Bateau pirate
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Petit conte de science fiction en rapport avec l'avortement
- Par guy sembic
- Le 27/06/2022
- Dans Bateau pirate
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… Suite à des manipulations génétiques sous intelligence artificielle et robotique, des fœtus de 1 à 6 semaines se virent dotés de sentiments, d’émotions, de « choses en eux ressenties » et, par une télépathie créée par l’intelligence artificielle, « communiquèrent » entre eux et décidèrent de se fédérer en un collectif ayant pour objectif de faire reconnaître leur existence, leur capacité à avoir des sentiments, des émotions, de souffrir ; et revendiquèrent leur droit à la vie…
L’on alla jusqu’à même réellement voir des fœtus de moins de 6 semaines, expulsés délibérément, se rassembler, petits êtres avortés tout encore gélatineux de constitution, se tenant non pas par la main (non encore formée) mais par le cordon ombilical, en des manifestations de centaines voire de milliers de ces formes gélatineuses à l’apparence de méduses, criant d’une petite voix aiguë « halte à l’assassinat » et « nous sommes des êtres vivants et en l’occurrence déjà des hommes et des femmes »…
Un autre collectif, celui là, contestataire et formé de vrais humains bien nés après 9 mois de gestation, s’organisa en commandos casseurs de robots et d’intelligences artificielles.
D’autres collectifs, religieux ceux là, prirent le parti de l’intelligence artificielle créatrice de jeunes fœtus de moins de 6 semaines dotés d’émotions et de sentiments, intelligence artificielle qui selon eux, « devait convaincre les hésitants se posant la question de la vie fœtale de moins de 6 semaines »…
Dieu, Allah et Jéhovah, abdiquèrent, spectateurs qu’ils étaient, de ces collectifs de religieux et de leurs chapelles toutes aussi ardentes les unes que les autres ; ainsi que de ces fœtus expulsés « manoufant/revendiquant » (sans pancartes mais « pré-regard » haut levé)…
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Les religions
- Par guy sembic
- Le 15/06/2022
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… Les religions, je les emmerde toutes ! Je veux leur disparition, leur élimination totale, de la surface de cette Terre ! J'iconoclaste avec violence et total irrespect, leurs "leçons de morale", leurs rites, leurs habillements, leurs signes, leurs icônes, leurs coiffes, tiares, turbans, chéchias et kippas, et toutes leurs singeries ridicules à genoux, assis, prosternés, couchés, leurs "cela est juste et bon", ou leurs "allahouakbar" et autres invocations de merde ! Les religions c'est l'obscurantisme puissance à l'infini! Si j'serais Dieu ou Allah ou Jéhovah, ou la Grande Mère en pensant au Danube, au Fleuve Jaune ou au Nil ou au Rio Grande... Je ferais un génocide de toutes les religions ! Je pense que dans aucune, absolument aucune civilisation extra terrestre (s'il y en a) on voit sur des planètes semblables à la Terre et ayant eu une évolution similaire à celle de notre planète ; des sortes d'églises ou de mosquées, des bâtiments ou édifices dédiés à des cultes, d'énormes cathédrales, des sortes de Jésus en croix au croisement de chemins, des messes et des processions... Chez les égyptiens, les grecs, les romains, dans les anciens empires égéens d'il y a trois mille ans, et même au temps des Solutréens et des Magdaléniens, c'était pas mieux avec toutes ces putains de divinités ! ... Et leurs sacrifices d'êtres vivants égorgés sur les autels y compris des humains... Et toute la sorcellerie qui va avec les religions !
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Les soldats de Putin'
- Par guy sembic
- Le 14/03/2022
- Dans Bateau pirate
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… Les âmes des soldats de Putin’ morts en Ukraine ont laissé sur les champs de bataille leurs trou – de – bale mais du haut du ciel embrasé de l’Ukraine, elles défèquent des bombes meurtrières… Et les mères russes en pleurs de leurs fils assassins, bénissent encore leur ogre en son Kremlin… Qu’elles aillent en enfer ces mères d’assassins et que les corps rendus de leurs fils morts sur les champs de bataille, méconnaissables, fassent éclater les cercueils, explosant à leur tête leur puanteur…
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Tout est pâle tout pète
- Par guy sembic
- Le 19/03/2021
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Pour Ucéphale
Tout est pâle
Pour tartempète
Tout pète
Pour les ennemus
De la langue de Molière
Et des couleurs de la France
De tout poil de toutes obédiences et de toutes crisperies
Tout est là dans le charroi
Qui roule hors la raie publique
Où s’enraye la piétaille
Se fourvoie le citoyen
Se prenant pour un héros Troyen
Au feuledire de tous les ennemus
Les ennemus de tout tout tout
Ennemus entre eux
Et feulent au Krétinoparnasse
Les nouvohéraults
Carnassiers et griffus
Dans leurs truculences
Leurs insolences
Leurs compatissances pour les pueries infiltrées
Les fragrances corniflardes sous la halle bruyante
Leurs mets pris et figés dans d’infectes sauces
Rotant à table
Choquant leurs verres à la santé de Pinocul
Les monstres sacrés disparus
Remplacés par de bien pâles démiurges investis
En ribambelles de combien on n’en sait rien
Plumes au cul sur les platotélés
Le Verbe cru et dru
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Les Gugnoles gruses
- Par guy sembic
- Le 26/02/2021
- Dans Bateau pirate
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Tout en haut
Au plus Pue-haut
De la Grand Tour des Opérators
C’est là que cela puhoit plus que cela sentoit
Carapaçonnées harnachées ferraillées
De coiffure architecturées en pièces montées
Outrageantes ostentatoires et en futals moulants
Et petits bustiers
Accompagées de leurs lieutenantes rutilantes
Elles siègeaient
Les Grandes Gugnoles gruses
Dans les bureaux décisionnels
Aux étages supérieurs
Lors des pause café
Les lieutenantes sur la terrasse au dessus des étages décisionnels
Dans les matins de lumière et de vent léger
Venaient aérer faire pissossoter
Leurs petits toutous exotiques
Et pour deux ou trois d’entre elles
Faire gambader
Leurs gamins gâtés
Bruyants et s’arrachant des mains des consoles de jeux
Tout le beau monde des étages d’en dessous
Arrivé par l’ascenseur express au Pue-haut
Au plus Pue-haut sur la terrasse surrélevée
Se la pétoit de savoirs construits
Arrogants devisant pérorant
Visages caramélisés
Et la porte de l’ascenseur s’ouvrait
Sur des hordes de folohouères béats
En maraude tournant en rond
Et se la pétant de leurs pétards dansolotants
Et c’était à qui pèteroit le plus tonitruant
À qui sentiroit le plus moutarde vinaigrée
Le plus corniflard
Le plus crevette cramouille sale
Un grand Totem sculpté des douze signes du Zodiaque
En bois de tek
Se dressait sur la terrasse surrélevée
Tel un phallus en érection
Et les folohouères autour du grand Totem
Se récitaient leurs horoscopes
Les grandes Gugnoles gruses distribuèrent des cornets de biboules
Et de triboules
De crèmes glacées de toutes les couleurs
De petits drapeaux noir blanc bleu
Et de médaillons en forme de mini cœurs rourouges
Ah que cela puhoit en cet En Haut de la Grand Tour
Que cela brayoit vociféroit
Et mitrailloit de petits éclairs arc-en-cieloyés
Qu’ils étaient féroces ces petits toutous empanachés
Et ces moutards aux laides colères
Un grand perroquet juché sur l’épaule gauche de la Grande Gugnole gruse en Chef
Cacahouèt’ajacoïsoit
À bas la société des cons qu’sont en Sion
Et la grande Gugnole gruse en Chef d’expliquoire
Sion c’est la nouvelle jérusalem de la société de consommation
Un pépère à casquette tyrolienne
S’enquerrut de savoir où se tenait le dancing des seniors
Dans quelle salle de l’étage de juste en bas de la terrasse
Il avait envie le pépère
Peut-être pas forcément avec sa vieille
De se tortiller le derrière
En compagnie rapprochée d’une affriolante jeune mamie en robe chic
Un moutard de dix piges pianotait sur son smartphone
Un pétard explosa devant la porte de l’ascenseur
Télécommandé depuis une appli téléchargeable
Au Luit-Bas tout en bas
S’articuloit tout un échaffaudage de clowns acrobates
Juchés montés entrelacés les uns les autres
Et les clowns acrobates
Montaient assaillir le Pue-Haut des Gugnoles gruses
Et leurs lieutenantes arrogantes
Et saper les fondements du plus Pue-Haut
Et des Sous-Pue-Haut
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Sur fond de rigolade et de défoulement
- Par guy sembic
- Le 19/02/2021
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… Pour faire dans le raccourci, dans l’épidermique, dans l’imprécation, dans la vocifération – sans autre conséquence qu’une énergie salivaire et postillonnante déployée en pure perte… Et sur fond de rigolade, histoire de se défouler un peu :
“Dans mon Gouvernement de Salut Public anti racaille, inspiré de Bolchevisme pur et dur des heures révolutionnaires de grande purge générale, mâtiné de Terreur à la Robespierre/Saint Just… J’instaure et construis à la hâte des Goulags dans lesquels j’y mets dedans tout ce monde là :
-Les fanatiques d’extrême droite
-Les antisémites tortionnaires de juifs et profanateurs de cimetières
-Les islamo gauchistes
-Les pédophiles
-Les black blocks en godaces à 300 euro
-Les violeurs et batteurs assassins de femmes
-Les actionnaires surtout ceux des grands lobbies du médicament
-Les grands patrons du CAC 40 et les dirigeants des grosses boîtes aux salaires faramineux
-Les affiliés des paradis fiscaux aux fortunes colossales
-Les banquiers de haut vol qui font la pluie et le beau temps dans le paysage de l’économie et des marchés
-Les cyberpirates informatiques rançonneurs d’hôpitaux
-Les petits et gros caids des cités qui sèment la terreur avec leurs hordes de voyous
-Les ultra fanatiques religieux du genre fous de dieu le couteau entre les dents
… Cette liste, précis-je, n’est pas exhaustive dans la mesure où je n’ai pas cité quelques autres crétins et ordures et assassins tortionnaires fanatiques de tout poil
Au bout du compte, tout ça, ça fait du monde !
Au centre du Goulag, sur la grand place j’installe la guillotine en état permanent de fonctionnement.
Les procès ne durent que cinq minutes.
J’ai pensé aussi à la Roue, celle des places publiques sous Philippe le Bel, au Pilori (pour les peines “mineures” à titre d’avertissement), à l’écartèlement par traction de quatre chevaux vigoureux (ou par des bœufs)…”
… Bon j’arrête la “rigolade”… Soyons, revenons sérieux…
Ah, j’ai oublié, dans la foulée… Du plomb fondu coulé à la louche sur le kiki des pédos ! (rire)
… Il faut dire, que, tout civilisé que l’on soit, les uns et les autres dans nos pays développés ou en voie de développement non encore touchés par des guerres civiles ou entre factions ennemies… Et que, tout anti barbarie que l’on soit, plus ou moins pétris d’éthique, de sens moral et de valeurs de civilisation… Juste seulement parfois, quelque peu scandalisés par des exactions et des comportements que l’on réprouve… En somme, de braves gens ayant chacun son bon et mauvais côté… Et souhaitant sans doute une Justice un plus sévère ou un peu moins complaisante… Il n’en demeure pas moins, que, citoyen lambda que l’on est au quotidien, pas plus méchant qu’un autre ; eh bien le Goulag, ou même la guillotine, l’on y reviendrait bien, mine de rien ! … Seulement voilà : il n’est guère de très bon ton – même “pour rire” , même pour se défouler, d’exprimer publiquement “qu’il faudrait en venir là”…
D’ailleurs, “si ça revenait”, la guillotine ou le pilori ou la roue, les spectateurs en place publique, avec marchands de frites et de gadgets pour touristes, manèges pour gosses et autos tampon… “seraient de la partie”…
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Un "à priori" qui "tient la route"
- Par guy sembic
- Le 19/11/2020
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… Excusez les amis, mais je fais un peu de “provoc” (et de contestation iconoclaste) à ma façon :
Oui, cet “à priori” qui “tient la route” c’est celui – ci :
“Dans les 60% de Français qui se déclarent favorables au maintien des Black Fridays, la plupart sont -comme par “hasard” – ceux et celles qui, sur Facebook (et les réseaux sociaux), zappent au bout de 2 lignes le post de tel “ami” qui dépasse 10 lignes de texte”…
J’émets un doute sur la “capacité de réflexion” (et d’analyse et d’objectivité et d’indépendance d’esprit) de ces gens “plus au moins accros” de consommation de masse lors de ces Black Fridays en zones commerciales d’hyper marchés, de Décathlon, de Gifi etc., aux périphéries des villes (grandes et moyennes) où l’on voit sur les bretelles d’accès de grandes voies de contournement menant aux centres commerciaux, d’interminables files de “bagnoles” les unes derrière les autres immobilisées pare choc contre pare choc… Des parkings aussi grands que 10 stades de foot archi pleins… Toutes ces enseignes de Discount, de halles vêtements jouets décoration de noël, d’hypermarchés géants avec galeries marchandes, foirfouille Gifi Casa où les gens se pressent pour acheter des nounours made in China Bangladesh India, des “pér’nohaux” en plastoc et toutes sortes de gadgets, de guirlandes, de trucs de décoration très “kitsch” et j’en passe et j’en passe… Y’ a de quoi donner le tournis!
En pensée, “chers amis”, je brûle des tas de nounours et de pèr’nohaux en versant sur le tas un bidon d’essence et en craquant une allumette devant une foule de Black Frideurs médusés sidérés qui regrettent de pas avoir sous la main une barre de fer pour m’estourbir !
Ah, putain, qu’est-ce qu’ils foutent les flics, y’a un (ou une) qui dit, ils peuvent pas se radiner illico pour l’interpeller cet enfoiré ? Et voyez ce pauvre gosse qui pleure de voir brûler le père noël ! Et cette petite fille scandalisée de voir guillotiné un nounours à l’opinel avant d’être cramé !
Oyez oyez “braves gens”, mon rire iconoclaste et insolent, droit dans vos yeux vos belles âmes vos certitudes confortables et vos croyances et savoirs google- isés, résalsocialisés !
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Dans le trou du cul ...
- Par guy sembic
- Le 17/11/2020
- Dans Bateau pirate
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Dans le trou du cul de dieu ça pue la merde, du coup, Allah il a mis du jasmin pour dissimuler la merde... Mais pour autant l'odeur de merde n'a pas disparue... Cela dit, les grands idéologues, les fakirs, les gourous, les hommes politiques et certains intellectuels de la doxia lénifiante, avec les Iman, les zévêques et toutes les cliques de la Pensée Unique en vogue, plus les grands lobbies de la Bouffe et de la littérature aseptisée, sur la merde vaporisée à l'encens et couverte de jasmin, ont ajouté des crevettes puant le sexe sale, des bouts de cornichon vinaigrés et de la mayonnaise éventée... De telle sorte que les fidèles, les fans, les accros et, d'une manière générale le consommateur lambda qui peut être roule en Dastia Duster et fait son marché chez Amazon... Se régale et en redemande, de cette merde... Et en bande quand elle ne fait que passer son nez, cette merde... Mais, avec 100 balles dans le Dada, ça te branle cinq minutes et tu t'en retiens de péter manque de pot, tu te macules le pantalon croyant seulement péter...
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Petite histoire : Hectorion s'inscrit sur le forum Bleu Gazette
- Par guy sembic
- Le 02/11/2019
- Dans Bateau pirate
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... Il s'appelle Hectorion Trousseroupette. Il habite Sainte Radegonde les Angevins dans l'Hyèpvre.
Il s'inscrit sur le forum Bleu Gazette, un forum de littérature et de poésie. (Soit dit en passant il en existe des dizaines de ces forums, qui n'ont pour chacun d'entre eux, qu'une trentaine de membres dont seulement deux ou trois sont vraiment présents et actifs dans les différents fils dédiés à la littérature ainsi qu'un fil de discussion générale du genre "que faites vous aujourd'hui chers Bleugaziens")...
Il prend pour pseudonyme "Sapukangepète" et comme dans la liste des avatars il ne s'en trouve point un seul qui lui "ressemble" il en affiche un qui est un petit dessin d'un cul qui pète (un cul avec le nuage du pet)
... Et, dans la zone texte pour sa présentation sur le forum voici ce qu'il écrit : "Je me promène sur Internet sans déodorant, sans casquette ni bonnet, je n'ai pas de slip sous mon futal, j'ai une écriture de pirate, mon bateau prend l'eau mais pas assez pour que je coule ; j'avais sur le mât planté à l'arrière, un grand chiffon noir qui me servait d'étendard mais je l'ai enlevé ainsi que le mât car je me suis dit en définitive que mon étendard ne pouvait être autre que celui des mots que je pète et d'où les flancs rocheux des montagnes autour du grand lac que je squatte ne me renvoient jamais le moindre écho...
Je ne viens pas parmi vous pour deviser bisouquer mamouriser avec des Séraphine ou des Maminounette qui seraient choquées quand je raconte comment je tuais les lapins chez mon arrière grand mère du temps de mon adolescence.
Je pense que vous allez me virer quand vous lirez ma présentation, d'autant plus au vu de mon avatar et de mon pseudo...
Peut-être que vous trouverez -je m'adresse à l'un ou l'autre de vos "admin" (ou modérateurs)- mon adresse IP, bien que j'indique dans mon "profil" une adresse e-mail qui n'est pas celle, la principale, que j'ai sur gmail, mais une autre dont je ne me sers jamais, celle de mon ancien fournisseur internet téléphonie ; hectorion@sfr.fr .
Voilà pour ma présentation, je vous la pète bien de la pète d'un mec qui ne se la pète point mais piétinant sous les semelles de mes godaces toutes les hypocrisies crasses qui gambadotent autant sur internet qu'au coin des rues, dans les familles et les cercles de connaissances...
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Courte errance littératoque
- Par guy sembic
- Le 23/10/2019
- Dans Bateau pirate
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... C'était le forum des Évéchés Inconquis où gîtait, anarcopirate, le "Petit Coin de Pètedevanlefrigokibaye" entre les fils de littérature, d'actualité, de mangas et de cinéma... Et d'autres rubriques diverses...
Et il y avait aussi dans ce forum, le petit coin de tout un chacun où l'on pouvait patate-saladiser recette-de-cuisiniser et coucouninguer-au-coin-du feu, tout cela dans la quiétude des jours qui passent en dépit des horreurs et des violences du monde...
Et l'on y allait au coin du feu avec minou en boule sur un joli sofa et un grand bouquet de fleurs des champs dans un beau vase sur un guéridon aux trois pieds arqués où l'on buvait le thé l'après midi et la tisane le soir... Et l'on y allait de jolies photos grand format, accompagnant les petits scoups du jour...
Et il y avait aussi "qu'avez vous vu ce soir à la télé", que Pètedevanlefrigokibaye avait baptisé "Qu'atad'zoire ce soir à la tu-es-laid"... Où de jour en jour s'y résumaient des films de séries policières en général toujours les mêmes, dont celle avec le Capitaine...
... C'était le forum des Évéchés Inconquis -où il faut dire que les évêques n'y pouvaient arborer leur mitre ni leurs ouailles à matines et à complies, leurs chapelets...
Il a mouru kapout kapout, le forum des Évéchés Inconquis... Disparu à jamais, avec le petit coin de Pètedevanlefrigokibaye... Mais aussi avec le petit coin où l'on patate-saladisait et coucouninguinisait...
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Par la gr'...crasse du lobbying et par les vers qu'tuent de la con-qu'sommes en Sion
- Par guy sembic
- Le 14/11/2018
- Dans Bateau pirate
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... Il a 35, 40, 45 ans...
Il roule en Duster Dacia clim GPS intégré à 14500 euro... Ou en Audi je-sais-pas-combien ou en bagnole cossue museau plantureux cul riche et gras... Il crèche lotissement les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue, il a un "je monte la garde" gros et féroce qui aboie au moindre passage d'un cycliste inconnu ou d'un mec qu'a une sale tête ; il fait tous les black-fridays de l'A'vîn'tt et Nahouheul les soldes de janvier les dernières promos de Car' four ; en mars dernier il a fait une croisière Costa quinze jours en méditerranée il a débarqué à Palma de Majorque où il a gueulotonné repas dansant s'est tortillé le derrière et a coup'd'canifé son contrat de mariage avec une octotone jolie/jolie du coin sous un palmier qu'était même pas dattier... Il a grimpé sur un bourricot quinze bornes sur un chemin caillouteux de l'île Santorin et a selfoté sa pomme sur facebook...
... Et, tout juste une semaine avant qu'il lui arriv' kèk' chose d'très grave (accident, inondation, incendie, cancer vache) il klaxomerdait un "beuh-beuh" hésitant merdoyant dans un rond point, le dimanche d'avant il laissait pas passer un piéton sur les bandes blanches (d'ailleurs le piéton fou de rage lui a fait un bras d'honneur à s'en bleuir le creux du coude)...
... Vais-je/vais-je me sentir solidaire de lui, apprenant le malheur qui le frappe une guibole dans le plâtre deux mois de réhéduc tout ça à cause d'une chute mal tombé à la terrasse d'un café branché, le toit de sa baraque envolé par une tornade, sa bagnole emportée par des flots en furie, son avion low coast Ryanair chancelled... ?
... C'est ça, le monde de la con-qu'sommes en Sion- la nouvelle Jérusalem du par-la-crasse- du- lobbying- je profite en promo de tout-tout-tout, ce monde d'esbrouffe - de violence - d'égoïsme de merde - de selfing facebooking - de black-fridays - de pèrenohaux d'Gifi - de nounours géants - de plantes de Jardiland qui crèvent sur un balcon pas arrosées de quinze jours - de sauces à fondues et d'eaux minérales de toutes les couleurs - de beurre d'escargot- de tablettes 7 ou 12 pouces à gagner si t'achètes ceci cela avant telle date - de klaxomerding en bagnole pour un pèt' de traviole du mec qu'hésite - de la dernière génération de smartphone toujours plus d'applis et 4G k'va bientôt être obsolète...
... No no non j'suis pas solidaire du 35/40/45 ou même du 50/60/70 qui pédal-pédale cent balles dans la fente du Dada qué branlicote deux minutes après tu remets cent balles ça trémousse pas plus fort... Et dont la pièce s'est coincée dans la fente ça branle pas ça rembourse pas, ou pire qui s'est luxé le poignet en enfourchant l'Dada...
... Mais bon/mais bon... Je finis cette putin d'diatribe longue comme une limousine qu'on voit passer dix fois dans la journée et qui te pèle le cervelet de la voir passer devant chez toi... En disant ceci :
"Eh beh mon pote si je te vois sans voir si t'as un Duster Dacia sans savoir si tu fais les black friday comment tu t'appelles ni d'où tu viens, si t'as raté ou non ton avion low coast, si tu t'empiffres de beurre d'escargot, si t'as hier klaxomerdé dans un rond point... Je te tends la main si je peux si je te vois au fossé et après on verra ou ne verra pas... Parce qu'au fond du fond du fin de la fin, la crasse du lobbying le monde de con-qu'sommes en Sion c'est que ça qui désolidarise tu l'enlèves tout ça il reste plus que l'homme la femme le gosse le pépé la mémé tout seul dans sa peau jusqu'à la fin d'ses jours c'est toi c'est moi dans le maëlstrom téterrique de sept milliards d'humains"...
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Au Paradu ! Au Paradu !
- Par guy sembic
- Le 14/02/2018
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Tout l'monde il a son paradu
So paradu qu'il a défini
Qu'il a défini à sa façon
Y'en a ils voudraient aller au paradu de tout l'monde
Enfin peut-être pas de tout l'monde
Mais de beaucoup
Du plus possible de tout l'monde
Et pour ça ils font tout pour
Au prix cassé au prix standard au prix promo
A vrai dire
Y z'iront y z'iront au paradu de beaucoup de tout l'monde
Ceux là celles là
Mais ils y émargeront au smig ceux là celles là
Au paradu de tous les paradus
Et peut-être pas à temps total
Ils z'y balayeront les chiottes les trottoirs les antichambres
A défaut d' carillonner tout en haut des cathédrales
Hectorion et Ernestine aux paradus que les Cimpierres
Auront introduit sans façons mais aussi sans trompette
Postérité à prix cassé à prix standard à prix promo
Tel sera le lot
Des entrés au paradu de tout l'monde
Un nom un nom un titre ?
Nononon
Gaspardino Bidouillot Clampinetta
Qu'on les appellera
Dans les rézosociots du paradu
Mais sûrement pas
Ytailledanlelar
Ah parlons z'en parlons z'en
De Ytailledanlelar
Lui il y ira pas au paradu de tout l'monde
Et il s'en fout il s'en fout
Ytailledanlelar
De tous ces paradus
Dans lesquels il ira jamais
Pasque déjà il a bradoneurisé tous les Cimpierres
Déchiré les cartons d'invitation qu'il a quand même reçus
Indisposé ce noble et beau monsieur au grand coeur mais qui tournait l'oeil
Vers l'intérieur du troquet
Au passage des venus de Lampedouza
C'est que Ytailledanlelar
Avec ses imprécations ses mots pets
Ses nounours qu'il voulait brûler en face d'un Gifi
Le jour du Black Friday
Ses pavés gros comme des menhirs d'Obélix
Qu'il lançait dans la paisible mare
Où soit dit en passant au fond y'a pas assez d'écrevisses
Pour touiller dans la putride vase
Et bouffer les crevures
Il a fâché fâché fâché le beau et noble monsieur
Et un peu tout le monde d'ailleurs
Mais tant pis tant pis il rigole il rigole
Ytailledanlelar
Il clavecine il clavecine
Il pédale il pédale
Assis dans les cotes les plus raides
A fond la caisse dans les descentes
Et c'est pas écrit sur sa musette
Le nom du bled où il est né – le paradu de tout l'monde
Comme pourrait être écrit Lisbonne-Vladivostok
Il t'emmerde il t'emmerde qu'il te hurle Gasparino Bidouillot Clampinetta
Et il en a ras le cul de tes mots pets de tes imprécations
Il t'emmerde ouais c'est vrai
Et autant le beaunoblemonsieur au grand coeur
Mais s'il t'voit dans la merde le nez cassé
Il te tendra peut-être la paluche
Pour te tirer du fossé
Que t'aies la rosette au veston
Ou un simple livret de circulation sinon que dalle comme papelard
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Petit conte de noël avant l'Avent
- Par guy sembic
- Le 27/11/2017
- Dans Bateau pirate
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... Bien que nous soyons encore en Novembre, depuis déjà quinze jours les galeries marchandes des Grandes Surfaces, GIFI, Foirfouille, jardineries, CASA et grandes enseignes déco ameublement... Font étalages à perte de vue, de "noëlleries" venues par containers depuis l'Asie du Sud Est principalement la Chine, et acheminées par camions de 38 tonnes dans toute l'Europe...
"Fleurpourpre", un terroriste du Verbe, qui sévit sur les réseaux sociaux et pourfend la "société de consommation de masse" à sa manière, serait presque devenu en son genre "aussi célèbre que Gainsbourg" dans la provocation...
Un soir de fin novembre, en ces heures où l'on sort des bureaux, et en particulier ce soir de "Black Friday" où dans les allées de parkings saturés, avancent lentement de longues files de véhicules ; "Fleurpourpre" pénètre dans un GIFI géant avec un grand sac en plastique roulé plié. Il déroule le sac et le remplit de nounours, de lapinous, de pernohaux, de toutes sortes de gadgets noëlliques... Puis il passe à la caisse et règle ses achats.
Il faut dire qu'à 35/40 euro le nounours, ou le gros lapinou ; ou à 15 euro le pernoël ou encore à des 5/8 euro le gadget... Cela fait tout de même une somme !
"Fleurpourpre" sort du GIFI, se dirige vers sa voiture garée sur le parking, ouvre le coffre et se saisit d'un bidon d'essence de cinq litres. Il revient devant l'entrée du GIFI, et vide le sac de noëlleries en tas, au sol. Il sort un briquet de sa poche...
Arrosés d'essence, les nounours les lapinous les dadas en peluche, les pernohaux dans leur houppelande en cotonade papier, et les gadgets noëlliques flambent à ciel ouvert devant une foule de gens médusés, choqués. Des enfants pleurent en voyant brûler nounours et pernohaux, et même une petite fille s'approche du brasier et tente d'arracher aux flammes, une poupée dont la robe n'est plus qu'un voile de cendres... Un homme d'une quarantaine d'années, son chien labrador en laisse et ses deux enfants auprès de lui, sur son téléphone portable, appelle police secours... "C'est scandaleux qu'on laisse faire ça" avait-il dit !
Et "Fleurpourpre" devant les gens médusés : " C'est pas pire que lorsque Gainsbourg a brûlé un billet de 500 frs lors d'une émission télé dans les années 80".
"Et sous savez," continue Fleurpourpre, "les pauvres lorsqu'ils singent les riches avec du sous-foie gras et des gadgets clinquants, et qu'ils gabegient et consomment à s'en péter le ventre et la tête, sont aussi prédateurs à leur manière par leur nombre, que les riches qui en clubs privés et fermés, dépensent des fortunes en banquets, en réceptions, en loisirs et produits de luxe...
Ces pauvres qui d'ailleurs, se foutent complètement des pauvres encore bien plus pauvres qu'eux, dont le travail payé 1 euro ou 1 dollar par jour leur donne l'illusion d'être riches et la satisfaction dans l'addiction, de consommer, voire même de se péter le ventre ! Et, pour se dédouaner – se donner bonne conscience... ces petits queucoeurs rourouges qu'on se colle sur le pull en se fendant d'une pièce de 1 ou de 2 euro insérée dans une boîte en fer blanc pour les SDF, les gosses d'un pays d'Afrique"...
... Et ce même "Fleurpourpre", ce terroriste du Verbe, aussi prolixe qu'épuisant dans ses diatribes incendiaires, un autre jour on le voyait en compagnie de son amie Fleurestine, dans une boutique Jennifer, ramasser une robe à 19,99 euro tombée de son cintre et laissée par terre, froissée en tas, comme un vulgaire chiffon, puis replacer soigneusement cette robe sur son cintre, raccrochée au présentoir...
Il avait dit à son amie "je pense à la jeune vendeuse de cette boutique, en CDD de 20 heures par semaine, payée tout juste 600 euro par mois, en train de ramasser tout ce qui tombe par terre des présentoirs, après avoir été manipulé, palpé"... ça me gonfle, ce monde où l'on considère les gens comme des chiffons que l'on pétrit et laisse tomber par terre négligemment"... Et ni bonjour ni bonsoir ni merde et pas un regard quand tu entres là dedans, à la jeune femme qui elle, te dit bonjour et te souris!"...
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"Errances littératoques", 10
- Par guy sembic
- Le 26/05/2016
- Dans Bateau pirate
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De petits perturbateurs incongrus encore vulnérables parce que toujours banderillés dans les arènes officielles ainsi que des assermentés tourmentés violentés, commencèrent à infester de ci de là, en microbulles désacadémiques, le Grand Gruau qui ne cessait de se prévaloir de ses orangettes mayonnaisées corniflardisées, tout festonné qu'il était, le Grand Gruau, de ces pépins briseurs de dents déjà cariées n'osant pas se montrer dans les sourires de peur de déplaire, lesquels pépins d'ailleurs, dans la moulinette du Gavoir à hélices, se concentraient autour d'une humeur montée en chou fleur...
Kuvéritu, absoluticonstructi, décalcopurulan, ennemu de puchiqueries, pète-devan-le-frigo-qui-baille, les panars dans la mouscaille enfumée du pré à pipi sous la vache, voilà-t-il pas que les Assermentés les uns après les autres sans forcément mûre réflexion, s'expanachèrent en excroissances aussi trompeuses que porteuses de verres à thé, de la surface irisée du Grand Gruau. Et que les petits perturbateurs incongrus se mirent à soulever le couvercle de théières harnachées de nuages de gruau en forme de plumes au cul de bonnes femmes à poil le soir de la Saint Sylvestre, afin d'y jeter dedans, dans la théière, des crottes de souris blanchies au sel de Guérande...
Et s'époumonèrent et éructèrent et avancèrent des hordes de mâtins aux colliers à pointes en face de tous ces Assermentés qui se désassermentaient à vrai dire, en face de tous ces perturbateurs incongrus qui avaient réussi à arracher leurs banderilles, et s'ouvrit dans la Grande Crique le Grand Cirque ; et dès le premier entracte de la représentation, les scorpiaux et leurs maréchauds ayant égorgé vingt oies noires et douze porcelets café au lait et tordu le cou à cinquante tourterelles prédéplumées à cause de leur fiente en porcelaine fondue pour les vingt oies, de leurs pieds jugés trop fourchus pour les douze porcelets, et de leurs becs jugés trop d'aigle pour les cinquante tourterelles... Sans que tout cela ne fasse le moindre effet sur une assistance démotivée ; dès le premier entracte donc, les scorpiaux et leurs maréchauds déconfits, entrevirent, subodorèrent ce que serait le deuxième entracte... Mais ils n'avaient point prévu, les scorpios et leurs maréchauds, que les hordes de mâtins aux colliers à pointes se retourneraient contre eux pour les mordre au mollet voire leur arracher la peau de leurs fesses...
Et comme en Quarant'yout la Grande Bastide flanquée de toutes ses dépendances et engrangements et galeries marchandes, prise d'assaut par les Désassermentés et les Incongruques et les ennemus de puchiqueries... La grande bastide en carton pâte enduite de pâte de fer, fut en représentation au troisième entracte du Grand Cirque, telle un grand gâteau de bourricot-à-versaire renversé effondré...
Lou Boun' Diouh, du Oduciel, bénissait le spectacle, sa Bondiette de trente ans sa cadette sur les genoux...
Halt'là, Bon' Diouh, tu vas pas recommencer avec un autre Sounouma qui nous pourrira autant la vie que durant les deux mille cent quarante six ans de l'ère des Poissons !
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"Errances littératoques", texte numéro 9
- Par guy sembic
- Le 23/05/2016
- Dans Bateau pirate
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Le baudet boîteux, récalcitrant et au pelage ras couturé de cicatrices vertes, piétinait les petits anchois sacrés, s'enduisant les sabots de vinaigrette éventée dans la traversée du grand étang gelé.
Il avançait lentement, le baudet, suivi par trois grosses sauterelles mutantes, dont les flancs des ventres fuselages battaient tels des coeurs de pieuvre.
La maréchaussée en bottes de satin rose, fulminait de ces ruées de baudets surgis d'un paysage battu par des vents de plumes roulant dans des tourbillons de poussières d'alumine des croisillons torsadés arrachés aux arches des ponts de bois de la ville tout en haut des monts.
Putrécanti lavatory vécé cireur les p'tites mômes levant haut de grosses et longues carottes insultant les Kolporters du Grand Bazar investi mais inconquis...
Putrécanti la mouche en broche dans le petit étron séché d'une baleine naine échouée sur la plage des scooters enflammés.
Il n' y a pas de kiki heureux ni de mansuétudes autrement que caramélisées avec des pièces d'un euro pour les fentes des Grands Dadas... no/no non pas de Grands Dadas qui trémoussent les rombiers les rombières plus de 2 minutes avec déclenchement de la photo souvenir pour face-de-bouk.
Les vaisseaux pompiers et les forteresses de moutarde rouge juchées telles des buses empaillées sur des bouts ovales de poteaux de verre pilé, soutenus mordicus fanaticus par des hordes de séminaristes chevelus saladus, les uns venus de grands océans aux flots épais comme de la confiture, les autres bâties à la hâte en os de buses et en cordons noueux de moutarde durcie... Les vaisseaux pompiers et les forteresses de moutarde rouge, avec leurs armées de funambules aux javelots tire-bouchonnants et leurs escadrons de rapaces coccinelles aux cuirasses graisseuses, ne parvenaient pas à hégémonier sur le Grand Jardin en mille îlots dispersés sur l' océan du Milieu aux flots épais comme de la confiture.
Et ces gros vers blancs à têtes poilues qui se tortillent dans la mayonnaise, jutant et déféquant dans un délire obsessionnel tout caricaturant dans une insolation féroce alors qu'aussi étrange que cela soit, aucun rayon de soleil ne fuse de la longue et épaisse nuée fiente de pigeon empourprant les cieux scéléraux aux traînées violacées !
Juché, bandant et pouffant, le Korbo sur sa turbolette à gaz, faisait éclater trois pneus à l'heure en dérapages incessants sur la place du village pendant que des hordes de rats noirs à courte queue escaladaient l'enceinte en ciment de la fontaine à eau.
L'on avait rempli le bassin de petites truites que des touristes descendus d'un grand autobus, essayaient d'attraper dans leurs doigts afin de les jeter aux rats noirs qui, tels des ragondins familiers, grimpaient le long du pantalon de quelques touristes encasquettés arborant des maillots avec écrit dessus "je suis amazoon" !
Niqués/niqués, férocement et progondément niqués, les putrécanti et les aligators de kermesse, les rondouillards aux bourses pétillantes, les enculatory vécé cireurs, les animalcules et les humanuscules se bousculant pour entrer dans le Grand Jardin, et les gros Krokos au poitrail endiamanté et aux fesses écussonnées, enfin empuantis dans leurs outrageants fortins par les gaz délétères de péteurs encapuchonnés, et bombardés de gros hannetons allumeurs de feu.
Niqués jusqu' en dessous de l'os de leur cul , le grand fotou originaire de Toktoutou, le berger truand des baudets indociles spoliés sans qu'ils le sachent, les Grands Gouroux des évéchés de la Sauce -y était de tous les Kons qu'sont en Sion et de la Pansaie Iniaque...
Niqués emmouscaillés pissés au nombril, les Kuvéreux, les Deuvinci, les Véoliots, les Kamenberdantresonge, les Paradufiaskots, les Nulliardères, les Konventionots, les Pufrikantis, les Néocides et les Véhachelles...
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Un vent musiqué qui fouette le visage
- Par guy sembic
- Le 06/01/2014
- Dans Bateau pirate
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Il était une fois un trou du cul qui pensait...
Et pour un trou du cul, aux dires des trous de bec bien dessinés... Penser c'est un péché, cela pue et dérange!
Au lieu de vous péter un fa dièse bien naturel dans une réunion mondaine, ça vous fait un vent musiqué de prose qui vous fouette le visage.
Peut-on étrangler un trou du cul qui pense? Le boucher d'un suppositoire afin qu'il ne fasse que des la mineur, le planter sur un vélo sans selle afin qu'il largue ses vérités dans le tube et n'empêche pas de pédaler?
Un trou du cul qui pense ça fait perdre aux cervelles le sens des points cardinaux.
Un trou du cul qui pense ça gêne les trous du cul ordinaires qui pètent avec le cul des autres...
Un trou du cul qui pense ça se laisse pas forcément baiser sur des couchettes de première classe...
Un trou du cul qui pense ça n'a pas de religion, ça pète sur la politique et sur la morale et c'est moins hémorroïdé qu'un trou du cul qui se prend pour une cervelle.
Un trou du cul qui pense ne laisse souvent rien d'autre à son notaire que la peau dont il est fait...
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Mes voeux... Si l'on veut !
- Par guy sembic
- Le 28/12/2010
- Dans Bateau pirate
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Je torche sur ma mignonette sept sur quatre dentellepurée de foutre doré, des voeux ni pieux ni preux passés sous les sentisseries de ma pelure et de mon poil d'apache... Je tire une langue de gosse mal mouché aux dromadaires qui passent, si joliment bonanés de petits chats béats et de petits queucoeurs rourouges... N'attendez pas de moi quelque monument littéraire primedelanesque, qui de toute manière se moquerait du monde et ne serait en définitive qu'un innocent bruit de pet dans un grand vent furieux se prenant pour la tempête du siècle...
Amen!
Et que le derrière te pèle jusqu'à ce que ta fesse puisse voir aussi clair que l'oeil de ton âme ouvert sur ce que cache le paradis...
... [ En ces jours de fin d'année et de nouvel An, tout comme d'ailleurs au moment des fêtes et des anniversaires à souhaiter, c'est un peu comme "si tout allait s'arranger", et alors tout le monde serait gentil, amical, prévenant et tout le tintouin... D'où cette profusion dans un excès certes sincère et bienveillant, de cartes de voeux et de jolis mots...
Ces jours se diluant ensuite dans les autres jours du calendrier, qui eux vont caracoler et se pousser dans le vent furieux... Il ne demeure plus qu'un chemin où les visages qui passent se regardent à peine...
Alors mes voeux ne sont pas pieux. Ils sont un couac, un vilain couac dans la si belle suite de sons mélodieux envolés du merveilleux piano auprès duquel on vient se tenir parce qu'aujourd'hui c'est fête..]
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La femme du poète intégriste
- Par guy sembic
- Le 20/12/2010
- Dans Bateau pirate
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La femme du poète intégriste :
Tu me fais mal
Tu me saccages
Tu te rues sur moi
Ivre et hurlant de tout ce qui, de la rue, s'est jeté sur toi et t'as mordu...
S'est jeté sur toi et que tu as maudit...
Maudit de toute ta foi...
Et qui a vitrifié ton esprit
Tu me traces de toutes les laves jaillies de ces entrailles de toi qui rougissent à vif
Tu me veux nue
En string
En jupe
En robe
Sur la cuvette des WC dans le train
Tu te vautres sur moi
Longtemps
Comme une flamme rebelle à la lance du pompier
Une flamme mouillée
Une flamme qui s'accroche à la souche
La souche que je suis
Enterrée
Enterrée et mouillée.
Les mots que tu dis sont des bombes...
Les mots que tu écris sont des génocides...
Tu ne respectes rien
Tu le lamines ce monde...
Abject dis-tu qu'il est!
Ta poésie est intégriste
Intégriste comme une religion de purs étrillant le monde.
Tu me fais mal...
Tu me saccages.
Je te pardonne de ne pas m'aimer
Puisque... En vérité
N'ayant jamais cessé depuis tant d'années
De te jeter sur moi
De t'enfouir en moi
De me tracer
De me saccager...
Tu m'as aimée sans le savoir
Toi le poète révolté
Le poète intégriste
Le poète des mots génocide
Le poète délinquant qui étrille le monde...
Je te pardonne d'avoir fait de moi ta paillasse
Ta paillasse unique
Jusqu'à l'épuisement
Jusqu'au coma érotique...
Car nul homme ne pouvait être plus fidèle que toi dans une telle violence
Dans une telle ardeur
Et d'une telle constance...
Pour une femme
Cette femme que je suis.
… Le poète intégriste :
Je n'étais pas encore né...
Mais je savais que tu viendrais...
Oui je t'ai aimée sans le savoir
Oui je me suis jeté sur toi
Toute ma vie
Rien que sur toi
Si je n'avais su bien avant mon premier cri
Mon premier cri, ma première respiration dans ce silence, dans cette violence, dans cette indifférence, dans cette troudebalerie qui s'ouvraient à mes yeux...
Si je n'avais su que tu viendrais
Et que tu serais avec moi dans la traversée...
Je me serais suicidé dans le ventre de maman avant de venir au monde
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On va demander à la Météo
- Par guy sembic
- Le 16/12/2010
- Dans Bateau pirate
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O focé lé zotototos!
K'il renèje ék' ça gliss!
Putin d'zotototos ké pèt'pèt tutt tutt ce pov' con k'avançe pa!
O focé lé kékèçe 38 tone touplin d'joujoux chin'tok !
K'il renèje ék'ça gliss dur dur jelan dézeure surplaçe lé kékèçe 38 tone kariveron pa o Gran Mail !
Le Gran Mail o réyons guirlandés animés de pèrnohos névrozés!
É toute cé zotos ké tournicote é ce gare sur le parking du Gran Maïl...
Toute cé zotototos ké lambadade o zabor dé Grande Surface...
é toucé p'tigoss ké pleurnich' o truc truc ki voudrè avoir...
é toucé kady plin plin...
ça kaïl, ça kaïl mé lé meuf pouce lé kady en guibole guéné de colans et p'tit manto cintré ultra cour...
Y z'on pa d'sou y son foché mé y zon la carte Carefour!
A putin tou cé pyramide de joujoux
Tout' cèt' boustifaye
Tou cé pinars et tout' cé boutèyes dalcol
Tou cé gâtos en plastic come dé tour de babel ou dé chapo de dame
Tout' cé Télés tou cé zordis é zaparèye foto
O Multimédia cé dingue tou cé nouvo ifone é smart'fone é tou cé truc à la mode ki t'chanje la vie!
Kanta tou ça tu cour aprè encor plin d'truc
cé la névroze é t'en bèze plu ta meuf
Dayeur la meuf elle se cace
A putin k'il nèje é renèje, keu ça gliss é keu ça face tout plin de zotototos o focé!
Keu lé Gran Maïl il è dé réyon vide paske le gro bahu plin de chin'tokeris il è pa arivé!
A putin... la carte Carefour d'un coté ki ser de ralonje o smic ou o èrrèmi ké ogmante jamé pour s'payé kan même a crédi sur 2 pije dé truc ké coute d'pluzenplu cher...
A putin... é d'l'ot'coté lé paradi fisco é lé pluvalu k'ogmente bien plus keu le smic ké ser de ralonje a dé zémoluman d'vinmille ou centmile euro par mois!
Lé grèk y zon cacé du flic et dé vitrine de magazin y zon flambé dé bagnole é investi des banque
é nou k'èce con va fère?
On va demandé a la météo!
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Potage sous cloche à l'hosto
- Par guy sembic
- Le 15/09/2010
- Dans Bateau pirate
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C'est fou, fou, fou... ce que l'on se fout des ouvrages de réflexion... Et de la langue Française, de nos jours... Hormis quelques fidèles !
Même les journalistes de critique littéraire, le monsieur ou la dame de la presse locale, fustigent ces auteurs dits "confus et ardus" dont les oeuvres ne font guère recette... Mais dès qu'un "trou-du-cul" ou une "troun' d'la cune" pond une histoire qui fait sensation - parfois d'ailleurs écrite par un "nègre" - alors c'est le "pavé" dans le journal !
C'est drôle tout de même (et je trouve cela scandaleux) : Dès qu'un auteur, un écrivain, se met à produire des textes ou des oeuvres de réflexion, et à partir du moment où cet auteur ou cet écrivain n'entre pas dans le jeu habituel (c'est à dire dans la dialectique ayant cours)... On dit qu'il est "confus" ou "illisible"...
Eh bien je vais vous dire une bonne chose, et avec un grand coup de poing sur la table :
"Tous ces critiques, tous ces journalistes, tous ces gens des milieux littéraires, tous ces types et typesses de coteries vestimento-littérato-carnavalesques... JE LES EMMERDE !" (traduction vraie : "ils ne m'impressionnent pas et je lis leurs pavés comme on avale un potage sous cloche et sur plateau assis dans un lit à l'hôpital")...
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Suite de l'entretien entre Arnaud et Gabriel...
- Par guy sembic
- Le 23/01/2010
- Dans Bateau pirate
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... Lire billet précédent...
J'ai imaginé la suite...
Il y avait déjà eu “les aventures de Pisistrate” quelque part dans “les histoires Yugcibiennes”... Oui, “Pisistrate” invité sur un forum du Net par son ami “Pètalos” ( ou quelque chose comme ça, je ne sais plus)...
... Voir, ou plutôt lire, dans "Super Pirate suite" fin de la page, la suite de "Question de purée"... -
Question de purée...
- Par guy sembic
- Le 22/01/2010
- Dans Bateau pirate
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“Les dieux avaient condamné Sisiphe à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu'il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir”... [Albert Camus]
... Oh certes... L'histoire que je raconte dans la rubrique “Super Pirate” de mon site, est “un peu raide”... Mais bon, nous sommes là dans l'un de ces “registres Yugcibiens”... Et peut-être dans un de ces thèmes “récurrents” Yugcibiens... Qui de temps à autre, “ressortent” (avec quelques variantes)...
De toute manière, “Super Pirate” ou pas, “dimension poétique et de réflexion” ou pas... Je pense au rocher de Sisiphe, à ce rocher qui sans cesse retombe par son propre poids... Je ne cesse effectivement (c'est le sentiment que j'ai) de rouler ce rocher jusqu'en haut de la montagne... Et pourtant je ne suis pas Sisiphe... Je ne sais pas (parce que je n'en ai pas vraiment conscience) si mon “travail” est inutile et sans espoir... Et je m'en fous ! Je sais seulement que je roule le rocher, et que je ne considère pas cela comme une “punition”... Ni comme une “vocation”... Ce serait à mon sens – du moins c'est ainsi que je le ressens- “quelque chose d'heureux, de profondément heureux, qui dépasserait tout désespoir, oui, tout désespoir même effectif”...
... Question de purée, donc... Dans “Super Pirate, suite”... (dernier texte publié voir fin page)
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Le "Trou-d' balisme", suite...
- Par guy sembic
- Le 15/12/2009
- Dans Bateau pirate
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Des millions de gens parmi ceux qui ont un emploi, bossent dans le Trou-d' balisme. Et ceux qui cherchent un emploi n'en trouvent le plus souvent que dans le Trou-d' balisme.
Le Trou-d' balisme ce sont tous ces boulots de banque, de “consulting”, de cabinets d'affaires, d'immobilier, de vente de voitures ou de produits de consommation, d'assurances et d'une manière générale tous les boulots où ne règnent que les seules lois de la performance et de la rentabilité...
Partout où il faut sans cesse du matin jusqu'au soir, et recommencer tous les jours, galérer pour atteindre des objectifs de plus en plus démentiels, assister à des réunions de training, de phoning, d'exercices de “mise en situation”et subir toutes sortes de contraintes et de pressions...
Lorsque j'étais conseiller financier à la Poste de Bruyères dans les Vosges, je bossais donc dans le Trou-d' balisme...
Mais le Trou-d' balisme avant l'arrivée de l'Euro, celui des années 90 du siècle dernier, était alors “un peu moins trou-d' balique” que le Trou-d' balisme d'aujourd'hui... Car en ce temps là existait encore parfois une certaine qualité dans la relation humaine.
Et voici quel portrait aujourd'hui je ferais d'un “aficionado (ou d'une aficionadette) du Trou-d' balisme” :
C'est un personnage, un être humain, qui a “muté”: il a acquis la faculté de hausser son cul au niveau de ses épaules... Et de péter – non des gaz intestinaux- mais... du feu d'artifice ! C'est à dire que de son trou de bale jaillit une “flamme-fusée” avec une “olive lumineuse” tournoyante au bout de la flamme... Et l'olive éclate en larmes florales de toutes les couleurs retombant en pluie de cendres... Il faut péter et repéter, péter encore plus fort et plus haut ou plus loin ; c'est le “chef artificier” qui te le dit, lui même “poussé au cul” par les “Représentants-Consultants” de la Grande Maison dont plus personne ne sait de quel Grand Domaine elle est...
... Dernières nouvelles (j'entends cette information sur France Inter vers 8h 30 ce mardi 15 décembre 2009) :
Il paraît qu'on va remplacer les “Traders” par des robots électroniques hyper sophistiqués qui vont désormais gérer des sommes astronomiques et décider comment placer au mieux sur les marchés financiers...
Donc, les “Traders” au chômage !... Jetés comme des Kleenex!
Comme quoi, c'est pas parce que tu pèteras plus haut, plus loin, plus beau, plus “effet spécial” que ton “copéteur”ou que ta “copèteresse”... que la Grande Maison du Grand Domaine Anonyme te gardera dans ses gratte-ciels d'affaire...
Au sommet de Copenhague, on fera jamais le grand procès du “Trou-d' balisme” !
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Ah, le Téléthon, le Téléthon !...
- Par guy sembic
- Le 05/12/2009
- Dans Bateau pirate
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Ah le Téléthon, le Téléthon!... La grande nuit du Téléthon ! Durant trois jours on bouffe du Téléthon à la Télé !
Ah les millions d'euros du Téléthon ! Du temps où c'était en Francs, je donnais cent francs... puis cent vingt dans les trois dernières années des francs...
Soixante francs en moins sur mon revenu imposable!
À présent je donne vingt euros. Soit dix euros en moins sur mon revenu imposable... Et je n'ai sans doute pas suivi l'inflation, me demandant si je ne devrais pas donner 25 voire 30 euros...
... Et combien donnent-ils les actionnaires aux dividendes astronomiques, pour le Téléthon?
Ainsi va le monde : les uns se r'rh'rrégalent comme de gros asticots gorgés de sang et de viande se tortillant sur le steak tendre et juteux dans lequel en même temps ils chient tout leur pus ; pendant que des mouches aux ailes arrachées, que des faucheux aux pattes coupées, que des lézards estropiés, se traînent sur le sol...
Je ne fis qu'une seule nuit du Téléthon devant la Télé : celle où l'on y voyait Jane Birkin...
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"Affreuseries" de la vie
- Par guy sembic
- Le 11/11/2009
- Dans Bateau pirate
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Les petites “bintzeries” de la vie quotidienne, à poil dans l'appart'!
Toutes ces singeries civilisées entre voisins de palier ou dans le hall de la mairie!
Nénés qui frétillent au dessus d'une poêle à frire!
Jolie femme qui pète!
Bel homme qui rote!
Fromages qui puent et longues traînées brunes sur le verre du grand pot de moutarde presque vide!
Frigos qui fleurent, la porte un instant entrebaillée!
Assiettes de la veille au soir enduites de beurre d'escargot refroidi!
Salades composées barbouillées de mayonnaise rose au jaune d'oeuf et aux crevettes puant le sexe sale sur des assiettes en carton posées sur les genoux, une fesse sur le canapé en face de la télé!
Pourvu qu'il y ait un trou et que ça fleure bon la fesse fraîche!
Haleines de bébés-dinosaures au p'tit dèj, en pyjama fripé et gratouilles les ongles noirs dans l'entrejambe!
Café au lait tiède “peauhant” en surface et tartines beurrées au munster avancé!
Le choc des viandes sur un lit défait qui pue la sueur et le foutre!
L'ordi qu'on rallume, une canette de bière à côté du clavier, en bermuda de clown torse à poil à midi moins le quart quand toute la famille et les invités sont prêts à se mettre à table!
Cartons de pizza balancés de la bagnole sur le trottoir et cendriers vidés au feu rouge!
Coups de klaxon et appels de phare rageurs de jeunes et vieux chauffards mâles, imbéciles et pressés!
Pourvu qu'il y ait un trou et que ça fleure sexe la fesse!
Pourvu qu'il y en ait pour moi!
« T'as pas cinq euros, je vais chercher un DVD? » Glapit « Bac plus 2 » vautré sur le canapé devant la télé!
« Ah, putain qu'elle est lourde la carafe d'eau! » Gémit le pauvre vieux au bras tremblant et fragile comme une allumette en paille, à la table de réfectoire de la maison de retraite!
« Merde! Y'a plus un radis sur le livret bleu d'la mémé! » Crie comme un putois le jeune neveu aux dents longues et au portable 3G plus !
« Alors il se maille le cul ce connard? » Gueule comme un veau de la vitre baissée de sa bagnole, le trentenaire bouffé de crédits et pressé d'enfiler le rond-point!
... C'est contre toutes ces “affreuseries”, déjà, qu'il faut se battre! Qu'il faut se révolter!
... Et de toute mon écriture je me révolte! De cette écriture que je diffuse et qui se love dans les plis de la Toile jusqu'à ce qu'un « Slip Bingo basse taille/ Bac plus 2 pète devant le frigo ouvert » ou une « Troune du Cune tout aussi Bac plus 2 et soft citadine/portable 3G/ Macdo/ Macdrive » ou encore un « p'tit costard attaché case/crédit conforama/télé home cinéma/ pressé dans les rond-points »... Y tombe dessus! Et que ça fasse comme la grosse mouche réveillée qui d'un brusque et insolent bourdonnement, te saute au visage depuis le pli de la Toile où elle était lovée, en embuscade !
...Pour que la carafe d'eau soit plus aussi lourde sur la table de la maison de retraite!
Pour qu'il y ait un peu plus de “chic”, de “classe” et de gentillesse entre les gens que nous sommes!
Ça n'a l'air de rien, mais ça commence peut-être par un coup de brosse à dents avant le p'tit dèj , le pet qu'on retient, l'ordi qu'on allume pas avant de se mettre à table, et tous les coups de klaxon rageurs en moins!
«Parole, parole... » chantait Dalida!
«Bagnole, bagnole... klaxonne, klaxonne... Télé, oh Télé, c'que t'es laide... » Chant'-je!
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Le ruisseau des vanités
- Par guy sembic
- Le 08/06/2009
- Dans Bateau pirate
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Si tout est contestable (ou relatif), si tout est vain, si tout n'est que verbiage, si tout n'est qu'hypocrisie, si tout ne veut rien dire, si tout n'est que confusion, si tout n'est qu'apparence, si tout n'est que tapage, si tout n'est que caprice ou inclination subite et ostentatoire du coeur et de l'esprit... Si tout ce que l'on dit ou écrit est tout cela, oui...
... Alors autant ne rien dire, ne rien écrire...
Et vivre sa vie tout simplement, sans “faire de vagues”; et faire du “tourisme” gastronomique, culturel, paysagique, festivalique, campinguesque, muséïque, sportif, érotique et autre... Et même du “tourisme relationnel”...
A quoi bon forummer, bloguer, siter, écrire des tapuscrits ou des livres ; polémiquer, ironiser, argumenter, aciditer, ennemouriser (et parfois tout de même aimer)... Et s'exister, penser même?
Autant rire ou pleurer tout seul, pour autant que cela vienne “tout de go” et que dans l'heure qui suit, l'on aille aux escargots, à la pêche, à la plage, aux champignons ou à un concert ou au cinéma... Ou que l'on ouvre un livre qui, comme disait Simone de Beauvoir, “sauve du désespoir”...
Dire ou écrire que c'est si beau... Ou si laid ; confettiser ses rêves, à quoi bon ? Pour qui, pourquoi ?
Le verdict éternel, c'est l'indifférence ; ou cette admiration, ou encore ce désamour qui, autant l'une que l'autre (l'admiration ou le désamour)... Sont un grand silence blême.
Il ne reste pour traverser ce silence blême, qu'à prendre un enfant par la main, à poser un doigt sur la joue d'un vieillard ou d'un malade, à donner une petite pièce à un sans abri qui a faim... Et à faire toutes ces “petites choses” tout au long de sa vie, pour les autres... Dans le silence.
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Les yeux des kiwis
- Par guy sembic
- Le 28/05/2009
- Dans Bateau pirate
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J'arrache les yeux aux kiwis avant de les peler.
Le kiwi est un cyclope chauve sans nez, sans bouche, sans oreilles et sans corps avec un oeil sur le crâne et un autre oeil sous le menton...
Quand j'étais petit j'arrachai les ailes aux mouches mais je n'avais pas encore ma plus belle âme...
Sauf quand j'ai défendu une tortue maltraitée par trois galopins plus costauds que moi à la sortie du lycée Duveyrier à Blida en Algérie en 1960...
Le kiwi c'est bon pour le ventre.
J'arrache les yeux aux kiwis avant de les peler mais je n'arrachai pas les yeux aux lapins que ma grand mère me faisait tuer (c'était ainsi que dans les campagnes parfois on saignait les lapins : en leur arrachant un oeil avec la pointe d'un couteau)...
... ça ne sert à rien de regretter d'avoir coupé les ailes aux mouches, car ce qui est accompli ne peut plus être “désaccompli”... Ce que l'on peut faire par contre, c'est décider de ne plus jamais couper les ailes aux mouches (entre autres...)