Bateau pirate

Textes dérangeants, écriture noire, insolence, violence, dérision, révolte...
  • Coup de gueule du jour, 16 mars 2024

    … Ce sondage récent faisant état en cas de législatives anticipées en France, de 243 à 305 élus du Rassemblement National, me fait « bondir d’horreur, de colère et de révolte » à l’idée que mon pays La France, pourrait, dans l’hypothèse d’un Pouvoir Russe avec Poutine maître absolu jusqu’en 2033 (un pouvoir affectant les pays européens après une défaite de l’Ukraine) « concevoir une entente » - ou même opter pour une politique de collabortion avec la Russie de Poutine et de son régime…

    Cette « France là », du Rassemblement National, des valeurs et idées et projets et vision de la société étant ceux de ce parti… « N’est pas ma France » !

    Discriminations de toutes sortes en perspective, liberté d’expression mise à mal par la délation (propos rapportés en privé – réunion familiale amis connaissance – enregistrés sur smartphone « discrètement » et portés à la connaissance des autorités de police ; renforcement et sacralisation de la propriété privée et des avoirs financiers pour les ultra riches et pour les privilégiés du « Nouveau Système », un autre élitisme qui remplace celui existant (que le RN dénonce mais compte renouveler en de nouvelles élites), autoritarisme accru sur fond, probablement de collaboration avec « le plus fort en place » (c’est à dire le Pouvoir Russe intervenant dans les états européens (dont certains d’entre eux déjà ont dans leurs assemblées des élus d’extrême droite)…

    Merde, vous les Français, à plus de 50 % d’entre vous, c’est ça que vous voulez ?

    Du coup, question relation – de proximité – (voisins connaissances autour de moi, les gens que je croise dans la rue au quotidien… Je vais me méfier! … Et ne causer – très brièvement d’ailleurs autant dire jamais durant « 3h » - que « patates – salades – le temps qu’il fait » !… Et sûrement pas non plus « grandes idées, littérature, sujets qui n’intéressent personne, questions que nul ne pose jamais, etc. …

    Quelle époque « de merde » que ces années vingt du 21ème siècle !

     

     

  • Le smartphone haut levé au dessus des têtes

    … Notre société des années vingt du 21ème siècle, tant occidentale qu’autre, dans l’état de décomposition et de déliquescence où elle se trouve, ne produit plus comme c’était le cas dans la seconde moitié du 20ème siècle, des artistes déjantés et iconoclastes mais ayant néamoins du talent…

     

    « Exit » donc, des Jacques Brel, des Léo Ferré, des Serge Gainsbourg, des Coluche (soit dit en passant Coluche jouait d’instruments de musique), et bien d’autres artistes, compositeurs, chanteurs, humoristes… Tous des « bêtes de scène » (mais « pas seulement »… à savoir « des mythes »… Qui ont tous disparu et que d’ailleurs dans les bals disco les fêtes de nos jours l’on « remake », dont on ressort les succès (le genre « elle court elle court la maladie d’amour » etc, etc. …

     

    En revanche notre société des années vingt du 21ème siècle produit des Youtubeurs à la pelle, des « messes à ciel ouvert » de concerts de rapp et de formations musicales ultra technologiquées, de chanteurs fringués comme des extraterrestres rutilants (souvent moitié à poil il faut dire, tatoués piercingués de partout) sous des effets de scène et de lumières, dont on ne comprend pas les paroles… Et des milliers, des milliers de spectateurs quasi tous durant les deux ou trois heures du spectacle, brandissant le plus haut levé possible leurs smartphones, « vidéohant » la scène, le déhenchement et toute la gestuelle de l’artiste ou des acteurs de la « formation »… Comme « éternisant » le moment et destinée, la « vidéo mythique », à être diffusée sur les réseaux sociaux Instagram Tik Tok Facebook Twitter, aux « followers » qui vont relayer, se « passer en boucle »…

     

    C’est un fait : le smartphone haut levé au dessus des têtes, des dizaines, des centaines de smartphones (qui ne « vidéohe » pas dix fois, vingt fois durant le spectacle !)

     

    Et oui « mon pote ma potesse » si t’es pas dans cette mouvance qui shoote et secoue les tripes ; si tu brandis pas toutes les dix secondes haut levé le smartphone en vue de la « vidéo mythique » qui va faire le buzz sur Instagram ; si dans ton quotidien de vie au milieu de tes connaissances, et, par ce que tu exprimes, tu iconoclastes, tu brandoneurises, tu torches de ton vocabulaire tout ce dont tu te moques ; si tu pètes ou à peine fendillotes le beau vase qui plait à tout le monde, si tu dis pas merci à Tata en ensemble pantalonant pour le livre des belles autos le jour de ton anniversaire… Alors t’as rien compris, t’as tout faux, t’as aucune chance de faire un buzz quelque part ! …

     

    Et si d’aventure t’arriverais à en faire un, de buzz, ça n’en serait qu’un de plus à autant iconoclaster que les autres !

     

     

  • Au Premier de l'An

    Au premier de l'An, il faisait toujours le con, le petiot!

    Et il n'était jamais mignon, ce petiot, au premier de l'An

    Tôt matin, ce matin là, le premier de l'An...

    Il se jetait, à peine éveillé, dans les humeurs de ses rêves...

    Sous la table, à quatre heures, alors que fusaient au plafond les bouchons champignons

    Et que trônait en forteresse le plantureux gâteau entre deux boîtes de chocolats fondants...

    Et que les invités, tous de famille, pépiaient, pépiaient...

    Le petiot, dans les humeurs de ses rêves s’encanaillait

    “Il a sept ans dimanche” annonça Papa...

    Et la grand'tante dans son ensemble pantalonant, et les cousines premières à l'école, et le grand frère ombrageux qui sait tout, et même Ursuline la gentille voisine...

    Tous s'offusquaient des bêtises du petiot ce si beau jour...

    Tous se demandaient ce qu'il traficotait sous la table, le petiot...

    Le petiot...

    Il crayonnait à la hâte, au 2 de l'An, sous la dictée de sa maman

    "Moeilleurs Veux", pressé qu’il était, le petiot, d’écrire déjà « vœux » dans « meilleurs »…

    Sur les jolies cartelettes liserées dorées à missiler dans le cosmos relationnel « des années d’avant Internet et des smartphones » faut-il préciser…

    Cassé au lance pierres, le joli vase !

    Pétée, la trompette du jazzman d'albâtre!

    L'a pas dit merci à Tata, le petiot, pour le beau livre de jolis canards !

    Et quand il sera grand, le petiot, qu’il se mariera – pas à l’Église – et qu’il emménagera dans sa nouvelle maison…

    Il fera pas de pendaison de crémaillère…

     

    Et… S’il l’était déjà, Grand, le Petiot ?

    Dans son Imaginaire où n’entrent pas les vœux pieux…

     

     

  • La religion et la croyance ? Vous m'en direz tant !...

    … La religion est de nos jours, davantage une « affaire » d’appartenance identitaire ostentatoire » que de croyance et de foi…

    Que l’on soit Chrétien (catholique ou autre), ou Musulman… On « s’affirme » (et se revendique) Catholique, Musulman… Même si l’on ne se rend à l’église ou à la mosquée, que lors d’événements ponctuels ou familiaux particuliers… Et même encore si l’on n’est pas croyant ! La preuve ? : presque tout le monde se marie et s’enterre à l’église chez les « nés baptisés catholiques  -croyants ou pas -» et presque tous les musulmans « non pratiquants et seulement de tradition familiale en relation avec leurs origines (de pays, de culture et de mode de vie) » ne mangent pas de porc…

     

    Et… Il n’y a pas, au « Saucicalifat », de truie voilée…

    Truie voilee

     

     

  • L'image du jour

    Pere noel et lapin

    … C’est le pèrnohel qui débarque chez Loana et Julien 11 et 14 ans, enfants choyés dans une famille de citadins, qui, n’étant pas végétariens, n’ont jamais eu présent à l’esprit que l’escalope servie à midi à la cantine de l’école, pouvait être de dinde, de poulet ou de lapin, animaux vivant à la ferme…

    C’est en effet, pour ces deux gosses, dans leur assiette à la cantine ou à la maison, comme une tranche de jambon, un ananas, un œuf, une pomme, des nuggets de poulet… « Quelque chose qui se mange, et comme ils l’entendent dire «un produit d’alimentation »…

    Quand ils étaient petits, tout petits, leur maman ou leur papa, le soir avant qu’ils ne s’endorment, leur lisait une jolie histoire de lapin…

    Et le pèrnohel cette année 2023, qui débarque (il est passé par la fenêtre parce que dans les maisons d’aujourd’hui architecturées 21ème sècle de lotissements de périphérie des villes, il n’y a plus de cheminée)… De sa hotte de joujoux, en sort un DVD de tuaille de lapin à la campagne, un film où l’on voit en détail comment on « coupe le cou » au lapin ( « l’histoire est corsée, l’opérateur, un papy aux doigts gourds et tremblottants, rate son coup et le lapin crie longuement et ameute tout le voisinage dans le lotissement), puis le lapin est écorché : une coupure sur la peau du dos, Mamy qui tire la « veste » et Papy qui tire le « pantalon », puis ensuite, le ventre du lapin ouvert, la tripe qui tombe toute chaude et fumante au sol, avec le long de l’intestin transparent, comme des petits pois noirs…

    Évidemment quand le pèrnohel débarque, vu la photo figurant sur le DVD, et l’air intentionnellement farouche, méchamment moqueur du pèrnohel, Julien et Loana reculent, surpris et effrayés… C’est alors que le pèrnohel neutralise les parents avec une bombe à gaz paralysant, empogne vigoureusement les deux gosses, les ligote sur des chaises, allume la télé et le lecteur de DVD et lance le film de tuaille de lapin à la campagne, devant les gosses horrifiés, obligés de regarder… (rire sardonique du pèrnohel)…

     

     

  • Aubert, la grande surface du bébé

    … Dans dix ans, le grand tonton Hectotion âgé alors de 80 ans et encore sémillant, n’accompagnera pas chez Aubert la grande surface du bébé, la jeune Loana de 22 ans désirant acheter landau et panoplie bébé pour son premier enfant venu au monde en 2033…

    C’est déjà en 2023 et depuis qu’elle est toute petite, née en 2012, que, du grand tonton Hectorion, Loana, elle n’en a complètement rien à foutre… Pas plus d’ailleurs que le grand tonton Hectorion ne se soucie du Noël 2023 de la jeune Loana de onze ans…

     

    Aubert la grande surface du « bêh - bais » - avec bien prolongé et appuyé l’accent tonique sur « bé - bé »…

     

    Aubert la grande surface du « bêh - bais » donc, qui a pour clientèle bien sûr déjà les jeunes couples ayant vu naître leur enfant, mais aussi Papy, Mamy, tonton et tati gâteau écornant pour l’occasion leur coquet livret d’épargne… Ou encore (faut-il le dire?) Papa et Papate et leur petiot ou petiote né(e) sous GPA – ou Maman et Mamane et leur petiot ou petiote né(e) sous PMA…

     

    Aubert la grande surface du « bêh – bais », où ne se rendront jamais les personnes dont la descendance fait défaut, notamment sans petits -enfants…

     

    Ah tous ces bébés de 2023/2024 qui auront cent ans en 2123/2124…

     

    Allez/allez… « guili-guili bisous-bisous bop’tit nounours » à ces bébés qui dans 10 ans et même avant seront -du moins certains d’entre eux – de « vraies petites pestes » gâtés pourris de joujoux technologiques et héros du jour sur Instagram Tik Tok…

     

     

  • La buse Uhlémane

    … « Et je vis en rêve la buse Uhlémane engluée sur un piquet de clôture, ses pattes prises dans la glu dont avait enduit l’Imam Salafar la tête du piquet… La malheureuse buse engluée ne pouvant s’envoler, l’Imam Salafar arrosa d’essence la buse Uhlémane et mit le feu à la buse…

    Cette buse Ulhémane que j’aurais seulement empêchée de voler au dessus de mon poulailler, l’effrayant de quelque épouvantail de ma fabrication »…

     

    … Un récent sondage IFOP révèle que 45 % des musulmans en France, pensent – et disent – que le Hamas n’est pas une organisation terroriste… Et que parmi les pratiquants et fervents musulmans ne se rendant pas pour autant dans les mosquées salafistes, autant dire dans les mosquées telles que celle de Paris… Ce pourcentage s’élève à 66 %…

     

    « Tiens tiens »… Ça me rappelle qu’en 1941, 1942 et 1943 – un peu moins en 1944 avant le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie – une grande majorité de Français sous le gouvernement de Philippe Pétain et de Pierre Laval, pensaient et disaient que les auteurs d’attentats contre les occupants allemands, et que les maquisards «étaient des terroristes »…

    Les temps ont changé depuis… Et en 2023, les terroristes ne sont plus les mêmes et ceux et celles qui ne les qualifient pas de terroristes ne sont plus les mêmes non plus…

     

    Déjà, avant la publication de ce sondage de l’IFOP faisant état de 45 % des musulmans en France ne considérant pas le Hamas comme une organisation terroriste, je ne me sentais guère trop « bienveillant » à l’égard de la religion musulmane et de ses fidèles (Maghrébins, Africains du Sahel, Egyptiens et Moyen-Orientaux et Afghans) du fait de la place – à l’écart – de la femme dans la société selon leur vue (leur vue formée sur le Coran – lequel Coran soit dit en passant, au sujet des femmes dans la société, est « assez proche » de ce que l’on peut lire dans la Bible et dans la Torah)…

     

    Et, outre la place « pas la meilleure loin s’en faut » de la femme dans la société – dans la religion musulmane mais aussi encore de par le monde en certains pays de religion chrétienne – il y a chez les musulmans même peu pratiquants, cette interrogation que l’on se fait lorsqu’on est appelé à recevoir chez soi un ami musulman « est-ce qu’il fait le ramadan » (si on est dans la période) « est-ce qu’il ne faut pas mettre des assiettes à table, qui n’ont jamais servi – donc, pas dans lesquelles on a servi du porc » … Et – encore bien plus « problématique » - si tu as, âgé de 65/70 ans que tu es, un fils qui vient de « refaire sa vie » avec une femme musulmane croyante pratiquante ; est-ce que tu te voies, à l’intermarché du coin dans la bourgade où tu résides et as des connaissances, en compagnie d’une belle fille voilée ?

     

    Désormais quand je vois dans la rue ou dans un espace public, un musulman (sachant qu’il est musulman) je vais me dire « y’a 1 chance sur 2 pour qu’il pense et dise que le Hamas n’est pas une organisation terroriste »…

     

    J’en reviens à ma « buse Ulhémane » : je ne rejoins pas l’Imam Salafar qui englue la buse sur le piquet et y fout le feu – c’est un fait : l’ennemi le plus éliminateur et le plus dur d’un musulman c’est un autre musulman – et « je veux juste que la buse ne vienne pas tournicoter autour de mon poulailler, sans pour autant la canarder mais en la faisant déguerpir en mettant un épouvantail à côté du poulailler… (en revanche, l’Imam Salafar je le canarderais bien)…

     

     

     

  • L'enfer, le paradis ...

    … Leur enfer à quasi tous, c'est tout ce qu'ils zappent et rejettent, qui n’est pas dans leur mode de vie au quotidien, qui les dérange et leur font dire que « tu as tout faux »… Et ils font tout dans leur vie depuis leur enfance, pour que l’enfer qu’ils craignent ne vienne pas leur botter le derrière…

    Ton paradis à toi et à quelques uns de la même engeance que la tienne, c'est là où sont les pelés, les tondus, les malmenés…

    Autrement dit sûrement pas ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline et tous ces tristes, tous ces perfides, tous ces hypocrites, qui t’ont pestiféré, écrabouillé et dont les plus modérés d’entre eux ne t’ont fait que les gros yeux et gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant…

    Et dans l’enfer où déjà durant ton vivant ils t’ont précipité, ce sont à eux associés ceux et celles qui, un temps, t’ont mamourisé, ont sacralisé tes loufes et tes insolences, et un beau jour t’ont claqué leur porte au nez…

    Et dans cet enfer de grands regs à perte de vue que de ton vivant tu traverses, de ces insolentes fleurs de sable chrysalisées que tu cisèles de tes mains, tu embordures les allées qui mènent au paradis où tout le monde veut aller…

     

  • Fralé le couscoussier

    … Fralé le couscoussier de Fatma, tombé du fourneau, escagassé du ventre sur le carrelage… C’est que le tonnerre de cent cochons grognant tous ensemble dans la porcherie voisine de la médina où réside Fatma, venait de séismer le logis de Fatma et de précipiter au sol le couscoussier…

    Et le Grand Imam de la médina dans son prêche, qui maudissait les éleveurs de cochons, en revanche bénissait les éleveurs de moutons ayant abandonné la tonte et reconvertis dans l’exploitation de la merde pour produire du méthane dans de grandes cuves aussi hautes que des immeubles de quatre étages…

    Piétiné rageusement des nounours et des pèrnohaux de Gifi , brisé éclaté la mosquée joujou en bakélite du p’tit gosse Elèfite dont le papa lors de sa pendaison de crémaillère avait invité ses amis mahométans, venait de poster sur Hacebouc Cézigue le Renégat…

    Trucidé une souris blanche dans sa cage à coups de tournevis et incendié une fourmilière d’un million de fourmis, avait déclaré en récré à l’école Harcel le Katéchumène…

    Bouffé les anchois en chocolat offerts à Tatumamu alzheimérisée, avait dit l’aide soignante Bangladi à sa sous directrice responsable de l’unité Alzheimer de l’EHPAD…

    Harsène la Défèque, l’exclu de tous les festivaux, ayant finalement obtenu un second rôle dans les Ardéchoises Pastorales, pièce jouée par la troupe de comédiens du Théâtre du Progrès, à Privat ; interpela Margrète l’éclairagiste à la crête rebelle et toute quincaillée de rutilants arceaux autour de ses poignets et de ses chevilles en ces termes « Eh Margrète, mire moi ces vieux sbires hâlés de soleil d’Algérie recrutés videurs par les autorités du festival » !

    Et ces ados de bobos empapaoutés dans leurs applis, qu’ Harry Potter surgi d’un écran géant dressé sur la Grand Place, venait afrioler et inciter à sarabander, canettes de bière à la vodka à la main, au beau milieu de fêtards trublions et shootés venus après minuit entrée libre et gratuite…

    Et Margrète de sa voix de hyène hurla : « Moi vot’festival et vos festivaux, j’m’en défestoye le coccyx, vos Ardéchoises Pastorales je les empoubellise non recyclable! »

     

     

     

  • Manèges pour enfants

    Manege avec cochon 1

    … Dans ces manèges « à l’ancienne » pour enfants, que l’on voit tourner dans les fêtes notamment en période d’Avent sur des places publiques aménagées pour l’occasion en espace de jeu pêche aux canards patinoire etc. … L’on peut remarquer l’absence de cochon sur bon nombre de ces manèges… Il est donc « peu fréquent » et « assez significatif » dans le contexte d’une société « plurielle » en matière de religion où « il ne faut déplaire à certains », de voir parmi les chevaux de bois, les carosse-citrouilles, les éléphants trompe et queue en l’air, les camions de pompiers, les motos et les autos à quatre volants… Un « joli petit cochon » bien rose fluo montant descendant sur son axe et faisant la joie d’un petit garçon, d’une petite fille…

    C’est que… C’est pas, plaqué au cul du cochon comme un petit queucœur rourouge ou comme « Crédit Agricole » sur les fesses d’un coureur du Tour de France : « Allez hue Mohamed ! »

     

     

  • De 15 et de 12 ans seront-ils âgés en 2024

    … Quinze ans le garçon né en 2009 et douze ans la fille née en 2012 ; et, avec leurs parents, le père un quinqua et la mère une quadra, et la famille de la quadra… Ils représentent à eux quatre, tout ce dont je suis éloigné (mode de vie, culture)…

    En « règle générale » tout ce dont je suis éloigné question mode de vie et culture, si d’aventure me trouve ou « a vent que j’existe », me zappe…

    Bon, cela dit, pour le père, dans son quotidien de vie malmené et dans la « mauvaise passe » qu’il traverse… Je ne « l’enterre pas »…

    Nul en effet sur cette planète « n’est dans la peau de qui que ce soit » à « vivre ce qu’il vit »…

    Je suppose « si je ne subodore »… Que le garçon d’encore 14 ans et que la fille d’encore 11 ans en cet « Avîn’t » de 2023… Et que leurs copains copines du collège, et que leurs parents… Sur les réseaux sociaux, privilégient Instagram et Tik Tok… Parce que Facebook en dépit de tout ce que l’on peut lui reprocher, reste tout de même – certes marginalement – un espace d’expression où existe encore de la réflexion, de l’art, de la littérature… Ce qui n’est pas loin s’en faut la préoccupation de la très grande majorité d’internautes citoyens du monde du 21ème siècle, qui privilégient Instagram et Tik Tok…

    J’entends souvent dire autour de moi - en général par des personnes qui sont plutôt de ma génération ou de la génération juste avant la mienne - « Qu’allons nous leur laisser, de ce monde que nous avons fait, aux jeunes de moins de vingt ans ; quel avenir leur avons nous préparé – si mal préparé ? » …

    Mais… Ces jeunes de moins de vingt ans – en l’occurrence ce garçon qui aura 15 ans en 2024 et cette fille qui aura 12 ans en 2024 – dans le mode de vie au quotidien qui est le leur dans un milieu social relativement privilégié, gâtés pour ainsi dire qu’ils sont, dans un mode de vie axé essentiellement sur les apparences, sur la consommation, sur les loisirs, les jeux, leurs productions à effet sur Instagram et Tik Tok ; un mode de vie individualiste du genre « ma pomme mes scoops », et qui auront leur BAC sans être des « puits de connaissances »… Pourquoi serions nous chagrinés à l’idée de l’avenir qui risque d’être celui de ces jeunes qui d’ailleurs « se foutent de quelque avenir que ce soit », vivent dans un présent, leur présent fait de ce qui les intéresse dans l’immédiat, gosses d’une « bourgeoisie moyenne » zappeuse de tout ce qui la bassine, consommatrice de croisières, d’équipements technologiques dernier cri, habitant de belles demeures à la façade rutilante et aménagées « dans la modernité », circulant dans des véhicules genre SUV 4X4 ou audi je sais pas combien…

    Oui pourquoi serions chagrinés à l’idée de cet avenir qui attend les jeunes de moins de vingt ans, et qui risque fort de ne pas être celui auquel tout le monde ou presque croit encore, de cet avenir qui va « leur tomber sur le coin de la figure » et « foutre en l’air » le mode de vie dans lequel ils auront passé leur jeunesse !

    Tu as 15 ans, tu as 12 ans en 2024, tu te fous complètement du sexagénaire que je suis et ne représente rien, rien de rien pour toi dans ton univers d’individualisme Instagrammé/Tik-Tocké superbasketté consolejeu-isé gadget-noélisé… Et, pour répondre à ta « zappindifférence » à ton mépris, je te dis que je me fous de ton avenir et regrette de ne pas vivre assez vieux pour voir comment tu vas te dépatouiller du merdier qui t’attend lorsque tu seras quadra !

     

     

  • Coup de gueule du Jour

    … J’en ai ma claque d’entendre sur les ondes ou à la télé lors d’émissions de prise de parole d’auditeurs libres RTL, RMC et compagnie à la radio, ou de débats à la Télé… De ces gens engagés défendant ostensiblement et résolument et publiquement, des personnes croyantes et pratiquant leur religion, soulignant et mettant en avant la foi sincère, le droit qu’ont ces personnes à « vivre leur foi »… Ça « frise » tout ça, la « leçon de morale », c’est « puant de consensualité et de bon-aloi-isme », ça convainc plus personne, c’est à vomir et à rejeter cette « façon de voir les choses » !

     

    Merde, que je sache : ces gens là, croyants et vivant leur foi, du moins ceux qui sont dans le profil auquel je pense (des silencieux, des discrets), ils emmerdent personne, on les entend jamais se plaindre, il ne se font pas voir ; et si ils et elles sont dans un environnement qui leur est défavorable voire hostile, c’est pas pour autant qu’ils vont manifester sur la place publique en défilés plus ou moins outranciers et agressifs afin de faire parler d’eux, etc. … Ils vivent dans leur foi et dans leur croyance en toute discrétion, dans le silence, « comme ils peuvent » en fonction des obstacles et des difficultés qu’ils rencontrent, ils s’adaptent : par exemple un jeune musulman sans « histoire » à la cantine du collège, le jour où y’a du cochon dans le menu, il dit rien et ne mange que les légumes qui accompagnent point barre…

    Ils ne parlent jamais aux autres – sauf entre eux – de leur foi, de leur croyance, de leur Dieu ; ils n’emmerdent personne !

     

    Alors de grâce qu’on arrête la compassion la défense l’engagement ferme et résolu « frisant la leçon de morale la consensualité troudebalesque » à l’égard des croyants pratiquants d’une religion, que ce soient des Chrétiens, des Musulmans, des Juifs ou autres y compris des adeptes de sectes et autres « givrés » d’ésotérisme, d’occultisme et de « paranormal » ! Y’en a marre de toutes ces considérations avec brandies la Liberté, les Droits, et – il faut le dire (j’ose le dire) – la « Laïcité dans le sens unique qui est celui du Droit de chacun à croire et pratiquer »… Parce que pour moi la Laïcité est à deux sens et pas seulement dans un seul sens !

     

    C’est ça oui : un vrai croyant n’emmerde personne, il fait comme il peut en fonction de l’environnement autour de lui, même si c’est un environnement fait d’empêchements et d’obstacles… À la limite, à l’extrême limite, le vrai croyant il fait comme Blandine devant le lion du temps des Romains, il se fait bouffer sans avoir fait, avant, un bras d’honneur aux spectateurs dans les gradins !

     

     

  • Ciel constellé

    … C’est un ciel constellé d’espérances désactivées, strié d’immondes déjections, retentissant de concilliabulles feutrés axés sur la possible existence d’une frange de lumière blanche mais à vrai dire inaccessible…

    Et les fadas en croisades, les branchés, les bariolés, les codebarrés, les cue – moulées, dans un Eldorado tissé de pubs hyéroglyphiques, fresqué corano – biblio – file -aux – œufs – phique du sol au plat fond ; le font ondoyer le ciel, roulant dans leurs croisades, des nuées ganguées de concrétions acides, d’avatarvisages et de hauts pignons percés d’étroits fenestrous en demi lune, arrachés emportés par les tornades en série de la grande colère téterrique…

    Un court – circuit fit éclater la gangue, l’écran de Télététerre sauta, tout devint noir sauf les nuées desquelles fusèrent des voix et parurent des visages otravatarisés… Pouvait-on encore différencier les deux sourires de la speakrine, l’un comme celui de la vache – qui – rit et l’autre tel celui de qui mime le Grand Muphti en son prêche ?

     

     

  • L'appel de la buse Uhlémane

    … Et retentit par delà les monts les crêtes les plaines les vallons et par dessus les paysages autoroutés péri-urbanisés jusqu’au désert de Gobi depuis l’Atlantique en passant par toutes les sahélies pré-endoctrinées… L’appel de la buse Uhlémane qui, de la périphérie des Cités maugréhabines mais aussi des plus petits blédaillons aux clochers effondrés par le dernier Cinthia en terre bretonnante, soulevait des hordes de croisés d’upercules et de spongicules, d’humanuscules métissés, de crapinuscules mordorés scandant des airs minés et jetant de ci de là dans les jardins de blédaillons ou dans les entrées d’immeubles des Cités, des escarcelles enflammées sur les élituscules et sur les inconvincuscules…

     

    Et Primogénix, le fakir de La Roche sur Jaretelle dans le Morpionant, interpelle la Buse en ces termes : « tais toi et t’occupe pas de la couleur de l’âne qui me véhicule, ma femme courbée sous le fardeau de mes zeuvres et me suivant attachée peinant à suivre l’âne ; c’est pas parce que t’es née Ulhémane que tu dois proscrire le sens de ma déambulation ! »…

     

    Primogénix dont l’épaule carapaçonnée luisait de cire et de vernis à ongle, griffée par les serres de la Buse s’abattant parfois en chantanfiantant, argumentait les citoyens rencontrés afin que les suspicieux, les mordus de la baise, des packs de bière, de la rappe insolente, du smartphone aux chiottes et des instagram’storie’s ; que les saoûlographes et les zésitants, les padamalgames et les indifoireux, ainsi que les combattants de la Foi vésiculaire, consentent à enfoncer dans leurs oreilles des boules quiès ou des suppositoires à la menthe dans leurs orifices anaux…

     

    Et la buse Ulhémane s’envolant, son appel se répandant par delà les paysages et les hordes de pèlerins en migrations forcées sur les routes fracassées en traversant des blédaillons quasiment tous occiécroulés ; les ânes s’accroupirent, refusant de supporter sur encore tant de lieues gauloises, Primogénix imprécantant, haranguant ses congénaires zapizappant indiférendus…

     

  • Putrécanti

    … Dans la frange abyssale, vert et or et feu, élargie, qui déborde et emplit de toutes ses absurdités, le ciel -ravin du Nouveau Millénaire, où sautillent sur l’unique patte qu’il leur reste, entre les cicatrices béantes et purulentes laissées sur des nuées de fer, tous les oiseaux blessés dont le bec est empourpré de goutte de sang d’orage… Reviennent avec les inextricables pelotes d’atomes nénuphars, les barbillons de naseaux de poissons, les éléphants se balançant sur des toiles d’araignées, les cortèges de nonnes égrenant des chapelets d’olives, et toutes les images, les mots et les phrases hiéroglyphes qui ont battu semelle Dadaïque et Dalique…

    La frange débordant du ciel – ravin se fait aujourd’hui boulevard Maelstrom ou Murdondes, et des miriades de mouches encrebleuies fondent en un bourbonnement de fusée Arianne sur de jeunes chiots vociférant en meutes…

    Putrécanti acide nitrique brasier de digitales flétries cendres glacées arrogances manigances et fulminances… C’est la java de post-sapiens en partance accélérée pour Nova Rataterra, c’est les mémoires mutilées, l’Histoire déshistoriée, les racines arrachées, les verrues plastifiées, le retour du glyphosate… Et les terres argentées inaccessibles aux vitriolés…

     

     

  • Disparus

    Disparus

    Non pas parce que vous êtes morts

    Mais parce que depuis la dernière fois

    Que nous nous sommes vus

    Dans le réel ou dans le virtuel

    Vous ne m’avez plus donné de nouvelles

    Ou vous m’avez exclu

    Ou oublié

    Rares sont les jours

    Où le souvenir de vous

    Ne surgit

    Me rappelant ce qui fut

    Toujours présent

    Jusqu’à la fin de mes jours

     

    Et des disparus

    Morts regrettés

    Sont ceux et celles en mon Panthéon

    Auquels je dédie ma verve

    Et mes ivresses

     

    Et des disparus

    Morts irregrettés ou encore vivants

    En la place pavée de mes mots fâcheux

    Où je les garde en mémoire

    Je les laisse se prendre leurs pieds dans mes fientes

     

    Et depuis l’enfer où de leur vivant ils m’ont précipité

    Je les emmerderai au-delà de la fin de mes jours

     

     

  • Post mortem amigos et désamigos ! (surtout désamigos)

    … Du fin fond du plus lointain et plus profond sous-sol où votre descenseur m’aura mené et précipité dans la sombre, très sombre et interminable galerie aussi chaude et moite qu’une nuit de février à Mayotte…

    Je n’aurai de cesse de venir hanter durant vos nuits, tous ces rêves que vous faites et qui n’ont jamais été les miens…

    Et, sur la rivière égoût, artère principale de cet espace sombre, chaud et moite comme une nuit de février à Mayotte, je voguerai sur mon bateau pirate, bras-d’honneuramant de toutes mes forces, giclant tout mon vocabulaire non aseptisé qui, par les failles sinuant à travers les couches de terrain, de marne, de cailloux et de sable, et jusqu’à la terre de vos jardins, viendra vous puer au nez…

    Amen et Ramen… « Braves » et même « très braves » gens…

     

     

  • Suggestion d'article pour Charlie Hebdo

    … Dans une réunion LFI au Palais de la Mutualité, avec présents Jean Luc Mélenchon et Clémentine Autain…

    Un soir où vient d’avoir lieu récemment un attentat islamiste perpétré par un Tchétchène et où sont conviés à un grand débat public « toutes gauches confondues et même des ni gauche ni droite voire même encore des anarchistes et des électeurs de Dominique Poutou », sur le thème de l’immigration, de l’accueil aux migrants, thème de débat sur fond de « pas d’amalgame »…

    En corollaire au débat, « vient sur le tapis » la cause palestinienne et les nombreuses victimes des bombardements sur Gaza, et le fait qu’une dizaine de gazouis ayant réussi à fuir l’enfer de Gaza dans des conditions extrêmement difficiles et incertaines, sont passés en Egypte et de là, montés clandestinement sur un cargo battant pavillon Indonésien à destination de Marseille, sont parvenus sur le territoire français tout aussi clandestinement, et embauchés sur un chantier « au noir » d’une entreprise de travaux publics telle que Colas… Ces gazouis ayant cependant approuvé l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sur le territoire Israélien, et pensant « mordicus » que le Hamas au pouvoir à Gaza c’est ce qu’il y a de mieux pour les Gazaouis… Mais seulement voilà : les bombardements ayant complètement rasé le quartier où ils vivaient, et le Hamas leur ayant interdit de quitter les ruines où ils survivaient dans des conditions plus que misérables, sans eau, sans nourriture et dans une totale insécurité, ils ont fini par se résoudre à fuir quand même, déjouant les tentatives des combattants policiers soldats du Hamas pour les empêcher de partir…

    En clôture du grand débat ce soir là au Palais de la Mutualité, est offert aux participants un « couscous de l’amitié », géant, et bien assaisonné (l’on n’a point lésiné sur l’harrissa « du Cap Bon »)…

    S’élève une voix autour de l’une des tables, au moment où saute le bouchon d’une bouteille de Sidi Brahim : la voix d’un dissident venu là par curiosité (et peut être aussi en « élément perturbateur » mais s’étant fait passer pour un « sympatisant ») : « Eh, Jean Luc, pourquoi t’accueilles pas dans ton pavillon un migrant Tchétchène et l’un de ces Gazaouis qui a fui l’enfer des bombardements, et même plusieurs Tchétchènes et Gazaouis en grande difficulté et recherchés par la police, obligés de se cacher dans des Algécos de chantier transformés en débarras pour pièces et outils de chantier ? » … « Eh, Clémentine, pourquoi tu fais pas coucher dans ta chambre d’amis un autre migrant Tchétchène ou un Gazaoui réfugié, et si t’as pas de chambre d’ami, sur ta descente de lit au bas de ton pieu… Pour ne pas dire « dans » ton pieu pourquoi pas et « en toute honorabilité » si l’on peut dire ! » …

     

     

  • L'écriture inclusive : une abomination!

    … Le fanatisme absolu qui combat le total inacceptable et l’absurde, l’horreur et ce qui détruit, assassine, éradique… Est un « fanatisme justifié » !

    Je suis donc « fanatiquement et farouchement opposé à l’écriture inclusive ! »

    Bon sang, que l’on commence d’abord par instaurer sans aucune exception et universellement, l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes !… Et, si cette égalité des salaires entre les femmes et les hommes devenait réellement et partout, une réalité universelle (ce qui est loin d’être le cas)… Alors, quand même/quand même, je serais « fanatiquement opposé à l’écriture inclusive !

    Les enseignants, les profs, les éducateurs, les académiciens, les grammairiens, les autorités culturelles, les gardiens de la langue française ; les intellectuels, les écrivains, les philosophes, les penseurs… Qui sont « pour » ou « favorables » à l’instauration de l’écriture inclusive – au point d’envisager de faire entrer l’écriture inclusive dans la Constitution – et leurs « arguments à rallonge » dans les débats publics… Je porte à leur égard un regard noir, un regard démolisseur, un regard « terroriste », je leur adresse un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !

    Si la Loi impose, instaure, officialise l’écriture inclusive, dans tous mes écrits y compris les moins aseptisés d’entre eux, et quelque soit le « registre »… Jamais, absolument jamais je ne me plierai à cette règle « impie » que je piétine, que je vomis, que j’écrabouille avec la plus grande fureur ! Plutôt le « suicide littéraire », plutôt toutes les portes de la Reconnaissance fermées… Que de plier, que de me mettre en genoux ! Merde !

     

     

  • Horrible petit conte de Halloween

    … À la périphérie d’une ville située dans une région de France, où jadis, jusque dans les années 1960/1970, la majorité des habitants de cette ville, des hommes et des femmes de 14 à 65 ans, travaillaient à la grande usine textile du pays… S’alignent de part et d’autre d’une rue de faubourg, des maisons d’ouvriers, toutes les mêmes, faites de quatre murs, d’un toit à deux pentes et en façade, une porte d’entrée flanquée à droite et à gauche d’une fenêtre… Ces maisons ont été contstruites à la fin du 19ème siècle, sur le modèle de toutes les cités industrielles des compagnies minières, métallurgiques et textiles fondées par les grands entrepreneurs de l’époque…

     

    Aujourd’hui ces maisons dont quelques unes d’entre elles ont été agrandies, dotées d’ un appentis adossé sur l’un des côtés, sont habitées par de modestes retraités à mille euro par mois…

     

    Passé la rue du faubourg où se tiennent ces maisons alignées, sur l’emplacement d’un ancien centre commercial dont il ne demeure que des pans de murs disloqués, un parking crevassé par places jonché de toutes sortes de débris et gravats, vient d’être édifié il y a tout juste quelques mois, un centre de rétention pour migrants « spécialisé » dans l’accueil de Tchétchènes, d’Afghans, de Syriens, d’Irakiens et de Lybiens pour la plupart réputés suspects et n’ayant pas vocation à résider sur le territoire français…

     

    Dans ce centre de rétention, se trouvent des familles avec des enfants, mais parmi ces enfants de jeunes garçons et filles de dix, douze, quatorze ans sans parents…

    Une association humanitaire dont les membres, en majorité, des retraités demeurant dans les petites maisons du faubourg, recueille des dons – en argent mais surtout en produits de première nécessité- afin de satisfaire aux besoins des migrants totalement démunis de tout…

     

    Ismaël et Rachel Schmidlin, un couple de retraités demeurant dans l’avant dernière maison du faubourg et proche du centre de rétention, lui, Ismaël âgé de 70 ans et elle, Rachel, de 65 ans, tous deux israélites mais ne pratiquant pas la religion, décident d’accueillir chez eux pour une durée indéterminée (à titre provisoire) un jeune garçon Tchétchène de 10 ans, orphelin, Akhmad…

    Il faut dire qu’Ismaël et Rachel Schmidlin, ne sont pas loin s’en faut des « inconditionnels pro Benyamin Netanyaou » et même ont particité dernièrement à une manifestation de soutien aux palestiniens…

     

    Nous sommes le 30 octobre 2023 ; Ismaël et Rachel reçoivent leurs deux petits enfants, Roger, 12 ans et Marie Eve 8 ans…

    « On va fêter Halloween tous ensemble, en famille, avec Akhmad » décident Rachel et Ismaël…

    Sur le rebord de chaque fenêtre de la façade, de part et d’autre de la porte d’entrée, sont placées deux grosses citrouilles vidées, maquillées en têtes de sorcières et avec à l’intérieur une bougie…

     

    Lors de la grande nuit d’Halloween, du 31 octobre (on est passé à l’heure d’hiver, d’où une heure de plus)… Ismaël introduit dans le lecteur DVD un film dont l’histoire raconte les aventures d’un petit Tchétchène parcourant la steppe jusqu’à Moscou, sur un poney caucasien, afin de rejoindre la petite fille dont il est amoureux qui vit à Moscou… (Le petit tchétchène est musulman, la petite fille orthodoxe)…

     

    Le lendemain matin, les deux petits enfants Roger et Marie Eve, ne voyant pas comme hier à dix heures passées, leurs grands parents attablés dans la cuisine, se rendent dans la chambre de Rachel et d’Ismaël…

    Un « spectacle » insoutenable s’impose à leur regard : Rachel et Ismaël gisent, dans une mare de sang, près du lit, égorgés, éventrés ; Rachel les seins coupés et arrachés…

    Akhmad a disparu…

    La porte de la cave est entr’ouverte, dans la clarté diffuse de l’ampoule suspendue à la voûte de la cave, au bas de l’escalier, se trouve le corps d’un enfant Afghan cloué aux mains sur une poutre et dont les pieds sont pris dans une bassine de ciment durci ; le tranchant d’une hache enfoncé dans le visage de l’enfant…

     

    Quittant la maison en hurlant de terreur, Roger et Marie Eve aperçoivent à l’intérieur des deux citrouilles sur le rebord de la fenêtre, les seins sanguinolents de leur grand-mère…

     

    L’enquête de police révèlera plus tard que Akhmad, le jeune garçon Tchétchène meurtrier, avait racketté un jeune Afghan qui s’était défendu mais qui, durant la nuit d’Halloweeen, après l’assassinat de Rachel et d’Ismaël, avait été retrouvé par Akhmad, assommé puis conduit dans la cave de la maison du couple de retraités…

     

     

    … J’imagine… Oh j’imagine… (gros rire à m’en taper le cul par terre)… Une soirée couscous organisée par des militants LFI – en présence de Jean Luc Mélenchon et de Clémentine Autain – soirée de soutien aux palestiniens - (à noter que François Ruffin avait décliné l’invitation au « couscous de l’amitié »)… Au moment du dessert, le couscous royal dans lequel le cuisinier farceur avait « subrepticement introduit dans les viandes un p’tit bout de cochon » ayant été englouti à l’exception de quelques restes destinés à des SDF… Le conteur sollicité pour distraire les invités, racontant cette histoire, cet horrible petit conte de Halloween !… La tête des invités, dont celle de Jean Luc Mélenchon et celle de Clémentine Autain, outrés, scandalisés et hurlant à la caricature insultante et provocatrive et abjecte, à l’écoute de ce « petit conte »

     

    Rire, rire dément, obscène, iconoclaste, de l’auteur du conte ! … Et « bras d’honneur » aux lâcheurs de colombes de la paix, aux bizounours et à l’intellectuel bienveillant devant l’araignée géante carnivore tenant à bout de bras non pas une kalachnikov mais une mandoline !

     

     

    NOTE :

     

    Je n’ai absolument pas eu besoin de recourir à l’Intelligence Artificielle pour rédiger cet « horrible petit conte de Halloween » ! … Par exemple, avec le nouveau « Bing » dans la zone texte pour la question à poser, introduire les « éléments clefs » par termes, petites phrases explicites, pécisions, sur la base de quoi « Bing » m’aurait concocté un « joli horrible petit conte Halloweenien » (rire)…

    Ç’eut été de ma part, déjà à l’égard de moi-même, « très malhonnête » de recourir à l’intelligence artificielle et, de surcroît, tout aussi également malhonnête à l’égard de mes lecteurs…

    Mais bon… Que vaut l’honnêteté dans le contexte vingt-et-unième siécléien « où l’on en fout plein la vue pour pas un rond » (ainsi d’ailleurs que pour bien d’autres valeurs tombées en désuétude et « brocardées » ?

    … Peut-être… Peut-être… « Quelque chose qui n’a jamais en ce monde existé et dont la dimension est en deçà de Dieu et des hommes (et qui – si l’on veut- serait « une sorte d’honnêteté et un ensemble de valeurs dont les lois et les principes sont universels » …

     

     

  • Petite histoire - ou petite nouvelle si l'on veut - de "terreur épouvante"

    Sciage

    … « Totalement imaginaire » qui m’est venue – d’emblée - à la connaissance de l’attentat commis contre un professeur au lycée d’Arras…

    J’ai donc « inventé cette histoire » (absolument horrible) :

     

    … Cela se passe dans une localité Vosgienne où il y a une entreprise de sciage en long…

    Cette localité est assez importante pour avoir un lycée (ou un collège)… Et il y a aussi un commissariat de police, ainsi qu’une gendarmerie…

    Les habitants de cette localité, qui jadis « votaient plutôt à gauche » depuis 2017 votent en majorité pour le Rassemblement National, mais en vérité ces gens sont « paisibles », « pas particulièrement plus violents ou plus agressifs qu’ailleurs » - du moins pour certains d’entre eux (ceux qui « enragent vite fait » et peuvent avoir des comportements « un peu limite »)  ; ont en général une « vie de famille » tout à fait « normale », sans « histoires »… (Des « braves gens » en somme, dont on peut comprendre – sans les approuver- qu’ils votent pour le Rassemblement National )…

     

    Un jour, un jeune professeur de Français (comme on dit « de Lettres Modernes » du lycée ou collège de la localité, très aimé, très « charismatique », et très respecté de la population locale, de par sa culture « étendue et hors du commun » et qui, de surcroît est un artiste et un écrivain, dont le comportement dans sa vie quotidienne et dans son entourage – familial, connaissances – est « exemplaire »… Est assassiné, égorgé, la tête tranchée, par un terroriste islamiste hyper-radicalisé et déjà « fiché S »…

     

    L’émotion dans la localité, est énorme…

     

    L’assassin ayant tenté de s’enfuir après avoir tué le professeur, est neutralisé par des policiers dont l’un d’entre eux (ils étaient quatre) avait pointé son arme, tiré sans l’atteindre… (soit dit en passant, ce policier s’il avait atteint et tué le terroriste – qui n’était armé que d’un couteau- aurait-il été poursuivi et inquiété par les « bœuf-carotte » et suspendu de ses fonctions?)

     

    L’assassin est conduit en garde à vue, isolé dans une cellule du commissariat local.

    Toute la population du bourg, mobilisée et formant une troupe d’environ une centaine de personnes, investit le commissariat – mais sans pour autant s’en prendre aux gendarmes et à commettre des dégradations…

    Les autorités, se sentant quelque peu « débordées » et – il faut le dire aussi – sensibilisées par cet attentat commis dans des conditions absolument horribles – laissent pénétrer les gens dans le commissariat ; l’assassin est tiré de sa cellule, il est ligaturé pieds et poings liés, et conduit par la foule à la scierie locale, couché jambes écartées en face de la lame de scie à ruban verticale…

     

    L’assassin est « coupé scié en long » vivant de l’entre jambes jusqu’à la tête tout le long de son corps, du sang giclant à gros bouillons, la tripe projetée, la cervelle tranchée en deux… Une « scène d’horreur » digne d’un film de science fiction horreur épouvante, encore plus terrifiante que les films du genre « massacre à la tronçonneuse »…

     

    « Rappel » : les gens de cette localité Vosgienne où il y a une entreprise de sciage en long, ne sont pas « plus violents ni plus méchants ni plus ceci/cela » que partout ailleurs en France, ce sont des gens « normaux » qui pour beaucoup d’entre eux sont « attachés à des valeurs », leurs gosses ne sont pas plus qu’ailleurs des « gosses difficiles » (ils disent même bonjour dans la rue)…

     

    Ces gens qui ont investi le commissariat et se sont emparés du terroriste assassin, ont agi « sous le coup d’une très forte émotion, d’une très grande colère, dans l’immédiateté… S’il n’y avait pas eu dans cette localité, d’entreprise de sciage en long, peut-être que l’assassin aurait été pendu à une branche d’un gros arbre sur la place du bourg, ou lynché, battu à mort par la foule…

     

    Bon voilà « l’histoire » ! …

     

    Cela dit… Vais- je passer pour un « barbare » parce que j’ai « imaginé » cette « histoire » ? Est-ce que par exemple, Charlie Hebdo (ou Sinézone ») aurait-pu publier une telle histoire ?

    En littérature, « on peut tout écrire »… Reste la question de la forme, du style, du vocabulaire employé, du contenu (de l’histoire imaginée), de la portée que cela peut avoir sur un lectorat…

    Ne faudrait il écrire que de « belles histoires », drôles, émouvantes, qui finissent bien, très « morales » ?

    Faudrait-il sans cesse veiller ne pas froisser, indisposer, choquer des gens en particulier, « plus ou moins à cheval sur des principes de bien et correct pensance ?

    La littérature – tout comme d’ailleurs l’humour – ou toute forme d’art – en particulier l’art de la caricature… N’aurait-elle pas pour l’un de ses objectifs d’expurger, d’exorciser l’impensable, l’horreur absolue, l’inavouable ?… De telle sorte que l’on puisse se dire « c’est tellement horrible, tellement impensable, que je ne le ferai jamais en vrai » … (Quitte à se dire qu’il y a un risque à ce que ça se fasse)…

    De toute manière, l’art, la littérature, impliquent une « prise de risque » …

     

  • Les "célébrités" du Web

    … « Imaginons » (oui, on peut « tout » imaginer)… Des « cyberterroristes », des sortes d’anarchistes inclassables, déjantés, iconoclastes, perturbateurs, pourfendeurs ; « justiciers » à leur manière, agissant en organisation de commandos de la délinquance sur la Toile, hautement spécialisés en technologie de hackage et de démolition de célébrités, d’auras, de personnages en vogue… Décidant de s’attaquer à toutes les gloires et célébrités du Web c’est dire aux rappeurs plébiscités sur Youtube par des miliers de fans, aux producteurs d’albums de musique et de chanson qui « ont le vent en poupe », à tous les personnages très suivis sur les réseaux sociaux qui, à chaque fois qu’ils postent quelque chose, obtiennent des « like » à la tonne et ont mille, dix mille « amis » ou « followers »…

     

    Oui, des « cyberterroristes » iconoclastes démolissant les pages Web (Facebook, Twitter, Instagram, Tik Tok, Youtube) de chacune des nombreuses « célébrités » du Web, « pourrissant » ainsi la vie de toutes ces célébrités qui, il faut le dire, sont certes représentatives de la culture du 21ème siècle – mais d’une « sous-culture » (au mieux une « culture avec un petit c ») que les siècles, et encore plus les millénaires futurs balayera…

     

    Oh combien les « laissés pour compte », les « noyés dans la masse », les « ceu’s zé celles » qui n’obtiennent jamais plus de 2 ou 3 « likes » ou commentaires, les suivis par 10 ou 20 personnes, de leur page (soit dit en passant dans ces 10 ou 20 suiveurs, il n’y en a même pas 2 qui sont effectivement ceux auquels on pense en toute logique).

    Oh combien les « noyés dans la masse » se réjouiraient-ils en voyant s’effondrer dans la boue – pour ne pas dire dans la merde – chacune de ces « gloires et célébrités », et « vénèreraient - ils » les cyberterroristes iconoclastes démolisseurs agissant en toute impunité, ne pouvant être poursuivis et « foutant une pagaille monstre » sur la Toile !

    Non seulement, encore, les « cyberterroristes » iconoclastes s’attaqueraient aux célébrités du Web et aux personnages et à leurs productions plébiscitées… Mais aussi – pour autant qu’il en existe – aux « écoles » et institutions d’un « ordre du monde » représentatives de courants d’engouements… Écoles qui seraient investies par des hordes de « voyous du Net » mettant tout à sac, détruisant, incendiant !

     

    « Voyous » ? … Peut-être, oui, peut-être… Mais avant tout, avant même d’être selon la « terminologie » des « consensuaux pensant comme il faut », des voyous… Ce seraient tous ces « à coup sûr  noyés dans la masse » méprisés, zappés, qui ne seront jamais en Cour, les incendiaires des écoles et des célébrités…

     

    « L’ascenseur social – et culturel » … Ça n’existe pas, ça n’existe plus ! Dans les beaux apparts’ d’en haut, on y accède depuis la terrasse du gratte-ciel en hélico ou en petit jet privé… Comme à Sao Paulo ou à Rio ou à Johanesburg…

    L’ascenseur social – et culturel ayant disparu, c’est l’imposture qui a été promue dans l’« Ordre du Monde » (et qui fait référence et domine)…

     

    … Tout cela dit, sans doute y – a – t- il parmi ces nombreuses – trop nombreuses - « célébrités  du Web »… Quelques unes d’entre elles – je n’en doute pas - « méritantes » (et que peut-être ces « cyberterroristes » imaginés , épargneraient, n’attaqueraient pas… Juste de temps à autre, en « bons cyberterroristes » iconoclastes et déjantés qu’ils seraient, ne manqueraient pas cependant parfois d’un tantinet brocarder)…

    La question que l’on peut se poser au sujet des « méritants » c’est de savoir comment, par quels biais, par quels « miracles », grâce à qui et à quoi ils y sont arrivés à être « méritants » reconnus… Sur le Web… Autrement que par la « mécanique emballée » des « followers » et des opinions publiques portées par quelque courant de mode ?

    Car que je sache, Web ou pas, les « découvreurs de talents » (les vrais de vrais) ça n’existe pas ! Exit les années 50 où un Jacques Brel avait été « repéré » par un Bruno Coquatrix…

    Web ou pas Web, aujourd’hui dans ces années vingt du siècle vingt et un, si t’as pas, pour te soutenir, pour te « booster » « quelque chose du Système (bien de l’Ordre du Monde) » sous quelque forme que ce soit avec sa puissance agissante, sa « malette d’outils », toute sa « machinerie » en somme… auquel tu as accepté de te soummettre, de te compromettre, de te laisser acheter d’une manière ou d’une autre, t’es « mort d’avance » !

    À un certain moment, mon pote, que tu le veuilles ou non, l’Ordre du monde il faut y rentrer dedans ! (c’est aussi l’Ordre du monde qui fait les like, les followers, les nombres de vues et toute la « chierie » qui régale le nase de milliards d’humains sur cette Téterre !)…

     

     

     

     

  • L'auberge des trois petits cochons à Plainfaing dans les Vosges

    … Sur l’air de « Deux petits chaussons de satin blanc » :

     

    Trois petits cochons

    Tournés à la broche

    Devant femmes en abaya

    À la foire de Nancy

    Envoûtaient les regards

    Des chalands à la faim de loup

    Prenant place attendant

    Que leur soit servi

    Belle tranche de rôti

    De petit cochon de lait

    Et femmes en abaya

    Honnissant les trois petits cochons

    Tournant à la broche

    Invoquèrent Allah

    Priant que les chalands mécréants

    Rôtissassent en enfer

    Sans pour autant être certaines

    Ces femmes en abaya

    Que dans le jardin de miel et de délices

    Où vont les fidèles méritants

    Elles seront les égales de leurs sidis

    Attablées au grand festin

     

  • La liste de Schindler

    … Vu vendredi 22 septembre 2023 sur France 5 de 21h 05 à 0h 15, le film de Steven Spielberg sorti en France sur les écrans en 1994 « La liste de Schindler »… Dont j’ai lu le livre publié chez Lafond en février 1994, et avais vu le film au cinéma l’année de sa sortie en France…

    1994… « En ce temps là, encore », l’antisémitisme était bel et bien présent notamment chez nous en France, tout comme d’ailleurs il l’avait été, l’antisémitisme depuis « des siècles »…

    2023… L’antisémitisme « sous couvert d’antisionisme » a « repris sa couleur » qu’il n’a jamais perdue – juste ou à peine teintée de rose foncé dans ses périodes « relativement clémentes à l’égard des Juifs»… Il s’est même invité, l’antisémitisme… À Gauche ( pardon… à goche )… « par les temps qui courent dans le vent puant de la haine et de « l’aval » des réseaux sociaux et des ordres d’opinion « en odeur de sainteté » …

    Merde à l’antisémitisme ! Merde à tous ceux et celles, qui, « mine de rien », « laissent dire et faire », en particulier lorsqu’est évoquée la question des territoires occupés en Palestine… Et l’idée selon laquelle des descendants des 1100 sauvés par Schindler seraient, certains d’entre eux d’extrême droite…

    J’imagine… J’imagine… Le contraire total, de nos jours, de ce qui s’est passé dans les camps nazis entre 1942 et 1945 : c’est à dire la persécution des antisémites, organisée à grande échelle, leur arrestation, leur déportation… « Nuance » : ce seraient « de vraies douches » à l’arrivée dans les camps… Mais des douches glacées… Tous à poil, les antisémites, sous le jet glacé de la douche !

     

     

  • Oui, l'abaya pose un problème, quoiqu'en disent ceux qui pensent que ce n'est pas un problème !

    … Vu dans le fil d’actualité sur Facebook, une carte en planisphère de notre planète, où tous les pays du monde sont colorés en noir à l’exception de la France qui est en orange…

    La France serait le seul pays du monde qui a un problème avec l’abaya, selon cette carte… ( question « stigmatisation » de notre pays, de notre laïcité, « on ne fait pas mieux!)

    Eh bien merde, si c’est le cas, moi Français j’adresse un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude à tous les pays du monde figurant en noir sur la carte, qui eux, n’auraient aucun problème avec l’abaya…

    Cela dit, existe – t – il des pays qui ont un problème avec la religion quelle que soit la religion ?

    Je ne crois pas : tous les pays (certains plus ou beaucoup plus que les autres) « font des risettes » à la religion… Dans l’Histoire peut-être deux exceptions à cette « dévotion » à la religion à travers les siècles dans tous les pays du monde chrétien, musulman et autre : l’an I et II de la République Française, de l’époque de la Révolution entre 1791 et 1795 - quoiqu’ avec la Déesse Raison qui se substituait au catholiscisme, à la messe, aux évêques en tiare « falbalée » de rubis « on n’était pas mieux loti » … Et la révolution bolchevique d’octobre 1917 qui, tout comme la Révolution Française fit « mordre la poussière » à la religion…

    Moi, la religion, je l’escagasse… Et l’horoscope et l’occultisme et la sorcellerie et la démonologie avec… Et tous les obscurantismes… Mais cela ne m’empêche pas d’imaginer un « paradis » des minous, des toutous, des bousiers et des humains pelés… (rire, rire iconoclaste)…

     

    … À la vue – notamment à la Télé – d’un grand dignitaire de l’église orthodoxe – ou catholique romaine – coiffé d’une monumentale tiare sertie de mille joyaux rutilants, j’imagine à la place de cette coiffe aussi « à la con » que ridicule, une énorme merde en spirale dont l’extrémité dressée et connectée au « cul du Bon Dieu » s’agite tel un asticot…

    Je n’en fais point ici le dessin au crayon de couleur…

    « Petite question » : est-ce que l’algorythme de Facebook « ciblerait » ce dessin ?… Tout comme ce même algorythme a déjà « ciblé » une photo de l’un des plus décriés de nos hommes politique « abayahisé » ?

     

     

  • Sondages "son de cloche"

    Sondages

    … Les sondages font en vérité (et « bien dans l’ordre du monde ») ce tonitruant, persuadant, assourdissant et « lavecervellisant » son de cloche, qui incite des millions de gens à suivre ce qui a été annoncé sur la base d’un « panel » pré-étudié, qui constituerait une majorité d’opinion…

    Il est « assez curieux » de constater qu’il n’y a jamais de sondage contradictoire, mais toujours des sondages « orchestrés »…

    C’est connu : le « pensé pas comme il se doit » est le plus souvent zappé… Honteusement zappé dans l’indifférence, dans la démission et dans le silence… Ou dans l’acceptation tacite… Mais – il faut le dire aussi (et c’est peut-être plus dangereux et en même temps « ultracrassement hypocrite ») - le zappé « dézappéisé » liké et j’aiméisé (parfois même médiatisé) a « le vent en poupe » et avec sur le grand pont du navire, des officiants qui se foutent du naufrage prévisible…

     

     

  • Bizounours ...

    … Bizounours vous avez couvé dans vos beaux rêves d’un monde meilleur et d’une société pacifiée les pires voyous, emmerdeurs et emmerderesses, lapideurs et lapideuresses, ôte-toi-de-là-que-je-m’y-mette et empêcheurs – empêcheresses – de – tourner – en – rond, que la Terre a porté, porte et portera sur elle de par tous ses paysages sociétaux…

    Bizounours vous avez méconnu la dureté du monde, nié que même les bébés pouvaient colérigesticuler et regard-noiriser avant de devenir des ados difficiles puis des kasseurs et des dealers…

    Bizounours les pires d’entre vous sont ceu’s zé celles d’entre vous, dont l’idéal-humanisme boosté – dopé aux intello-amphétamines sur les bancs des amphithéâtres des facultés, s’auto-entretient à l’écart et préservé des heurts du monde, des exactions des voyous et du merdier ambiant du monde environnemental au quotidien de l’humain – lambda à plusieurs milliards d’exemplaires…

    Bizounours si d’aventure quelque zappé de la foule des likeurs et des j’aimeurs, inscrit sur le Grand Mur que la Terreur de 1793 a tout de même raccourci quelques salauds, vous hurlez d’horreur et l’on ne peut vous donner tort du fait que la Terreur a fait couler le sang de pauvres bougres inquiétés de par la loi des suspects…

    Bizounours vous avez laissé le Religieux, par tolérance-complaisance- respect considération de chacun chacune, dicter comment il faut se vêtir, ce qu’il faut bouffer, ce qu’il faut croire, ce qui doit se hosannaher au diapason de la vaste communauté des fidèles…

    Bizounours vous avez cru et vous croyez toujours que l’araignée géante carnivore aux immenses mandibules broyeuses peut être apprivoisée et promenée en laisse dans les allées d’un grand zoo, émerveillant des enfants conduits par des maîtresses – fées…

     

     

  • Les élites

    … Cette élite internationalisée, anglophile, progressiste, néolibérale, de « Gauche intellectuelle bien sapée dans les modes ventempoupesques les plus singulières et les plus personalisées », qui va en vacances en juillet à l’île de Ré, se réunit fin août début septembre en université d’été… Si méprisante à l’égard de ce qu’entre eux ils appellent « le petit peuple »… Me gonfle, m’horripile, et je l’iconoclaste, la conspue, l’écrabouille de tout mon vocabulaire !

     

    Mais… Je rejette tout autant une « autre élite » celle là « pas du même bord – vous voyez de quel bord je veux parler… Qui, d’une autre manière, sous couvert de ce qu’elle avance (justice, égalité, rendre l’argent gagné au peuple, sécurité, police efficace etc. ) ne remettra jamais/jamais en cause les grandes inégalités sociales, du côté qu’elle est des millardaires, des dominants, des actionnaires, qui, selon eux, « font tourner la baraque et donnent du travail aux gens » (putain de discours!)…

    De « leur côté, ça sera autant de mépris pour les « petits » qu’avec cette caste actuelle faite de « droit’goche centre » encore au pouvoir !

     

    Quant à la « gauche de la gauche de tout ça » de Philippe Poutou et de Nathalie Arthaud, et même des « anarchistes – pseudo anarchistes » (avec parfois au pieds des godaces à 300 euro et à la main des smartphones à 1300 euro)… C’est « pas si sûr que ça » que tous ces gens là, avec leurs rappeurs, leurs « pestiférés tant soit peu médiatisés plébiscités sur les réseaux sociaux » soient des « messies » pour le « petit peuple » !

     

     

     

  • Des "Jenfoutre" qui "font la pluie et le beau temps"

    … Avec le nouveau Bing, moteur de recherche dopé à l’Intelligence Artificielle, il est désormais possible « par la grâce » de cet « interlocuteur miracle », aidé dans la rédaction d’un texte et même d’un roman ou d’un essai, de produire une « œuvre » de très haute qualité, « originale » et « novatrice »…

     

    Nos hommes et femmes politiques, siégeant au Palais Bourbon, dont bon nombre d’entre eux sont à l’origine de lois qu’ils ont proposées et qui ont été discutées dans l’hémicycle et ensuite validées par les sénateurs et enfin par le Conseil Constitutionnel… Devront prévoir, du moins l’un d’entre eux, une Loi stipulant, pour un livre d’auteur, édité et publié, que ce livre fasse l’objet de la mention suivante en bas de la page de couverture : « Produit avec l’aide de l’intelligence artificielle » ou, au contraire « Non produit avec l’aide de l’intelligence artificielle », afin de « barrer la route du succès » à des crétins habituellement incapables de rédiger un texte de 10 lignes sans faute de grammaire et d’orthographe et ayant du sens… Et, plus généralement même, à des « doués naturels » de l’écriture qui, soucieux d’audience, de célébrité et de visibilité, envisagent de « parfaire » leur œuvre avec l’aide de l’intelligence artificielle…

     

    Notons que cette « différenciation » entre les livres d’auteur édités et publiés, peut être justement faite avec l’aide de l’intelligence artifielle qui ainsi, « dénoncerait elle même le subterfuge ».

     

    D’où « l’intelligence artificielle à bon escient », au service d’une « vraie Justice » !

    Mais… Il n’y a pas QUE l’intelligence artificielle et robotique « en cause » dans l’évolution de la société du 21ème siècle… Il y a AUSSI, les puissances médiatiques les ordres d’opinion, le monde du journalisme et des intellectuels « de progès »qui, au nom de la « diversité culturelle » promeuvent des rappeurs, des groupes musicaux, des artistes, de nouveaux écrivains, la plupart d’entre eux « jetteurs de poudre aux yeux, « saltimbanque-fringués » et plébiscités sur les réseaux sociaux… De telle sorte que le « vrai talent » en aucun cas « boosté » par l’intelligence artificielle, n’est pas reconnu… Et est même « botté en touche » voire insulté, hué !

     

    « Il faudrait » - je ne mâche pas les mots » - Un « terrorisme de salut public » avec des « commandos » déterminés, pour abattre tout ce merdier, toute cette crasse pailletée argentée, tous ces « Jenfoutres » qui font la pluie et le beau temps, tous ces crétins empanachés qui, tous, font du monde où l’on vit, un enfer pour les gens de bonne volonté, un « grand han de heurts » !

     

  • Anniversaires

    … C’était, ce 5 septembre, son « bourricot-à-versaire »… Mais puisque c’est une femme, c’était, plus « exactement » si l’on veut… Sa « bourriquette-à-versaire »…

    Vu le souvenir qu’il a d’elle, il « fête » d’un bras d’honneur à s’en bleuir le creux du coude sa « bourriquette-à-versaire », « hèllèlle » qui fut, le temps où il l’a connue, si dédaigneuse, si méprisante, de l’être qu’il était – et qu’il est encore plus que jamais, et qu’il restera jusqu’à la fin de ses jours…

    Et pourtant, et pourtant… C’était une « littéraire » - mais qui « pour tout l’or du monde » n’aurait pas lu une ligne de son « Grand Hôtel du Merdier »…

    Ainsi passent dans notre vie, un moment, un temps, une saison, de ces personnes avec lesquelles on n’a aucun « atome crochu », dont on a subi la présence, après que ces personnes au premier abord « eurent fait illusion » - l’illusion « s’étant vite fait la malle » laissant place à une réalité plus que décevante…

     

    Cela dit… Ce fut, un 7 mai, l’anniversaire d’une autre… Mais celle là, oui c’est son anniversaire le 7 mai – autant dire que ce n’est pas « bourriquette-à-versaire »… « Nuance »…

    Et elle n’était point, elle, une « littéraire »… Mais quand il « racontait une connerie » elle riait de bon cœur »… Elle ne « faisait jamais de grands discours »… Tout était dans son regard… Elle devait savoir qu’il comprenait son regard… et son silence…

     

     

  • Des drones déversant des boules puantes sur les universités d'été des partis politiques

    … Un jour sera peut-être inventé et mis au point, une technologie permettant de rendre non visible des objets, ou même des êtres vivants…

    À noter que des corps très petits, de la taille du micron, du dizième, millième de micron, ne sont visibles qu’au microspope : ainsi en est-il de particules, d’organismes vivants composés de molécules, d’atomes, d’électrons, que l’on ne peut voir à l’œil nu et qui pourtant sont bien des corps réels (structures, assemblages, ou êtres vivants tels que des bactéries)…

    Pourquoi, à y réfléchir, des corps – de matière ou vivants – beaucoup plus grands ou gros en taille, ne pourraient-ils pas être rendus non visibles ?

    Il y a bien là, pour les scientifiques de demain, une « piste » à explorer, pour la découverte d’une technologie permettant de rendre invisible des objets ou des êtres vivants…

    Imaginons en 2123, des drones invisibles lancés par des sortes de « hackers » qui survoleraient des assemblées d’universités d’été de partis politiques… Ces drônes larguant des boules puantes (de petits cylindres ou ampoules de la taille d’une canette de bière) qui, au contact du sol, éclateraient, dispensant à cent mètres à la ronde, une fragrance pestilentielle…

    Bon, c’est vrai, en 2023, vu le nombre de drones qui circulent dans l’atmosphère à à peine quelques dizaines de mètres du sol, et bien visibles, pouvant être pris par exemple pour des drones d’Amazon distribuant des colis, ou des drones jouets pour gosses de riches… Des drones transportant des boules puantes survolant des universités d’été de la NUPES, du LR ou du RN, n’attireraient peut-être pas l’attention des participants aux meetings, des invités autour du buffet géant … Jusqu’au moment où, tout juste après avoir entendu un « bruit bizarre » - comme un éclatement d’ampoule – une puanteur exécrable se répandrait au milieu des participants…

    « Crevons- en de rire ! »

     

    « Pour faire bonne mesure » avec les universités d’été des partis politiques… Des drones déversant des boules puantes, également, sur les rassemblements religieux ! Et sur les « rave – meetings - concerts » des rappeurs antisémites anti – blancs racistes pro islam et d’une manière générale contestataires d’une société de consommation dont ils profitent vu le nombre de leurs fans inféodés à leurs idéologies de la négation et de la conspuation agressive !

     

     

  • La vie est courte mais rien ne s'oublie de ce qui a "coup-de-bâtonné" dans le dos

    … Si Bob Marley ne comprenait pas que les gens pouvaient s’en vouloir durant si longtemps alors que la vie, même jusqu’à cent ans est si courte…

    J’avoue pour ma part que, d’une certaine manière – c’est à dire d’un peu à beaucoup- j’inclinerais à en vouloir jusqu’à la fin de mes jours aux personnes qui, après m’avoir apprécié et compté parmi leurs ami(e)s, m’ont un beau jour tourné le dos pour seulement « un pèt de travers » ou à la suite d’un malentendu…

    Ainsi qu’à d’autres personnes auxquelles je réserve « un chien de ma chienne » parce qu’elles m’ont, ne serait-ce qu’une seule fois, « toutouférocé », « vélo-à-sale tête » que je paraissais être à leurs yeux, lorsque par hasard je passais devant leur portail balaise sécurisé…

    Il se pourrait bien que, du fin fond de l’enfer où ces personnes « toutouféroçantes » me jetèrent, je leur fasse avaler des roues de vélo…

     

  • Obscurantisme et stupidité vous "m'en direz tant" ! ...

    … Confronté qu’il peut m’arriver d’être à l’obscurantisme et à la stupidité, je ne me prends pas alors la tête deux secondes à « peser le pour et le contre » ou à me demander le pourquoi et le comment de ce qui m’a claqué sous le nez ou est venu apparaître sous mes yeux… Dans ce cas en effet, je ne tire pas le premier centimètre du fil de la bobine où il y a un nœud que je ne défais pas, je romps de suite le fil…

     

    Qu’il y ait encore de par le monde des pays où il existe des écoles « confessionnelles » (religieuses) et « créationnistes » me fait dire « plutôt pas d’école du tout, que des écoles « créationnistes » du genre de celles du temps de Franco en Espagne où l’on apprenait à lire dans des livres de religion « la terre créée en 7 jours par Dieu et la femme tirée d’une côte d’Adam »…

     

    Merde, mille fois merde au créationnisme !

    Merde, mille fois merde aux « théoriciens » de la « Terre plate » ou de la « Terre creuse »…

    Merde, mille fois merde aux négationistes et aux « fortement doutant » des réalités scientifiques élémentaires, aux contestataires des dinosaures et de l’homme de cromagnon…

    Merde, mille fois merde à ceux et celles pour qui l’astronomie c’est du chinois, qui se foutent des planètes et des étoiles et des galaxies (mais pas de leur horoscope, de leur signe astral et des scoops des célébrités et des people et du dernier bébé princier qui vient de naître, ou du dernier best seller paru et plébisité par des millions de gens, ou du dernier modèle de bagnole, de smartphone, ou du score réalisé par le PSG… et j’en passe y’en a des tonnes et des tonnes)…

    Merde, mille fois merde aux adeptes du coup de klaxon rageur dans les ronds points, aux incorrigibles déterminés du propos réducteur et laminant…

    Merde, mille fois merde à tout ce qui pète et ou brait, pue la mayonnaise éventée ou la cevette qui pue le sexe sale…

    Merde, mille fois merde à toutes les corniflarderies du monde…

    Mis en face de l’obscurantisme et de la stupidité, je « toutouféroce », ne mettant que trois secondes de la terrasse où je soleille, au portail distant de trente mètres à peine devant lequel « furaxe » Tartempète qui se fout des étoiles et des planètes et hihâne de concert avec l’outrecuidante troupe !

     

    Bon c’est vrai « je vais pas dire ça dans des forums (sauf le mien), d’où je me fais virer vite fait, honni des membres « patatant-saladant et bizouquant sur les kilomètres de posts semés de petits quecœurs rourouges »…

     

     

  • La Citadelle

    … Dans cette vaste Citadelle qu’est le monde, s’entrechoquent les égoïsmes, les aspirations, les désirs d’amour, d’argent, de notoriété, de visibilité, de reconnaissance et de tout ce dont sont faits les hommes et les femmes de ce monde dans la Citadelle…

    Tout cela s’entretient, se développe, se poursuit, se réunit, se désunit, s’altère, s’allie ou s’oppose… Mais en définitive se consume…

    Dans la Citadelle, les êtres singuliers qui n’empruntent pas les rues passantes, ou les enfilent ces rues, distraits et cabriolant sous les huées ou sous les regards indifférents de leurs semblables qui pour la plupart d’entre eux les prennent pour des parias ou des ours… Sont des êtres le plus souvent isolés…

    Alors, d’autant plus isolés, bannis des cénacles et des officines qu’ils sont, ils allument des feux dans la Citadelle…

    Les incendiaires sont punis quand ils sont pris, honnis quand ils ne sont pas pris et que l’on les sait prêts à de nouveau allumer des feux…

    Nous ne sommes plus au temps des bûchers… Bien que le temps d’aujourd’hui dans ses violences, dans ses rejets, dans ses indifférences, dans ses courants d’idées et d’opinions, ressemble au temps des bûchers…

    Et… Ça commence avec les chartes qui régissent les univers de communication et d’expression, le « social-politiquement correct », la bienpensance consensuelle, les algorythmes modérateurs et censeurs, les caméras de vidéosurveillance… Et en plus avec la religion qui met son nez là dedans…

     

     

  • Quelques questions entre tant d'autres

    Est-ce que le bleu de ton âme c’est le même bleu que le ciel ?

    Gros toutou, quand tu fais « waouh waouh » très fort et très méchant, ne veux-tu pas en fait me dire bonjour?

    Grosse vache, si, au lieu d’être brune, rousse ou blanche, tu étais bleue ou verte, est-ce que les limaces auraient des pattes? ¨

    Pourquoi le petit oiseau ne vient-il pas picorer dans ma main alors qu’il y a plein de bonnes choses entre mes doigts?

    Peux-tu être sale dans ton cœur avec un aussi joli visage?

    Pourquoi le crapaud a-t-il si mauvaise presse?

    Pourquoi c’est que les Huiles qui sont dans le journal et à la télé?

    Pourquoi être né, puisqu’on doit mourir ?

    N’y-a-t- il pas sur Terre plus d’ennemour que d’amour ?

    Est-ce qu’un curé ou une bonne sœur va forcément au Ciel?

    Pourquoi une femme ou un homme peut dire « je t’aime » en te regardant tout droit dans les yeux et, le jour même ou un autre jour, être dans les bras d’un autre?

    Pourquoi les ordinateurs pas forcément parce qu’ils sont trop vieux, te “chient” une pendule au milieu de l’écran ?

    Pourquoi le gros intestin d’une jolie fille bien habillée peut-il émettre d’aussi mauvais gaz que le trou de bale d’un vieux fonctionnaire à crâne d’œuf?

    Pourquoi demain et pas aujourd’hui alors que demain je serai peut-être mort?

    Pourquoi c’est si important, quatre sous de plus, pour un Riche?

    Pourquoi des pauvres quand ils deviennent riches, font-ils encore plus suer le burnous aux pauvres restés pauvres, que des riches depuis toujours qui exploitent des pauvres ?

    Arriverait-on à dresser des singes comme on dresse encore, même après l’abolition de l’esclavage, des hommes?

    Quand on met deux euros dans le Dada, pourquoi ça trémousse si peu de temps?

    Et pourquoi d’ailleurs, être obligé de mettre tout le temps, deux euros dans le Dada?

    Est-ce uniquement une question de rentabilité, que de mettre deux euros dans le Dada?

    Si l’Homme descend du Singe, pourquoi la Vache ne descendrait-elle pas de Pythagore?

    Et si toutes ces vérités, ces repères, ces croyances, ces définitions, ces postulats, ces concepts, ces Humaineries… Ce n’était pas, en fait, pour nous voiler cette incommensurable « Non Connaissance »?

    La Religion, la Philosophie, la Science, la Politique… Ne seraient-elles que « croquettes pour toutous de meute »?

     

     

  • Errance littératoque à défaut d'errance dessinatoque

    Hunawhir un navire empli en soute de tonneaux de pinard

    Salut ma commandante je te présente mon corps mandant

    En dépit de mon âme malentendue de ta part

    Et de trois mouches bleues lovées sous trois boutons de la veste de ton tailleur

    Hardie coquelette promise accompagnée de petits pois mais s’engouffrant sous le grillage de la bassecour dans un trou agrandi de souris qu’une vieille taupe venait tout juste de quitter pour sauter dans une piscine vidée dont il ne restait qu’une lie de boue puante étalée au fond du grand bassin

    Et tu lis debout le journal de Jules Renard en traînant les pieds évitant d’écraser des cloportes en procession rejoignant l’un ou l’autre de ces poulaillers visités de petits ânes aux oreilles taillées en biseau

    Épris d’asphodèles tu négliges la rose sertie dans le marbre qui gougoutte après l’averse

    Un jeune hanneton tombe du cerisier dans le bol de purée posé sur un guéridon au fond de ton jardin

    Et à Gédéon des chevaliers sans selle enfourchent de vieux vélos à défaut de rosses encore alertes

    Les trois mouches bleues et l’hardie coquelette iconoclastent les unes de leurs ailes fluo-assourdisso-vibrantes, et l’autre de son plumage sanguino-violâtre les certitudes arrogantes de la commandante

    Et mon corps mandant s’est alors arcbouté au vu d’apollons de marbre juchés sur des tricyclettes sans selle dont les piedestaux dansolotaient au rythme de petites secousses sismiques

    Et ma peau aisée de raie alitée tressaute

    Et les coraux abritent-ils des hannetons de mer

    Et les chemisiers des poissonnelunes sont-ils piercingués de perlettes nacrées

    Et le navire à la soute emplie de tonneaux de pinard

    Quittant Hunawhir par la voie des airs

    Éclatera-t-il tel un dirigeable trop gonflé au dessus de Petite France à Strasbourg à l’heure de midi sous un soleil de juillet chauffant les crânes d’œufs casquettés de pépères choucroutant en terrasse de restaurant

     

  • Mes copains

    … Mon amie la punaise rayée feu et noir sur une branche d’aneth, je t’ai surprise collée par l’extrémité de l’abdomen à une de tes congénères dans une noce renouvelée du fond des âges, une noce qui dure peut-être plus longtemps qu’une noce d’humains…


     

    Mon amie la cigale, je t’ai tenue une fois, une seule fois dans ma vie, dans le creux de ma main, retenue au bout de mon doigt, toute légère, délicate, si élégante, toi, la reine des insectes, la plus belle avec tes ailes si fines et si transparentes. J’ai levé le doigt, tu es partie plus vite que la lumière d’une étoile filante.


     

    Mon ami le rat, depuis que je t’ai vu, une fois, assis sur ton derrière, en bas sur la première marche de l’escalier d’une cave et me regardant pas à pas descendre ; depuis que je sais que tu parviens à te saisir de la miette de fromage en appât, sans que la tapette se détende, je ne tends plus de tapette ni ne pose plus de nasse pour te prendre…


     


     

    Mon amie l’araignée, lorsque tu tisses ta toile en plein centre du passage par lequel je jette mes épluchures de légumes sur le tas de fumier prisonnier d’une tour aux épaisses murailles de verdure, au fond du jardin, eh bien mon amie, dis-je, lorsque je te vois ainsi, petite étoile à huit branches se mouvant au milieu de la toile, je me baisse afin que de ma tête ou de ma main, je ne déchire les fils que tu as tendus. Je n’ai donc aucune pitié pour le moucheron qui viendra se prendre dans ton filet et dont tu suceras l’intérieur de l’abdomen du moucheron…

     

     

    Mon amie la grosse mouche grise à tête rouge, ta légèreté et ta célérité qui ne semblent faire qu’un, m’enchantent. Sans doute es tu la plus rapide des mouches. Un oiseau peut-il donc t’attraper ? L’on ne te voit qu’au dehors, au soleil et jamais dans les maisons comme tes petites sœurs grises ou tes lourdes cousines bleues qui, elles, bourdonnent et se posent sur les assiettes sales.

     

     

    Mon ami le bousier, qui élit domicile dans le caca de vache, tout rond et tout bleu noir, lorsque je te vois sur le dos agitant tes six pattes, je te remets sur le ventre non sans avoir posé mon regard sur les reflets bleu vert de ton abdomen.

     

     

    Mon ami le lézard, si leste et si léger, toujours je te suis du regard…

     

     

    Mon ami le crapaud, si placide, réputé si laid, ton pipi dans le creux de ma main lorsque je t’ai tenu afin de te mieux observer, ne m’a jamais donné de boutons comme cela m’est arrivé sur le visage après avoir mangé du pâté de foie à 2 balles…

     

     

  • Merde aux buzz et aux storie's !

    … Cent, deux cents, trois cents, six cents – ou mille ou plus – amis sur Facebook… Si seulement deux ou trois, de ci de là, occasionnellement, de ces cent, deux cents, trois cents, mille amis – avec ou sans mention « j’aime » - « se fendent de quelques lignes voire de trois mots » en réponse, réaction, commentaire à ce que tu as posté – ce matin, hier soir, avant-hier, il y a huit jours… - Quel est l’intérêt, pour toi, d’avoir une liste d’amis « longue comme une limousine, voire aussi longue que la suite de voies ferrées reliant Lisbonne à Vladivostok ou à Pékin (Beijing) ? » - rire- …

    Sinon… Si l’on veut parler d’intérêt, celui d’imaginer qu’un certain nombre de ces cent, deux cents, trois cents, mille amis, peuvent être des lecteurs – occasionnels ou réguliers – de ce que tu postes ? …

     

    Quand tu ouvres une fenêtre de la pièce où tu te trouves, tu vois un paysage, une rue, une cour intérieure d’immeuble, des gens qui passent dans la rue, etc. … Selon le lieu où tu habites, à la campagne, dans une ville…

    À défaut de fenêtre, si tu n’as aux quatre côtés de la pièce où tu te tiens, que des murs – à la limite une porte qui, ouverte donne dans un couloir – et si tu veux une fenêtre que tu n’as pas, alors cette fenêtre il te faut l’imaginer et… Imaginer de voir… Des gens passer, un paysage, une rue, des visages…

     

    De certitude il n’y en a vraiment ou assurément qu’une seule : par la fenêtre imaginaire, passe et s’étend, tout près, au loin, très loin, en tout lieu de la Terre là où il y a des humains ; tout ce que tu peux et décides d’exprimer, porté comme par un « fluide »… Ce qui est « mieux » - si l’on veut- que d’écrire ou de dessiner sur l’un des quatre murs qui t’entourent, parce que les murs ne projettent pas, à l’extérieur, de « fluide »…

    Jadis, la fenêtre imaginaire pouvait être une page de cahier, de carnet, une feuille de papier tout aussi dépourvue de « fluide »… À moins que couverte d’exprimé qu’elle était, cette page, elle n’ait pu être transmise, transportée et remise entre les mains d’un destinataire… Ce qui ne garantissait nullement une réponse, pas plus, d’ailleurs que la lecture de l’exprimé qui la recouvrait…


     

    Pour en revenir à Facebook, aux réseaux sociaux du Net, comment se fait-il que tant de posteurs – de mots, d’images, de séquences filmées, de ce que l’on appelle des « storie’s »… Se voient « gratifiés » de mille, un million de « vues » ou de « likes »… Comment se fait-il qu’il y ait autant de « héros du jour », autant d’auteurs et de productions de tous ces auteurs plutôt posteurs qu’auteurs à vrai dire… Comment se fait-il qu’autant d’événements de la vie qu’on vit, de ce qui arrive à un tel une telle, de tout ce que l’on voit, filme, photographie et montre, puisse faire un « buzz énorme », une « Une  mille fois plus Une que la Une de n’importe quel journal… Et qu’il y ait autant – par dizaines et centaines de millions – de « journalistes » de « pseudo-journalistes » ? …

    Et… au contraire de tout cela, d’autres posteurs – pourtant prolixes et sans cesse présents jour après jour – à peine « gratifiés » d’un « like » de temps à autre, ne recevant pas, le plus souvent, de réponse, ne « faisant jamais de buzz » … Que je sache : « ils ne sont pas tous des pestiférés », ceux là, celles là ? … Et quand bien même en seraient-ils, des pestiférés ? … Quand on pense par exemple à des rappeurs violents et racistes producteurs d’albums « tam-tam – cœurs – de - pieuvriques » et à tant d’autres vociférants exhibitionistes cent mille fois plébiscités de leurs « followers » … De quels pestiférés, oui, peut-on, doit-on parler, « bons à zapper » ?

    Ce qu’il y a de sûr, sûr et certain… Hélas mille fois certain… C’est que les temps que nous vivons – en dépit de ce qu’offre la Toile en matière de possibilité de diffusion, de liberté d’expression, d’accessibilité de tous à ce qui se voit, se montre, se publie ; en matière d’auto-édition et donc de tout ce que l’on peut soi-même diffuser en tant que producteur (ce qui n’était pas le cas jadis, avant internet) – ne sont plus des temps de « découvreurs de talents », des temps pour les poètes, pour les rêveurs, pour les penseurs, pour les créateurs ; des temps pour qui fait œuvre d’écriture ; des temps pour la réflexion, des temps pour « dire les choses » comme on le disait jadis dans une lettre écrite à la main à un ami ; des temps pour communiquer, pour échanger autrement que péremptoirement… Mais que ce sont des temps d’imprécations, de propos lapidaires ; des temps pour la brièveté, pour la rapidité, pour l’immédiateté ; des temps où dès que tu postes sur la Toile, dans un blog, dans un forum de discussion, sur des réseaux sociaux, plus de dix lignes… Tu n’as plus de visibilité, plus de portée, et que tu es « vite fait zappé »… Et qu’il n’y en a plus que pour les Youtubeurs « tam tam musicalaristes » ou posteurs de vidéo-storie’s, pour des millions de Une du jour, pour de la fesse qui se dandine, pour du « postcast », pour des galeries d’images, pour tout ce qui fait de l’émotion « claque-binguante », pour ce qui braille et rudoie, « kalachnikove », malmène, déconsidère, injurie, provoque, agresse, détruit, réduit, anéantit, dévalorise…


     

    … Le pire pour celui ou celle qui n’a jamais de réponse ou qui en a une à chaque tremblement de terre… C’est lorsque dans sa liste d’amis, il y en a une dizaine parmi les cent, deux cents, trois cents ou mille, qui sont des amis privilégiés et qui, au moins eux, devraient se manifester mais demeurent aussi silencieux que les autres…

    Merde aux buzz et aux storie’s ! …


     


     

  • Anniversaire ...

    … C’était hier, ou avant-hier, ou n’importe lequel des 365 jours de l’année… Son «  bourricot-à-versaire »…

     

    « bourricot-à-versaire »… Ainsi nom’je l’anniversaire de chaque personne qui, « un temps  plus ou moins long », dont je me souviens encore de la date de naissance, fut « un grand/une grande interlocuteur/interlocutrice » en quelque forum du Net… Ou encore un ou une « ami-e » (ami-e avec « bien les guillemets ») ou ancienne connaissance « ayant fait partie de mon cosmos »… Ou dont le souvenir de la présence dans ma vie n’est pas forcément un bon souvenir… Ainsi dis-je de l’anniversaire dont je me souviens encore, de cette personne, que c’est son « bourricot-à-versaire »…

     

    « Disparu(e)s de mon cosmos », ils, elles, le sont à jamais ; « astres morts », « planètes maudites », « mondes sous-antarctiqués », « vaisseaux poubelles errant dans l’espace intergalactique »… Je n’en finirais pas d’inventer des vocables pour les définir tous ces disparus, toutes ces disparues qui, un beau jour – parfois sans que je ne sache pourquoi – n’ont plus donné de nouvelles ; ou qui lors de quelque fracture survenue à la suite d’un « pétage d’un câble », d’un comportement violent et inacceptable, ont cessé du jour au lendemain d’être « de mon cosmos »…

     

    Ainsi « célèbr’je » leur « bourricot-à-versaire », de chacun/chacune de ces disparu(e)s : par un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » !

     

    … De toute manière, ils, elles, ne viendront pas à mon enterrement… Et, dans l’un ou l’autre des enfers où ils, elles, m’auront précipité, je les « emmerdrerai », je leur assènerai mon voculaire, ma grammaire, toutes mes planètes assorties de leurs satellites et habitées de mes shadocks aux mille neunœils enpiratés… Rire… Rire inextinguible…

    … Cependant, de touzétoutes ces disparu(e)s, je n’en connais point pour nombre d’entre eux le « bourricot-à-versaire »…

    Quoi qu’il en soit, j’établis une sorte de « hiérarchie » : cela va de la conspuation avec grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, à la « déploration interrogative » en passant par « quelque missile d’écriture  plus ou moins piqué des hannetons », ou par « quelque évocation de moments passés me venant parfois, évocation accompagnée de questionnement et d’imaginaire de ce qu’a pu devenir le ou la disparu(e)…

    Pour les « conspué(e)s avec bras d’honneur » je m’en veux de les avoir fait « entrer dans mon cosmos avec l’idée qu’ils, qu’elles y entraient pour toujours » - du moins pour quelques uns d’entre eux – et sur le « mur où tout le monde tague », mon « épitaphe » les « iconoclaste-désacralise » bien que je sache que « ça leur fait une belle jambe »…

    On se retrouvera peut-être dans les étoiles… Des « vérités fondamentales » seront peut-être révélées, l’on comprendra ou ne comprendra pas, ça sera trop tard, ça n’effacera pas le loupé… Mais les zappeurs, les indifférents, les moqueurs, les « qu’ont-cru-que », les « qui-ont-rien-compris »… N’entreront jamais dans l’Histoire autrement que les figurants d’un peplum…

     

     

     

  • Une vidéo que je ne puis qu'en texte produire ...

    Cochons

    … Mais que cependant je peux, en insertion dans le texte par cette photo, vous laisser imaginer :

    C’est une camion de transport de cochons détourné par un commando d’humoristes caricaturistes iconoclastes, conduit dans une rue à Paris, d’un quartier où demeurent essentiellement des musulmans… Dans cette rue tous les vendredis les habitants se prosternent en prière, femmes dans leurs voiles, hommes en turban et sarouel à l’appel du muezzin…

    Les cochons sont largués et se ruent en une sarabande couinant – grognante en direction des gens en prière…

    Je vous laisse imaginer la débandade, empêtrées dans leur voile, des femmes, et urinant de frayeur dans leur sarouel, des hommes… (rire, rire iconoclaste… D’autant plus que le « commando d’humoristes » qui a détourné ce camion de transport de cochons, est un groupe dissident de LFI en désaccord avec Jean Luc Mélenchon et estimant que les musulmans sont « trop politisés » à leurs yeux et qu’en conséquence un bémol doit être mis à la complaisance à leur égard…

    D’où le déversement sur la voie publique devenue espace de prière, de quelque deux cents cochons… Qui, soit dit en passant – nous sommes le 7 juillet 2023 il fait 35 degrés à l’ombre- suaient sang et eau serrés comme des sardines dans ce camion sans climatisation au cours d’un trajet du Pays Basque jusque dans les Hauts de France… Mais le calvaire pour ces cochons s’est arrêté au moment du détournement, dans une localité du sud de l’Île de France…

    Les « amis écolos » des dissidents LFI apprécieront…


     


     

  • Un "baromètre" de l'"air du temps"

    … S’il en est bien un, de « baromètre de l’air du temps », c’est celui-ci : la diversité, le nombre et l’étendue (tout cela conjoint) des déchets de toutes sortes – emballages de produits alimentaires, papiers, cartons, bouteilles de bière, de vin, et de sodas, boîtes de conserve, objets ménagers usagés, matelas, mobilier, télés, gravats, ordures… Que l’on peut voir partout, au bord des routes, en forêt en se promenant le long de chemins et de passage, en pleine nature, sur des trottoirs en ville, sur des parkings de grandes surfaces commerciales, partout où s’exerce de l’activité humaine, à l’intérieur ou à l’extérieur des locaux les plus fréquentés…

    C’est absolument effrayant, généralisé, « endémique » ! Dans un pays, la France, de 68 millions d’habitants… Sans compter, dans nos villes, partout, tous ces containers de poubelle – les vert, jaune, bleu pour le verre, les papiers, les emballages ; et les noir pour les ordures ménagères « uniquement » - au pied duquel ou à côté l’on jette ses détritus, tout ce dont on se débarrasse au lieu de le porter en déchetterie…

    Et sur les plages des littoraux atlantique et méditerranéen, dans les lieux fréquentés par les vacanciers en été…

    Il est difficile, au vu de cela (diversité, nombre et étendue des déchets) mais aussi au vu et au su de tous les comportements agressifs amplifiés par les réseaux sociaux, et observés au quotidien dans l’espace public… De croire en une « majorité silencieuse » de « citoyens lambda soucieux respectueux de ceci de cela », de gens de bonne volonté… Qui serait « en réalité » la France d’aujourd’hui, de 2023…

    Sans pour autant « verser dans un pessimisme surdimmensionné », je dis que cette « majorité là, de bons citoyens respectueux de ceci de cela » n’existe pas… Ou n’est, ne représente qu’une minorité de Français, une minorité conspuée, « battue en brèche », marginalisée/ringardisée…

    En revanche très nombreux sont ceux et celles qui ne cessent de « donner des leçons de morale », qui, dans les discussions que l’on a avec eux entre voisins, connaissances, se targuent de comportements irréprochables, de souci de l’autre, de respect de ceci de cela… En bref se présentent en « bons citoyens disciplinés voire exemplaires » !

    Alors, pourquoi voit-on dans la nature autant de déchets ? Pourquoi assiste-t-on à autant de comportements agressifs des uns ou des autres au quotidien ?

    J’en viens à me poser la question de ce que doit être la solidarité humaine lors des grandes catastrophes naturelles et drames survenant au quotidien et impactant des centaines de personnes en même temps, de comment doit et peut se manifester cette solidarité en s’impliquant soi-même – en aidant, en donnant de l’argent, en fournissant du matériel, etc. … Sachant que tous ces gens ne sont pas loin s’en faut des « anges de bienveillance et de bons comportements» ? … Notamment en période estivale de millions de vacanciers et touristes sur les routes et autoroutes, en lieux et régions privilégiés ; notamment aussi lors de ces grands festivals hypermédiatisés ou manifestations populaires festives rassemblant des milliers de personnes ? … Sans compter les trains et les avions bondés, les hébergements pris d’assaut ou réservés 6 mois/un an à l’avance - « bonjour la dépense pour des millions de gens qui quasi tous, se plaignent que la vie est trop chère, mais achètent des billets d’avion, des séjours en croisière ou en vacances, des smarphones « dernier cri », toutes sortes d’équipements technologiques coûteux, et vont au restaurant à 30 euro le menu, ont chez eux des piscines autrement qu’en « bassines de plastique de 3 mètres de diamètre pour faire trempette », etc. j’en passe des tonnes et des tonnes de gadgets et « amuse-merde  tout venu de Chine », des façades rutilantes « qui en jettent » de leurs maisons – refuge portail automatisé toutou féroce VTT électrique bagnole cossue à cul riche et gras, télé plus vaste qu’une bibliothèque…

    Merde ! Être « solidaire » de tout ça ?


     


     

  • Prôné, saucé et resaucé ...

    L’enseignement de l’Arabe dans les écoles parce que dans notre pays, la France, 10 % de la population est issue de pays où l’on parle l’arabe – en gros les pays du Maghreb, du Sahel et d’une partie du Moyen Orient… L’Arabe, donc, considéré comme l’Anglais, langue « d’usage courant »…

    La fermeture des « mosquées radicalisées » parce que, fermer un lieu de culte, c’est croire et plus précisément « faire croire » que des fanatiques du djihad ne pourront plus « prêcher » la « haine de l’infidèle » dans leurs discours… Alors que, ces mosquées fermées, ils se retrouveront dans des lieux clandestins voire en plein milieu de rues pour « prier » et appeler au djihad…

    Moraliser, modérer, réglementer, filtrer, policer les réseaux sociaux, afin de rendre la société moins violente, alors que la violence et que l’agressivité au quotidien se manifestent dans les comportements en toutes sortes de situations dites « sensibles »… Ce qui équivaut à détruire l’analyse médicale qui annonce un cancer, sinon le messager lui-même en lui interdisant de dire, de montrer…

     

    Et, par les voix des partis politiques, des syndicats, des associations, des médias, de l’opinion publique générale, tout cela demandant sans cesse des moyens accrus, donc de l’argent, toujours plus d’argent… Des plans et des projets dans les banlieues, de l’éducation, de la culture (mais en vérité une culture fondée sur de grandes fresques murales, de tags « artistiques », du rap, du « tam-tam-battement- de – cœur – de - pieuvre », de musicalarue canabistique cocaïnique, d’art et de théâtre de rue, de saltimbanqueries caricaturales pourfendeuses d’injustices et de stigmatisations messagères d’un vivre autrement ensemble, tout cela méli-mélo dans une grande convivialité ambiante censée briser les mers gelées et les solitudes)…

    Et des maisons des jeunes, des lieux de vie de création de lien social et d’expériences et de projets « novateurs »… Ce qui « désarmerait ? » les djihadistes, mettrait à terre la haine, en somme « referait le monde »…

     

    Eh bien merde, tout ça, on voit bien que ça ne marche pas comme espéré et que c’est même « contre - productif » !

    Et ce qui est déplorable, rageant… Et injuste aussi… C’est de constater que quand tu dénonces tout ce qui est prôné, saucé et resaucé par les partis de droite et de gauche, par les syndicats, par les associations, par les médias, par l’opinion publique générale suscitée orchestrée… T’es qualifié de fachiste, d’extrême droite, de réactionnaire !

    Allez – vous faire cuire un œuf – et même la douzaine – tous, tant que vous y êtes, à « refaire le monde »… Sans un seul moment de votre vie, de vous refaire vous, et même d’envisager de vous refaire ! 

     

    Cela dit, hier 21 juin solstice d’été, c’était la fête de la musique – bonjour les effets spéciaux technologiques de scène et de lumière en format hyper géant en plein air … Et salut le « Grand Message »… Alors qu’à deux kilomètres de tout ça, à Paname, un immeuble venait d’exploser et que dix millions de Français qui ne sont pas tous loin s’en faut des « venus d’ailleurs » vivent en dessous du seuil de pauvreté – en dépit des aides sociales et du minimum garanti (soit dit en passant, y’a des gens – pas forcément des « venus d’ailleurs »- parmi les dix millions de pauvres, qui n’ont aucune aide sociale, pas de minimum garanti)…

     

     

  • Agressivité sous couvert d'anonymat

    … L’un des signes les plus visibles, les plus fréquents, au quotidien vécu, d’agressivité sous anonymat, c’est le coup de klaxon rageur de l’automobiliste (souvent masculin la trentaine bien portante ou la cinquante- soixantaine confortable – rassis ) se considérant importuné ou gêné dans sa manœuvre sûr de lui de sa conduite de sa capacité à circuler aisément en environnement urbain ; et très enclin à mépriser, à prendre pour un « beuh-beuh » celui ou celle qui hésite sur une direction à prendre, est « trop lent à réagir », rate une sortie dans un rond point, ne dispose peut-être pas d’un GPS…

    Le ou la « ciblé(e) » ne pouvant répondre à ce malotru, à cet imbécile crasse, dont il, elle ne voit pas le visage, mais juste le « cul riche et gras » de la bagnole cossue du « klaxomerdeur » (bon c’est vrai aussi, la bagnole peut être une Fiat Panda)…

    En effet, en plein embouteillage et impossibilté de faire arrêter le malotru, de descendre de son véhicule et de « mettre un pain » au malotru, le « ciblé » ou la « ciblée » ne peut se venger autrement que par un « bras d’honneur  à s’en bleuir le creux du coude » !

    Honte, rage et fureur exprimé haut et fort et publiquement, à l’adresse de ces crétins d’automobilistes rageurs qui, en France (est-ce pareil ailleurs?) sont légions, tous aussi imbéciles crasses qu’ils sont, puant d’individualisme forcené, d’arrogance, de vulgarité, de brutalité !

     

  • Les dieux, les religions

    Dioutenkul

    … Les dieux et déesses des Grecs de l’antiquité : Zeus, Héra, Aphrodite, Athéna, Arès, Hermès, Artémis, Déméter, Poséïdon, Hephaïstos, Vesta…

    Les dieux et déesses des Romains (copiés sur ceux des Grecs) : Jupiter, Junon, Neptune, Minerve, Mars, Cérès, Apollon, Diane, Vulcain, Venus, Mercure, Bacchus…

    Et les dieux des Carthaginois : Tanit, Eschmoun, Melqart, Baal Hamon à qui l’on immolait des enfants…

    Les dieux des Gaulois, des Celtes, de tous les peuples anciens de la Terre…

    Et tous leurs cultes, rites, offrandes, sacrifices, cérémonies, avec leurs hiérarchies, leur omni présence dans le quotidien de vie des gens des époques anciennes ; leur emprise sur la société, leur place aux côtés des rois, des princes, des empereurs, des gouvernants, des dominants… Tous ces putains de dieux et de déesses, toujours du côté des riches et des possédants, toujours guerriers, conquérants ; bardés de vertus et de glaive…

    Et les dieux et les religions du 21ème siècle, des Chrétiens – Catholiques, Orthodoxes, Protestants , des Juifs, des Musulmans… Avec leurs églises, leurs mosquées, leurs rites, leurs cultes, leurs professions de foi, leurs habits sacerdotaux, leurs parements, leurs tiares, leurs ors, leurs icônes… Depuis le Moyen Age… Et qui s’immiscient dans les « affaires publiques », règlent la vie au quotidien des gens avec notamment des interdits, ou au contraire des obligations, des prescriptions, de la morale – sans oublier le combat pour la Vérité (au prix du sang versé) …

    Et si l’on ajoute à tout cela, en plus des dieux et des religions, les superstitions, ce qui relève de la sorcellerie, de l’ésotérisme, du paranormal, de l’astrologie, avec leurs adeptes, adorateurs, gourous, magiciens…

    « Y’a de quoi en hurler d’horreur et de dégoût pour celui et celle qui de toute sa vie durant ne croie en rien, rien de rien de tout cela et voudrait que ça disparaisse de la surface de la Terre tout ce putain de foutoir à la con ! »

    Tolérance – tolérance « tu m’en diras tant » ! Merde, abdiquer et laisser passer tout ce merdier qui pourrit le monde depuis la nuit des temps, depuis le Paléolithique Supérieur et même bien avant (peut être pas si l’on remonte à l’australopithèque) ? … Non, j’abdique pas, je « bradoneurise », j’« iconoclaste », je rage, je piétine… Et dans les « zenfères » au fond desquels vous m’avez déjà de mon vivant précipité, zappé, foutu en l’air, écarté, banni… Avant de m’y condamner à perpète dans ces zenfères, sachez que, de ces zenfères où je continuerai de bradoneuriser, d’iconoclaster… Je vous secouerai toujours les puces, bordel !…

     

     

  • Petite histoire

    Petite histoire…

     

    … Qui pourrait bien être réelle, si l’on légalisait la GPA afin de permettre à des couples d’homosexuels masculins, d’avoir un ou plusieurs enfants ; l’un des deux partenaires fournissant son sperme à une mère porteuse…

    C’est que – dans « l’état actuel des choses » en matière de manipulation génétique où des progrès ne cessent d’étendre des possibilités de procréation – l’on n’en est point encore à la « gestation par truie » (le porc ayant la même constitution interne que l’être humain)… [ rire insolent et iconoclaste ]…

     

    … Benoît-Thècles, six ans, né sous GPA d’une mère sahélienne , une jeune femme misérable sans papiers, immigrée et hébergée dans un centre d’accueil de Cergy Pontoise ; vient d’apprendre par son papa et par sa papate que sa maman a pu retourner dans son pays, riche de cent mille euros payée par Papate son « vrai papa génétique » après avoir porté durant neuf mois « bébé Benoît-Thècles »…

     

    Papate est cadre dans le design et gagne onze mille euro par mois, Papa est animateur de talk show télévisé et gagne à peu près autant que papate…

    Tous deux, papa et papate sont mariés depuis deux ans et vivent dans un appartement de grand standing à Auteuil, chacun possède sa Lamborghini pour se déplacer et se rendent tous les ans au festival de Cannes, grands amateurs de films branchés qu’ils sont… (Ils ont d’ailleurs applaudi très fort à la prestation – discours de la lauréate de la Palme d’Or, Justine Triet en 2023)… Et, aux élections législatives, Papa et Papate votent pour la NUPES mais n’apprécient guère Jean Luc Mélenchon et la LFI…

     

    À six ans, Benoît-Thècles est entré en septembre dernier à la « grande école », une classe de CP dans un cours privé d’Auteuil situé à moins de 500 mètres de l’appart’ de papa et de papate… Cependant, papate vient chercher son fils en Lamborghini à la sortie de l’école (« sécurité oblige avec tous ces enlèvements d’enfants et toute cette délinquance ambiante même dans les beaux quartiers sous cameras vidéo et policiers présents partout)…

    C’est que… Soit dit en passant… Benoît-Thècles à l’école, n’est pas très bien vu par les autres gamins de son école, pourtant la plupart d’entre eux « gosses’d’riches » et enfants eux aussi, de couples homosexuels (mais nés sous PMA et plutôt enfants de couples de femmes plutôt que d’hommes)…

     

    En effet Benoît-Thècles « essuie » quelques vexations, agressions, de la part des autres gamins de son école… Dans le genre de « ton papa et ta papate ils ont payé gros et cash pour t’avoir, et se sont servi d’une bamboula africaine qui vivait de rapine et de prostitution qui aurait peut-être si ça se trouve, jeté son bébé non désiré à des chacals si elle s’était faite engrosser par le marabout du village ! »…

     

     

    … La GPA ? Oui peut-être… Quand on en sera à la « Gestation par Truie » (ou par Orangue-Outane ou par robot-couveuse)…

     

     

  • Atteintes à la laïcité

    … Les atteintes à la laïcité me hérissent et me mettent dans une colère aussi noire que furieuse !

    Je soupçonne les partis de la majorité présidentielle mais surtout la NUPES et les partis de gauche, et extrême gauche, de ne pas se montrer d’une grande fermeté en face des atteintes à la laïcité – ou d’être trop complaisants lorsque les menées et agissements des croyants pratiquants d’une religion, s’invitent dans l’espace public.

    Quant au Rassemblement National, qui affirme défendre la laïcité, il ne défend en fait la laïcité que contre l’Islam (le port du voile des femmes et jeunes filles en public, dans la rue, à l’école, à la fac, au travail ; les prières collectives en rue et place)… Le RN semble très bien s’accomoder en revanche, du port de la croix chrétienne autour du cou, visible, de la présence du crucifix au dessus du lit dans les chambres, des menées et agissements de certains catholiques fervents dans l’espace public, et accorde ostensiblement et résolument une place prépondérante à l’église de France catholique apostolique et romaine, en tant que « patrimoine historique et culturel » … Ce qui me gène même si, historiquement c’est vrai – quoique vrai depuis Clovis mais pas avant…

    Bon, « apparemment », dans les chambres d’hôtes et d’hôtels, l’on ne voit jamais de croix au dessus du lit… Si cela devait être, un jour, au hasard de quelque voyage, traversée de la France, séjour quelque part que je ferais, apercevant en posant mon sac ou ma valise devant le lit, en chambre d’hôte, un crucifix, je quitte les lieux immédiatement !

    Et, quant à l’Islam dans l’espace public (mais sauf néconnaissance de ma part, l’on n’en est point encore là)… Dans les hôpitaux et centres médicaux, cliniques, laboratoires, salles d’examen et cabinets de consultation, je refuserais d’être traité par une femme portant le voile islamique – une médecin, une infirmière, une aide soignante… (c’est vrai on n’en est pas encore là!)…

    Cela dit, les Témoins de Jéhovah, ils refusent bien les transfusions sanguines… Alors « anti-isme pour anti-isme », autant être anti religion, anti présence et signe de religion dans l’espace public, « anti-iste résolu » ! … Quitte à être en contradiction avec sa « philosophie  anti-anti-isme » et « anti contestation refus systématique » !

    Merde aux complaisants, aux démissionnaires, aux laisser-aller- istes, à toux ceux et celles qui, en vertu de réformisme et perclus pourris d’« écoute de l’autre » et affichant leurs valeurs d’« esprit ouvert  à la différence… Feraient se retourner Voltaire dans sa tombe si ce dernier voyait ce qu’on a fait de la tolérance ! (Un torchon sale agité en étendard derrière lequel il faut tous marcher en rang, embrasser et surtout pas se torcher le cul avec!) … Et merde encore, à ceux et celles qui me taxeraient de vulgarité pour avoir ainsi exprimé la chose ! (je signe et persiste, et avec un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, et en pétant fesses écartées!)…

    C’est sûr, c’est pas ça que je vais écrire dans un forum genre café la jasette bisounours charte de bien séance où l’on cause patates salades en se faisant des mamours !

     

  • Algoritmokomande

    Algoritmokomande

    … Petite anecdote

     

    … Lorsque j’étais en 6ème A2 au lycée Duveyrier à Blida, en Algérie, alors âgé de 11 ans en 1959, pour l’année scolaire 1959/1960, j’avais un prof de dessin qui s’appelait Monsieur Plas…

    Ce monsieur Plas « se prenait pour Picasso » et nous « snobait » tous, les 37 élèves de cette classe de 6ème A2…

    Je le revois encore, dans sa blouse blanche immaculée, aux plis impeccables de repassage, avec son visage d’homme d’une cinquantaine d’années, très buriné, très typé, d’un regard froid, ne souriant jamais et riant encore moins, sévère, condescendant, voire méprisant…

    Son premier cours – je m’en souviens comme si c’était d’hier – fut pour nous inculquer les « notions de base » dont la toute première faisant état des trois couleurs primaires que sont le jaune, le bleu et le rouge, après nous avoir fait ouvrir notre cahier de cours…

    Je lève le doigt « Monsieur, vous oubliez le blanc et le noir » !

    Réaction de Monsieur Plas « Monsieur Sembic, vous me ferez deux heures »… (à cette époque les colles c’était le jeudi)…

    Une grande partie du 1er trimestre fut consacrée, une fois par semaine en cours de dessin, à reproduire une feuille verte avec ses nervures et ses taches jaunes, fixée sur le tableau.

    Je « m’ennuyais à mourir » devant cette feuille verte et jaune qu’il fallait sans cesse redessiner, au crayon de papier, puis en couleurs, à l’aquarelle…

    Je dessinais ou plus précisément griffonnais des minous, des toutous, des hannetons, ou des « animaux bizarres » de mon imagination…

    Monsieur Plas, de « guerre lasse » me fit prendre place au fond de la classe, isolé des autres élèves, ne m’accordait plus ni le moindre regard ni la moindre parole.

    Le jour de la composition trimestrielle de dessin, il fallait « plancher » sur un beau vase, faire ressortir l’ombre, la lumière, l’arrondi du vase, au crayon HB et 2B…

    Ah, ce vase, ce « putain de vase » ! J’avais envie de le « canarder » au « tahouel » (le lance pierre que je m’étais fabriqué avec une fourche en bois coupée d’un arbre, des élastiques de bocaux et un rond de cuir), qui se trouvait dans ma poche de pantalon…

    J’aurais bien visé le vase qui se serait brisé sous l’impact d’un des nombreux boulons que je récupérais dans l’atelier des PTT où travaillait mon père…

    Cela m’aurait valu, je le savais, huit heures de colle plus un blâme et une exclusion d’au moins une semaine à la suite d’un conseil de discipline…

    Au lieu du vase, je dessinai sur la feuille de papier, des espèces de petits marsupilanis rigolos, de mon invention…

    Résultat de la compo de dessin : Sembic 0/20, 37ème…

    Et cette appréciation sur le bulletin trimestriel, de monsieur Plas « étranger à la classe »…

     

     

    … Je pense toujours en 2023, que les couleurs primaires, le jaune, le bleu et le rouge, ne sont pas les seules et qu’il y a encore deux, le blanc et le noir…

    Car, tout comme le jaune, le bleu et le rouge ; le noir et le blanc ne peuvent être obtenus par mélange ou association de deux autres couleurs (ce qui est le cas, par exemple, du vert qui se fait avec du jaune et du bleu, ou du gris qui se fait avec du blanc et du noir)…

    S’il devait être un drapeau pour « une nation Terre » ce drapeau je le verrais bleu-jaune-rouge-blanc-noir… (en bandes verticales plutôt qu’horizontales)…

     

     

  • La différence

    … Peu fréquentes sont les personnes dans ton cercle de relations, d’une sensibilité, d’une culture, d’un mode de vie, d’habitudes, de caractère, de comportements, d’activités… Tout cela différent, voire très différent de ce que tu es, de sensibilité, de culture, etc. … Avec lesquelles tu peux arriver à communiquer, avec lequelles tu peux entretenir une relation…

    Toutes ces personnes, quasiment toutes, en effet, te perçoivent selon l’idée qu’elles se font de toi, autant dire qu’elles ne savent rien, presque rien de ce tu es vraiment, et s’en préoccupent d’ailleurs fort peu…

    Par exemple dans un fil de discussion sur un forum où tu interviens à ta manière qui est la tienne et qui « tranche » par rapport à ce qui est exprimé par les autres dans le fil de discussion ; un tel réagit ainsi « toujours aussi défiant, aussi rationaliste, aussi scientifique, aussi détaillé, aussi prolixe dans tes réponses, dans tes messages, dans les textes que tu produis »… Ou encore – ce qui est loin de correspondre au personnage sensible que tu es, tu te vois qualifié de prosaïque, de matérialiste, de trop terre-à-terre, en réaction de ta part à un « joli poème » sur le thème du printemps…

    Bon c’est vrai : les « jolis poèmes bien à l’eau de rose, que bon nombre de membres du forum en question, acclament de « petits queucœurs rourouges »… C’est « pas trop ton genre ou ton style »…

    La langue bien tendue, il faudrait lécher ce qui reste de la crème au chocolat dans le fond de l’assiette… Ou, quitte à se gaver de lichettes de pain, nettoyer à fond l’assiette du reste de sauce refroidie… Eh bien non, c’est pas non plus ton genre…

    D’ailleurs… Qu’est-ce qui est « ton genre » ?


     

  • Nos modes de vie

    Défaits

    Décolorés

    Dérêvés

    Désimaginés

    Désillusionnés

    Déconstruits

    Dévitalisés

    Dénaturés

    Déréglés

    Déshumanisés

    Délimités

    Dépossédés

    Décontactés

    Dévisagés

    Déregardés

    Désémerveillés

    Désorthographiés

    Dégrammairisés

    Et

    Encloisonnés

    Asceptisés

    Consumérisés

    Lotissés

    Violés

    Formatés

    Marchandisés

    Virtualisés

    Hyperconnectés

    Épiés

    Chartisés

    Empués

    Encués

    Enrôlés

    Encagés

    Tatoués

    Cosmétiqués


     

    Tracés

    Embaraquoclôturés

    Portaillisés

    Codés

    Moralisés

    Obscurantisés

    Amen-isés

    Mais ils peuvent être

    Réparés s’ils sont abîmés

    Protégés s’ils sont assaillis

    Arrangés s’ils sont mal environnés

    Libérés de ce qui les enchaînent

    Rapprochés de ce qui demeure encore de la beauté du monde


     


     

  • Jours de grande turbulence

    … En ces jours de grande turbulence sociétale dans notre pays la France, je salue les artistes, les écrivains, les créateurs, mais aussi les jardiniers, les randonneurs, les amis de la nature et des animaux, qui, dans les activités dont ils se passionnent n’étant ni des métiers ni des emplois rémunérés, n’envisagent aucun « âge limite » pour cesser de produire, les uns leurs œuvres, les autres d’imaginer, de rêver, de marcher, de mettre leurs mains dans la terre, aussi longtemps qu’il leur sera possible…

    S’ils ont peut-être leur mot à dire au sujet de ces grandes turbulences sociétales, ils n’en font guère part autour d’eux, car il est pour eux un ordre qui n’est pas celui du monde…


     

  • Ils décapsuleront à l'opinel ...

    Physio10

    … “Ils décapsuleront à l’opinel, la bouteille de Champi frelaté, éjecteront le pipi atomique contenu dans cette bouteille où ont pissé des grammairiens empapaoutés jetsettisés croyant occire deux belettes siamoises attachées aux racines éphémères extraites d’un arbre généalogique où l’on imagine de lointains ancêtres portant guêtres sur la tête…
    Mais dans une fureur aussi vaine qu’ostentatoire, leurs yeux se prétendant voyants, n’aperçoivent point ce que pourtant ils regardent, obnubilés qu’ils sont, leurs yeux, à mordre de leurs pupilles dilatées, le bout de leur nez faussement busqué”…


     

  • Sans rien sur le crâne

    Sans bonnet ni chapeau ni casquette ni lunettes de soleil

    Dans les torrents de lumière estivale

    Dans l’haleine glacée de la saison hivernale

    Par tous les temps et en tout lieu

    Sans marque sur aucun vêtement porté

    Un visage un sourire un regard et une allure sans fioritures

    Se moquant des modes

    Et de la dureté du monde

    Traversant les espaces d’indifférence

    Balayés d’un grand vent de heurts

    Se portant tout droit devant

    En ces lieux où ça clingue où ça bingue où ça circule où ça se croise

    Fiers et déterminés

    Mais plus déterminés que fiers

    Ce visage là ce sourire là ce regard là

    Qui te rentrent dedans

    Et ne se font jamais olive bien huilée bien profond dans le fondement


     


     

  • Des "vagues visages" ...

    … « Si l’on pouvait regarder dans le cœur des gens et comprendre les défis auxquels chacun fait face, je pense qu’on les traiterait avec beaucoup plus de douceur, d’amour, de patience, de tolérance et de respect »… [ Louis Longwater, musicien producteur auteur compositeur]…


     

    … Cette phrase me fait penser à des vagues de l’océan qui viennent en rouleaux et en crêtes blanches se déverser le long du rivage, une plage de sable et de galets le long de laquelle marche un promeneur tout seul…

    Chacune de ces vagues, murmure en se déversant sur le rivage, comme le ferait une voix de femme, d’homme, d’enfant…

    Chacune de ces vagues est un visage de femme, d’homme, d’enfant…

    Et le murmure de chacune de ces vagues visages, se faisant voix et parole, raconte au promeneur tout seul le long du rivage, tout ce qui jamais, n’a encore été dit, que personne ne connaît mais qui a été vécu, « vécu roulé », de la vague parmi toutes les autres vagues…

    Assurément, le promeneur tout seul le long du rivage, est l’interlocuteur rêvé de toutes ces vagues visages…

    Puissent de nombreux autres promeneurs être pour toutes ces vagues visages, autant d’interlocuteurs…

    Le « vécu roulé » -autant dire les défis, tous les défis qui ont surgi ainsi que tout ce qui fut épreuve, solitude, questionnement, peur, obstacle, écueil, trahison, déception, attente vaine, souffrance, espérance, aspiration… Tout cela est encore davantage qu’une « explication », c’est… Une « révélation »…

    Et, devenu voyant, le promeneur le long du rivage, puis les autres promeneurs venant ; peut alors se faire Interlocuteur (interlocuteur dans le plein sens du terme)…

    C’est tout de même « curieux » d’être – comme nous le sommes la plupart du temps - « aveugles avec des yeux qui voient »…


     


     

  • Poutinoël

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec des missiles par milliers

    N’oubliant pas

    De laisser tes capitaines tortionnaires

    Arracher la tête des petits enfants sortis des ventres déchirés de leurs mères

    Couper les petits petons sanglants dans les souliers des enfants mutilés

    Jeter mains et viscères de gens massacrés

    Aux rats gambadant autour des poubelles

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tes soldats au combat

    Tomberont sous les balles ukrainiennes

    Et que les mères russes pleureront leurs grands enfants abattus

    Alors oui salaud d’Poutinoël

    Que le perfide crapaud qui te ronge les tripes

    T’emporte avant que ne tombe la Crimée

    Envahie par les chars ukrainiens

     

    Salaud d’Poutinoël

    Quand tu descendras du ciel

    Avec tes anges de la Mort

    Pour chaque tête d’enfant arrachée par les éclats d’obus

    Cent de tes jeunes soldats feront un grand concert d’hémoglobine

    Et cent batteries de mitrailleuses ukrainiennes

    Pulvériseront tes lignes et tes positions

     

    Salaud d’Poutinoël

    T’es foutu et t’iras pas au ciel

    Ni tes Wagner et compagnie

     

     

  • Plié un bleu en carton !

    … Plié la tête d’un bleu en carton dans une allée d’Intermarché ce matin… Sans le souci de savoir s’il y avait oui ou non, une caméra de vidéo surveillance à proximité, suspendue quelque part…

    Sans cherché à savoir lequel de ces bleus c’était, M’Baté (ou Bapé) ou un autre…

    Complètement « choué » cette Coupe du Monde de foot au Qatar, pas vu les bleus jouer, un bras d’honneur à M’Bat(p)é – me fous de l’orthographe de cette « icône » du foot français – et iconclasto-déconsidère, une grande tape sur le cul en pétant, tous ces supporters des bleus qu’ont pris l’avion pour aller à Doha assister aux matches, et le soir se tortiller le derrière dans des discothèques branchées, et s’enfiler sur les terrasses climatisées des palaces piscine jakuzi, servi par des hôtesses Bangladaises la bouche en anus de pigeon peinturlurée de rouge, des plats de la gastronomie de nos régions françaises importée au Qatar en avion cargo frigo et promener leur look de bobos friqués dans les galeries marchandes d’architecture futuriste des centres commerciaux de Doha…

    Merde à eux ! Merde à M’Bat(p)é ! Merde au dieu foot !

     

     

  • Urticante errance littératoque

    … Un grand zob au feu dans le pot tirons !

    Telle fut l’injonction de Papate à sa fille née par GPA lorsque brûlait encore au fond du pot dans la braise candie, le zob trapu enfromagé tout fumant, gland souriant ne gougouttant pas, purcaille fossilisée…

    Et Papa de son doigt ébréché une épingle plantée et sauce tomate sur l’ongle, se moucha dans le foulard de soie de sa sœurette lesbienne qui allait verser dans le pot, une oreille de rat persillée…

    Tiré du pot, le zob filocha tel une mangue trop mûre se délitant en lambeaux à la consistance de pulpe de muscat ; et la braise au fond du pot en lie impérène se mit à grésiller avant de cendrer…

    Sur la table guéridon trois pieds, Minou queue en l’air humait la fragrance aigre du zob dont le fromage en petites limaces terre de sienne brûlée, ourlait le bord de peau rougie autour du gland grumeleux…

    Ce n’est plus sur la peau de poulet trop cuit de Mamane, que sousoufflaient en haleines jasminées des voix du monde, hier encore pour nombre d’entre elles créditrices, génétrices et porteuses de paroles motrices ; mais sur la peau devenue verruquée de Mamane au visage ravagé d’ans vert-de-grisés, que désormais depuis le Jour de la Tour de Fer abattue et des temps qui suivirent faits d’heures déchirées et cascadeuses, cyclonaient, tornadaient de puantes pètes enduisant de sueur grasse corrosive la peau verruquée de Mamane…

    Alicette née par GPA, en barboteuse bien que grandette qu’elle est, et toute chargée dans sa barboteuse, apostrophait Minou qui avait choué contre l’un des pieds de la table guéridon, et hurlait au grand nounours cyclope convoité, aperçu en début d’Avent à l’entrée de GIFI, mais que Papate avait trouvé trop encombrant…

    Du coup, Alicette avait décanillé de son présentoir, puis piétiné à terre le nounours cyclope, ce qui avait fait rire Papate – mais fait sanglotter Papa et tati…

    Rats, gonds, daims et meutes de cloportes ; nasses, portes à raboter, peaux tannées et rapsodies ondulantes millepattantes… Sous un ciel grillagé la chasse aux rats et aux daims est ouverte, les coups tirés font courir les rats et mourir les daims…

    Putrécanti applaudi le Rampono storié sa cucudandinance tout flytoxé sauf la vermine autant rampante qu’ailée et béni les Mégagoths !

     

     

  • Trois grands rendez-vous télétiques

    … Trois grands rendez-vous à la Télé qu’en ce début décembre 2022 je vais délibérément et allègrement louper/louper/louper :

    Les huitièmes de finale de la coupe du monde de football au Qatar (et donc France Pologne)

    Et ces deux grands rendez-vous annuaux que sont

    La grande nuit du Téléthon, interminable

    L’élection de Miss France 2023

    Ainsi que quelques daubes de débats politiques et de spectacles de divertissement variétés

    Grands Rendez-Vous Télétiques qui, chaque année en décembre, font un audimat de plus de dix millions de Français.

     

  • C'est l'Avîn't !

    Ça y est, on y est, 1er décembre, c’est l’avîn’t !

    Les pernohaux qué grimp’ aux murs, les ulumunations, les achats de noël, les joujoux, ah putain d’joujoux, les chocolats, la bûche chez Picard (en espérant qu’aura pas une coupure de jus de plusieurs heures qué dégongèl la bûche et encore le chapon farci et les langoustines)…

    C’est l’avîn’t le temps des p’tits queucœurs rourouges et des dons aux démunis aux pelés aux tondus aux éclopés, le téléton, la Saint Nicolas – le père fouettard…

    Ça y est, on a réservé pour une semaine à Courchevel ou à Megève, un billet TGV -InOui/Ouigo en promo… (pourvu qu’ait pas d’grève)…

    L’avîn’t à Paname c’est pas l’avîn’t à Kiev, c’est sûr !

    Gross Inflat’ sur les joujoux, ah putain d’joujoux même pour les baba’ou d’un demi an !

     

  • Orage sur Doha le jour de la finale

    Orage

    … Multiples impacts de foudre en l’espace de 40 minutes, une nuit de violent orage en Malaisie, à Kuala Lumpur…

    Un impact de foudre peut atteindre une tension de cent millions de volts, une intensité de deux cent mille ampères et une température de trente mille degrés…

     

    … Le même violent orage de 40 minutes, mais vingt fois voire cent fois plus fort, à Doha au Qatar, au moment de la finale de la coupe du monde de football !

     

     

  • Niew Errance Littératoque Déjantée

    … C’est Dundie, un gros crocodile qui dansolote queue en boule dans une mare putride où se penchent genoux écorchés, de vieilles nonnes drapées dans des bures à demi calcinées…

    Il les croquerait bien, Dundie, les vieilles nonnes, qui hier s’était repu d’un jeune soldat factionnaire déguerité, son calot rabattu sur le nez, son fusil fiché dans une bouse après avoir tiré – et loupé – un canard échappé d’un four de charbonniers monté de pierres et de tôles dans la forêt proche de la mare…

     

    À l’appel de l’aînée des nonnes, stoppe au bord de la mare sur un chemin détrempé, le scooter du Père Le Veau, dans un crissement de pneus entre deux méduses enroulées autour du bâton de berger de ce Sot sifflard qu’est le poivrot attardé mental du village voisin, très éméché et très braillard et méditant d’encastrer la tête du crocodile dans une lessiveuse à demi écrabouillée…

     

    Et le Père Le Veau, adorateur du bœuf Apis, entonne le chant des Zélus diasporés en Sion, la Nouvelle Jérusalem du Web Invertébré, où se mirent dans des lamelles de quartz virtuel, où s’invectivent de déjectures inorthographiées, où post’résonnent les Effilochés, les Distendus, les Crispés, les Marrondindites, les Adeline 1724 et tous les avatarés…

     

    Veni vidi vinci cloportibus touropérator vilo ilectrouk fuzidaço qatarfoutok décoloromani deubaledanledada fanadetoulézavîn’t https://www.pete-devan-le-frigo-qui-baille-fr

     

     

  • Le nom des gens, film de Michel Leclerc, réalisé en 2010

    … Vendredi 4 novembre à 21h 05, sur Chérie 25…

     

    … J’aurais bien du mal à rédiger un texte résumé analyse de ce film mettant en scène un quadragénaire jospiniste et une militante de gauche, mêlant leurs origines et leur histoire, leur « parcours de vie » depuis leur enfance, et leurs rapports avec leurs parents, de milieux différents…

    Déjà, tout au long du film, les dialogues « cartonnent » et « tambourinent » à un rythme difficile à suivre, en réparties si rapides qu’elles en sont inaudibles…

    Je n’ai en conséquence, pas compris grand’chose dans ce film, d’autant plus que la fonction « subtitel » (sous titres) était inopérante sur Chérie 25, contrairement à d’autres chaînes sur lesquelles cette fonction « sous titre » est disponible…

    J’ai tout de même regardé jusqu’à la fin, « assez barbé » que je fus, du début jusqu’à la fin… Cette fin où l’on voit le quadragénaire héros de l’histoire, sortir d’un lac ou d’une mare, un cygne mort qu’il prend dans ses bras… Bon sang, me suis-je dit « le cygne il est crevé, y’a pas de quoi en faire un fromage » !

    Ce film à mon sens (ou plus précisément dans ma « vision du monde d’aujourd’hui », qui date de 2010 – une époque peut-être un peu moins perturbée que celle depuis 2020 – est « assez représentatif » d’une culture de gauche intellectuelle de milieu aisé, de grande ville, de pièces de théâtre « dans le vent », d’émissions télé « talk show » de rappeurs et d’humoristes déjantés, d’écrivains (de moins de 30 ans) venant de sortir leur « premier roman », et d’artistes producteurs d’albums nouveaux, arborant, invités sur les plateaux télé, des tenues vestimentaires excentriques, des bonnets, des casquettes, des chaussures assortis, etc. … Toute une « faune » bien dans le vent de l’actualité people, de gens plébiscités sur les réseaux sociaux totalisent des « kilo vues » sur Facebook et sur Instagram…

    Une « culture » dont je suis à « mille lieues », à laquelle non seulement je n’adhère pas, mais que j’ iconoclaste et pourfends, à la quelle j’oppose mon vocabulaire à leur vocabulaire, à leur langage d’effet de mots et de formules « qui en jettent »… J’irais même jusqu’à dire au risque de me faire lyncher « une culture de racailles de haut vol »…

     

    … Bon, peut-être « mérit’je » un énorme zéro de conduite pour n’avoir en aucune façon, su apprécier ce film…

     

     

  • Des "kilo vues" ?

    … « Pour ma gouverne » et « à côté de la plaque par rapport à ce qui DOIT se savoir », expliquez moi ce que veut dire, dans « Réels et vidéo courtes » en bas à gauche de l’image à voir, écrit en blanc : « 789 K, 79 K, 1,6 M ( précédé d’un petit triangle pointe à droite ) ?

     

    Ces « K » est-ce que c’est des « kilo vues » ? Ces « M » est-ce que c’est des « mégatonnes de vues » ?

     

    Ça me pèle, ces « Réels et vidéo courtes » ! Et ces « kilo vues » !

     

    Ah, j’en vois une dans la liste en cliquant sur la flèche pour « suivante » , où on lit « 0 » sans K ni M

     

    Est-ce que les « kilo vues » ça remplace le Goncourt, le Nobel, le Fémina, le Renaudot, le Médicis ? Ou encore les cent mille exemplaires vendus du dernier roman de terroir à succès ?

     

    Finalement, ces « putains de kilo vues », c’est ça, aujourd’hui, la « Référence », le « Diplôme » !

     

    Tiens, et pourquoi, tant qu’à faire, on définirait pas sur la Toile, sur Instagram, Facebook, Twitter, Tik Tok… Au contraire ou par opposition aux « K » et aux « M » … « KMe », « MMe » ? (kilo merde, Mégatonne de merde) ? - rire… Rire iconoclaste et insolent !

     

     

  • Une idée pour un film de fiction horreur épouvante

    … Résumé :

     

    Des commandos terroristes lourdement armés, de fusils d’assaut, de mitrailleuses, de lance roquettes, de grenades, de lance missiles portatifs, en unités de combattants aguerris, bien organisés, très mobiles et opérant en réseaux, décident de se « spécialiser » dans l’attaque de chasses à courre…

    Sur le terrain où de déroulent des chasses à courre, avec meutes de chiens, cavaliers, rabatteurs ; en forêts dans de vastes domaines privés, ou en des lieux de chasse louée ; des guetteurs sont postés, munis de téléphones portables afin de renseigner les unités de combattants sur les mouvements, les déplacements des chasseurs à cheval, des rabatteurs, de la meute…

    Au moment jugé opportun, les combattants, encerclant à distance sans avoir été repérés, la totalité de la chasse regroupée pour l’hallali, « passent à l’action »…

     

    Dans un premier temps, le cerf traqué ayant réussi à semer la horde de chiens à ses trousses, atteint une large rivière, saute dans l’eau et se met à nager vigoureusement vers l’autre rive. Mais un tireur embusqué, de l’autre côté, derrière un talus broussailleux, s’apprête à faire feu sur le cerf. Avant qu’il appuie sur la détente, voilà – t -il pas que le chasseur embusqué reçoit une balle dans la tête, visé par un tireur d’élite du commando…

     

    Aussitôt après le coup de feu du tireur d’élite, les unités combattantes déterminées mènent l’assaut, depuis quelques centaines de mètres de distance, en lançant grenades, roquettes, engins explosifs, et mitraillant les chasseurs regroupés, ainsi que la meute, les chiens sous l’impact des balles, sont déchiquetés, décapités… Le massacre est complet, il n’y a plus aucun survivant, d’ailleurs les quelques chasseurs encore en vie, blessés, sont achevés d’une balle dans la tête…

    C’est la sixième chasse à courre qui, en la saison, vient de subir l’attaque de ces commandos terroristes anti chasse à courre…

     

    … Je ne suis pas « fondamentalement » anti chasse anti chasseurs… S’il n’y avait pas de chasseurs, il n’y aurait pas de battues pour éliminier des sangliers… Je suis « pour » les battues contre les sangliers, n’ayant aucune compassion pour cet animal qu’est le sanglier…

     

    Si, au cours d’une chasse proche de chez moi (j’habite une maison entourée de champs et de prés, non loin d’une forêt à flan de montagne) je vois un marcassin ou un jeune sanglier égaré, poursuivi par des chasseurs, et cherchant à trouver refuge ; je ne ferai rien, rien de rien pour le soustraire au sort qui l’attend, ce marcassin ou ce jeune sanglier égaré…

     

    Ma non adhésion à la pratique de la chasse se traduit, ni plus ni moins, par le fait que je n’ai jamais de ma vie, tenu en main un fusil de chasse, ni jamais non plus, accompagné des chasseurs…

    En revanche, en ce qui concerne la chasse à courre, là, je suis « archi contre » et je conspue les gens qui « trouvent qu’il y a de la noblesse » dans la pratique de la chasse à courre…

    Merde alors, quelle « noblesse » ? De la barbarie, oui ; de la barbarie « civilisée » de « riches à crever » qui voient là, dans cette pratique, un « grand exercice » de bravoure, avec des « codes », toute une « culture », tout un « art de vivre »… Et qui inspire des écrivains, des auteurs, des artistes peintres, « cynégétiques » !

     

    N’est pas né (e) celui ou celle qui m’offrira pour mon anniversaire, un « beau bouquin » sur l’art de la chasse à courre… Ou, soit dit en passant, sur la tauromachie !

     

  • Le film des souvenirs

    … Dans le film des souvenirs qui parfois se déroule – en accéléré, sans ordre chronologique, en diverses séquences pêle-mêle – me viennent en tête les visages des personnes que j’ai connues durant ma vie, depuis mon enfance, et qui aujourd’hui, pour certaines d’entre elles de ces personnes, ont soit disparu (mortes), soit – comme je dis à ma façon - « ont cessé d’être de mon cosmos » du fait de « quelque fracture relationnelle »…

     

    Oui, je vous ai aimé(e)s, vous m’avez aimé, ou je vous ai leurré, je vous ai déçu, je vous ai été infidèle, ou vous m’avez trouvé « bassinant », vous m’avez « zappé », vous m’avez quelque fois gratifié d’un bon coup de pied au derrière, vous avez infirmé mes propos, vous m’avez banni, je vous ai choqué, désagréablement surpris, vous n’avez pas cru possible que je puisse dire ou écrire ceci ou cela, le penser, l’exprimer ; il y a eu « mal donne », confusion, interprétation dans un sens ou dans un autre, erreur -ou l’erreur avait un petit air de vérité, comme le ver minuscule dans un fromage corse – on s’est mépris, alors on a « fracturé » on s’est plus vu…

     

    Visages oui, dont je me souviens (bon c’est vrai, sur les forums c’étaient, les visages, des « avatars »)… Ça m’a toujours déconvenu, les avatars (et les pseudos, surtout du genre « qui en jette »)…

    Visages sur lesquels je puis encore, après tant d’années, mettre un nom et un prénom (mais pas tous loin s’en faut, ma mémoire étant visuelle, les prénoms et les noms je ne les retrouve plus)…

     

    Ce qui est sûr, absolument sûr et certain jusqu’à la fin de mes jours sauf alzheimer, vos visages, chacun de vos visages, telle ou telle situation vécue de quelque nature qu’elle ait été, ce que vous fûtes, ce qui nous a lié, relié ou défait… Ça restera ineffacé, indécoloré…

    Disparu(e)s « par sortie de mon cosmos » (sortie avec perte et fracas) même depuis longtemps (plusieurs années), il m’est arrivé de vous rechercher sur la Toile (moteurs de recherche, Facebook pour voir si vous avez oui ou non une page)… Savoir ce que vous étiez devenu(e)s…

     

    Les « fractures relationnelles » (qui, il faut bien le dire, ne sont jamais ouvertes et causées par un seul acteur sur les deux – autant dire par chacun des deux mais dans une proportion variable) sont toujours des expériences « assez difficiles à gérer » …

     

     

     

  • Bateau de croisière

    Geant des mers

    … Du grand pont promenade commun aux Premières et aux Secondes, du bateau de croisière géant des mers, l’on aperçoit croisant au large à quelques miles de là, un bateau pirate…

    Un frisson d’épouvante passe sur les épaules des voyageurs qui se rendent à la soirée du commandant dans le grand salon.

    Mais le frisson d’épouvante pique au croupion les jolies dames et lumine d’un drôle de feu les têtes des costard-cravate et des rassis en jeans.

    Demain c’est dimanche avec office religieux en musique, piscine sur l’avant pont et pêche virtuelle au requin dans la salle de jeu.

    Et si, du bateau pirate, venait une torpille ?

     

  • Les sabots du Minotaure

    … « World Board » est dans les sabots du Minotaure…

    Et le Minotaure élargit son antre non pas en repoussant les parois qui délimitent son antre, au centre du Labyrinthe, mais en construisant/creusant/édifiant de nouvelles galeries/dédales, en allongeant les galeries/dédales existantes du Labyrinthe…

    Ansi s’étend le Labyrinthe, et maître en son antre, le Minotaure avec World Board et sa robotique investigatrice dans ses sabots reliés à son cerveau, conquiert tout le Labyrinthe – du moins tend – il à le conquérir, en bonne voie qu’il est d’y parvenir…

    Sur World Board où « tout le monde va - et  cause  - et s’expose » ce n’est déjà plus, même dans les galeries/dédales éloignées de l’Antre, cet espace de liberté de parole qui était la trame même du tissu de la Grand’Voile du « navire monde »…

    Nul désormais sur le grand pont promenade, dans les entreponts et jusqu’au fond des cales, n’échappe aux « Nanuscules »…

    C’est encore le temps de Io et de ses mondes alliés, en face du Minotaure dont les sabots secouent le plancher de la Scène, du Dragon des Neiges son copain et des Chimères dévoreuses aux pattes griffues, ses partenaires dont il se rendra maître au final…

     

    Mais … Ce n’est peut-être point là, le « Destin » …

    C’est sans compter… Ce grand corps blessé de la nature toute entière dans ses entrailles, sur sa peau, dans sa chair et de sa respiration empêchée, qui hurle et violente Io et ses mondes alliés, le Minotaure et ses partenaires…

     

     

  • Jean Ostrogaute

    … Une Jennifer Lacon sur Face-de-pie, dit à Jean Ostrogaute qu’il est timbré, et un Marcel VDM 84 à la suite de la Jennifer, prend Jean Ostrogaute pour un gauchiste extrémiste destructeur de société… Suite à un post de ce Jean Ostrogaute sur Face-de-pie, “pas piqué des hannetons” au sujet de l’élection de Giorgia Meloni en Italie aux législatives de 2022…

    Ils les emmerdent l’un et l’autre, Jean Ostrogaute, cette Jennifer Lacon et ce Marcel VDM 84!

    C’est que Jean Ostrogaute n’ira jamais au “Paradu” de Jennifer et de Marcel, ni d’aucun de tous ces connards qui ne savent pas penser autrement que “d’emporte pièce” hyper réductif, et qui, de surcroît tel ce Marcel VDM 84, ne sont pas foutus d’aligner 2 phrases sans faire 3 ou 4 fautes d’orthographe !

    Et qu’est-ce que c’est, dit Jean Ostrogaute, que ce Marcel VDM 84 et autres tristes sires de son espèce qui s’affichent sur les réseaux sociaux sous des dénominations avatars qu’on sait pas d’où ils sortent ces cons!

    Jean Ostrogaute il a jamais subi les foudres censuresques des algorythmes de Face-de-pie et de plateformes de blogs et de forums… Et pourtant il y va fort dans son langage, le Jean Ostrogaute!

    Du coup, le Jean Ostrogaute, en “bon anarchiste inclassable” qu’il est, si contestataire du “Système qui fait et mène le monde avec les gouvernants, les dominants, les modèles référents de pensée… Eh bien ce “Système” tel qu’il est, du moins dans le monde dit “occidentalisé”, le Jean Ostrogaute qui peut encore librement s’exprimer et passer entre les mailles du filet des algorythmes censuresques, ce “Système”, le Jean Ostrogaute s’il ne le vénère pas loin s’en faut et quelles que soient les foudres dont il l’accable et le réaccable, il lui sait gré de ne point être celui, de système, qui règne chez Poutine, chez Erdogan, chez Xi Jinping, chez l’allumé Chiite Iranien, car “là bas” en effet, en Russie, en Chine, en Turquie, en Iran, il irait en taule ou même il serait pendu haut et court, le Jean Ostrogaute !

     

    … De toute manière, question censure, dans le « Système » que l’on connaît, tel qu’il est, dans le monde « occidentalisé » de la société de consommation et de la pensée cadrée par des chartes, des gardes, des règles, des codes et des référents… Et « inféodé » en grande partie à l’opinion publique moyenne générale… Et banderollisé jalonné planté de fanions repères de tout ce qui pète et brait en fluo et en Gif… Le « Système » il a trouvé un truc qui marche à tous les coups : le « zapping » dans l’indifférence générale, qui fait que, tu peux dire ce que tu veux comme tu veux et en faire des tonnes de fromage, de fromage qui fleure ou qui fleure pas… ça passera toujours et n’ira jamais très loin, tels des confettis jetés depuis une fenêtre ouverte sur la rue, emportés par le vent… (Ça, c’est plus fort que les algorythmes censuresques de Face-de-pie… Et ça fait moins mal que la matraque des flics de Poutine, d’Erdogan et de Xi Jinping !) - rire…

     

     

  • Sujet de BAC Français en classe de 1ère littéraire

    « En jambes nues et en trench tendance, elle pète et fleure en boutique Orange »…

    Quelles réflexions, quels commentaires vous inspire cette « petite phrase » venant de faire la Une des réseaux sociaux, notamment sur Twitter ?

    … Déjà, première remarque, ce jour là, dans la boutique Orange en file d’attente avant l’accueil par l’un des conseillers Orange, ce n’était peut-être point Elle, qui venait de péter et d’autour d’elle fleurer… Mais… Ce gros homme ventripotent, avec sa banane sur le ventre et sa casquette New York sur la tête visière devant…

    … Je vous laisse « plancher »…

    Un « Grand Développement »…

    … L’on peut, par exemple, « imaginer » un homme, un « vieux senior » plus précisément, « la bosse au slip » dans la file d’attente en boutique Orange, à la vue de cette « jeune femme chic » jambes nues, trench tendance…

    La désagréable fragrance de cette « perlouse » - silencieuse il faut dire – investissant les narines du « vieux senior », réduisant la « bosse au slip » en un bout de caoutchouc fripé de ballon de gosse soudainement dégonflé, piqué d’une aiguille à coudre…

    Soit dit en passant ainsi « défantasme-t-on » : comme un ballon de gosse qui se dégonfle et se réduit en un petit bout de caoutchouc fripé… (En règle générale, d’ailleurs, le « ballon » se dégonfle toujours…)

    L’on peut « imaginer » aussi, que le « vieux senior » soit absolument persuadé que ce n’est point la jeune femme qui a « loufé » mais le gros homme ventripotent banane sur le ventre casquette NewYork sur la tête…

    Et « extrapoler » que « péter et fleurer » ne s’accorde point avec le « chic et la classe » (et que donc, en « conséquence » ce sont plutôt les « ploucs » (ou ce qui s’en apparente par de la vulgarité de comportement) qui « loufent »… Bien qu’en définitive, « à bien réfléchir », le réalisme le plus pur, le plus dur et le plus prosaïque, nous impose (ou devrait nous imposer) de penser que… Punaise rayée, cloporte, verat, chat Maine Coon, furet, vache, cheval, jolie femme, lapin, hamster, caméléon et que sais – je encore… Et bien sûr, gros homme ventripotent banane sur le ventre casquette New York sur la tête… Tout le monde pète et fleure…

    Et que, si les humains se transmettent leurs civilités en se serrant la main (ou en s’échangeant leurs horoscopes) … Les Toutous, eux, se transmettent leurs civilités en se « sentant le trou du cul »…

    Fin du « Grand Développement » …


     


     

  • Ces paradis où tout le monde veut aller

    … Les paradis où tout le monde veut aller, nullement/aucunement ne me siéent ; ils sont quasiment tous le prolongement, dans « l’au delà », de ce pour quoi de son vivant l’on a bandé sans que ne vienne jamais au bout du nœud, seulement déjà la gougoutte de purée précédant la coulée de lave brûlante…

     

    Ce sont ces paradis, par exemple, qu’offrent – en général en abonnements payants – les grands temples de la consommation de masse par internet dont en particulier le marché du loisir voyage et Netfix et compagnie ; ou encore, de temps à autre en général en période estivale les grandes festivités les plus courues, et tout au long de l’année les grandes rencontres sportives notamment foutebalesques…

     

    Dans ces paradis où tu veux aller – ces « parudus » dis-je – t’auras jamais une meilleure place que celle que tu as eue dans les « paradus » où t’a été de ton vivant…

    Chez Netfix d’en haut au beau milieu des anges, ça va pas beaucoup changer les scénarios…

    Aux grands festiv(e)aux d’en haut, si tu y rêves comme tu en as rêvé de ton vivant, d’y être la grande vedette, t’y seras toujours au beau milieu des anges et de la foule, jetteur de confettis…

     

    … Quant aux paradis des religions, alors ceux-là, déjà de mon vivant ils me gonflent, et me siéent encore moins que moins, avec leurs « promesses »…

    Celui, par exemple, des musulmans, plus lénifiant encore que celui des chrétiens !

    Un monde de jardin enchanté où tout n’est que miel et délices, avec des harems de jolies mousmées qui te font des léchi lécha des guilis guilis, te font couler du miel dans le moulin en agitant des parapluies de fleurs et de feuilles de palmier au dessus de ta tête… J’en veux pas!

    Et les mousmées, alors ? Leur paradis, c’est d’être auprès de leurs sidis, de leur lécher le zizi et de veiller à ce que le couscoussier soit toujours parfumé, avec de la semoule constellée de grains de raisin, accompagné de vin de miel ?

    Déjà, le miel, de mon vivant, ne m’a jamais fait me lécher les babines, j’en achète jamais, fût-il parfumé de fleur d’oranger…

     

    Autant que je me souvienne, de mon vivant, dans les cafés du genre La Jasette, qui pouvaient être (ou singer) les paradus des « amus », l’on y causait patates salades beaux sentiments mamourisants, c’étaient des embrassades à répète accompagnées de pensée du jour tirée de quelque dico de maximes…

    Et l’Ostrogoth, le pestiféré, anti tout/anti rien, qui littératoquait des « choses pas très catholiques », était viré des La Jasette, leurs Suzan et modérateurs et admin tous très outrés…

     

    Alors vos paradus, à tous et toutes, ceux de nos vivants comme ceux de là haut, l’Ostrogoth n’en prend point le ticket d’entrée…

    Et, résolument planté droit debout les yeux pas dans les godaces, l’élastique carré de son tahouel tendu et prêt à tirer, il vise, l’Ostrogoth, la tête des gardiens de tous ces paradus où tout le monde veut aller… Et bras d’honneur après le tir !

     

     

  • Croire, vénérer

    … Je puis croire… Enfin, plutôt à ce qui est – au moins- crédible (par exemple à une histoire romancée de science fiction à condition que l’histoire soit fondée sur des bases scientifiques et que le scénario « tienne debout » - et ne soit pas un scénario où les personnages sont des sortes de gnomes, de fantômes, de sorciers, de surhommes, comme dans Harry Potter (que je n’ai pas lu et ne lirai jamais)…

    Je puis vénérer… Quoique plutôt des idées, des œuvres d’écrivains, des valeurs (intemporelles), des réalités heureuses ; que des personnages célèbres et charismatiques…

    Mais pas un dieu (notamment le dieu de la religion – peut-être, oui peut-être un dieu du genre « rivière ou terre mère ? ») ni une idole ni un mythe…

    Je n’imagine pas un seul instant de ma vie, depuis mon enfance, qu’il faille, afin de s’élever dans une destinée, croire en un dieu de religion, vénérer un personnage au point de s’identifier à ce personnage idolatré en s’habillant comme lui, en le « singeant » ; croire et se référer à un mythe fût-ce ce mythe le plus heureux qui soit (les mythes sont tous des mites qui bouffent non seulement les vêtements mais aussi cette sorte d’âme ou d’esprit que contient le vêtement)…

    Gosse, je n’ai jamais eu dans la chambre où je dormais, à Cahors dans le Lot, au 191 avenue de Paris à Tunis, ou au 57 neuvième étage bâtiment R quartier Montpensier à Blida en Algérie ; collé au mur, d’affiche de Grand Chanteur, de Grand Footballeur, de poster de bagnoles américaines ou de belles nanas à poil (rire)…

    À la limite – à l’extrême limite – oserais- je dire… Le seul personnage en lequel je crois – même dans les pires moments d’autodérision ou de facture plus que contestable voire inacceptable et délibérement autodestructrice – le seul personnage en lequel je crois – sans pour autant le vénérer et encore moins en faire une idole – c’est… Le personnage que je suis…

     

  • Debout !

    … Debout les artistes, les poètes, les écrivains, les musiciens, les penseurs, les amoureux de la vie, les créateurs... Contre tous les totalitarismes de la politique, de l'économie, des marchés, des religions, de l'argent, du paraître et du formatage des émotions ; et de tout ce que  neunœillent  jusqu’aux chiottes, jusque sur les sommiers qui gniguegniguent , jusqu’aux plus intimes des  sentisseries de chacun… Les Data Center, Google et Amazon, les caméras de vidéo surveillance, les centrales d’achat sur internet, les profileurs, les normaliseurs, les logarithmes, les niveleurs…

    … Debout, oui droit debout les yeux bien devant regardant, et les mots non déformés, sur les réseaux sociaux, aux terrasses des bistrots, dans les usines, dans les écoles, dans les cuisines…

    Et, plus de pneus brûlés devant des grilles ou les portails ou dans les cours, mais tous les préjugés, toutes les icônes, toutes les enluminures, toutes les entourloupitures du Grand Marché, jetés sur le bûcher et incendiés…

    Des manifs oui mais plus de manoufs !

     

     

  • Intégrisme

    … Les visions intégristes du monde, de la société, de ce que être une civilisation, avec un Ordre, des commandements, des obligations, une pensée, un mode de vie, un statut imposé de la femme dans la société, une politique de gouvernement autoritaire et verrouillé, une censure, des interdictions, des églises, des cultes, des pratiques à observer, une soumission totale à la directive politique ou et religieuse… Telles que sont, ces visions, celles par exemple du Qatar, de la Russie, de la Chine, de la Turquie, des régimes de dictature, et des intégismes religieux… Ne changeront jamais, n’évolueront jamais, quoique puissent croire les grands penseurs et intellectuels du néo humanisme dans leurs idéaux de progrès…

    Et… N’y a- t – il pas, aussi, dans une autre mesure ou dans une autre dimension « culturelle et mâtinée de consumérisme et de valeurs civilisationnelles et humanistes », une autre vision du monde, de la société, de ce que doit être une civilisation… Tout autant intégriste, moralisante, sûre de ses valeurs, porteuse du flambeau de la liberté… Mais faites de nations et d’états policés et militarisés où règnent les dominants, les privilégiés, des régimes corrompus et ou complaisants, les injustices et les hypocrisies, et où les églises s’étallent dans l’espace public comme des tables de restaurant au bord de la rue ?

    Alors, en face de tous ces intégrismes, de quelque vision du monde et de la société qu’ils soient, « mon intégrisme » lui aussi, ne changera jamais, n’évoluera jamais…

     

     

  • Dans la trivialité du quotidien

    … Ou -si l’on veut – dans le « non événement » ou encore dans « ce qui n’est pas loin s’en faut un monument littéraire » (rire)…

     

    … Par temps de canicule, de plus de 35 degrés à l’ombre et de surcroît avec une humidité ambiante de l’air, en somme par un temps préorageux ; lorsque tu te rends aux toilettes et que tu t’assois, fesses et dessous des cuisses sur la cuvette, après avoir difficilement baissé ton slip imprégné de sueur jusqu’au niveau de tes chevilles, puis après avoir uriné ou déféqué sinon les deux en même temps ; te relevant alors de la cuvette sur la quelle ont collé de sueur tes fesses et le dessous de tes cuisses, la cuvette se trouvant entraînée dans le mouvement, retombe brutalement en émettant un bruit sec et sourd…

    Peut-être conviendrait-il, par souci des personnes pouvant se trouver à proximité dans un autre pièce de la maison, de retenir la cuvette avec l’une de tes mains, afin que la cuvette ne retombe pas brutalement…

     

     

  • Petit conte de science fiction en rapport avec l'avortement

    … Suite à des manipulations génétiques sous intelligence artificielle et robotique, des fœtus de 1 à 6 semaines se virent dotés de sentiments, d’émotions, de « choses en eux ressenties » et, par une  télépathie créée par l’intelligence artificielle, « communiquèrent » entre eux et décidèrent de se fédérer en un collectif ayant pour objectif de faire reconnaître leur existence, leur capacité à avoir des sentiments, des émotions, de souffrir ; et revendiquèrent leur droit à la vie…

    L’on alla jusqu’à même réellement voir des fœtus de moins de 6 semaines, expulsés délibérément, se rassembler, petits êtres avortés tout encore gélatineux de constitution, se tenant non pas par la main (non encore formée) mais par le cordon ombilical, en des manifestations de centaines voire de milliers de ces formes gélatineuses à l’apparence de méduses, criant d’une petite voix aiguë « halte à l’assassinat » et « nous sommes des êtres vivants et en l’occurrence déjà des hommes et des femmes »…

    Un autre collectif, celui là, contestataire et formé de vrais humains bien nés après 9 mois de gestation, s’organisa en commandos casseurs de robots et d’intelligences artificielles.

    D’autres collectifs, religieux ceux là, prirent le parti de l’intelligence artificielle créatrice de jeunes fœtus de moins de 6 semaines dotés d’émotions et de sentiments, intelligence artificielle qui selon eux, « devait convaincre les hésitants se posant la question de la vie fœtale de moins de 6 semaines »…

    Dieu, Allah et Jéhovah, abdiquèrent, spectateurs qu’ils étaient, de ces collectifs de religieux et de leurs chapelles toutes aussi ardentes les unes que les autres ; ainsi que de ces fœtus expulsés « manoufant/revendiquant » (sans pancartes mais « pré-regard » haut levé)…

     

     

  • Les religions

    Les religions

    … Les religions, je les emmerde toutes ! Je veux leur disparition, leur élimination totale, de la surface de cette Terre ! J'iconoclaste avec violence et total irrespect, leurs "leçons de morale", leurs rites, leurs habillements, leurs signes, leurs icônes, leurs coiffes, tiares, turbans, chéchias et kippas, et toutes leurs singeries ridicules à genoux, assis, prosternés, couchés, leurs "cela est juste et bon", ou leurs "allahouakbar" et autres invocations de merde ! Les religions c'est l'obscurantisme puissance à l'infini! Si j'serais Dieu ou Allah ou Jéhovah, ou la Grande Mère en pensant au Danube, au Fleuve Jaune ou au Nil ou au Rio Grande... Je ferais un génocide de toutes les religions ! Je pense que dans aucune, absolument aucune civilisation extra terrestre (s'il y en a) on voit sur des planètes semblables à la Terre et ayant eu une évolution similaire à celle de notre planète ; des sortes d'églises ou de mosquées, des bâtiments ou édifices dédiés à des cultes, d'énormes cathédrales, des sortes de Jésus en croix au croisement de chemins, des messes et des processions... Chez les égyptiens, les grecs, les romains, dans les anciens empires égéens d'il y a trois mille ans, et même au temps des Solutréens et des Magdaléniens, c'était pas mieux avec toutes ces putains de divinités ! ... Et leurs sacrifices d'êtres vivants égorgés sur les autels y compris des humains... Et toute la sorcellerie qui va avec les religions !

     

  • Les soldats de Putin'

    … Les âmes des soldats de Putin’ morts en Ukraine ont laissé sur les champs de bataille leurs trou – de – bale mais du haut du ciel embrasé de l’Ukraine, elles défèquent des bombes meurtrières… Et les mères russes en pleurs de leurs fils assassins, bénissent encore leur ogre en son Kremlin… Qu’elles aillent en enfer ces mères d’assassins et que les corps rendus de leurs fils morts sur les champs de bataille, méconnaissables, fassent éclater les cercueils, explosant à leur tête leur puanteur…

     

     

  • Je déteste ...

    … Je déteste les capuches, les cheveux verts, bleus ou violets ou rouges ; les bonnets de rappeurs, les casquettes NEW YORK ou présentant des logos pétants, les énormes inscriptions genre « suis ceci suis cela » sur tee-shirt ; les lunettes de soleil dans les cheveux, les piercings et toutes les quincailleries possibles et imaginables qu'on se fout aux oreilles, au nez, au cou, au poignet, à la cheville...

    Je déteste les fringues extravagantes, les filles et femmes en futal moulant ou en jeans troués exprès ; les chapeaux genre sombrero plus gros que des soucoupes volantes, les tortillages de cul en discothèque ou au bal du samedi soir ou de la fête du village ; les "rassis" avec petite sacoche en cuir de vache en bandoulière, les séances de dédicaces d'auteurs en vogue, la messe, les coloriages sur cahier de motifs, les thrillers américains, l'abaya et le voile ; les best-sellers de la saison des grands auteurs célèbres, les premier roman qui font le buzz ; la scène du petit écrin contenant la belle bague que le beau mec offre à la femme qu'il drague au cours d'un dîner aux chandelles ; les fautes d'orthographe et de grammaire (en dépit de mes néologismes et de mes formules langagières et de parfois, une grammaire que j'invente) ; la gastronomie sauçarde, les escargots et les cuisses de grenouille (mais je boufferais bien des fricassées d'insectes) ; je ne sais pas faire la différence entre un pinard à 8 euro et un autre pinard à 20 euro ; je ne veux pas être enterré à l'église, je veux aller au paradis des minous, des toutous et des humains pelés ; je veux squatter sans limite les murs du Web...

    Et merde à la bien pensance consensuelle qui schmucte la crevette sexe sale, et pour finir (enfin pour "clore sans clore") je rabats toujours la cuvette des WC où que je pose mon postérieur chez moi, chez quelqu'un ou dans des chiottes publiques - soit dit en passant j’ai une préférence pour les WC à la turque…


     

     

  • Amis sans guillemets

    Bannis de leurs terres

    Innocents

    Sans frontières

    Accidentés de la vie

    Tondus et pelés

    Visages ravagés

    Promeneurs ou cyclistes à sale tête dans le lotissement Les Alouettes interpelaboyés par de féroces Je – monte – la – garde

    Esprits rebelles

    Qui tous rêvez de vous faire la belle

    De ces jardins désenchantés où poussent l’amer et le dégoût

    De l’autre côté de tout ce qui est brisé ou prisé

    Et surtout

    Au plus loin des paroles molles

    Sachez

    Que vos amis sans guillemets

    Sont ceux dont l’œil est clair et vous regarde droit devant

    Et vous parlent de la beauté du monde encore présente

    Sans vous l’expliquer, la décortiquer, la scénariser, la modaliser, l’encadrer, la marchandiser, la croisiériser …

     

     

  • Tout est pâle tout pète

    Pour Ucéphale

    Tout est pâle

    Pour tartempète

    Tout pète

    Pour les ennemus

    De la langue de Molière

    Et des couleurs de la France

    De tout poil de toutes obédiences et de toutes crisperies

    Tout est là dans le charroi

    Qui roule hors la raie publique

    Où s’enraye la piétaille

    Se fourvoie le citoyen

    Se prenant pour un héros Troyen

    Au feuledire de tous les ennemus

    Les ennemus de tout tout tout

    Ennemus entre eux

    Et feulent au Krétinoparnasse

    Les nouvohéraults

    Carnassiers et griffus

    Dans leurs truculences

    Leurs insolences

    Leurs compatissances pour les pueries infiltrées

    Les fragrances corniflardes sous la halle bruyante

    Leurs mets pris et figés dans d’infectes sauces

    Rotant à table

    Choquant leurs verres à la santé de Pinocul

    Les monstres sacrés disparus

    Remplacés par de bien pâles démiurges investis

    En ribambelles de combien on n’en sait rien

    Plumes au cul sur les platotélés

    Le Verbe cru et dru

     

  • Les Gugnoles gruses

    Tout en haut

    Au plus Pue-haut

    De la Grand Tour des Opérators

    C’est là que cela puhoit plus que cela sentoit

     

    Carapaçonnées harnachées ferraillées

    De coiffure architecturées en pièces montées

    Outrageantes ostentatoires et en futals moulants

    Et petits bustiers

    Accompagées de leurs lieutenantes rutilantes

    Elles siègeaient

    Les Grandes Gugnoles gruses

    Dans les bureaux décisionnels

    Aux étages supérieurs

     

    Lors des pause café

    Les lieutenantes sur la terrasse au dessus des étages décisionnels

    Dans les matins de lumière et de vent léger

    Venaient aérer faire pissossoter

    Leurs petits toutous exotiques

    Et pour deux ou trois d’entre elles

    Faire gambader

    Leurs gamins gâtés

    Bruyants et s’arrachant des mains des consoles de jeux

     

    Tout le beau monde des étages d’en dessous

    Arrivé par l’ascenseur express au Pue-haut

    Au plus Pue-haut sur la terrasse surrélevée

    Se la pétoit de savoirs construits

    Arrogants devisant pérorant

    Visages caramélisés

     

    Et la porte de l’ascenseur s’ouvrait

    Sur des hordes de folohouères béats

    En maraude tournant en rond

    Et se la pétant de leurs pétards dansolotants

    Et c’était à qui pèteroit le plus tonitruant

    À qui sentiroit le plus moutarde vinaigrée

    Le plus corniflard

    Le plus crevette cramouille sale

     

    Un grand Totem sculpté des douze signes du Zodiaque

    En bois de tek

    Se dressait sur la terrasse surrélevée

    Tel un phallus en érection

    Et les folohouères autour du grand Totem

    Se récitaient leurs horoscopes

     

    Les grandes Gugnoles gruses distribuèrent des cornets de biboules

    Et de triboules

    De crèmes glacées de toutes les couleurs

    De petits drapeaux noir blanc bleu

    Et de médaillons en forme de mini cœurs rourouges

     

    Ah que cela puhoit en cet En Haut de la Grand Tour

    Que cela brayoit vociféroit

    Et mitrailloit de petits éclairs arc-en-cieloyés

    Qu’ils étaient féroces ces petits toutous empanachés

    Et ces moutards aux laides colères

     

    Un grand perroquet juché sur l’épaule gauche de la Grande Gugnole gruse en Chef

    Cacahouèt’ajacoïsoit

    À bas la société des cons qu’sont en Sion

    Et la grande Gugnole gruse en Chef d’expliquoire

    Sion c’est la nouvelle jérusalem de la société de consommation

     

    Un pépère à casquette tyrolienne

    S’enquerrut de savoir où se tenait le dancing des seniors

    Dans quelle salle de l’étage de juste en bas de la terrasse

    Il avait envie le pépère

    Peut-être pas forcément avec sa vieille

    De se tortiller le derrière

    En compagnie rapprochée d’une affriolante jeune mamie en robe chic

     

    Un moutard de dix piges pianotait sur son smartphone

    Un pétard explosa devant la porte de l’ascenseur

    Télécommandé depuis une appli téléchargeable

     

    Au Luit-Bas tout en bas

    S’articuloit tout un échaffaudage de clowns acrobates

    Juchés montés entrelacés les uns les autres

    Et les clowns acrobates

    Montaient assaillir le Pue-Haut des Gugnoles gruses

    Et leurs lieutenantes arrogantes

    Et saper les fondements du plus Pue-Haut

    Et des Sous-Pue-Haut

     

     

  • Sur fond de rigolade et de défoulement

    … Pour faire dans le raccourci, dans l’épidermique, dans l’imprécation, dans la vocifération – sans autre conséquence qu’une énergie salivaire et postillonnante déployée en pure perte… Et sur fond de rigolade, histoire de se défouler un peu :

     

    “Dans mon Gouvernement de Salut Public anti racaille, inspiré de Bolchevisme pur et dur des heures révolutionnaires de grande purge générale, mâtiné de Terreur à la Robespierre/Saint Just… J’instaure et construis à la hâte des Goulags dans lesquels j’y mets dedans tout ce monde là :

    -Les fanatiques d’extrême droite

    -Les antisémites tortionnaires de juifs et profanateurs de cimetières

    -Les islamo gauchistes

    -Les pédophiles

    -Les black blocks en godaces à 300 euro

    -Les violeurs et batteurs assassins de femmes

    -Les actionnaires surtout ceux des grands lobbies du médicament

    -Les grands patrons du CAC 40 et les dirigeants des grosses boîtes aux salaires faramineux

    -Les affiliés des paradis fiscaux aux fortunes colossales

    -Les banquiers de haut vol qui font la pluie et le beau temps dans le paysage de l’économie et des marchés

    -Les cyberpirates informatiques rançonneurs d’hôpitaux

    -Les petits et gros caids des cités qui sèment la terreur avec leurs hordes de voyous

    -Les ultra fanatiques religieux du genre fous de dieu le couteau entre les dents

     

    … Cette liste, précis-je, n’est pas exhaustive dans la mesure où je n’ai pas cité quelques autres crétins et ordures et assassins tortionnaires fanatiques de tout poil

    Au bout du compte, tout ça, ça fait du monde !

     

    Au centre du Goulag, sur la grand place j’installe la guillotine en état permanent de fonctionnement.

    Les procès ne durent que cinq minutes.

     

    J’ai pensé aussi à la Roue, celle des places publiques sous Philippe le Bel, au Pilori (pour les peines “mineures” à titre d’avertissement), à l’écartèlement par traction de quatre chevaux vigoureux (ou par des bœufs)…”

     

    … Bon j’arrête la “rigolade”… Soyons, revenons sérieux…

    Ah, j’ai oublié, dans la foulée… Du plomb fondu coulé à la louche sur le kiki des pédos ! (rire)

     

    … Il faut dire, que, tout civilisé que l’on soit, les uns et les autres dans nos pays développés ou en voie de développement non encore touchés par des guerres civiles ou entre factions ennemies… Et que, tout anti barbarie que l’on soit, plus ou moins pétris d’éthique, de sens moral et de valeurs de civilisation… Juste seulement parfois, quelque peu scandalisés par des exactions et des comportements que l’on réprouve… En somme, de braves gens ayant chacun son bon et mauvais côté… Et souhaitant sans doute une Justice un plus sévère ou un peu moins complaisante… Il n’en demeure pas moins, que, citoyen lambda que l’on est au quotidien, pas plus méchant qu’un autre ; eh bien le Goulag, ou même la guillotine, l’on y reviendrait bien, mine de rien ! … Seulement voilà : il n’est guère de très bon ton – même “pour rire” , même pour se défouler, d’exprimer publiquement “qu’il faudrait en venir là”…

    D’ailleurs, “si ça revenait”, la guillotine ou le pilori ou la roue, les spectateurs en place publique, avec marchands de frites et de gadgets pour touristes, manèges pour gosses et autos tampon… “seraient de la partie”…

     

  • Un "à priori" qui "tient la route"

    … Excusez les amis, mais je fais un peu de “provoc” (et de contestation iconoclaste) à ma façon :

    Oui, cet “à priori” qui “tient la route” c’est celui – ci :

    “Dans les 60% de Français qui se déclarent favorables au maintien des Black Fridays, la plupart sont -comme par “hasard” – ceux et celles qui, sur Facebook (et les réseaux sociaux), zappent au bout de 2 lignes le post de tel “ami” qui dépasse 10 lignes de texte”…

    J’émets un doute sur la “capacité de réflexion” (et d’analyse et d’objectivité et d’indépendance d’esprit) de ces gens “plus au moins accros” de consommation de masse lors de ces Black Fridays en zones commerciales d’hyper marchés, de Décathlon, de Gifi etc., aux périphéries des villes (grandes et moyennes) où l’on voit sur les bretelles d’accès de grandes voies de contournement menant aux centres commerciaux, d’interminables files de “bagnoles” les unes derrière les autres immobilisées pare choc contre pare choc… Des parkings aussi grands que 10 stades de foot archi pleins… Toutes ces enseignes de Discount, de halles vêtements jouets décoration de noël, d’hypermarchés géants avec galeries marchandes, foirfouille Gifi Casa où les gens se pressent pour acheter des nounours made in China Bangladesh India, des “pér’nohaux” en plastoc et toutes sortes de gadgets, de guirlandes, de trucs de décoration très “kitsch” et j’en passe et j’en passe… Y’ a de quoi donner le tournis!

    En pensée, “chers amis”, je brûle des tas de nounours et de pèr’nohaux en versant sur le tas un bidon d’essence et en craquant une allumette devant une foule de Black Frideurs médusés sidérés qui regrettent de pas avoir sous la main une barre de fer pour m’estourbir !

    Ah, putain, qu’est-ce qu’ils foutent les flics, y’a un (ou une) qui dit, ils peuvent pas se radiner illico pour l’interpeller cet enfoiré ? Et voyez ce pauvre gosse qui pleure de voir brûler le père noël ! Et cette petite fille scandalisée de voir guillotiné un nounours à l’opinel avant d’être cramé !

    Oyez oyez “braves gens”, mon rire iconoclaste et insolent, droit dans vos yeux vos belles âmes vos certitudes confortables et vos croyances et savoirs google- isés, résalsocialisés !

  • Dans le trou du cul ...

    Dans le trou du cul de dieu ça pue la merde, du coup, Allah il a mis du jasmin pour dissimuler la merde... Mais pour autant l'odeur de merde n'a pas disparue... Cela dit, les grands idéologues, les fakirs, les gourous, les hommes politiques et certains intellectuels de la doxia lénifiante, avec les Iman, les zévêques et toutes les cliques de la Pensée Unique en vogue, plus les grands lobbies de la Bouffe et de la littérature aseptisée, sur la merde vaporisée à l'encens et couverte de jasmin, ont ajouté des crevettes puant le sexe sale, des bouts de cornichon vinaigrés et de la mayonnaise éventée... De telle sorte que les fidèles, les fans, les accros et, d'une manière générale le consommateur lambda qui peut être roule en Dastia Duster et fait son marché chez Amazon... Se régale et en redemande, de cette merde... Et en bande quand elle ne fait que passer son nez, cette merde... Mais, avec 100 balles dans le Dada, ça te branle cinq minutes et tu t'en retiens de péter manque de pot, tu te macules le pantalon croyant seulement péter...

  • Petite histoire : Hectorion s'inscrit sur le forum Bleu Gazette

    ... Il s'appelle Hectorion Trousseroupette. Il habite Sainte Radegonde les Angevins dans l'Hyèpvre.

    Il s'inscrit sur le forum Bleu Gazette, un forum de littérature et de poésie. (Soit dit en passant il en existe des dizaines de ces forums, qui n'ont pour chacun d'entre eux, qu'une trentaine de membres dont seulement deux ou trois sont vraiment présents et actifs dans les différents fils dédiés à la littérature ainsi qu'un fil de discussion générale du genre "que faites vous aujourd'hui chers Bleugaziens")...

    Il prend pour pseudonyme "Sapukangepète" et comme dans la liste des avatars il ne s'en trouve point un seul qui lui "ressemble" il en affiche un qui est un petit dessin d'un cul qui pète (un cul avec le nuage du pet)

    ... Et, dans la zone texte pour sa présentation sur le forum voici ce qu'il écrit : "Je me promène sur Internet sans déodorant, sans casquette ni bonnet, je n'ai pas de slip sous mon futal, j'ai une écriture de pirate, mon bateau prend l'eau mais pas assez pour que je coule ; j'avais sur le mât planté à l'arrière, un grand chiffon noir qui me servait d'étendard mais je l'ai enlevé ainsi que le mât car je me suis dit en définitive que mon étendard ne pouvait être autre que celui des mots que je pète et d'où les flancs rocheux des montagnes autour du grand lac que je squatte ne me renvoient jamais le moindre écho...

    Je ne viens pas parmi vous pour deviser bisouquer mamouriser avec des Séraphine ou des Maminounette qui seraient choquées quand je raconte comment je tuais les lapins chez mon arrière grand mère du temps de mon adolescence.

    Je pense que vous allez me virer quand vous lirez ma présentation, d'autant plus au vu de mon avatar et de mon pseudo...

    Peut-être que vous trouverez -je m'adresse à l'un ou l'autre de vos "admin" (ou modérateurs)- mon adresse IP, bien que j'indique dans mon "profil" une adresse e-mail qui n'est pas celle, la principale, que j'ai sur gmail, mais une autre dont je ne me sers jamais, celle de mon ancien fournisseur internet téléphonie ; hectorion@sfr.fr .

    Voilà pour ma présentation, je vous la pète bien de la pète d'un mec qui ne se la pète point mais piétinant sous les semelles de mes godaces toutes les hypocrisies crasses qui gambadotent autant sur internet qu'au coin des rues, dans les familles et les cercles de connaissances...

     

  • Courte errance littératoque

    ... C'était le forum des Évéchés Inconquis où gîtait, anarcopirate, le "Petit Coin de Pètedevanlefrigokibaye" entre les fils de littérature, d'actualité, de mangas et de cinéma... Et d'autres rubriques diverses...

    Et il y avait aussi dans ce forum, le petit coin de tout un chacun où l'on pouvait patate-saladiser recette-de-cuisiniser et coucouninguer-au-coin-du feu, tout cela dans la quiétude des jours qui passent en dépit des horreurs et des violences du monde...

    Et l'on y allait au coin du feu avec minou en boule sur un joli sofa et un grand bouquet de fleurs des champs dans un beau vase sur un guéridon aux trois pieds arqués où l'on buvait le thé l'après midi et la tisane le soir... Et l'on y allait de jolies photos grand format, accompagnant les petits scoups du jour...

    Et il y avait aussi "qu'avez vous vu ce soir à la télé", que Pètedevanlefrigokibaye avait baptisé "Qu'atad'zoire ce soir à la tu-es-laid"... Où de jour en jour s'y résumaient des films de séries policières en général toujours les mêmes, dont celle avec le Capitaine...

    ... C'était le forum des Évéchés Inconquis -où il faut dire que les évêques n'y pouvaient arborer leur mitre ni leurs ouailles à matines et à complies, leurs chapelets...

    Il a mouru kapout kapout, le forum des Évéchés Inconquis... Disparu à jamais, avec le petit coin de Pètedevanlefrigokibaye... Mais aussi avec le petit coin où l'on patate-saladisait et coucouninguinisait...

     

  • Par la gr'...crasse du lobbying et par les vers qu'tuent de la con-qu'sommes en Sion

    ... Il a 35, 40, 45 ans...

    Il roule en Duster Dacia clim GPS intégré à 14500 euro... Ou en Audi je-sais-pas-combien ou en bagnole cossue museau plantureux cul riche et gras... Il crèche lotissement les Alouettes à Sainte Tarte de la Midoue, il a un "je monte la garde" gros et féroce qui aboie au moindre passage d'un cycliste inconnu ou d'un mec qu'a une sale tête ; il fait tous les black-fridays de l'A'vîn'tt et Nahouheul les soldes de janvier les dernières promos de Car' four ; en mars dernier il a fait une croisière Costa quinze jours en méditerranée il a débarqué à Palma de Majorque où il a gueulotonné repas dansant s'est tortillé le derrière et a coup'd'canifé son contrat de mariage avec une octotone jolie/jolie du coin sous un palmier qu'était même pas dattier... Il a grimpé sur un bourricot quinze bornes sur un chemin caillouteux de l'île Santorin et a selfoté sa pomme sur facebook...

    ... Et, tout juste une semaine avant qu'il lui arriv' kèk' chose d'très grave (accident, inondation, incendie, cancer vache) il klaxomerdait un "beuh-beuh" hésitant merdoyant dans un rond point, le dimanche d'avant il laissait pas passer un piéton sur les bandes blanches (d'ailleurs le piéton fou de rage lui a fait un bras d'honneur à s'en bleuir le creux du coude)...

     

    ... Vais-je/vais-je me sentir solidaire de lui, apprenant le malheur qui le frappe une guibole dans le plâtre deux mois de réhéduc tout ça à cause d'une chute mal tombé à la terrasse d'un café branché, le toit de sa baraque envolé par une tornade, sa bagnole emportée par des flots en furie, son avion low coast Ryanair chancelled... ?

     

    ... C'est ça, le monde de la con-qu'sommes en Sion- la nouvelle Jérusalem du par-la-crasse- du- lobbying- je profite en promo de tout-tout-tout, ce monde d'esbrouffe - de violence - d'égoïsme de merde - de selfing facebooking - de black-fridays - de pèrenohaux d'Gifi - de nounours géants - de plantes de Jardiland qui crèvent sur un balcon pas arrosées de quinze jours - de sauces à fondues et d'eaux minérales de toutes les couleurs - de beurre d'escargot- de tablettes 7 ou 12 pouces à gagner si t'achètes ceci cela avant telle date - de klaxomerding en bagnole pour un pèt' de traviole du mec qu'hésite - de la dernière génération de smartphone toujours plus d'applis et 4G k'va bientôt être obsolète...

     

    ... No no non j'suis pas solidaire du 35/40/45 ou même du 50/60/70 qui pédal-pédale cent balles dans la fente du Dada qué branlicote deux minutes après tu remets cent balles ça trémousse pas plus fort... Et dont la pièce s'est coincée dans la fente ça branle pas ça rembourse pas, ou pire qui s'est luxé le poignet en enfourchant l'Dada...

     

    ... Mais bon/mais bon... Je finis cette putin d'diatribe longue comme une limousine qu'on voit passer dix fois dans la journée et qui te pèle le cervelet de la voir passer devant chez toi... En disant ceci :

     

    "Eh beh mon pote si je te vois sans voir si t'as un Duster Dacia sans savoir si tu fais les black friday comment tu t'appelles ni d'où tu viens, si t'as raté ou non ton avion low coast, si tu t'empiffres de beurre d'escargot, si t'as hier klaxomerdé dans un rond point... Je te tends la main si je peux si je te vois au fossé et après on verra ou ne verra pas... Parce qu'au fond du fond du fin de la fin, la crasse du lobbying le monde de con-qu'sommes en Sion c'est que ça qui désolidarise tu l'enlèves tout ça il reste plus que l'homme la femme le gosse le pépé la mémé tout seul dans sa peau jusqu'à la fin d'ses jours c'est toi c'est moi dans le maëlstrom téterrique de sept milliards d'humains"...

     

     

  • Au Paradu ! Au Paradu !

    Tout l'monde il a son paradu

    So paradu qu'il a défini

    Qu'il a défini à sa façon

    Y'en a ils voudraient aller au paradu de tout l'monde

    Enfin peut-être pas de tout l'monde

    Mais de beaucoup

    Du plus possible de tout l'monde

    Et pour ça ils font tout pour

    Au prix cassé au prix standard au prix promo

    A vrai dire

    Y z'iront y z'iront au paradu de beaucoup de tout l'monde

    Ceux là celles là

    Mais ils y émargeront au smig ceux là celles là

    Au paradu de tous les paradus

    Et peut-être pas à temps total

    Ils z'y balayeront les chiottes les trottoirs les antichambres

    A défaut d' carillonner tout en haut des cathédrales

    Hectorion et Ernestine aux paradus que les Cimpierres

    Auront introduit sans façons mais aussi sans trompette

    Postérité à prix cassé à prix standard à prix promo

    Tel sera le lot

    Des entrés au paradu de tout l'monde

    Un nom un nom un titre ?

    Nononon

    Gaspardino Bidouillot Clampinetta

    Qu'on les appellera

    Dans les rézosociots du paradu

    Mais sûrement pas

    Ytailledanlelar

    Ah parlons z'en parlons z'en

    De Ytailledanlelar

    Lui il y ira pas au paradu de tout l'monde

    Et il s'en fout il s'en fout

    Ytailledanlelar

    De tous ces paradus

    Dans lesquels il ira jamais

    Pasque déjà il a bradoneurisé tous les Cimpierres

    Déchiré les cartons d'invitation qu'il a quand même reçus

    Indisposé ce noble et beau monsieur au grand coeur mais qui tournait l'oeil

    Vers l'intérieur du troquet

    Au passage des venus de Lampedouza

    C'est que Ytailledanlelar

    Avec ses imprécations ses mots pets

    Ses nounours qu'il voulait brûler en face d'un Gifi

    Le jour du Black Friday

    Ses pavés gros comme des menhirs d'Obélix

    Qu'il lançait dans la paisible mare

    Où soit dit en passant au fond y'a pas assez d'écrevisses

    Pour touiller dans la putride vase

    Et bouffer les crevures

    Il a fâché fâché fâché le beau et noble monsieur

    Et un peu tout le monde d'ailleurs

    Mais tant pis tant pis il rigole il rigole

    Ytailledanlelar

    Il clavecine il clavecine

    Il pédale il pédale

    Assis dans les cotes les plus raides

    A fond la caisse dans les descentes

    Et c'est pas écrit sur sa musette

    Le nom du bled où il est né – le paradu de tout l'monde

    Comme pourrait être écrit Lisbonne-Vladivostok

     

    Il t'emmerde il t'emmerde qu'il te hurle Gasparino Bidouillot Clampinetta

    Et il en a ras le cul de tes mots pets de tes imprécations

    Il t'emmerde ouais c'est vrai

    Et autant le beaunoblemonsieur au grand coeur

    Mais s'il t'voit dans la merde le nez cassé

    Il te tendra peut-être la paluche

    Pour te tirer du fossé

    Que t'aies la rosette au veston

    Ou un simple livret de circulation sinon que dalle comme papelard

     

  • Petit conte de noël avant l'Avent

    ... Bien que nous soyons encore en Novembre, depuis déjà quinze jours les galeries marchandes des Grandes Surfaces, GIFI, Foirfouille, jardineries, CASA et grandes enseignes déco ameublement... Font étalages à perte de vue, de "noëlleries" venues par containers depuis l'Asie du Sud Est principalement la Chine, et acheminées par camions de 38 tonnes dans toute l'Europe...

    "Fleurpourpre", un terroriste du Verbe, qui sévit sur les réseaux sociaux et pourfend la "société de consommation de masse" à sa manière, serait presque devenu en son genre "aussi célèbre que Gainsbourg" dans la provocation...

    Un soir de fin novembre, en ces heures où l'on sort des bureaux, et en particulier ce soir de "Black Friday" où dans les allées de parkings saturés, avancent lentement de longues files de véhicules ; "Fleurpourpre" pénètre dans un GIFI géant avec un grand sac en plastique roulé plié. Il déroule le sac et le remplit de nounours, de lapinous, de pernohaux, de toutes sortes de gadgets noëlliques... Puis il passe à la caisse et règle ses achats.

    Il faut dire qu'à 35/40 euro le nounours, ou le gros lapinou ; ou à 15 euro le pernoël ou encore à des 5/8 euro le gadget... Cela fait tout de même une somme !

    "Fleurpourpre" sort du GIFI, se dirige vers sa voiture garée sur le parking, ouvre le coffre et se saisit d'un bidon d'essence de cinq litres. Il revient devant l'entrée du GIFI, et vide le sac de noëlleries en tas, au sol. Il sort un briquet de sa poche...

    Arrosés d'essence, les nounours les lapinous les dadas en peluche, les pernohaux dans leur houppelande en cotonade papier, et les gadgets noëlliques flambent à ciel ouvert devant une foule de gens médusés, choqués. Des enfants pleurent en voyant brûler nounours et pernohaux, et même une petite fille s'approche du brasier et tente d'arracher aux flammes, une poupée dont la robe n'est plus qu'un voile de cendres... Un homme d'une quarantaine d'années, son chien labrador en laisse et ses deux enfants auprès de lui, sur son téléphone portable, appelle police secours... "C'est scandaleux qu'on laisse faire ça" avait-il dit !

    Et "Fleurpourpre" devant les gens médusés : " C'est pas pire que lorsque Gainsbourg a brûlé un billet de 500 frs lors d'une émission télé dans les années 80".

    "Et sous savez," continue Fleurpourpre, "les pauvres lorsqu'ils singent les riches avec du sous-foie gras et des gadgets clinquants, et qu'ils gabegient et consomment à s'en péter le ventre et la tête, sont aussi prédateurs à leur manière par leur nombre, que les riches qui en clubs privés et fermés, dépensent des fortunes en banquets, en réceptions, en loisirs et produits de luxe...

    Ces pauvres qui d'ailleurs, se foutent complètement des pauvres encore bien plus pauvres qu'eux, dont le travail payé 1 euro ou 1 dollar par jour leur donne l'illusion d'être riches et la satisfaction dans l'addiction, de consommer, voire même de se péter le ventre ! Et, pour se dédouaner – se donner bonne conscience... ces petits queucoeurs rourouges qu'on se colle sur le pull en se fendant d'une pièce de 1 ou de 2 euro insérée dans une boîte en fer blanc pour les SDF, les gosses d'un pays d'Afrique"...

    ... Et ce même "Fleurpourpre", ce terroriste du Verbe, aussi prolixe qu'épuisant dans ses diatribes incendiaires, un autre jour on le voyait en compagnie de son amie Fleurestine, dans une boutique Jennifer, ramasser une robe à 19,99 euro tombée de son cintre et laissée par terre, froissée en tas, comme un vulgaire chiffon, puis replacer soigneusement cette robe sur son cintre, raccrochée au présentoir...

    Il avait dit à son amie "je pense à la jeune vendeuse de cette boutique, en CDD de 20 heures par semaine, payée tout juste 600 euro par mois, en train de ramasser tout ce qui tombe par terre des présentoirs, après avoir été manipulé, palpé"... ça me gonfle, ce monde où l'on considère les gens comme des chiffons que l'on pétrit et laisse tomber par terre négligemment"... Et ni bonjour ni bonsoir ni merde et pas un regard quand tu entres là dedans, à la jeune femme qui elle, te dit bonjour et te souris!"...

     

  • "Errances littératoques", 10

         De petits perturbateurs incongrus encore vulnérables parce que toujours banderillés dans les arènes officielles ainsi que des assermentés tourmentés violentés, commencèrent à infester de ci de là, en microbulles désacadémiques, le Grand Gruau qui ne cessait de se prévaloir de ses orangettes mayonnaisées corniflardisées, tout festonné qu'il était, le Grand Gruau, de ces pépins briseurs de dents déjà cariées n'osant pas se montrer dans les sourires de peur de déplaire, lesquels pépins d'ailleurs, dans la moulinette du Gavoir à hélices, se concentraient autour d'une humeur montée en chou fleur...

    Kuvéritu, absoluticonstructi, décalcopurulan, ennemu de puchiqueries, pète-devan-le-frigo-qui-baille, les panars dans la mouscaille enfumée du pré à pipi sous la vache, voilà-t-il pas que les Assermentés les uns après les autres sans forcément mûre réflexion, s'expanachèrent en excroissances aussi trompeuses que porteuses de verres à thé, de la surface irisée du Grand Gruau. Et que les petits perturbateurs incongrus se mirent à soulever le couvercle de théières harnachées de nuages de gruau en forme de plumes au cul de bonnes femmes à poil le soir de la Saint Sylvestre, afin d'y jeter dedans, dans la théière, des crottes de souris blanchies au sel de Guérande...

    Et s'époumonèrent et éructèrent et avancèrent des hordes de mâtins aux colliers à pointes en face de tous ces Assermentés qui se désassermentaient à vrai dire, en face de tous ces perturbateurs incongrus qui avaient réussi à arracher leurs banderilles, et s'ouvrit dans la Grande Crique le Grand Cirque ; et dès le premier entracte de la représentation, les scorpiaux et leurs maréchauds ayant égorgé vingt oies noires et douze porcelets café au lait et tordu le cou à cinquante tourterelles prédéplumées à cause de leur fiente en porcelaine fondue pour les vingt oies, de leurs pieds jugés trop fourchus pour les douze porcelets, et de leurs becs jugés trop d'aigle pour les cinquante tourterelles... Sans que tout cela ne fasse le moindre effet sur une assistance démotivée ; dès le premier entracte donc, les scorpiaux et leurs maréchauds déconfits, entrevirent, subodorèrent ce que serait le deuxième entracte... Mais ils n'avaient point prévu, les scorpios et leurs maréchauds, que les hordes de mâtins aux colliers à pointes se retourneraient contre eux pour les mordre au mollet voire leur arracher la peau de leurs fesses...

    Et comme en Quarant'yout la Grande Bastide flanquée de toutes ses dépendances et engrangements et galeries marchandes, prise d'assaut par les Désassermentés et les Incongruques et les ennemus de puchiqueries... La grande bastide en carton pâte enduite de pâte de fer, fut en représentation au troisième entracte du Grand Cirque, telle un grand gâteau de bourricot-à-versaire renversé effondré...

    Lou Boun' Diouh, du Oduciel, bénissait le spectacle, sa Bondiette de trente ans sa cadette sur les genoux...

    Halt'là, Bon' Diouh, tu vas pas recommencer avec un autre Sounouma qui nous pourrira autant la vie que durant les deux mille cent quarante six ans de l'ère des Poissons !

     

  • "Errances littératoques", texte numéro 9

    Le baudet boîteux, récalcitrant et au pelage ras couturé de cicatrices vertes, piétinait les petits anchois sacrés, s'enduisant les sabots de vinaigrette éventée dans la traversée du grand étang gelé.

    Il avançait lentement, le baudet, suivi par trois grosses sauterelles mutantes, dont les flancs des ventres fuselages battaient tels des coeurs de pieuvre.

    La maréchaussée en bottes de satin rose, fulminait de ces ruées de baudets surgis d'un paysage battu par des vents de plumes roulant dans des tourbillons de poussières d'alumine des croisillons torsadés arrachés aux arches des ponts de bois de la ville tout en haut des monts.

    Putrécanti lavatory vécé cireur les p'tites mômes levant haut de grosses et longues carottes insultant les Kolporters du Grand Bazar investi mais inconquis...

    Putrécanti la mouche en broche dans le petit étron séché d'une baleine naine échouée sur la plage des scooters enflammés.

    Il n' y a pas de kiki heureux ni de mansuétudes autrement que caramélisées avec des pièces d'un euro pour les fentes des Grands Dadas... no/no non pas de Grands Dadas qui trémoussent les rombiers les rombières plus de 2 minutes avec déclenchement de la photo souvenir pour face-de-bouk.

    Les vaisseaux pompiers et les forteresses de moutarde rouge juchées telles des buses empaillées sur des bouts ovales de poteaux de verre pilé, soutenus mordicus fanaticus par des hordes de séminaristes chevelus saladus, les uns venus de grands océans aux flots épais comme de la confiture, les autres bâties à la hâte en os de buses et en cordons noueux de moutarde durcie... Les vaisseaux pompiers et les forteresses de moutarde rouge, avec leurs armées de funambules aux javelots tire-bouchonnants et leurs escadrons de rapaces coccinelles aux cuirasses graisseuses, ne parvenaient pas à hégémonier sur le Grand Jardin en mille îlots dispersés sur l' océan du Milieu aux flots épais comme de la confiture.

    Et ces gros vers blancs à têtes poilues qui se tortillent dans la mayonnaise, jutant et déféquant dans un délire obsessionnel tout caricaturant dans une insolation féroce alors qu'aussi étrange que cela soit, aucun rayon de soleil ne fuse de la longue et épaisse nuée fiente de pigeon empourprant les cieux scéléraux aux traînées violacées !

    Juché, bandant et pouffant, le Korbo sur sa turbolette à gaz, faisait éclater trois pneus à l'heure en dérapages incessants sur la place du village pendant que des hordes de rats noirs à courte queue escaladaient l'enceinte en ciment de la fontaine à eau.

    L'on avait rempli le bassin de petites truites que des touristes descendus d'un grand autobus, essayaient d'attraper dans leurs doigts afin de les jeter aux rats noirs qui, tels des ragondins familiers, grimpaient le long du pantalon de quelques touristes encasquettés arborant des maillots avec écrit dessus "je suis amazoon" !

    Niqués/niqués, férocement et progondément niqués, les putrécanti et les aligators de kermesse, les rondouillards aux bourses pétillantes, les enculatory vécé cireurs, les animalcules et les humanuscules se bousculant pour entrer dans le Grand Jardin, et les gros Krokos au poitrail endiamanté et aux fesses écussonnées, enfin empuantis dans leurs outrageants fortins par les gaz délétères de péteurs encapuchonnés, et bombardés de gros hannetons allumeurs de feu.

    Niqués jusqu' en dessous de l'os de leur cul , le grand fotou originaire de Toktoutou, le berger truand des baudets indociles spoliés sans qu'ils le sachent, les Grands Gouroux des évéchés de la Sauce -y était de tous les Kons qu'sont en Sion et de la Pansaie Iniaque...

    Niqués emmouscaillés pissés au nombril, les Kuvéreux, les Deuvinci, les Véoliots, les Kamenberdantresonge, les Paradufiaskots, les Nulliardères, les Konventionots, les Pufrikantis, les Néocides et les Véhachelles...

     

  • Un vent musiqué qui fouette le visage

    Il était une fois un trou du cul qui pensait...

    Et pour un trou du cul, aux dires des trous de bec bien dessinés... Penser c'est un péché, cela pue et dérange!

    Au lieu de vous péter un fa dièse bien naturel dans une réunion mondaine, ça vous fait un vent musiqué de prose qui vous fouette le visage.

    Peut-on étrangler un trou du cul qui pense? Le boucher d'un suppositoire afin qu'il ne fasse que des la mineur, le planter sur un vélo sans selle afin qu'il largue ses vérités dans le tube et n'empêche pas de pédaler?

    Un trou du cul qui pense ça fait perdre aux cervelles le sens des points cardinaux.

    Un trou du cul qui pense ça gêne les trous du cul ordinaires qui pètent avec le cul des autres...

    Un trou du cul qui pense ça se laisse pas forcément baiser sur des couchettes de première classe...

    Un trou du cul qui pense ça n'a pas de religion, ça pète sur la politique et sur la morale et c'est moins hémorroïdé qu'un trou du cul qui se prend pour une cervelle.

    Un trou du cul qui pense ne laisse souvent rien d'autre à son notaire que la peau dont il est fait... 

  • Mes voeux... Si l'on veut !

     

         Je torche sur ma mignonette sept sur quatre dentellepurée de foutre doré, des voeux ni pieux ni preux passés sous les sentisseries de ma pelure et de mon poil d'apache... Je tire une langue de gosse mal mouché aux dromadaires qui passent, si joliment bonanés de petits chats béats et de petits queucoeurs rourouges... N'attendez pas de moi quelque monument littéraire primedelanesque, qui de toute manière se moquerait du monde et ne serait en définitive qu'un innocent bruit de pet dans un grand vent furieux se prenant pour la tempête du siècle...

    Amen!

    Et que le derrière te pèle jusqu'à ce que ta fesse puisse voir aussi clair que l'oeil de ton âme ouvert sur ce que cache le paradis...

     

    ... [ En ces jours de fin d'année et de nouvel An, tout comme d'ailleurs au moment des fêtes et des anniversaires à souhaiter, c'est un peu comme "si tout allait s'arranger", et alors tout le monde serait gentil, amical, prévenant et tout le tintouin... D'où cette profusion dans un excès certes sincère et bienveillant, de cartes de voeux et de jolis mots...

    Ces jours se diluant ensuite dans les autres jours du calendrier, qui eux vont caracoler et se pousser dans le vent furieux... Il ne demeure plus qu'un chemin où les visages qui passent se regardent à peine...

    Alors mes voeux ne sont pas pieux. Ils sont un couac, un vilain couac dans la si belle suite de sons mélodieux envolés du merveilleux piano auprès duquel on vient se tenir parce qu'aujourd'hui c'est fête..]

     

     

     

  • La femme du poète intégriste

     

    La femme du poète intégriste :

     

    Tu me fais mal

    Tu me saccages

    Tu te rues sur moi

    Ivre et hurlant de tout ce qui, de la rue, s'est jeté sur toi et t'as mordu...

    S'est jeté sur toi et que tu as maudit...

    Maudit de toute ta foi...

    Et qui a vitrifié ton esprit

     

    Tu me traces de toutes les laves jaillies de ces entrailles de toi qui rougissent à vif

    Tu me veux nue

    En string

    En jupe

    En robe

    Sur la cuvette des WC dans le train

     

     

    Tu te vautres sur moi

    Longtemps

    Comme une flamme rebelle à la lance du pompier

    Une flamme mouillée

    Une flamme qui s'accroche à la souche

    La souche que je suis

    Enterrée

    Enterrée et mouillée.

     

    Les mots que tu dis sont des bombes...

    Les mots que tu écris sont des génocides...

    Tu ne respectes rien

    Tu le lamines ce monde...

    Abject dis-tu qu'il est!

    Ta poésie est intégriste

    Intégriste comme une religion de purs étrillant le monde.

     

    Tu me fais mal...

    Tu me saccages.

     

    Je te pardonne de ne pas m'aimer

    Puisque... En vérité

    N'ayant jamais cessé depuis tant d'années

    De te jeter sur moi

    De t'enfouir en moi

    De me tracer

    De me saccager...

    Tu m'as aimée sans le savoir

    Toi le poète révolté

    Le poète intégriste

    Le poète des mots génocide

    Le poète délinquant qui étrille le monde...

     

    Je te pardonne d'avoir fait de moi ta paillasse

    Ta paillasse unique

    Jusqu'à l'épuisement

    Jusqu'au coma érotique...

    Car nul homme ne pouvait être plus fidèle que toi dans une telle violence

    Dans une telle ardeur

    Et d'une telle constance...

    Pour une femme

    Cette femme que je suis.

     

    Le poète intégriste :

     

    Je n'étais pas encore né...

    Mais je savais que tu viendrais...

    Oui je t'ai aimée sans le savoir

    Oui je me suis jeté sur toi

    Toute ma vie

    Rien que sur toi

    Si je n'avais su bien avant mon premier cri

    Mon premier cri, ma première respiration dans ce silence, dans cette violence, dans cette indifférence, dans cette troudebalerie qui s'ouvraient à mes yeux...

    Si je n'avais su que tu viendrais

    Et que tu serais avec moi dans la traversée...

    Je me serais suicidé dans le ventre de maman avant de venir au monde

     

  • On va demander à la Météo

     

    O focé lé zotototos!

    K'il renèje ék' ça gliss!

    Putin d'zotototos ké pèt'pèt tutt tutt ce pov' con k'avançe pa!

    O focé lé kékèçe 38 tone touplin d'joujoux chin'tok !

    K'il renèje ék'ça gliss dur dur jelan dézeure surplaçe lé kékèçe 38 tone kariveron pa o Gran Mail !

    Le Gran Mail o réyons guirlandés animés de pèrnohos névrozés!

    É toute cé zotos ké tournicote é ce gare sur le parking du Gran Maïl...

    Toute cé zotototos ké lambadade o zabor dé Grande Surface...

    é toucé p'tigoss ké pleurnich' o truc truc ki voudrè avoir...

    é toucé kady plin plin...

    ça kaïl, ça kaïl mé lé meuf pouce lé kady en guibole guéné de colans et p'tit manto cintré ultra cour...

    Y z'on pa d'sou y son foché mé y zon la carte Carefour!

    A putin tou cé pyramide de joujoux

    Tout' cèt' boustifaye

    Tou cé pinars et tout' cé boutèyes dalcol

    Tou cé gâtos en plastic come dé tour de babel ou dé chapo de dame

    Tout' cé Télés tou cé zordis é zaparèye foto

    O Multimédia cé dingue tou cé nouvo ifone é smart'fone é tou cé truc à la mode ki t'chanje la vie!

    Kanta tou ça tu cour aprè encor plin d'truc

    cé la névroze é t'en bèze plu ta meuf

    Dayeur la meuf elle se cace

    A putin k'il nèje é renèje, keu ça gliss é keu ça face tout plin de zotototos o focé!

    Keu lé Gran Maïl il è dé réyon vide paske le gro bahu plin de chin'tokeris il è pa arivé!

    A putin... la carte Carefour d'un coté ki ser de ralonje o smic ou o èrrèmi ké ogmante jamé pour s'payé kan même a crédi sur 2 pije dé truc ké coute d'pluzenplu cher...

    A putin... é d'l'ot'coté lé paradi fisco é lé pluvalu k'ogmente bien plus keu le smic ké ser de ralonje a dé zémoluman d'vinmille ou centmile euro par mois!

    Lé grèk y zon cacé du flic et dé vitrine de magazin y zon flambé dé bagnole é investi des banque

    é nou k'èce con va fère?

    On va demandé a la météo!

     

  • Potage sous cloche à l'hosto

     

         C'est fou, fou, fou... ce que l'on se fout des ouvrages de réflexion... Et de la langue Française, de nos jours... Hormis quelques fidèles !

    Même les journalistes de critique littéraire, le monsieur ou la dame de la presse locale, fustigent ces auteurs dits "confus et ardus" dont les oeuvres ne font guère recette... Mais dès qu'un "trou-du-cul" ou une "troun' d'la cune" pond une histoire qui fait sensation - parfois d'ailleurs écrite par un "nègre" - alors c'est le "pavé" dans le journal !

    C'est drôle tout de même (et je trouve cela scandaleux) : Dès qu'un auteur, un écrivain, se met à produire des textes ou des oeuvres de réflexion, et à partir du moment où cet auteur ou cet écrivain n'entre pas dans le jeu habituel (c'est à dire dans la dialectique ayant cours)... On dit qu'il est "confus" ou "illisible"...

    Eh bien je vais vous dire une bonne chose, et avec un grand coup de poing sur la table :

    "Tous ces critiques, tous ces journalistes, tous ces gens des milieux littéraires, tous ces types et typesses de coteries vestimento-littérato-carnavalesques... JE LES EMMERDE !" (traduction vraie : "ils ne m'impressionnent pas et je lis leurs pavés comme on avale un potage sous cloche et sur plateau assis dans un lit à l'hôpital")...

     

  • Suite de l'entretien entre Arnaud et Gabriel...

    ... Lire billet précédent...

     

    J'ai imaginé la suite...

    Il y avait déjà eu “les aventures de Pisistrate” quelque part dans “les histoires Yugcibiennes”... Oui, “Pisistrate” invité sur un forum du Net par son ami “Pètalos” ( ou quelque chose comme ça, je ne sais plus)...


    ... Voir, ou plutôt lire, dans "Super Pirate suite" fin de la page, la suite de "Question de purée"...

  • Question de purée...

     

    Les dieux avaient condamné Sisiphe à rouler sans cesse un rocher jusqu'au sommet d'une montagne d'où la pierre retombait par son propre poids. Ils avaient pensé avec quelque raison qu'il n'est pas de punition plus terrible que le travail inutile et sans espoir”... [Albert Camus]

     

    ... Oh certes... L'histoire que je raconte dans la rubrique “Super Pirate” de mon site, est “un peu raide”... Mais bon, nous sommes là dans l'un de ces “registres Yugcibiens”... Et peut-être dans un de ces thèmes “récurrents” Yugcibiens... Qui de temps à autre, “ressortent” (avec quelques variantes)...

    De toute manière, “Super Pirate” ou pas, “dimension poétique et de réflexion” ou pas... Je pense au rocher de Sisiphe, à ce rocher qui sans cesse retombe par son propre poids... Je ne cesse effectivement (c'est le sentiment que j'ai) de rouler ce rocher jusqu'en haut de la montagne... Et pourtant je ne suis pas Sisiphe... Je ne sais pas (parce que je n'en ai pas vraiment conscience) si mon “travail” est inutile et sans espoir... Et je m'en fous ! Je sais seulement que je roule le rocher, et que je ne considère pas cela comme une “punition”... Ni comme une “vocation”... Ce serait à mon sens – du moins c'est ainsi que je le ressens- “quelque chose d'heureux, de profondément heureux, qui dépasserait tout désespoir, oui, tout désespoir même effectif”...

     

    ... Question de purée, donc... Dans “Super Pirate, suite”... (dernier texte publié voir fin page)

     

     

  • Le "Trou-d' balisme", suite...

     

    Des millions de gens parmi ceux qui ont un emploi, bossent dans le Trou-d' balisme. Et ceux qui cherchent un emploi n'en trouvent le plus souvent que dans le Trou-d' balisme.

    Le Trou-d' balisme ce sont tous ces boulots de banque, de “consulting”, de cabinets d'affaires, d'immobilier, de vente de voitures ou de produits de consommation, d'assurances et d'une manière générale tous les boulots où ne règnent que les seules lois de la performance et de la rentabilité...

    Partout où il faut sans cesse du matin jusqu'au soir, et recommencer tous les jours, galérer pour atteindre des objectifs de plus en plus démentiels, assister à des réunions de training, de phoning, d'exercices de “mise en situation”et subir toutes sortes de contraintes et de pressions...

    Lorsque j'étais conseiller financier à la Poste de Bruyères dans les Vosges, je bossais donc dans le Trou-d' balisme...

    Mais le Trou-d' balisme avant l'arrivée de l'Euro, celui des années 90 du siècle dernier, était alors “un peu moins trou-d' balique” que le Trou-d' balisme d'aujourd'hui... Car en ce temps là existait encore parfois une certaine qualité dans la relation humaine.

    Et voici quel portrait aujourd'hui je ferais d'un “aficionado (ou d'une aficionadette) du Trou-d' balisme” :

    C'est un personnage, un être humain, qui a “muté”: il a acquis la faculté de hausser son cul au niveau de ses épaules... Et de péter – non des gaz intestinaux- mais... du feu d'artifice ! C'est à dire que de son trou de bale jaillit une “flamme-fusée” avec une “olive lumineuse” tournoyante au bout de la flamme... Et l'olive éclate en larmes florales de toutes les couleurs retombant en pluie de cendres... Il faut péter et repéter, péter encore plus fort et plus haut ou plus loin ; c'est le “chef artificier” qui te le dit, lui même “poussé au cul” par les “Représentants-Consultants” de la Grande Maison dont plus personne ne sait de quel Grand Domaine elle est...

     

    ... Dernières nouvelles (j'entends cette information sur France Inter vers 8h 30 ce mardi 15 décembre 2009) :

     

    Il paraît qu'on va remplacer les “Traders” par des robots électroniques hyper sophistiqués qui vont désormais gérer des sommes astronomiques et décider comment placer au mieux sur les marchés financiers...

    Donc, les “Traders” au chômage !... Jetés comme des Kleenex!

    Comme quoi, c'est pas parce que tu pèteras plus haut, plus loin, plus beau, plus “effet spécial” que ton “copéteur”ou que ta “copèteresse”... que la Grande Maison du Grand Domaine Anonyme te gardera dans ses gratte-ciels d'affaire...

     

    Au sommet de Copenhague, on fera jamais le grand procès du “Trou-d' balisme” !

     

  • Ah, le Téléthon, le Téléthon !...

     

         Ah le Téléthon, le Téléthon!... La grande nuit du Téléthon ! Durant trois jours on bouffe du Téléthon à la Télé !

    Ah les millions d'euros du Téléthon ! Du temps où c'était en Francs, je donnais cent francs... puis cent vingt dans les trois dernières années des francs...

    Soixante francs en moins sur mon revenu imposable!

    À présent je donne vingt euros. Soit dix euros en moins sur mon revenu imposable... Et je n'ai sans doute pas suivi l'inflation, me demandant si je ne devrais pas donner 25 voire 30 euros...

    ... Et combien donnent-ils les actionnaires aux dividendes astronomiques, pour le Téléthon?

    Ainsi va le monde : les uns se r'rh'rrégalent comme de gros asticots gorgés de sang et de viande se tortillant sur le steak tendre et juteux dans lequel en même temps ils chient tout leur pus ; pendant que des mouches aux ailes arrachées, que des faucheux aux pattes coupées, que des lézards estropiés, se traînent sur le sol...

    Je ne fis qu'une seule nuit du Téléthon devant la Télé : celle où l'on y voyait Jane Birkin...

     

  • "Affreuseries" de la vie

     

    Les petites “bintzeries” de la vie quotidienne, à poil dans l'appart'!

    Toutes ces singeries civilisées entre voisins de palier ou dans le hall de la mairie!

    Nénés qui frétillent au dessus d'une poêle à frire!

    Jolie femme qui pète!

    Bel homme qui rote!

    Fromages qui puent et longues traînées brunes sur le verre du grand pot de moutarde presque vide!

    Frigos qui fleurent, la porte un instant entrebaillée!

    Assiettes de la veille au soir enduites de beurre d'escargot refroidi!

    Salades composées barbouillées de mayonnaise rose au jaune d'oeuf et aux crevettes puant le sexe sale sur des assiettes en carton posées sur les genoux, une fesse sur le canapé en face de la télé!

    Pourvu qu'il y ait un trou et que ça fleure bon la fesse fraîche!

    Haleines de bébés-dinosaures au p'tit dèj, en pyjama fripé et gratouilles les ongles noirs dans l'entrejambe!

    Café au lait tiède “peauhant” en surface et tartines beurrées au munster avancé!

    Le choc des viandes sur un lit défait qui pue la sueur et le foutre!

    L'ordi qu'on rallume, une canette de bière à côté du clavier, en bermuda de clown torse à poil à midi moins le quart quand toute la famille et les invités sont prêts à se mettre à table!

    Cartons de pizza balancés de la bagnole sur le trottoir et cendriers vidés au feu rouge!

    Coups de klaxon et appels de phare rageurs de jeunes et vieux chauffards mâles, imbéciles et pressés!

    Pourvu qu'il y ait un trou et que ça fleure sexe la fesse!

    Pourvu qu'il y en ait pour moi!

    « T'as pas cinq euros, je vais chercher un DVD? » Glapit « Bac plus 2 » vautré sur le canapé devant la télé!

    « Ah, putain qu'elle est lourde la carafe d'eau! » Gémit le pauvre vieux au bras tremblant et fragile comme une allumette en paille, à la table de réfectoire de la maison de retraite!

    « Merde! Y'a plus un radis sur le livret bleu d'la mémé! » Crie comme un putois le jeune neveu aux dents longues et au portable 3G plus !

    « Alors il se maille le cul ce connard? » Gueule comme un veau de la vitre baissée de sa bagnole, le trentenaire bouffé de crédits et pressé d'enfiler le rond-point!

     

    ... C'est contre toutes ces “affreuseries”, déjà, qu'il faut se battre! Qu'il faut se révolter!

    ... Et de toute mon écriture je me révolte! De cette écriture que je diffuse et qui se love dans les plis de la Toile jusqu'à ce qu'un « Slip Bingo basse taille/ Bac plus 2 pète devant le frigo ouvert » ou une « Troune du Cune tout aussi Bac plus 2 et soft citadine/portable 3G/ Macdo/ Macdrive » ou encore un « p'tit costard attaché case/crédit conforama/télé home cinéma/ pressé dans les rond-points »... Y tombe dessus! Et que ça fasse comme la grosse mouche réveillée qui d'un brusque et insolent bourdonnement, te saute au visage depuis le pli de la Toile où elle était lovée, en embuscade !

    ...Pour que la carafe d'eau soit plus aussi lourde sur la table de la maison de retraite!

    Pour qu'il y ait un peu plus de “chic”, de “classe” et de gentillesse entre les gens que nous sommes!

    Ça n'a l'air de rien, mais ça commence peut-être par un coup de brosse à dents avant le p'tit dèj , le pet qu'on retient, l'ordi qu'on allume pas avant de se mettre à table, et tous les coups de klaxon rageurs en moins!

    «Parole, parole... » chantait Dalida!

    «Bagnole, bagnole... klaxonne, klaxonne... Télé, oh Télé, c'que t'es laide... » Chant'-je!

     

  • Le ruisseau des vanités

     

    Si tout est contestable (ou relatif), si tout est vain, si tout n'est que verbiage, si tout n'est qu'hypocrisie, si tout ne veut rien dire, si tout n'est que confusion, si tout n'est qu'apparence, si tout n'est que tapage, si tout n'est que caprice ou inclination subite et ostentatoire du coeur et de l'esprit... Si tout ce que l'on dit ou écrit est tout cela, oui...

    ... Alors autant ne rien dire, ne rien écrire...

    Et vivre sa vie tout simplement, sans “faire de vagues”; et faire du “tourisme” gastronomique, culturel, paysagique, festivalique, campinguesque, muséïque, sportif, érotique et autre... Et même du “tourisme relationnel”...

    A quoi bon forummer, bloguer, siter, écrire des tapuscrits ou des livres ; polémiquer, ironiser, argumenter, aciditer, ennemouriser (et parfois tout de même aimer)... Et s'exister, penser même?

    Autant rire ou pleurer tout seul, pour autant que cela vienne “tout de go” et que dans l'heure qui suit, l'on aille aux escargots, à la pêche, à la plage, aux champignons ou à un concert ou au cinéma... Ou que l'on ouvre un livre qui, comme disait Simone de Beauvoir, “sauve du désespoir”...

    Dire ou écrire que c'est si beau... Ou si laid ; confettiser ses rêves, à quoi bon ? Pour qui, pourquoi ?

    Le verdict éternel, c'est l'indifférence ; ou cette admiration, ou encore ce désamour qui, autant l'une que l'autre (l'admiration ou le désamour)... Sont un grand silence blême.

    Il ne reste pour traverser ce silence blême, qu'à prendre un enfant par la main, à poser un doigt sur la joue d'un vieillard ou d'un malade, à donner une petite pièce à un sans abri qui a faim... Et à faire toutes ces “petites choses” tout au long de sa vie, pour les autres... Dans le silence.

     

  • Les yeux des kiwis

    J'arrache les yeux aux kiwis avant de les peler.

    Le kiwi est un cyclope chauve sans nez, sans bouche, sans oreilles et sans corps avec un oeil sur le crâne et un autre oeil sous le menton...

    Quand j'étais petit j'arrachai les ailes aux mouches mais je n'avais pas encore ma plus belle âme...

    Sauf quand j'ai défendu une tortue maltraitée par trois galopins plus costauds que moi à la sortie du lycée Duveyrier à Blida en Algérie en 1960...

    Le kiwi c'est bon pour le ventre.

    J'arrache les yeux aux kiwis avant de les peler mais je n'arrachai pas les yeux aux lapins que ma grand mère me faisait tuer (c'était ainsi que dans les campagnes parfois on saignait les lapins : en leur arrachant un oeil avec la pointe d'un couteau)...

    ... ça ne sert à rien de regretter d'avoir coupé les ailes aux mouches, car ce qui est accompli ne peut plus être “désaccompli”... Ce que l'on peut faire par contre, c'est décider de ne plus jamais couper les ailes aux mouches (entre autres...)