Articles de yugcib

  • Ce que voyager implique

    … Si voyager, implique de rencontrer des gens d’une culture, de mode de vie, d’idées, d’habitudes, de mœurs, différents… Et de devoir s’adapter à un environnement étranger à celui qui est le nôtre là où l’on vit au quotidien… Je me vois mal pour ma part, en chambre d’hôte, au petit déjeuner du matin, autour d’une grande table, ayant pour voisinage côte à côte ou en face de moi, par exemple un Brésilien pro Bolsonaro, un Biélorusse pro Loukachenko, un Turc pro Erdogan… Piocher dans le beurrier, dans le pot de confiture posés à portée de chacun au milieu de la table, en même temps que ces gens dont j’ai eu connaissance de ce qu’ils sont et d’où ils viennent, en cette maison d’hôte où j’ai passé la nuit dans une chambre contiguë à la leur…

    En un Formule 1, un Ibis Budget ou un Campanile, ç’est différent, du fait que les gens sont de parfaits inconnus, et qu’au petit déjeuner, chacun arrivant au moment qu’il veut, se servant sur un plateau et prenant place à une petite table séparée de la table d’à côté ; l’on n’a aucune raison d’adresser la parole – sauf situation particulière – à son voisin dont on ne se préoccupe pas, dont on ne regarde même pas le visage…

    En chambre d’hôte au petit déjeuner autour de la table commune, l’on ne peut ignorer qui l’on a à son côté ou en face de soi, et, “bonjour monsieur ou madame” alors s’impose naturellement… Et de là, ne serait-ce qu’à propos du temps qu’il fait dehors ce matin, une causerie s’amorce…

    Très franchement, le Brésilien pro Bolsonaro, le Biélorusse pro Loukachenko, le Turc pro Erdogan, je n’ai aucune envie de lui dire bonjour ! … Et, s’il fallait ajouter à ces trois personnages, un Texan pro anti avortement, un séminariste catholique intégriste en habit religieux, un Qatari en turban, un Iman barbu jusqu’en bas de sa chemise… Alors là, n’en parlons pas, c’est la cata, c’est l’horreur, c’est la totale !

    L’ouverture d’esprit, la considération et l’écoute de l’Autre, et tout ce que la morale consensuelle, référente, civilisationnelle, progressiste, de gauche ou de droite de bon ton, prône et officialise par des codes et des principes… C’est bien beau… Mais… Il y a tout de même des limites !

     

  • Les temps ont changé... Depuis 1794...

    … Le 16 octobre 2020, disparaissait Samuel Paty, professeur d’Histoire et Géographie du Collège de Conflans Sainte Honorine, décapité dans la rue, près du collège, par un terroriste islamiste…

    Ce 16 octobre prochain, en 2021, anniversaire de sa mort, hommage sera rendu à ce professeur qui a défendu et expliqué devant ses élèves, la liberté d’expression…

    À l’opposé – diamétralement opposé – il y a aujourd’hui cette “ordure” de Khalid B., professeur de mathématiques à Nancy, qui lui, a soutenu publiquement l’arrivée au pouvoir des Talibans en Afghanistan… Et mériterait bien, lui, Khalid B., d’être décapité et sa tête promenée au bout d’une pique.

    Mais bon… Nous ne sommes plus sous la Terreur 1793-1794… “Les temps ont changé” ! Et notre président de la République, Emmanuel Macron, n’est pas Robespierre !

     

  • Sur les traces de Montaigne à cheval

    … Sur les traces de Montaigne à cheval, Gaspard Koenig a effectué en 2020 une longue chevauchée à travers l’Europe… Du lieu où résidait Montaigne en son temps près de Périgueux, jusqu’à Augsburg en Allemagne, en passant par Paris, Reims, Chaumont, Colmar, Bregentz… Puis en Italie, de Bologne à Rome…

    2500 kilomètres parcourus… “Au plus fort de l’année du covid” mais, il est vrai, certainement beaucoup moins dangereux qu’hors d’Europe, ce circuit !

    Le même Gaspard Koenig ou un autre “intrépide aventurier” à pied, à cheval ou en vélo ou en auto stop… Ou encore dans un “combi Volkswagen des années 1960” , en 2021, se risquerait – il dans une traversée de l’Europe suivie d’une traversée des Balkans, de la Turquie, du nord de l’Iran et de l’Afghanistan Taliban, dernier pays de son périple où il déciderait de séjourner ?

     

     

  • Prof de maths suspendu pour soutien aux Talibans

    … Un professeur de mathématiques à Nancy, Khalid B., qui a soutenu et salué le “courage et la volonté” des Talibans, publiquement, sur sa page Facebook ; a été suspendu de sa fonction d’enseignant…

    Je salue haut et fort cette décision prise par les autorités de l’Enseignement, décision d’ailleurs confortée par une poursuite judiciaire.

    Honte à tous ceux et celles, parmi ses collègues, autres enseignants et connaissances, qui “défendraient” ce crétin de la dernière espèce !

    Avec le nom qu’il porte, Khalid, même si il est forcément (puisque fonctionnaire de l’état) de nationalité française, il n’en demeure pas moins qu’il n’a rien de français, par son comportement et que l’on peut le “stigmatiser” du fait de ses origines (pas d’amalgame, d’accord, mais “il y a tout de même des limites” !)…

    Je ne suis aucunement raciste mais, ce type, ce Khalid, il ne m’inspire que du rejet!

    Que sa carrière d’enseignant soit définitivement terminée, qu’il soit mis à pied, conspué, qu’il se retrouve à la rue!

    J’attends de pied ferme, quelque “collectif de défense” ou association, qui prendrait fait et cause pour cet affreux crétin, et qui même, organiserait une manif ! (une “manouf”) … C’est que, dans ce pays, la France, “il faut s’attendre à tout” !

    Des tirs de LGB si elle a lieu, une telle “manouf”, contre les participants !

     

  • Coups de canif dans le tableau

    … Dans mon silence, tout comme dans mes imprécations ou dans les coups de canif dont je griffe et écorche le tableau … Je sais que cela me ferme des portes… Quoique ces portes m’étaient déjà fermées avant que je ne raye le tableau d’un coup de canif… Ou qu’elles m’aient été un temps entrouvertes…

    Lorsque les portes se ferment, en général elles ne se rouvrent jamais.

    Il y a aussi toutes ces portes que l’on pense être fermées et ne jamais s’ouvrir, et donc, vers lesquelles on ne s’avancera jamais, et cela dans la fierté ou dans le respect que l’on a de soi… Mais s’agit-il bien de fierté ou de respect ? … Ou peut-être, tragiquement, de la croyance que l’on a, de l’inutilité qu’il y a, à espérer que ces portes s’ouvrent ?

    Les croyances ? Dans un sens ou dans un autre ? Elles sont souvent inconfortables…

    Mais quelques unes de ces croyances, même inconfortables, nous paraissent cependant, rassurantes et toute notre vie durant, l’on s’y tient à ces croyances…

     

  • L'Art

    L art

    … C’est la plus belle et la plus vraie, définition de l’Art, que j’ai pu lire jusqu’à présent…

    L’Art sous toutes ses formes : la peinture, le dessin, la sculpture, le modelage, la musique, la danse, la chorégraphie, le cinéma, le théâtre, la poésie, la littérature…

    Souvent, très souvent, les perturbés ne sont pas ceux et celles que l’on définit comme étant déséquilibrés, car ce qui les perturbe vient davantage de ce qu’ils et elles subissent, venu de l’extérieur, plutôt que ce qui vient de l’intérieur d’eux-mêmes… Ce sont ceux et celles qui ont été empêchés, muselés, ou que l’on a traités dans l’indifférence, dans le mépris, dans l’exclusion… Et la “mission première” de l’Art, de toute forme d’Art, par ses acteurs, par ses auteurs, par ses créateurs, c’est de porter au devant des perturbés ce que la vie et le monde autour d’eux leur refuse, entourés qu’ils sont, de gens indifférents, moqueurs, déloyaux, préoccupés de leurs seuls intérêts…

    Les “confortables” ( les “bourrés de certitudes rassurantes, de croyances et d’habitudes acquises) se font en général une idée déformée de l’Art, si déformée qu’ils en arrivent à, justement pour “rompre avec les habitudes par on ne sait quel caprice ou engouement”, croire en des “alternatives” qui ne sont que des mystifications, des impostures, voire des aberrations… Tout cela d’ailleurs dans un “marché” où l’on achète et vend…

    Alors la “mission première” de l’Art, consiste aussi, en même temps que celle de porter au devant des perturbés ce que la vie et le monde leur refuse ; d’interpeler sans ménagement ces “confortables”, de les malmener peu ou prou… Eux et leurs “Panthéons”…

     

  • Dans le souvenir qui me vient, des gens

    … En général, dans le souvenir que j’ai des gens, ce qui me vient en premier lieu à l’esprit, c’est ce “meilleur d’eux mêmes” qu’à leur manière ils ont exprimé, extériorisé autour d’eux… Mais il faut dire que ce “meilleur d’eux mêmes” n’est pas toujours perçu ou apprécié à sa juste valeur, qu’il ne rend pas forcément les gens autour de soi, meilleurs, et que d’autre part, ce “meilleur de soi-même” est parfois plus supposé ou imaginé, que réel, par celui ou celle qui “pense” le porter en lui, en elle…

    Ce qu’il y a de sûr, c’est que le “meilleur de soi- même” – réel - est à nul autre pareil, donc jamais “interchangeable”, jamais commun ou banal, toujours “unique en son genre”…

    C’est ce que les narrateurs, les biographes, les témoins, qu’ils soient des proches ou des moins proches, de simples connaissances, des amis… Devraient “mettre en avant” dans ce qu’ils racontent ou écrivent : ce meilleur des gens qui les identifient et… Tout à fait provisoirement les “éternise”…

    Ce qui, en revanche, est “moins bon”, voire “pas bon du tout”… Ne devrait point faire l’objet de “développements” (souvent, d’ailleurs “surdimensionnés”) et encore moins ne devrait apparaître dans les récits auxquels on se livre…

    Car le “moins bon” voire le “mauvais”, c’est tellement commun, tellement ordinaire, tellement banal à tout un chacun, à chacun d’entre nous, que cela ne vaut guère d’en parler, de l’évoquer ; cela n’apporte rien d’autre que de l’amertume, et, comme je dis, de l’ennemour” …

    Néanmoins, ce qui est vraiment exécrable, ce qui doit être vraiment dénoncé – parce que le mal fait aux autres a été évident, très difficile à supporter, a nui à bon nombre de gens y compris à des proches… Peut entrer dans le récit, encore que le témoignage soit réel, non arrangé “pour la cause”… (Mais cela doit demeurer l’exception et donc, “pas la règle”, sinon, avec tout ce que l’on peut trouver de déplorable, il y a de quoi en faire du “roman noir”)…

     

  • À propos de la vétusté des toilettes dans les écoles marseillaises

    … Les “cabinets” dans les écoles marseillaises, n’ont “rien à envier” de ces “cabinets ou de ces tinettes” qui étaient ceux des années 50 et encore 60, dans la plupart des écoles publiques (et privées) de l’époque… Autant en ville que dans les villages de la “France profonde”…

    … Et le pire dans ces toilettes à la turque des années 60, qui d'ailleurs étaient souvent bouchées par "des tonnes de merde", puaient comme des zobs et des minous pas lavés de quinze jours (plus l'odeur de la merde), du fait que ça fermait pas (targette rouillée et bloquée), tu pouvais, en pissant, te faire choper le nœud par derrière et par surprise, par un vicieux plus costaud que toi ! J'avais une telle terreur de ces "toilettes" d'école, que, "romantique et sensible et poète que j'étais, et tellement effrayé de ces "affreux pédés", et l'âme si pure"... Que je me résolvais à aller pisser contre un platane, et que je retenais toute envie de chier au risque de me maculer le fond du pantalon !

     

    … Poètes et amoureux de la belle littérature française, “appréciez” le langage ! … Pour le moins “imagé et épicé”, de ce texte “non aseptisé” !

    Et “pardon pour l”emploi du terme de pédé” qui, en l’occurrence dans mon “texte”, évoque d’affreux vicieux de la quéquette… En 1959 comme en 2021 il faut dire ! … Vous me connaissez tous assez pour savoir que je soutiens les homosexuels lorsqu’ils sont agressés, violentés, par notamment tous les crispés butés de morale et de religion! Et que j’en cacherai un dans ma cave s’il était poursuivi par une horde d’assaillants, voire par une police des mœurs islamiste ou catho rétro ! Au risque d’aller en taule pour assistance à persona non grata !

     

     

  • Un milliard deux cent mille euros pour Marseille

    … Cette ville en grande partie complètement pourrie de drogue, de prostitution, de trafics illicites, de délinquance ! …

    Avec derrière Emmanuel Macron et les élus LREM, ce “loup dans la bergerie”, Yacine Bellatar, rappeur, islamiste avéré, remplaçant d’Alexandre Benalla, désigné “homme fort” du Pouvoir, en qualité de membre du Conseil Présidentiel des Villes (et donc en l’occurrence, de Marseille et de ses “quartiers et cités difficiles”…

    La “feuille de route” de cet “éminent personnage” Yacine Bellatar, est “assez éloquente” :

    -En 2015 il présidait et présentait le gala du CCIF (Collectif contre l’islamophobie en France) dont on sait les liens avec les Frères Musulmans et qui ne cache pas sa volonté de transformer la France en terre d’Islam.

    -Il a parlé d’apartheid afin de protéger son copain rappeur islamiste qui dans son texte disait pendre les blancs.

    -Il incite le gouvernement de la France à se plier aux règles des banlieues, en menaçant de représailles la société française si l’on n’accepte pas ces règles.

    Marseille ? Ça fait 30 ans que cette ville est dirigée par des gangs en collusion avec les élus, les autorités municipales…

    Ce milliard d’euro, en grande partie, servira peut-être à reboucher des trous dans les plafonds de quelques écoles de quartiers, à prolonger une ligne de bus ou de tram… Mais il “filera” comme ont filé durant 30 ans les subventions, les aides autant de la France que de l’Europe… Dans les poches des mafiosos et de leurs cliques en réseaux !

    Et dire que Marseille avait été élue “Capitale Européenne de la Culture” en 2013 !

    Il est vrai, hélas et dramatiquement vrai, que la Culture aujourd’hui au 21 ème siècle se fait, s’impose, se définit “alternative” – de toutes sortes d’ “alternatives” !

    Nous sommes “pris entre deux feux” aussi ravageurs l’un que l’autre : celui de la Culture alternative mondialisée, et celui de l’obscurantisme fanatisme religieux !

     

     

  • J'irai jamais au Cameroun, à Bangkok ou à Singapour, pas non plus au Texas

    … La Cour Suprême des États Unis d’Amérique vient de valider une loi anti avortement ultra restrictive promulguée récemment au Texas.

    Désormais au Texas, il sera impossible à une femme violée ou en danger de mort de se trouver enceinte, d’avorter.

    Honte aux Texans qui, en majorité se rendant dans les églises le dimanche, assistent aux offices religieux et sont pétris de morale catholique ou protestante dix-neuvième siéclarde, à tous ces messieurs chapeautés et ces dames foulardisées, intégristes et conservateurs, aux coquets portefeuilles d’actions de surcroît, médisants, calomniateurs, délateurs… Qui ont voté afin que cette loi atroce soit promulguée ; honte au Gouverneur et aux autorités du Texas !

    Ils ne sont pas “si différents que ça”, des Talibans !

    Voilà bien un pays, le Texas, où je n’irai jamais de ma vie!

     

  • Un monument funéraire à la gloire d'un héros martyr anti vax

    … Faut – il élever un monument funéraire en mémoire et souvenir de Caleb Wallace, qui avait au Texas, en 2021 encore cet été jusqu’en juillet, organisé des “manoufs” anti vax, et qui est décédé du covid récemment après avoir passé 1 mois en réanimation, dans le coma depuis le 8 août ?

    Réfractaire déterminé qu’il était à la vaccination, et sans doute ayant entraîné sa femme et ses 3 enfants à refuser la vaccination, il est donc mort du covid…

    S’il faut vraiment lui ériger un monument, à Caleb Wallace, ce serait – j’imagine - un “lit de réa en granit avec couché sculpté dessus, une forme vaguement humaine en pierre, au visage masqué d’un énorme entonnoir relié à un gros cube creusé de trous, symbolisant une “télé médicale” !

    Cela dit, du fait qu’il était aussi anti port du masque, peut-être qu’un grand feu de masques sur sa tombe, paraîtrait “judicieux” !

     

     

  • Pensée du jour, ce 3 septembre

    … L’on n’entend ni ne voit guère beaucoup de musulmans s’élever contre la domination des Talibans en Afghanistan…

    Alors que les musulmans sont pour les extrémistes fondamentalistes de l’Islam – et terroristes – les premières victimes, avant même les judéo chrétiens ou les “infidèles”…

    De même, au Moyen Age, l’on ne voyait guère beaucoup de chrétiens se pensant “peu inquiétés”, s’élever contre les bûchers et contre l’inquisition ; alors que ces mêmes chrétiens, plus que les mécréants ou les athées, pouvaient être suspectés, soumis à la question, et brûlés vifs sur des bûchers !

     

  • Très rares, extrêmement rares ...

    … Très rares, extrêmement rares sont les personnes auxquelles, toute notre vie durant, ou du moins à certains moments de notre vie et pour un temps indéterminé, nous pouvons vraiment nous confier, tout dire, tout exprimer, de ce qui nous “habite”, de ce qui vit en nous, de ce dont on s’interroge, de nos incertitudes, de nos pensées les plus intimes…

    Si rares, si extrêmement rares sont ces personnes, qu’il arrive même que l’on peut, toute sa vie durant, n’en rencontrer aucune… Et cela, ce n’est pas une exception, ce n’est pas courant non plus, mais cela est…

    Reste cependant tout ce que l’on peut exprimer, produire, de ce qui nous “habite”, dans le domaine public…

    Mais le domaine public est de la plus grande incertitude qui soit. C’est, en quelque sorte, un domaine bien plus imaginaire que réel, avec, certes, quelques repères de ci de là, mais le plus souvent les repères sont flous, ou apparaissent telles des étendues d’eau éclatantes de luminosité au beau milieu d’un nulle part où s’animent des ombres, où bruissent des voix…

    Il y a ce que l’on ne peut confier qu’à sa femme ou à son mari – pour autant que l’un et l’autre soient vraiment très liés, liés au point de n’être qu’une seule âme, qu’un seul être (mais en double)…

    Il y a ce que l’on ne peut confier qu’à une mère, qu’à un père, qu’à un frère, qu’à une sœur, ou encore qu’à un ami, une amie…

    Il y a ce que l’on peut confier à une personne en particulier, qui n’est pas forcément une personne “proche”, par exemple à l’une ou l’autre personne parmi nos connaissances en telle ou telle situation de relation…

    Il n’en demeure pas moins, quelle que soit la nature de la confidence, selon si c’est sa femme, son mari, sa mère, son père, son frère, sa sœur, son ami, son amie… La relation qui s’établit entre celui ou celle à qui l’on dit, et celui ou celle qui écoute, reçoit… Est unique, ne peut être partagée avec d’autres : c’est une affaire entre toi et l’autre, quel que soit cet autre, qui ne s’adresse pas à l’autre, fût-il cet autre, un proche, un très proche même…

    Ainsi le rapport “au dehors”, de ce qui est confié, par celui ou celle qui reçoit la confidence, ne devrait-il jamais, au grand jamais, être…

    La crainte ou l’appréhension du “rapport fait au dehors”, par celui ou celle à qui l’on s’est confié, ce n’est guère il faut dire, très confortable…

    Nous passons notre vie entière, depuis l’enfance jusqu’à la plus grande vieillesse, dans l’incertitude de ce que les autres autour de nous, y compris les proches ; ressentent, éprouvent pour nous, et nous ne savons pas, nous n’avons aucune idée de la manière dont les autres nous considèrent, nous perçoivent … Ou, pour palier à cette incertitude inconfortable, s’impose en nous la croyance ou la non croyance de ce que nous représentons pour les autres…

    “Ils n’en ont rien à foutre” peut-on se dire… Ou, au contraire “ je peux compter sur leur adhésion, ils me voient d’un bon œil, ils ont connaissance de ce que j’exprime”…

    Mais il est un “signe” qui ne trompe pas : ces autres, justement, que tu crois être dans ton auditoire, dont tu penses qu’ils ont connaissance de ce que tu exprimes, si jamais ou presque jamais ils ne se manifestent, ne réagissent, ne te font voir d’une manière ou d’une autre qu’ils ont su et vu… C’est que cela ne les impacte point, ou peu… Ou ils s’en foutent carrément…

    Et il est encore un autre “signe” qui ne trompe pas : lorsqu’autour de toi, l’on ne te pose jamais comme on dit “les bonnes questions”…

    Quant à ceux et celles dont tu penses – et croies – “qu’ils n’en ont complètement rien à foutre”… Là, ce n’est pas “si certain que celà”… Mais c’est, il faut dire “très probable”… Et dans le cas – peu probable – où ils “ne s’en foutraient pas” et où ils te considèreraient sans que tu le saches jamais… C’est dramatique… (Mais ça se termine inévitablement – pour tout le monde- le jour où tu “t’envoles dans les étoiles”)…

     

  • L'être humain n'a pas de "valeur argent" mais il a une "valeur vie"

    … Pour les dominants et les décideurs, dans l’économie de marché mondialisé, bancarisé, où les hommes et les femmes sont “au mieux” des individus, en fait sont des “valeurs ajustables… La valeur des personnes ne s’établit pas selon leurs compétences, leurs qualités, leur personnalité, ni en quoi que ce soit de ce qu’il y a d’humain, de purement humain en eux…

    L’on ne peut même pas parler de valeur (d’une personne) en salaire payé – ou concédé… Puisque ce salaire payé ou concédé ne l’est, octroyé, que par le “bon vouloir” de quelque grand patron d’entreprise cotée en bourse, et surtout selon ce que décident en assemblées les actionnaires… Le salaire est donc aléatoire, forcément calculé au plus bas coût, n’a aucune garantie de durée, n’est versé que pour une question d’intérêt, de profit à tirer… (retour le plus profitable rapidement sur investissement le moins coûteux possible)…

    Néanmoins, dans ce système économique totalement déshumanisé, où d’ailleurs des robots peu à peu remplacent les humains, les patrons et les dirigeants des plus grosses entreprises internationales, gagnent en général plus de 2000 fois l’équivalent du salaire médian d’un employé “lambda”…

    Et certainement, pour Jeff Bezos le patron d’Amazon, c’est plus encore, que 2000 fois plus !

    C’est donc – non pas l’homme ou la femme en tant qu’être humain qui “vaudrait” (en argent) telle ou telle somme comprise entre par exemple 1000 euro et 1 million d’euro… Parce qu’un être humain n’a pas de valeur argent mais une “valeur vie”…

    C’est en vérité, en abjecte vérité, que le salarié en tant que “valeur ajustable” ou individu pour ne pas dire objet, vaut pour Jeff Bezos ce que Jeff Bezos conçoit de lui donner en échange d’un service marchand rentable et profitable en premier lieu à Jeff Bezos…

     

    Je dirais que Jeff Bezos est tout aussi éjectable qu’un salarié d’Amazon devenu inutile et donc jetable si, du jour au lendemain, plus personne n’achète chez Amazon…

    Cela dit, le jour où Microsoft mettra la clé sous la porte, “bonjour les dégâts” puisque toutes les suites bureautiques dont tout le monde se sert partout et tout le temps, et cela sur tous les appareils, seront, deviendront inopérationnelles, inutilisables! (Imaginez les clés USB, les disques durs, illisibles, non reconnus… Puisque c’est Microsoft qui rend opérationnelles les suites bureautiques dont il a le monopole)…

     

     

  • Le brin d'herbe pris entre deux moellons

    … J’admire les gens qui, pour certains en dépit de leur “âge avancé” et de “quelques ennuis de santé”, parviennent non seulement à concevoir des projets (de voyage, de développement personnel, d’activités diverses), mais à les réaliser, ces projets !

    Ainsi, des gens de plus de 80 ans qui envisagent un voyage par eux mêmes et non avec un Touropérator, ou qui se lancent dans l’apprentissage d’une langue étrangère, dans une activité au sein d’une association locale d’intérêt public…

    Ou encore des gens ayant dû subir de lourds traitements médicaux, qui ne sont pas sûrs de vivre encore plus de 5 ou 6 ans, mais qui ont cette capacité à se projeter dans l’avenir en dépit de ce qu’ils ont traversé, d’épreuves, de handicap, de “hauts et de bas” comme on dit !

    C’est sans doute et même certainement, un tel comportement réactif et résistant, la “meilleure” attitude envisageable, refuser de donner prise à l’adversité, aller de l’avant, concevoir des projets…

    La vie, prise en étau comme peut par exemple l’être un brin d’herbe, une petite touffe de végétation entre deux moellons paraissant soudés tellement ce qui les sépare est réduit à la dimension d’un fil à coudre… La vie prise en étau, mais forte encore de sa capacité à se maintenir et à, comme le brin d’herbe ou de végétation pris entre deux moellons, continuer à verdir et à grandir…

    La vie, prise en étau mais résistante, aussi résistante qu’elle peut l’être… Autant aussi qu’elle se veut résistante… Ne sera pas forcément perdante, son échéance sera remise à une saison plus lointaine dans le temps…