amis

  • Les amis de mes amis ...

    … Les amis ou amies de mes amis ou amies, ne sont pas forcément mes amis ou mes amies – du moins l’un ou l’une d’entre eux…

    La question est d’autant plus sensible lorsque tel ami ou amie en particulier est très ami(e) avec un ami, une amie “vraiment ami(e)” et que cet ami ou amie n’est pas mon ami(e)…

    Ainsi par exemple, Durand est mon ami et Dupont l’ami de Durand, mais Dupont n’est pas mon ami (question de relation, de sensibilité, de confiance, “d’atomes crochus” comme on dit)...

    En effet il me paraît “assez risqué” (et inopportun ou scabreux) de manifester (directement ou indirectement) mon manque d’empathie pour Dupont, à Durand qui “pourrait mal prendre” mon manque d’empathie pour le dit Dupont (il me faudrait alors expliquer, peut-être devoir entrer dans des détails justifiant mon manque d’empathie)…

    Cela dit, l’amitié est un “domaine” (de relation) où il faut parfois “marcher sur des œufs”… Ou, si l’on veut “jouer le jeu” (dans la règle qui est celle du monde plutôt que selon ses propres règles – pour autant que l’on en ait, des règles)…

    De toute manière “rien n’est jamais acquis et ou gagné durablement”… Un ami, une amie “de longue date” (de 20 ans par exemple) peut être perdu très rapidement (en un seul jour)…

    Toute relation est évolutive, dans l’amitié comme dans l’amour (vie en couple), toute relation est chaque jour en jeu et doit en quelque sorte être réinventée (de la part de l’un et de l’autre)… Ce qui est figé est fragile, ce qui se réinvente dans le renouvellement – ou dans l’entretien- n’est pas forcément plus solide, plus durable…

     

     

  • Amis sans guillemets

    Bannis de leurs terres

    Innocents

    Sans frontières

    Accidentés de la vie

    Tondus et pelés

    Visages ravagés

    Promeneurs ou cyclistes à sale tête dans le lotissement Les Alouettes interpelaboyés par de féroces Je – monte – la – garde

    Esprits rebelles

    Qui tous rêvez de vous faire la belle

    De ces jardins désenchantés où poussent l’amer et le dégoût

    De l’autre côté de tout ce qui est brisé ou prisé

    Et surtout

    Au plus loin des paroles molles

    Sachez

    Que vos amis sans guillemets

    Sont ceux dont l’œil est clair et vous regarde droit devant

    Et vous parlent de la beauté du monde encore présente

    Sans vous l’expliquer, la décortiquer, la scénariser, la modaliser, l’encadrer, la marchandiser, la croisiériser …

     

     

  • Amis et ... "Amis"

    … Il y a “amis” et amis…

    Les “amis” sont des amis potentiels, probables donc…

    Ou aussi -sans doute plus souvent – des amis par intérêt particulier, par opportunisme passager…

    Parmi les uns ou les autres, “amis” ou amis…

    Il y a les silencieux – qui parfois se manifestent – et les réactifs – qui ne se manifestent pas forcément systématiquement…

    … Il y a aussi des “à priori” à “en veut-tu en voilà”… Que l’on pense, de ces “amis” ou amis… S’ils en sont ou n’en sont pas, de ces “amis” ou amis…

    … Dans les propositions d’amis, à priori, l’on peut se dire “pourquoi pas ?” … Et dire oui…

    Avec, cependant, un œil jeté sur un “profil” avant de dire oui…

    Quant à solliciter, à être demandeur d’ami, par recherche de celle ou de celui que l’on désire contacter (qui ne figure pas dans la liste des proposés), là, c’est “une autre histoire” !

    “Les amis de mes amis sont mes amis”… Peut-être. Mais rien n’est moins sûr… Et encore moins sûr qu’ils soient amis entre eux…

    … L’ami ou l’amie, en fait, le vrai de vrai on va dire, c’est, plus que la personne elle même, plus que la relation qui s’établit avec cette personne… C’est, ce sont les mots, les paroles, par la voix, par l’écriture… Au delà des empathies, des préférences, des engouements, des clics sur “j’aime”… Au delà aussi, des émotions, des “à priori”, des certitudes et des visions qui sont celles que l’on se fait, des gens, de leurs comportements, de ce qu’ils ont dit ou pas dit…

    Autre chose que de “l’ennemour” en somme, autre chose qu’un magnifique tableau en trompe l’œil…

    Les mots, les paroles, l’écriture – en tant qu’ami(e)s – et, pour autant que l’on leur prête vie, énergie, pensée, jusqu’à être semblables si l’on peut dire à des ondes… C’est peut-être ça, la “réponse”, ou “l’antidote”…

    … Et pas quelque chose du genre “il a été observé au passage dans le tunnel d’imagerie de résonnance, une atteinte périphérique, bilatérale et en plages” …

    Faire de la vivisection avec les mots, les paroles et l’écriture, cela revient à faire un cours de relation humaine en inscrivant sur le tableau, des équations paramétriques dont les solutions ne sont jamais pérennes ou définitives…

    En revanche, le visage du professeur -ou de la professeur – son regard, sa voix, la manière dont il ou elle formule son propos… Ça a un impact !

  • Les amis sur Facebook

    Je n’adhère pas à “les amis de mes amis sont mes amis”…

    Les amis de mes amis ne sont pas forcément mes amis, je les reconnais seulement en tant qu’amis de mes amis, même s’ils ne sont pas, loin s’en faut, pour moi, des amis, pour certains d’entre eux…

    Cependant, qu’ils soient des amis reconnus en tant que tels, ou des “non amis”, ils peuvent être des interlocuteurs…

    Et selon la relation qui s’établit avec l’interlocuteur ami de mon ami, cet interlocuteur peut devenir un ami…

     

  • Réflexion du jour, 8 mai

    Il y a à mon sens trois sortes d'erreurs que chacun d'entre nous peut faire, je veux dire des erreurs imputables à soi-même , des erreurs de langage, d'écriture, d'expression, de comportements, de pensée nous venant à propos de ceci ou de cela :

    -Les erreurs dont on se rend compte -souvent après coup...

    -Les erreurs que les autres nous signalent, dont nous ne sommes pas conscients, qu'ils nous « mettent sous le nez » comme on dit, mais qui sont aussi celles que ces autres ont su à leur façon, parce que ces autres sont nos amis sans guillemets -dont certains de longue date, nous inciter à les corriger...

    -Les erreurs qui, les unes en sont de réelles et les autres supposées ou qui ne sont pas vraiment des erreurs, ou encore des « vérités contestées », des erreurs délibérées dans un contexte particulier de prise de position (par exemple quelque chose que l'on exprime en contradiction avec le fond de sa pensée) , des erreurs faites par quelque mouvement de fronde et de contestation de tel ou tel ordre des choses auquel on n'adhère pas... En général ces erreurs là sont celles qui sont dénoncées brutalement, à l'emporte pièce, sans aucun ménagement, d'une part par nos détracteurs manifestes, et d'autre part il faut dire aussi par les amis avec des guillemets (avec un peu moins de brutalité certes pour ces derniers, voire même avec une certaine pertinence)...

     

    De ces trois sortes d'erreurs il en est deux que personnellement je reconnais : celles dont je me rends compte après coup, dont je suis conscient ; et celles que mes amis sans guillemets m'ont dit avoir faites...

    Quant aux erreurs dénoncées par les détracteurs et par les amis avec des guillemets, même si ces erreurs sont de vraies erreurs, et à plus forte raison si ces erreurs n'en sont pas vraiment et qu'elles n'aient que l'apparence de l'erreur, je ne les reconnais pas en tant qu'erreurs...

    C'est fou ce que, parmi les amis, ceux avec guillemets et ceux sans guillemets, l'on peut avoir d'audience voire même de vénération de la part de quelques uns... Mais cela tant que rien de ce qui est exprimé ne vienne à gêner, à « faire fausse note »...

    Et c'est bien là ce qui fait la différence entre les amis avec guillemets et les amis sans guillemets, les fidèles et les pas tout à fait fidèles : lorsque l'erreur peut « un peu te plomber »... Mais que les fidèles sont là quand même...

    Autre chose pour conclure (un « détail ») : à propos du bouton « j'aime »... Je ne suis pas un adepte du bouton « j'aime »... Parce que je pressens (bon, c'est peut-être un à priori) que ce bouton est plus souvent utilisé par les amis avec des guillemets que par les amis sans guillemets...

    « J'aime »... Oui... Un simple clic en fait... ça prend un quart de seconde... Je n'en dis pas plus...

     

  • "Faux-vrais" amis et interlocuteurs

    ... Je n'arrive pas à comprendre, pas plus à me faire à l'idée, que sur le Net, l'on puisse se résoudre (du moins certains internautes) à acheter de l'audimat (des visiteurs, des "followers") et qu'il puisse exister un "marché" en matière de visibilité, de lectorat, de gens qui suivent tout ce que l'on peut présenter, publier...

    Cela est en effet possible par un clic sur un bouton "boostez vos publications" , ouvrant sur plusieurs options selon l'importance de l'audimat souhaité, d'une centaine d' abonnés à plusieurs milliers voire cent mille et plus... Avec bien sûr la tarification qui s'impose pour un tel espace d'audimat...

    Je me demande d'ailleurs si, dans les "amis", dans les abonnés ou les followers, il n'y aurait pas de "faux-vrais" profils d'amis, totalement fictifs, conçus tout exprès selon la sensibilité, les goûts, la culture de chacun, par l'intelligence artificielle des plateformes de réseaux sociaux, de Google et autres moteurs de recherche, et si ces "faux-vrais amis" ne seraient donc pas de "faux-vrais interlocuteurs" qui réagiraient, commenteraient...

    ... Pourquoi pas, tant qu'on y est, "acheter de la postérité" ! Dix euro pour 3 jours après sa mort, 150 euro pour 10 ans après sa mort, 1000 euro pour 100 ans... Le prix d'un Jet privé pour un milliardaire qui veut qu'on se souvienne de lui, de l'oeuvre de son vivant, dans mille ans ?

    ... Et à propos des espaces de stockage sur le Net (photos, vidéos, fichiers et dossiers formats PDF ou Word), tous les gratuits offrent en général un espace limité ( compris entre 2 et 15 Go), au delà, il faut prendre la version payante pour laquelle il faut s'abonner et renouveler chaque année...

    J'ai dans l'idée que, en s'abonnant et en devant en conséquence, payer tous les ans, le jour où tu meurs et où tu peux plus payer... Coucou c'est cuit, ton espace existe plus ! (Il vaut mieux alors opter pour plusieurs espaces limités (l'un pour les photos, l'autre pour les fichiers par exemple) qui eux au moins, du fait qu'il n'y a pas de renouvellement à effectuer chaque année, continuent d'exister quoiqu'il arrive...

    ... Quand tu meurs, est-ce qu'il y a un "neunoeil" qui voit tout qui sait tout ; qui dira que t'es mort sur la Toile, quand on voudra te chercher, te connaître, savoir ce que tu deviens, communiquer avec toi? (Je veux dire un "neunoeil" pour des gens qui sont pas destinés à être dans wikipédia, à faire l'objet d'une médiatisation, d'une annonce de ta disparition)...

    ... "Tiens, il publie plus rien, on le voit plus nulle part..." qu'on se dit, ne voyant plus un tel une telle... (il est peut-être mort, on le sait pas ou on le saura par hasard un beau jour)...

    ... A moins qu'il (qu'elle) ne se soit "suicidé littérairement ou écrivaillement"... (rire)...