Quelle offre politique - et de société - dans la France d'aujourd'hui ?

… Dans un édito de Marianne du 15 au 21 octobre 2005, François Darras écrivait ceci :

 

“Interrogez les Français sur la gauche, et particulièrement ceux qui sont censés représenter sa clientèle sociale, donc son électorat… La réaction sera – presque- unanime : ils grimacent ou se marrent… Et ils zappent. Ça n’est même pas qu’ils s’en foutent, c’est pire : ça les gonfle.”

 

… Qu’en est-il 16 ans plus tard, en 2021, des partis de gauche dont en particulier le PS (Parti Socialiste) ?…

Qu’en est-il aussi, avec les autres partis dits “traditionnels” (traditionnels dans la mesure où ils sont les partis qui, sous une dénomination ou une autre ou toujours la même, sont ceux qui furent représentés à chaque élection présidentielle et législative, depuis le début de la 5 ème république en 1958 ?) … Le seul ayant conservé depuis 1958 la même dénomination étant le Parti Communiste (Je ne parle pas du PS qui lui, s’est fracturé en plusieurs “sous-partis” ou tendances inconciliables)… Et, sachant que l’extrême droite à l’origine “Ordre Nouveau” est devenu le “Front National” puis à présent le “Rassemblement National”…

Qu’en est-il même des partis dits de droite, qui furent tout d’abord avec le Général De Gaulle le RPF ( Rassemblement du peuple français) , puis l’UNR (Union pour une nouvelle république), puis UDR (union des démocrates pour la république), puis RPR ( rassemblement pour la république), puis UMP (Union pour un mouvement populaire) ; qui tous jusqu’en 2017 aux élections ont été soit majoritaires soit ayant obtenu autour de 25% des voix au premier tour des présidentielles au premier tour… Puis enfin Les Républicains (LR avec un trait rouge entre L et R) qui eux, en 2017 n’ont obtenu que 8% des voix au premier tour – Une “Bérézina” carabinée …

 

2017… Une déconfiture magistrale, triste comme un pain rassis ou s’émiettant sur un bord de table, autant pour la Gauche Hollandiste “relookée” à la Benoît Hamon, que pour Les Républicains “plombés” par l’ “affaire Fillon”…

D’où l’ “émergence” de ce mouvement “En Marche” qui au départ n’était pas un Parti et en est devenu un avec Emmanuel Macron… “En Marche”… Une “déviance” ou un “enfant prometteur” dont on salue la naissance”, issu d’un “concubinage difficile” sinon d’une sorte de “ménage à trois” Hollandiste…

Et ce parti devenu “En Marche” incarné et personnalisé par Emmanuel Macron, certes, attaché aux “grandes valeurs fondamentales de la France”, sans doute dans ses discours et dans quelques unes de ses mesures, “soucieux” – si l’on peut dire- du bien être des français et des moins bien lotis d’entre eux – mais qui néanmoins, est bel et bien au service des Lobbies, des Trusts, de l’économie libérale de marché – tout comme d’ailleurs tous les gouvernements de la planète (démocratiques ou autoritaires)…

Un parti “En marche” ( LRM) qui n’a en fait pour “sympathisants” ou convaincus par le programme qui est le sien sous l’égide d’Emmanuel Macron, qu’environ 20% de français, auxquels on peut “ajouter” (façon de parler) 20 autres % qui eux, “ne veulent pas de Marine Le Pen au pouvoir… Les autres dans une détestation d’Emmanuel Macron qui s’apparente jusqu’à de la haine… Ce qui est totalement irrationnel et bien dramatiquement représentatif du contexte d’actualité sociale aujourd’hui, de crispations, de violences de propos et d’actes, de délitement total du “climat social”…

Dans l’ “historique” (et l’évolution) des partis, rappelons que le Front National en 1999 s’était divisé en deux tendances l’une du côté de Jean Marie Le Pen et l’autre du côté de Bruno Mégret…

Il n’y a à ma connaissance que le Parti Communiste qui est à peu près demeuré uni et fidèle à lui même, du moins depuis que le communisme soviétique s’est effondré en 1991 (URSS redevenue la Russie)…

Et aussi, les partis d’extrême gauche pour chacun d’entre eux (le NPA Nouveau parti anti capitaliste) et LUTTE OUVRIERE…

 

… À défaut pour un certain nombre de Français espérant en une “qualité de vie”et “en un monde plus juste et moins pourri” et “ne se comportant pas n’importe comment” en “épidermiques plus ou moins irresponsables et individualistes forcenés”… Qui pourraient encore comme ils le font lors des premiers tours des élections, opter pour un candidat “anti système” ou dont le programme est vraiment différent de celui des autres… (des candidats que l’on connaît depuis le temps qu’on les voit à chaque fois se présenter mais qui ne recueillent qu’1% des voix ou au mieux jusqu’à 5%)… À défaut donc, au second tour il ne reste plus que l’abstention ou le vote “pour éviter que…”

 

 

 

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