Faits et anecdotes historiques

     L'Histoire, celle que l'on ne lit pas forcément dans les manuels, est aussi, faite d'anecdotes et d'évènements qu'il faut aller chercher dans des tiroirs que l'on n'ouvre pas... Ou que l'on ouvre parfois sans vraiment regarder tout ce qu'il y a dans le tiroir... 

  • Une brève histoire de l'humanité

    Numerisation 20220312Numerisation 20220312 2Numerisation 20220312 3

    … Aussi « élaborés » - si l’on peut dire – qu’ils soient, ces 3 tableaux résumant l’histoire de l’humanité ; ils ne donnent qu’un aperçu, qu’une réalité incomplète se fondant sur les découvertes effectuées, anciennes et nouvelles, depuis le 19ème siècle notamment…

    En effet, en dépit des très nombreux sites d’exploration et de fouilles, en Afrique, en Europe, en Asie… Et en Amérique ; et aussi des multiples découvertes et recherches qui ont été faites depuis au moins 2 siècles ; il reste encore beaucoup d’endroits, de lieux, de sols, à explorer en lesquels forcément dans l’avenir, l’on fera de nouvelles découvertes d’espèces d’homininés disparues…

     

    Jusqu’à présent l’on n’a pas trouvé en dehors de l’Afrique, nulle part encore sur les autres continents, des traces plus anciennes que celles laissées par les premiers homininés (-7MA à -5,2 MA) et par les Australopithèques et par les Paranthropes ( -4,8 MA à -2,5 MA)…

     

    Seuls – de quasi évidence – des proches d’Habilis et surtout Érectus ont laissé des traces en Europe et en Asie ( à partir de -1,8MA et jusqu’à -0,15 MA – pour Érectus - ) … Et, en ce qui concerne les Australopithèques « évolués », Rudolfensis, apparenté morphologiquement à Habilis, lequel Habilis a amené ses successeurs apparentés ( des proches à la fois d’Ergaster et d’Érectus) en Europe méridionale vers -1,8 MA… Habilis ayant disparu vers -1MA…

    C’est donc Érectus (et ses apparentés) qui ensuite, est venu occuper le reste de l’Europe, l’Indonésie (avec Floresiensis), l’Asie et la Chine jusque vers -0, 15 MA.

     

    Au vu des 2 premiers tableaux, les origines se situent géographiquement au Tchad, en Éthiopie (en majorité), au Kenya, en Tanzanie, en Afrique du Sud.

     

    Et l’on retrouve ces mêmes origines africaines au vu du 3ème tableau pour l’ensemble des Homo à l’exception d’Homo Antecessor (Espagne -1MA) et de Floresiensis (Indonésie -0,7MA tous deux proches de Érectus origine Kenya…

     

    La sortie d’Afrique s’est faite aux alentours de -1,8 MA avec des apparentés de Habilis et des Érectus surtout, à une époque de période glaciaire (niveau des mers plus bas) par 3 endroits possibles : le détroit de Gibraltar, la jonction entre le Cap Bon nord de la Tunisie et la Sicile, et le passage entre Djibouti et le Yémen (mer rouge), en plus du passage naturel (lui hors période glaciaire et donc permanent) par le Sinaï d’Égypte en Palestine…

     

    Ce qui est frappant dans le 3ème tableau, c’est que Sapiens au début de son histoire, a coexisté avec Érectus dans la fin du règne de ce dernier, avec Néandertal pendant 150 mille ans, et avec Homo Nadeli d’Afrique du Sud (proche de Rhodesiensis un peu plus ancien)…

    D’ailleurs il faut noter aussi que la coexistence entre plusieurs espèces était une réalité du temps des Australopithèques et des Paranthropes…

     

    La découverte de Homo Heidelbergensis en Allemagne près de Heidelberg, laisse penser que Heidelbergensis, ancienneté 0,8 MA ; à cette époque là autour de 0,8 MA, ne pouvait être qu’une espèce d’homininé proche morphologiquement de Érectus entré en Europe vers -1,8 MA et disparu vers -1,5 MA, lequel Heildelbergensis serait donc en Europe un apparenté d’Érectus.

    Heidelbergensis a été défini comme étant un ancêtre des Néandertaliens.

    Mais d’autre part, vers -0,5 MA, Homo Rhodesiensis origine Afrique du Sud (Rhodésie) a des apparentés (de son espèce) ayant des caractéristiques communes avec des Néandertaliens et Sapiens…

    Il y aurait donc eu 2 « sortes » de Néandertaliens : les uns issus d’Érectus avec Homo Heidelbergensis, qui ont été les Néandertaliens répandus en Europe et en Asie ; les autres issus de Rhodesiensis mais eux, demeurés en grande majorité sur le continent Africain (peut-être que quelques d’entre ceux là sont aussi passés en Europe… Mais toujours est-il que les Néandertaliens d’Afrique morphologiquement parlant, ne sont pas tout à fait des Néandertaliens (des ressemblants)…

     

    Rhodesiensis a aussi quelques caractéristiques communes avec Sapiens, morphologiquement, c’est ce qui fait de lui un ancêtre de Sapiens, en même temps qu’un ancêtre des Néandertaliens d’Afrique…

     

    Une dernière observation au vu de ces 3 tableaux : à partir de – 30 000/ - 25 000, il ne reste plus sur la planète qu’une seule espèce Sapiens ; toutes les autres espèces ayant disparu avant, les australopithèques et les paranthropes en premiers, les Néandertaliens en dernier…

    Et que Érectus lui, c’est celui qui a le plus duré (1,85 MA), de tous de genre Homo…

    Du fait que tout ce qui est vivant finit par disparaître, Sapiens disparaîtra lui aussi, à moins qu’il n’ait un successeur (une nouvelle espèce) mais apparemment cela paraît difficile, puisque pour qu’une nouvelle espèce voit le jour, il faut que cette nouvelle espèce soit issue de plusieurs espèces en coexistence (au moins 2 ou 3)… Et non pas rien que d’une seule…

     

  • Il y a 3,6 milliards d'années : Mars et la Terre

    Paysage mars 3 6 ma

    Paysage archeen

    … Voici deux “paysages”, le premier sur Mars, le deuxième sur la Terre, il y a 3,6 milliards d’années…

     

    … La première image est celle (reconstituée) d’un lac de 35 km de diamètre, suite à la découverte grâce au rover Persévérance s’étant posé dans le cratère Jezero dans lequel ont été découvertes des traces sédimentaires d’un ancien delta… Cela date de février 2021…

    Traces sédimentaires, donc présence d’eau…

     

    … La deuxième image est celle (recontituée) d’un paysage de la Terre au temps de l’Archéen il y a 3,6 milliards d’années – donc à la même époque que celle où il y avait de l’eau sur Mars sous forme liquide…

     

    La présence d’eau à l’état liquide, il y a 3,6 milliards d’années, sur Mars et sur la Terre, indique qu’à cette époque la température moyenne sur les 2 planètes, devait, notamment dans les régions équatoriales et peut-être de latitude moyenne sur Mars, être supérieure à 0 degrés durant au moins la moitié de l’année (plus de 300 jours sur Mars)… Sur la Terre, plus proche du soleil, à cette époque du début de l’Archéen, la température étant plus élevée…

     

    La présence d’eau indique, comme ce fut le cas pour la Terre dès le début de l’Archéen, que la composition de l’atmosphère pouvait permettre à l’eau de s’accumuler au sol, et que d’autre part des formes simples et primitives de vie pouvaient se développer… Notamment ces “stromatolithes” qui sont de structure laminaires calcaires formées de feuillets de 0,1 à 0,5 millimètres d’épaisseur, constitués d’une couche de bactéries et d’une couche sédimentaire…

     

    … Il est certain, évident, que, à partir de -3,6 milliards d’années jusqu’à nos jours, les évolutions des deux planètes, Mars et la Terre, ont été fort différentes… Et donc, que sur Mars, si des formes primitives de vie ont pu se manifester à une époque où de l’eau se trouvait à l’état liquide et en une certaine étendue, quantité ; par la suite, au delà de -3,6MA, la planète Mars est devenue une planète morte…

     

    … Voir, avec ce lien, un tableau retraçant les étapes de l’évolution de notre planète, suivi d’explications.

     

    La Terre notre bien commun

     

     

  • L'ère de l'anthropocène

    … Sans doute l’ère la plus courte de l’histoire de notre planète, la Terre, aura été celle de l’ Anthropocène, l’ère de la domination de l’espèce humaine…

    “Aura été”, dans l’hypothèse – incertaine – où des humains, de futurs scientifiques, paléontologues, ethnologues, géographes, archéologues, pour autant qu’il en existera ; seront en mesure d’ écrire l’histoire de la Terre…

    Quand a commencé l’ère de l’Anthropocène ?

    À partir de combien – pour autant que l’on puisse en évaluer le nombre – d’êtres humains sur Terre ?

    Mais surtout, et c’est peut-être là l’essentiel, à partir de quel “équilibre de relation” entre les humains et leurs civilisations, leurs modes de vie, d’une part ; et les animaux, les plantes, la nature environnante, d’autre part ?

    Sans doute lorsque l’ équilibre de relation a cessé de se maintenir, à l’avantage des humains, au détriment des autres espèces..

    L’on pourrait dire que déjà, au Paléolithique Supérieur, du temps des Solutréens, puis des Magdaléniens en Europe et une partie de l’Asie, entre -22000 et -12000 en gros, les humains dont la seule espèce présente sur la Terre était celle de Sapiens, avaient commencé, avec la civilisation de la pierre taillée, l’usage d’outils fabriqués, d’armes de jet, de techniques de construction et d’aménagement d’habitats, et, par leur mode de vie… À devenir dominants, à exploiter à leur avantage les ressources naturelles de la planète ( l’eau, les forêts, les sols, les minerais, les plantes, les animaux dont ils se nourrissaient, utilisaient leur peau, leurs os )…

    Dès lors, les autres espèces, animaux et plantes, commençaient à subir la pression exercée par l’activité humaine…

    Dès lors, toutes les espèces autres que l’espèce humaine, étaient désavantagées, et commençaient à disparaître… Sans toutefois que, durant plusieurs millénaires, les disparitions d’animaux et de plantes, aient été nettement perceptibles, s’effectuant sur des durées de temps assez longues, au pire en l’espace de deux ou trois générations d’humains…

     

    … Les cinq grandes disparitions d’êtres vivants qui se sont opérées sur la Terre (la dernière il y a environ 65 millions d’années) ont chacune, duré plusieurs millions d’années – beaucoup moins pour la dernière cependant – de telle sorte que les êtres vivants ayant survécu ont pu s’adapter à un nouvel environnement, en se transformant peu à peu, en acquérant de nouvelles caractéristiques…

     

    … Dans la disparition d’êtres vivants ( la sixième ) qui est en train de s’opérer, la plus rapide, la plus brutale de toutes ; les êtres vivants qui parviennent à ne pas disparaître totalement, n’ont pas le temps de s’adapter et donc, ne se transformeront pas, n’acquerront pas de nouvelles caractéristiques…

    La seule espèce dans la période actuelle, qui peut encore se maintenir et continuer d’évoluer, c’est l’espèce humaine, mais seulement pour autant qu’elle ait la capacité de s’appuyer sur les ressources encore disponibles et sur la technologie dont elle s’est dotée…

    Lorsque la technologie existera encore, mais sans les ressources, alors l’espèce humaine disparaîtra elle aussi…

     

    … La disparition des êtres vivants s’inscrit dans un “processus d’évolution universel et naturel” qui est le même dans tout le cosmos… Mais c’est un “processus”, en fait, qui s’opère en “mettant en route” un autre “processus” : celui de la transformation, celui de l’arrivée de nouvelles espèces vivantes…

    Ainsi tout ce qui survit (en nombre si réduit soit-il) s’adapte, se transforme, acquiert de nouvelles caractéristiques… Et par une sorte de “chimie de la vie”, fait venir d’autres êtres vivants (mais constitués d’éléments de base extrêmement petits de taille interagissant entre eux)…

     

  • La première guerre mondiale ...

    ... Qui avait été précédée sur tout le continent Européen, par la guerre de trente ans 1618-1648 ; par la grande guerre européenne 1701-1713 ; par la guerre de sept ans 1756-1763 (celle là s'étant portée au delà des océans jusqu' aux Indes et jusqu'aux Amériques)... Et par les guerres napoléoniennes 1805-1815...

     

    ... C'est, au tout début de la guerre de 1914-1918, à la fin du mois d'août, la reconnaissance aérienne avec les premiers avions survolant les mouvements de troupe, qui a été déterminante pour la suite de cette guerre.

    En effet, sur le front de l'ouest fut observé du ciel, le changement de direction d'une partie des armées allemandes qui, au début de leurs avancées se dirigeaient vers la Somme, vers la Marne et surtout vers Paris dont l'un de ces corps d'armée ne se trouvait plus qu'à 50 km de Paris ; et qui brusquement firent mouvement en se concentrant plutôt en direction de la Marne, ne poursuivant plus leur marche vers Paris... C'est le long de la Marne que venait de se porter l'armée française en face de l'armée allemande forte de deux fois plus de soldats  (mais l'armée française cependant disposait d'une artillerie supérieure)... En décidant ce changement de direction les états majors allemands pensaient frapper un grand coup en encerclant l'armée française afin de la détruire, passer la Marne et ainsi envahir le territoire Français comme cela avait été fait en Belgique...

    Grâce donc à cette reconnaissance aérienne effectuée, les chefs militaires français ont pu aussitôt lever des troupes supplémentaires (notamment avec les taxis de la Marne partis de Paris) pour se porter au devant de l'armée allemande, ce qui a radicalement changé le cours de la guerre à ce moment là début septembre 1914, puisque le front s'est stabilisé au nord de la Marne...

    Il en fut de même, de la reconnaissance aérienne ordonnée en Prusse orientale par le général allemand Von Moltke pour observer les mouvements de deux armées russes qui progressaient l'une et l'autre et écrasaient l'armée allemande dispersée sur deux fronts. Selon cette observation, il était évident pour Von Moltke, que chacune de ces deux armées russes se trouvaient trop éloignées l'une de l'autre pour réaliser leur jonction, et que de ce fait, il s'avérait plus facile de les battre l'une après l'autre, et c'est ce qui s'est passé effectivement, les armées russes durent se replier, battues...

     

    ... L'on voit bien alors le rôle essentiel qu'a joué l'aviation dans ses débuts... Et celui qu'elle a joué par la suite...

     

    ... En pensant à tous ces paysages défigurés à l'époque, notamment autour de Verdun et aussi tout au long de la ligne de front depuis la Somme jusqu'au sud de l'Alsace, donc sur plusieurs centaines de kilomètres, tous ces paysages dont les sols encore aujourd'hui cent ans après, sont impropres à la culture et conservent les traces des combats, où sont enfouis des armes, des engins explosifs, des fils de fer barbelés, des mines, toutes sortes de vestiges et même en certains endroits des ossements éparpillés, de combattants français et allemands déchiquetés dont on n' a pu jamais extraire les restes... où la végétation, les arbres ont pu repousser de telle sorte que la nature a repris ses droits à l'état sauvage... Je pense aussi à ces paysages d'aujourd'hui en Syrie et au Yémen, tout aussi défigurés sur des centaines de kilomètres par des bombardements intensifs, et qui certainement conserveront les traces des combats et dans cent ans -en 2118- seront encore impropres à toute culture, à toute exploitation... D'autant plus que l'aviation et que les armes d'aujourd'hui sont encore plus meurtrières et destructrices que celles de la première guerre mondiale, et la cause d'un plus grand nombre de victimes notamment de populations civiles des villes et des campagnes...

    Il y a -je trouve- "quelque chose de surréaliste et d'absurde" (et d'une grande hypocrisie de la part des gouvernants et des sociétés actuelles dans la plupart des pays) dans la célébration, dans la commémoration, dans l'idée d'une "culture historique et du patrimoine", dans l'idée du "devoir de mémoire", dans tout ce que par le biais des médias on met en avant pour sensibiliser les populations, les enfants des écoles, les nouvelles générations, sur le déroulement, sur les conséquences de cette grande conflagration mondiale que fut la guerre de 1914-1918... Alors même que depuis sept ans en Syrie et qu'à présent au Yémen, la guerre fait rage et qu'aucun accord n'est trouvé pour arrêter la boucherie, la barbarie, les massacres, les combats, les exodes de populations, les destructions de grande ampleur, de villes réduites à des champs de ruine à perte de vue...

    Et que, ne l'oublions pas, en Europe même de 1992 à 1995, la guerre fit rage entre Serbes, Croates, Bosniaques... Puis la guerre dite "du Golfe" en 1991, la guerre d'Irak en 2003, la guerre Iran/Irak de 1980 à 1988 (autant de morts que de Français et d'Allemands entre 1914 et 1918)... L'Afghanistan, le Tchad, le Mali, la Lybie... Enfin tous les "points chauds" de la planète où interviennent des armées (USA, Royaume Uni, France, Russie)... "ça n'en finit jamais"... Et toutes les stratégies, les intérêts des uns et des autres, grandes puissances et alliés de ces puissances... Et les marchands d'armes (commerce "légal et normal" autant qu'illicite et clandestin et mafieux)...

    Comme chantait Jean Ferrat "ça pue la haine et la bombe à neutrons"...

     

    ... Mais bon "il faut être réaliste" et s'efforcer d'essayer de comprendre la "marche du monde" dans sa complexité et, dans la mesure du possible, essayer de "voir" au delà de toute sensibilité et culture personnelle, au delà de ce qu'on dit ou prétend "être le Bien ou le Mal, le juste et l'injuste, la morale et tout ce à quoi on croit... Autrement dit "ne pas verser dans le bizounours"... La poésie, la littérature, les sentiments... Oui... Mais avec ce réalisme total, "pur et dur" en même temps qui, seul peut-être finalement, pourrait être l'élément ou le constituant naturel par lequel parviendrait peu à peu à se fonder une "nouvelle civilisation"... Quand bien même cette "nouvelle civilisation" naîtrait de la violence de celle qui serait en passe de disparaître...

     

     

    ... Une autre "erreur de stratégie" de la part des états majors (Maréchal Joffre notament) fut celle de porter une partie de l'armée française dans le but de libérer (de reprendre) l'Alsace et la Lorraine dès le début de la guerre... Au lieu de concentrer tous les efforts sur le front de la Marne alors que ce front venait d'être stabilisé et que les allemands n'étaient pas parvenus à réaliser leur objectif d'encerclement de l'armée française et donc de la détruire pour passer la Marne et envahir le territoire français complètement... Je pense que si cet effort de pression et de concentration sur le front de la Marne avait été maintenu dans toute sa puissance avec l'essentiel des troupes, infanterie, artillerie... Peut-être que l'armée allemande aurait reculé...

    Résultat, Mulhouse a bien été libérée mais quinze jours plus tard, reprise par les Allemands, et le front de la Marne est demeuré tel qu'il était avec toutes les conséquences qui ont suivi...

    Mais bon... Il est "facile" avec le recul, cent après, de dire "erreur de stratégie" puisqu'on ne peut être dans la réalité du moment et que "juger après coup" ne change rien au cours de l'histoire, on ne "refait pas le passé"... C'était le choix, alors, des états majors, et du Maréchal Joffre, de vouloir à tout prix, commencer par reprendre la province perdue, l'Alsace Lorraine... Qui sur les cartes de géographie dans les écoles, était teintée en violet foncé ou en gris foncé avec des rayures, symbolisant ainsi l'idée de la revanche et impressionnant conditionnant les jeunes esprits (et toute la population française de l'époque)...

     

     

  • Pourquoi Sapiens est-il le seul représentant de l'espèce humaine ?

    Depuis une période comprise entre -30 000 et -20 000 environ avant notre époque actuelle ?

    Il existait depuis environ -300 000 et jusque vers -30 000/-20 000, en Europe et Asie, plusieurs espèces humaines dont les Néandertaliens en Europe, des descendants d'Homo Erectus en Asie orientale ainsi que d'autres tels que les Denisoviens en Sibérie, Homo soloensis en Indonésie et des descendants d'Homo Ergaster…

    A partir de -50 000 (et ce jusqu'à vers -20000) on ne trouve plus en coexistence, en Europe, que des Néandertaliens et des Sapiens (les Sapiens sont arrivés en Europe, sortis d'Afrique du Nord Est, passés par le Moyen Orient, à partir de -100 000) ; et en Asie, à partir de -50 000, (et ce jusque vers -35000) on ne trouve que des Sapiens et des descendants d'Homo Erectus (et quelques Néandertaliens venus d'Europe)…

    Il y a à mon idée, deux raisons importantes et conjointes qui expliquent la disparition (en plusieurs milliers d'années tout de même) des Néandertaliens ainsi que des autres espèces humaines, et conséquemment, le maintien et désormais la seule existence de Sapiens.

    L'une de ces deux raisons est évidente pour les Néandertaliens : le cerveau de Néandertal, plus volumineux que celui de Sapiens, a une zone arrière plus développée, siège de la connaissance et des facultés acquises par héritage de génération en génération… Mais une zone frontale réduite (zone qui, chez Sapiens est plus développée, siège de la faculté d'adaptation et de l'ingéniosité et de la créativité)…

    Le bébé néandertalien nait avec un acquit de facultés et le bébé sapiens nait avec beaucoup moins d'acquis mais plus de faculté de développement, d'adaptation même s'il doit „tout apprendre“…

    Dans un environnement naturel plus difficile, évolution du climat, des paysages et de diminution de ressources, il semble certain que Sapiens a été plus favorisé que Néandertal pour survivre, du fait d'une plus grande faculté d'adaptation et de créativité ingéniosité (c'est là, l'une des deux raisons)…

    Mais il y a une autre raison qui n'est pas négligeable et, de surcroît, conjointe :

    Sapiens, on le voit aujourd'hui et cela depuis le début des civilisations, n'est pas -on va dire- particulièrement tolérant vis à vis de ses semblables lorsqu'il s'avère que des différences de culture, de religion, de mode de vie, d'intérêts, l'oppose à son prochain… Et donc, le Sapiens d'il y a 30 000 ans, qui coexistait avec Néandertal, s'est trouvé en concurrence avec ce dernier, en lutte parfois et sans doute y-a-t-il eu des éliminations de populations néandertaliennes par les Sapiens…

    Néanmoins, il y a tout de même eu coexistence durant plusieurs dizaines de milliers d'années entre les deux espèces, et certainement des croisements entre hommes femmes ou femmes hommes de chacune des deux espèces, donnant des bébés, et donc des êtres pouvant se reproduire, devenus adultes… La preuve en est que les Européens actuels, ainsi d'ailleurs que les Asiatiques actuels, ont dans leurs gènes entre 1 et 4% d'ADN de néandertal…

    Quant aux autres espèces humaines que furent Homo Soloensis, Homo Denisova, Homo Ergaster et Homo Erectus (leurs descendants en Asie, Sibérie, Indonésie), et qui avaient déjà pratiquement disparu entre -50 000 et -35000, peut-être peut-on invoquer les mêmes raisons principales, à savoir la forme de la boîte cranienne renfermant un cerveau avec des zones siège différentes de celles du cerveau de Sapiens, une plus grande faculté d'adaptation et de résistance de Sapiens, et aussi, des situations de concurrence et de violence…

    A noter cependant, que, lorsque Sapiens est arrivé au Moyen Orient par la région du Sinaï et s'est installé dans la Palestine/Israël actuels, il l'a fait en deux fois, à quelques milliers d'années d'intervalle autour de -100 000. Et que la première fois, les Néandertaliens qui occupaient ce territoire, ont repoussé les Sapiens qui, une deuxième fois revenus, ont réussi à s'implanter.

     

    Une hypothèse que j'avance, se fondant sur une réalité :

    Les Néandertaliens ainsi que les autres espèces humaines autres que Sapiens, s'ils pouvaient entre eux se trouver en concurrence et en situation de violence, de conflit… C'était avant tout je crois, pour une question de survie, de recherche de ressources vitales dans tel ou tel territoire… Mais beaucoup moins à mon avis, pour des raisons de culture, de mode de vie voire de vie spirituelle, de croyance en quelque sorte de divinité…

    Les Néandertaliens enterraient leurs morts, se rassemblaient, avaient une vie autre que purement matérielle liée à des besoins élémentaires et fabriquaient des objets et même des objets qui n'étaient pas forcément utilitaires… Et en ce sens, ils devaient, aux yeux des Sapiens, qui eux, avaient un imaginaire, une créativité, une vie spirituelle et une idéologie plus développés, en plus d'être des concurrents (les néandertaliens) pour des raisons de recherche de ressources, de survie… Représenter un monde, une culture, différents et sans doute à éliminer par la force.

    C'est donc cette caractéristique nettement plus marquée chez Sapiens ( celle de l'imaginaire, de l'idéologie, de la pensée, de la cultualité ) qui s'est révélée en tant que deuxième cause de conflit, de concurrence avec les autres espèces qui elles, n'en avaient pratiquement qu'une, celle de la survie… Comme d'ailleurs il faut le noter, chez toutes les espèces animales qui luttent entre elles pour survivre, se nourrir…

     

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    Au poste de péage quelque part sur une rive du Danube, on payait en coquillages…

    Il y avait de très petits coquillages, de la taille d'un ongle, qui représentaient chacun, la valeur d'une heure de travail ; puis des coquillages plus gros, représentant les uns, une journée de travail, les autres une lunaison de travail, et d'autres encore, une année de travail (ceux là étaient gros comme la main)…

     

  • Waterloo

         200 000 visiteurs étaient attendus -et furent présents- sinon plus, à cette "fantasia" qu'était la commémoration de la bataille de Waterloo du 18 juin 1815...

    A 2 km de la commune de Braine-l'Alleud en Belgique, 20 km au sud de Bruxelles.

    ... 200 000 visiteurs venus de France, d'Europe, du monde entier... Mais où ont-ils pu loger tous ces gens ? Tous les campings, chambres d'hôtes, hôtels, devaient certainement être "pris d'assaut" dans un rayon de 50 voire 100 km à la ronde... Sans compter les embouteillages monstres, les parkings saturés, les restaurants, les "fast food" bondés, les interminables files d'attente pour assister aux différentes manifestations, vraisemblablement debout derrière des barrières métalliques...

    J'imagine le nombre de gens ayant dû dormir la nuit dans leurs voitures, ou à même le sol... avec gosses, bébés et toutou ! De la folie !

    Tout cela pour un spectacle qui a coûté la bagatelle de quarante millions d'euros aux organisateurs, concepteurs de l'événement, un spectacle réparti sur trois journées du 18 au 20 juin 2015, mettant en scène 6000 figurants. Rappelons les forces en présence le 18 juin 1815 : 71600 Français et alliés de Napoléon d'un côté, en face de 68000 Anglais, Néerlandais et Allemands sous le commandement de Wellington de l'autre côté... Et, en partie battus le 15 juin les Prussiens de Blücher (battus mais non défaits) venus environ 50000 au soir du 18 juin sur le champ de bataille rejoindre l'armée de Wellington...

    6000 figurants avec chevaux, habillement, fourbi, canons (l'on a même démoli des maisons exprès pour la reconstitution des lieux de combat)... Bien sûr, dans cette "fantasia" -équestre en grande partie- dans cette simulation des combats, dans ce tonnerre de coups de canon (à blanc), l'on ne voit pas une goutte de sang, pas la moindre jambe coupée...

    Une vraie "pantalonnade" cette "affaire là ! Quarante millions d'euros! ... Et toute cette médiatisation autour de cet événement !

    Cependant, aucune chaîne de télé durant cette semaine du 15 au 20 juin, ne proposait une émission en direct ! (à part sur France 2 dans "Envoyé Spécial", un "aperçu" sous la forme d'un reportage)... Comme quoi, si l'on avait envie de voir, eh bien il eût fallu se rendre sur place et contribuer à grossir le nombre de visiteurs...

    Grand spectacle -historique ou autre- de type "son et lumière" autour d'un événement hyper médiatisé, mobilisant des centaines de milliers de gens, de touristes... Et la "galère" qui va avec, pour se loger, pour stationner, pour assister debout sous le soleil ou sous la pluie, à un spectacle qu'on a d'ailleurs du mal à voir, et tout ce que cela génère de fatigue, d'énervement, de stress, de complications... Et faire pipi, et faire la queue une heure pour un petit bout de sandwich etc. ... De la folie !

     

    ... A voir le DVD "Waterloo", l'ultime bataille - la fin de Napoléon, film réalisé par Hugues Lanneau, sur une idée originale de Willy Perelsztejn... Il s'agit en fait d'un documentaire retraçant les différents tournants du combat, basé sur les témoignages écrits de combattants réels. Pas d' "idéalisation", dans ce film... Seulement du réel, du vécu, du décrit... Certaines séquences, certaines images, sont "hallucinantes" (entre autres, sous les tentes à l'arrière des combats, où l'on soignait, où l'on amputait les blessés à la scie sans anesthésie, on voit "couper la jambe" dans le détail, le blessé tient entre ses dents un bout de bois, les chirurgiens sont complètement couverts de sang sur leur blouse blanche, de leurs pieds jusque sur leurs visages et verres de lunettes)... Impressionnant !

    On voit sur le champ de bataille lors des opérations d'assaut, de part et d'autre des lignes de front très rapprochées, les boulets qui font exploser des têtes, qui arrachent bras et jambes, dans une gerbe de sang ; des combats à la baïonnette avec ventres ouverts, gorges percées, une vraie boucherie! Et ces "carrés" de soldats de Wellington, lors d'une attaque de Ney, de dix mille cavaliers, sans appui d'artillerie, sans appui de fantassins... Les Anglais visent les chevaux, les sabreurs tombent et se font étriper par les soldats du carré, l'attaque des Français échoue... Et ces attaques d'une violence extrême en combats au corps à corps, fusillades à bout portant, pour prendre des fermes constituant des bastions dans lesquelles se trouvaient retranchées des unités de l'armée de Wellington...

    En ce temps là, tout comme lors de la grande guerre européenne de 1701-1713, puis la guerre de sept ans 1756-1763, les canons, encore en 1815, tiraient des boulets de fonte...

    Le canon à obus explosif fut inventé par le général Français Henri Joseph Paixhans en 1822, conçu à l'origine pour équiper de ce type de canon les navires de guerre. Mais c'est à partir de la guerre de Sécession en Amérique, 1861-1865 ; et en Europe, à partir de la guerre de 1870 et surtout en 1914-1918 que c'est généralisé le canon à obus explosifs... Mais déjà, en 1815, un boulet de fonte (rebondissant sur terrain sec et dur) pouvait tuer 20 soldats à la fois... Lors de la bataille de Waterloo, il avait beaucoup plu (et fort et longtemps) la nuit d'avant le 18 juin, et les jours d'avant ; de telle sorte que l'artillerie n'a eu qu'un effet limité...

     

  • Le long voyage de l'Homme dans le temps et sur la Terre

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    ... Voici un document que j'ai rédigé dernièrement, sur l'Histoire, sur le voyage de l'Homme tout au long des âges préhistoriques, depuis les premières migrations il y a 2 millions d'années hors du continent Africain au Paléolithique Inférieur, puis ensuite au Paléolithique Moyen et au Paléolithique Supérieur, jusqu'à la fin de la dernière période glaciaire au delà de laquelle on entre dans le Néolithique avant finalement de voir apparaître les premières civilisations anciennes de l'Histoire (Egypte et Moyen Orient, Asie du Sud Est et du Centre, Indonésie, Amériques et Europe). 

     

  • Le 4 septembre...

         C'est le 4 septembre 1870 que tomba le Second Empire (qui durait depuis le 2 décembre 1851), avec l'enfermement à Sedan de l'armée de Napoléon III... Et que débuta la III ème République...

    Comme assez souvent, depuis pas mal d'années d'après ce que j'ai pu observer (observations et notes météo), fin Août début septembre est ensoleillé, parfois très chaud même... Et "cela ne date pas d'hier" puisque par exemple, fin Août et début septembre en 1870 fut une période "caniculaire" en particulier dans le nord de la France, du côté des Ardennes, Sedan, Metz... Là où se trouvaient concentrées les armées de Napoléon III, entourées de toutes parts par les troupes Prussiennes...

    Si la guerre de 14/18 fut une hécatombe, celle de 1870 en fut une aussi... 140 000 morts côté Français (pertes en vies humaines militaires et civils) dont une très grande partie de tous ces morts durant les batailles autour de Metz et de Sedan fin Août début septembre 1870.

    A tel point que des milliers de cadavres jonchaient les champs, les coteaux, et flottaient en grappes dans les rivières... La capacité de destruction par l'artillerie de l'époque était assez impressionnante : de nombreux bourgs furent totalement rasés dans la région de Metz Sedan...

    Il faut, question documentation sur la guerre de 1870, lire "la débâcle", d'Emile Zola : un véritable récit journalistique (mais aussi un roman)...

    L'alliance germano prussienne avait mobilisé 500 000 hommes au début du conflit et la France 265 000 pour l'armée du Rhin en fin juillet et août, mais le nombre de soldats une fois achevée la mobilisation atteignit côté Français 800 à 900 000 hommes, et côté Germano Prussien 1 200 000 hommes. Le nombre de tués s'explique aussi par les pertes civiles dues aux bombardements, à la destruction quasi totale de nombreux bourgs lors des batailles autour de Sedan et de Metz..

    ... C'est aussi le 4 septembre, en 1792, qu'eurent lieu à Paris et dans d'autres villes de France, le massacre dans les prisons, de "suspects" qui avaient été préalablement enfermés en attente de jugement... Ces gens arrêtés et emprisonnés étaient soupçonnés de "haute trahison", "intelligence avec l'ennemi", mais pas seulement puisque parmi eux se trouvaient aussi des "indésirables", c'est à dire des personnes qui étaient accusées de comploter contre l'état révolutionnaire, ou qui étaient inquiétées pour leurs opinions royalistes ou jugées trop modérées ou contraires à la pensée dominante...

    En réalité, ces massacres ont eu lieu durant plusieurs jours, du 2 au 6 septembre.

    Les gens du peuple, excités et conditionnés, dans un climat alors, d'extrême violence, conduits par des meneurs, se ruèrent à l'assaut des prisons, enfoncèrent les portes, et tuèrent, égorgèrent, massacrèrent les prisonniers en grand nombre... Ce fut une épouvantable boucherie...

    Danton, alors ministre de la Justice, venait de rédiger le 25 Août 1792 un texte de proclamation qui se terminait par ces mots " Sans les traîtres, le combat serait bientôt fini"...

    Puis début septembre il fait publier, placarder sur les murs de Paris et d'autres villes en France, une affiche "compte rendu du peuple souverain", écrite par Fabre d'Eglantine, secrétaire général de Danton, et cette affiche appelait au massacre...

    Le 4 septembre n 'est donc pas, loin s'en faut "une date qui honore notre pays, la France" puisque qu'en 1792 furent perpétrés ces massacres de citoyens de notre pays, avec l'aval du Gouvernement ; et qu'en 1870 il y eut cette défaite honteuse et si coûteuse en hommes, de la France de Napoléon III devant les armées de l'alliance germano prussienne...

    Mais Danton fut par la suite, guillotiné, tout comme Robespierre et les chefs de la Terreur...

  • La nuit du 4 Août 1789...

    ... Ou l'abolition des privilèges...

    Vous êtes-vous demandé ce que c'était vraiment, que l'abolition des privilèges, votée durant la nuit du 4 Août 1789 ? Par qui, en fait, en définitive, fut voté l'abolition des privilèges ?

    Tous les livres et manuels d'Histoire, les manuels scolaires en particulier, présentent cet évènement comme "quelque chose de très heureux, qui fait référence et qui est "très noble, très beau, absolument formidable et qui fait date, et qui est mis en avant tel un étendard de la sainte Justice"...

    Je ne pense pas, pour ma part, que les nobles, que les aristocrates de l'époque, qui, rappelons le, en partie et en partie seulement, ont voté l'abolition... Etaient "des enfants de choeur"... Ils étaient, ces "privilégiés là", les plus riches, les plus possédants en terres, en domaines, en avantages de toutes sortes, et c'étaient eux qui détenaient les plus grandes fortunes... Mais ils savaient tous pertinemment, que s'ils votaient cette loi, ils en tireraient des avantages, des profits encore plus substantiels que du temps de ces "fameux privilèges" datant du Moyen Age, du temps des rois, de l'Ancien Régime... Les temps avaient changé, déjà depuis le début du 18 ème siècle avec ce qu'on pourrait appeler à l'époque, "l'émergence d'une économie de marché", une économie des "grandes affaires" d'autant plus florissante que les grands vaisseaux, les voiliers au long cours sillonnaient les océans, accostaient dans tous les grands ports du monde, envoyaient leur soldatesque, leurs conquérants, leurs explorateurs vers des territoires, des continents jusque là inconnus ou presque... Les richesses, les marchandises, et même des produits de consommation "de masse", circulaient d'un continent à l'autre, de port en port, des industries naissaient, des fortunes se bâtissaient sur l'esclavage, sur le commerce de matières premières...

    Les nobles qui n'ont pas voté l'abolition, en revanche, étaient pour la plupart d'entre eux, de petits hobereaux de province, ne possédant guère de très grands domaines, n'étant point dans les "grosses et nouvelles affaires", n'ayant pas de grandes fortunes, et vivant de revenus limités et aléatoires. Certains même étaient déjà totalement ou en partie ruinés, sans doute du fait qu'ils n'avaient pas adhéré au "Système" de l'époque, et qu'ils demeuraient attachés à des "valeurs"... Ou qu'ils avaient "mal, très mal géré leurs affaires" pour quelques uns d'entre eux (ceux là n'étaient pas très attachés à des "valeurs")...

    C'était donc, l' abolition des privilèges, à l'époque, "dans l'air du temps", c'est à dire que cela correspondait dans une certaine mesure à "l'idéal révolutionnaire" (idéal révolutionnaire entre guillemets en fait, qui était plutôt un changement "de décor", de société, de système, bien plus qu'un "vrai/vrai" idéal)...

    La façon dont on nous présente "cette affaire là" dans les manuels d'Histoire, c'est "une supercherie ayant pignon sur rue"...