Les cultures dominantes

Aux cultures dominantes qui doivent « par la force des choses et des modes et des habitudes » régir notre quotidien, formater nos émotions, nous influencer dans ce que nous achetons, dans les choix que nous faisons concernant nos loisirs, nos lectures…

A ces cultures dominantes que sont celles du paraître, de l'illusion, de la contre-façon, du bien-être individuel, des modes, de la consommation, du « jetable », de l'immédiateté du profit, de la performance, de l'effet produit, du clientélisme, des communautarismes…

J'oppose mon insolence et l'inculture affichée qui est la mienne dans ces domaines où il sied d'être dans l'air du temps au courant de ce qui clique/claque/bingue et fait des Une, et que tout le monde se doit de savoir et de relayer…

Les bulletins d'information de bourse et de finance et de résultats cumulés de bénéfices de grandes sociétés multinationales, où l'on parle de milliards voire de centaines de milliards ; les bouquins et les discours des économistes « non atterrés », le vocabulaire et le langage des intellectuels dominants ; les bébés princiers, les derniers modèles de véhicules du salon de l'automobile, les buts marqués par le PSG, les ruptures ou divorces de stars en 2018, les séries de télé en particulier hospitalières ou romances d'amour raté ou d'intrigues compliquées… Tout cela me gave et à la seule vue de tout cela, sur l'écran de mon ordinateur ou encarté en brochures ou doubles feuilles dans ma boîte aux lettres, en courriels publicitaires, en panneaux et en vitrines, sur les couvertures des magazines, dans les programmes télé, par ce que j'en entends parler autour de moi et qui fait le gros de la conversation entre voisins, connaissances… Je claque la porte et ouvre la poubelle…

 

 

cultures du paraître

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