Articles de yugcib
-
L'humour du jour, samedi 19 octobre 2024
- Par guy sembic
- Le 19/10/2024
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Pour les croyants chrétiens et juifs, Yahya Sinouar, le chef du Hamas, ira en enfer…
Tandis que pour les croyants musulmans, Yahya Sinouar ira au paradis…
Mais alors « s’il n’y a qu’un seul dieu pour l’ensemble de l’humanité », que décidera ce dieu « de tous » pour Yahya Sinouar ? Il ne peut tout de même pas aller à la fois et en enfer et au paradis ! Une sorte de purgatoire ?
Le dieu des chrétiens (celui des juifs ça doit être pareil?) dit « tu ne tueras point » (depuis, il faut le préciser, la loi dictée par dieu à Moise sur le mont Sinaï)…
Le dieu des musulmans Allah fait dire par son prophète Mohamed dans le Coran « l’infidèle doit être tué » mais, paradoxalement le Coran appelle à l’amour et à la paix (ce qui sous-entendrait que l’on ne devrait pas tuer son prochain)…
Bon… Pour résoudre le problème entre l’enfer ou le paradis en ce qui concerne Yahya Sinouar, je propose que l’on se réfère à un « dieu universel pour tous » qui lui, déciderait que Yahya Sinouar pour les siècles des siècles et de millénaire en millénaire, autrement dit pour l’éternité ; devrait être astreint à devoir souffrir d’une indigestion perpétuelle après avoir bouffé du couscous frelaté , et que, éternellement allongé et malade à en crever, il serait éventé par quatre jeunes femmes en hijab qui, à chaque éructation ou renvoi de couscous mal digéré, ôteraient chacune leur hijab et montreraient leurs fesses…
-
Agressivité des automobilistes en France
- Par guy sembic
- Le 18/10/2024
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
...Selon plusieurs études et enquêtes portant sur le comportement des conducteurs d’automobiles en France, le long des axes de circulation – routes et autoroutes- ainsi qu’en ville ( Le Figaro, Automobile Magazine, France Bleu, Le Monde, Sud Ouest, TFI info, Vinci Autoroutes…), de tous les pays de l’Union Européenne, la France est le pays où les automobilistes sont les plus agressifs, et il faut noter que ce sont les hommes dans 80 % des cas, qui ont des comportements agressifs…
Cela ne m’étonne pas, vu la seule fréquence et en nombre, par exemple, des « coups de klaxon rageurs » - ou appels de phare en circulation sur les axes routiers – à la moindre gêne subie par un automobiliste en général seul au volant et le plus souvent un homme…
Ce qu’il y a à craindre, ne peut manquer de se produire un jour ou l’autre – d’ailleurs cela a été constaté maintes fois lors d’altercation entre automobilistes – c’est qu’un conducteur habituellement paisible et peu enclin au coup de klaxon rageur, de rage et de fureur, dans une situation où il peut se trouver en face d’un accro de la klaxonade, frappe, tabasse, menace d’une arme, d’un objet lourd métallique, celui qui l’a pris violemment à partie…
Comment en effet, demeurer « zen » en face d’un clampin accro de la klaxonade qui ne comprend pas que toi, tu hésites sur une direction à prendre, ni ce qui te porte involontairement à faire un léger écart, à rater une voie de présélection, à « galérer » en milieu urbain où tu n’as pas trop l’habitude !
En général, l’agressivité au volant est le fait d’hommes – dont beaucoup de « rassis » - seuls dans leur véhicule, sûrs d’eux, arrogants et méprisant les gens moins habiles… Gens agressifs et arrogants et sûrs de leur « bon droit », du bien fondé de leurs idées, d’un individualisme et d’un égoïsme assez marqués, les mêmes que ceux qui crient, tempêtent, invectivent, critiquent, sur les réseaux sociaux, dans les propos qu’ils tiennent en lieux publics… Ce qui rend la vie au quotidien dès que tu sors de chez toi, invivable ; et qui fait que tu en arrives à ne plus rien oser dire, exprimer, au risque de te faire incendier !
… Imaginons la situation suivante :
Un couple de retraités dans une Fiat Panda ancien modèle s’avance hésitant, dans une rue d’un bourg ardéchois inondé, il y a environ 25 cm d’eau boueuse dans la rue…
Derrière la Fiat Panda arrive un Duster Dacia conduit par un type âgé d’une trentaine d’années, qui peste contre ces retraités jugés trop lents… Coup de klaxon rageur du type de 30 ans…
Question :
Seriez vous solidaire de ce conducteur rageur dont la maison se trouverait en grande partie inhabitable, envahie par les eaux, à son retour chez lui ?
-
Deux dominances qui produisent deux ordres de pensée dominante
- Par guy sembic
- Le 17/10/2024
- 0 commentaire
… Aucune Gauche du monde ne s’insurge et ne combat à la fois et avec autant de vigueur contre les deux forces qui menacent autant l’une que l’autre, le monde tout entier -et dans le monde tout entier, le monde occidental…
-L’islamisme radical, le Jihad, avec le Hamas, le Hezbollah, les Ayatolahs Iraniens, les milices, polices, combattants guerriers assassins et mafiosos islamistes … D’une part…
-Les colons très grands propriétaires installés depuis des siècles sur des terres dont ils se sont accaparés par la force et dans la violence, assistés par leurs milices, leurs polices privées et soutenus par les Gouvernants ; les dominants et décideurs que sont les grands consortiums de l’économie marchande, de l’industrie, de l’agriculture, de la chimie, de la pharmacie, les géants du Web -dont Amazon… D’autre part…
Toutes -ou presque- les Gauche du monde, pensent implicitement ou délibérément – et par une sorte de calcul morbide – que les islamistes seraient des « résistants » à un Ordre que ces Gauche contestent, seraient plutôt du côté des opprimés, des pauvres, des miséreux, des exclus, des méprisés, des oubliés, des gens qui subissent les bombardements, les évacuations forcées… Et qu’en conséquence seraient en tant que combattants et résistants et terroristes, la « voie de passage obligée et nécessaire » pour un monde qui mettrait à terre les colons, les dominants, les décideurs, les possédants… Qu’elles, toutes ces Gauche, en vérité et « sans barguiner », continuent à engraisser, n’arrêtant jamais de mettre « cent balles dans le Dada » et allant même jusqu’à penser que sans eux, sans leurs capitaux, sans leur pouvoir, « rien ne se ferait dans le monde : le travail, l’emploi, la consommation, une certaine aisance »…
Résultat : ces Gauche ne combattent pas vraiment les colons, les dominants, les décideurs, de leur propre force, de leur propre volonté déterminée et avec les moyens de lutte qui sont les leurs… Et semblent s’en remettre à ceux qui prétendent les défendre, au point de concevoir de sacrifier leur liberté, liberté de mode de vie et de pensée…
Nous sommes en face de deux grandes dominances aussi exécrables et prédatrices, aussi violentes et agressives l’une que l’autre, et aucune Gauche du monde ne conçoit d’éliminer les deux à la fois !
Et il y a aussi -il faut le dire – de toutes les gauches à toutes les droites, dans le monde occidental, tous ceux et celles qui pensent que le « rempart » que constitue l’ordre auquel on adhère « pour notre sécurité, pour nos libertés, pour notre confort » (ordre représenté par les grandes puissances avec leurs armements) va nous protéger de ce que l’on craint tant, du terrorisme, de la pression, des « invasions barbares » (islamistes notamment)…
Résultat, encore : nous sommes confrontés à deux dominances qui produisent deux ordres de pensée dominantes. En conséquence « si tu ne sautes pas pour l’un tu n’es pas de cet un ; si tu ne sautes pas pour l’autre tu n’es pas de cet autre » ! Et ça, ça me court le haricot ! Parce qu’on va finir -ça a déjà commencé- par se peler les deux calamités en même temps et à perpète ! Et que ça va continuer à faire des victimes partout où ça se bat…
-
Le Sacré Cœur
- Par guy sembic
- Le 17/10/2024
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… En 1882 sur la butte Montmartre à Paris, avait commencé la construction du Sacré Cœur, que, personnellement (et je ne me cache pas de le dire), je considère comme « l’une des plus exécrables verrues » accrochées au corps de notre pays, la France…
Cet ignoble lieu de culte, visité depuis la fin du 19ème siècle par des millions de touristes et qui fait l’objet de représentation « emblématique » de la « plus belle ville du monde » sur cartes postales, peut-être un milliard de fois photographié et qui voit arriver en ses alentours tout au long de l’année et surtout en été, chaque jour, je ne sais combien de « cars de vieux », de cars de Japonais ou de Chinois ou d’américains ( et si ça se trouve, des cars de Qataris), et que, autant « messeux » qu’ incroyants ou non pratiquants, viennent admirer… A été édifié « sur le sang des victimes de la Commune de Paris en 1871 » lors de la semaine dite « sanglante » du 21 au 28 mai 1871… Cette Commune que toute la France à l’époque honnissait et prenait pour un ramassis de racailles avinées, que Thiers a massacré, aidé par 130 000 soldats prisonniers des allemands, libérés en l’occurrence et envoyés en renfort aux Versaillais pourfendeurs des communards…
Le Sacré Cœur, cette « verrue », je n’y suis jamais entré dedans de ma vie ! Et chaque fois que je vois « rue Thiers » et « Place Thiers » dans une ville de notre pays, j’enrage !
Cela dit, la République (la 2ème) – oui je dis bien la République – en juin 1848, a fait feu à balles réelles sur le peuple qui manifestait sa colère, a tué des femmes et des enfants ! Envoyé ses soldats et sa police contre le peuple !
-
Pensée du jour, jeudi 17 octobre 2024
- Par guy sembic
- Le 17/10/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… Les ennemis de l’opinion dominante, pour un certain nombre d’entre eux, sans doute – et à dessein- de plus en plus nombreux, n’ont plus ce statut d’ennemi qui était le leur lorsque la masse leur tombait dessus à bras raccourcis…
Ils passent désormais sur scène, sont applaudis et ils bénéficient du statut d’amuseur public, de contestataire en vogue et de novateur plébiscité… Et les dominants n’ont pas de meilleurs alliés qu’eux !
Reste que les ennemis de l’opinion dominante qui ne passent pas sur scène, ne sont jamais plébiscités – et qui deviennent de moins en moins nombreux, isolés qu’ils sont – quant à eux, lorsqu’ils ne reçoivent plus de coups, suscitent de l’indifférence, personne ne vient les chercher…
-
Hommage rendu à Samuel Paty
- Par guy sembic
- Le 17/10/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… Il y a de quoi s’interroger au sujet de la réaction à l’ hommage rendu à Samuel Paty assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste, dans le cas d’ une classe de collège où la quasi totalité des élèves sont des musulmans issus de l’immigration maghrébine dont les parents ne veulent pas entendre parler de laïcité (oui, il y a des classes comme ça en France dans des « banlieues difficiles »)…
Je doute fort que ces élèves là soient sensibles à l’hommage rendu à Samuel Paty, parce qu’à mon sens – et je ne dois pas être le seul à penser ainsi – ces élèves là – du moins les plus contestataires d’entre eux, de toute leur insolence et leur irrespect pour nos valeurs républicaines » entretiennent une « vision » communautariste exacerbée fanatisée axée sur leur revendication identaire en tant que musulmans… Qui leur est inculquée par leurs parents, leur famille, leur environnement religieux…
Le message des autorités de la République Française et de l’Enseignement, relayé dans toutes les écoles, les collèges et les lycées ; s’impose donc, avec la commémoration et l’hommage à Samuel Paty… Mais il est certain que dans les classes dont les élèves sont en majorité des musulmans, pour la minute de silence, cela ne va pas être « si évident que ça » … Et je tremble pour l’enseignant motivé et « pétri de valeurs républicaines et de laïcité » mais qui ne va pas arriver à faire vraiment passer le message, et verra se dresser en face de lui, un « agité » contestataire refusant d’observer la minute de silence…
… Et que dire d’un jeune non musulman, bien « blanc et baptisé catholique », qui, dans une classe de 3ème dans un collège, conteste l’hommage rendu à Samuel Paty ? Subverti qu’il est, ce jeune, par de l’idéologie d’extrême gauche mâtinée d’un islamisme anti occidentalisme ?
Quel discours peut tenir un enseignant même formé à ce genre de situation, à un tel jeune ?
« On n’apprivoise pas les hyènes et les chacals » - si ça arrivait ça se saurait…
-
L'audace
- Par guy sembic
- Le 16/10/2024
- 0 commentaire
… « Le troupeau, esclave de l’ordre établi, déteste celui qui ose danser au rythme de sa propre pensée…
Ce n’est pas l’opinion qui le blesse, mais l’audace de l’individu qui refuse de se noyer dans la mer de la conformité, révélant ainsi la stérilité intellectuelle de la masse »…
[ Marcel Proust ]
… Frantz Kafka disait à propos des livres qu’en son temps l’on publiait et l’on lisait « un livre doit être un coup de hache sur la mer gelée »…
… La « mer gelée » c’est aujoud’hui celle d’une conformité ambiante et généralisée des opinions, des modes de consommation, d’une culture marchandisée, des pensées dominantes canalisées par les puissances médiatiques…
Le « coup de hache » est celui que bon nombre d’entre nous confond avec l’effet de langage et d’image qui impacte une clientèle, mais n’a pas de véritable grammaire et dont le sens demeure incertain…
… Et la « stérilité intellectuelle de la masse » - si l’on peut admettre son existence en tant que réalité déplorable devant hélas être reconnue, elle est surtout, dans la société fracturée et inégalitaire où nous vivons, un « postulat » établi par les élites, par les privilégiés qui, vivant protégés et pour ainsi dire « barricadés », usent d’arguments qui justifient le « postulat » établi et énoncé comme une vérité intangible…
L’audace de l’individu qui refuse de se noyer dans la mer de la conformité, dans la médiocrité ambiante, dans l’adhésion à l’ordre établi ; et qui dénonce avec vigueur la pauvreté intellectuelle de bon nombre de ses semblables ; consiste, non à blesser, non à stigmatiser, non à rabaisser ou humilier, non à agresser celui, celle, ceux qui le détestent, ceux dont il se sent différent… Mais à dénoncer et à, en même temps, tendre la main, trouver la manière de transmettre, de faire connaître ce qu’il sait, ce qu’il a acquis, ses interrogations, ses inquiétudes, sa pensée, ses réflexions ; et à essayer de partager ce qu’il porte en lui (et qui ne lui appartient pas parce que cela fait partie intégrante du bien commun à l’ensemble des êtres humains)…
C’est « ça » l’audace !
Un exercice difficile mais, aussi appliqué que l’on soit à le pratiquer, l’exercice on le rate, lorsque la colère l’emporte, ou la trop grande certitude d’être dans le vrai, dans le juste…
-
La différence entre Androïd - tablettes- et systèmes d'exploitation -Windows ordinateurs
- Par guy sembic
- Le 15/10/2024
- 0 commentaire
… En général – c’est juste une constatation- les mamies et les papys qui se servent d’une tablette plutôt que d’un ordinateur – fixe ou portable – (et pas seulement les mamies et les papys mais aussi les quinquas, les quadras, les trentenaires et les ados) sont assez rarement des « accro » de la bureautique, et privilégient dans leur activité sur la Toile, la production d’images, de séquences vidéo, le visionnage de films, les achats en ligne notamment sur Amazon, les réservations de billets de train et d’avion, les recherches pour des séjours de vacances, les discussions – brèves- (avec photo, vidéo, « scoop du jour ») sur les réseaux sociaux (davantage Instagram que Facebook), la messagerie instantanée avec photo ou vidéo par messenger, whatshapp… Ainsi que les jeux en ligne, sans compter une profusion d’applis pour les courses, pour le ciné, pour les sorties, qu’ils installent sur leur tablette android…
Il faut tout de même reconnaître qu’Android autorise la bureautique (par exemple avec Office suite 8 – mais payant-) , mais c’est « galère » ! (j’ai essayé, j’y suis arrivé, mais c’est pas facile, avec la pression du bout du doigt – sélectionner, copier/coller, etc.)…
Le « grand avantage », cependant, de la tablette par rapport à l’ordinateur portable, mais aussi par rapport au smartphone, c’est pour lire des e-books, pour voir des films, de la vidéo, des albums de photos… Car la tablette se transporte plus facilement avec soi (plus maniable) et que l’écran d’au moins 10 pouces, de la plupart des tablettes, est plus grand que celui d’un smartphone…
Ce n’est pas pour autant « si probant que cela », mais l’on reconnaît ainsi, entre utilisation de tablette et utilisation d’ordinateur, à quel genre de personne on a affaire… Puisque, visiblement, les utilisateurs de tablette en général, sont davantage des « consommateurs de produits de loisirs et d’activités de la vie au quotidien » que des passionnés d’écriture ou de productions personnelles, que des créateurs, des imaginatifs, des artistes… Qui eux, ont forcément besoin de suite bureautique telles que celles pour les ordinateurs avec système Windows et outils « fichier, insertion, copier, coller, format, etc. …
-
Mortalité par catastrophes naturelles et par guerres en rapport avec la population mondiale
- Par guy sembic
- Le 15/10/2024
- 0 commentaire
… En 2023 les catastrophes naturelles survenues dans le monde – toutes confondues – ont tué 86 473 personnes.
Et les guerres en 2023 ont tué 122 000 personnes dont 71 000 en Ukraine et 23000 à Gaza ; ce qui hors Ukraine et Gaza, porte le nombre de victimes dans le monde -toutes guerres et conflits hors Ukraine et Gaza – à 28000…
Soit 208473 victimes – guerres ET catastrophes naturelles en 2023, pour une population mondiale de 8 milliards d’humains.
Ce qu’il faut dire de ce nombre de victimes, et la « lecture » qu’il convient de faire, de ce nombre de victimes… En somme la réalité qu’il en ressort – ou le constat – c’est que :
Au 20ème siècle – en 1918 – il y avait 1,8 milliards d’humains et la 1ère guerre mondiale a causé la mort de 20 millions de personnes (civils et militaires)…
Durant ce même 20ème siècle en 1942 il y avait 2,4 milliards d’humains et la 2ème guerre mondiale a causé la mort de 60 millions de personnes (civils et militaires)
En 1789 il y avait un peu moins d’1 milliard d’humains (1 milliard en 1800).
« Si mes calculs sont exacts » la 1ère guerre mondiale a fait disparaître environ 1,11 % de la population de 1918.
Et la seconde guerre mondiale en a fait disparaître 2,5 % par rapport à la population de 1942.
Avec les guerres de 2023, 122 000 victimes, c’est durant cette année 2023 : 0,001525 % de la population mondiale qui a disparu…
Avec les catastrophes naturelles toutes confondues en 2023, ce sont : 0,001081 % de victimes…
La conclusion ou plus exactement l’analyse ou la constatation qui s’impose c’est que :
Avant 1800, proportionnellement à la population mondiale de telle ou telle époque (Moyen Age, Antiquité), il mourait beaucoup plus de 2,5 % de la population par guerres, violences, massacres…
Rien qu’un exemple : les armées de la Convention en 1793/1794, ont fait disparaître en Vendée et Ouest de la France, 250 000 personnes…
Les guerres des Mérovingiens et celles des Bysantins entre les 5ème et 8ème siècles faisaient disparaître dans de nombreux massacres et de combats entre troupes de guerriers, des dizaines de milliers de gens…
Donc (rire) : le monde de 2023/2024, avec 0,001525 % de morts par guerres… Est « un monde d’enfants de choeur » !
… Et, quant aux catastrophes naturelles, avec actuellement 0,001081 % de victimes, on est très loin, très très loin du nombre de victimes dans le monde antique méditérranéen, dans l’Europe du Moyen Age…
… Et, autre constatation :
Les armes du 21ème siècle sont tout autrement bien plus puissantes et ont une capacité de destruction massive ainsi qu’une efficacité dans les guerres et dans les conflits ; que les armes dont on se servait dans l’antiquité, au Moyen Age et au 19ème siècle… Et pourtant, elles font beaucoup moins de victimes de nos jours que jadis ! …
Bien sûr la barbarie n’a pas disparue ( génocide de six millions de Juifs, d’un million d’Arméniens, d’un million de tutsis entre autres massacres de populations, d’actes de tortures, de tueries)… Mais… Est-ce qu’il y a quelque part dans le monde où nous vivons présentement, par exemple, comme en Vendée en hiver 1794, des dizaines de milliers de femmes et d’enfants jetés vivants dans des fours ?
Bien sûr il y a les bombardements qui tuent, blessent, mutilent des milliers de civils…
-
La motivation face aux contraintes liées au changement climatique ...
- Par guy sembic
- Le 14/10/2024
- 0 commentaire
… Notamment en ce qui concerne la mise aux normes et l’aménagement des habitations dans le but de réaliser des économies en énergie, de réduire le nombre des « maisons passoires »…
… Prenons le cas d’un couple âgé de retraités à modeste revenu mensuel – 1000 euros – demeurant dans une « maison passoire », une vieille maison dans laquelle s’imposerait rénovation, réaménagement, mise aux normes 21ème siècle, travaux d’isolation, installation de pompe à chaleur ou géothermie, etc. … Lequel couple de retraités pouvant néanmoins bénéficier d’aides du Gouvernement lui permettant de financer jusqu’à 90 % des travaux ; et qui ne se déciderait point pour autant à améliorer l’état de son habitation, continuant à se chauffer avec des poêles à pétrole ou des appareils à gaz, à ne rien faire pour l’isolation, etc. … Puisque selon les dires de ce couple de retraités âgés : « dans quelques années on devra quitter la maison, aller en EHPAD, qu’on n’a pas d’enfants ni de petits enfants pour hériter, et qu’après nous le déluge ! »
Ce qui est le cas dans notre pays, actuellement, d’au moins près de deux millions de retraités de plus de 70 ans aux revenus mensuels inférieurs à 1000 euro et qui en dépit des aides gouvernementales accordées pour changer de mode de chauffage, pour isoler leur habitation, sont démotivés, se satisfont des conditions dans lesquelles ils vivent, leur habitation demeurant en l’état où elle se trouve ; et qui, tous ces retraités là, soit n’ont pas d’héritiers, soit ont des enfants qui se sont établis très loin d’eux, vendront la maison en l’état où elle se trouvera à leur disparition…
Rénover, faire écologique et économe en énergie, oui… Mais pour un couple de trentenaires avec enfants, accédant à la propriété, se portant acquéreur d’une maison à rénover – avec pompe à chaleur ou géothermie, isolation – et cela pour les nombreuses années de la vie de ce couple ; c’est motivant, logique, c’est le bon choix…
Mais à 70 ou 80 ans, pour qui pour quoi et pour combien d’années -si peu à vrai dire ? Pour des « clampins on sait pas lesquels » qui se porteront acquéreurs de la maison « en l’état où elle se trouve »… Et qui eux, feront ce qu’il faut faire…
… En ce qui concerne le transport en voiture pour ses déplacements – se rendre au travail, en courses – pour ses loisirs, voyages… Le nombre de gros véhicules « mastoc » genre 4X4, haut sur roues, de voitures imposantes, puissantes, confortables – de plus de 30000 euro à l’achat – est encore assez conséquent dans notre pays, tous ces véhicules étant thermiques et donc, de forte consommation en carburant… Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on aperçoive autour de nous ces grosses voitures, Dodge, Pick-Up, etc. … Alors que les possesseurs de ces gros véhicules, en général des gens de 30/40 ans, habitent dans des maisons « aux nouvelles normes écologiques d’économie d’énergie »…
-
La prison intérieure
- Par guy sembic
- Le 13/10/2024
- 0 commentaire
… Cette prison intérieure en fait, est comme une bulle en laquelle tout notre moi (notre intériorité) est enfermée…
Cependant, depuis l’en dehors de la bulle, l’observateur qui est une autre personne ou plusieurs autres personnes, ou encore tout un ensemble de personnes autour de nous ; voit bien, très nettement, tout ce qui paraît, de l’intérieur de la bulle, à savoir les reflets irisés de quelque élément dans la bulle, et même, quoique souvent déformé, ce que contient un élément dans la bulle, ou ce que contiennent plusieurs éléments voire presque tous les éléments dans la bulle…
Tout ce qui paraît oui, mais pas ce qui ne se voit pas, ne se sait pas, ne se montre pas, se dissimule, se garde en soi…
De même que l’on est tout seul dans sa bulle du fait que les autres n’y peuvent entrer – puisque chacun des autres est dans sa propre bulle – l’on est « tout seul dans sa peau » puisque chaque autre que nous-mêmes, fût-il un très proche (l’ami absolu en quelque sorte, ou la personne la plus chère et la plus fidèle que l’on peut avoir auprès de soi) ne peut pas être à la fois dans sa propre peau et dans la nôtre, au point par exemple de ressentir réellement et avec autant d’acuité, ce que nous ressentons dans notre chair…
Mais – il faut le dire parce que c’est une réalité vraie, absolument certaine et intemporelle – il y a cette « enveloppe de la bulle » faite d’une sorte de « matière » extrêmement ténue, transparente, et… traversable… Oui, je dis bien traversable… Mais pas, pour autant directement et concrètement traversable… En fait – et de fait – la « traversée » s’opère comme par une source de lumière fugitive, qui semble percer l’enveloppe mais ne fait en réalité que s’y fixer durant un bref instant, pouvant être imperceptible, le « flash lumineux ou éclairant » atteignant notre intériorité, le cœur même de notre intériorité… Alors nous vient une intuition, une connaissance, quelque chose de l’autre en nous qui vient nous rejoindre… Et qui d’ailleurs n’a pas de « propriétaire », procédant d’ un bien commun aux humains et aux êtres vivants, un bien commun pour autant qu’une quantité si minime soit-elle de ce « bien commun » soit présente et se manifeste… Et ainsi se fonde en nous par l’apport de ce qui, de l’autre, des autres, nous rejoint ; une culture faite de « l’en dedans de nous » et de « l’en dehors de nous »…
Mais cela ne se passe pas tout à fait de la sorte :
Déjà, la seule culture de « l’en dedans de nous » liée à ce que nous ressentons, à ce que nous percevons « dans notre peau » tout cela fondant notre propre vision du monde, de la société, et qui nous motive dans nos activités, nos aspirations, dans tout ce que nous exprimons, dans nos choix, dans nos décisions… Exerce durant toute notre vie une « force gravitationnelle » dont le pouvoir est le même que celui des barreaux d’une prison…
Et de surcroît, la culture qui est celle, venue de « l’en dehors de nous » est aussi une culture qui exerce durant toute notre vie, une force ou une pression dont il est difficile de se libérer…
Et la culture venue de « l’en dehors de nous » en cette première moitié de 21ème siècle, c’est celle, prioritairement, des Télés et des Réseaux Sociaux… Qui conditionnent et orientent les opinions…
Les Télés et les Réseaux Sociaux incitent à être « pour » ou à être « contre » (ceci, cela)… Mais l’actualité étant ce qu’elle est – dans toute sa violence, dans toute sa déliquescence, dans tous ses communautarismes, dans tout ce qu’elle a d’inextricable, de désespérant, de « sans issue », d’absurde… Qu’est que cela signifie en vérité d’être « pour », d’être « contre » ? Faut-il alors « se mettre la tête dans le sable » et attendre ? La tête dans le sable ? On étouffe… Alors quoi ? Se hisser à la force de ses bras le long des barreaux de la cage, dans l’idée que tout en haut, il n’y pas de « grille plafond » ?
-
Ouvrages traitant de l'Histoire
- Par guy sembic
- Le 12/10/2024
- 0 commentaire
… Dans la plupart des ouvrages historiques qui traitent dans le détail telle ou telle période, par exemple de Georges Minois « La guerre de cent ans » et « Histoire du Moyen Age » ; et de Christian Petitjean « Louis XIV »… La principale difficulté lors de la lecture de l’ouvrage, c’est celle de la succession tout au long du récit, d’innombrables noms et titres de personnages – souvent des nobles – difficulté également associée à la complexité des intrigues, des situations, des rapports de relation, d’alliances, etc. …
Si la lecture de ces ouvrages peut permettre de conserver en mémoire une « vue d’ensemble » et laquelle « vue d’ensemble » peut, en soi, constituer un support ou un « réservoir » de connaissances sur lequel s’appuyer lors d’un entretien avec des personnes de notre connaissance intéréssées… Il n’en demeure pas moins que, quasiment jamais l’on ne parvient à préciser, de mémoire, le nom et le titre de tel ou tel personnage, ni non plus, à reconstituer exactement le déroulement de l’intrigue, du rôle et de la place des personnages dans telle ou telle situation, drame, affaire… de telle sorte qu’involontairement, on fait des erreurs, des confusions…
Un « réservoir » ou un « support » de connaissances acquises, que l’on a pu se constituer par des lectures, par tout un travail de recherches, se trouve d’autant plus et mieux « valorisé », acquiert d’autant plus et mieux une « fiabilité et une crédibilité »… S’il est associé ou inhérent à une « culture intuitive en soi » qui, par sa sensibilité, par sa faculté de projection, de capacité analytique, parvient à demêler « au mieux » le vrai du faux (le faux n’étant pas « à proprement parler » vraiment du faux, mais de l’interprétation)…
Il est certain, absolument certain, que « avoir beaucoup lu d’ouvrages », que « avoir effectué de nombreuses recherches » et « avoir eu souvent recours aux moteurs de recherches sur internet, voire avoir eu recours à l’Intelligence Artificielle »… Ne fait pas pour autant une Culture ! … Parce que la vraie question qui se pose – et que d’ailleurs l’on devrait se poser mais que l’on occulte- c’est de savoir ce que l’on va faire de l’acquis, du « réservoir » de connaissances », de la manière dont on va transmettre, partager, échanger…
Parce que… Si c’est pour « faire comme la grenouille s’évertuant à devenir aussi grosse que le bœuf », cela n’a rien de convaincant, ni de fédérateur et ne contribue pas à l’évolution de la civilisation, de la pensée, de l’intelligence humaine (tout cela procédant d’une intelligence naturelle dans un ordre « universel, cosmique et intemporel)…
-
La France des événements climatiques qui impactent la valeur des biens immobiliers
- Par guy sembic
- Le 11/10/2024
- 0 commentaire
… C’est une réalité : les biens immobiliers – en général les maisons individuelles de construction ancienne – de plus de 20 ans – ou de construction récente, en l’état où elles se trouvent au moment de la transaction entre le vendeur et l’acheteur, ou rénovées et réaménagées, situées dans les zones à risque, perdent de leur valeur, de 5 à 45 % selon les risques lorsqu’il en existe plusieurs conjointement, et selon l’état dans lequel se trouve l’habitation déjà impactée une ou plusieurs fois…
Comme l’on peut le constater sur cette carte, toutes les régions sont impactées, car inondations à répétition, feux de forêt étendus, chaleur et sécheresse, tempêtes, cyclones, fonte des glaciers en montagne, affaissements de terrain et éboulements, coulées de boues, occasionnent plusieurs sortes de dégâts – aux murs, aux fondations, aux toitures, sans compter l’intérieur des habitations…
Rares et peu étendues vont devenir les zones « relativement mieux protégées » qui elles, pour un temps verront le prix des biens immobiliers augmenter du fait de la demande croissante pour habiter dans ces zones mieux protégées…
Dans toutes les zones – citadines et rurales- en France, situées entre 100 mètres et jusqu’à 10km d’un cours d’eau – rivière ou fleuve – au cours des 18 derniers mois, donc depuis mars/avril 2023, le prix du mètre carré construit ou constructible a baissé en moyenne de 4,5 %…
Mais combien de personnes – de 30/40 ans ou de 60/70 ans – dans notre pays, quelque soit l’endroit habité, croient encore « dur comme fer » que leur maison, leur appartement, même habitable sans transformations ou rénovation, va continuer à prendre de la valeur et « tablent » sur une vente « avantageuse » et sont en conséquence préoccupées au point d’en faire leur priorité dans la vie, de l’aménagement et de l’entretien de leur maison ? Un assez grand nombre d’entre nous – et que les événements climatiques dévastateurs semblent ne point perturber outre mesure (jusqu’au jour où à leur tour ils seront impactés eux-mêmes)…
Des jeunes ou d’encore jeunes reprochent à leurs aînés – leurs parents- de « ne rien faire pour mettre aux nouvelles normes, pour améliorer, rénover, leur maison dans laquelle ils vivent en l’état où se trouve cette maison » et ainsi, déplorent que la maison dont ils vont hériter « ne vaudra plus rien » ! « Qu’ils aillent se faire cuire un œuf (et même la douzaine), ces futurs héritiers ! D’autant plus – il faut le dire- si ce sont des héritiers indirects, des petits-enfants adoptifs, de vagues cousins ou neveux, tous plus ou moins vivant avec un conjoint ou un concubin « venu de l’autre bout de la planète » et qui a « les dents longues »…
Merde alors, « se crever le cul » à valoriser, faire aux normes, réparer, embellir, agrandir et y passer des heures et des jours de bricolage, de boulot… Pour que finalement « tout parte en javel » ou qu’un clampin quelconque fasse « choux gras » de « hardes récupérées » après avoir foutu en déchetterie (vide maison) tout le fourbi ! Avec les « beaux écrits, les beaux dessins, les « trésors » de petits souvenirs émouvants du Vieux, de la Vielle, des Vieux ! C’est la vérité tout ça ! Tout part en javel ! Alors l’héritage, vous m’en direz tant !
Dans le fond, c’est peut-être dramatique le changement climatique et les dévastations, mais « ça remet les pendules à l’heure » ! Avec des aiguilles qui risquent de plus bouger d’un iota ! (rire insolent, sardonique, iconoclaste)…
Vos critiques, les uns les autres, je les attend pas ! Je sais d’avance ce qu’elles sont ! Je leur fais un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » ! … Mais j’ai tout de même dans l’idée qu’un certain nombre d’entre vous sera d’accord avec moi !
… Ces belles propriétés et ces somptueuses demeures, en Floride, de gens très riches, ravagées, ruinées par l’ouragan Milton… Je ne compatis nullement !
… Et comment se fait-il que la Russie n’est jamais affectée par de violents événements climatiques dévastateurs ? Serait-ce dû au fait que dans toute la longueur du continent Asiatique, s’étirent de hautes chaînes de montagne dont celle de l’Himalaya et de l’Altaï, qui arrêteraient les systèmes dépressionnaires, formations d’ouragans, lesquels systèmes ne parviendraient pas à atteindre les grandes plaines russes et sibériennes ?
-
Ce qui vieillit en nous...
- Par guy sembic
- Le 10/10/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]
En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…
… Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…
Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…
Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…
Les gens, oui, ils ont des chagrins…
C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !
Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…
-
L'overcraft Boulogne Folkestone en 1969
- Par guy sembic
- Le 10/10/2024
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
- 0 commentaire
… Lorsque, travaillant au Centre de Tri Postal PLM à Paris, dans les années 1967 à 1976, il m’arrivait, en congé, de me rendre à Montreuil sur Mer chez mon père, ce dernier lors de conversations sur toutes sortes de sujets, un jour m’a dit à propos des femmes en général : « lorsqu’une femme que tu rencontres et que tu commences à fréquenter se met à te parler d’argent, alors, fais faire demi tour à tes pieds et pars en courant » !
C’est la raison pour laquelle dans ces années là – jusqu’en 1975 - « célibataire endurci que j’étais », avec les « demoiselles » - de mon âge- que j’ai pu, quelque jours ou semaines fréquenter « plus ou moins », « ça me marchait jamais, ça capotait toujours »… Lorsque la jeune demoiselle commençait à évoquer « une belle maison, le trousseau qu’elle se constituait, les économies sur son livret de Caisse d’Epargne, avec parfois un chien voire un cheval, un mari ou un compagnon ayant un emploi stable (fonctionnaire par exemple) et un bon salaire »…
À l’époque je n’avais qu’un vélo et un sac à dos, et je « créchais » dans un appart’ en colocation avec deux voire trois copains et durant mes congés « à rallonge » de postier de nuit en Bureau Gare, je parcourais la France en vélo et dormais dans des auberges de jeunesse… Parfois « à la belle étoile » dans un champ… Avec pour simple bagage un sac à dos contenant une trousse de toilette, un « flottant » de rechange (et un pull) et… Un carnet à petits carreaux de 196 pages pour noter mes « impressions » de voyage, mes pensées, mes réflexions…
Une certaine « Jacqueline » qui avait une auto – et sans doute un livret d’épargne – que j’avais connue lors d’un séjour de ski UCPA à Argentières dans la vallée de Chamonix en février 1969, et qui demeurait à Boulogne sur Mer et était infirmière à l’hôpital de Boulogne, m’avait accompagné à l’Overcraft qui faisait la traversée Boulogne Folkestone (je partais en vélo en Angleterre)… Ce jour là, le « chic et la gentillesse » de Jacqueline ont été impuissants à me faire changer d’avis et renoncer au voyage en vélo en Angleterre… Et au retour de ce voyage, j’entrepris un périple de 3200 km de toute la France de l’Ouest, redescendu de Boulogne sur Mer vers Paris, puis de Paris à Brive, Cahors, Sarlat, Périgueux, Agen, les Landes, et, des Landes, à Bayonne, puis de Bayonne à Dunkerque par toutes les routes longeant l’Atlantique, du 11 mai au 4 juin 1969 , sans un jour d’arrêt, à raison de 150 à 250 km par jour (selon la météo)…