Articles de yugcib
-
Les établissements scolaires dans le contexte du covid
- Par guy sembic
- Le 11/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Je suis résolument opposé à la fermeture des établissements scolaires, fortement recommandée par les autorités médicales et scientifiques, épidémiologistes, pour une durée de quatre semaines ou plus, dans le contexte de risque élevé de propagation du covid avec les “variants” présents sur le territoire français…
Il y a environ 800 000 enfants âgés de six ans (nés en 2015) actuellement en France, en particulier, parmi les 12 millions en âge de scolarité.
Six ans c’est l’âge des apprentissages fondamentaux et de base qui sont ceux de la lecture, de l’écriture et du calcul…
Même pour des enfants “éveillés”, plus “réactifs”, “débrouillards, ayant des “facilités” naturelles pour apprendre ; il est certain qu’une interruption de fréquentation scolaire de 4 semaines voire plus, surtout pour des enfants de six ans apprenant à lire, à écrire, à compter ; ne peut être que dommageable, le retard pris ne pouvant absolument pas être rattrappé…
Certes, avec Internet, le “télé travail”, un “cursus” virtuel à distance, par écran d’ordinateur, peut être une “solution de rechange” mais encore faut-il qu’un tel apprentissage avec exercices d’application, leçons données virtuellement, puisse se faire dans des conditions environnementales favorables ; ce qui est le cas pour seulement une partie de ces 800 000 enfants de six ans ; les autres, nombreux, n’ayant pas même un “coin dédié” à eux, dans une pièce, avec un bureau, un ordinateur ( l’ordinateur étant partagé par toute la famille)…
Dans ces conditions l’on imagine la “gageure” que c’est, un apprentissage à distance ! …
Nous sommes dans une société, dans un monde, aujourd’hui, où l’on ne peut pas prendre le risque de voir autant d’enfants en âge de scolarité, accuser des retards en matière de connaissances, savoirs, pratiques de base, et ainsi, devenant adolescents puis jeunes adultes, de se trouver dans l’impossibilité ou tout au moins dans la difficulté d’acquérir une formation -générale, spécifique, nécessaire, afin d’entrer dans la vie active… En effet, à moyen long terme, plus le déficit se creuse, plus il y a de jeunes insuffisamment formés, et plus l’économie du pays en souffre, du fait que les activités et métiers manuels ne nécessitant pas de formation spécifique, sont de plus en plus réalisés par des robots… (Mais il faut tout de même des ingénieurs, des chercheurs, des techniciens hautement qualifiés, pour fabriquer les robots)…
À la limite, dans la crainte d’une recrudescence incontrôlable de la pandémie de covid, afin de réduire la contagion, on peut fermer tous les lieux publics, de rassemblements, de transports, les cinémas, les théâtres, les grandes surfaces commerciales de plus de 20 000 mètres carrés, les cafés,les restaurants, les salles de sport, enfin tout arrêter à l’exception de ce qui concerne l’alimentation, les soins médicaux, les besoins les plus immédiats dans la vie quotidienne, notamment en matière de maintenance et de service… Oui on peut arrêter tout cela, mais pas l’école, puisque l’école est aussi nécessaire, aussi vitale, que la nourriture…
Forcés que nous sommes d’accepter le risque de laisser ouvert le “robinet de la bouffe”, laissons donc aussi, ouvert, le “robinet” de l’école… Sachant qu’à lui seul déjà, le “robinet de la bouffe” est tout de même, plus que celui de l’école, le robinet sous lequel tout le monde vient s’abreuver collé les uns contre les autres ! (Tout le monde ayant besoin de se rendre en courses, se trouve exposé à la contamination, que l’on ait des enfants ou pas)…
… J’imagine un “papy” de 90 ans dont le cœur est “fatigué”, diabétique de surcroît – je vais pas jusqu’à un “cancer vache”, tout de même – qui “chope” le covid… Il va en “réa” le papy… On le sauve mais il meurt d’une crise cardiaque trois mois après… Il a “gagné” 3 mois de mieux, de vie, le papy…
… J’imagine un arrière petit fils du papy, qui a six ans et apprend à lire à l’école… L’école s’arrête pendant un mois et demi… Le gosse il a du mal à l’école… Quand l’année scolaire sera terminée, il saura pas lire le gosse… Il passe en CE1, dans 4 ans il va en 6ème au collège, il maîtrise pas la langue française, ni même la lecture (juste il déchiffre, ce qui lui permet d’aller sur Facebook et de se servir d’un téléphone portable)…
L’école a pas été arrêtée… Le gosse, il arrive à savoir lire correctement à la fin de l’année scolaire… Il a eu du mal mais il y est arrivé… Jeune adulte quelques années plus tard, il a pu avoir une formation, il décroche un job…
Mais le papy, du covid on a pas pu le sauver, y’avait trop de malades en réa, au lieu de l’intuber on l’a mis en sédation…
… Faites vous votre “morale”…
… Et j'ajoute ceci ( "humour" cynique ) : "et si le papy il avait été un peu pédo sur les bords" ? ... La "morale" elle est vite faite -certes un peu "raccourcie" mais loin d'être aussi "scandaleuse" que "certains" pourraient le croire n'en déplaise aux "complaisants"... "morale" vite faite... Du moins de ma part (rire)...
-
La société française caricaturée
- Par guy sembic
- Le 10/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Waleed Al Husseini, l’intellectuel palestinien vivant en France, déclare : “ Je suis en sécurité en France. Enfin presque en sécurité parce qu’avec tous les islamistes qui me menacent sans jamais être inquiétés… Mais c’est toujours mieux que d’être athée dans le monde arabe musulman ou dans une république islamique d’Afrique”…
De même l’Iman de Drancy, Hassen Chalgoumi, président de la conférence des Imans de France, qui exprime sa colère envers le radicalisme islamiste ; est-il menacé de mort et ne peut-il se déplacer sans protection… (En France, même dans une société imparfaite, de complaisances, d’hypocrisie et tous les maux dont on peut l’accuser ; cet Iman est tout de même plus en sécurité -relative sécurité on va dire – qu’il ne le serait dans un pays Africain musulman)…
La société française ne ressemble en rien à la caricature qui en est faite dans un article de la revue Jeune Afrique où l’on peut lire ceci : “Les noirs et les arabes ne sont pas en sécurité en France”…
À l’étranger et particulièrement en Afrique, cette affirmation insultante se fait obsessionnelle et systémique, fondée sur des accusations de racisme et de brutalité policière de même genre que la brutalité policière envers les Noirs aux USA…
Aussi imparfaite qu’elle soit, la société française ne mérite pas de la part d’observateurs de pays étrangers, d’être jugée comme elle l’est, à “l’emporte pièce”, dans le “raccourci” de pensée et d’opinion ! Ni son peuple, ni son gouvernement, ni ses intellectuels, ni ses institutions, ni ses valeurs… Ni même son mode de vie aussi “consumériste” soit-il !
En France que je sache, on peut être encore athée ou poète anarchiste! Tout comme croire ou ne pas croire en Dieu, et il y a de ces “bobos parisiens ou d’autres villes” qui, certes, ne seront jamais dans la misère, jamais des SDF, qui vivent dans le confort, mais qui, il faut le dire et je le dis “ne vont pas te chier une pendule ou te faire un trou au cul parce que tu penses et vis différemment du commun des mortels”… Et qui de surcroît, sont généreux envers le pauvre bougre qui fait la manche à la sortie d’un théâtre ou d’un cinéma !
Athée ou poète anarchiste… Il faut le savoir… Ça veut pas forcément dire “tout casser tout foutre en l’air” ! … Ça serait plutôt “ beaucoup de larmes et beaucoup de rire, peut-être plus souvent tout seul en se promenant dans un bois que devant un public médusé et acquis ou à faire venir…
… Pour en revenir aux pays africains qui se font l’idée de la France qu’ils se font…
Je pense au “Malien moyen” – si je puis me permettre d’user de cette expression – qui, comme tous ses amis, connaissances, parents, autour de lui là où il vit à Bamako, Gao ou Ségou; dit à qui veut l’entendre et ne cesse de répéter : “Y’en a marre de ces français qui se mêlent de nos affaires!” …
Bon sang, ces Maliens là qui pensent ça, ils préfèreraient alors, risquer de voir régner sur leur pays une autocratie islamiste pure et dure où on peut plus jouer au ballon, fumer une clope, écouter de la musique, et où l’on coupe des têtes pour un oui pour un non?
-
Paysages français après 2050...
- Par guy sembic
- Le 09/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… N’étant guère un habitué de la contestation de la compétence des scientifiques, de leurs paroles, de leurs travaux et études, de leurs savoirs…
Je m’interroge néanmoins sur ce qu’affirment bon nombre de climatologues prévisionnistes à moyen long terme, notamment sur ce qu’ils avancent en ce qui concerne le devenir de nos paysages français dans les années au delà de 2050…
La plupart d’entre eux nous prédisent dans un futur relativement proche, celui de la seconde moitié du 21 ème siècle, des paysages arides, secs, désolés, dénudés, en gros au sud de la Loire, une partie des régions ouest et du midi, et même jusqu’en Franche Comté et Lorraine, semblables aux paysages du sud de l’Espagne, de l’Andalousie, et même d’Afrique du Nord sub saharienne…
À lire leurs articles l’on s’attend à la disparition de la vigne dans le Bordelais, en Bourgogne, tant la sècheresse finirait par rendre impossible la culture de la vigne…
Que la vigne disparaisse de nos paysages français ainsi d’ailleurs que pas mal d’espèces végétales, de cultures… Sans doute oui, du fait du changement climatique, mais pas par la sècheresse , sûrement pas !
Plutôt ce qui me semble de plus en plus évident, par la chaleur et l’humidité en progression constante…
Ainsi nos paysages français jusque même dans les “Hauts de France” deviendraient des paysages subtropicaux chauds et humides, très arrosés par des précipitations pluvieuses intenses et fréquentes notamment durant la saison hivernale de novembre à avril… Sans pour autant que des périodes sèches, sans pluie, orages, que de longs épisodes caniculaires à 40 degrés à l’ombre, surviennent forcément (même si de telles périodes caniculaires se produiront en 2, 3 ans d’intervalle)…
Nous aurons donc, plutôt que des paysages arides et de la végétation méditérranéenne, dans la partie sud de la France, des paysages où apparaîtra progressivement une flore, une végétation, proche de celle qui domine dans les régions subtropicales humides et chaudes…
Si l’on peut s’attendre oui, à des cours d’eau au plus bas, à des nappes phréatiques en partie vidées, à des périodes de grande sècheresse sous ensoleillement estival, dans bon nombre de régions françaises, certaines années dans le futur, en été… Ces périodes seront en fait très largement compensées lors d’autres périodes – en général hivernales – par un très fort excédent pluviométrique avec des inondations dévastatrices, des terres saturées d’eau en surface et en profondeur… Ce qui impliquera forcément davantage d’humidité dans les masses d’air s’élevant en altitude, et donc, d’intensification et fréquence des précipitations…
Des observations personnelles que j’ai faites depuis vingt ans, tant dans le département des Landes que dans celui des Vosges qui sont ceux que je connais le mieux, il ressort nettement que d’année en année, les hivers dans les Vosges sont moins froids qu’ils n’étaient il y a 30 ou 40 ans ; encore moins froids dans les Landes avec de très courtes périodes de gelées matinales, mais avec dans ces deux départements une nette et forte pluviosité hivernale en augmentation et en fréquence, avec des épisodes tempétueux, des inondations - mais aussi avec des orages et des intempéries dévastatrices en été, hors périodes caniculaires ou de temps sec ensoleillé…
Si je rapproche mes observations effectuées ces vingt dernières années, des relevés que je notais dans des “cahiers météo” de 1985- 1999, je constate bien la différence dans l’évolution du climat pour ces deux départements, Vosges et Landes… (Augmentation de la température et de l’humidité en valeurs moyennes en saison hivernale – moyennes calculées entre le plus froid et le plus chaud sur l’ensemble de la saison hivernale - des intempéries dévastatrices toutes saisons, des fortes chaleurs estivales)…
Chose curieuse cependant, la région Grand Est accuse bien par rapport à d’autres régions, sur 5 ans ( entre 2014 et 2019/2020) un déficit de pluviométrie global moyen – de l’ordre de 30 à 40% de la normale – du fait d’années de canicule en été… Mais qui pourrait bien être largement compensé par des épisodes à forte pluviométrie tels que celui de l’hiver 2020/2021…
En effet lorsque tombe l’équivalent de six semaines de pluie en trois jours et cela plusieurs fois dans la saison, c’est fou ce que se remplissent vite les nappes phréatiques, que débordent les cours d’eau, que se saturent les sols !
-
Du haut vers le bas, un "ruissellement" très inégal
- Par guy sembic
- Le 09/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Entre le 17 mars début du premier confinement jusqu’au 31 décembre 2020 – et cela continue en s’accélérant, même – selon l’ONG OXFAM, les milliardaires tous pays confondus ont vu leur fortune, tous avoirs, possessions de biens immobiliers, revenus et dividendes d’actions ; augmenter de 3900 milliards de dollars.
Durant la même période de huit mois et demi, en France, les plus fortunés ont gagné 175 milliards d’euros, de telle sorte que la richesse accrue de cette minorité de fortunés, dépasse largement en augmentation la richesse qui jusqu’alors, année après année, progressait déjà beaucoup, notamment en revenus (rétributions, salaires, primes) et dividendes d’actions (d’un rendement voisin de 15% ou plus)…
La France est même dans le “classement” mondial, le 3 ème pays qui fait état de la plus importante progression de la richesse des plus fortunés, après les États Unis et la Chine…
Dramatiquement, scandaleusement, d’une insolence et d’un caractère ostentatoire et provocateur, et prédateur ; cette richesse “ruisselle” inégalement, du haut vers le bas, mais de telle sorte qu’atteignant le milieu, elle se répartit, en millions ou en milliers d’euros (en revenus, salaires, dividendes d’actions), comme tout autour d’un lac de montagne dont les déversements ont des débits et des écoulements variables…
Mais, du milieu vers le bas, les écoulements finissent par devenir de très petites rigoles, écartées les unes des autres… Et au plus bas dans la plaine immense s’étendent des espaces qui eux, ne sont plus du tout irrigués… Des espaces de plus en plus vastes…
Ainsi en France, l’un des pays les plus “riches” de la planète, “riche” si l’on peut dire en terme d’assistance, d’aides diversifiées, de “couverture médicale”, par le biais des “vertus” du consumérisme associé au côté “miroir” de l’individualisme et du développement personnel ; aussi paradoxal et étonnant que cela puisse paraître, depuis mars 2020, les Restaurants du Cœur n’arrivent plus à secourir des nécessiteux de plus en plus nombreux, et parmi eux, beaucoup de jeunes de moins de 25 ans sans emploi, sans ressources (rappelons que le RSA est versé à partir de l’âge de 25 ans)…
Quantité de gens depuis le début de la pandémie de covid, qui faisaient partie du “milieu” (en somme “le plus gros des troupes” quoique dans la disparité, dans l’inégalité ), ont basculé dans la pauvreté véritable. Ce sont là des gens qui exerçaient des activités dans les secteurs dits “d’économie tertiaire”, des auto entrepreneurs, des travailleurs à leur compte, des commerçants, des restaurateurs, des boutiquiers, tous impactés par la crise du covid…
Ce ne sont pas eux, tous ces gens ayant basculé dans la pauvreté – ou risquant d’y basculer à tout moment – qui détiennent sur un livret A des 20 000 euros, et encore moins des portefeuilles d’actions, ou des “matelas de liquidités” de plusieurs milliers d’euro à chaque fin de mois sur un compte courant bancaire (ce serait plutôt du “découvert autorisé”) !
Soit dit en passant, les milliards d’euro sur les livrets A et Codevi, dont on entend parler, c’est bien là ce qui constitue un “indicateur” relatif à cette richesse qui “ruisselle” en atteignant une bonne partie du “milieu”…
Les dividendes ? Parlons en … Dans ce “milieu” aussi “inégalement arrosé” qu’il soit, l’on y trouve tout de même quantité de gens qui, précisément, chez leur banquier se faisant leur conseiller, ont des portefeuilles d’actions, et donc, perçoivent des dividendes… Bien sûr d’un montant largement inférieur à celui des actionnaires privilégiés d’un groupe pharmaceutique entre autres sociétés multinationales, du fait que les plus privilégiés sont ceux qui détiennent la majorité des parts de capital dans leur portefeuille…
Pour conclure je vous pose cette question, à tous ceux qui n’ont pas encore basculé dans la pauvreté, qui risquent moins que d’autres à y basculer, qui ne sont pas des révolutionnaires notoires, plutôt des gens se disant “raisonnables, réfléchis, censés, normaux, de moralité consensuelle et j’en passe de tous les qualificatifs possibles…
“Trouvez vous normal cet état des choses ? Quels sont vos arguments pour soit défendre ce système, soit justifier son existence, son bien fondé ?” …
Je vous attends, mais n’espérez pas trouver en moi un interlocuteur complaisant – et encore moins à convaincre ! …
De toute manière votre silence, qui est la réponse la plus probable, sera déjà suffisamment éloquent !
… Une dernière chose – qui n’a en apparence rien à voir avec ce que je viens d’exprimer - :
Les “ceu’s zé celles” qui “klaxomerdent” dans les ronds points au moindre “pet de traviole” de trajectoire effectuée de surcroît dans une lenteur dérangeante… Sont précisément et manifestement ceux et celles faisant partie de ce “milieu” de gens infatués de convictions et de certitudes conformistes, de normalité ambiante, de consensualité moralisante, qui eux, ne sont pas loin s’en faut les plus à plaindre, mais dont l’individualisme, l’arrogance, l’égoïsme puent sous le masque d’une civilité de mise ! … Tout cela n’étant pas le propre des humbles, des “pauvres bougres” !
-
La vie ne fait pas dans la dentelle
- Par guy sembic
- Le 06/02/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… “J’aime bien les histoires qui finissent mal. Ce sont les plus belles car ce sont celles qui ressemblent le plus à la vie” … [ Pierre Desproges ]
… En effet, la vie “ne fait pas dans la dentelle” …
Néanmoins, la vie est belle comme un agneau pelé se débattant dont le regard innocent percute la violence imbécile du convoyeur qui le pousse dans un camion sur un tapis de paille souillée de pisse et de merde mais l’agneau s’échappe, se déchire la peau du dos en passant sous les fils de fer barbelé d’une clôture, traverse au galop le pré encore inondé de la dernière crue de la rivière, atteint un bois, trouve sur son passage dans des taillis broussailleux, au fond d’un fossé, un jeune loup blessé et mourant qu’il lèche et veille jusqu’à son dernier souffle…
La vie est belle comme une flaque d’eau trouble reflétant le bleu du ciel et les feuillage des arbres…
Si tant d’histoires finissent si mal, cela n’empêche pas les rêves d’en faire commencer de belles, qui elles, toutes parcours du combattant qu’elles soient pour beaucoup d’entre elles, laisseront assez de traces pour que d’autres histoires naissent, encore plus belles… Mais peut-être plus difficiles…
-
Basile, le coléoptère
- Par guy sembic
- Le 05/02/2021
- Dans Imaginaire en rapport avec objets et lieux
- 0 commentaire
Dans un grand visage bleu
Le chyle de Basile
Le coléoptère
Se répand et s’entache de miasmes rouges
Le visage s’est fait nuage
Aucune créature de ce temps là
Des origines nouvelles
D’un essor en entonnoir tourbillonnant
Arythmique et pulsant
Ne décrypte les essences du nuage
Tout en bas sous la Cloche
Dans un paysage de Bêta II
S’agitent les Zombres et les Loumières mêlées
Dans la rougeur décandescente et intemporelle
De ce qui ressemble
A un matin des origines anciennes
C’est de la crypte que forment les Zombres et les Loumières
Sans voûte et sans arcs
Mais aux colonnes torsadées
Et d’une hauteur atteignant le nuage
Que s’est élevé Basile le coléoptère
Avant d’épandre son chyle
Eclaté par la tête d’Artémise
La comète insoumise à la loi de la Mécanique
Qui le percuta
Des miasmes rouges jaillirent les hyménoptères
Qui se symbiosèrent avec les coléoptères
Et toutes les autres créatures de Bêta II et d’ailleurs
Mais les essences du nuage
Ne seront jamais décryptées
-
L'Histoire, ascenseur en panne
- Par guy sembic
- Le 04/02/2021
- Dans Imaginaire en rapport avec objets et lieux
- 0 commentaire
Cœurs froissés
Fleurs glacées
Zappes incessantes
Tambours battants
Fulgurances jutées au feutre noir
Sur les consignes de sécurité d’un ascenseur en panne
Éveils poisseux de rèdes qui dans les rêves ont taché des visages imaginés
Toutes les nuits sans pluie d’étoiles
Ou toutes les aubes crépitantes de pluie froide
L’Histoire et ses morts suspendus ou dépendus
D’évêques
De sorciers
D’empereurs
De malfrats et de génies
L’Histoire taguée
Dans l’ascenseur en panne
Entre deux étages
Qui se chevauchent et se tordent
Les âmes calcinées
Les esprits torturés
Les rèdes qui ont juté des amériques
Engloutis dans les éboulements des rêves
Exclus des paradus
Ou soumis à examen de passage
Pour d’improbables purgatoires
Dans les enroulements des galaxies
Où se joue acte après acte
Scène à scène
Et avec des personnages revêtus
De costumes inimaginés
L’Histoire qui casse l’Histoire
Plus sûrement encore
Que les mécaniciens qui peut-être casseront la Mécanique
Et que les poètes et les prosateurs
Qui ont cassé la littérature
-
"Donner des leçons", "faire la morale"
- Par guy sembic
- Le 03/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… “Donner des leçons” c’est “transmettre des savoirs”… Et en ce sens, donner des leçons est utile… Et nécessaire…
“Faire la morale” implique cette question “ quelle morale” et, avant même “quelle morale”, “qu’est-ce que la morale” ?
Sans réponse à cette question de la morale… Mais en opposition que je suis (pas forcément contestataire) avec le sens commun de la morale (celui du bien et du mal)… Me vient quand même ce qui s’apparente à une réponse sous la forme d’une énonciation (ou d’une affirmation) : l’existence et la réalité du lien de relation pouvant s’établir entre les personnes, lien de relation fondé sur “donner et recevoir”, “échanger”…
Mais se pose cette question : “quoi et à qui donner, que recevoir et de qui” ?
Je n’adhère pas au sens commun de la morale (du bien, du mal)… Le “principe de relation” me semble plus “porteur”, plus actif… Même si la morale dans son sens commun dénature ou fausse le “principe de relation” …
… À un consensus de définition simple du mal : agressivité, violence, etc... Oui, j’adhère, ou plus exactement je reconnais... En fait, dis-je, c’est dans une dimension de relation que l’on entre, soit une dimension en deux sens opposés, l'un tendant vers l'équilibre, l'harmonie, la symbiose, l'interdépendance ; et l'autre tendant vers le déséquilibre, le désaccord, la prédation, tout ce qui s'obtient, se réalise au détriment de l'autre voire à son anéantissement)... "Philosophiquement" si je puis dire, ou "culturellement" aussi, je "vois davantage les choses" selon les deux sens de la dimension de relation, plutôt que selon la "morale" (à la quelle je n'adhère pas mais que cependant je ne nie pas, ne refuse pas, et même reconnais)... Et bien sûr, avec le regard - ou l'idée - que j'ai, de ce doit être la dimension de relation (dans laquelle entre une part importante de sensibilité personnelle) et privilégiant le sens tendant vers l'équilibre, l'harmonie, la symbiose, l'interdépendance, l'accord, le partage...
-
Les vieux à la niche ?
- Par guy sembic
- Le 03/02/2021
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Certains ont avancé l’idée d’un confinement total des “vieux”, imposant aux “vieux” de rester chez eux, de ne pas sortir même pour aller faire leurs courses !
Imaginons Albert, âgé de 66 ans, obligé de rester enfermé chez lui, dans un deux pièces au 4 ème étage de la résidence où il demeure en périphérie d’une ville de 5000 habitants…
L’Albert là, il fume 1 paquet de gauloises par semaine, boit un verre de Ricard avant chaque repas, ne mange que des plats sans sauce, préfère le pain de campagne (celui qu’il choisit entre entre autres à sa boulangerie habituelle) plutôt que la baguette traditionnelle (industrielle), accompagne son repas de midi, de 2 verres de Saint Pourçain (vin rouge qu’il préfère)…
Pour se procurer ce dont il a besoin, va-t-il, l’Albert, confier sa carte bleue (avec le code) à l’une de ses connaissances, une dame ou un homme du voisinage disposé à lui rendre service, ou donne-t-il à la personne “de confiance” la somme d’argent nécessaire pour ses achats ( chez lui, l’Albert, en général il n’a pas d’argent liquide ou tout juste 20 euro dans son porte monnaie )…
Ou bien encore, l’Albert, compte-t-il sur quelque commissionnaire mandaté par la Municipalité ou quelque service organisé, pour lui porter à domicile des repas préparés (genre rata avec sauce, plat sous cloche, à peine tiède à l’arrivée), notons que l’Albert n’a pas de four micro ondes…
Et si de surcroît – ce qui est probable- on lui balance une leçon de morale carabinée pour l’inciter à ne plus fumer ses 4 ou 5 gauloises par jour, ne plus boire son ricard, renoncer à son Saint Pourçain ? … Lui expliquer que la baguette traditionnelle n’a “rien d’industriel, que c’est juste de la farine et de l’eau… Et qu’il est “un peu difficile pour la bouffe” ?
Merde! Du coup l’Albert, il s’évade, il se fout en plus du masque pour sortir, une casquette avec une visière bien inclinée sur son front, de grosses lunettes de soleil, personne ne le reconnaît… Est-ce qu’il va tomber sur un flic au coin de la rue, qui va lui demander de sortir sa carte d’identité ?
-
Être différent ...
- Par guy sembic
- Le 02/02/2021
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… Être différent… Mais par rapport à quoi et à qui ? Dans quel environnement de vie sociale, de relation ? Et pour réaliser quoi, pour donner, transmettre quoi, de soi ou de ce qui a été reçu des autres ?
Être différent, est-ce se vouloir s’affirmer différent ou bien l’être, différent, naturellement ?
La différence réelle, qui n’est pas forcément reconnue, respectée par les autres, et implique d’avoir le courage de l’assumer cette différence, c’est celle qui ne se définit pas par rapport à un ordre, à une idée, à une pensée, à des agissements, à des comportements, communs autour de soi… Ni non plus par rapport à un ordre, à une idée, à une pensée, à des agissements, à des comportements qui ne sont pas communs…
Car, dans toutes les différences qui s’affirment, s’expriment, se revendiquent selon un modèle que l’on s’est choisi et où l’on s’est identifié ; la volonté, le plus souvent ostentatoire et marquée, se superpose à un courage d’assumer qui d’ailleurs, il faut dire, a ses limites…
Être soi même et le rester, toute sa vie durant ( c’est cela la différence réelle) implique déjà le courage de reconnaître ce soi-même, et de vivre avec, de l’assumer… Mais c’est sans doute trop difficile, ce qui nous incite à être ce que ou qui l’on voudrait être…Que l’on ne parvient pas à être, mais à seulement paraître…
-
C'est quoi, vingt mille mètres carrés ?
- Par guy sembic
- Le 02/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Une grande surface commerciale de 20 000 mètres carrés, c’est l’équivalent d’environ deux terrains de football…
Vous connaissez ou évaluez à peu près, en image dans votre pensée, ce que représente en surface un terrain de football. Alors représentez vous deux terrains de football juxtaposés… Soit une surface qui ferait 200 mètres de long et 60 mètres de large, environ… (Puisqu’un terrain de football pour seniors ( joueurs de plus de 18 ans) a en fait une longueur qui varie entre 90 et 120 mètres, et une largeur entre 45 et 90 mètres )…
L’on ne trouve en réalité sur le territoire français, de surfaces commerciales de plus de 20 000 mètres carrés, qu’en Île de France et très grandes régions urbaines autour des grandes villes de plus de cent mille habitants…
Chacune de ces surfaces commerciales de plus de 20 000 mètres carrés a un trafic journalier, en moyenne, de 50 000 personnes là où c’est ouvert le dimanche, ou de 60 000 personnes là où le dimanche c’est fermé…
Pour les autres surfaces commerciales de taille nettement inférieures à l’équivalent de 2 terrains de football, par exemple un Décathlon ou un Bricorama à la périphérie d’une ville de 40 000 habitants, l’on peut évaluer en moyenne une fréquentation journalière comprise autour de 10 000 personnes…
Le problème de toutes les grandes surfaces commerciales, celles de plus de 20 000 mètres carrés, comme celles de taille inférieures ( de 1000 à 5000 mètres carrés ), c’est qu’à l’intérieur d’entre elles, il y a toujours la partie produits alimentaires et de nécessité qui, à elle seule occupe au moins le tiers de la surface totale…
De telle sorte que, si, sur deux tiers de la surface, les commerces “non essentiels” sont fermés ; cela ne réduit pas forcément de deux tiers, la fréquentation journalière…
Et qu’en conséquence, puisque dans les surfaces commerciales de 20 000 mètres carrés, la partie alimentaire nécessité demeure accessible, tout comme d’ailleurs dans toute surface commerciale quelle que soit sa taille ; il en résulte une fréquentation journalière en nombre de personnes entrant et sortant, d’environ tout de même la moitié des 50 000 pour les unes (de plus de 20 000 mètres carrés) et de la moitié des 10 000 pour les autres (de moins de 20 000 mètres carrés)…
Conclusion : cela laisse du “champ” pour la propagation du virus ! Comme je disais : “on réduit le débit du robinet ouvert, de moitié, à défaut de réduire davantage le débit, sachant qu’il est totalement impossible de fermer complètement le robinet…
Cela dit, on a dix fois plus de chances de contracter le covid en se rendant dans un hypermarché où forcément l’on ne peut systématiquement se trouver à 2 m de distance de quelqu’un ; que de se promener sur des chemins balisés par le Conseil Régional, dans la nature à proximité d’une ville, un dimanche après midi, où les personnes croisées se trouvent à plus de 2 m de soi…
… La question à la quelle il n’y a pas de réponse autre qu’incertaine, sujette à d’infinis débats et polémiques, ou encore, fondée sur des observations locales, environnementales et dépendantes de composantes sociales, qui ne donnent jamais qu’un aperçu approximatif, c’est bien celle qui se pose entre d’une part l’impact économique et sociétal, et d’autre part l’impact sanitaire (sauver des vies)… Et la question est d’autant plus sensible du fait de ce qui domine dans la civilisation et dans la société, à savoir l’intérêt d’une minorité de possédants, décideurs, privilégiés, et l’individualisme généralisé dans une société consumériste…
-
Un texte dont le ton est celui d'une leçon de morale ...
- Par guy sembic
- Le 01/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… Mais dont je comprends qu’il puisse, ce texte, “avoir une part de vérité”…
La “part de vérité” qui existe en toute chose dite, argumentée, exprimée, dans un sens ou dans un autre, et qui ne peut être occultée, ne laisse en général que peu de place à une réflexion approfondie et objective, du fait que très souvent elle incline à une adhésion, à une approbation…
Elle se présente, la part de vérité, telle un repère sur lequel on se fonde, et à partir du repère associé à d’autres repères, c’est un “modèle” qui s’offre et qui s’inscrit dans une dimension de pensée moralisatrice…
… Voici, je vous le livre tel quel, le contenu de ce texte :
“Quand tu as 14 ans commence la 1ère guerre mondiale et celle ci se termine quand tu as 18 ans avec un solde de 22 millions de morts.
Peu de temps après, une pandémie mondiale, la grippe espagnole, tue 50 millions de personnes. Tu en ressors vivant et indemne, tu as 20 ans.
Puis à 29 ans, tu survis à la crise économique qui a commencé avec l’effondrement de la bourse de New York, provoquant l’inflation, le chômage et la famine.
A 33 ans les nazis arrivent au pouvoir. Tu as 39 ans quand commence la seconde guerre mondiale et elle se termine quand tu as 45 ans. Pendant l’holocauste, 6 millions de juifs meurent. Il y aura plus de 60 millions de morts au total.
Quand tu as 52 ans commence la guerre de Corée. Quand tu as 64 ans, la guerre du Vietnam commence et se termine quand tu as 75 ans.
Un enfant né en 1985 pense que ses grands parents n’ont aucune idée à quel point la vie est difficile, mais ils ont survécu à plusieurs guerres et catastrophes.
Un enfant né en 1995 et aujourd’hui âgé de 25 ans pense que c’est la fin du monde quand son colis Amazon prend plus de trois jours à arriver ou quand il n’obtient pas plus de 15 likes pour sa photo publiée sur Facebook ou Instagram.
En 2020, beaucoup d’entre nous vivons dans le confort, avons accès à plusieurs sources de divertissement à la maison, et nous pouvons grâce aux aides gouvernementales survivre paisiblement à une nouvelle pandémie.
Mais les gens se plaignent parce durant plusieurs semaines ils doivent rester confinés chez eux. Ils ont pourtant de l’électricité, le téléphone, de la nourriture, de l’eau chaude et un toit sur la tête.
Rien de tout cela n’existait autrefois. Mais l’humanité a survécu à des circonstances beaucoup plus graves et n’a jamais perdu la joie de vivre.
Et depuis des jours, nous nous plaignons parce que devons porter des masques pour entrer dans les supermarchés, faire les boutiques, prendre les transports en commun.
Il serait peut-être temps d’être moins égoïste et d’arrêter de se plaindre.
Auteur inconnu…
J’ai bien aimé alors je partage! J’espère que vous en ferez de même !”
… Eh bien, non, no/no non, je ne partage pas du tout !
Que dire, de toute cette jeunesse d’aujourd’hui, qui, certes, grâce à Internet, Facebook, Twitter, Instagram, Messenger, les smartphones 4G voire 5G… Peut accéder à une communication et à des échanges dans l’instant et partout dans le monde… Mais n’est pas moins désespérée, sans avenir, sans emploi , sans ressources avant 25 ans, interdite de se réunir entre potes, bistrots fermés… N’ayant même plus la possibilité de s’expatrier vers des pays où leur formation, leur spécialité, leur compétences leur permettraient d’envisager un avenir ailleurs qu’en France…
Que dire de quelques uns de ces jeunes qui se suicident, de plus en plus nombreux à mettre fin à leurs jours ?
Avoir 20 ans en 2021, en avoir eu 20 en 1914 ou en 1940… Cela ne se compare pas !
L’égoïsme dénoncé, l’individualisme pourfendu, même s’ils sont réels – de toute manière ils l’ont toujours été, réels – sous le masque de la morale, des comparaisons, des amalgames et d’une consensuelle bienséance de pensée soutenue par des arguments fallacieux… C’est de l’hypocrisie crasseuse !
Le masque de la morale ? Je le trouve encore plus désespérant, que l’égoïsme et que l’individualisme… Et de surcroît d’une incapacité manifeste à combattre l’égoïsme et l’individualisme…
Le masque de la morale ? Par les formes, les couleurs, les apparences prises par le masque ; l’égoïsme et l’individualisme s’en trouvent même renforcés !
-
Un ancien grand patron chinois de la finance, "liquidé"
- Par guy sembic
- Le 01/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… L’ex patron et l’un des grands pontes du Régime Communiste Chinois, du conglomérat financier de China Huarong, Laï Xiaomin, reconnu coupable de corruption, a été condamné à mort et exécuté…
Je ne sais pas ce qu’il faut penser de cette affaire là, de cette condamnation à mort, de cette exécution…
Dans une certaine mesure – quoique cela ne soit pas tout à fait comparable loin s’en faut, en terme et en importance de corruption – cela me fait penser à l’affaire Fillon de 2017…
Je ne “souscris” guère trop à la “théorie” ou à l’ “idée” qui consiste – dans la “mouvance médiatique” de surcroît – pour un pouvoir ou un gouvernement en place, à “faire preuve d’exemplarité” dans une Justice égale pour tous… Et donc à désigner, abattre un personnage influent, haut placé, compromis dans une affaire de corruption…
Nous sommes là, je crois, avec de telles affaires à “retentissement”, dans des stratégies d’intérêts, dans des desseins, des objectifs, qui dépassent ce qui sensibilise, oriente et influence l’opinion du “commun des mortels”…
À vrai dire, dans ce “dépassement” il y aurait comme “une odeur de pourriture, de décomposition avancée, comme mijotée et couvée , sous un couvercle de marmite prêt à s’ouvrir mais cependant bien fermé, de telle sorte que seules des “narines exercées” peuvent entre percevoir quelques effluves échappées…
Autrement dit, “ça paraît cousu de fil blanc” cette affaire là ! Toutes les dominances et notamment les plus marquantes, les plus durables, les plus prédatrices, les plus assises, des ordres politique, économique et sociétal ; se sont toujours appuyées sur la capacité qu’elles ont à “convaincre les masses” par ce qui “prend les masses dans le sens de ce qu’elles croient juste”…
-
Petite anecdote "coronavirique"
- Par guy sembic
- Le 31/01/2021
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Papy et Mamy Ho Chin To et Li Tong Wan demeurant 2242 avenue des Lotus Bleus à Beijing (Pékin) ne pourront se rendre à Romilly sur Seine en France, passer un mois auprès de leur petit fils Wu Dong souffrant d’une grave infection des reins, hospitalisé à la clinique du Bois Joli de Provins…
Autant c’est un drame, de ne pouvoir se rendre en avion en France, du fait de la pandémie de covid, pour Papy et Mamy Ho Chin To et Li Tong Wan ; autant c’est dans une indifférence je-m’en-foutiste que Hectorion le grand chroniqueur quotidien sur internet via son blog “Dans un grand vent de mots”, a accueilli la nouvelle de l’interdiction d’entrer et de sortir de France à tout voyageur extérieur à l’Union Européenne…
Pas de dérogation donc, pour Papy et Mamy Ho Chin To et Li Tong Wan, qui élevèrent Wu Dong, leur petit fils, après le décès de ses parents dans un crash aérien…
Il faut dire que Wu Dong avait eu à cœur de s’installer restaurateur en France, où il avait pris en gérance le Darjiieng , un restaurant asiatique à Romilly sur Seine… Et qu’il était tombé malade, d’une grave et soudaine infection de reins, causée par une bactérie après absorption de saucisson de jument mongolienne… En pleine reprise accélérée de pandémie de covid…
Il a 24 ans, Wu Dong… Célibataire, pas de “petite amie”…
L’an passé, en janvier 2020, il n’avait pu se rendre à Beijing (Pékin) du fait de la pandémie de covid qui sévissait à Wuhan et dans plusieurs régions de Chine… Ses grands parents Ho Chin To et Li Tong Wan avaient été testés négatif au coronavirus ; ils sont encore testés négatif en janvier 2021…
-
Le rapport à la mort dans nos sociétés actuelles
- Par guy sembic
- Le 31/01/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
…
Dans nos sociétés “occidentalisées” à l’échelle de toute la planète et donc, jusque dans des pays, jusqu’à des peuples qui depuis des temps immémoriaux vivaient encore récemment, comme au Néolithique voire au Paléolithique Supérieur ; notre rapport à la mort a radicalement changé… D’inéluctable qu’elle était, la mort – elle l’est toujours, d’ailleurs, inéluctable la mort – elle est devenue indécente, sujette à des statistiques sous forme de courbes évolutives tendant à prouver au commun des mortels, à l’ensemble des populations et de la société, que, de progrès en progrès, par la grâce de la science, de la technologie, de la médecine et d’une aseptisation accrue des modes de vie et de consommation, elle “recule” partout dans le monde… (proportionnellement bien sûr, au nombre d’humains selon les différentes époques de l’Histoire)…
Tout le monde sait que la mort ne peut disparaître, qu’elle sera toujours d’actualité, mais tout le monde la veut comme n’existant plus, ou à défaut, le plus proche possible de zéro… Avec cet objectif de “zéro mort” inatteignable…
L’image de cet homme, ci dessus, d’un “certain âge” coiffé d’un béret, clope aux lèvres, au regard souriant et insouciant, auquel il manque peut-être le verre de Ricard sur une table de jardin devant sa maison (que l’on peut imaginer)… Est une image qui en quelque sorte dédramatise la réalité “nouvelle” si l’on peut dire, de cette “aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci d’échapper à la mort conduit les hommes à l’oubli de la vie” … qui est, elle, cette “aurore là”, mise en scène avec tous les effets spéciaux de la technologie, et en “trompe l’œil”… L’indécence réelle… Et le véritable drame…