypermarché géant du coin, c'est pas parce que chez lui y'a une télé dans chaque pièce y compris les chambres des gosses, qu'il ne peut pas être mon ami…

    Autant je peux rigoler de voir des gens en été, en vacances, affublés de tenues vestimentaires ahurissantes ; autant je n'aime pas les casquettes et les maillots imprimés de marques, certains « styles » et « comportements » auxquels je n'adhère pas et qui ne seront jamais les miens… Oui c'est vrai, mais je dis aussi « qu'on foute la paix aux gens, ils font de mal à personne, qu'ils vivent et qu'ils se montrent comme ils ont envie d'être, arrêtons les leçons de morale dans un sens ou dans l'autre ; cette vie qu'on vit on n'en a qu'une, un jour tout ira dans un grand trou d'oubli, on est tout seul dans sa peau même avec à côté de soi ceux qu'on aime et qui nous aiment (alors vous pensez, ceux qui nous connaissent à peine ! Ou qui ont seulement entendu parler de vous quelque part !…) RIRE…

     

    Cela dit, les lobbys et les gros actionnaires, j'ai pas envie de leur foutre la paix !