Qu'apporte un compte Twitter ?

… Je m’interroge sur l’utilité et sur la pertinence d’avoir un compte Twitter.

Il y a quelques années, peut-être 10, j’en avais ouvert un, de compte Twitter, mais finalement je ne m’en sers pas…

En effet, exprimer quelque chose en 140 caractères maximum, pour moi c’est un peu frustrant et je ne vois pas comment, avec seulement deux ou trois phrases formant un texte de quatre ou cinq lignes, on peut impacter, sensibiliser, mobiliser, intéresser, toucher un maximum de gens…

À moins d’être un personnage très connu, médiatisé, que l’on voit à la Télé, un grand écrivain, un grand journaliste, etc. … Ou un homme ou une femme politique, un grand économiste, un artiste célèbre… Ou même tout “simplement” on va dire, une sorte de “cador” sur des réseaux sociaux, ou quelque “chantre de communauté sociale faisant parler d’elle”, enfin un personnage qui a plus ou moins réussi à se “tailler un espace sur la Toile” – plus par “effets spéciaux d’image et de langage” que par vrai talent – et ayant pour le suivre une ribambelle de “followers” ou d’abonnés à sa page Twitter, et qui, à la minute même, aux chiottes, en promenant le chien, en sortant la poubelle, devant sa télé à l’heure de “Un si grand soleil”… Et j’en passe de chacune de toutes les “bintzeries” quotidiennes… Est au courant de ce que vient de “twitter” un tel, une telle de ces personnages suivis…

Franchement, ça sert à rien, c’est du vent, du “pipi de bourricot”, un compte Twitter si t’a pas déjà au moins deux ou trois centaines de ces “followers”, ou même si tu les as, qu’est-ce que ça prouve ? …

Réaliser un “monument de littérature et de belle écriture” – avec un sens profond, qui incite à une réflexion qui va contribuer à un peu d’une certaine manière à changer ta vie, dont tu vas te souvenir jusqu’à la fin de tes jours… Un texte de quatre lignes d’une beauté et d’une originalité souveraines, d’un vocabulaire le plus riche qui soit, d’une formulation qui fait autre chose “que de seulement en jeter” mais qui révolutionne l’expression écrite… EN CENT QUARANTE CARACTERES !… Bon, peut-être que c’est POSSIBLE… Peut-être… Mais c’est “très/très loin de ce que l’on voit”, en particulier et surtout, de la part de personnages dont “l’image de marque” ne correspond pas forcément à une “dimension humaine de pensée, d’actes, de comportements, de crédibilité, de sincérité”…

… Soit dit en passant, “l’image de marque” avant d’être ce qu’elle est si elle peut l’être, elle devrait plutôt être un sujet de réflexion et d’interrogation sur son sens, son sens qui n’est pas tout à fait le même que celui de “représentation/apparence à son avantage” …

Autrement dit : “il y a image de marque et image de marque” comme il y a vin et vin - quand l’un des vins n’est pas pinard” … (rire)…

 

 

 

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