Leur Henfer, leur Paradu

… Leur Henfer, c'est là où ils me précipitent, un lieu qui pour eux est de perdition, tout le contraire de ce qui les fait bander comme des ânes en mettant sans cesse cent balles dans le Dada, tout le contraire de ce en quoi ils se vautrent…

Leur Paradu, c'est là où je ne veux point aller et d'où, de l'Henfer où ils m'ont précipité, je continue et persiste à les agacer, ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline, ces Romane, ces Charlie, ces Vic-Taurugaux et j'en passe des tristes, des perfides, des hypocrites, des zolive-dans-le trou de bale, qui m'ont pestiféré, écrabouillé, et dont les plus modérés d'entre eux (ou les moins virulents), ne m'ont fait que les gros yeux ou m'ont gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant, de quelque poncif de correct-pensance...

Mais les pires, ce sont ceux et celles qui m'ont mamourisé, jusqu'à sacraliser mes loufes, mes impertinences, mes littératoqueries et mes bouffonneries, des années durant et puis un beau jour, m'ont claqué la porte au nez je sais pas en vertu de quoi...

Du fin fond de cet Henfer où dans les grands regs à perte de vue, mes fleurs de sable et de roche, hérissées en chrysalides qu'un grand vent de ni sud ni nord ni d'est ni d'ouest cisèlera encore jusqu'à ce que traînes de poussière s'ensuivent et disparaissent ... Je maudirai vos Paradus où tout le monde veut aller...

 

 

enfer

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