village

  • Village Français

    Coqs 2

    … Sans forcément être « plus agressif » que la moyenne du commun des mortels dans mon pays la France, je « souscris » à cent pour cent à cette affiche placardée à l’entrée de la mairie d’un village du Bas Armagnac dans les Landes !

    D’ailleurs toutes les communes rurales de France devraient à mon sens, placarder à l’entrée de leur mairie, une telle affiche…

    Sur la photo, on ne voit pas en bas « si les bruits de la campagne vous gênent, vous n’êtes pas les bienvenus »…

    Qu’est-ce que ce monde, que cette société, où l’on ne supporte plus rien, où pour un oui pour un non, on cherche des poux à son voisin, à son prochain, pour « un pèt de traviole » ? … Et où – il faut le dire aussi – parce que « tout va mal dans ce pays et qu’on en a marre de ceux qui nous gouvernent (de gauche, de droite, du centre ou de tout ça mélangé), il vient dans l’air du temps comme une brise persistante et se renforçant, de Rassemblement National ex Front National, de Jordan Bardella et de Marine Le Pen…

    Je vous le dis tout net «  Cette France là, des « empêcheurs de tourner en rond, des toutous je-monte – la – garde, des chercheurs de poux, des klaxomerdeurs dans les rond -points, de la côte de porc Leclerc à 1,91 euro, de la mandarine espagnole cueillie par des migrants à 1 euro de l’heure, des chantiers de travaux publics Eiffage Bouygues et compagnie qui emploient des maliens et des ghananéens sans papiers, de la voiture électrique à 200 euro par mois en leasing, de l’hôpital et de l’Ecole qui n’en peuvent plus d’être malmenés, des campeurs qui causent fort et tard le soir mais gueulent comme des putois le matin quand les coqs chantent, de sans internet sans GPS t’es foutu, de procédures à la con, de centres d’appel téléphonique basés au maroc, de pour te dépanner en quoique ce soit tu trouves plus personne… Et de l’air du temps qui corniflarde mayonnaise éventée crevette amoniaquée Rassemblement National dans tous les territoires ruraux péri urbains et citadins… Cette France là c’est pas ma France ! …

     

     

  • Un étrange et effrayant cauchemar (15 septembre 2021)

    … D’ordinaire je fais ce genre de cauchemar (en rapport avec une situation difficile, périlleuse, à gérer) en fin de nuit vers 4h du matin…

    Cette fois, c’est entre 13h 30 et 13h 45 durant une sieste où je m’étais complètement endormi d’un sommeil pesant, allongé sur un canapé en position “chien de fusil” (sur le côté, jambes pliées, la tête joue contre le bras droit plié)…

     

    … Cela se passait dans un village d’une région de montagne, très accidentée ; à la sortie du village une route fortement pentue montait toute droite jusqu’à l’orée d’une forêt bordant un grand espace broussailleux, cet endroit se trouvait à plus de 4 kilomètres de la place du village où j’étais venu en voiture avec un ami qui m’accompagnait.

    Dans un premier temps j’avais laissé près de la voiture de l’ami, une brouette métallique contenant une scie à main, une faucille et un gros sécateur coupe branches.

    Je devais me rendre tout en haut, dans l’espace broussailleux, afin d’effectuer des travaux de coupe et de nettoiement. Dans ce premier temps donc, je montai à pied, il faisait lourd et chaud, mais habitué que je suis à gravir sur une distance de plusieurs kilomètres, de fortes pentes, je n’avais guère l’impression de beaucoup me fatiguer, d’autant plus que la route, goudronnée, en dépit d’un pourcentage de pente que j’évaluais à 25%, ne me semblait pas présenter de grande difficulté…

    Je souhaitais – toujours dans ce premier temps- me rendre compte, là haut, sur place, de l’état de cet espace broussailleux et de son étendue.

    Une fois parvenu et ayant vu, je redescendis – presque en courant – vers mon ami demeuré en bas et attendant avec la voiture, avec dans l’idée que mon ami allait charger dans le coffre de la voiture, la brouette et les outils, et que j’allais faire cette fois le trajet de montée en voiture.

    Très curieusement, et inexplicablement, en bas, l’ami avait disparu ainsi que la voiture…

    Dans un second temps, me voici contraint de refaire le même trajet à pied en poussant devant moi la brouette contenant les outils.

    Encore plus curieusement, le trajet de montée cette fois, n’était plus le même, seul restaient identiques, d’une part l’endroit de départ, la place du village, et l’espace broussailleux en haut à l’orée de la forêt.

    Déjà les deux premiers kilomètres étaient bien plus difficiles, la route était devenue très étroite, complètement défoncée et crevassée en son milieu ainsi que sur les côtés, et la pente devait bien être de 30 et quelque pour cent…

    Je peinai, ahanai, perdant l’équilibre à cause de la pente, puis je parvins en un endroit où la route devenait une “rue tunnel”, une sorte de “boyau” très étroit bordé de chaque côté par de vieilles masures décrépies aux fenêtres disloquées, où il faisait très sombre (c’est à peine si la clarté du jour atteignait cette “rue tunnel”)…

    Au milieu du passage, la rue était bombée et relativement lisse, et l’un des bords de la rue était un sentier pavé d’environ trente centimètres de large. Et la “rue tunnel” accusait une pente, cette fois, de presque 45 degrés…

    Hors de question, parvenu à l’entrée de la “rue tunnel” de continuer à pousser la brouette, que je laissai sur le côté…

    Le sentier pavé me semblant moins difficile que le passage bombé et lisse, je l’empruntai donc.

    Au bout de la “rue tunnel” comme creusé grossièrement dans un mur de pierre il y avait, du côté du sentier pavé, une étroite ouverture, une sorte de petite fenêtre qui ne laissait voir qu’un ciel sombre et nuageux, et en équilibre sur le bord de l’ouverture, un parpaing qui obturait en partie cette “fenêtre”…

    Parvenu à très grand peine en face de l’ouverture (j’avais plusieurs fois glissé, dégringolé en m’écorchant) j’entrepris de pousser le parpaing vers l’extérieur afin de le faire tomber de l’autre côté, en me demandant avec effroi si en tombant, ce parpaing n’allait pas choir sur la tête de quelqu’un en bas… Je pressentis avec angoisse, que de l’autre côté de l’étroite ouverture, il y avait un “vide” de plusieurs mètres…

    Une fois poussé le parpaing, je m’engageai dans l’ouverture mais demeurai coincé à la taille, la tête inclinée dans le vide…

    Au loin dans un brouillard gris blanchâtre relativement lumineux, mais très loin, je discernai à peine l’espace broussailleux, comme s’il était, cet espace, en suspension…

    … Brusque réveil…