Articles de yugcib

  • Des priorités dans nos vies, à réorienter

    … Environ le tiers de la population française réside dans des agglomérations (dont quelques grandes villes) où coulent des rivières, dans des vallées, des plaines inondables ; ou encore dans des régions de montagne le long de pentes et à proximité de cours d’eau, ou le long de côtes battues et malmenées par les tempêtes (tout le littoral atlantique)… Soit quelque vingt millions de personnes, propriétaires ou locataires, exposées aux catastrophes naturelles que sont les inondations et les effondrements de terrain…

    Et à cela s’ajoute les régions boisées et donc le risque d’incendies, et encore, là où il n’y a pas de risque d’inondation – lieux situés en hauteur - où peuvent survenir orages violents avec grêle, tornades, tempêtes…

    Autrement dit c’est la quasi totalité de la population qui est menacée par des catastrophes climatiques… Et chacun de nous, où qu’il demeure, pouvant voir sa maison, du jour au lendemain, inhabitable…

    « À la limite » peut-on dire, ce sont les gens qui vivent dans des immeubles au dessus du premier étage, en ville, qui seraient les moins menacés…

    Il y a bien là de quoi revoir et réorienter nos priorités dans nos vies, notamment celle de ces priorités étant d’entretenir un patrimoine immobilier… Mais aussi entre autres priorités, de posséder une voiture cossue, de remplir son caddie à Leclerc, Intermarché ou Carrefour, de produits dont on n’a pas un besoin urgent…

     

    Alors… Les salons de l’habitat- ou de l’auto, ou du meuble- les agences immobilières, les dernières nouveautés technologiques de la domotique, les beaux et imposants portails d’accès à sa propriété, les piscines pour ses enfants, ses proches, ses amis que l’on reçoit, ces cuisines intégrées de conception 21ème siècle et équipées d’appareils électro ménagers dernier cri, ces vérandas aménagées en salons… Tout cela « laisse rêveur » en face de sa télé où l’on voit au JT de 20h, un soir d’octobre, des dizaines de bagnoles enchevêtrées les unes dans les autres, entraînées par des torrents de boue et d’eau tourbillonnante ! Et de grandes surfaces commerciales envahies d’un mètre d’eau et de boue, tous les rayons abattus – le nounours de GIFI cul en l’air dans la flotte au milieu de « halloweeneries » et de « noëlleries »…

     

  • Agressivité ambiante et actuelle

    … Une grande partie de toute l’agressivité dans ses manifestations quotidiennes, de toutes les violences dans les comportements individuels ou collectifs, des mouvements de colère, des incivilités et des dégradations délibérées…

    Une grande partie, donc, de toute cette agressivité ambiante et généralisée dans notre pays la France – et ailleurs – vient de ce que les gens sont maltraités, mal servis, méprisés, abusés, trompés, spoliés ; vient de ce que leurs droits sont bafoués, et que leurs souffrances, que leurs misères, que la précarité dans laquelle ils « galèrent » ne sont pas pris en compte…

    Alors à force de souffrance, d’être mal servis, d’être malmenés, ils « le font savoir » avec les moyens dont ils disposent, l’un de ces moyens étant l’expression- les propos qu’ils tiennent- sur les réseaux sociaux, dans la rue, en public, en face des autorités, et, entre autres moyens à leur disposition, des manifestations de colère collective assorties de dégradations, de violences…

     

    Si vous observez bien ce qui se passe autour de vous là où vous vivez, vous ne pouvez que constater la différence qu’il y a, en matière d’agressivité ambiante au quotidien, entre d’un côté des millions de gens « du commun » qui subissent et « galèrent » ; et d’un autre côté, les privilégiés (intellectuellement et financièrement) qui eux, ont entre eux un tout autre rapport de relation et soit dit en passant, craignent les débordements, les violences dont ils s’éloignent, déplorent les incivilités, les propos, les comportements qui les choquent…

    La différence est manifeste…

     

    À défaut de pouvoir investir et abattre des forteresses car à cette fin il faut une organisation, des moyens, une coordination et une adhésion du plus grand nombre possible – tout ce qu’il n’ y a pas du côté des millions de gens « du commun » qui galèrent, qui souffrent, qui sont malmenés, mal servis, méprisés, et parce que souvent trop individuellement isolés ou dispersés- ; l’on jette des cailloux, des pavés, on casse du matériel, on violente çà et là, on s’en prend à des représentants de diverses autorités…

     

    Car les « forteresses » de nos jours ne sont plus celles des châteaux et des seigneurs comme au Moyen Age, ni celles des « deux-cents familles » de grands propriétaires d’industries du 19ème siècle… Les « forteresses » sont des entités faites de personnages dont on ne sait pas le nom ni les liens qu’ils ont entre eux ; les « forteresses » sont des multinationales, des consortiums, de puissants lobbys et des assemblées d’actionnaires, des directions avec à leur tête un président directeur général et ses associés – qui d’ailleurs changent et sont remplacés par d’autres… Et « tout ce monde là » quand il part en vacances, il ne va pas là où va le « commun des mortels »…

     

    Eh bien je vous le dis tout net : l’agressivité ambiante au quotidien, celle de millions de gens « du commun des mortels » qui souffrent, galèrent, subissent, sont mal servis, malmenés, je ne la condamne pas !

    Et, par exemple, une entreprise qui se fout de sa clientèle en n’assurant pas ou très mal son service après vente, dont la priorité est le bénéfice réalisé en vendant et intallant du matériel soit disant performant et innovant… Si cette entreprise coule ou si elle devait faire l’objet d’une vindicte populaire, ou encore si une inondation, un incendie, devait la détruire… Je ne compatis absolument pas ! Ce que je ne puis faire personnellement autrement que par des propos, eh bien le ciel le vent la flotte et la foule en furie le fera bien mieux que par ma seule colère !

     

    … Autrement dit – et je le dis- des catastrophes naturelles dévastatrices, qui certes, affectent du « pauvre monde » mais aussi et surtout « bousculent et mettent à mal toute la chienlit mondialiste consumériste avec quelques privilégiés, dirigeants d’entreprises et de commerces et d’industries dont la priorité est le profit au détriment du service à la clientelle ; eh bien ces catastrophes climatiques, qu’elles se multiplient, de plus en plus violentes et qu’elles écrabouillent la chienlit mondialiste, tout le « système », tout l’ordre scélérat et absurde de ce monde en décomposition économique et sociale !

    Ce que toutes les colères du peuple et des gens qui souffrent ne peuvent éradiquer,abattre, détruire soit la toute puissance dominante de quelques uns ; la nature (notre planète blessée, maltraitée) dans son extrême violence réactive le fera !

     

     

  • Les cimetières

    Cimetieres 1

    … Toutes les vies sont différentes les unes des autres…

    Et toutes les vies finissent en ces mêmes lieux que sont les cimetières…

    Les vies humaines…

    Et en ces mêmes lieux que sont les cimetières, les vies n’existent plus qu’en inscriptions de noms et de dates, du moins pour beaucoup d’entre elles…

     

    … Tous ces gens dans les cimetières, qui furent tous des vivants, ont vécu pour bon nombre d’entre eux dans de belles maisons que durant toute leur vie ils ont arrangées, embellies, agrandies…

     

    Là où à présent ils « demeurent »…

     

    Je ne trouve pas cela « très enthousiasmant » !

     

    Certes, il faut le reconnaître, c’est bien mieux de vivre dans un logement, dans un décor agréable, aménagé en fonction de ses préférences, de ses besoins…

     

    Si, sans n’être « QUE ça », la vie c’est « beaucoup ça » : une belle maison bien équipée intérieurement… Et « tout ce qui va avec » à savoir une bagnole cossue, des placements financiers, une « position sociale » en tant qu’actif ou retraité… Et -peut-être- « avoir écrit un bouquin »… Ou encore « avoir eu une longue liste d’amis sur Facebook ou sur Instagram »…

    Pour finir par se retrouver – en passant par la case « EHPAD » - sous une pierre tombale, avec sa photo dessus et des chrysanthèmes à la Toussaint…

    C’est pas « très enthousiasmant » dis-je, comme « programme » !

     

     

  • À défaut d'œuvres majeures en Histoire et en Littérature, de très bons ouvrages

    … C’est tout ce que l’on sait des autres pour avoir été le témoin des paroles qu’ils ont dites, de leurs agisemments et comportements ; et c’est aussi tout ce que l’on croit savoir des autres, pour l’avoir imaginé et qui peut être réel… Qui masque en partie ou rend si difficile et si incertain la connaissance profonde et au plus juste des autres…

    Et c’est avec ce qui est su des autres, et avec ce qui est imaginé des autres, que les écrivains, les auteurs d’ouvrages, font des romans, des récits, des livres…

    Et en ce sens, il n’y a pas, en littérature, d’œuvre majeure, puisque la connaissance profonde et au plus juste des autres, notamment des personnes évoquées dans le roman ou le récit, demeure une connaissance dépendante de ce que l’on sait et de ce que l’on imagine…

    Il en est de même pour l’Histoire écrite, produite, par les historiens pouvant être des spécialistes de telle époque : c’est tout ce que l’on sait du passé et du présent, des événements qui se sont produits, tel que cela a été révélé dans la recherche et dans le travail, et uniquement ce savoir là, partiel et donc incomplet, qui fait l’Histoire que l’on lit, dont on tire films et documentaires…

    Il n’y a donc pas, en Histoire comme en littérature, d’œuvre majeure, mais seulement de très bons ouvrages…

    De toute manière, de ce que les autres sont et font, il faut en être le témoin vivant, ainsi que de ce qui se passe dans le présent que nous pouvons observer… Nous ne sommes pas témoin de ce que pouvait vivre au quotidien, un paysan du 13ème siècle dans le Limousin ou le Berry… Nous ne sommes pas témoins de ce que nous ne voyons pas… (Des imaginatifs, oui, encore que pour imaginer il faut bien imaginer à partir de quelque chose que l’on sait ou que l’on croit savoir)…

    En tant que témoin vivant que nous sommes, qui peut raconter, on a tous chacun de nous dans l’oreille, qui résonne, un « son de cloche »… Alors, ce qui bruit dans la terre de nos jardins…

     

  • À défaut d'œuvres majeures en Histoire et en Littérature, de très bons ouvrages

    … C’est tout ce que l’on sait des autres pour avoir été le témoin des paroles qu’ils ont dites, de leurs agisemments et comportements ; et c’est aussi tout ce que l’on croit savoir des autres, pour l’avoir imaginé et qui peut être réel… Qui masque en partie ou rend si difficile et si incertain la connaissance profonde et au plus juste des autres…

    Et c’est avec ce qui est su des autres, et avec ce qui est imaginé des autres, que les écrivains, les auteurs d’ouvrages, font des romans, des récits, des livres…

    Et en ce sens, il n’y a pas, en littérature, d’œuvre majeure, puisque la connaissance profonde et au plus juste des autres, notamment des personnes évoquées dans le roman ou le récit, demeure une connaissance dépendante de ce que l’on sait et de ce que l’on imagine…

    Il en est de même pour l’Histoire écrite, produite, par les historiens pouvant être des spécialistes de telle époque : c’est tout ce que l’on sait du passé et du présent, des événements qui se sont produits, tel que cela a été révélé dans la recherche et dans le travail, et uniquement ce savoir là, partiel et donc incomplet, qui fait l’Histoire que l’on lit, dont on tire films et documentaires…

    Il n’y a donc pas, en Histoire comme en littérature, d’œuvre majeure, mais seulement de très bons ouvrages…

    De toute manière, de ce que les autres sont et font, il faut en être le témoin vivant, ainsi que de ce qui se passe dans le présent que nous pouvons observer… Nous ne sommes pas témoin de ce que pouvait vivre au quotidien, un paysan du 13ème siècle dans le Limousin ou le Berry… Nous ne sommes pas témoins de ce que nous ne voyons pas… (Des imaginatifs, oui, encore que pour imaginer il faut bien imaginer à partir de quelque chose que l’on sait ou que l’on croit savoir)…

    En tant que témoin vivant que nous sommes, qui peut raconter, on a tous chacun de nous dans l’oreille, qui résonne, un « son de cloche »… Alors, ce qui bruit dans la terre de nos jardins…

     

  • Les Grands Textes

    … Les Grands Textes des Grands Auteurs, depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à nos jours, autrement dit ce que l’on pourrait qualifier en matière d’expression écrite de « monuments de littérature et de philosophie », si emblématiques, si connus de par le monde, si légendaires, si étudiés dans les écoles, si porteurs, si inspirateurs et si modèles qu’ils soient… N’ont pas pour autant que l’on sache, mis le monde, la société, la civilisation, le rapport de relation au quotidien entre les humains ni non plus d’une manière générale le rapport de relation des humains avec les autres êtres vivants et les choses – de la nature- en adéquation (ou en conformité) avec le contenu des Grands Textes…

     

    Et si les auteurs de ces Grands Textes, de leur vivant, à leur époque, n’ont jamais abdiqué en face de l’obscurantisme auquel ils étaient confrontés – notamment l’obscurantisme des religions et des croyances populaires ; n’ont jamais abdiqué en face de ce que l’Ordre du Monde imposait de croire et de penser, n’ont jamais abdiqué en face de la brutalité, de la violence du monde et des comportements déplorables des Hommes ; s’ils ont réellement mené un combat incessant, déterminé, et, pour certains d’entre eux ont été en conformité dans leurs actes avec ce qu’ils ont exprimé dans leurs textes, dans leur œuvre écrite… Ils n’ont pas pu pour autant « changer en mieux le monde, la société, la civilisation, l’individu, la collectivité humaine »…

     

    Les religions, les idéologies, les meneurs d’hommes (dans leurs «bonnes intentions » et donc, dans le meilleur de ce qu’ils avaient à apporter) – parfois (mais dans leur mouvement originel à vrai dire) - ont tenté de le faire (de changer la société et l’homme) mais en vérité les religions, les idéologies et les meneurs d’hommes ont failli, ont désuni et opposé les hommes  ; les révolutions aussi, ont tenté « l’aventure plus heureuse et plus juste » mais -comme l’on sait- elles ont « mal tourné » (elles se sont même révélées contre-productives).

    « Au fond » (ou « au final ») les Grands Textes sont restés – et demeureront jusqu’à la disparition de l’espèce humaine actuelle- des « remparts censés nous protéger des invasions barbares » mais illusoires ou factices sont ces « remparts »…

     

     

  • Instruction et analphabétisme

    … Selon Christian Bobin, écrivain et poète Français né le 24 avril 1951 à Le Creusot en Saône et Loire, et mort le 23 novembre 2022 à Chalons sur Saône ; le monde d’aujourd’hui – du 21ème siècle – est peuplé de gens qui sont à la fois instruits et analphabètes, qui maîtrisent les ordinateurs et ne comprennent plus rien aux âmes : il leur faudrait parler une langue qui n’a plus cours, autrement plus fine que le patois informatique.

     

    L’instruction en effet, par l’école, dans la quasi totalité des pays du monde, s’est généralisée, et, outre celle qui se fait dans les écoles, il y a aussi celle qui se fait par les livres, les journaux, que l’on lit ; par le cinéma, par la télévision, par la radio, par l’information qui circule sur internet…

     

    Mais l’analphabétisme qui ne devraît être que celui de ne point savoir lire et écrire, c’est aussi celui de l’obscurantisme qui lui, tout en demeurant le même que celui qui a toujours existé, s’augmente au 21ème siècle, de tout ce que véhiculent les transporteurs de l’information autrement plus rapides que ne l’étaient les transporteurs de jadis (la feuille imprimée, les colporteurs, par exemple)…

     

    C’est pourquoi, comme l’écrit Christian Bobin, nous sommes à la fois instruits et analphabètes… (mais en vérité, plus instruits et plus analphabètes que les générations qui nous ont précédées)…

    Parce que la langue qui avait cours « dans le temps », elle n’était sans doute « pas très châtiée », n’était qu’un patois purement local, n’était que locutions, termes et formulations imagées, populaires et grossières selon les « bien parlant » du temps… Mais c’était une langue qui pouvait tout exprimer de ce qui vient de l’âme (de l’intériorité de chacun) – et d’ailleurs en dépit de mille dialectes et patois locaux, régionaux, les gens parvenaient à se comprendre – par le regard, le geste, l’expression du visage…

     

    Le jargon mondialisé, informatisé, anglicisé, codifié, icônifié, avatarisé, signalétiquisé, hashtaguisé, dégrammairisé, désorthographié, a broyé, concassé, liquéfié, poli, arasé… Tout sur son passage, réduit les nuances à des effets de langage…

    Réduit les nuances et atrophié la pensée, et grand’ouvert la porte des obscurantismes (qui était déjà bien ouverte)…

     

     

  • Ah, tous ces "bouffeurs" du soir !

    … Lors de sorties qu’il m’est arrivé de faire durant ce dernier été, et encore cet automne, à Gérardmer, Saint Dié, Kaysersberg, Alsace, route des vins et autres lieux fréquentés en Lorraine… J’ai été surpris de voir tous ces gens attablés – en terrasse donnant sur la rue mais autant à l’intérieur – le soir, dans les restaurants, dès 19h voire parfois avant…

    C’est donc fou, ce que l’on peut « bouffer autant le soir qu’à midi » pour bien des gens, pas forcément des jeunes de 30/40 ans en bonne santé et « aux dents longues » mais aussi des « rassis », des « seniors et senioresses » de plus de 70 ans même !

     

    Toutes ces « bouffes », ces plats, ces menus, ces cartes s’ouvrant en chemises à plusieurs volets, ces pinards (avec la carte des pinards), ces cinquante mille sortes de préparations culinaires souvent avec des sauces aux noms bizarres et imprononçables sortis « de derrière les fagots »… Et dans les quantités servies, sur des assiettes carrées, rectangulaires, en losange, en triangle, coins recourbés… Ça me donne le tournis ! Et « ça ne me fait ni rêver ni saliver » (rire)…

     

    Si le « fast food » c’est vrai, envahit notre pays et entre dans les habitudes des gens notamment des jeunes ; il n’en demeure pas moins que la restauration traditionnelle et gastronomique « ne se porte pas si mal que cela », et qu’il y a encore une importante clientèle de tous âges et en famille ; pour se rendre en quelque établissement renommé proposant un menu du jour à la carte « dans les 20,25,30 euro  - ou plus »…

     

    Et l’on voit souvent écrit « fait maison et avec des produits locaux »… Mais l’on « sait sans le savoir », aussi, que beaucoup de viandes d’animaux d’élevage, de denrées, de fruits, légumes… Viennent d’Amérique, d’Afrique, de Chine, d’Australie ; dans le cadre de traités économiques de marché passés avec des pays qui « ne respectent pas certaines normes relatives à la santé publique »…

     

    « Bouffer autant le soir qu’à midi, des repas complets avec hors d’œuvre plat fromage dessert »… Il semble que ce soit la norme dans tout le monde développé de la consommation de masse… Du moins pour – rien que chez nous en France – des millions de gens ayant « budgétairement parlant » la capacité de dépenser des 20,25,30 euros dans les restaurants autant le midi que le soir…

    Il faut croire que tous ces gens qui « bouffent le soir autant qu’à midi » n’ont pas de problème de digestion (soit dit en passant, des renvois de choucroute, de gratin dauphinois, de civet de chevreuil, de navarin, de gambas en sauce américaine et autres préparations bien sauçues aux divers fumets… à une plomb’du mat en discothèque dans une danse rapprochée, « c’est pas très heureux ! » (rire)…

     

  • Série Histoire de France sur France 2

    … Lundi 22 ocobre épisodes 5 et 6… Dans cette série documentaire « Notre Histoire de France » réalisée par Caroline Benarrosh, Yannick Adam de Villiers et François Tribolet, nous sommes – je me risque à le dire - « dans une Histoire pour les Nuls »… Mais l’on doit cependant reconnaître que, vu le niveau de culture historique actuel du commun des mortels dans ce beau pays de France, notamment chez les jeunes des écoles, des collèges et des lycées – mais également chez les 30/40 ans… L’on pourrait tout de même qualifier ce documentaire Notre Histoire de France , de « premier choix », ayant au moins le mérite d’esquisser « dans les grandes lignes » l’histoire de notre pays, la France…

     

    Je ne sais pas si c’est « si heureux que cela » d’introduire comme témoin des événements de chaque époque évoquée (comme s’il s’y trouvait au beau milieu des personnages de chaque époque en tant que narrateur présent sur les lieux) le comédien Tomer Sisley…

    Les passionnés d’Histoire ayant acquis -disons- « quelques connaissances » en regardant cette série documentaire « n’apprendront certainement rien de plus que ce qu’ils savent déjà »…

     

    Espérons que l’historienne Claude Gauvart, spécialiste du Moyen Age, tout comme Georges Minois ; se révèle « assez convaincante » dans sa tentative de rétablir la réalité historique du personnage mythique de Jeanne d’Arc – que tout croyant qui se doit et que même des gens ne mettant jamais les pieds à l’église – pense avoir été inspirée de Dieu par des voix entendues (ce qui fonde la légende)…

     

    Les « gros plans » sur les combats, sur les batailles, sont surtout à mon sens des « effets d’image » … Soit dit en passant je « rigole » en pensant à certaines personnes « sensibles » (plus des femmes que des hommes) « horrifiées » à la vue des « trucidages » à l’épée ou à la masse de fer… Qui néanmoins ne grimacent pas à la vue de la côte de veau servie dans leur assiette, ou à la vue d’une fricassée de cuisses de grenouilles…

    Et je « rigole » aussi en pensant à de jeunes dames et demoiselles ou même à des personnes d’une sensibilité exacerbée et « bizounoursique », horrifiées à l’évocation d’une tuaille de lapin ou de cochon pratiquée à la ferme dans la campagne des années 1950… Toutes ces personnes décidant de ne pas regarder « Notre Histoire de France » sur France 2 « parcequ’il y a trop de tueries et de massacres »…

     

     

  • Changement d'heure

    … Deux fois dans l’année, c’est une galère pour changer l’heure des montres digitales à quatre boutons poussoirs S1 S2 S3 S4, lesquelles montres offrent l’avantage d’être phosphorescentes la nuit quand tu te réveilles pour une raison ou une autre et souhaites voir l’heure qu’il est, avec appui sur S1 en haut à gauche

    Un appui long sur par exemple S3 sur la droite puis un appui sur S2 droite pour accès à « SET » puis régler avec S3 ou S4 droite, valider par nouvel appui S3… Quelle galère ! D’autant plus que selon le modèle de la montre – il y a 36 modèles différents – c’est jamais tout à fait la même procédure pour modifier l’heure !

    Lire le mode d’emploi, c’est une chose, mais comprendre et appliquer, c’est autre chose !

    Donc c’est bien plus simple avec les montres à aiguilles où il suffit de tirer le petit bouton sur le côté droit pour faire bouger l’aiguille des heures dans le sens voulu… Mais en général, les montres à aiguilles ne sont jamais phosphorescentes la nuit !

    Quant à l’horloge intégrée dans le tableau de bord de la voiture, c’est encore plus galère ! Du coup, je laisse pendant sept mois l’heure d’hiver si c’est en février que j’ai acheté la voiture.

    Et il y a encore l’horloge de la cuisinière électrique ou à induction…

    « Question à deux balles » :

    Est-ce que celui ou celle qui sait faire, se trompe jamais, n’hésite jamais, maîtrise en un quart de seconde – et, soit dit en passant, prend celui qui sait pas faire pour un con ou un demeuré, est plus intelligent qu’un autre ?

    Et, « question subsidiaire » :

    Qu’est ce que l’intelligence, domment définit-on l’intelligence, sur quels critères ?

    … Et, que dire du rat qui parvient à choper le petit bout de fromage fixé sur le crochet de la tapette sans que la tapette se détende et tue le rat… (Et idem pour la souris) ?

    … Et que dire de la poule qui se démène à coups de bec répétitifs pour choper du grain derrière un grillage en face d’elle, alors que le grillage n’a qu’un mètre de long et qu’il suffirait à la poule de contourner le grillage ? La poule qui, pourtant, te reconnaît au son de ta voix quand tu l’appelles !

     

     

  • Propagande dominante

    … Combattre la haine avec des manifestations, des haut-parleurs diffusant des discours, en invoquant les droits de l’homme, en faisant appel aux tribunaux, aux lois internationales, à la justice, en déplorant la vindicte publique et la vengeance…

     

    Combattre la haine par la littérature, par l’art, par la culture, par l’éducation, par ce que la civilisation apporte d’humanisme, de justice, de bienfaits, de progrès dans la société… C’est, tout cela, ce à quoi croient environ un milliard d’humains c’est à dire un milliard de personnes dans le monde qui ne sont pas au quotidien de leur vie, directement confrontés à la violence, à l’insécurité, à la précarité ; et qui pensent que les hyènes et que les chacals peuvent être apprivoisés…

     

    C’est là une propagande, que celle d’un milliard d’humains, qui consiste à résister à la haine, à tendre la main, à comprendre, à considérer, à reconnaître, à composer, à concilier… Qui, dans une réalité brute, une réalité crue et nue, est en train de détruire la société, la civilisation même, qui est parvenue tant bien que mal à s’édifier à travers les siècles, sinon à travers les millénaires…

     

    Et en face de cette propagande il en est une autre, sans doute encore bien plus puissante, et qui elle, s’adresse à beaucoup plus qu’un milliard d’humains, appelle à adhérer, à croire en son bien fondé et en sa mission ; c’est cette propagande là, la propagande islamiste – ou d’islamisation du monde…

     

    Une propagande disposant de moyens financiers et humains (troupes, groupes, agents infiltrés) colossaux, à tel point que bon nombre d’organisations internationales -même humanitaires- sont investies, infectées…

     

    Car il existe – c’est une réalité- une ligue islamiste mondiale dont le Qatar, l’Iran, le Pakistan, l’Arabie Saoudite, les Emirats, l’Algérie, l’Egypte, font partie…

     

    L’organisation du travail – salarié ou contraint forcé – ainsi que l’organisation de la société en l’absence de démocratie et de liberté et dans une soumission totale, dans l’islamisme, est pire que celle qui existait au Moyen Age, pire que celle, imposée au 21ème siècle par les dominants, possédants et décideurs de l’économie libérale capitaliste marchandisée mondialisée…

     

    La haine, « eux » les islamistes et leurs milices, leurs troupes, leurs combattants, leurs dirigeants – et leurs infiltrés – ils ne la combattent pas, au contraire ils la distillent, la propagent, l’encouragent, la prônent…

    Et la manière dont environ un milliard d’humains dans le monde combat la haine, produit les mêmes effets qu’une politique de collaboration avec l’ennemi et l’envahisseur…

     

    La violence armée en réaction à ce que produit la haine, fait, occasionne ce que l’on convient d’appeler « des victimes collatérales »… Et ce sont ces victimes là qui « posent problème », sensibilisent, orientent les opinions (comme par exemple en 1944 lorsque les Alliés ont rasé Caen pour déloger et éliminer les occupants nazis, toute la France encore pétainiste anglophobe condamnait les bombardements des Alliés en Normandie)…

     

    Le Hamas et le Hezbolah, c’est comparable au nazisme : ils sont, le Hamas à Gaza, et le Hezbolah au Liban, comme à Caen et au Havre en 1944 étaient les Nazis occupants, au milieu d’une population autant subissante d’un côté, qu’adhérente de l’autre côté…

    Et… Eliminer, tuer les dirigeants, ça désorganise, mais restent les combattants sur le terrain, livrés à eux mêmes et non dirigés, qui font autant de mal chacun isolément… (le côté positif qu’il y a dans l’élimination d’un dirigeant, cependant, c’est que les combattants peuvent ne plus s’entendre entre eux et se séparer en plusieurs groupes, ce qui décoordonne leur action et donc les affaiblit)…

     

    Bien sûr être Libanais et pas pro Hezbolah, ou être Gazaoui et pas pro Hamas, et avoir une jambe arrachée ou être déchiqueté et broyé dans l’écroulement d’un immeuble bombardé, c’est dramatique, c’est injuste… Mais y’a-t-il une autre solution que le recours à la violence ? Nous citoyens de pays de l’Union Européenne et des Etats Unis d’Amérique, dans notre confort et dans notre sécurité relative, éloignés que nous sommes des zones de guerre, juste des observateurs qui voient à la télé, nous ne sommes pas sur place, au Liban, à Gaza, en Israël… Confrontés directement à la violence, aux conséquences de la guerre…

     

  • Désespoir

    « L’habitude du désespoir est pire que le désespoir lui-même » ( Albert Camus )

     

    … Il faut dire que l’habitude du désespoir est entretenue par l’opinion dominante axée sur tout ce qui va mal et ne s’articule jamais sur ce qui va bien…

     

  • Prendre le temps ou non, de parler

    … Certaines personnes vous parlent quand elles ont le temps et d’autres libèrent leur temps pour vous parler. Faites la différence…

     

    Oui, mais la différence c’est aussi cela :

     

    Qu’elles vous parlent quand elles ont le temps ou qu’elles libèrent leur temps pour vous parler… Encore faut-il savoir de quoi il y a lieu de parler !

     

    Déjà, de vive voix et en face l’un de l’autre, c’est mieux (peut-être plus facile?) que par téléphone… En effet le problème à mon sens majeur de la communication par téléphone c’est « comment conclure, lequel des deux décide de la conclusion et comment » – en principe celui qui conclue c’est celui qui a appelé l’autre…

    C’est la raison pour laquelle « par mail » ou par « message rédigé » c’est plus aisé parce que pour conclure ça se fait tout seul sans problème donc sans tergiversation stressante (« à plus, bien à toi, bises, bonne journée » )…

     

    Savoir de quoi parler c’est pour ceux et celles qui ont entre eux des intérêts communs relatifs à des faits ou à des sujets de la vie quotidienne que l’on partage (jardinage, promenade, sortie, cinéma, télé, actualité du coin et ou du monde autour de soi, météo, « dadas » qu’on a en commun, projets de l’un ou de l’autre…)

    MAIS… Lorsque les intérêts, les activités, le mode de vie entre l’un et l’autre sont totalement différents et que l’un des deux n’est pas du tout intéressé par ce que peut faire l’autre dans la journée… Et qu’en plus y’en a un des deux qui revient à chaque fois sur le même sujet qui « pose problème »… Alors que tu aies le temps ou non de parler, ou que tu aies la volonté de bien vouloir prendre le temps « ça ne change pas grand’ chose ! » dans la mesure où cela n’incite ni l’un ou ni l’autre à parler (de vive voix ou par téléphone) – dans ce cas le silence s’avère « confortable » (et l’on s’y habitue très bien)…

     

    … « Il y aurait beaucoup à dire » sur le silence, sur l’absence, sur l’indifférence – supposée ou réelle – des autres, ou de tel autre en particulier qu’il soit un proche, une de ses connaissance…

    « Beaucoup plus… À réfléchir en fait… »

    Parce que cela n’a pas forcément quelque chose à voir avec une morale, avec un principe, avec du bien ou mal fondé – il faut considérer la réalité de telle ou telle situation de relation , avant de reprocher quoi que ce soit ou au contraire de louer, de « montrer en exemple un comportement jugé convenable »…

     

     

  • À Rive -de-Gier les notaires et les agents immobiliers ont les pieds dans l'eau

    … Les sinistrés de l’innondation du 17 octobre 2024 auront du mal à s’équiper en équipements de bricolage, en moquette, tapisserie, peinture, enduits, mobiliers, et de tout ce qui est nécessaire pour réaménager un salon, une cuisine, une chambre, un garage, dévastés ; puisque les grandes surfaces de bricolage ont elles mêmes, comme les notaires et les agents immobiliers, les pieds dans l’eau… Et en conséquence les sinistrés devront pour s’approvisionner en divers matériaux et outillages, se rendre dans d’autres centres commerciaux situés à une vingtaine, une trentaine de kilomètres, à la périphérie d’une ville où la rivière la plus proche coule en contre bas d’un plateau surrélevé… Sous réserve que leur véhicule n’ait point été emporté par les eaux ou devenu inutilisable, le moteur recouvert de boue…

    J’imagine dans les vitrines des agences immobilières à Rive-de-Gier, toutes ces annonces de logements, maisons, terrains, à vendre, acheter, louer…

    J’imagine également des propriétaires de maisons, d’appartements, à Rive-de-Gier, désireux de vendre leur bien plutôt par nécessité que par désir de réaliser une opération rentable…

    Il y a là « quelque chose de tout à fait surréaliste » - qui « laisse rêveur » et qui « interroge …

    Envisager de se fixer, de se loger, d’habiter, d’être propriétaire… Dans un centre ville proche d’une rivière ou d’un fleuve, ou dans une campagne plus ou moins urbanisée de lotissements et de résidences, inondable… Est-ce un projet, un rêve, une aspiration, un souhait « raisonnable » ? En effet, s’il faut dans l’avenir, tous les deux ans voire même tous les ans, « tout refaire »… Autant éviter et préférer se fixer, se loger, être propriétaire, mais sur un plateau surrélevé ou loin d’un cours d’eau ! Mais… Encore faut-il que l’endroit choisi pour construire et pour habiter, ne soit pas aussi, proche d’une forêt de résineux… Sans compter que, n’importe où en France, en Europe et dans le monde peut survenir à tout moment de l’année hiver ou été, une tempête dévastatrice, un ouragan, un cyclone, une tornade, une averse de grêle, un très violent orage… Sans oublier les zones sismiques à risque…

    La terre et la pierre peuvent-ils encore être des « placements intéressants » ? Et la fierté de posséder une belle demeure, bien arrangée, bien conçue, dans la modernité ; ne va-t-elle pas cette fierté, être « mise à mal » ?

     

     

  • Episode cévenol

    … Après les inondations en Eure et Loir, Seine et Marne, ainsi que dans d’autres départements situés au nord de la Loire, dont Paris et l’Ile de France entre le 9 et le 12 octobre 2024, voici à présent le 17 octobre et les jours qui suivent, cet « épisode cévenol » bien connu depuis déjà plusieurs années, qui sévit, causant de catastrophiques inondations en Ardèche, Lozère, département de la Loire… Ce sont, du jour au lendemain, de nombreuses habitations, commerces, entreprises artisanales, agricoles et industrielles, dévastées, des centaines de personnes sinistrées, évacuées, dont les maisons de nombreuses personnes sont devenues inhabitables vu les dégâts occasionnés…

    Et nous ne sommes qu’en automne, avec l’hiver à passer, plusieurs mois durant lesquels, inévitablement, d’autres intempéries dévastatrices vont survenir dont ces fameuses très fortes tempêtes hivernales avec des vents de plus de 120 km/h, des arbres et des toitures qui vont être arrachés… De la détresse en perspective pour des milliers de personnes, de familles…

    Que va-t-il en être de la capacité des assureurs à gérer et à indemniser ? Car ce sont à chaque fois, des centaines de déclarations de sinistre en l’espace de quelques jours, que reçoivent dans leur boîte mail, les sociétés d’assurance qui, chacune d’entre elles, pour leur secrétariat, travaillent « à flux tendus » devant répondre à toutes ces demandes, bien plus qu’il n’en faut par jour et par employé au secrétariat… Au point d’arriver à saturation…

    Et par la suite, pour les indemnisations, il faudra des mois, voire des années afin que les sinistrés puissent financer des réparations voire des reconstructions d’habitations, de telle sorte qu’en attendant les sinistrés restent plus de six mois avec la bâche des pompiers recouvrant la toiture dévastée. Et, se débrouillant par leurs propres moyens forcément limités, et devant donc opter pour du provisoire !

    Et toutes ces voitures emportées par les eaux, devenues inutilisables, des centaines de véhicules… Cela donne le vertige rien que d’y penser !

    Et tous ces maçons, ces menuisiers, ces couvreurs, déjà « en temps normal » si fortement sollicités, souvent des entreprises d’à peine 5 salariés, qui devront être « partout à la fois » ! Une gageure !

    Il y a bien – c’est une réalité de surcroît durable – une énorme et évidente disproportion entre d’une part la capacité des assureurs à gérer et à indemniser ; et d’autre part, le nombre exponentiel, croissant, des sinistres !