Mots et expressions Yugcibiennes

Néologismes, barbarismes, locutions, formes grammaticalement incorrectes mais volontaires
  • Bolgs et Gîtes Cathédraux

    ... Les Tourongues, par millions et de tous les Sousthèmes de l'univers connu... Se rendent en processions de tankercroiseurs sur les Bolgs et sur les Gîtes Cathédraux suspendus en sphères de métal et de lumière dans l'espace...

    Plus vastes que des planètes, Bolgs et Gîtes Cathédraux ouvrent leurs fahoromes et leurs immenses rampes d'accès aux Tourongues de tous visages...

    Rag et Uli, et tant d'autres Peuheuleys, ouvrent des Bolgs et des Gîtes Soupiraux au ras des Mondes Invisibles...

    Les Mondes Invisibles ont eux aussi leurs Tourongues. Mais des Tourongues à voile et en solitaire sur des coquenoicroiseurs.

    Et, des Bolgs et des Gîtes Soupiraux au ras des Mondes Invisibles, partent des missilcroiseurs diffuseurs de rayons foudroyants en direction des tankercroiseurs processionnant vers les bolgs et les gîtes cathédraux.

    Les processions de missilcroiseurs venant des bolgs et des gîtes soupiraux, traversent alors les réseaux de rayons bloquants que les tankercroiseurs ont formé en une ceinture de protection, et ne peuvent atteindre les Bolgs et les Gîtes Cathédraux.

    Il est hors de propos que les tankercroiseurs habités de passagers fervents de messes stellaires, se détournent vers les Bolgs et les Gîtes Soupiraux des Peuheuleys.

    D'ailleurs, les Peuheuleys se demandent bien si ces passagers là , fervents de messes, sont “récupérables”...

    Faut-il cependant par missilcroiseurs pointés diffusant rayons foudroyants , finir par désanctifier Bolgs et Gîtes Cathédraux?

    L'on négocia...

    De Cathédraux, Bolgs et Gîtes passèrent Humalculaux ; et de Soupiraux, Bolgs et Gîtes passèrent Caf'scèn'stellaires ...

     

  • P'tite bébête, qu'encours-tu ?

    La bette encourt de se dessécher, de faner, de vieillir sur pied... Si elle n'est point cueillie fraîche afin d'en cuisiner un bon plat de bettes gratiné à souhait...

    La Bettancourt, de même que toutes les bêtes en cours d'existence, encourt depuis l'enfance au vieillissement... Et ce n'est point son immense fortune à cette vieille dame, qui va lui refaire le visage de sa jeunesse... Même si quelque aventureuse et fort coûteuse chirurgie esthétique pouvait la doter d'un visage de jeune femme... Qui peut-être "ne lui irait pas" ou "lui collerait mal à la carcasse"...

    Soit dit en passant, avoir les cheveux noirs et le visage en peau de poulet trop cuit... Ou le teint rose et les cheveux blancs... Pourvu que l'on "pète le feu, que le robinet coule et que les castagnettes huilent"... Et surtout, que l'âme ne vacille point...

    Mais je vois mal cependant madame Bettancourt en maillot même d'une pièce sur une plage de vacanciers "lambda" et encore moins se tortiller le cul dans une discothèque "La Frégate" à La Trinité sur Mer...

    Cela dit, un "Yugcib" non plus, ne se tortille pas le cul dans une discothèque "La Frégate" (ou à l'Oyat, la dernière discothèque avant l'Amérique, à Contis Plage)...

    Mes p'tites bébêtes encourent de ne jamais pouvoir être "traduicourrues" ou "bestsellerisées" lorsque les petits Chinois seront quatre milliards partout sur Téterre et que le Chinois sera encore bien plus parlé et écrit que l'Anglo-américain aujourd'hui...

    D'ailleurs, je suis déjà intraduisible en Anglo-américain... Et parfois même en Français coulant...

  • Hememène

     

         C'est un contradicteur sévère et brutal, une personne retranchée dans ses valeurs, ses repères et ses certitudes mais aussi dans ses croyances, et pour qui l'être et le paraître ont une grande importance. Une personne souvent malveillante dont les propos acerbes, critiques et désobligeants sont destructeurs ou déstabilisants... Ainsi “hememène”manifeste à ton égard insolence, mépris et condescendance ; insulte et braille, infirme ou invalide tes propos, ta pensée et ta sensibilité... “Hememène” ne te “construit” jamais, ne t'apporte rien d'autre qu'un coup de bâton dans le dos...

    Toutefois “Hememène” a un autre sens :

    “Hememène” peut être ce personnage fictif qui est en fait un espèce de “double de toi-même”, une sorte de “fantôme” ou de “petit diablotin” venant te sussurer à l'oreille quelques “vérités-coups-de-bâton” (des “vérités” qui te concernent personnellement)... Ainsi ce “Hememène” là se révèle-t-il parfois ton “meilleur ennemi”, car “mine de rien” il va te faire réfléchir... et en définitive il te “construit”... Mais ce n'est pas sans conflit, sans hargne à son égard (il est tenace, coriace et toujours sans la moindre complaisance)...

    Et plus tu avances dans la vie, dans le vécu, dans l'expérience de la relation, au gré des évènements et des situations... Et plus “Hememène” insiste et houspille, alors même que tu te construis et que ta pensée évolue, que tu te “blindes” et te renforces dans tes convictions intimes... Et plus tu voudrais que ce “hememène” te foute enfin la paix, qu'il disparaisse de ton paysage, de ton ciel... Car tu sens venir peu à peu ce moment où tu n'aura plus besoin de lui!

     

  • S'alzeimériser

          Être dans une situation “d'autisme double” par réaction d'une part contre tout ce qui vient du monde, des gens et du sens commun dès lors que le monde, les gens et le sens commun n'ont aucune reconnaissance de ta pensée et de ta sensibilité ; par réaction d'autre part contre tes propres valeurs, contre la récurrence de certains de tes souvenirs et une remise en cause ou une critique de ton “système de pensée”...

    Autrement dit : “dans un monde où tu te sens étranger, inaccueilli et comme perdu dans les allées d'un immense marché dont les odeurs, les couleurs, les bruits, les voix, le boire et le manger, le jouer et le façonner, le voir et l'entendre, le faire et ne pas faire, le rire et le pleurer, le jouir et le souffrir, le penser et l'agir... ne te sont plus qu'hiéroglyphes ou signes ou symboles ou lettre morte, ou encore te blessent ou t'agressent... dans ce monde là oui, tu te sens devenir un intrus, une sorte de vieillard ou d'enfant retranché dans des rêves qui se métamorphosent en pensée et parfois en images écrites...

    Mais il y a aussi ce “monde intérieur” qui est fait de tout le vécu jusqu'alors, avec la pesanteur de certains souvenirs, tout ce qui a été pensé, revu et corrigé, imaginé et rêvé, exprimé ou inexprimé, tout ce qui a été ressenti, “porté aux nues” ou vilipendé, oublié ou indifféré... Ce “monde intérieur” dans lequel tu te sens devenir aussi un intrus, une sorte de vieillard qui ne veut plus ou ne peut plus se souvenir de ses rêves, une sorte d'enfant qui ne veut plus ou ne peut plus jouer avec ses rêves...

    Merci à ces êtres, amis ou proches, ou même inconnus et jamais rencontrés, à tous ces êtres d'une seule fois dans la vie en un si bref instant, à tous ces êtres dont je sais l'existence et dont les mots qui ne blessent pas me parviennent par delà les terres, les océans et les ondes hertziennes... à ces êtres dont le visage, le regard, les paroles ou les mots écrits... M'ont “désalzeimérisé”...

    Et merde, mille fois merde, à tous ces autres visages qui eux, “m'alzeimérisent” chaque jour un peu plus... à ces visages d'inconnus ou de “hememènes” aux yeux desquels je ressemble à une sorte de vieillard impotent ou de gosse mal mouché dont l'existence est pour eux une gêne, une défécation d'un ailleurs incongru, un “caca nerveux”. Selon ces visages là, j'ai “la peau dure” et ne crève pas assez vite, et lorsque mes yeux seront à jamais fermés - “le pauvre, c'est mieux pour lui, il ne souffrira plus”- que m'importe ce que deviendront mes carnets et mes petits trésors, que m'importe le destin de mes écrits diffusés... Dans leur “paradis”, le paradis des “hememènes”, des “fous de Dieu”, des “élus” et des “bien vus”, des “ah il était ceci il était cela”... Il y a tout comme en dehors des villes et des villages... des déchetteries où ils “fourguent” tout ce qui ne leur plaît pas, tout ce qui les encombre, tout ce qui leur est indésirable...

    Leur “paradis”? Même “convié de mon vivant” à y entrer, je n'en veux pas!