Sous postérité de 600 ans, ou postérité de 50 ans ?

 

"Il suffit d'ouvrir un manuel de littérature grecque ou latine pour constater que les belles époques littéraires sont d'un demi-siècle alors que les littératures dites de décadence durent six-cents ans"

[Julien Benda]

 

... Il me sied peu, fort peu sinon pas du tout, pour ma part, d'entrer dans une postérité qui durerait six-cents ans...

A priori, la postérité d'une durée de cinquante ans me conviendrait mieux!

... A mon avis l'on doit "se sentir mieux" dans une époque littéraire qui entre dans une postérité d'un demi-siècle.

 

... Qu'en est-il de NOTRE EPOQUE littéraire ? Que penser d'une "postérité en exil" comme un étrange pays que l'on n'oublie pas après l'avoir vu et visité mais dont la carte figure sur un immense Atlas complètement décoloré, un atlas dont on tournera les pages durant six-cents ans?

Et ne vaut-il pas mieux que "l'étrange pays que l'on n'oublie pas et vers lequel on retourne" puisse figurer sur un bel Atlas dont aucune page n'est décolorée ?

 

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