Articles de yugcib

  • Réflexion du jour, samedi 19 juillet 2025

    … Tout se sait – peut être vu, lu – de ce qui est dit, écrit, posté sur la Toile… Mais… Encore faut-il y tomber dessus…

    C’est comme une aiguille – ou une perle- dans une meule de foin : c’est un bien drôle de hasard si, t’asseyant dans la paille, l’aiguille te pique la fesse, ou si remuant la paille tu tombes sur la perle…

    Il n’y a pas encore d’outil d’IA pour « porter le pèt » à l’intéressé lorsque tel ou tel posteur sur le « Mur «  (ou Les murs) où tout le monde va, « y va de sa verve ou de son graffiti »…

     

     

  • Foules en liesse

    … Ces foules en liesse des fêtes de Mont de Marsan, de Dax, de Bayonne et d’ailleurs, d’été, de toutes les régions de France, me laissent indifférent…

    Manèges, bals disco, corridas ou novilladas, rue de la soif, estanquets sous grand chapiteau, cavalcades musicales ; grande presse de festivaliers en foulard bleu ou rouge autour du cou, tous regroupés en une masse compacte le long des comptoirs en planches des estaminets, des cafés…

    Trois, quatre jours et nuits durant…

    Et tous les autres jours de l’année rideau partout dès 19h plus personne en vue dans les rues des villes et des bourgades de moins de 10 000 habitants…

    Foules en liesse de toutes ces férias…

    Mais solitudes par millions, de veufs et de veuves, de divorcé(e)s, de séparé(e)s, dont la compagne ou le compagnon s’est fait la malle, de « pas trouvé la chaussure à son pied »… Soirées télé tous les huit mois Retour de Terre Inconnue, coups de klaxon rageurs aux rond-points, familles éclatées, grand fils de 30 ans qui traite sa mère de grosse merde…

    Grabataires dans les EHPAD et dans les Hôpitaux…

    Du coup ces fêtes ça me pèle…

    Juste un regard bienveillant et réconcilié à la vue des solitudes que la fête a fait danser un moment…

    Juste, quand c’est plus la fête, dans les lieux publics de passage, un jour ordinaire de janvier, de mai ou d’octobre…

    Mon visage sans lunettes de soleil, sans casquette, sans bonnet, sans chapeau… Avec mon regard parole écriture qui te va droit dans tes yeux…

     

     

  • Une espérance qui n'est pas déraisonnable

    … Est-ce une espérance déraisonnable, que celle d’imaginer un jour, que l’espace public, que l’internet, que les paysages sociaux -réels ou virtuels – ne soient plus des décharges à ciel ouvert, de haines, de rejets, d’ultra-violences, d’injures, de discriminations, de propos à l’emporte pièce, de malveillances, d’informations trompeuses ou inexactes, de démolitions de personnages, d’indifférences, de banalités, d’outrances, de déversements d’images ou d’animations à effet, de mots dits ou écrits dont le sens a été dénaturé, de polémiques autant épuisantes que sans issue… Tout cela sous l’influence des algorythmes qui enferment les gens dans des bulles de filtre et de profils, jouant de l’émotionnel, attirant les annonceurs, les publicistes et les promoteurs de l’ordre marchand consumériste, afin de nous inciter à réagir « épidermiquement » ?

     

    L’Internet est devenu, avec les réseaux sociaux devenus des décharges à ciel ouvert, une constellation d’espaces de communication qui, loin d’être des espaces de débats constructifs, ne sont plus que des monologues ou des éructations ; les commentaires sont réduits à des « likes » ou au mieux en une phrase de trois mots ; c’est dans la recherche sur internet, l’information la plus rapide qui est attendue, relative à ce dont on a besoin au quotidien, notamment pour ses déplacements en voiture, train, avion, tourisme, loisirs, spectacles, réservations, achats, échanges et ventes (c’est donc le « pragmatique et l’utilitaire » qui priment)…

    Il s’est institué une « hygiène numérique » qui impose d’être sérié sur internet, en un « profil type »…

     

    Est-ce une espérance déraisonnable que de rêver qu’un jour, la décharge à ciel ouvert perdra du terrain et que commenceront à se substituer à sa place, peu à peu, des lieux d’éveil, comme des jardins d’ouvriers imaginés et à l’origine conçus à Sedan dans les Ardennes en 1893 par Félicie Herrieu au sein d’une organisation citoyenne regroupant 27 familles, 145 personnes de Sedan et des environs…

     

    À défaut de ces lieux dont certains il faut dire sont tout de même en création, dans ce monde de 2025 de tant de violences et d’iniquités ; de ces lieux en voie de constitution encore dispersés et peu reliés entre eux… Il y a toutes ces personnes de bonne volonté dans des associations, toutes ces initiatives personnelles, réussies, heureuses ; et en somme, tout ce meilleur en soi des uns et des autres, qui existe et ne se laisse pas étouffer…

    L’espérance n’est donc pas déraisonnable…

    … Et, « si le grain ne meurt » - même s’il meurt en grand nombre- il en est de ces grains, qui germeront »…

    La technologie du numérique, de l’internet, porte en elle par la parole, par l’écriture, par l’agissement, par l’initiative combattante, résistante et créative, le meilleur de ce qui procède de sa vocation première et essentielle – idéologiquement parlant- et qui s’oppose au pire de ce qu’elle produit, le pire étant aujourd’hui dominant mais pas pour autant « inscrit dans le marbre »…

     

     

  • Perdu(e)s de vue

    …Quel est le meilleur moyen, le plus efficace et qui peut donner des précisions exactes, de retrouver par une recherche ne nécessitant pas un temps trop long ou des investigations multiples (et incertaines), une personne dont on n’a plus de nouvelles, sachant que cette personne, forcément laisse des traces sur le Net ?

     

    Il n’y a pas de réponse simple, précise, édifiante, fiable, appropriée, déterminante… Seulement tel ou tel lien relatif à l’activité qu’a pu avoir un jour ou l’autre cette personne…

    Il y a l’homonymie, avec parfois des images ou des photos qui « pourraient laisser croire que... », des similitudes troublantes… Et parfois même oui, tu tombes sur la personne (par exemple sur Facebook) mais le dernier post de cette personne date de 2 ou 3 ans et elle n’est visible que par un « avatar »…

     

    Il y a encore chacun des réseaux sociaux en lequel la personne recherchée peut figurer, mais si tu n’es pas toi-même inscrit sur ce réseau – Facebook, Instagram, Tik-Tok… Tu n’auras pas accès à ce que cette personne poste – à moins de t’inscrire mais encore faut-il que cette personne ait rendu public visible par tous, ce qu’elle publie…

     

    Il y a encore, « Copains d’avant » et tous ses équivalents, ou encore, aussi, les avis de décès du genre « Libra Mémoria » et autres, mais quelle galère la recherche dans un département et par année ! (Si cette personne « n’est plus de ce monde »)…

     

    Il y a les annuaires mais là on entre dans l’aléatoire, surtout du fait que le numéro de téléphone de la personne est sur la liste rouge…

    C’est donc difficile de retrouver une personne « perdue de vue », ou qui est « peut-être morte », ou encore avec laquelle on a eu un différent ayant occasionné une rupture de la relation (pour savoir – par simple curiosité- ce que cette personne a pu devenir, notamment si « l’on ne la porte plus dans son cœur » ou « si l’on ne lui souhaite pas de bien vu son comportement qui nous a offusqué »)…

     

    Au point où en est l’Intellignce Artificielle dans sa technologie de développement et de production de résultat attendu, d’enregistrement, d’analyse, d’utilisation de milliards de données… C’est étonnant qu’il n’existe pas encore, à la portée de chacun, une espèce de « super-copilote » permettant de retrouver n’importe quelle personne ayant laissé des traces sur le Net un jour ou l’autre, soit des traces suffisamment exploitables et accessibles, exhumant ainsi du « maëlstrom » cette personne dont apparaîtrait nettement ce qu’elle est devenue…

     

    Les « qui t’ont claqué leur porte au nez », les « qui t’ont encensé et applaudi pendant des années pour un jour te sortir brutalement de leur cosmos », les « qui t’ont fait avaler des ronds de chapeau », les « dont les comportements t’ont hérissé »… C’est vrai qu’on aimerait bien savoir ce qu’ils sont devenus, si la « chienne du monde » a pu se coucher sur leur paillasson – ce qu’en général on « souhaite sans le souhaiter quoique... » (pour ne pas dire qu’on le souhaite vraiment et fortement)…

     

    … Tous ces moralisateurs – censeurs – modérateurs de forums et leurs cliques d’embizouqué(e)s entre eux et de bien dans l’ordre de la Charte du forum, horrifiés des saillies irrévérencieuses d’un certain Yugcib, tous ces empêcheurs de tourner en rond et de donneurs de coups de bâton…

    Le Yugcib en question, précipité « au fin fond des enfers » par chacun de ces personnages inamicaux, n’ a que son écriture pirate pour les évoquer à sa manière, tel l’enfant qu’il fut et qui agaçait les lapins de son arrière grand-mère dans leur cage avec une longue baguette effilée passée au travers du grillage (le lapin, furieux, tapait de ses pattes arrière, blotti dans le fond de la cage)…

     

     

  • Le paysage artistico culturel

    … Ces Grands Esprits, ces figures emblématiques, ces monstres sacrés, ces pointures, ces bêtes de scène…

    … Si l’on veut… Comme l’on a pu les qualifier, comme l’on a pu les sentir, les percevoir, les vénérer, les suivre…

    Qui se sont produits sur des plateaux de télévision, sur des scènes ; qui ont défrayé la chronique, irrévérencieux, iconoclastes parfois pour certains d’entre eux mais de toute manière talentueux – tous …

    Et qui aujourd’hui ne sont plus dans l’actuali-paysage des télés, des radios, des grands quotidiens régionaux et des magazines les plus lus, du théâtre, du cinéma, de la littérature, du dessin, de la peinture…

    Faut-il désormais en ces années vingt du 21ème siècle, aller les chercher – car à mon sens ils existent sûrement – sur les réseaux sociaux, sur Youtube… « Héros du Jour – ou de la saison ou de l’année »… Plébiscités par des milliers de « followers », marqués de « kilo-likes » ?

    Ou faut-il les débusquer, les découvrir « par la grâce » de la « mécanique » des algorythmes et de l’intelligence artificielle des moteurs de recherche et des « mots clés », qui finissent, à force, de propulser leurs productions, en tête de pages de liens ; les faisant ainsi sortir de l’obscurité, ou du « marais » ou de la « poussière ambiante de millions de petits grains que la lumière solaire rayonnant soudain dans l’espace d’un salon ou d’un atelier, rend visibles mais visibles tous ensemble en un poudroiement en forme de fines chevelures ?

    Car telle est aujourd’hui, la vertu de la « liberté de tous à se produire »… Ou à -dis-je- « s’exister »… Et « que les meilleurs gagnent, c’est à dire ceux et celles qui remportent et les followers et les likes… Et donc le « pompon du manège universel de la taille de la Terre entière », de Youtube, et des réseaux sociaux les plus utilisés…

    La vertu de la liberté de tous à se produire qui s’est substituée à la vertu de jadis qui était celle de parvenir à se faire découvrir et promouvoir par les « capitaines » de la scène publique…

    À tous se produire, à « poster » à faire sa « story », le « paysage » a changé de dimension : il s’est élargi à l’infini mais réduit en un espace aux contenus sans consistance et aux couleurs délavées…

    Le « paysage » s’est « festivalé », « boutiqué » et au mieux il a fait Musicalarue, Francolies ou Eurokéennes entourés de campings géants… Et au « moins mieux » il a fait les « Rave-parties » dans de grands champs en jachère d’agriculteurs…

     

     

     

  • Thierry Ardisson

    Ardisson

    … Dans les années 1999, 2000 et jusqu’en 2005, souvent le samedi soir vers 23h il m’arrivait de regarder « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson…

    Je n’étais point, cependant, loin s’en fallait, un fan de l’émission ; mais lorsque « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier a succédé – après 2005 – à « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, j’ai trouvé que cette dernière « se situait à mon sens, une gamme en dessous et que Laurent Ruquier « ne faisait pas autant le poids question de ne point faire dans la dentelle, que Thierry Ardisson…

    C’est donc avec disons « un certain regret » - empreint de nostalgie et du souvenir d’une « toute autre époque que la nôtre », que j’ai appris la disparition – je n’aime pas prononcer ou écrire le mot « décès » - de Thierry Ardisson ce lundi 14 juillet 2025…

    « Un certain regret » dis-je…

    En fait, je suis bouleversé, bouleversé oui, parce qu’un personnage de cette trempe, aussi iconolaste, d’un tel regard qu’il portait sur le monde, les gens, les comportements, etc. … Notre époque n’en fait plus !

    « Ce soir nous n’avons pas invité » (Tout le monde en parle)… Suivaient cinq ou six personnages bien ciblés défrayant la chronique : un massacre dans les règles de l’Art !

    Avec « On n’est pas couché » c’était le « flop ten »… (moins convainquant à mon sens, quoique…)

    Mais dans « On n’est pas couché » ce qui m’horripilait c’était cette courte et fugace séquence de prise de vue en gros plan des chaussures de l’invitée, de l’invité avançant sur le tapis avant de s’asseoir dans le fauteuil en face de Laurent Ruquier et d’Eric Caron… (Un signe que l’époque venait de changer – bling-bling oblige, et effets spéciaux)…

     

    En 2005 lorsque j’ai créé mon site « Yugcib » - le 16 avril 2005 pour être précis… Dans une rubrique intitulée « quelques lettres » (que dans ma vie j’ai écrites à des personnes en particulier) …

    Voici, reproduit ici, la « lettre ouverte » que j’ai écrite à Thierry Ardisson, au printemps 2005 :

     

    Monsieur Thierry Ardisson, le roi de « TOUT LE MONDE EN PARLE », qui pète le feu, beau comme un dieu, iconoclaste, arrogant, décapant...

     

    Je n’aime pas votre émission. Enfin, ce n’est pas que je l’aime pas…Mais vous me faites rire.

    Et quand on rit vraiment, la vulgarité, ça passe comme une lettre à la poste... Enfin "presque"...

    Vulgaire et iconoclaste votre prestation du samedi soir, dis-je ?

    Plutôt tordue à dire vrai...

    Très franchement, moi qui ne suis ni un auteur connu, ni un personnage du « Show biz », être pourfendu, retourné comme une crêpe sur votre plateau de télévision devant quelques millions de nos concitoyens de tous bords et de toutes tendances, j’en crèverais de rire.

    N’ayant rien à perdre et rien à gagner, autant se faire assassiner en beauté… Et être avalé comme Tricatel dans la gueule grande ouverte de « tous les coups sont permis »… Si je devais être un jour l’un de vos invités.

     

    Cher monsieur Ardisson qui pète le feu beau comme un dieu…

     

    Je concocte actuellement une oeuvre iconoclaste intitulée "Grand Hôtel du Merdier"...

    Si l'on peut toutefois appeller "oeuvre" un torchon pareil !

    Mais quel torchon !

    Sans sombrer pour le moins du monde dans le narcissisme, j’en crève de rire à chaque paragraphe.

    Pour ce bouquin là, cher monsieur Ardisson beau comme un dieu, je ne chercherai jamais un éditeur.

    Il est impubliable.

    Il sent trop la merde.

    Il ne respecte rien.

    Y’ a des mots qui sont pas dans le dico, et qu’il est hors de question d’appeler pompeusement « néologisme ».

     

    L’ écriture est devenue enfin pour moi cet espace de liberté dont j’ai toujours rêvé.

    Un espace de liberté…Absolue.

    Et dans cet espace là, l’on y peut tout être, tout faire, tout dire…

    Qui n’écrit que pour plaire ou distraire n’est qu’un artisan de l’écriture. En « liberté surveillée et plus ou moins médiatisée ».

    En ce sens, il faut des écrivains, des poètes, d’excellents chroniqueurs, comme il faut des ébénistes ou des forgerons.

    Lorsque l’écriture devient vraiment un espace de liberté, l’on n’a que faire de la reconnaissance, des préséances, des académies et des salons.

    Voilà, cher monsieur Thierry Ardisson beau comme un dieu !

                       Et bien sincèrement… Parce que si vous saviez ce que je dis dans mon entourage, de ces « sentiments » qu’on torche au bas d’une lettre !

     

    … Vingt ans plus tard j’ajoute ceci à cette lettre :

     

    Cher monsieur Thierry Ardisson tout comme vous dans mon enfance, j’arrachais les ailes aux mouches…

     

    76 ans.. L’âge que j’avais en 2024… Cher monsieur Thierry Ardisson, passé ce 14 juillet 2025, je te survis au moins un an de plus… Au delà « on verra »…

    Tu va nous manquer… Enfin tu vas manquer à « certains »…

     

     

  • Le troupeau

    … Le troupeau qui est celui des hommes regroupés, en circulation ou parqué, se laisse mener ou garder par les bergers que recrutent les maîtres d’exploitations de domaines, les maîtres de l’Ordre Etabli…

    Les masses d’individus sont intellectuellement stériles dans leur ensemble, ou d’opinions et de culture conditionnées et formatées dans le sens de l’Ordre Etabli…

    Mais le troupeau ou les masses cependant, sont faits d’individus qui, isolés, ou pris chacun à part, lors d’une relation privilégiée, inhabituelle et dépendante d’une situation particulière en laquelle une connexion peut s’établir ; deviennent des interlocuteurs… Mais cela ne veut pas dire pour autant que la relation sera facile et que la connexion aura un impact durable…

     

     

  • L'Iran des Mollahs

    … L’intrusion, la fixation et le renforcement des groupes et communautés islamiques en France et en Europe – qui constituent de véritables « têtes de pont » ; ainsi que les réseaux d’espionnage, d’influence et de nuisance de l’Iran des Mollahs depuis 1979, en Amérique du Nord et Europe – jusqu’à des assassinats perpétrés en France en Europe, aux USA et au Canada d’Iraniens exilés et dissidents du régime des Mollahs (mais pas seulement)…

     

    Minimisé, relativisé, nié même, ou tenu pour fantasme par des partis de Gauche sinon même par des partis de la Droite taditionnelle républicaine et du Centre – ou « instrumentalisé » par l’extrême droite qui en fait « fabrique de la peur en montrant le feu qui brûle réellement » … Est bien une réalité dans le monde d’aujourd’hui et ainsi, le terrorisme (les attentats terroristes de jihadistes) que l’on a connu à Paris en 2015, à Nice en 2016 et dans d’autres villes et capitales européennes jusqu’en 2022/2023…

    Le terrorisme islamiste s’inscrit désormais dans une dimension différente et élargie, dans la mesure où il ne se limite plus à des seuls attentats contre des personnes en un lieu particulier, mais où il s’attaque à nos infrastructures de communication, de gestion, de fonctionnement, de rouages essentiels, à nos entreprises industrielles et commerciales, à nos centres médicaux et hôpitaux, à nos écoles, à nos universités…

     

    La peur – ou la crainte – est une émotion naturelle à tous les êtres vivants lorsqu’ils se sentent en danger ou menacés… Cela, c’est une réalité… Naturelle, intemporelle…

    Mais l’instrumentalisation – ou l’utilisation de la peur – se fonde bien sur la réalité d’un danger, d’une menace (le feu qui brûle, bien visible)… Mais aussi sur une autre réalité qui, elle, se construit, comme le font les partis d’extrême droite en agitant un épouvantail – de l’islamisme, de la délinquence et de bien d’autres choses que beaucoup de gens déplorent- dans un dessein de domination, de renforcement d’autoritarisme, de restriction de libertés, d’encadrement et de condtionnement des populations rendues soumises et obéissantes, empêchées de résistance ; et dans le dessein également, de convaincre le plus de personnes possible qu’un régime démocratique n’est pas celui qui convient le mieux pour la société…

     

     

  • Le récit, la rumeur

    … Du récit que l’on se fait, en soi, de l’autre, dépend notre relation à l’autre… C’est souvent un récit transformé, arrangé, selon ce qui est attendu, espéré, de l’autre… Ou bien alors, le récit présenté d’une personne que l’on connaît, est fait de ce que les autres autour de nous, placent d’ordinaire dans le récit, en fonction de ce qu’ils croient savoir de cette personne…

    L’on dit à propos de la rumeur, afin de la justifier ou de lui donner de la crédibilité «  Il n’y a pas de fumée sans feu »…

    Sauf que la fumée ne vient pas forcément de l’endroit que l’on pense – d’une part – et qu’elle est toujours portée par le vent – d’autre part…

     

     

  • Dépendance à la technologie

    … Tout ce que l’on utilise au quotidien désormais, depuis déjà plusieurs années, à savoir :

     

    -Nos équipements technologiques – ordinateur, tablette, smartphone, GPS, applications, logiciels, domotique, systèmes de sécurité ouverture portail volets portes d’entrée, alarme…

    -Les voitures, les trains, les avions, les tramways, les bus, les camions et véhicules de transport, les camping-cars, les montres connectées…

    -Le cinéma – réalisation de films, diffusion projection en salle ; photo, vidéo, image…

    -Les infrastructures – gestion, organisation, programmation, développement, fonctionnement…

    -L’administration – l’État, les collectivités locales, les mairies, les préfectures…

    -Les entreprises industrielles, commerciales, les exploitations agricoles…

    -Les approvisionnements, les entrepôts, pour l’alimentation, pour les circuits de distribution…

    -Les hôpitaux et centres médicaux

    -L’hébergement – location réservation pour les séjours de loisirs, de vacances…

    -Les activités liées à l’immobilier d’habitation

    -La robotique dans la diversité croissante d’une multitude de petits appareils rendant des services pour la cuisine, le ménage, le jardinage, le bricolage ; et jusqu’aux gros engins automatisés dans leur fonctionnement pour la construction des édifices publics, des ponts, des routes et autoroutes, des voies ferrées…

    -L’information -presse, radio, télévision

    -La communication par l’internet et par les réseaux sociaux ; l’affichage et la publicité…

    -Les jeux et les activités de loisirs

    -La vidéosurveillance par tout ce qui capte, enregistre, série, gère, profile…

    -Les banques, avec leurs points de contact et distributeurs de billets, leurs services à la clientèle ; avec bien sûr les assurances, la bourse et toutes les opérations de finance, d’investissement, de prêt…

     

    … Tout, absolument tout ou presque…

    Fonctionne avec de l’énergie électrique, de l’électronique, du numérique, de l’intelligence artificielle…

     

    Et c’est tout cela qui pourrait être mis à mal lors d’une guerre dont nous, chacun de nous, citoyen ordinaire en France, dans un pays européen, n’aurait pas connaissance ni conscience que cette guerre aurait commencé…

    Parce que « dans un premier temps » les effets paralysants seraient locaux, dispersés, d’une fréquence n’ayant qu’une incidence limitée dans notre vie quotidienne…

    C’est donc par la généralisation – soudainement accélérée – de toutes sortes de dysfonctionnements, de pannes, de paralysies… Que l’état de guerre deviendrait nettement perceptible – d’autant plus que l’agresseur serait clairement identifié ( en l’occurrence la Russie de Vladimir Poutine dotée de moyens technologiques hautement développés en possibiltés intrusives, invasives et de destruction ) … Ou encore, pas seulement la Russie quoique cette dernière « y mettrait le paquet », mais aussi, incidieusement et dans un dessein de domination économique, la Chine, ou les USA…

     

    La Russie de Vladimir Poutine, oui, un vrai danger pour les pays de l’Union Européenne, pour nos sociétés telles qu’elles fonctionnent encore, démocratiques même si la démocratie est malmenée, altérée et plus apparente que réelle…

    La Russie de Vladimir Poutine un vrai danger, avec « en embuscade mais déjà implanté en Union Européenne et surtout en France et en Allemagne » l’islamisme radical et jihadiste terroriste ( un allié pour ainsi dire) de la Russie de Vladimir Poutine…

    Et cet autre allié qui est celui de l’Iran des Mollahs…

     

    Il faut dire qu’en matière de technologie, d’ingéniérie, de robotique, de numérique, d’intelligence artificielle – dans un dessein de domination invasion – et d’armements… Les Russes proches de Poutine et les Islamistes, et les Mollahs « en connaissent un rayon » ! (alors qu’ils se déclarent – les Mollahs et les islamistes- contre la culture, contre la science, contre les innovations qui selon eux « ne valent pas la loi de Dieu » (la Charia)…

     

    Aussi la guerre, la nouvelle grande guerre qui se profile, et par laquelle la Russie pourrait mettre à mal et la France et l’Europe, ne se ferait pas avec de l’armée et des chars de combat entrant dans Berlin, dans Paris, dans Varsovie, dans Bruxelles… Mais avec de la cyber attaque de très grande ampleur ayant pour conséquence la paralysie et la destruction de toutes nos infrastructures, de tout ce dont on se sert au quotidien qui fonctionne avec de l’électricité, du numérique, de l’intelligence artificielle…

     

    Nier ou infirmer ou minimiser ou relativiser le double danger que représente l’Islamisme radical jihadiste terroriste et la Russie de Poutine relève à mon sens de la complaisance criminelle, de l’imbecilité bizounoursique, de l’inconscience, de la part de partis politiques – extrêmes droite et gauche et autres – mais aussi d’un « collectif dopé à la consomme qui se complaît dans la facilité, le tout de suite accessible et dans les obscurantismes rutilants »…

     

     

  • Le prix à payer

    … Les écologistes, les gauchistes, les islamistes, les minorités agressives, tous les religieux, et l’extrême droite, dans leur fanatisme, ont tous en commun la même détestation des libertés, se rejoignent dans la moralisation qui fustige et qui punit, dans le déni, dans l’opprobre, dans le rejet de l’Autre « qui pense différemment »… Et par dessus tout cela, comme pour corroborer l’abjection et la « marche sur la tête » du monde, la folie ravageuse du monde, la prédation des dominants, l’abdication des éducateurs, la ruine organisée de la Culture, la montée des obscurantismes, la bêtise planifiée, la « shoote » gangrénisée et sans cesse accrue des jeux, des dopes, des mal-bouffes et des musiques « battement de cœur de pieuvre »… Voilà-t-il pas que les Bolloré et les Bernard Arnaud, veulent que toute la presse, que toutes les radios, que toutes les télés, que tous les médias, soient à leurs bottes et leur appartiennent ; que les Trump, Musk et Compagnie, veulent tout régenter et décider eux seuls ; et avec Poutine, Xi Jinping en embuscade, et les Mollahs d’Iran adoubés par les gauches qui, quoi que fasse Trump avec ses mégabombes, parviendront à se doter de l’arme atomique…

    Mais une planète dévastée – par le changement climatique (et ou) par le nucléaire de guerre, par les pollutions et par le chimique qui fait de la croissance en tuant et en empoisonnant - « ça, tout ça »… Fait dire à des milliards d’humains : « vivre dans un environnement dégradé avec des brûlures sur la peau et des cancers en gestation, sous de la pluie pourrie et devant consommer des denrées altérées – par le nucléaire de guerre qui effectivement peut éliminer les ennemis… D’une part… Et vivre dans un environnement dégradé, de forêts rachitiques, de champs infestés de pesticides, de légumes et de viandes de synthèse, regroupés dans des zones encore habitables mais où il fait en été une chaleur à crever et où on ne peut plus boire ni d’eau du robinet ni d’eau courante de ruisseau… D’autre part… C’est le prix à payer oui tout ça, pour qu’on gagne contre nos ennemis, pour qu’on jouisse de tout ce qu’il sera possible de profiter même de qualité médiocre ou fortement altéré… Et tant pis si on peut plus vivre jusqu’à cent ans, tant pis si beaucoup d’entre nous (dont peut-être nous-mêmes d’ailleurs) auront disparu de la surface de cette Terre ! »

    Et dans « tout-ça », les Bolloré, les Bernard Arnaud, les Trump, les Poutine, les Musk, les caïds des mafias, les califes, les grands dignitaires des religions, les milliardaires, eux, et leurs successeurs, ils s’en sortiront toujours mieux que les autres sur une planète dévastée !

     

  • Le profil type du clampin lambda moyen

    Il, Elle, a 30 ans, 40 ans, 50 ans, 75 ans

    Avec enfants pour les plus jeunes moins de 40 ans, petit-enfants pour les rassis et les seniors

    Vivent mariés ou en concubins, en lotissement de zone rurale urbanisée dans une baraque standardisée à 150 000 ou à 250 000 euro entourée d’un terrain d’au mieux 700 mètres carrés, ou dans un appartement trois pièces en résidence en ville dont ils sont propriétaires ou locataires

    Gagnent lui et elle, autour de 2500 voire 3000 euros mensuels

    Ont pour certains d’entre eux, un toutou féroce qui monte la garde autour de leur pavillon et aboie furieusement à la vue d’un cycliste à sale tête

    Ils accèdent à leur modeste propriété bien clôturée minimum 2 mètres de haut et ne laissant rien voir de l’extérieur, par un portail balaise sécurisé

    Roule, lui, en Dacia Duster et elle en C3 Citroën

    Se rendent, chacun à leur travail trente kilomètres aller et autant retour, partant à 7h du matin revenant à 19h

    Ils ont tous deux leur samedi en plus du dimanche, et les ponts

    Vont en vacances en été à la mer et en hiver à la montagne, et s’ils le peuvent en croisière Costa ou MSM Méditerranée une semaine escale en crète promenade à âne

    Barbecue les samedis soirs de juin

    Courses caddie plein le samedi matin Carrefour Grand Frais plutôt qu’Aldi ou LIDL, achètent notamment à Grand Frais des produits fruits légumes viandes presque tous venus d’Afrique, d’Amérique du Sud, de Nouvelle Zélande, de Chine

    Leurs mômes ou ados ont consoles de jeux, smartphone, tablette et passent 4 h par jour sur Tik Tok, Instagram et storie’s

    Il est en surpoids, elle un peu moins quoique… Piercingués, tatoués, annelés, casquette NewYork teeshirt Fly Emirates bermuda à fleurs, fesses prise, la femme ou la jeune femme, dans un short jean moulant

    Ils bouffent tout salé, prennent l’apéro à la moindre occase, copains en visite discu patates salades la météo le jardin recettes de cuisine le monde qui va mal, y’en a marre de tout ce qui gêne, dérange, empêche

    Séries télé policières et autres, koh Lanta, The Voice, danse avec les stars le samedi soir plateau de bouffe sur les genoux pack de bière à proximité

    Zappent le tonton ou le voisin poète écrivain sur la Toile dont ils n’ont rien à foutre des beaux textes

    Se tâtent aux élections pour voter RN

    Ont placé lui ou elle, son vieux papa, sa vieille maman veuf et veuve l’un et l’autre, en EHPAD

    Se sont fâchés avec leurs fils ou fille pour l’héritage ou pour l’entretien jugé trop sommaire ou déficient, par le fils ou la fille, du patrimoine non valorisé

    Sur Facebook (ils privilégient plutôt Instagram il faut dire) jamais ils ne postent plus de 10 lignes (lui, il va sur Facebook aux chiottes)

    Ils likent, ils youtubent

    Pour les ordures ils foutent à côté des dépots sans rien trier, et des fois, leur vieux matelas usé ils le plantent tout debout contre un arbre en bordure d’un chemin

    … Ils sont comme ça des dizaines de milliers dans ce beau pays de France et… Ils donnent des leçons de morale aux autres…

     

    Et à celui, à celle qui le critique, le fustige, se moque de lui, le caricature – et écrit plus de dix lignes sur Facebook – le Clampin lambda moyen il répond – ou « silencerépond » : « eh bien le clampin il t’emmerde ! »

     

    Les bobohempapaoutés de la consomme

    Des villes et des résidences

    Des campagnes encitadées pavillonnées

    De vues d’idées sinon de vote car beaucoup d’entre eux ne se rendent pas aux urnes

    Quand ils ne Èrènnent pas

    Ils Èlèfisent

    Ils Retaillent

    Et quelques uns d’entre eux encore, de moins en moins nombreux ils Macronitent

    Ou ils écoloquent…

    Et Poutine, Trump, les milliardaires et les islamistes c’est jamais trop dans leurs propos

    Et même pour les islamistes il font la sourde oreille pour peu qu’ils gogauchent tant soit sur fond d’antisémitisme antisionisme déclaré ou larvé…

    La bombe ils ont la trouille

    Et écologie ou pas, incendies et inondations et tornades qui peuvent détruire leur baraque, leur bagnole, leurs aspirations vacancières loisiresques, couper leur internet, leur 5G, leur électricité, les faire batailler avec leurs assureurs et leurs banquiers…

    Tous ou presque autant qu’ils sont

    Le grand clou de leur vie de 30 à 90 ans c’est leur patrimoine immobilier entretenu valorisé et agrandi si possible

     

     

  • Incendies

    … Dans la perspective d’incendies de grande ampleur, de plus en plus fréquents et susceptibles de détruire des habitations par dizaines, comme cela vient d’être le cas en ce début juillet 2025 en région Midi Pyrénées Languedoc Roussillon et Provence proche de Marseille…

    Ce sont non seulement des maisons « ordinaires » qui sont menacées mais aussi de très belles demeures et propriétés d’un à deux millions d’euros ou plus, qui risquent être anéanties…

    C’est la raison pour laquelle je m’interroge – depuis que surviennent incendies, inondations, tempêtes, ouragans, tornades, orages de grêle, glissements et affaissements de terrain, nombreuses fissures et dégâts causés aux habitations par des alternances de sècheresse/chaleur et d’humidité/froidure – sur cette question qui préoccupe tout un chacun à savoir la valorisation d’un patrimoine – ou de son entretien, de son agrandissement- qui implique forcément de grosses dépenses d’argent et d’effort, de travail de toute une vie…

    Je ne vois vois guère comment les assureurs pourront faire face à autant de sinistres de plus en plus nombreux ; viendra un temps où il faudra « habiter autrement » et donc « plus réduit » et « plus mobile » et « plus facile à refaire »…

    Quant aux « belles et opulentes » voitures électriques à plus de 40 000 euro, emportées dans des torrents de boue ou précipitées les unes contre les autres en amoncellements, ou incendiées… Que faut-il en dire ?

    Je pense à des oligarques russes ou qataris ou encore à des milliardaires possédant de belles villas et propriétés sur « La Côte » et qui n’auront peut-être pas le temps de s’envoler dans leur jet privé pour échapper à l’incendie ravageur survenant brutalement avec une rapidité froudroyante…

     

  • Aux jours les plus sombres de notre vie ...

    … Lors des jours les plus sombres et les plus difficiles de notre vie, notamment quand surviennent soudainement de graves ennuis de santé, mais aussi des difficultés auxquelles nous devons faire face dans le travail, dans la relation avec nos proches ou encore lorsqu’un ami, une amie de longue date nous ferme sa porte… Il n’ y a en général, pas de solution, pas d’alternative qui se présente, du moins dans l’immédiat…

    C’est alors une vision de la vie, obscurcie, rétrécie, de perspectives disparues, emplie d’interrogations, de renoncements, de démotivation, qui nous vient… Mais qu’une connexion avec des personnes autour de nous attentives, prévenantes, présentes ; peut néanmoins sinon changer du moins quelque peu l’élargir, cette vision rétrécie de la vie, qui nous est venue…

    Ainsi avons nous plus besoin de connexion que de solution lorsque la solution fait défaut ou n’apparaît pas…

    Et la connexion s’établit lorsque surgit dans les jours sombres et difficiles de notre vie, un visage bienveillant…

    Ce n’est pas parce que de nos jours dans les espaces publics plus personne ne regarde personne, ne fait attention à personne, ne considère que ce qui le préoccupe et capte son attention… Qu’il faut désespérer de voir se lever quelque part, un visage bienveillant…

     

  • Les émotions en exposition

    … Si le fait de montrer ses émotions c’est être faible, et si en conséquence, tout le monde souffre en silence et que personne ne s’aime vraiment…

    Alors comment se fait-il qu’autant de personnes de tous âges et de toutes générations et de quelque niveau de culture et de capacité de réflexion que ce soit, s’exposent, se confient, se mettent à découvert, sur les réseaux sociaux, au vu et au su de tout le monde ; ce qui de toute évidence dans la brutalité, dans la violence et dans la dureté du monde où l’on vit, ne peut que les fragiliser ?

    Ce dont tout le monde souffre en silence c’est de la crainte d’être invisible…

    Ce qui fait que personne ne s’aime vraiment vient du fait que l’on ne s’aime que pour ce que les autres aiment en nous – ou que l’on croit que les autres aiment en nous…

     

    Le véritable drame – et il en a toujours été ainsi, bien que ce ne soit pas une fatalité – c’est que tout le monde « s’existe parce qu’il ne se sent jamais existé et que cela donne ce que cela peut soit dans le meilleur des cas un rayonnement plus ou moins important et de durée variable forcément limitée »… Et que personne – ou si peu – « n’existe » l’autre, les autres…

    En somme « s’exister » c’est se montrer – comme dans la fable de Jean de La Fontaine « la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf »…

    « S’exister » ce n’est jamais (ou c’est rarement) exister ce qui en nous-même, peut inciter l’autre, les autres, à nous exister…